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[Belgique]


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C'est presque impossible à gérer convenablement en six mois. Regarde les écolos en Wallonie, ils ont été rattrapés par la réalité du pouvoir. Toujours est-il que la NVA, en alliant le message économique des plus ultra du VLD (et ils n'ont pas totalement tord quand ils dénoncent les incohérences du système en place) avec le message communautaire du CD&V/CVP sont parvenus à monter en machine électorale qui fonctionne bien. Tantôt on tombe sur l'Etat PS, tantôt sur le communautaire. Il ne faut jamais oublier que De Wever est un historien. Il n'a pas la même approche que les autres en politique belge qui sont massivement juristes ou politologues. 

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Probablement que De Wever joue sur le temps, ce qui au final est un bon calcul, mais qui demandera d'avoir les reins solides.

 

Maintenant une des forces de la N-VA est que le parti ne traîne pas trop de casseroles et réagit efficacement en cas de "dérapage" de l'un de ses membres. Là où le PS est parfois usé par le pouvoir même si la "vieille génération" cède progressivement sa place. La N-VA a la réputation d'un parti bien structuré et bien géré.

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On  dit en France parfois que "Bruxelles, c'est loin"

 

Est-ce que les belges ont une image de proximité de la politique bruxelloise (européenne sentant) ? Vous sentez-vous plus proches de vos députés européens, êtes-vous mieux informer de la politique européenne et des lois votées et l' Europe est -elle bien perçue dans le pays ?

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S'informer de la politique européenne demande juste d'ouvrir le journal un peu sérieusement. On peut le faire depuis la Grèce comme depuis Paris, Bruxelles ou Lyon. On peut aussi ouvrir un bouquin et chercher à savoir comment fonctionnent les institutions européennes tout comme on peut s'interroger sur celui de son propre pays. Après si t'es intéressé par le fonctionnement des institutions belges t'as quand même une bonne base pour comprendre la plomberie européenne. Mais cela ne doit pas être plus complexe que le mille feuille administratif français...

 

La proximité avec les députés c'est relatif et on peut difficilement y répondre. Pour la façons dont l'Europe est perçue je dirais plus positivement qu'en France quoique les gens sont probablement sous informés (en gros aussi bien que les français) en la matière comme souvent en Europe (pas le temps/trop de factures ou trop paresseux/pas envie).

 

Les politiciens nationaux (français assez souvent mais ils ne sont pas les seuls, loin de là) ont une forte tendance à rendre "Bruxelles" responsable de tout ce qui leur arrive. C'est encore plus cocasse quand cela vient d'un politicien français, surtout membre du gouvernement, lorsque l'on sait que le fonctionnement institutionnel européen, dans les faits, ne fonctionnerait pas sans les Etats membres, même avec une Commission bénéficiant du monopole de l'initiative législative. Dans tous les cas ce qui est proposé passe tôt ou tard par le Conseil des Ministres ou le comité de travail dont la composition en est le reflet (le COREPER* notamment) et donc la France est la seconde puissance. Mais à part cela oui, Bruxelles est éloigné en ce que la responsabilité des ministres réunis en conseil européen devant leur représentants n'est que très indirecte. C'est encore pire pour la Commission.

 

 

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_des_repr%C3%A9sentants_permanents_%28Union_europ%C3%A9enne%29 

Modifié par Chronos
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  • 3 weeks later...

En complément de ce qui avait été dit ici sur Laurent Louis fin 2013, le voici découvert par la presse française:

http://blogs.rue89.com/histoires-belges/2014/01/06/qui-est-ce-depute-belge-qui-fait-la-quenelle-au-parlement-232030

 

Le portrait n'est guère flatteur, et l'intéressé n'a pas aimé, puisqu'il menace déjà le journaliste: http://www.facebook.com/dlegrain

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A l'inverse de certains leader "populistes" en Europe (je n'aime pas ce terme mais je n'en vois pas d'autre), Laurent Louis n'a clairement pas les capacité intellectuelles ni surtout la stabilité mentale pour devenir "dangereux" pour les partis traditionnels.

 

Il lui manque clairement une case.

 

Certaines choses qu'il dit ne sont pas totalement bêtes sur le fond (la politique qui devient un métier, les conflits d'intérêts, etc.), mais c'est le façon dont c'est formulé qui le range dans la catégorie des pitres.

 

J'ai retrouvé sa vidéo de présentation :

http://www.youtube.com/watch?v=2aMxxKOzzew

Modifié par Kiriyama
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Encore une grande prestation de notre homme :

www.youtube.com/watch?v=NK4IFIGtcyY

 

On note la confusion totale entre les différents conflits et les mouvement du Printemps arabes, les théories du complot (le 11 Septembre organisé volontairement par les États-Unis, l'invasion de l'Afghanistan pour empocher l'argent de l'opium, création d'un terroriste malien pour justifier l'intervention au Mali...), il parle du plan Vigipirate en Belgique alors que ça n'existe pas...

Modifié par Kiriyama
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Ce fil a-t-il vocation à évoquer Laurent Louis, anomalie élue sur foi d'un système exceptionnel dans le comptage des voix sur les listes d'un parti qui l'a fichu à la porte alors qu'il s'agissait de son unique député ? Allez, à la rigueur ça commencera à devenir sérieux si jamais il réussi l'exploit de se faire réélire.

 

Évitons de donner à ce triste sire plus d'importance qu'il n'en a.

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Je ferais quand même une différence entre Flandre et Belgqiue francophone. S'il est vrai que de vrais leaders populistes et/ou d'extrême-droite n'ont juqu'ici jamais émergé en Wallonie (où l'extrême-droite se résume essentiellement à des groupuscules assez folkloriques se faisant la guerre entre eux, dirigés par des bouffons aussi débiles que malhonnêtes), il y a quand même eu en Flandre des gens comme Filip De Winter (Vlaams Blok/Vlaams Belang), assez proche d'un Haïder: jeune (à l'époque de son ascension), décomplexé, moderne ou prétendu tel (même s'il a des liens personnels avec la vieille garde de l'extrême-droite traditionnelle collabo), porteur d'une sorte d'extrême-droite soft et (plus ou moins) présentable.

 

Plus généralement, la Flandre semble beaucoup plus plus prompte que la Wallonie à croire un un homme providentiel qui est (plus ou moins) plébiscité, jeune, moderne, très populaire, supposé régler tous les problèmes de la Flandre, avant de généralement disparaître de la vie publique après 5 ou 6 ans de gloire. On a eu ces dernières années, dans différents partis, Jean-Pierre Van Rossem (encore que le côté populaire est discutable avec lui), Steve Stevaert, Patrick Janssens ou Bart De Wever (ou demain Maggie De Block?). Cette propension à attendre (et plébisciter) un "homme providentiel" (pour une raison que j'ignore) explique peut-être la plus grande facilité de voir des leaders populistes crédibles (comparé à leurs équivalents francophones, du moins) à émerger en Flandre...

Modifié par Bat
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Cette propension à attendre (et plébisciter) un "homme providentiel" (pour une raison que j'ignore) explique peut-être la plus grande facilité de voir des leaders populistes crédibles (comparé à leurs équivalents francophones, du moins) à émerger en Flandre...

 

C'est assez naturel en temps de crise, de tension ou de colère: la nuance passe moins, les idées se radicalisent, peuvent aller jusqu'à des formes d'idéologie plus ou moins développées, on propose des solutions plus radicales/simplistes/claires (à expliquer en tout cas), et pour le personnel qui les porte, c'est pareil. Plus ce processus est développé, moins il faut de figures pour le porter, car à ce starde, il s'agit d'incarner la solution plus que de la porter. Généralement aussi, les mouvements qui procèdent ainsi viennent quand même de plusieurs horizons et se font la guerre en interne: ambitions individuelles, affrontements pour savoir quel courant aura prééminence dans le cocktail final, nécessité de fusionner en un programme et une machine.... A l'arrivée, ça se traduit là aussi par un combat des chefs qui finit rarement par une direction collégiale, surtout quand, dès lors qu'on parle d'extrêmes, la tendance à la structuration et à la hiérarchisation est souvent très forte (ou alors au bordel complet, comme longtemps dans l'extrême droite française -ou à quelques moments seulement, un courant pouvait émerger temporairement-, ou divers types d'extrêmes gauches). Sans compter les éventuels facteurs moins "programmables": le charisme, statut ou accomplissement particulier d'une personnalité aide beaucoup, mais se fabrique difficilement, donc n'arrive pas à tout les coups.

 

Mais d'une manière générale, plus radicales les idées, plus structuré le mouvement, et plus centralisée/unique sa direction; quand le message est unique, avec une causalité unique dont découle une idéologie (les étrangers de l'extérieur ou de l'intérieur, les "autres", la "mondialisation", les hérétiques, l'âge du capitaine ou les chaussettes du cousin) où on met tout ce qu'on veut et son contraire, une voix unique le porte mieux car elle procède du même fonctionnement avec une réponse simple (iste) et unique, et une figure visible (donc un individu, soit quelque chose que chacun peut "s'approprier" et comprendre, s'en faire un ami imaginaire.... Comme n'importe quelle idole) pour la donner. Si tu fais confiance à l'idéologie, au "message", tu fais confiance au gars, ou inversement (d'où l'importance de bien choisir le dit gars): la personne est un medium que chacun s'approprie dans son imaginaire et son inconscient, se "projetant" une relation avec (quand en réalité, tu sais absolument rien de réel de cette personne). Ca fonctionne pareil avec les people et stars, dont le marketing est optimisé pour favoriser ce relationnel imaginaire en même temps que l'idôlatrie/adoration de l'icône "superhumaine". C'est tout un métier....

 

Après, caractériser la figure dominante qui en émerge comme "homme providentiel" est nettement plus souvent un jugement de valeur a posteriori, même si effectivement, ses partisans l'interprètent comme tel, à divers degrés, puisqu'il est la solution incarnée. Un peu comme en religion: tu identifies facilement Dieu et Jésus, dans la trinité, mais le Saint Esprit? Bizarrement, les croyants passent vite dessus (ou au contraire brodent à n'en plus finir sans rien conclure de terrible) parce qu'il n'a pas de visage et on sait pas trop ce que c'est. Quand tu veux vendre un mythe ou de l'abstraction, mieux vaut foutre un visage dessus: et plus la pilule est grosse, plus il faut que tu n'en vois qu'un seul et qu'il se trimballe une aura (ce pourquoi le marketing  est important).

Modifié par Tancrède
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tout ça c'est le la co****** -_- "'Homme providentiel" c'est juste que les gens voient bien que les Parlements et autres Assemblées bavassent, se versent de gros salaires grâce à l'argent publique (des travailleurs donc), et ne font pas avancer les choses car ils n'y ont pas intérêt justement... Alors que quand tu élis un homme tu lui donne le bâton de Maréchale et tu lui laisse les coudées franches pour qu'il réforme sans avoir toute cette bande de gueux baveux appelée "les représentants du peuple" pour lui lié les mains, tu peux espérer qu'il face quelque chose... de plus les assemblées représentatives indirect ont la très fâcheuse tendance à vouloir mettre leurs grosses pattes partout, surtout là où ça marche et à tous cassé.

 

 

Un mauvais général vaut mieux que deux bons. Napoléon Bonaparte

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que les Parlements et autres Assemblées bavassent, se versent de gros salaires grâce à l'argent publique

 

Toi, t'as jamais rencontré un politicien: ceux qui s'intéressent à cet aspect des choses sont ceux qui n'ont aucun pouvoir et ne décident de rien.

ne font pas avancer les choses car ils n'y ont pas intérêt justement

 

Y'a beaucoup de raisons pour qu'une scène politique soit dans l'impasse, ou semble l'être (outre le fait que la démocratie soit FAITE pour aller très lentement); celle-là est de la science fiction.

tu peux espérer qu'il face quelque chose... de plus les assemblées représentatives indirect ont la très fâcheuse tendance à vouloir mettre leurs grosses pattes partout, surtout là où ça marche et à tous cassé

 

 

Illusions et démagogie de café du commerce, désolé de le dire ainsi.

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Ca reste toujours la solution d'un imaginaire infantile, d'avoir un "deus ex machina" qui fait tout vite. La démocratie est supposée être lente, et son processus est fait pour être frustrant; à certains moments, il l'est trop, et ces moments peuvent durer (personne n'a jamais dit que c'était un bon système.... Juste le moins pire). Pour bien des raisons différentes, ça énerve chaque individu dont beaucoup en viennent à souhaiter le "coup de balai", l'espèce d'acte magique qui résoud tout d'un coup ou très vite, la solution simpliste qu'un enfant peut souhaiter (et notre inconscient est un enfant, petit et plus ou moins capricieux) quand il s'énerve. Cet attrait pour le coup de colère/coup de bourre rapide s'incarne souvent en politique dans des idéologies radicales et, au fond, simplistes (nombre se cachent derrière une logorrhée en apparence élaborée), qui, à leur tour, ont souvent besoin d'un individu pour les rendre concrète. Ergo, la "solution" miracle devient un "homme providentiel". Et plus ça merde, plus cet homme providentiel, tant qu'il n'est pas au pouvoir, concentre cette attente et capitalise dessus, rendant ses fans d'autant plus "accros".

 

Evidemment, cette espérance est vaine: y'a pas vraiment d'histoires de telles dictatures heureuses, sauf pour des proportions minoritaires d'un pays, dans le meilleur des cas, et pour un temps: les régimes autoritaires épuisent vite leur capital politique, ne le renouvellent pas, et coûtent TOUJOURS de plus en plus cher en proportion de la richesse du pays concerné. C'est une constante: il n'y a pas de dictature vertueuse. Simple constat empirique et simple analyse des ingrédients politiques nécessaires et de leur interaction.

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Toi, t'as jamais rencontré un politicien: ceux qui s'intéressent à cet aspect des choses sont ceux qui n'ont aucun pouvoir et ne décident de rien.

 

mais bien sur ! c'est plutôt toi qui n'a pas compris ce qu'est un "politiciens". On appel ça un élu (directement ou indirectement)... et ça a des pouvoir un élu au cas ou tu ne saurais pas :rolleyes: surtout que chez nous il y a le cumul des mandats généralisé (et je dis tant mieux sous un certain seuil) et que ces hommes et femmes reçoivent d'importante sommes d'argent pour aider leurs administrés... bref du pouvoir ils en ont à tous vas. Du Maire au Président, les autres ça s'appelle des hauts fonctionnaires et c'est pas pareil...

 

 

Y'a beaucoup de raisons pour qu'une scène politique soit dans l'impasse, ou semble l'être (outre le fait que la démocratie soit FAITE pour aller très lentement); celle-là est de la science fiction.

en Suède une ancienne ministre à été forcée de démissionné car elle avait acheté un paquet de Tobleron avec la carte de crédit du ministère... en France c'est impensable (et en Belgique ça doit pas être mal aussi, même si ça doit être mieux qu'en France). Bien sur qu'ils n'ont pas envie que les choses évolues -_-

 

 

 

Illusions et démagogie de café du commerce, désolé de le dire ainsi.

? je ne crois pas non... la France qui croule sous les lois et règlementations ce n'est pas "une illusion" et à moins que tu ne considère que tous les économiste/journalistes/et même politiques qui décrient cette état de fait font de la "démagogie de café du commerce"

 

 

 

PS: j'ai passé mon enfance et une bonne partie de mon adolescence dans les couloirs de la diplomatie française... j'ai vue Villepin au prise avec l'un de ses habituels accès de colère/folie insulté un architecte pour un projet qu'il avait lui même choisi/sélectionné, j'ai serré la pince à Chirac plus d'une fois, Sarko pareil, j'ai dormis dans le bureau d'un ambassadeur de France, jouer aux cartes avec des diplomates en poste, entendu un ministre de la culture bien connut qui, ce voyant refusé le bateau à moteur du consulat pour son usage personnel car utilisé pour les besoins de la représentation Française a hurler (le mot est faible, ça ressemblé plus à des éructations en fait) sur le vice-consul : "il fait quoi vot' consul avec son canot ?! Il baise avec !!?".

 

Des oeuvres d'Art (parfois très très anciennes, comme des porcelaines de Chine ou des objets de la Rome antique) prêtées à l'Ambassade pour X raison être littéralement volées par la femme de l'ambassadeur ("ça ira parfaitement chez nous à Paris" sisi c'est bien arrivé), après il faut les récupéré et les renvoyer (au frais de la République bien sur...) aux pays propriétaire avec moult excuses de la France...

 

Et ça c'est seulement si je compte ce que j'ai vue et entendu de mes propre yeux/oreilles, si je rajoute ce qu'a vue ma mère ça va faire 3 pages, donc si je connais (un peu tout du moins) les politiques.

  Etcomme je suis sympa je vais quand même rajouté une anecdotes (véridique) pour bien foutre la rogne aux lecteurs du site:

 

En Italie (il n'y a quelques années déjà, 97 ou 98 je ne me souvient plus exactement) lors d'un petit "sommet" ( :rolleyes:) une des secrétaires de l'ambassade a été détachée en urgence pour servir à la délégation française venue de Paris. On ne lui avait donné qu'un bloc note et un stylo pour écrire le compte rendu de la cession... Elle était dans la même pièce que ses deux comparses allemande et britannique (équipées chacune avec un ordinateur portable, elles.), chaque délégation ayant une table à elle avec le petit drapeau du pays au milieu.

 

La réunion ce faisant dans une autre salle, une fois celle-ci finie les trois délégations reviennent dans la pièce principale et aussitôt les allemands et britanniques se ruent à leurs tables et commencent à dicter ce qui devait être envoyé à Londres et Berlin... la délégation française sort en dernier et le responsable dit à la secrétaire "oufff... on verra ça plus tard, là ont va aller manger un morceau"...

 

La secrétaire reste donc seule, bloquée, à la table (vide) française. Là l'un des diplomates allemand s'approche, s'assoit sur le bord de la table, prend le petit drapeau français, le fait nonchalamment tourner au bout de ses doigts et dit : "ahhh la France... jolie, petit, petit, pays".

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Ca reste toujours la solution d'un imaginaire infantile, d'avoir un "deus ex machina" qui fait tout vite. La démocratie est supposée être lente, et son processus est fait pour être frustrant; à certains moments, il l'est trop, et ces moments peuvent durer (personne n'a jamais dit que c'était un bon système.... Juste le moins pire). Pour bien des raisons différentes, ça énerve chaque individu dont beaucoup en viennent à souhaiter le "coup de balai", l'espèce d'acte magique qui résoud tout d'un coup ou très vite, la solution simpliste qu'un enfant peut souhaiter (et notre inconscient est un enfant, petit et plus ou moins capricieux) quand il s'énerve. Cet attrait pour le coup de colère/coup de bourre rapide s'incarne souvent en politique dans des idéologies radicales et, au fond, simplistes (nombre se cachent derrière une logorrhée en apparence élaborée), qui, à leur tour, ont souvent besoin d'un individu pour les rendre concrète. Ergo, la "solution" miracle devient un "homme providentiel". Et plus ça merde, plus cet homme providentiel, tant qu'il n'est pas au pouvoir, concentre cette attente et capitalise dessus, rendant ses fans d'autant plus "accros".

 

Evidemment, cette espérance est vaine: y'a pas vraiment d'histoires de telles dictatures heureuses, sauf pour des proportions minoritaires d'un pays, dans le meilleur des cas, et pour un temps: les régimes autoritaires épuisent vite leur capital politique, ne le renouvellent pas, et coûtent TOUJOURS de plus en plus cher en proportion de la richesse du pays concerné. C'est une constante: il n'y a pas de dictature vertueuse. Simple constat empirique et simple analyse des ingrédients politiques nécessaires et de leur interaction.

 

l'Histoire de la deuxième moitié du XXème siècle et de ce début de XXIème siècle te donne plutôt tort... de plus comme toujours on nous parle du présent comme si ça allait ressembler au passé et que les gens était toujours les même... il me semble que l'EMA de l'époque avait refusé à De Gaulle l'envoi de l'armée dans les rues car ce n'était pas "démocratique". Donc pour le volet "dictature"...

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mais bien sur ! c'est plutôt toi qui n'a pas compris ce qu'est un "politiciens". On appel ça un élu (directement ou indirectement)... et ça a des pouvoir un élu au cas ou tu ne saurais pas :rolleyes: surtout que chez nous il y a le cumul des mandats généralisé (et je dis tant mieux sous un certain seuil) et que ces hommes et femmes reçoivent d'importante sommes d'argent pour aider leurs administrés... bref du pouvoir ils en ont à tous vas. Du Maire au Président, les autres ça s'appelle des hauts fonctionnaires et c'est pas pareil...

 

Nooon, j'ai juste bossé au Parlement et un tas de mes copains continuent à oeuvrer dans le domaine, mais bien sûr, toi tu connais la musique.

 

en Suède une ancienne ministre à été forcée de démissionné car elle avait acheté un paquet de Tobleron avec la carte de crédit du ministère... en France c'est impensable (et en Belgique ça doit pas être mal aussi, même si ça doit être mieux qu'en France). Bien sur qu'ils n'ont pas envie que les choses évolues -_-

 

Quel rapport même minime entre le salaire des parlementaires et leur vote: si tu crois que ce que même les plus vénaux espèrent ramasser, c'est le revenu que procure un poste d'élu, je l'ai dis et je le redis, t'es complètement à côté de la plaque. Ce que paie une telle fonction ne vaut pas l'emmerdement que c'est en terme de mode de vie, et le dire EST du niveau café du commerce, dans le registre "tous pourris" et autres facilités débilitantes. Les vrais bénéfices, pour ceux qui veulent et peuvent les prendre (qui sont loin d'être la majorité du personnel politique élu) sont vraiment différents.

 

Et si tu veux des collections d'anecdotes aussi choquantes qu'enrageantes, j'en ai aussi ma collection, touchant du président au sous-préfet, en passant par des amiraux et ministres en voyage à l'étranger. Mais même la somme de ces anecdotes ne résument pas, ou même ne définissent pas, le processus législatif dans ses principes et ses réalités. Ca requiert plus que des souvenirs d'enfance.

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