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Un général francais suspendu


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Pris sur Yahoo news: mardi 18 octobre 2005, 7h09 Un général français, ancien commandant en Côte d'Ivoire, suspendu par Paris PARIS (AFP) - La ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie a, dans une décision très inhabituelle, suspendu le général Henri Poncet, ancien commandant de l'opération "Licorne" en Côte d'Ivoire, soupçonné d'avoir couvert le décès d'un Ivoirien, appréhendé par des soldats français. Le général Poncet, qui commande actuellement la région "Terre Sud Ouest", et est basé à Bordeaux, est soupçonné d'avoir "couvert le décès d'un Ivoirien appréhendé par des militaires français", le 17 mai dernier, a indiqué lundi soir Jean-François Bureau, porte-parole du ministère français de la Défense. Cette suspension a été signée lundi soir à 20H00 par Mme Alliot-Marie, conformément à l'article 44 du statut général des militaires "en cas de faute grave commise par un militaire", a-t-il indiqué à la presse. Sont également suspendus le colonel Eric Burgaud, chef de corps au moment des faits et actuellement au 13ème bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Chambéry ainsi que le sous-officier, qui faisaient alors partie du dispositif Licorne. Les suspensions ont été prononcées pour "manquements graves à la loi, aux règlements militaires et aux ordres", a précisé M. Bureau. Cet Ivoirien "avait commis à plusieurs reprises des crimes sur les populations civiles", a-t-il ajouté. Aucune précision n'a pu être donné sur la réalité des faits, mais le ministère indique "qu'il est en particulier établi qu'il n'a pas été rendu compte à l'époque des faits aujourd'hui mis au jour" sur ce décès. Dans un communiqué en date du 17 mai, le ministère avait relaté la mort "d'un dénommé +Mahé+ connu comme étant le chef d'une bande de coupeurs de route recherché pour de nombreuses exactions perpétrés en avril (au moins 5 morts, 9 blessés et 4 viols". "Poursuivi et se voyant cerné, il a ouvert le feu en direction des éléments de la force Licorne" qui "en état de légitime défense, ont riposté", selon ce même communiqué. "Blessé très grièvement, le suspect a été arrêté" et "est mort des suites de ses blessures pendant son transfert au CHU de Man" (ouest de la Côte d'Ivoire), ajoutait ce communiqué. "L'affaire a éclaté lorsque le chef d'état-major de l'armée de terre Bernard Thorette a reçu le 11 octobre dans l'après-midi un appel d'un officier supérieur lui indiquant que les circonstances de la mort de cet Ivoirien était tout autre, a révélé lundi soir à l'AFP un militaire qui a requis l'anonymat. "Cela a conduit le chef d'état-major des armées Henri Bentégeat à déclencher immédiatement une enquête", a-t-il poursuivi. "Ce qu'on sait des faits, s'ils sont avérés, est particulièrement intolérable pour un chef militaire", a-t-il ajouté sans plus de précision. Le général Poncet était en Côte d'Ivoire depuis 11 mois au moment des faits et venait d'être promu général de corps d'armée (quatre étoiles).

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Alliot-Marie justifie sa décision sur la suspension de deux haut gradés http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-700421@51-692986,0.html La ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, a affirmé, mardi 18 octobre, que "les faits étaient suffisamment importants" pour qu'elle ait pris la décision de suspendre le général Henri Poncet. "Le général Poncet est un militaire de grande valeur que j'ai soutenu en novembre 2004 au moment où la Côte d'Ivoire vivait ses moments les plus dramatiques. Pour autant, il est de mon devoir lorsqu'il y a des manquements de prendre des mesures", a déclaré la ministre, interrogée en marge d'un colloque. "Il en va de l'image de nos armées", a-t-elle ajouté. Michèle Alliot-Marie a confirmé qu'elle avait été "informée au milieu de la semaine dernière d'un certain nombre d'événements qui n'avaient pas été portés à sa connaissance, concernant la période de mai 2005". "J'ai immédiatement demandé une enquête de commandement", a-t-elle ajouté. "MANQUEMENTS GRAVES À LA LOI" La ministre de la défense français a suspendu, lundi 17 octobre dans la soirée, trois militaires qui faisaient partie de l'opération "Licorne" en Côte d'Ivoire, parmi lesquels deux haut gradés, le général Henri Poncet, ancien commandant de l'opération, et le colonel Eric Burgaud, chef de corps au moment des faits (actuellement au 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry). Les suspensions ont été prononcées par Michèle Alliot-Marie pour "manquements graves à la loi, aux règlements militaires et aux ordres". Un sous-officier est également visé par la décision du ministère de la défense. Le général Poncet, qui commande actuellement la région "Terre Sud-Ouest", basée à Bordeaux, est soupçonné d'avoir "couvert le décès d'un Ivoirien appréhendé par des militaires français" en mai 2005. Dans un communiqué en date du 17 mai, le ministère avait relaté la mort "d'un dénommé Mahé connu comme étant le chef d'une bande de coupeurs de route recherché pour de nombreuses exactions perpétrées en avril". "Poursuivi et se voyant cerné, il a ouvert le feu en direction des éléments de la force Licorne", qui, "en état de légitime défense, ont riposté", selon ce même communiqué. "Blessé très grièvement, le suspect a été arrêté" et "est mort des suites de ses blessures pendant son transfert au CHU de Man", dans l'ouest du pays, ajoutait ce communiqué. "INTOLÉRABLE POUR UN CHEF MILITAIRE" Aucune précision n'a pu être donnée sur la réalité des faits, mais le ministère indique qu'"il est en particulier établi qu'il n'a pas été rendu compte, à l'époque, des faits aujourd'hui mis au jour" sur ce décès. L'affaire a éclaté lorsque le chef d'état-major de l'armée de terre, Bernard Thorette, a reçu le 11 octobre un appel d'un officier supérieur qui lui indiquait que les circonstances de la mort de cet Ivoirien étaient tout autres, a révélé un militaire sous le couvert de l'anonymat. "Cela a conduit le chef d'état-major des armées, Henri Bentégeat, à déclencher immédiatement une enquête", a-t-il poursuivi. "Ce qu'on sait des faits, s'ils sont avérés, est particulièrement intolérable pour un chef militaire", a-t-il ajouté sans plus de précision. Le général Poncet était en Côte d'Ivoire depuis onze mois au moment des faits et venait d'être promu général de corps d'armée. Avec AFP

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-702700@51-627396,0.html Côte d'Ivoire : selon l'enquête, le général Poncet a caché la vérité au chef d'état-major des armées LE MONDE | 24.10.05 | 14h18 • Mis à jour le 24.10.05 | 14h19 Les conclusions de l'enquête de commandement visant notamment le général Henri Poncet seraient accablantes pour l'ancien commandant du dispositif "Licorne" en Côte d'Ivoire. Ce rapport, rédigé par l'amiral Patrick Hebrard, inspecteur des forces en opérations, et le général Bruno Cuche, inspecteur de l'armée de terre, devait être remis, lundi 24 octobre, à Michèle Alliot-Marie. La ministre de la défense doit décider dans les prochains jours quelles suites disciplinaires il convient de prendre à l'encontre du général Poncet, du colonel Eric Burgaud et de l'adjudant-chef qui commandait le peloton de soldats responsables de la mort controversée de l'Ivoirien Firmin Mahé, le 13 mai, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il est cependant possible que ces trois militaires ne soient pas les seuls à être mis en cause. "Ceux qui savaient mais qui n'ont rien dit sont nombreux", explique-t-on au ministère de la défense. Il semble avéré que les circonstances exactes de cet assassinat de fait ont bien été transmises tout au long de la chaîne hiérarchique et que décision a été prise au plus haut niveau de les occulter. "Bien entendu, dans ce genre d'affaire, il n'y a pas d'ordre écrit, et le mot d'ordre oral a vraisemblablement été : "On ne dit rien" ", résume un expert. "CEUX QUI N'ONT RIEN DIT" L'une des questions que devra trancher Mme Alliot-Marie est de décider si les officiers qui se sont tus étaient ou non couverts par les ordres, c'est-à-dire par une consigne, fût-elle implicite, de silence. "Les gens qui n'ont rien dit ne peuvent être exonérés, parce que la responsabilité est individuelle", estime un officier proche du dossier. Dans ce cas, indique un spécialiste, la justice pourrait retenir contre eux la "non-dénonciation de crime". Le rapport d'enquête de l'amiral Hebrard et du général Cuche, qui se sont rendus à Bordeaux pour rencontrer le général Poncet, ainsi qu'à Chambéry et à Gap, où sont implantés les régiments de la brigade alpine qui étaient stationnés en Côte d'Ivoire au moment des faits, insiste sur cette question sans apporter de réponse. Toujours est-il qu'il ne s'est pas passé une journée avant que le général Poncet soit mis au courant de la "bavure" commise par le détachement de "Licorne". Or le chef d'état-major des armées (CEMA), le général Henri Bentegeat, s'est rendu en Côte d'Ivoire du 17 au 19 mai. Pendant son séjour, il a eu des entretiens avec le général Poncet et le colonel Burgaud, lesquels n'ont soufflé mot de cette affaire. C'est notamment cette attitude ­ au minimum un mensonge par omission ­ qui explique la réaction a posteriori sans concessions du ministre de la défense et du CEMA de suspendre de leurs fonctions les trois militaires incriminés : le général Bentegeat et le général Poncet se connaissent bien et le premier a estimé que sa confiance avait été trahie. En dépit de la rapidité de cette prise de décision, le président Jacques Chirac a été tenu au courant très étroitement. Certains officiers s'insurgent cependant contre la vision, qu'ils qualifient de simpliste, consistant à diaboliser l'ancien chef de "Licorne" : "La responsabilité de "couvrir", c'est celle de ne pas dénoncer", plaide un officier, qui insiste sur la séparation entre l'enquête de commandement et la procédure judiciaire. "La première détermine les responsabilités, et la seconde se prononcera sur les culpabilités", souligne-t-il, sans nier que les conclusions de l'enquête vont lourdement peser dans le déroulement de l'information judiciaire ouverte par le tribunal aux armées pour "homicide volontaire". Si le ministère de la défense estime que le général Poncet doit être sanctionné, l'ancien patron de la force "Licorne" en Côte d'Ivoire sera entendu par le Conseil supérieur de l'armée de terre. Laurent Zecchini Article paru dans l'édition du 25.10.05
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