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La seconde guerre mondiale et la névrose Française ?


Charles XII
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Reflexion historique interessante sur l'attitude post 1945 de la société Française.

http://www.cndp.fr/magphilo/philo13/dossierImp.htm

La guerre a-t-elle eu lieu ?

La question serait alors la suivante : que faire d’une guerre qui n’a de guerre que le nom, c’est-à-dire d’une guerre déjà fictive ? Que faire d’une guerre tellement absurde, tellement contraire à tout ce que nous pouvons légitimement comprendre sous le nom de guerre, qu’elle ne révèlerait, n’apprendrait rien, ne permettrait de tirer aucune leçon ? d’une guerre dont un peuple ne pourrait tirer aucune règle si ce n’est celle de son déclin, de sa ruine morale, de son raidissement sur le passé, tous si criants pour les autres, mais insensibles pour lui qui se repose sur la suffisance de ses lauriers d’antan ? Si certains ont espéré l’inévitable (« la guerre de Troie n’aura pas lieu »), que faire d’une « guerre qui n’a pas eu lieu », c’est-à-dire non pas d’une guerre qui a été évitée, mais d’une guerre qui a lieu sans être une guerre, d’une guerre caricaturale ? Il en irait de même d’un individu qui, dans sa vie, serait défait sans coup férir, d’un individu sûr de lui, qui aurait tout mis en œuvre pour bien vivre et se protéger, pour « assurer ses arrières », pour garantir ses relations utiles, mais à qui il arriverait d'être quitté, ou que son corps le trahisse, et qui ne pourrait résister car ne disposant plus des forces nécessaires à ce redressement. Il en ressortirait comme affecté d’un nouveau masque, le visage vrillé, inanimé, abruti. Un tel individu rendu paralysé par la vie peut bien faire pitié, il fait pitié, mais rien ne peut nous empêcher non plus de constater qu’il n’y a pas en lui de lutte, de sursaut, mais simplement un effondrement, une débâcle. Il n’y a pas eu de guerre livrée aux forces hostiles ; derrière sa suffisance, il n’abritait qu’une faiblesse déjà bien accusée et qui allait, ainsi couvée, toujours croissante. Jusqu’à l’effondrement final – qui n’est même pas un traumatisme – qui nous laisse devant la question suivante : comment raconter une telle expérience, qui n’en est pas une, car le sujet qui aurait pu le faire a disparu en elle – sans même être mort, ce qui aurait pu être une manière de faire l’expérience, mais s’effaçant, en étant incapable de digérer l’expérience, ou plus simplement de la faire ? Comment raconter ce qui s’est passé pour un individu qui fuyait l’expérience dans une certaine suffisance puis, au moment de la rencontrer, perd simplement la face et s’y voit substitué un masque de mort-vivant ? Comment représenter l’hébétude ? Cette question ni cette comparaison ne sont gratuités ou cas d’école… Car il y a bien eu, fort récemment, une guerre qui prêterait à rire si l'on pouvait faire autrement que d’en pleurer. Elle fut d’ailleurs nommée, dans sa phase initiale, d’attente, la « drôle de guerre », et, dans sa phase d’action, courte d’un mois, « l’étrange défaite ». « Drôle », « étrange », un simulacre, une caricature, une fiction de guerre, mais aussi quelque chose qui se passe et que l'on ne parvient pas vraiment à nommer, quelque chose dont on ne fait pas vraiment l’expérience, puisqu’il manque les mots pour la dire. Le sujet de cette non-expérience est un peuple qui se croyait toujours au faîte de sa puissance militaire, géopolitique et internationale, et qui en un mois subit une défaite sans qu’une véritable bataille soit livrée, même si le nom qui a cours en histoire pour la qualifier, peu usité en réalité, en tous cas beaucoup moins que des expressions comme la « débâcle », est la « bataille de France ». Bataille qui ne recouvre aucune autre réalité que la panique d’une armée dépassée : rappelons-nous cette comparaison avec l’homme au visage qui se vrille d’hébétude, car il est bien possible que le visage de la France se soit vrillé pour longtemps durant cette « drôle de guerre ». Si nous disons qu’il n’y a pas vraiment eu de bataille, que celle-ci n’a pas été livrée, c’est que, sur le champ des opérations, il n’y a rien de stratégiquement commensurable qui pourrait permettre d’évoquer une telle bataille : entre le Blitzkrieg allemand, guerre de mouvement intégral, et la tactique défensive et immobile des troupes françaises, il n’y a pour ainsi dire rien de ce qui fait le préalable à une guerre, c’est-à-dire une rencontre dans des conditions à peu près similaires. Le sentiment que rien ne s’est passé ne vient pas seulement de cette hétérogénéité stratégique mais aussi d’une sorte de décalage historique : tandis que la stratégie allemande situe ce pays dans la modernité technique la plus avancée, celle qui fait primer le mouvement et le moteur sur l’immobilité – ce que Heidegger avait appelé en le célébrant le « nihilisme achevé » –, l’attitude de la France la place dans un temps qui est quasiment celui d’Aristote. Comme si la France ne s’était pas vue vieillir à cause de ses illusions et de sa suffisance ; elle prend subitement, et sans pouvoir l’analyser, un coup de vieux : elle ne subsiste plus dans ce nouveau monde que dépassée, le visage vrillé.

La tragédie bouffonne

Comment représenter une telle « drôle de guerre » ? La réponse du cinéma français, et même mondial, de l’après-guerre est, semble-t-il, sans appel : il n’y a rien là qui soit représentable. Il n’y a pas de fiction, en tous cas marquante, qui prenne pour objet la « bataille de France ». Pourtant, la représentation de cet événement a bien eu lieu, même si c’est de manière indirecte, et telle est au fond la seule hypothèse que nous voudrions défendre ici. Dans l’après-guerre voué à la paix et à la reconstruction surgit très vite une représentation étrange de la guerre de 1939-1945, car si l'on considère que la guerre est chose sérieuse, et même grave, voire tragique, de nombreux films français abordent la guerre ou la chose militaire sur un ton délibérément léger et comique : de La Grande Vadrouille à Papy fait de la résistance, en passant par les films des Charlot sur l’armée française, autant de témoignages d’une manière comique, voire bouffonne, de traiter la dernière grande guerre à laquelle le peuple français ait eu à faire face. Plus encore : ces films rencontrent une audience immense – La Grande Vadrouille est, et cela peut paraître absurde, le plus grand succès cinématographique français de tous les temps en termes d’audience. À travers ces films comiques, nous prétendons que s’exprime une réaction après-coup à la « drôle de guerre ». Quand une expérience ne se fait pas, qu’elle est une « drôle d’expérience », quand son existence même est incertaine, si incertaine même que les différentes modalisations possibles de l’être ne suffisent pas à l’appréhender, alors la solution la plus adéquate semble de nier que quelque chose se soit réellement passé là. Le mode comique – mais il faudrait un autre terme, car on a là quelque chose de spécifique, qui relève plus de la bouffonnerie, de la gaudriole, de la gauloiserie, de la vulgarité épaisse, permet ici de « déréaliser » la guerre, donc de faire comme si elle n’avait pas eu lieu. L’ensemble de ces films qui sont autant de symptômes affirment la même chose : la « bataille de France » n’a pas eu lieu ! De la « drôle de guerre » à la « guerre drôle », il y a comme une volonté de ne pas savoir, un constat forcé d’inexistence. Il faut faire appel ici à des mouvements plus profonds de la sensibilité du spectateur pour deviner et comprendre : le visage vrillé dans l’hébétude, voire l’abrutissement de la « drôle de guerre », c’est Bourvil, ce naïf à la limite de l’imbécillité ; le ricanement grand-guignolesque, la pantalonnade et le rire hystérique qui font oublier, c’est Louis de Funès. Bourvil-de Funès, ce couple inénarrable des Trente Glorieuses, ces comédiens irréels et tellement adulés par tout un peuple. Ce Janus bifrons est celui par lequel on pénètre dans la France malade de la guerre de 40. Le vieillard hébété qui émerge d’un seul coup de la « drôle de guerre » s’est miraculeusement survécu – à la différence de l’Allemagne qui est morte dans son aventure – et ne peut plus exister qu’en éclatant d’un rire nerveux, idiot, symptomatique. Ces films sont historiquement intéressants parce qu’ils sont historiquement névrotiques, malsains et symptomatiques. Ce vieux corps abruti qui, de temps à autre, est pris d’un rire imbécile, c’est celui de la France d’après 1945. À travers ces films, en représentant une guerre qui n’a pas eu lieu, la France fait une tentative pour « mourir de rire ».

Quelques caractéristiques de La Grande Vadrouille peuvent nous donner la mesure de ce malaise :

– Le film commence en anglais, avec ces aviateurs héroïques venus sauver la France ; il se poursuit en allemand, avec les petits soldats mécanisés manœuvrant une batterie anti-aérienne ; enfin, dans la troisième scène, toujours en anglais, les aviateurs héroïques se donnent rendez-vous au Bain turc de la Mosquée de Paris. Bref, la grande absente de ce début de film, ce qui a disparu, c’est la France, escamotée de l’histoire. On pourrait introduire ce film d’un sous-titre, à la manière de Jarry : « La scène se passe nulle part, c’est-à-dire en France. »

– Entre l’aviation héroïque de la RAF, qui compte dans ses rangs les seuls jeunes gens modernes et séduisants du film, et les soldats disciplinés de la Wehrmacht, nous avons les deux seules réalités modernes du film auxquelles fait face l’humour de farce théâtrale des Français : Louis de Funès joue la comédie de la dispute avec l’officier allemand dans une des premières scènes où il intervient, plus tard, il s’engage avec un autre officier allemand, avec qui il partage malencontreusement son lit, dans une querelle domestique où chacun veut ramener à soi le plus de drap possible. Le comique maître/valet, lors de la fameuse scène où Louis de Funès est juché sur les épaules de Bourvil, la bouffonnerie des déguisements, tout cela rappelle les principes comiques de la commedia dell’arte, ou au mieux les ressorts les plus faciles de l’humour des pièces de Molière. Face au « nihilisme achevé » des Allemands et à l’engagement total des Anglais, la France a refoulé la réalité de la guerre : « c’est pas un endroit pour atterrir », dit Bourvil à l’aviateur allemand qui se pose sur son échafaudage de peintre, ou encore les deux compères appellant l’officier allemand qui les interroge « commissaire » au lieu de « major ». Là encore, un qualificatif entré dans l’histoire depuis Jarry peut servir à désigner à la fois l’aspect général de cet humour, et son décalage par rapport à la modernité : ubuesque. Car outre la bouffonnerie prononcée, il s’agit bel et bien d’exposer la réalité d’un humour suranné, que la rencontre avec la modernité rend sénile, en suscitant le malaise : « Vous estes un fort grand voyou, Père Ubu », disait la mère Ubu dès le début d’Ubu roi. Il est d’ailleurs révélateur que, face à la jeunesse ou bien héroïque des Anglais ou bien dynamique des Allemands, la France soit représentée par un couple de vieux un peu séniles et très déphasés. C’est ce déphasage que la bouffonnerie représente et surmonte à la fois. Nul doute qu’on ne puisse rire devant un tel film ; nul doute non plus qu’on ne puisse, en s’y arrêtant un peu, en ressentir un certain malaise. Toute la sénilité historique de la France dans la guerre ressort à merveille dans la tentative de séduction très maladroite de Bourvil envers la « belle jeune fille française » : elle se refuse à son baiser sans crainte, comme devant un vieillard un peu pitoyable, puis le sermonne d’un : « La guerre n’est pas finie, Augustin. » Selon le même principe, elle devrait se refuser au jeune anglais ; pourtant, elle cède à son charme, car c’est le charme de celui pour qui la guerre est encore actuelle, de celui qui est encore de plain-pied dans la guerre.   À certains égards, Papy fait de la résistance reprend, à trente ans de distance ou presque, les mêmes recettes que son illustre aîné. Le côté ubuesque et hystérique de la représentation de la collaboration et de la Résistance y est poussé à son paroxysme. Il ne s’agirait donc que d’un surenchérissement de la veine « vadrouillesque », si ne s’y ajoutait un final assez audacieux, sous la forme d’une parodie des « dossiers de l’écran », émission très suivie dans les années soixante-dix. Dans cette scène, tous les personnages tentent d’embellir leurs motivations passées, de se donner le beau rôle, de se justifier ; bref, cette séquence met en scène, de manière quasiment explicite, la mythomanie française à propos de la guerre et de la Résistance. Cela revient à mettre sur le même plan deux types de réaction, aussi fictives l’une que l’autre, à la guerre 39-45 : soit la mythomanie officielle, qui recouvre d’un voile pudique certaines réalités honteuses, soit l’humour excessif et burlesque, à travers lequel on peut à la fois refouler certaines de ces réalités, mais aussi s’en débarrasser plus activement qu’en mentant. À travers lequel, aussi, certaines vérités parviennent, soit indirectement soit directement – mais plutôt indirectement, à transpirer : l’humour peut être la solution à un conflit d’ordre psychique, comme dit Freud ou, plus simplement, et avec plus de pertinence peut-être pour un pays resté à maints égards si monarchique, c’est le bouffon dans son délire hystérique qui peut glisser au roi quelques vérités sur ses propres mensonges. 

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Les profs de philo, des fois ils feraient mieux de rester à faire l'exegèse de Kant, Hégel, Heiddegger, Platon..... =)

Réduire la répresentation historique de la guerre de 39 /45 au "comique troupier", qui soi dit en passant, est une tradition française d'avant la "défaite" de 40, c'est soi de la mauvaise foi soi d'une ignorance crasse. Ignorance et y compris de l'histoire du cinèma français, ce qui pour des pseudo intellectuels est un comble.

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Alors j'ai conseille pour ces types c'est d'ouvrir des livres d'histoire et sur toutes les civilisations et Etats!

c’est le bouffon dans son délire hystérique qui peut glisser au roi quelques vérités sur ses propres mensonges. 

Ce vieux corps abruti qui, de temps à autre, est pris d’un rire imbécile, c’est celui de la France d’après 1945. À travers ces films, en représentant une guerre qui n’a pas eu lieu, la France fait une tentative pour « mourir de rire ».

Comme si la France ne s’était pas vue vieillir à cause de ses illusions et de sa suffisance ; elle prend subitement, et sans pouvoir l’analyser, un coup de vieux : elle ne subsiste plus dans ce nouveau monde que dépassée, le visage vrillé.

J'adore leurs formules :lol:,

A les lire il faut croire qui faut être infaillible tout le temps, surtout pour une nation aussi vieille que nous.

D'ailleurs, l'auteur a l'air d'être plus névrosé que nous sur cette défaite, qui ne vois même pas ce qu'a fait la France ensuite pour conserver sa place dans le monde, elle a encore prouvé recement en refusant de participer a la guerre en Iraq, en fabriquant seule son z'avion 8), en lancant ces fusées (nota: Ariane), un programme nucléaire,etc...

Et puis pour le cinéma, cela ma pas empêcher de me poser des question sur cette soi-disant "bataille sans combat".

Certes, il aussi un abandont du peuple français sur son histoire, mais bon chacun fait ceux qui veut. Si ils veulent devaloriser la France, qu'ils le fasse (enfin tant que je ne suis pas dans les alentours >:().

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Ces philosophes n'ont pas étudié la guerre de 1939-1945 c'est clair, et notamment la bataille de France. Ils ignorent les pertes de cette "non-guerre" (90 000 morts en 45 jours de bataille soit un taux digne de 14-18) ils ne retiennent que le terme de débâcle et l'image d'Epinal négative.

Reste que l'idée de départ est à mon avis juste! L'esprit français a été durablement affecté -et jusqu'à nos jours- par cette défaite éclair de toute une armée et plus encore par la compromission du régime de Vichy avec l'ennemi, régime qui a susurré pendant 4 ans à l'oreille des Français qu'ils étaient un peuple qui avait mérité la défaite (punition divine pour laxisme moral...) et qu'il fallait désormais se consacrer à "la terre qui ne ment pas"! Bref Vichy a dit en gros aux Français: vous êtes un peuple fini...

Le résultat on le connaît: propension à la critique exacerbée, manque de confiance en soi ("ça ne marchera pas"... dit avec un sourire entendu et une certaine jouissance dans la perspective de l'échec), complaisance pour voir le côté négatif des choses (on prend ça pour de l'esprit critique légitime), goût pour le fonctionnariat au détriment de l'entreprise, et dans l'entreprise préférence pour les rentes de situation hexagonales au détriment de la conquête des marchés extérieurs, défaitisme en sport (à contrario la coupe du monde de football gagnée en 1998 fut un électrochoc salvateur après des décennies de ballons sur la transversale, de défaites glorieuses en quart ou demi-finale), etc. Dans l'Armée, goût pour Cameronne, Bazeilles, Sidi-Brahim, des défaites glorieuses, comme si les Français n'avaient le choix qu'entre une défaite honteuse ou glorieuse, et jamais celui de gagner... Les commémos d'Austerlitz, de La Marne, de Verdun, du Garigliano, de Bir-Hakeim sont escamotées, ce sont des étrangers qui reconstituent le bicentenaire d'Austerlitz en 2005 en République tchèque, d'ailleurs le fana qui joue Napoléon est Américain... Par contre la même année on envoie le porte-avions CDG commémorer Trafalgar chez les Anglais! Ajoutons la joie maligne avec laquelle les ennuis de mise au point de ce premier PA nucléaire national fut célébrée, avec les rires sur l'hélice, le pont trop court, etc. "Marchera pas" qu'on vous dit! Il y eu c'est vrai une parenthèse dans ce climat délétère et ce fut celle de de Gaulle au pouvoir, où nos réussites en technologie (Concorde, nucléaire, avions Mirages, fusée Diamant, plan calcul), la magnification de la Résistance intérieure et extérieure, l'optimisme de la croissance permanente et du baby-boom nous portaient, mais elle est bien loin... On peut ajouter l'auto-flagellation compulsive comme sport national avec l'affaire Papon bien montée en épingle, l'accent mis sur Vichy au détriment de la France Libre dont on ne parle plus du tout! Il y a des calculs politiques là derrière certes, mais le terrain est propice!

On traîne on bon gros complexe c'est clair!

D'ailleurs voici un bon gros fouet à clous rouillés qui est notre outil de base depuis des lustres pour nous flageller:

Image IPB

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propension à la critique exacerbée, manque de confiance en soi ("ça ne marchera pas"... dit avec un sourire entendu et une certaine jouissance dans la perspective de l'échec), complaisance pour voir le côté négatif des choses (on prend ça pour de l'esprit critique légitime), goût pour le fonctionnariat au détriment de l'entreprise

Uniquement d'une certaine partie de la gauche qu'on entend énormément dans les médias mais qui ne reflète en aucun cas la société.

et dans l'entreprise préférence pour les rentes de situation hexagonales au détriment de la conquête des marchés extérieurs, défaitisme en sport (à contrario la coupe du monde de football gagnée en 1998 fut un électrochoc salvateur après des décennies de ballons sur la transversale, de défaites glorieuses en quart ou demi-finale), etc

Nos entreprises sont parmi les plus voraces , les plus créatives et les plus compétitives du monde.

Pour le sport, 1998/électrochoc mon cul. La France a toujours eu des grands champions, Tabarly, Prost, Hinault.....

Dans l'Armée, goût pour Cameronne, Bazeilles, Sidi-Brahim, des défaites glorieuses, comme si les Français n'avaient le choix qu'entre une défaite honteuse ou glorieuse, et jamais celui de gagner... Les commémos d'Austerlitz, de La Marne, de Verdun, du Garigliano, de Bir-Hakeim sont escamotées, ce sont des étrangers qui reconstituent le bicentenaire d'Austerlitz en 2005 en République tchèque, d'ailleurs le fana qui joue Napoléon est Américain... Par contre la même année on envoie le porte-avions CDG commémorer Trafalgar chez les Anglais!

A part le scandale d'Austerlitz, mais ce guignol de Chirac n'a jamais été un grand fan de Napoléon, les autre victoires sont célébrées et d'ailleurs je n'en vois pas l'intérêt. Le passé c'est intéréssant, mais il vaudrait mieux se concentrer sur le présent.

Ajoutons la joie maligne avec laquelle les ennuis de mise au point de ce premier PA nucléaire national fut célébrée, avec les rires sur l'hélice, le pont trop court, etc. "Marchera pas" qu'on vous dit!

Libération et ces abrutis du monde ne réprésentent pas la France.

(Concorde, nucléaire, avions Mirages, fusée Diamant, plan calcul),

Il y a des réussites technologiques bien plus récentes. Montagnié qui découvre le SIDA, le TGV, les PME dont les découvertes sont rachetées par des plus gros (genre le robot de la Nasa qui va sur Mars est équipé français), la première greffe de visage...ect...

On traîne on bon gros complexe c'est clair!

Qui ça "on" ? Ce que véhicule l'éducation nationale et qui est repris par une partie de la gauche ne reflète en rien la société dans son ensemble.

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Reste que l'idée de départ est à mon avis juste! L'esprit français a été durablement affecté -et jusqu'à nos jours- par cette défaite éclair de toute une armée et plus encore par la compromission du régime de Vichy avec l'ennemi, régime qui a susurré pendant 4 ans à l'oreille des Français qu'ils étaient un peuple qui avait mérité la défaite (punition divine pour laxisme moral...) et qu'il fallait désormais se consacrer à "la terre qui ne ment pas", bref Vichy a dit en gros aux Français: vous êtes un peuple fini...

A cette époque il y de quoi déprimer quand on sait qu'il un peu moins de 2 millions de prisionniers, une flotte détruite par un allié et division de la France en deux :'(. Vichy(il avait déjà assez de problème comme sa) n'avait pas besoin de susurrer quoique se soit. Et franchement la Republique n'a pas fait mieux pour les roi de France :P( je parle pour la déformation historique).

On traîne on bon gros complexe c'est clair!

Un complexe? le complexe est pour ceux qui ne veulent pas voir plus loin que leur bout nez, ceux qui veulent pas aller plus loin que les reportages de TF1 ou autre chaine, ceux qui n'ouvre pas d'autre livre que celle d'auteur polèmique qui dénigre notre passé =(.

D'ailleurs voici un bon gros fouet à clous rouillés qui est notre outil de base depuis des lustres pour nous flageller

:O

Moi perso je préfère me reconforté dans les bras d'une femme =D, mais chacun ces gout :lol:, laissont les.

90 000 morts

Il est dis que sont en fait de moins 60 000 morts.

source:

http://www.passion-histoire.net/phpBB_Fr/viewtopic.php?t=10801

http://www.passion-histoire.net/phpBB_Fr/viewtopic.php?t=13257

Uniquement d'une certaine partie de la gauche qu'on entend énormément dans les médias mais qui ne reflète en aucun cas la société.

Aller encore la gauche, je vais finir par croire que vous les aimez pas trop :lol:.

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Le gars qui a écrit ça exagère. Certes la France a été traumatisée par la guerre mais elle s'en est remise. Les Forces françaises libres en 44 ont quand même été les premières à Paris, Marseille, Strasbourg. L'honneur a tout de même été un peu retrouvé. Et puis la France s'est repeuplée, s'est enrichi et est restée une puissance économique et politique grace à de Gaulle, entre autres.

Non, la baisse de moral vient plutot des années 90 où ce pourri de Chirac, soit disant gaulliste, n'a fair rien de mieux que de commémorer et d'accuser la France de tous les maux. Maintenant, sachez le peuple frannçais, vous êtes tous des colonialistes, des antisémites, des paitainistes, des esclavagistes, même si vous n'avez jamais vu un noir ou un juif, car un de vos ancètres (ou celui du voisin, si ce n'est toi c'est donc ton frère) a été négrier, colon, milicien ou je ne sais trop quoi. Voilà le mal français, celui de ne regarder que les mauvais côtés de notre histoire, et nous en repentir toujours, toujours... Je ne sais pas ce qu'il y avait dans la tête de Chirac, mais il a réussi à pourrir le moral des français pour une bonne décénie encore. Espérons juste que les années du prochain président (et de ceux qui lui succederont) seront celles du "en avant", et non plus celles du "en arrière".

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À entendre certains, la gauche est responsable de tous les problèmes français...

Il y a des réussites technologiques bien plus récentes. Montagnié qui découvre le SIDA, le TGV, les PME dont les découvertes sont rachetées par des plus gros (genre le robot de la Nasa qui va sur Mars est équipé français), la première greffe de visage...ect...

D'accord mais pourquoi pas pousser le projet jusqu'au bout ? Pourquoi ne pas faire les choses dans leur entièreté. Je pense également au minitel, embryon d'internet qui n'a pas été exploité jusqu'au bout laissant le fruit mur aux américains.

La France fait beaucoup de grande chose mais elle se fait piquer les résultats par les autres (PME mentionnées). Cela n'est-il pas le signe d'un certain complexe comme dit plus haut ?

Les Forces françaises libres en 44 ont quand même été les premières à Paris

Est-ce que l'entrée des troupes à Paris n'avait pas été retardée pour ça ?

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À entendre certains, la gauche est responsable de tous les problèmes français...

99 %. A commencer par le désarmement avant la seconde guerre mondiale.

Je pense également au minitel, embryon d'internet qui n'a pas été exploité jusqu'au bout laissant le fruit mur aux américains.

L'interface du minitel s'est faite assassiner par l'interface PC. Tant pis. Ca arrive. Comme le CD inventé par la France a tué nombre d'autres supports. La carte à puce à fait perdre énorméments d'emploi et en a crée aussi. Y a toujours des bons et des mauvais cotés.

résultats par les autres (PME mentionnées

Toutes les PME performantes se font manger, France ou pas. C'est juste qu'il y en a énormément en France.

Maintenant la privatisation d'EDF va dans le bon sens avec une conquête du monde en bonne voie, la fusion GDF-SUEZ qui tarde mais qui va se faire. Le problème est que nos voisins européens se sont habitués à une France en dessous de ses performances. Si le dragon s'éveille , ça va grincer des dents. D'ailleurs ça grince déjà.

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99 %. A commencer par le désarmement avant la seconde guerre mondiale.

Vous vous trompez la gauche de l'époque a augmenter les crédits pour l'armée et on lancer des programmes de réarmement. C'est les instabilités de la vie politique de l'époque qui n'a pas arrangé la France.

source:

http://batailles-1939-1940.historyboard.net/LA-DROLE-DE-GUERRE-c1/Leon-Blum-f9/Le-front-populaire-t3.htm

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Vous vous trompez la gauche de l'époque a augmenter les crédits pour l'armée et on lancer des programmes de réarmement. C'est les instabilités de la vie politique de l'époque qui n'a pas arrangé la France.

Exact. Je n'aime pas la Gauche mais le fameux plan de réarmement des 14 milliards est lancé par elle fin 1936 (il est vrai qu'à la fin 1936 Hitler était déjà menaçant...). 

Dans un budget de l’Etat qui se monte à 46,7 milliards de F en 1936, ce plan de quatre ans est exclusivement consacré au réarmement, à la différence du budget militaire courant, qui englobe les dépenses de fonctionnement.

C’est aussitôt après l’institution, le 24 août 1936, du service militaire de deux ans en Allemagne, que M. Daladier convoque d’urgence à Paris le général Gamelin. Il lui demande de faire des propositions en vue de renforcer la puissance de l’armée française. C’est ainsi que l’Etat-major de l’Armée établit un programme de 9 milliards, qui doit s’échelonner du 1° janvier 1937 au 31 décembre 1940. Jugé insuffisant par Daladier, qui, conseillé par le Contrôleur général Jacomet, pense que l’industrie française peut absorber un effort plus élevé, il est porté par l’EMA à 14 milliards à réaliser toujours sur la même période.

Tous les auteurs s’accordent pour admettre que ce fut un succès : « En fait, pour les principaux matériels, le programme s’est trouvé réalisé au 1° juin 1940 », (avec 7 mois d’avance) selon les propres paroles du général Colson, chef de l’EMA, dans sa déposition du 12 mai 1942 devant la cour de justice de Riom, convoquée par le gouvernement de Vichy pour juger les responsables de la défaite.

Précisons que lors de ce procès, les faits incriminés portaient sur la période 1936-1940, ce qui ne manque pas de sel, quand on voit que c’est justement durant cette période que les différents gouvernements qui se sont succédés ont fait leur devoir.

En fait, une des rares baisses des crédits de paiement pour l’armement s’observe un peu plus tôt, en 1934, alors que c’est le maréchal Pétain qui est ministre de la Guerre dans le cabinet Doumergue. Ce dernier pratiqua alors une politique de restrictions budgétaires à laquelle le maréchal, en dépit de son prestige n’a pas voulu ou su s’opposer, un an après l’arrivée de Hitler au pouvoir.

Ajoutons par ailleurs que le principal défaut de ce plan est d’avoir été trop tardif, ce qui a eu des conséquences dans divers domaines (matériels de transmissions, génie , munitions…). Le retard de fabrications le plus grave a affecté l’aviation, qui n’a pu être prête à temps et s’est trouvé fort démunie, en quantité et qualité, face à la Luftwaffe. Ce retard explique d’ailleurs en partie l’attitude des autorités françaises lors de la crise de Munich.

Voilà la répartition des crédits entre ADT (Guerre), Marine et Armée de l'air (Air) de 1920 à 1939 :

De 1920 à 1936: Marine : 42 % Guerre : 31 % Air : 27 %

En 1937: Guerre : 40 % Air : 32 % Marine : 28 %

En 1938 : Guerre : 43 % Air : 33 % Marine : 24 %

Du 01-01 au 01-09-1939 : Air : 51 % Guerre : 32 % Marine : 17 %

Surprenant non, cette priorité à la Marine jusqu'en 1936 avec la menace terrestre de Hitler qui monte... Elle explique, avec l’effort consacré à la construction de la ligne Maginot, qui accapare la majorité des crédits de la Guerre de 1930 à 1936, le retard du réarmement terrestre français, qui ne démarre vraiment qu’en 1937, deux ans avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Pour l'aviation c'était encore pire!

Source: Robert Jacomet. L’armement de la France 1936-1939

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C'est un mythe pétiniste ça le désarmement avant la guerre...

En effet, la France avait lancé de vastes programmes de modernisation de l'armée mais le vrai problème avait été de monopoliser énormément de moyens pour la ligne maginot alors qu'il fallait intensifier la modernisation de l'aviation, l'arme porteuse. Une erreure qui peut arriver à tout le monde.

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Début HS : ces diatribes idélogiques recurrentes sont assez fatigantes... La campagne est finie.

NB Critiquer / évaluer les actions d'un gouvernement, une fois il est en poste, ça relève d'une autre logique. Que celui-ci soit de droite ou de gauche....

Fin du HS

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Bon alors celui qui a écrit cette merde (pas d'autre mots) devrai se jeter d'un pont au plus vite. Il ne comprend même pas le ressort comique des réplique de bourvil a l'atterisage du parachutiste ni pour le commisaire a la place de major. Le pauvre il doit bien s'ennuyer.

En ce qui concerne le désarmement avant guerre. Certain connaisent mon point de vue politique mais je doit dire que a aucun moment la gauche n'a désarmé le pays. Et puis que ce soit la gauche ou la droit ou le centre ou les verts ou les violet ou les alter mondialiste antin nucléaire bouffeur de clous rouillé: il n'y a pas eu de désarmement avant guerre. L'armée francaise n'a jamais été aussi forte qu'a ce moment. Soyons sérieux: regardez tout les projet entre 1918 et 1935 de blindé, fusils, canons. On peut les compter sur les doigts. Faites la même chose entre 35 et 40. Plusieur dizaine. Et je ne parle que de ceux qui ont eu un prototype. Ce n'est pas ce que j'appelle du désarmement ou alors nous n'avons pas la même conception du désarmement.

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Bon alors celui qui a écrit cette merde (pas d'autre mots) devrai se jeter d'un pont au plus vite. Il ne comprend même pas le ressort comique des réplique de bourvil a l'atterisage du parachutiste ni pour le commisaire a la place de major. Le pauvre il doit bien s'ennuyer.

Sur le fond il n'a pas tord le but de ces films est de rire ( à défaut d'en pleurer) du côté pathétique des personnages et de la france de l'epoque.

c'est une façon d'exprimer des sentiments collectifs refoulés.

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Le gars qui a écrit ça exagère. Certes la France a été traumatisée par la guerre mais elle s'en est remise. Les Forces françaises libres en 44 ont quand même été les premières à Paris, Marseille, Strasbourg. L'honneur a tout de même été un peu retrouvé. Et puis la France s'est repeuplée, s'est enrichi et est restée une puissance économique et politique grace à de Gaulle, entre autres.

Combien de Français métropolitains y ont pris part ?

à par les pieds noirs et les tirailleurs, des Français de métropole il y en avait pas des masses dans ceette armée hein..

Et les recrutements se faisaient rares à la fin 1944,

"ben ouais pourquoi s'engager notre ville est libérée non ?"

C'est sur le peuple Français avait vachement conscience d'être dans la guerre et d'y prendre part....

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C'est sur le peuple Français avait vachement conscience d'être dans la guerre et d'y prendre part....

Je vous signale que la monde rurale on fortement soutenu les maquis et les citadins avait déjà assez de problème avec le rationement. Et puis dans les esprits des gens seul le militaire doit se battre.

à par les pieds noirs et les tirailleurs, des Français de métropole il y en avait pas des masses dans ceette armée hein..

Et les recrutements se faisaient rares à la fin 1944,

Forcément, car il avait prés de 2 millions de prisionnier dans les stalags. D'ailleurs certain d'entre eux vont fuir et rentre dans les maquis local.

Sur le fond il n'a pas tord le but de ces films est de rire ( à défaut d'en pleurer) du côté pathétique des personnages et de la france de l'epoque.

c'est une façon d'exprimer des sentiments collectifs refoulés.

Mais le peuple a pleurer à cette époque, mais la vie c'est la vie il faut la continuer. Et puis, toute espoir a été perdu quand le peuple a entendu le Hero de Verdun de arrêter les combats

Combien de Français métropolitains y ont pris part ?

Je vois que vous voulez différencié les pieds noirs aux métropolitain.

Eh ben on a affaire a un sacré autoflagellateur

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Je vous signale que la monde rurale on fortement soutenu les maquis

Quand on tient ce genre de propos il faut des chiffres et surtout à partir de quelle année ce soutient fut massif

et les citadins avait déjà assez de problème avec le rationement. Et puis dans les esprits des gens seul le militaire doit se battre.

A partir de l'été 1944 c'est la libération, les problèmes sont moindres que sous l'occupation, les gens font la fête ils applaudissent de Gaulle (comme ils applaudissaient Petain lors de sa visite en mai 1944)

Nombres de Françaises sont comblées avec tous ces jeunes boys venus d'outre Atlantique....c'est moins gênant que de s'afficher avec les beaux guerriers teutons..... en plus eux ils partent....

Et pourtant à la fin 1944 de nombreux rapports montrent le faible nombre de recrutements dans l'armée nouvelle....

Forcément, car il avait prés de 2 millions de prisionnier dans les stalags. D'ailleurs certain d'entre eux vont fuir et rentre dans les maquis local.

les "cocus" comme on les appelait à leur retour....

Je vois que vous voulez différencié les pieds noirs aux métropolitain.

Eh ben on a affaire a un sacré autoflagellateur

Ce n'est pas moi qui les differencie, mais les faits.

Dans l'armée d'afrique il y avait  des *differences de droits entre pieds noirs et métropolitains

et la guerre d'Algérie n'a fait que démontrer et accentuer cette differenciation.

*inutile de parler des differences avec les "indigènes" (voir le film à ce propos).

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