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Atlantique 2


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  • 3 weeks later...

RAIDS Aviation  HS n°13 de Mars-Avril-Mai 2019 nous apprend ( page 25 ) que   SEULS 3 ATL-2 sont équipés et cablés pour le doublet     "Reconnaissance armée "  :  Boule MX-20 + GBU

Alors les rotations avec les autres ATL-2 n'en sont pas facilités, avec les maintenances

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  • 1 month later...

Air & Cosmos papier de ce 10 mai 2019, n°2640, fait un point sur l'Atlantique 2 rénové, standard 6 pour la MN  ... Libres extraits:

- Tests en cours à Istres ( annexe du CEPA10/S ) du 1-er exemplaire, avant qu'il aille à Lann-Bihoué

- Satisfaction de la MN, car il a des "capacités parmi les meilleures du monde", grâce à son radar Searchmaster, sa boule opronique MX-20, son nouveau système de traitement acoustique, ses nouvelles consoles  qui permettront d'avoir une meilleure approche globale de la situation tactique ( calculateurs et réseau derrière )

- Le Searchmaster fonctionne en 4 modes: mode surface, mode anti-sous-marin ( détection des périscopes ), mode air-air + mode météo

- Le nouveau système  acoustique  gère les bouées larguées: notamment en mode multistatique ( écouter l'émission d'une bouée, depuis une autre bouée )  qui permet une augmentation de la postée de détection + Nouvelles bouées

- Boule désormais intégrée au système de combat

18 avions attendus: 3 par DA, 15 par l'AIA de Cuers.  Mise en service opérationnelle : fin 2021 avec 5  premiers avions

 

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  • 5 months later...
Le 14/05/2019 à 10:02, Bechar06 a dit :

Air & Cosmos papier de ce 10 mai 2019, n°2640, fait un point sur l'Atlantique 2 rénové, standard 6 pour la MN  ...

En complément, super article de Loïc sur son blog Defens'Aero :

Citation

Ce jeudi 24 octobre 2019, avant d'assister à la découpe de la première tôle de la première frégate française de défense et d’intervention (FDI) sur le site de Naval Group à Lorient, la Ministre des Armées Florence Parly s'est rendue sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbilhan), où elle a salué la livraison des deux premiers avions de patrouille maritime Atlantique II (ATL 2) modernisés au standard 6 et livrés par la Direction générale de l'armement (DGA) le 18 juillet pour le prototype (M25) et le 27 août pour le premier appareil de série (M28).

Le communiqué de presse du Ministère des Armées précise que « ce transfert marque la fin des essais de développement du programme de rénovation des Atlantique II », dont les premiers essais avaient débuté en janvier 2016 après la notification du contrat de modernisation en 2013 par la DGA à Dassault Aviation, Thales et le Service industriel de l’aéronautique (SIAé).

Cette livraison intervient après une longue campagne d'essais au sol et en vol qui s'est déroulée depuis la BA 125 d'Istres, la BA 120 de Cazaux et la BAN de Lann-Bihoué. Elle a rassemblé des personnels navigants du Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA/10S), les centres d'expertises et d'essais de la DGA essais en vol (EV), Ingénierie de Projets (IP) et Maitrise de l’Information (MI) et des ingénieurs et techniciens de Dassault Aviation et de Thales qui ont participé à la conception des capteurs embarqués dans l'ATL 2.

En fonction des périodes, plusieurs vols par semaine et de plusieurs heures étaient effectués depuis ces installations. L'ATL2 modernisé a été confronté à des bouées maritimes, des aéronefs rapides et lents, ainsi qu'à des cibles terrestres Les différentes campagnes ont permis de collecter une diversité d’échantillons de données HD radar avec le Search Master dans ses différents modes (Air, Terre, Mer, Imagerie et Search and Rescue).

Au cours de cette campagne d'essais en vol notamment, le nouveau radar Search Master et le nouvel interrogateur IFF TSA2542 ont été testés en vol à compter de janvier 2016. Plus tard, le 4 octobre 2017 et d'après nos informations, l'Atlantique II M25 chargé de l'ensemble de ces essais avait réalisé « son premier vol dans des conditions représentatives d'une mission opérationnelle ». Cette mission avait été conduite par un équipage navigant mixte, composé de personnels issus du CEPA/10S et de spécialistes de chez Dassault Aviation et Thales.

Au cours de ce vol, et toujours selon nos informations, l'ATL 2 a pu conduire une mission en coopération avec un sous-marin d'attaque (SNA) de la Marine nationale. Avant de débuter sa mission de recherche contre le SNA, une calibration de l'ensemble des nouveaux équipements avait été nécessaire. Après sa traque contre le sous-marin pendant environ quatre heures, les opérateurs de bord ont pu poursuivre les expérimentations avec « une passation de contact » entre un hélicoptère NH-90NFH Caïman et l'Atlantique II en question ici. Des sources concordantes nous confirmaient alors que « les résultats obtenus à l'issue de cette mission laissent présager des performances opérationnelles très intéressantes ».

La Direction générale de l'armement précise également dans le communiqué du 24 octobre 2019 que « l’expérimentation opérationnelle de la Marine, débutée à Istres en parallèle des dernières phases d’essais, se poursuit à Lorient pendant les dernières vérifications contractuelles effectuées par la DGA en vue de la qualification ». « Elle a pour but d’élaborer les tactiques d’emploi permettant d’utiliser au mieux les nouvelles capacités de l’aéronef », est-il aussi expliqué. En effet, l'objectif du CEPA10/S (à l'image du CEAM dans l'armée de l'Air) est de définir le mode d'emploi des systèmes et de concevoir le manuel d'utilisation de l'ensemble des nouveaux équipements qui composent l'ATL2 au standard 6.

Si tout se déroule comme prévu dans le calendrier établi, la mise en service opérationnel des Atlantique II au standard 6 doit se faire fin 2021 « après la formation des équipages, la transformation d’un premier lot d’aéronefs, et la livraison du simulateur à terre pour l’entraînement tactique de nouvelle génération (SIMTAC NG), en cours de réalisation sous la conduite de la DGA ». Au total, d'ici 2024, les Flottilles 21F et 23F doivent réceptionner 18 Atlantique II rénovés dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 sur les 22 actuellement en service.

Les Atlantique II de la Marine nationale mesurent 31,70m de long, 37,50m de large et 11,10m de haut avec un poids à vide de 25,5t, une charge maximale de 18,5t en carburant et un poids maximal au décollage de 46t. L'ensemble est motorisé par deux turbopropulseurs Rolls Royce Tyne Mk 21 qui délivrent 5 600ch chacun et qui permettent à l'avion d'avoir une vitesse maximale de 648km/h (soit 350 noeuds). Ils disposent d'un plafond pratique de 9,1km (30 000 pieds), d'un rayon d'action de 7 963km (4 300mn) et d'une autonomie en vol de 18 heures.

Les Atlantique II et les système à bord sont mis en oeuvre par un équipage qui varie de 10 à 12 marins en fonction des missions. Il y a deux pilotes (pilote et co-pilote), un mécanicien navigant, un officier coordinateur tactique, cinq opérateurs électroniciens et un à trois observateurs. Il y a sept consoles de travail et des postes d'observation, notamment sur l'avant de l'avion avec son nez vitré.

Au sein de la Marine nationale, les Atlantique II et leur équipage assurent une large gamme de missions au-dessus de l'eau comme de la terre avec tout d'abord de la lutte anti-sous-marine (ASM), des missions de guerre électronique, missions ISR (Intelligence, surveillance et reconnaissance), du recueil de renseignements d'origine image (ROIM) et électromagnétique (ROEM), la destruction de sous-marins, de bâtiments de surface et d'objectifs terrestres, le guidage aérien, ainsi que de la recherche et du sauvetage, la surveillance du trafic et des infractions maritimes.

Pour réaliser ces missions, les ATL 2 disposent de quatre points d'emports sous les ailes et d'une soute interne. Ils mettent en oeuvre deux missiles air-mer anti-navire AM 39 EXOCET, huit torpilles Mk46 ou six torpilles MU90 de 324mm pour la lutte ASM, des grenades anti-sous-marines, des bouées acoustiques, quatre bombes guidées laser GBU-12 contre les objectifs terrestres fixes ou mobiles (notamment lors de leur déploiement en bande sahélo-saharienne ou au Moyen-Orient) ou six chaînes SAR (canots de sauvetage).

En terme d'équipements, l'ATL 2 au standard 6 est équipé du radar Search Master développé par Thales et qui intègre des technologies issues du radar RBE2 AESA à antenne active du Rafale. Situé à l'avant et sous l'appareil, ce radar dispose d'un mode imagerie, anti-sous-marin, de détection et pistage automatique et du nouvel interrogateur IFF TSA2542 qui permet à l'ATL 2 d'identifier les aéronefs ou bâtiments de surface amis ou ennemis et de déterminer leur cap et leur distance.

D'après Mer et marine, ce nouveau radar pèse moins de 80kg, a une portée de 370km (200mn), assure une couverture à 360° et suit jusqu'à 1 000 pistes de tailles et altitudes différentes. Il peut par exemple « détecter à longue portée de petits mobiles de surface, y compris une sortie de périscope par mer formée. Il sera également en mesure de repérer des aéronefs dans son volume de détection, même s’il s’agit de petits engins, comme des drones volant à très basse altitude », écrit le site spécialisé.

Les nacelles situées au bout des ailes et en haut de la dérive accueillent l'Electronic sensor mesure (ESM) qui est « un système de détection d'émission radar à très large bande de veille, capable de détecter des émissions même très brèves » d'après la Marine nationale. A l'arrière de l'avion, dans la queue, est installé le Magnetic anomaly detection (MAD) qui est un « système électronique utilisant le principe du magnétomètre permettant de détecter à distance des masses métalliques immergées sous-marines ».

De plus, l'ATL 2 dispose d'une boule électro-optique Wescam MX-20, installée sous l'avion derrière les ailes. Elle est « équipée de caméras thermiques de dernière génération, de caméras jour HD et de senseurs laser » et permet d'assurer de la détection, classification et de l'identification. Le logiciel LOTI-NG (Logiciel opérationnel de traitement de l'information - Nouvelle génération) sera utilisé afin « d'élaborer une situation d'ensemble des nouveaux senseurs ». Enfin, en interne, ils sont équipés du sous-système de traitement acoustique numérique (STAN) qui permet de « détecter les cibles sous-marines sur un spectre élargi de fréquences et de contrer les nouvelles menaces » assure la Marine.

L'ensemble de ces technologies est coordonné grâce à l'installation d'un cœur tactique à haut débit qui utilise un réseau local Ethernet et qui est développé en coopération entre Dassault Aviation et Naval Group. Enfin, toutes les consoles disposent avec le standard 6 d'écrans plats tactiles à haute définition.

... et belle photos ...

@Picdelamirand-oil :smile:

http://www.defens-aero.com/2019/10/marine-nationale-receptionne-premiers-atlantique-ii-renoves.html

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 24 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

En complément, super article de Loïc sur son blog Defens'Aero :

... et belle photos ...

@Picdelamirand-oil :smile:

http://www.defens-aero.com/2019/10/marine-nationale-receptionne-premiers-atlantique-ii-renoves.html

Plus de torpilles Mk46 sur le standard 6 mais seulement des MU90 de 324mm 

 

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il y a 35 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

"Ils mettent en oeuvre deux missiles air-mer anti-navire AM 39 EXOCET, huit torpilles Mk46 ou six torpilles MU90 de 324mm pour la lutte ASM"

 

il y a 8 minutes, Scarabé a dit :

Plus de torpilles Mk46 sur le standard 6 mais seulement des MU90 de 324mm 

Tu veux dire qu'ils n'auront plus la polyvalence d'emport des Mk46, outre les nouvelles MU90 ? :huh:

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il y a 53 minutes, Scarabé a dit :

Disons que la MU90 est numérisé et beaucoup plus intelligente que la MK 46 :smile: 

Oui sûr, mais je pensais qu'ils gardaient la polyvalence d'emport ... Merci pour l'info (que je ne trouve pas par moi-même !)

Sinon, quelques précieuses infos précédent la réception des deux premiers Atlantique II -6, article daté de février 2018 (Air Fan) :

Citation

Standard 4 et MU90
L'adoption de la MU90 a constitué l'essentiel des apports du standard 4. Cette torpille ultra-moderne remplace avantageusement l'ancienne Mk.46 aujourd'hui jugée dépassée face aux sous-marins rapides et furtifs de dernière génération. « Par rapport à la Mk.46 d'origine américaine qui armait le Lynx et l'ATL 2 jusqu'au standard 3, la MU90 présente de très nombreux avantages opérationnels, explique
le capitaine de frégate « Laurent », commandant en second du CEPA/10S (Centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'Aéronautique navale) et officier de programme ATL 2 jusqu'à l'été 2017. Plus rapide, portant plus loin et plongeant plus profond, elle offre de plus grandes options d'emploi et un domaine de tir bien plus étendu tout en
étant également moins sensible aux contre-mesures - brouillage et leurrage - et plus efficace par petits fonds, en zones côtiéres, dans des détroits par exemple. Elle est dotée d'un autodirecteur qui peut fonctionner en mode passif pour l'approche initiale avant de passer en mode actif au dernier moment afin de ne pas trahir sa présence, mais aussi d'un propulseur très silencieux qui retarde sa détection par les sonars du sous-marin visé. Sa charge militaire est conçue pour perforer les coques les plus épaisses. » Le standard 4 s'est aussi enrichi d'un système Satcom Aviasat de liaison sécurisée pour voix et données qui permet à l'équipage de rester en contact avec les échelons de commandement, même lorsqu'il opère loin en mer ou au cœur du désert. Pour la lutte antinavire, l'ATL 2 peut emporter en soute deux missiles AM39 Block 7, des modèles plus anciens que ceux de la version numérique Block 2 Mod 2 armant le Rafale, contrairement à ce que leur désignation pourrait laisser croire.

Standard 6
Pour les industriels et la Marine nationale, le standard 6 impose un développement long et minutieux, avec une phase d'essais très complète. « La rénovation de l'Atlantique 2, ce que nous appelons le standard 6, est une modernisation à deux périmètres, précise le CF « Laurent ». Le premier couvre les capteurs - radar et système acoustique - qui sont remplacés par des équipements ultramodernes, alors que le second englobe le traitement des obsolescences. Le contrat a été notifié en 2013 et c'est le M25 qui a été choisi pour servir d'avion de développement instrumenté, l'appareil étant en essais chez Dassault Aviation, à Istres, depuis décembre 2016. »
Le radar Searchmaster de Thaïes constitue l'un des éléments principaux de cette rénova-
tion. « Ce tout nouvel équipement semble prometteur, poursuit notre interlocuteur. C'est un
radar à balayage électronique actif de type AESA [Active Electronically Scanned Array], un développement nouveau comportant des briques de technologie empruntées au RBE2
du Rafale, mais avec une architecture et des algorithmes spécifiques pour le travail d'un avion de patrouille maritime. Il est ainsi optimisé pour la détection d'échos fugitifs par mer agitée,
typiquement des aériens de sous-marins, périscopes ou schnorchels, et des vedettes rapides évoluant à grande vitesse dans le gros temps. Il dispose aussi de fonctionnalités plus traditionnelles pour la détection d'échos importants à
de très longues distances, même par mer formée. Un mode d'imagerie à très haute résolu-
tion ISAR [Inverse Synthetic Aperture Radar] pour l'identification de bâtiments à distance de
sécurité a été mis au point pour la Marine ainsi qu'un mode air-air propre. En revanche, les
modes de cartographie 5AR [Synthetic Aperture Radar] et de détection de cibles mobiles au-dessus de la terre GMTI [Ground Moving Target Indicator] demeurent en option. Le Searchmaster travaille en double balayage, mécanique et électronique, pour offrir un taux de
revisitation particulièrement élevé afin de suivre des pistes de très petites dimensions avec une précision redoutable. Il sera utilisé en conjonction avec un nouvel interrogateur IFF

Traitement acoustique performant et tourelle MX-20 l'Atlantique 2 dispose de moyens spécifiques pour repérer, traquer et détruire les sous-marins hostiles. Cependant, ces moyens s'avérant aujourd'hui vieillissants, le standard 6 com-
prend l'installation d'un STAN (système de traitement acoustique numérique de dernière génération). « Grâce au STAN, les opérateurs auront des capacités de surveillance largement augmentées, avec la possibilité de veiller simultanément jusqu'à trente-deux bouées actives et passives, explique le CF «Laurent ». De technologie numérique, ces bouées Ultra et Spartan seront beaucoup plus performantes en
détection pure et en précision angulaire que les modèles actuels. Ce sera un progrès majeur pour pister les sous-marins diesel-électriques ou nucléaires, plus récents et plus discrets, y compris dans des environnements complexes, par petits fonds notamment. Le nouveau calculateur tactique de l'appareil va travailler avec un logiciel de combat DCNS [société rebaptisée
Naval Group depuis l'attribution du contrat]

Vers une remise à plat des fonctions?


La future mise en service du standard 6 va entraîner une remise à plat des fonctions des opérateurs de la tranche arrière : « L'arrivée de l'informatique embarquée de haut niveau pour les opérateurs radars, les acoustidens et le coordinateur
tactique va entraîner une réflexion très poussée sur le rôle de chacun à bord de l'appareil, explique le CF « Laurent ». Il n'est pas inenvisageable que les fonctions
puissent être modifiées et redéfinies pour mieux répondre aux besoins futurs, et surtout aux énormes capacités militaires offertes par le standard 6. Ce sont les essais en cours et l'évaluation opérationnelle qui permettront de mieux appréhender le rôle de chacun. Par exemple, devrons-nous conserver, à terme, un navigateur
sachant que la fonction de navigation pourrait parfaitement être scindée entre l'équipage de conduite et le coordinateur tactique ? L'architecture ouverte du système nous permettrait sans doute de le remplacer par un troisième opérateur de bouées pour décupler les performances en lutte ASM, le cœur de métier des flottilles 21F et 23F. » Sans compter que, avec la technologie numérique, il n' y aura
bientôt plus de table cartographique à bord, tout se faisant sur écrans. Toutes les
options sont donc ouvertes, et la composition même de l 'équipage pour rait évoluer pour coller aux capacités du système de combat et aux réalités des futures missions qui dépendront de l'évolution du contexte géostratégique.

Les ATL 2 standard 6 seront tous pourvus d'une tourelle MX-20D ou MX-20HD (sans désignateur laser) montée sur un support fixe. La
perte de capacité en nombre de bouées sur l'un des lanceurs externes sera compensée par
une augmentation du stock interne destiné au lance-bouées secondaire approvisionné depuis l'intérieur de l'avion par un membre de l'équi-
page, généralement l'un des deux mécaniciens de bord. La MX-20D/HD sera totalement inté-
grée au système de combat et pourra être ralliée automatiquement sur un plot radar afin d'identifier visuellement une cible en complément du mode ISAR du Searchmaster. Le Flir Tango sera quant à lui démonté et remplacé
par un carénage contenant un lest afin d'éliminer de potentiels problèmes de centrage et d'aérodynamique.


Nouvelles consoles


L'Atlantique 2 étant en service depuis plus de vingt-cinq ans, certains systèmes deviennent
difficiles à entretenir et à dépanner. C'est le cas, par exemple, des consoles de la tranche tactique. « Le traitement des obsolescences prévu par le standard 6 porte sur l'adoption de nouvelles consoles tactiles en couleurs, avec des écrans de grandes dimensions pour une meilleure compréhension de la situation tactique et une meilleure lecture des données des capteurs, poursuit le CF « Laurent ». En seront dotés le coordinateur tactique, les deux acousticiens, le radariste, le navigateur et le radio. La tourelle MX-20D/HD pourra être mise en œuvre depuis n'importe quel poste de travail. En revanche, l'opérateur de guerre électronique va conserver son ancienne console, cariasuite ESM [Electronic Support Measures] n'est pas concernée par le périmètre de la modernisation. Par choix budgétaire, la rénovation
n'englobe pas non plus les systèmes de communication. Nos ressources financières étant
contraintes, des arbitrages ont été décidés et les moyens de transmission ont été jugés tou-
jours suffisants pour nos missions actuelles. Les moyens de collecte du renseignement ELINT/
COMINT [Electonic Intelligence/Communica-
tions Intelligence] vont évoluer à leur rythme, indépendamment du standard 6. »


Vers la MSO


Les essais du standard 6 se déroulent au rythme de deux vols par semaine environ. Ils sont menés en équipe intégrée par des équipages d'essai de Dassault Aviation, de la DGA et du CEPA/10S. Selon le calendrier actuel, ils devraient s'achever en 2019, avec remise aux Forces du premier avion modernisé pour éva-
luation. Une première capacité opérationnelle est attendue en 2020, avant la MSO (mise en
service opérationnel) prévue l'année suivante. La modernisation des ATL 2 sera principalement réalisée à Cuers. « Le programme des
essais se déroule normalement, sans faits techniques majeurs, poursuit le CF « Laurent ». Le radar a été testé, des bouées ont été larguées et nous allons très prochainement travailler
avec des frégates et des sous-marins pour tester le système en conditions réalistes. C'est une
vraie volonté d'avoir des points de rendez-vous cruciaux pour essayer le standard 6 dans sa globalité, sans se limiter à une approche res-
trictive capteur par capteur. Ainsi, chaque vol d'essai est rentabilisé. Même si le calendrier est tendu, nous sommes dans les temps. Le
contrat porte sur quinze avions rénovés, avec une tranche optionnelle de trois appareils sup-
plémentaires. » Les ATL 2 standard 6 seront réservés aux missions du haut du spectre, les autres restant disponibles pour la conversion
des pilotes, l'entraînement et des opérations de surveillance maritime et d'action de l'État en mer. Cette hypothèse devra cependant être
confirmée par la future loi de programmation militaire.
Après la modernisation du Groupe aérien embarqué, la Marine nationale s'est tournée vers la mise à hauteur de ses moyens de lutte anti-sous-marine. La montée en puissance du NH90 Caïman et la seconde jeunesse donnée à
ses avions de patrouille maritime s'inscrivent dans cette démarche qui maintiendra la France dans le peloton de tête des grandes nations
ASM. En effet, le passage du standard 5 au standard 6 représente pour l'Aéronautique
navale un spectaculaire bond capacitaire, au moins aussi important que le fut celui de entre l'Atlantic 1 à l'Atlantique 2 au début des années 1990. 

:wink:

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Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

 

 

Il y a 3 heures, Bechar06 a dit :

"Quant aux quatre appareils qui resteront au standard 5, ils devraient être retirés sur service en 2025"  ... 

Voilà donc à quoi serviront les 4 restants en standard actuel ( 5 ) avant leur retrait

Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Les ATL 2 standard 6 seront réservés aux missions du haut du spectre, les autres restant disponibles pour la conversion
des pilotes, l'entraînement et des opérations de surveillance maritime et d'action de l'État en mer. Cette hypothèse devra cependant être
confirmée par la future loi de programmation militaire.

Et pour compléter le tableau: "Les chantiers de mise à hauteur au standard 6 s’effectuent en parallèle par Dassault Aviation (6 chantiers en plus de l’avion prototype) et le Service industriel de l’aéronautique (SIAé) du ministère des Armées (11 chantiers)."    https://air-cosmos.com/article/deux-premiers-dassault-atl2-pour-la-marine-21912?

Modifié par Bechar06
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Il y a 3 heures, Bechar06 a dit :

Cf.  fil PATMAR ... extrait de http://www.opex360.com/2019/10/24/les-deux-premiers-avions-de-patrouille-maritime-atlantique-2-renoves-ont-ete-livres/  

"Quant aux quatre appareils qui resteront au standard 5, ils devraient être retirés sur service en 2025"  ... 

Cela  aurait été  intéressant  que les 4  restant soit transformé en ISR/Bombardier BLG pour l'armée de l'AIR. 

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Il y a 4 heures, LBP a dit :

Cela  aurait été  intéressant  que les 4  restant soit transformé en ISR/Bombardier BLG pour l'armée de l'AIR. 

Comme si la Marine avait trop d'avions...  :biggrin:  Les N262E, qui servaient à plein de choses, ont disparu sans remplaçant.

http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/n262/index.htm

Outre la formation / entrainement, il y a aussi des besoins en outremer. Ils ne seraient pas de trop  pour surveiller les espaces du Pacifique. 

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Il y a 6 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Le Flir Tango sera quant à lui démonté et remplacé
par un carénage contenant un lest afin d'éliminer de potentiels problèmes de centrage et d'aérodynamique.

Le Flir Tango, est-ce que c'est le bidule devant l'entrée de la route qui générait des problèmes d'aérodynamique soute ouverte et ont entraîné une limitation de l'emport à seulement 4 BGL ?

Si ce carénage règle les problèmes aérodynamiques, l'emport en bombes va devenir conséquent :tongue:

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Il y a 3 heures, BPCs a dit :

Le Flir Tango, est-ce que c'est le bidule devant l'entrée de la route qui générait des problèmes d'aérodynamique soute ouverte et ont entraîné une limitation de l'emport à seulement 4 BGL ?

Si ce carénage règle les problèmes aérodynamiques, l'emport en bombes va devenir conséquent :tongue:

Oui c'est bien "le bidule", grosse bouboule sous la bulle d'observation de proue, juste devant "l'entrée de la route" ... :biggrin: 

C'est sûr que moins il y a de verrues autour du nez, surtout vers le bas pour la soute, mieux les flux sous l'intrados se comportent. Il est certain que le carénage (lesté) de substitution a du être optimisé un maximum pour çà.

Atlantique_2006_21F-5.jpg

Atlantique_bulle.jpg

(Flir Tango remplacé par la Boule optronique Wescam MX-20, équipées de caméras thermiques de dernière 
génération, de caméras jour HD et de senseurs laser. La MX-20 est positionnée juste à l'arrière de la soute, au niveau des lance-bouées)

Pour le moment, pour l'emport ce sont les torpilles MU-90 (jusqu’à 6), les missiles Exocet AM-39 (2 au maximum), ou les bombes GBU-12 (donc 4). Les grenades sous-marines ne sont plus utilisées. En configuration « multi-lutte » , l’Atlantique emporte un AM39 et deux MU90.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 8 heures, Fusilier a dit :

Comme si la Marine avait trop d'avions...  :biggrin:  Les N262E, qui servaient à plein de choses, ont disparu sans remplaçant.

http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/n262/index.htm

Outre la formation / entrainement, il y a aussi des besoins en outremer. Ils ne seraient pas de trop  pour surveiller les espaces du Pacifique. 

Dans mon souvenir, la suppression dans la MN des N262 était conditionnée pour l'arrivée des Falcon 50 récupérés auprès du GLAM. Les Falcon 50 et les Falcon 200 seront remplacés par des Falcon 2000 XLS.

Le N262 avait très peu d'endurance, donc pas adapté du tout à la couverture des ZEE outre mer.

 

Modifié par capmat
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il y a 47 minutes, capmat a dit :

Dans mon souvenir, la suppression dans la MN des N262 était conditionnée pour l'arrivée des Falcon 50 récupérés auprès du GLAM. Les Falcon 50 et les Falcon 200 seront remplacés par des Falcon 2000 XLS.

Le N262 avait très peu d'endurance, donc pas adapté du tout à la couverture des ZEE outre mer.

C'est surtout que l'on est passés des 42 ATL2  prévus à 26...  (avant 40 ATL1) les Falcon  je les vois plus comme un complément SURMAR des ATL. , d'ailleurs les flottilles qui mettaient en oeuvre les Nord on plutôt hérité des Xingu.

Dans le Pacifique, jusqu'à fin 71, on avait des Catalina ,  puis en 84 arrivent les Gardian , entre les deux je ne sais pas. 

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il y a 44 minutes, Fusilier a dit :

C'est surtout que l'on est passés des 42 ATL2  prévus à 26...  (avant 40 ATL1) les Falcon  je les vois plus comme un complément SURMAR des ATL. , d'ailleurs les flottilles qui mettaient en oeuvre les Nord on plutôt hérité des Xingu.

Dans le Pacifique, jusqu'à fin 71, on avait des Catalina ,  puis en 84 arrivent les Gardian , entre les deux je ne sais pas. 

J'ai vu des photos de P2V7 Neptune à Hao.

J'ignore si la marine a disposé en propre de quelques DC3 pour sa logistique inter-îles.

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Il y a 8 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Oui c'est bien "le bidule", grosse bouboule sous la bulle d'observation de proue, juste devant "l'entrée de la route" ... :biggrin: 

C'est sûr que moins il y a de verrues autour du nez, surtout vers le bas pour la soute, mieux les flux sous l'intrados se comportent. Il est certain que le carénage (lesté) de substitution a du être optimisé un maximum pour çà.

Atlantique_2006_21F-5.jpg

Atlantique_bulle.jpg

(Flir Tango remplacé par la Boule optronique Wescam MX-20, équipées de caméras thermiques de dernière 
génération, de caméras jour HD et de senseurs laser. La MX-20 est positionnée juste à l'arrière de la soute, au niveau des lance-bouées)

Pour le moment, pour l'emport ce sont les torpilles MU-90 (jusqu’à 6), les missiles Exocet AM-39 (2 au maximum), ou les bombes GBU-12 (donc 4). Les grenades sous-marines ne sont plus utilisées. En configuration « multi-lutte » , l’Atlantique emporte un AM39 et deux MU90.

 

Sur la présentation ATL2  6 sur cols bleus la boule se trouve en dessous de l'appareil 

http://cols-bleus-fr.s3.amazonaws.com/exemplaires/pdf/Infographie ATL2 Rénové.pdf

Sur cette photo on la voit mieux au niveau de la cocarde. L'autre boule à l'avant il me semble que c'est pour faire de l'éclairage laser d'une cible (A vérifier)

ob_1f4cb7_20151115-bss-bkn-nmy-atl2-001.

 

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il y a 38 minutes, Scarabé a dit :

 

Sur la présentation ATL2  6 sur cols bleus la boule se trouve en dessous de l'appareil 

Ah ben c'est sûr que çà marche mieux quand c'est dessous, sinon à part pour suivre les étoiles ... :biggrin: 

Bref,  CKCQJ dis ... :wink:

il y a 38 minutes, Scarabé a dit :

L'autre boule à l'avant il me semble que c'est pour faire de l'éclairage laser d'une cible (A vérifier)

Non il n'y en a pas d'autre, celle de devant est le FLIR Tango non encore déposé (vol d'essai). Le désignateur laser est combiné dans la MX-20. :wink:

https://www.wescam.com/products-services/airborne-targeting/mx-20d/

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 57 minutes, capmat a dit :

J'ai vu des photos de P2V7 Neptune à Hao.

J'ignore si la marine a disposé en propre de quelques DC3 pour sa logistique inter-îles.

C'est possible pour le Neptune.  Il y a eu des C47 D, plutôt avion école mais aussi liaisons , Section Liaison Madagascar et  S L Noumea , pour l'anecdote l'aéronavale à eu  même un Nordatlas (5 prévus) jusqu'en 1987 , surtout essais et école. 

Quand je vois l'aéronavale réduite en peau de chagrin....   :pleurec:

Modifié par Fusilier
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il y a une heure, Fusilier a dit :

C'est possible pour le Neptune. 

Le Neptune ... Quel magnifique appareil !! Dans sa livrée bleue foncée avec les cocardes marines ... Juste superbe !

NEPTUNE-P2V-6-21f-.jpg

Photo_2_P2V6-en-vol_WEB.jpg

Et en parlant de Neptune de l'Aéronavale :

https://www.meretmarine.com/fr/content/la-flottille-25f-retrouve-en-australie-un-ancien-neptune-de-la-marine-nationale

:biggrin:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 3 heures, Fusilier a dit :

l'on est passés des 42 ATL2  prévus à 26

Wiki :   https://fr.wikipedia.org/wiki/Breguet_Atlantic     "L'ATL2, produit à 28 exemplaires depuis sa mise en service en 1991"  "Au 28 avril 2008 de 27 appareils ATL2 (14 en ligne  dont 1 basé à Dakar et 1 à Djibouti) à la suite de la perte du M10 due à une sortie de piste le 22 janvier 2007"   "Au 10 juin 2015, on compte 22 appareils, 15 ont été modernisés (8 à la Flottille 21F de Nîmes et 7 à la Flottille 23F de Lann-Bihoué). Ils devraient être maintenus en service jusqu'en 2032"

Delta Reflex   http://www.deltareflex.com/forum/viewtopic.php?f=4&t=2697 :  "Pour les appareils réformés actuellement - 2011 - en réservoir de piéces à Cuers 2 / 6 / 7 / 8 .....en plus des 1 et 10  ( perte du M10 due à une sortie de piste le 22 janvier 2007 ) "

Donc  28 - 6 irrécupérables ... Restent : 22 volants maxi ... On retrouve les  4 devant rester en Standard 5        

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