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Aéronavale US


Philippe Top-Force
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Il y a 13 heures, pascal a dit :

De 27 années passées à Marseille ... qui voit l'ex-terminal fruitier colonisé par les plus grands paquebots du monde on en a compté jusqu'à 4 voir 5 en même temps de taille différente. Marseille est devenue une des principales destinations des croisiéristes en Méd occidentale. L'hyper centre a été totalement reformaté pour l'accueil des croisiéristes.

Concernant les CVN depuis 1995 j'en ai vu quasiment un tous les deux ans voir tous les ans à quai dans le grand bassin Mirabeau (pas Wilson je me suis trompé) où d'ailleurs ils côtoient les paquebots à côté desquels ils semblent bien petits . Pour en avoir discuté un jour avec des officiers du Truman (quand on était cadre des douanes à une certaine époque c'était relativement simple de s'inscrire pour une visite à bord) ils nous disaient que Marseille était privilégiée pour sa proximité avec l'aéroport de Marseille Provence, la ville en elle même, la proximité avec Aix ... et l'arrière pays, Arles, les Baux, le Lubéron, Gordes ....

Autre considération plus prosaïque à une certaine époque ... les putes. Pour en avoir discuté un jour avec des collègues de l’Évêché qui expliquaient que 3 ou 4000 quartier maîtres et matelots en bordée ça faisait de la demande il fallait des infrastructures et les filles descendaient même de Grenoble.

Depuis que je suis à Marseille les grands p-a US on les voit plus souvent chez nous qu'à Toulon

Bah tu as la réponse au dessus. Sauf a rester au milieu de la grande rade de Toulon (ce qui n'est pas pratique), les CVN ne peuvent pas accoster à Toulon à cause du tirant d'eau de 12m

Donc ya pas vraiment à "privilégier" en fait.

Pour le reste, Marseille est une bien plus grande ville, et le maillage avec l’Aéroport est il est vrai très pratique ! (enfin il est pas hyper bien maillé, mais il est proche). Mais pour ce qui est de l'aspect touristique de l'arrière pays, ne plaisantons pas avec ça SVP.

Il y a 16 heures, ARMEN56 a dit :

Pour les contraintes  PA2 à Toulon il avait été dit qu’il fallait draguer voire dérocter pour assurer des sondes de plus de 12 m près de Vauban et Milhaud donc.....

Bonne année et bonne santé à tous

Je recite ton message, je me demande à quelle point c'est une problématique limitante pour le PA2...allons en parler là bas.

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  • 3 months later...
  • 2 months later...
  • 2 months later...
  • 2 months later...
il y a une heure, herciv a dit :

Il y a un poseidon qui boit la tasse en ce moment à Hawaï. Je ne sais pas comment ils vont pouvoir amener des moyens lourds avec aussi peu de fond.

https://www.opex360.com/2023/11/21/un-avion-de-patrouille-maritime-p-8a-poseidon-americain-a-rate-son-atterrissage-a-hawai/

En tout cas, sur l'ile de Oahu  (qui est l'île "principale" d'Hawaï), il y a BCP de moyens militaires. C'est PAS DU TOUT comme nous en Polynésie ou en Nouvelle Calédonie.

Donc niveau grue etc. ça doit pas être trop mal. Mais il serait plus sage de vite démonter les racks electronique etc. avant d'attaquer ces manips.

Pour ceux qui ne connaissent pas trop ce chouette coin (mais faites surtout les autres iles)

Citation

Active Duty Personnel :

Army: 15,346.

Marine Corps: 6,453.

Navy: 13,558.

Air Force: 5,403.

National Guard: 5,325.

Reserve: 4,312.

Coast Guard: 1,260.

spacer.png

O’ahu: the military takes up 22.2% of the land on the island of O’ahu (about 85,000 acres).

l'avion est sorti trop large sur le genre de presqu'ile en rouge à l'Est qui est utilisé par les Marines

spacer.png

 

On pense souvent à l'aspect paradisique, mais la météo peut changer vite et fort là bas.

Les montagnes aux centre de l'ile sont hautes quand même, et l'air est chaud et chargé en humidité, donc assez "énergétique" pour les phénomènes météos.

Il y a une grande "diagonale" de montagnes entre 900 et 1000m  qui font écran aux vent dominant (alizés) qui viennent principalement de cette direction justement.

spacer.png

spacer.png

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il y a 47 minutes, Eau tarie a dit :

Donc niveau grue etc. ça doit pas être trop mal. Mais il serait plus sage de vite démonter les racks electronique etc. avant d'attaquer ces manips.

C'est pas une simple grue qu'il faut mais une barge à fond très plat qui s'enfonce de moins d'un mètre quand elle va soulever la carcasse ou un helo qui va pouvoir faire le job....

Bref ça se trouva pas partout ce genre de matos

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il y a 7 minutes, herciv a dit :

C'est pas une simple grue qu'il faut mais une barge à fond très plat qui s'enfonce de moins d'un mètre quand elle va soulever la carcasse ou un helo qui va pouvoir faire le job....

Bref ça se trouva pas partout ce genre de matos

… Hum, tu retires tout ce que tu peux retirer et tu … découpes le reste !

La structure a du salement manger entre le seuil de la piste et le dévers menant à l’eau, non ?

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il y a 37 minutes, pascal a dit :

direction la casse ...

Réacteurs et tout ce qui se trouve en soute baignent dans l'eau salée, la cellule et le train ont dû bien morfler ...

Ok donc le plus simple c'est découpe puis chargement sur un ponton la ou il y a un peu plus de fond.

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  • 2 weeks later...

Hop … pour faire suite … Une image du pauvre Poseïdon en close-up.

Le tweet était accompagné d'un petit message assez spirituel … Je vous laisse juger ! :laugh:

Citation

Let's be real if you name a plane "Poseidon", slap a Navy logo on the side, and tell it to "hunt subs" I'm not sure what else you could expect it to do

GAiMnbxWIAA8bpU?format=jpg&name=large

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Bein finallement il n'y sera pas resté trop longtemps et pas de barge mais des coussin gonflables.

https://www.thedrive.com/the-war-zone/how-the-navy-got-its-p-8a-poseidon-out-of-the-water-in-hawaii

L'avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la marine américaine qui s'est retrouvé dans la baie de Kaneohe à Hawaï le 20 novembre dernier est enfin sorti de l'eau. L'avion a été retiré de l'endroit où il s'était immobilisé à l'aide de coussins d'air gonflables, puis il a lentement roulé - parfois à une vitesse de cinq pieds par heure - à travers ces coussins pour revenir sur la piste d'atterrissage. Une grande partie de l'avion est restée intacte, notamment son train d'atterrissage, et la marine espère qu'il pourra être remis en service après des réparations qui s'annoncent importantes.

L'opération consistant à sortir l'avion du corail et à le remettre sur la piste, à laquelle des entrepreneurs privés ont également participé, a commencé jeudi dernier, lorsque le matériel nécessaire a commencé à arriver. Les préparatifs pour déplacer l'avion étaient en cours vendredi et, samedi matin, le jet a été soulevé avec succès à l'aide de coussins gonflables.

L'opération de récupération a ensuite consisté à faire rouler l'avion le long d'une rangée d'airbags, d'abord pour le remettre dans l'alignement de la piste, puis pour le ramener à terre, comme le montre le graphique de la conférence sur le processus ci-dessous.

spacer.png

"Il a fallu environ sept heures pour parcourir les 100 pieds suivants, car nous avons commencé à marée haute, l'eau descendait au fur et à mesure que la marée descendait, et elle devenait donc peu profonde", a expliqué aujourd'hui le contre-amiral Kevin Lenox, commandant désigné de l'incident, à propos du mouvement initial après que le jet a été mis à flot. "L'équipe a passé beaucoup de temps - nous avions les sacs de flottaison que je vous ai décrits, de différentes tailles, des sacs de trois mètres, des sacs de deux mètres, des pressions différentes sur ces sacs, et nous les utilisons pour faire des ajustements minutieux de l'avion.

Les plongeurs sont restés dans l'eau pendant toute la durée de l'opération afin d'observer la progression de l'avion depuis le fond, et notamment de déterminer si le train d'atterrissage risquait de heurter d'autres coraux ou d'autres obstacles. Outre la récupération de l'avion, la marine et les marines se sont attachés à limiter l'impact de l'accident sur l'environnement.

"Par moments, il nous fallait environ une heure pour manœuvrer l'avion, le mettre en position précise, et le tirer d'environ cinq pieds", a ajouté M. Lenox.

Lorsque la décision a été prise d'arrêter les travaux samedi, le train d'atterrissage principal de l'avion était de retour sur la piste, mais le train avant était toujours dans l'eau. Le jet a été complètement sorti de l'eau après plusieurs heures de travail supplémentaires hier.

La marine espère que le P-8A pourra être remis en service, mais l'étendue des dommages subis par l'avion reste incertaine. L'eau salée, dans laquelle l'avion a séjourné pendant environ deux semaines, peut causer de graves dommages dus à la corrosion. Les moteurs de l'avion ont été largement immergés pendant tout ce temps, ce qui aurait pu endommager gravement les pales du réacteur et d'autres composants internes. Le dessous du Poseidon est également tapissé d'antennes et d'ouvertures, et on ne sait pas quelle quantité d'eau a pu s'infiltrer dans la baie d'armement ou dans d'autres espaces à l'intérieur de l'avion. Le cône de nez de l'avion et le radar qui se trouve derrière lui ont également disparu et l'on ne sait pas dans quel état se trouvent ces composants aujourd'hui.

La marine a manifestement intérêt à rendre ce P-8A à nouveau opérationnel. Chacun de ces avions, basés sur le Boeing 737 Next Generation, coûte un peu plus de 171 millions de dollars, selon les documents budgétaires de la marine. La réparation d'un exemplaire gravement endommagé pourrait donc s'avérer moins coûteuse que l'achat d'un appareil neuf. Il s'agit du premier accident majeur subi par l'un des P-8A de la marine depuis l'entrée en service de ce type d'appareil en 2013.

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… Hop, un autre article (posté par @collectionneur sur le fil "crash aérien") détaillant les opérations pour "soulever" le P-8 sans trop détruire de coraux.

Ça fait bizarre de voir les CFM sous l'eau ;-) Idem, je suis assez étonné que le train avant ne se soit pas plié voir rompu lors de la sortie de piste. Costaud !

https://www.aeroflap.com.br/fr/images-12-jours-après-l'accident-USA-sortir-le-Boeing-P-8-Poséidon-de-l'eau/

Modifié par Ardachès
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