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Saladin
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L'armée américaine inscrit le couteau militaire suisse de Victorinox sur sa liste officielle

Tous les membres de l'armée américaine peuvent désormais commander le couteau militaire de Victorinox. Il a été inscrit sur la liste officielle des couteaux recommandés par Washington. Un joli coup de pub pour la firme schwytzoise.

300px-Swiss_army_knife_open_20050612_(cr

Le fabricant de couteaux Victorinox devient pour la première fois un fournisseur officiel de l'armée américaine. L'entreprise schwyzoise en mains familiales espère mieux faire connaître la marque aux Etats-Unis.

La Defense Logistics Agency (DLA), une agence du Département de la défense des Etats-Unis, a inscrit le couteau militaire Victorinox dans sa liste officielle, a indiqué lundi une porte-parole de l'entreprise, confirmant une information parue précédemment dans la Luzerner Zeitung.

Les membres de l'armée américaine peuvent désormais commander les couteaux recommandés par la DLA, mais ne sont pas obligés de le faire. "Financièrement, la collaboration est limitée, mais il s'agit d'un gain d'image important", souligne dans le journal Paul Camenzind, responsable de la division couteaux militaires.

Le couteau à usages multiples recommandé ressemble à celui que reçoit le soldat de l'armée suisse dans son équipement personnel et qui coûte environ 50 francs dans le commerce. La version américaine ne diffère que par la surface brune et l'inscription US apposée dessus.

Victorinox ne dévoile pas le nombre de commandes effectuées depuis la recommandation de l'armée américaine. Les quantités commandées sont toutefois encore faibles. "D'expérience, il peut s'écouler un certain temps entre l'inscription sur une liste et une utilisation généralisée", explique Paul Camenzind.

L'entreprise est en outre en train d'évaluer la possibilité de proposer le couteau dans les magasins de l'armée américaine. Le couteau suisse traditionnel est déjà disponible dans ces magasins, où les militaires peuvent acheter des objets de la vie quotidienne à prix réduits.

Les ventes de couteaux militaires ne représentent qu'une très faible part des ventes de Victorinox. "L'activité civile est nettement plus importante", relève Paul Camenzind. L'entreprise sise à Ibach (SZ) espère néanmoins accroître sa notoriété aux Etats-Unis, grâce à cette collaboration.

LaCôte.ch

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il y a 25 minutes, Kiriyama a dit :

L'armée américaine inscrit le couteau militaire suisse de Victorinox sur sa liste officielle

Tous les membres de l'armée américaine peuvent désormais commander le couteau militaire de Victorinox. Il a été inscrit sur la liste officielle des couteaux recommandés par Washington. Un joli coup de pub pour la firme schwytzoise.

300px-Swiss_army_knife_open_20050612_(cr

 

Le fabricant de couteaux Victorinox devient pour la première fois un fournisseur officiel de l'armée américaine. L'entreprise schwyzoise en mains familiales espère mieux faire connaître la marque aux Etats-Unis.

La Defense Logistics Agency (DLA), une agence du Département de la défense des Etats-Unis, a inscrit le couteau militaire Victorinox dans sa liste officielle, a indiqué lundi une porte-parole de l'entreprise, confirmant une information parue précédemment dans la Luzerner Zeitung.

Les membres de l'armée américaine peuvent désormais commander les couteaux recommandés par la DLA, mais ne sont pas obligés de le faire. "Financièrement, la collaboration est limitée, mais il s'agit d'un gain d'image important", souligne dans le journal Paul Camenzind, responsable de la division couteaux militaires.

Le couteau à usages multiples recommandé ressemble à celui que reçoit le soldat de l'armée suisse dans son équipement personnel et qui coûte environ 50 francs dans le commerce. La version américaine ne diffère que par la surface brune et l'inscription US apposée dessus.

Victorinox ne dévoile pas le nombre de commandes effectuées depuis la recommandation de l'armée américaine. Les quantités commandées sont toutefois encore faibles. "D'expérience, il peut s'écouler un certain temps entre l'inscription sur une liste et une utilisation généralisée", explique Paul Camenzind.

L'entreprise est en outre en train d'évaluer la possibilité de proposer le couteau dans les magasins de l'armée américaine. Le couteau suisse traditionnel est déjà disponible dans ces magasins, où les militaires peuvent acheter des objets de la vie quotidienne à prix réduits.

Les ventes de couteaux militaires ne représentent qu'une très faible part des ventes de Victorinox. "L'activité civile est nettement plus importante", relève Paul Camenzind. L'entreprise sise à Ibach (SZ) espère néanmoins accroître sa notoriété aux Etats-Unis, grâce à cette collaboration.

LaCôte.ch

Merci à Victorinox d'introduire sournoisement le tir bouchon chez les buveurs de Coca.

Modifié par capmat
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Selon des sources autorisées, les pilotes de F35 auront accès à un approvisionnement prioritaire et exclusif pendant les 6 premiers mois.

Ils pourront ainsi découper la canopy, après une formation spéciale, ce qui leur permettra de quitter l'avion sans aide lorsque celle-ci refusera de s'ouvrir...:sleep::tongue:

Selon les déclarations d'un proche du dossier il s'agirait d'une avancée majeure pour le programme F35.:bloblaugh:

La livraison du super décapsuleur suisse aurait été autorisée après déblocage par le département d'état de l'upgrade F18 de l'armée de l'air suisse.:sinterrogec:

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  • 1 month later...
  • 4 weeks later...
  • 4 weeks later...

Complètement taré? Un général des Marines, avocat de profession, aux arrêts à Guantanamo sur un point de droit et d'éthique complexe:

http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/guantanamo/article182031196.html

Tout tourne autour de la défense du "cerveau" de l'attentat contre l'USS Cole (Abd Al Rahim Al Nashiri) et des conditions dénoncées par l'équipe d'avocats du terroriste (notamment en ce qui concerne la haute probabilité que les échanges entre avocats et client soient écoutées, et le produit des écoutes accessible au juge et à l'accusation). Le général en charge de la revue juridique, John Baker, juge leurs critiques valables et les autorise à se retirer (forme de protestation), alors que le juge militaire en charge (un colonel de L'Air Force, Vance Spath) dit que ce n'est pas de son ressort.... D'où conflit. Et le juge met le général aux arrêts. L'affaire est d'autant plus problématique qu'il s'agit de Gitmo, où un système judiciaire spécifique a été mis en place dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, où beaucoup de points sont plus nébuleux/indéterminé qu'ailleurs. Les 3 avocats civils qui se sont retirés formaient l'essentiel de la défense de l'accusé; il lui reste un avocat militaire (un ex-SEAL) qui n'a jamais plaidé dans une affaire d'homicide, et encore moins dans une affaire impliquant la peine de mort, à qui le juge militaire a ordonné de poursuivre le cas, seul. L'avocat a évidemment refusé, invoquant ses limites flagrantes sur un tel sujet (qui ne pourraient correspondre aux standards judiciaires d'un procès équitable), engageant lui aussi un face-à-face avec ce juge qu'on pourrait décrire comme quelqu'un qui entend être à la fois un officier en charge et un arbitre "impartial". L'avocat refuse donc de plaider. L'arrestation du général en charge de la revue de la défense (responsable donc de ce qui se passe côté défense) fait donc suite à cette guerre de positions, ce qui crée un épineux problème juridique. Plus encore, le juge entend faire envoyer des US Marshalls sur le continent pour ramener de force les 3 avocats qui se sont retirés de l'affaire, et les faire plaider, ce qui, là, devient quelque chose d'encore plus sans précédent: il s'agit de citoyens américains, qui plus est hors de la juridiction (physique et légale) du dit juge. 

Modifié par Tancrède
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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Complètement taré? Un général des Marines, avocat de profession, aux arrêts à Guantanamo sur un point de droit et d'éthique complexe:

http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/guantanamo/article182031196.html

La situation n'est pas si complexe: les avocats (civils) de la défense pensent être mis sous écoute, et donc ne peuvent pas préparer la défense de leur client. Du coup ils ont démissionné. Le juge en tient rigueur à l'avocat militaire de la défense, qui lui est resté.

Comme quoi la justice militaire est à la justice ce que le musique militaire est à la musique: Le procès en question devant la commission militaire de Gauntanamo traine depuis 8 ans, alors que devant les cours de justice les terroristes sont condamnés à la perpétuité en 1 an ou 2 en général.

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  • 1 month later...

Les transgenres pourront intégré les forces armées des États-Unis le 1er janvier malgré l'opposition de Trump. Mais il y aura combien de volontaires osant se présenter ?.. :

https://www.courrierinternational.com/article/larmee-americaine-se-prepare-accueillir-les-transgenres-malgre-trump?

 

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  • 1 month later...

J'ai appris la mort de l'écrivain Pat Conroy ( sa remonte à 2016 ) , il avait écrit des trucs intéressant sur la vie des familles de soldat , s'inspirant beaucoup de sa propre expérience de fils d'un pilote des marines .

 

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pat_Conroy

Citation

Identité culturelle brat militaire et lemouvement de sensibilisationModifier

Conroy était un grand partisan des efforts de recherche et d'écriture de la journaliste Mary Edwards Wertsch dans son identification de la sous-culture cachée de American Military Brats , les enfants des familles militaires de carrière, qui grandissent constamment, profondément immergés dans l'armée, et souvent personnellement affecté par la guerre. [18]

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Military_brat_(U.S._subculture)

 

 

 

Citation

Les écrits de Conroy et descommentaires dans ledocumentaire sur la vie des militaires mômesModifier

Conroy a également autorisé l'utilisation de son travail dans le documentaire Brats: Our Journey Home de Brazzaville , réalisé par Donna Musil , qui vise à sensibiliser davantage le public à la sous-culture cachée des militaires, ainsi qu'à aider la moralité et le soutien des militaires. . [20]

Le documentaire se termine par une citation de Conroy sur l'invisibilité de la sous-culture de morveux militaire à la société américaine plus large. [20] Conroy a écrit: "Nous avons passé toute notre enfance au service de notre pays, et personne ne savait même que nous étions là." [20]

 

 

https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Great_Santini_(novel)

 

Le film avec Robert Duvall :

https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Great_Santini

 

Enfin voilà , un sujet qui doit être encore d'actualité .

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Y'a de ça: le pool de jeunes remplissant les critères physiques/psychologiques/mentaux et légaux s'est beaucoup réduit (30% d'une classe d'âge chez les hommes, beaucoup moins chez les femmes), et s'il faut trouver là-dedans ceux qui veulent, ça devient coton. Mais il y a encore beaucoup de marge dans une population de cette taille si on veut bien faire un effort. Ici, la mentalité du temps semble jouer un grand rôle: trop de règles sont passées à la trappe pour que ce ne soit pas le résultat d'un autre calcul.

https://www.marinecorpstimes.com/news/your-marine-corps/2018/02/07/passing-combat-endurance-test-is-no-longer-required-for-infantry-officers/

Le fait est qu'avec les anciens critères (qui étaient déjà eux-même rabaissés -et différenciés par sexe- par rapport à des périodes antérieures: le taux d'échec était devenu très bas, et la plus grande partie de ces échecs pour cause de blessure), une seule femme avait passé la barre (et on peut être assuré que sa carrière ultérieure sera anormalement rapide, ses gaffes "normales"oubliées sauf si elle en fait une vraiment énorme)... La suite logique était d'abaisser les critères pour avoir le résultat voulu, et ensuite de manier la rhétorique et de se coordonner avec la presse. Un résumé du processus:

Quote

 

On September 21, 2017 the Washington Post triumphantly announced that the first woman had completed the Marine Infantry Officer Course:

In a historic first, the Marine Corps plans to assign a female officer to the infantry following her anticipated graduation from its grueling training program, service officials said Thursday.

Four days later came the NY Times Op Ed explaining that women Marines would be accepted as combat officers because their peers would know they are the real deal:

By integrating only women who have already met the infantry’s difficult training standards, the corps acknowledges that military readiness is paramount. At the end of the day, this newly minted infantry officer will prove herself by the way she carries herself around her fellow Marines. Peer leadership, too, will be important. Her classmates have seen her perform and can be powerful allies as she integrates into the operating forces.

Indeed, as the Op Ed concluded, this was the beginning of a brave new world:

I anticipate there will be little fanfare from the Marine Corps regarding the graduation. As The Times has noted, the Army’s graduation ceremony for its first female infantry soldiers made no mention that some of them were women — and that is as it should be. Monday’s graduation is important because it paves the way for women in combat arms not to be a big deal in the future. Like her male classmates, this officer has met an exceptionally high standard. Soon, she will be just one more Marine infantry lieutenant, picking up her first platoon.

But this brave new world where women were just as tough as the men and had to meet historic standards was not only short lived, it was a universe of one.  Having proved that they could (by hook or crook) graduate one woman through the Infantry Officer Program without officially making the course much easier, the Marine Corps waited just over four months to stop pretending women could qualify without changing the rules.  On Feb 7th, the Marine Corps Times announced Passing Combat Endurance Test is no longer required for infantry officers.  According to the article this is such a minor change that it hardly merits noting.  At the same time, it explains that the previous standard was so ridiculously high it had to be changed or women would be prevented from becoming infantry officers:

In a slight change to the grueling initial stage of the 13-week Infantry Officer Course, Marines will no longer be required to pass the Combat Endurance Test to move on.

The Corps has come under criticism for what some have claimed to be unnecessarily high standards to graduate from the course. To date, only one unnamed female Marine has successfully completed the entire course.

But Marine officials at Training Command contend the changes are not an effort to water down standards.

This is the official beginning of stage two for Marine infantry.  Given that stage one lasted only four months, we should expect lightning progress moving forward.

 

Et malgré toute la rhétorique, de fait, des critères différents restent applicables selon le sexe... Sans compter les petits contournements et aides multiples pendant les épreuves. Certains disent par ailleurs qu'une armée bureaucratisée et politisée préfère les femmes et favorisent leur avancement disproportionnellement: elles sont plus dociles et obéissantes. 

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  • 3 weeks later...

Du même site: le dernier d'une série d'articles sur la bureaucratisation d'un service et de sa culture, et comment cela favorise ce que l'auteur appelle la "médiocratie". C'est sur l'Air Force et sa crise désormais permanente (faible rétention des personnels -surtout les pilotes-, démoralisation, promotion des bureaucrates et carriérisme, recherche de la impact des "culture wars" et de la culture PC....), mais les mécanismes à l'oeuvre dans les autres services sont similaires.

https://warontherocks.com/2018/03/air-force-in-crisis-part-iii-dear-boss-its-all-about-the-culture/
 

Quote

 

People wrongly assume that pilots who want to fly have achieved the pinnacle of their desires — flying high performance aircraft — and should be happy. But happiness is not about jets, rank, or money. It’s about the culture of service. For the past several years, the service has been taking on an infinite number of missions, but without any effort to build a team of teams to support them. In the process, the Air Force severely devalued flying and the fighter pilots who do it. A previously command-driven military organization started to act like a corporation, with management replacing leadership and the culture losing sight of the service’s true raison d’être: its warfighting forces. The erosion of the Air Force’s combat culture is the real reason fighter pilots are leaving.


 

Quote

 

I’ve lived in the fighter pilot community for the past 11 years. Fighter pilots work in strong-link teamsunderpinned by two critical elements: capability and conviction. Capabilities can be measured, but conviction cannot.

Whether through purpose or neglect, cultural shifts are driving the Air Force towards a mediocracy. As the service shrank and assumed increasingly diverse missions, it neglected culture and went adrift. Without the capability or the willpower to effectively prioritize, everything is important. This means nothing is important. As Air Force Chief of Staff Gen. David Goldfein says, “Air superiority is not an American birthright. It’s actually something you have to fight for and maintain.” Well, it’s not an Air Force birthright, either. It’s one thing to be driven to be the best, and commendable to try to do it without proper resources. However, it’s entirely different to strive to be the best, lack the resources, and have an organization that doesn’t seem to value your efforts to execute the service’s raison d’être — to fly, fight, and win. It shakes conviction and causes people to question their motivation to serve.

This is why retention has been declining. Thousands of comments from pilots in a 2015 retention surveyreveal that the underlying issue is a lack of value, real or perceived. This has pushed fighter pilots away, right into the arms of the airlines — and no amount of money can compete. In a recent internal poll of 2,620 aviators across all communities, 66 percent of respondents said if they could change one thing in squadrons right now to keep them from leaving, it would be to prioritize the mission. One pilot explained the service’s failure to eliminate obstacles that detract from his primary duty: “The Air Force expects me to work two fulltime jobs. I have a fulltime office job, and I have a fulltime job as a pilot.”

Despite the Air Force’s efforts to address quality of life and quality of service issues, the cultural decay continues. In another internal poll of 200 fighter pilots in flying assignments, a whopping 93 percent said they work more than 50 hours a week but don’t spend enough time focusing on their primary mission. Sixty-two percent said they exceed 60 hours a week and still lack the mission-centric time to train. Mission-focused leadership instills a mission-focused culture, but both are lacking because they are not valued in a mediocracy.

Given the organization’s misplaced priorities, would you stay, ceding control of where you live, how you live, and when you move for the next nine years? What if you could fly the F-22, the preeminent fifth-generation air superiority fighter in the world? According to internal data from the Aircrew Crisis Task Force, last year even that community retained just 30 percent of pilots eligible to leave.

 

 

Quote

 

With culture adrift and priorities awry, even the greatest of institutions will devolve into a mediocracy. One attribute of a mediocracy is that equal opportunity mutates into equal outcomes.

Even while the service has lamented retention woes in recent years, highly qualified instructor and evaluator pilots continued to be passed over for promotion. Local leaders were left to draw their own conclusions: Aviators were not being judged by the performance of their primary duties. Since I’ve been in the Air Force, aviators have been told to highlight relatable and translatable experience — that is, experiences other than flying. Promotion boards don’t understand aviation because they are mostly not comprised of aviators or warfighters. Highly skilled professionals like doctors and lawyers generally do not have to morph their record or discount their profession to become promotable — but aviators do.

Trying to take care of their people, commanders pushed aviators to take on more ground-related ancillary work so their performance reports would be competitive. This created a disconnect between the front line and the organization. Year after year, the actions of the Air Force told aviators their primary job was not a priority. Decisions reflect values, values shape culture, and culture ultimately reflects an organization’s identity. Somewhere along the way, being able to lead a strike package in combat and make life and death decisions became secondary to things like planning a Christmas party.

Last year, the Air Force put in place a promotion policy change that allowed pilots to achieve the rank of major, but this was a Band-Aid solution. Despite the change, promotions above that rank still lag. According to the internal Aircrew Crisis Task Force, non-flying officers have out-promoted aviators to lieutenant colonel for five years in a row. As the Navy learned last year, this is not how to incentivize retention for a group of people who have received enormous financial investment — the millions of dollars to train them and America’s reliance on them to fight its wars. The disparity between this investment and how the organization values said investment has led to a growing cynicism in the flying squadrons. As the sense of purpose slowly evaporates, it makes it far easier to take off the uniform and walk away.

Meanwhile, seemingly small actions quietly ate away at the morale, esprit de corps, and tribal culture inherent to being a fighter pilot in the world’s most powerful air force. In particular, two incidents in 2012 brought things to a boiling point.

First, Nellis Air Force Base — the soul of the tactical Air Force — proudly removed “Home of the Fighter Pilot” from its sign at the front gate to promote a more holistic approach to warfighting. This would be equivalent of the Army removing “Home of the Airborne and Special Operations Forces” from the sign at Fort Bragg to emphasize combat arms writ large. I knew hundreds of fighter pilots who were furious about this, and so was I. We saw the removal as another move towards mediocrity and the continuance of the service’s cultural decay. The Army never would have allowed it. The Air Force celebrated it.

A few months later, a senior enlisted airman at Shaw Air Force Base came forward with charges of sexual harassment and assault that she endured while assigned to fighter squadrons. Eight officers were eventually reprimanded, but the incident evoked bad memories from the Navy’s Tailhook scandal. Leadership at the top rightfully responded swiftly to the charges, but leadership at the bottom was caught at the tail end of the whip. It was a difficult situation, but local commanders instituted measures that largely over-corrected. Collectively, this fostered a widely held perception that the Air Force (albeit unintentionally) blamed all fighter squadrons for a culture of sexual assault and misogyny.

 

Quote

 

The trend toward mediocrity helps explain today’s poor retention numbers. Of the pilots it produces, the Air Force’s institutional requirements require 65 percent of them to remain for a full 20-year career. Right now, internal data reveals that fighter pilot retention was 34 percent last year and trending downward.

Compare this with overall Air Force officer retention. On average, only 49 percent of active duty officers reach 20 years of service. Removing officers who left active duty for continued service in the reserves from this figure, the percentage of officers who remain on active duty for 20 years falls to just 41 percent(service variances are minimal).

In summary, 41 percent of Air Force officers serve a 20-year career, yet the service needs 65 percent of pilots to do the same. And only 34 percent of fighter pilots are staying. While it may seem obvious, you can’t expect above-average retention of a subgroup unless you target those members with a compelling reason to stay — and cash isn’t it.

Recall that 66 percent of aviators stated that if the Air Force properly prioritized their mission, they would continue to serve. The solution is obvious, so why hasn’t it happened? Intense cultural malaise and institutional inertia are byproducts of a mediocracy.

 


 

Quote

 

Retention is the result of a collective satisfaction with the challenge in front of you, doing it with the people around you, enabled by the leadership above you, and minimizing the impact on the family behind you.

The Air Force has a pilot retention crisis because it has an identity crisis. The vanguard of the service has become a small nucleus of warfighters who have been devalued. Without vigilant effort to sustain the warfighting culture and ethos that founded the Air Force, it will quietly die. If this happens, the mutation to mediocracy will be complete.

 

 

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@Tancrède

C'est dommage je ne retrouve pas des Twitt qui citait le CEMAT  français... 

Le CEMAT mettait en avant qu'il fallait revoir la vision de notre gestion humaine optique civile (ce que tu dénonce depuis longtemps déjà)  qui avait été adopté en France.

cette gestion des ressources humaines mode civile ayant disons pas solidifié la base ( MDR) ainsi que la colonne vertébrale (sous-off)de notre Armée de Terre en terme de capacité de fidélisation , alors que pour une armée professionnelle c'est essentiel de généré des gens qui vont rester le plus longtemps dans la machine verte, chaque personnel devenant ainsi un réservoir d'expérience, au profit des jeunes mais aussi au niveau apport que cela offre aux chefs. 

Personnellement je pense la volonté d'envoyer plus de monde par un cursus sous-off issu du rang était pas forcément le top, tout simplement parce que les gens sont envoyé plus tôt en école de sous-off, avec pour résultat un mdr restant en  en mode "petite ancienneté" après avoir passé 2 ou 3 ans comme mdr , devenant un jeune sous-officier qui devra encore fait ses preuves auprès de son nouvel environnement, le monde des sous-off et des officiers. 

Le résultat c'est qu'il y aura aussi "compétition" entre direct et semi-direct, ces derniers étant pas forcément en bonne place je dirais pour l'avancement via les priorité de place pour un accéder à un examen de brevets supérieur. 

Je pense qu'il faudrait déjà commencé par la base en réinjectant un socle de caporaux et caporaux-chef ancien en leur rendant des prérogatives au niveau responsabilité, et ne pas être perçu comme de super GV servant d'exemple à suivre en tant que super GV

Bien évidemment cela ne veut pas dire ne plus avoir de sous-off rang, mais au moins avoir une mise à plat du concept plus adapté je dirais,avec une plus longue expérience en régiment comme capo chef, mais ne passant pas par l'école de sous-off , sergent rang. 

Ces sergents nouvelle mouture permettrait d'être un repère aux jeunes sous-off direct arrivant en régiment. 

De facto on aurait plus ce rapport de sous-off rang pas assez ancien devant faire encore ses preuves auprès du monde  sous-officiers et officier tout en ayant un cursus de carrière limité d' une certaine manière. 

Comme le soulignait Michel Goya, après avoir discuté avec un officier israélien, celui-ci regretté à l'époque de ne pas disposer de petit gradé ancien tel qu'il était en place à l'époque dans les unités pros française. 

 

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26 minutes ago, Gibbs le Cajun said:

@Tancrède

C'est dommage je ne retrouve pas des Twitt qui citait le CEMAT  français... 

Le CEMAT mettait en avant qu'il fallait revoir la vision de notre gestion humaine optique civile (ce que tu dénonce depuis longtemps déjà)  qui avait été adopté en France.

cette gestion des ressources humaines mode civile ayant disons pas solidifié la base ( MDR) ainsi que la colonne vertébrale (sous-off)de notre Armée de Terre en terme de capacité de fidélisation , alors que pour une armée professionnelle c'est essentiel de généré des gens qui vont rester le plus longtemps dans la machine verte, chaque personnel devenant ainsi un réservoir d'expérience, au profit des jeunes mais aussi au niveau apport que cela offre aux chefs. 

Personnellement je pense la volonté d'envoyer plus de monde par un cursus sous-off issu du rang était pas forcément le top, tout simplement parce que les gens sont envoyé plus tôt en école de sous-off, avec pour résultat un mdr restant en  en mode "petite ancienneté" après avoir passé 2 ou 3 ans comme mdr , devenant un jeune sous-officier qui devra encore fait ses preuves auprès de son nouvel environnement, le monde des sous-off et des officiers. 

Le résultat c'est qu'il y aura aussi "compétition" entre direct et semi-direct, ces derniers étant pas forcément en bonne place je dirais pour l'avancement via les priorité de place pour un accéder à un examen de brevets supérieur. 

 

Pour le dernier point, c'est pas aménageable par une évolution des cursus pour égaliser le terrain? Ou c'est vraiment une histoire d'habitudes acquises et d'a prioris? On a souvent, en France et ailleurs une plus grande difficulté à valoriser l'expérience (par définition mal quantifiable) par rapport au diplôme, mais est-ce impossible de limiter la différenciation? L'article américain auquel tu renvoyais soulignait par exemple l'importance de ce projet "d'école/stage" des troupes de contact: ce genre d'institution peut bien servir, si on lui accorde suffisamment d'importance, à établir une "barre" égalisatrice qui définit les aptes et les autres. Si on y ajoute un truc comme la Ranger School (pour rester dans le sujet) en l'appliquant aux sous-offs, ça me semble le genre de pratique qui met les points sur les i. 

Quote

 

Je pense qu'il faudrait déjà commencé par la base en réinjectant un socle de caporaux et caporaux-chef ancien en leur rendant des prérogatives au niveau responsabilité, et ne pas être perçu comme de super GV servant d'exemple à suivre en tant que super GV

Bien évidemment cela ne veut pas dire ne plus avoir de sous-off rang, mais au moins avoir une mise à plat du concept plus adapté je dirais,avec une plus longue expérience en régiment comme capo chef, mais ne passant pas par l'école de sous-off , sergent rang. 

Ces sergents nouvelle mouture permettrait d'être un repère aux jeunes sous-off direct arrivant en régiment. 

De facto on aurait plus ce rapport de sous-off rang pas assez ancien devant faire encore ses preuves auprès du monde  sous-officiers et officier tout en ayant un cursus de carrière limité d' une certaine manière. 

Comme le soulignait Michel Goya, après avoir discuté avec un officier israélien, celui-ci regretté à l'époque de ne pas disposer de petit gradé ancien tel qu'il était en place à l'époque dans les unités pros française. 

 

De toute façon, j'ai l'impression qu'une grande mise à plat général du système de carrières ferait du bien: en tant que civil, j'essaie depuis longtemps de comprendre les fonctionnements internes de l'actuel, et je n'ai l'impression que d'un grand manque de clarté, d'un truc assez informe qui semble avoir juste été bricolé par ajouts au fil du temps sans aucune vision d'ensemble. Surtout si on essaie d'envisager un plan général de la gestion des carrières longues, avec des débouchés à l'arrivée; j'avoue que je reste assez partisan d'un certain nombre d'emplois/fonctions réservés à ceux qui restent vraiment longtemps (après 15-20 ans, surtout, quelle reconversion satisfaisante dans le civil?) dans le ministère, dans les forces (je pense à l'exemple du SAS essayant d'employer en priorité ses vétérans de longue haleine et ses mutilés de guerre comme réserve d'expérience et comme employés, histoire de dire "on vous lâche pas"). 

 

Pour les Américains, je suis frappé en général de ce que je lis, et cet article sur l'Air Force ne fait que le confirmer: ils ont l'une des GRH les plus bizarres et contradictoires qui soit, investissant des sommes choquantes (et en grande partie inefficaces) dans le recrutement et la formation (quoique beaucoup de "formations" sont du pipeau, ou sonnent impressionnantes et recouvrent bien peu), mais semblent gérer les soldats, surtout combattants, comme des produits facilement jetables (et je ne parle pas du combat) et/ou mal alloués (la facilité de virer, de casser des carrières, pour des petits riens, des compressions de personnels -on vire plus facilement des combattants que des bureaucrates- ou des choses politiquement commodes...). C'est sans doute ce à quoi Mattis semble vouloir essayer de remédier en différenciant plus nettement troupes de contact et autres personnels en uniforme, afin d'épargner aux "vrais" combattants ce vaste gaspillage d'humains et de fric, en les séparant via une école et une épreuve particulières, et sans doute, à la clé, un statut différent. Quand on pense au nombre de personnels qui portent l'uniforme en faisant une carrière de bureau (rien de plus que des fonctionnaires portant un costume avec des galons), c'est vrai que beaucoup de choses perdent de leur sens. Quand on y ajoute le fait que la logique des bureaux et de ce qui est commode ou utile pour eux l'emporte sur celle des unités déployables, surtout celles de pur contact, ça devient inquiétant. 

Modifié par Tancrède
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Je reviens sur ce lien que j'avais posté sur le file FS américaine. 

http://nationalinterest.org/blog/the-buzz/the-us-militarys-big-problem-addiction-special-forces-24657

J'ai l'impression que l'effet agrandissement des FS a eu aussi des répercussions en terme de gestion humaine, du cadre de mission qui voit peut-être aussi un excès au niveau de la désignation des rôles de chacun et de qui va faire quoi, la où ce n'est pas si évident que cela. 

De facto cela doit aussi avoir comme effet de cooptation d'éléments issu de l'armée régulière. En fait on peut ce demander si cela n'est pas le fond du problème, une réduction de mission qui avant aurait put être géré par les réguliers non estampillé FS. 

l'USMC a misé sur les raiders, qui déjà je le pense à voulu avoir une visibilité et une mise en avant du Corps ( qui mise beaucoup sur la communication) au travers des FS qui avaient pris le devant de la scène dans une certaine période. 

Mais la j'ai l'impression que l'USMC pense avoir peut-être fait une erreur, car cela a occasionné une nouvelle strate élitiste alors que l'optique USMC est qu'il n'y a pas d'unité d'élite au sien du Corps vu que le Corps reste l'élite. 

Le pb c'est que les raiders aspire des supers profils, et que le fait d'avoir une double "culture" via  l'appartenance au monde des FS, de facto cela amène à avoir disons une sorte de pb pour les patrons de l'USMC

Quand j'observe la réflexion au sein du Corps sur les évolutions, le retour à la vocation première du Corps après les phases Afghanistan et Irak,  on comprend mieux que ce réinventer devient un pb, dans le sens où la quête du Graal pour un marine a évolué via la création des Raiders et  le monde FS auquel il appartient même si il est de L'USMC, il y a quand même un effet secondaire via son appartenance au monde des FS. 

Pour le 75 ème Regiment le pb est moins perceptible vu la taille de l'US Army, mais pour l'USMC cela devient plus problématique via son effectif. 

https://en.m.wikipedia.org/wiki/United_States_Army

https://en.m.wikipedia.org/wiki/75th_Ranger_Regiment_(United_States)

 

https://en.m.wikipedia.org/wiki/United_States_Marine_Corps

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Marine_Raider_Regiment

De plus il y a aussi pour l'USMC le concept de marine reco, ce qui aussi ponctionne du personnel de niveau. 

De facto cela devient plus compliqué pour garder du monde au niveau bataillon d'infanterie de marines, qui plus est avec l'attrait et la cooptation via le monde des contractors. 

De facto si en haut lieu on réfléchi au pb qu'occasionne le rôle de chacun, entre FS et régulier c'est que de facto on a atteint un seuil, déjà qu'il y a aussi ce pb de recrutement en terme de qualité vu la baisse du niveau demandé, amenant à peut-être aussi à la révision de pas mal de choses dans la profondeur. 

Déjà via cette réflexion que j'avais déjà posté ici. 

https://warontherocks.com/2018/03/ten-ways-to-fix-the-u-s-militarys-close-combat-lethality/

 

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  • 4 weeks later...

Un extrait de l'article mentionné:

Quote

Morale is a hard thing to measure, but plenty of indicators suggest that it’s been falling. Ninety-one percent of troops called their quality of life good or excellent in a survey done by the Military Times back in 2009, when the downturn in violence in Iraq and a new strategy in Afghanistan still held out a promise of victory; by 2014 that had fallen to only 56 percent, with intentions to reenlist dropping from 72 to 63 percent. Recruiting is also down. For the past three decades, the military has generally accepted about 60 percent of applicants. In recent years that figure has been closer to 70 percent and is climbing. And the active-duty force is getting worn out. When I was in, I was impressed to meet guys with five deployments under their belts. Now I meet guys who have done eight, or nine, or 10. The situation is particularly bad within the Special Operations community. Last year Special Operations Command deployed troops to 149 countries; some operators cycled in and out of deployments at what General Raymond Thomas called the “unsustainable” pace of six months overseas, six months at home.

Apparemment, même si ça semble "peu", le cycle (théorique) de 4 mois en OPEX en France (qui ne compense pas d'autres défauts) semble plus judicieux, une part disproportionnée des problèmes, notamment de moral (avec impact sur le réengagement) ou de santé mentale et physique, survenant entre 4 et 6 mois. 

Quote

Theresa Whelan, the principal deputy assistant secretary of defense for homeland defense and global security, recently told the House Armed Services Committee that the Special Operations community has “had to eat our young … [and] mortgaged our future” to keep going.

Day by day, that mortgaged future creeps closer. When it arrives, who is going to sign up for a vague and hopeless mission? How do you motivate men and women to fight and die for a cause many of them don’t believe in, and whose purpose they can’t articulate? What happens to the bonds between men and women in combat, and to the bonds between soldiers and the citizenry for whom they fight, when we fail as a nation to treat our wars as a collective responsibility, rather than the special mission of a self-selected few?

Without a political leadership that articulates and argues for a mission and objective worth dying for, it’s no surprise that soldiers sometimes stop caring about the mission altogether. A sergeant who deployed to the Korengal Valley, in Afghanistan, told me that by the end of his deployment, he had purposely adopted a defensive posture, sacrificing mission for safety at every opportunity he could. This is reminiscent of what one officer said of the later stages of the Vietnam War: “The gung-ho attitude that made our soldiers so effective in 1966, ’67, was replaced by the will to survive.” It’s not that those troops lacked courage, but that the ends shifted. “We fought for each other,”

 

Je suis devenu très méfiant à l'égard de Vice depuis quelques temps, hors de quelques reportages (notamment de guerre) sur le terrain, vu le niveau idéologique qu'ils ont atteint, mais cette vidéo est pas mal:

 

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  • 2 months later...

Cela fait quand même de sacré somme leur prime d'incitation au réengagement. 

C'est intéressant de voir les spécialités qui sont mise en avant et qui pourront bénéficier de ces primes, cela donne aussi les profils d'ancienneté, de grades des personnes concernée par ces primes. 

Je pense que cela pourrait aussi permettre d'évaluer le turn over, entre se qui est recruté en jeune recrues et les personnels qui partent au bout d'un certain temps, et ainsi observer les limites au niveau capacité de fidélisation des personnels. 

Pour offrir de tels primes, je pense que cela est fait pour éviter l'effritement de la  colonne vertébrale ( sous-off) et de la perte au niveau de la masse musculaire ( les militaires du rang)* en ayant un des anciens de manière plus aisé au niveau permanence. 

* pour moi la mise en parallèle entre physionomie humaine et une organisation militaire se compose ainsi dans les grandes lignes  :

- Le cerveau = les officiers. 

- La colonne vertébrale et sa moelle épinière  = les sous-officiers. 

Terminaison nerveuse = les petits gradés chez les militaires du rang. 

- La masse musculaire = les militaires du rang. 

- Le gras devenant disons l'image d'une armée qui ne trouve pas l'équilibre et se voit avec un format vieillissant ou trop fourni en effectif, enfin dans la manière où cela fini par devenir un handicap, car bouffant l'énergie et du potentiel à un corps qui pourrait être plus sain et mieux équilibré. 

Bien évidemment cela est employable comme analogie à toute les institutions militaire dans le monde. Pour moi une institution militaire est comme l'organisme humain, tout est une question d'équilibre. 

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Le gras devra fondre sous l'effort :) Retour des ''rats de tunnels'' ;

http://www.opex360.com/2018/06/26/lus-army-preparation-brigades-de-combat-a-guerre-souterraine-devenue-priorite/

Et on à surtout une sérieuse augmentation de la formation de l'infanterie de base (qui reste en dessous des standards français) qui en 2019 passe de 14 à 22 semaines :

https://www.stripes.com/news/soldiers-to-shoot-more-stay-longer-in-infantry-school-1.534745

Modifié par collectionneur
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Le 09/07/2018 à 08:11, collectionneur a dit :

Le gras devra fondre sous l'effort :) Retour des ''rats de tunnels'' ;

http://www.opex360.com/2018/06/26/lus-army-preparation-brigades-de-combat-a-guerre-souterraine-devenue-priorite/

Et on à surtout une sérieuse augmentation de la formation de l'infanterie de base (qui reste en desas des standards français qui en 2019 passe de 14 à 22 semaines :

https://www.stripes.com/news/soldiers-to-shoot-more-stay-longer-in-infantry-school-1.534745

 

Quelques explications sur l'évolution de la formation, après des remontées de la base mettant en avant  le manque de discipline et d'obéissance du soldat, alors qu'à côté de cela on avait axé la priorité sur la formation des sous-officiers sans pour autant faire évoluer la formation de base du soldat. 

De facto cela a eu des conséquences via un recrutement beaucoup moins regardant faute de recrue ( le niveau était pas élevé) , la guerre en Irak ou en Afghanistan ayant été un des facteurs qui avaient vu une baisse dans le recrutement et la qualité de celui-ci. 

Citation

L'effort fait suite à une refonte de l'entraînement au combat au début de l'année visant à inculquer plus de discipline et d'esprit de corps chez les jeunes soldats après que des chefs de l'armée se soient plaints que les nouveaux soldats manquaient d'obéissance, la discipline.

«S'il y a deux choses que nous faisons très bien en ce moment, c'est la condition physique et l'adresse au tir, je pense vraiment que tout le reste a souffert un peu», a déclaré Kendrick. «Si vous avez examiné les forces d' opérations spéciales ... la force des SOF a réalisé qu'elle devait investir dans la formation et l'enseignement, et c'est ce qu'elle a fait, alors nous avons été les derniers à l'avoir.

L'Armée de terre a donné la priorité à la formation des chefs pour les officiers et les sergents.

"[Mais] l'entrée initiale, côté soldat de la maison, n'a pas [beaucoup] changé du point de vue de l'infanterie depuis longtemps," a déclaré Kendrick.

http://www.businessinsider.com/army-adding-2-months-to-infantry-training-to-increase-lethality-2018-6?IR=T

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Le moral passe aussi par l'estomac et les besoins pratique sur le terrain question nourriture. 

Un ex marine s'est lancé dans la création d'une barre de nourriture plus adapté au besoin du combattant, et n'ayant aucun additif ou agent conservateur. 

 

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L'Army semble vouloir étudier de nouvelles forme de préparation physique pour ses soldats :

En se qui concerne la nourriture, j'ai une question ou je pense que @Tancrède pourra m'apporter une réponse, et celle-ci m'est venu avec mon dernier post sur se file concernant la nourriture et le fait qu'un ex marine propose des barres de nourritures sans additifs et conservateurs. 

En fait on sait que ces agents conservateurs et ces additifs, tout comme les produits sucrés à grosse dose jouent sur le comportement,  déjà rien que la bouffe surgelé and Co semble avoir des conséquences sur le comportement, je me rappel cette émission d'un cuistot anglais qui voulait que dans les cantines anglaises ont y mange du produit frais, et le constat c'était que les parents par fainéantise ( beaucoup de mère au foyer) préféré filer des produits tout fait à leurs rejetons, qui était toujours exister et énervé. 

Bon pour moi c'était plutôt une découverte, vu que le surgelé, les trucs tout fait, ou la bouffe optique Mac do and Co c'est plutôt rare , sauf de la conserve classique à l'occase. 

Bon quand on voit les rations américaines, on observe que cela reste quand même un truc bien dégueulasse et sûrement largement moins sains que nos rations de combat. 

Donc je me disais que si la nourriture des MRE est pas top, je me demandais si elle n'avait pas non plus un effet amenant à de l'excitation, de l'énervement tout en apportant pas au final le besoin nutritif. 

Ci cela joue sur le comportement et l'organisme , on peut se poser des questions sur les effets de ces rations US, et cela au combat aussi. 

Bon c'est peut être pas aussi important en se qui concerne les effets négatifs mais bon, la question se pose quand même. 

 

 

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