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[Belgique]


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Ah, Louis 15 quel con, tout ça pour éviter des tensions menant inévitablement à la guerre il a rendu les Pays-bas en 1748, alors qu'on était pas loin de réaliser le rêve de tous roi français, à savoir faire du Rhin notre frontière septentrionale.

On en serait pas la s'il avait conservé ses acquisitions  :oops:

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alex...  La Wallonie est de gauche Bruxelles est plus de Droite de peux mais de droite quand meme. Le partage politique est tres egales entre MR PS CDH ECOLO a Bruxelles MR et PS les plus gros

Et pour le Wallonie France il y en a de plus en plus mais sa fait pas 10 pourcent des Wallons Pour Bruxelle c nul s'il il y a 2 pourcent c enorme apres entre la real politique et le coeur faudrat choisir.

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Pour le post au dessus, j'imagine que la France a une revendication historique sur la Belgique.

A part pour la courte période impériale, c'est la Flandre qui a fait partie du royaume de France.

La Wallonie n'a aucune vocation particulière à devenir une région française et je doute que ses habitants en aient la moindre intention 

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Il y a pas réellement de revendications historique.

C'est juste que ça nous arrangerait de récupèrer la Belgique. Si dans le meme temps objectivement ça arrange les Belges francophones, je vois pas pourquoi on ferait pas affaire.

+1

Faut pas chercher plus loin, on pourrait être ensemble parce qu'on s'aime  :oops:

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C'est totalement faux. De plus en plus de wallons considèrent cette option.

En fait, la réalité est inverse: les politiques wallons et bxlois essayent de garder leur "réalité" politique, celle d'une wallonie et bxl clientélistes, dont la population de chômeurs et de fonctionnaires vote à gauche. C'est pour cela qu'ils sont farouchement contre un rapprochement avec la France. Les belges se font enfumer avec le mythe de l'état social belge parfait - alors qu'il est largement inférieur en termes de prestations à ce que les voisins, dont la france, offrent - ce qui les rend frileux. Tout cela n'est qu'enfumage.

C'est du n'importe quoi, les partis pro rattachement à la France ne font meme pas 2% de vote de wallon, pour aller plusieurs fois par semaines à Mons ou a Braine, je peux te dire que les wallons sont farouchement opposé à ce rapprochement, ils préferent ce rattacher au Luxembourg, que de ce voir devenir une région francaise... Ne parlons pas du Bruxelles ou c'est encore pire..

Et ce n'est pas les sondages fantoche qui sont plus des sondages de colere contre les flammends qui vont prouver le contraire, car au moment de voter, meme pas 2% des wallons votent pour le rattachement...

18 mars 2011 En Wallonie, l’idée d’un rattachement à la France n’a pas la cote mais l’espoir fait vivre les militants

La prise de conscience que le sort et l’avenir de la Wallonie sont intimement liés à un rattachement de celle-ci à la République est totalement absente du débat politique en Belgique francophone, n’en déplaise à ceux qui croient aux sondages. Pire, cette idée est taclée d’office par la majorité du peuple wallon.

Avant qu’une éventuelle discussion puisse naître en France sur l’opportunité ou non d’accueillir au sein de la République 3,5 millions de voisins francophones, il faudrait évidemment qu’une demande officielle, motivée et sans réserve soit faite par le peuple concerné. Au grand dam des militants, il faut bien constater que ce ne sera pas demain la veille. Ce rêve de quelques milliers de convaincus quelque peu utopistes est pour le moins un fantasme et il le restera encore longtemps.

Cacophonie, dissidence et absence de visibilité

Le mouvement « rattachiste », que certains préfèrent dénommer « réunioniste » dans le sens d’un retour à la ‘Mère Patrie’ d’avant 1815, souffre d’un double handicap interne : il est morcelé en groupuscules concurrents et sa vision des effets positifs d’un rattachement avec la France est purement virtuelle et théorique. Comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement quand l’éclatement de la Belgique l’est pour l’heure tout autant ? La promotion de l’idée est donc très difficile à mener face à une opinion publique qui, globalement, aime la France mais pas trop les Français. 

Le leader historique de la mouvance est le Rassemblement Wallonie France (RWF). Il n’a jamais récolté plus de 1,5 pc des suffrages aux scrutins fédéraux et régionaux et il ne compte aucun élu. Les conflits internes l’ont miné et des dissidences se sont créées, parmi lesquelles le GEWIF, Groupe d’Etudes pour la Wallonie intégrée à la France, qui milite pour une alliance progressive du type ‘Territoire d’Outre-Mer’ (!).

Outre le fait que les forces sont dispersées, aucun personnage charismatique n’est à même de fédérer tout ce petit monde ni, encore moins, de porter la bonne parole comme le fait Bart De Wever en Flandre. A cela il faut ajouter le manque flagrant de relais crédibles au sein de la classe politique française. 

La classe politique wallonne, belge par intérêt plus que par conviction

A quelques exceptions près, la classe politique wallonne considère le mouvement rattachiste avec condescendance et mépris car il ne faut surtout pas aller dans son sens. Un rattachement à la République signifierait de facto une perte incalculable de pouvoir et d’influence pour les barons de la particratie. La Wallonie devenant une Région française comme les autres dans un Etat aussi centralisé, les postes de pouvoir et de représentation seraient très limités par rapport à ceux de la Wallonie qui foisonnent à tous les niveaux.

Le mode de scrutin majoritaire à deux tours fait aussi craindre le pire aux élus wallons habitués, pour la plupart, à être réélus quasi systématiquement du fait du scrutin à la proportionnelle. En Belgique, l’on vote pour un parti et non pas pour une personne. Les listes sont constituées de façon à ce que les barons soient toujours réélus. Coalition oblige, chaque parti conserve toujours un petit coin dans le marigot. 

Le rôle insidieux de la presse et des médias

La presse et les médias, subventionnés par la Communauté Française de Belgique (‘Wallonie-Bruxelles’) et dont le penchant belgicain n’est plus à démontrer, ne crachent évidemment pas dans la soupe. Peu de place y est consacrée aux faits et gestes des « rattachistes ». On y décèle aussi, diffus mais bien réel, un léger sentiment anti-français. Certains quotidiens prennent un malin plaisir à mettre en exergue les travers et cancans politico-pipoles de la France et de ses dirigeants pour bien faire comprendre que « nous, on ne mange pas de ce pain-là » et que l’herbe n’est pas plus verte de l’autre côté de la frontière, bien au contraire. 

Pédagogie et communication

Dans de telles conditions, on comprend aisément qu’il y a un immense travail pédagogique et de communication à entreprendre pour sensibiliser les Wallonnes et les Wallons au bien-fondé d’un rattachement à la France.  Le mouvement rattachiste ne pourra compter que sur ses propres forces. La première tâche sera de rappeler l’Histoire qui unit nos deux peuples. La seconde, bien plus lourde, sera de vaincre le sentiment de méfiance et de défiance qui s’est durablement installé dans l’opinion publique envers tout ce qui est français Pour cela, il faut un grand communicateur charismatique et crédible mais pour l’instant il n’y en a pas.

.

Vous pouvez retrouver cet article sur AgoraVox, Medium4You, Vigile (Québec) et Express.be 

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C'est du n'importe quoi, les partis pro rattachement à la France ne font meme pas 2% de vote de wallon, pour aller plusieurs fois par semaines à Mons ou a Braine, je peux te dire que les wallons sont farouchement opposé à ce rapprochement, ils préferent ce rattacher au Luxembourg, que de ce voir devenir une région francaise...

Faudrait-il encore que les Luxembourgeois acceptent ! Et je suis très loin d'en être sûr...

Pour la France, je ne vois pas vraiment d'avantages à un rattachement... mais au moins il n'y a moins d'intérêts divergents.

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La classe politique wallonne, belge par intérêt plus que par conviction

A quelques exceptions près, la classe politique wallonne considère le mouvement rattachiste avec condescendance et mépris car il ne faut surtout pas aller dans son sens. Un rattachement à la République signifierait de facto une perte incalculable de pouvoir et d’influence pour les barons de la particratie. La Wallonie devenant une Région française comme les autres dans un Etat aussi centralisé, les postes de pouvoir et de représentation seraient très limités par rapport à ceux de la Wallonie qui foisonnent à tous les niveaux.

Le mode de scrutin majoritaire à deux tours fait aussi craindre le pire aux élus wallons habitués, pour la plupart, à être réélus quasi systématiquement du fait du scrutin à la proportionnelle. En Belgique, l’on vote pour un parti et non pas pour une personne. Les listes sont constituées de façon à ce que les barons soient toujours réélus. Coalition oblige, chaque parti conserve toujours un petit coin dans le marigot. 

Le rôle insidieux de la presse et des médias

La presse et les médias, subventionnés par la Communauté Française de Belgique (‘Wallonie-Bruxelles’) et dont le penchant belgicain n’est plus à démontrer, ne crachent évidemment pas dans la soupe. Peu de place y est consacrée aux faits et gestes des « rattachistes ». On y décèle aussi, diffus mais bien réel, un léger sentiment anti-français. Certains quotidiens prennent un malin plaisir à mettre en exergue les travers et cancans politico-pipoles de la France et de ses dirigeants pour bien faire comprendre que « nous, on ne mange pas de ce pain-là » et que l’herbe n’est pas plus verte de l’autre côté de la frontière, bien au contraire.

Je me permet de souligner un passage très interessant.

Le blocage psychologique des Wallons est pas si incomprehensible finallement: ils se font bourrer le crane depuis 196 ans contre la France et on parle meme pas du Clergé qui a eu la peur de sa vie entre 1794 et 1815 et qui a bien juré "plus jamais ça" à l'unisson avec les Prussiens et les Anglish.

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C'est du n'importe quoi, les partis pro rattachement à la France ne font meme pas 2% de vote de wallon, pour aller plusieurs fois par semaines à Mons ou a Braine, je peux te dire que les wallons sont farouchement opposé à ce rapprochement, ils préferent ce rattacher au Luxembourg, que de ce voir devenir une région francaise... Ne parlons pas du Bruxelles ou c'est encore pire..

Et ce n'est pas les sondages fantoche qui sont plus des sondages de colere contre les flammends qui vont prouver le contraire, car au moment de voter, meme pas 2% des wallons votent pour le rattachement

Pour l'instant c'est du n'importe quoi, la vraie et seule question est celle du devenir de la Belgique; si les Flamands obtenaient sa fin, ou même avant cela, que la séparation était annoncée comme courant d'opinion dominant en Flandres (avant une échéance électorale donc), le rattachisme prendrait une autre cote, parce que pour les électeurs wallons, de délire de doux dingue, il deviendrait une option réelle parmi d'autres. Son impact dépendrait d'autres facteurs, comme le fait que dans un tel cas de figure, les dits Wallons pourraient envisager d'être un pays indépendant, ou s'accrocheraient à un reliquat de Belgique quelles que soient les conditions imposées par les Flamands, mais de toute façon, le rattachisme, qui peut aussi s'articuler en "formules" (statut à la Corse, intégration pleine et entière sur le moule des autres régions....) deviendrait une option concrète, avec des sondages qui changeraient radicalement. Pour l'instant, c'est trop loin, trop abstrait pour l'électeur moyen pour qui la Belgique reste le cadre permanent et, malgré tout ce qui se passe, éternel en quelque sorte (dans les cadres mentaux).
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C'est du n'importe quoi, les partis pro rattachement à la France ne font meme pas 2% de vote de wallon, pour aller plusieurs fois par semaines à Mons ou a Braine, je peux te dire que les wallons sont farouchement opposé à ce rapprochement, ils préferent ce rattacher au Luxembourg, que de ce voir devenir une région francaise... Ne parlons pas du Bruxelles ou c'est encore pire..

Et ce n'est pas les sondages fantoche qui sont plus des sondages de colere contre les flammends qui vont prouver le contraire, car au moment de voter, meme pas 2% des wallons votent pour le rattachement...

Deux choses: (i) l'hypothèse d'un rattachement au luxembourg est une imbécillité ne reposant sur rien - il n'y a aucune communauté de culture ou d'esprit avec le luxembourg, pas plus qu'avec la Flandre. Cette ânerie a été lancée par un groupe belgicain désirant diluer les résultats d'un sondage assez fouillé montrant qu'en fait, plus de 60 % des wallons considèrent favorablement un rapprochement avec la france en cas de dissolution de la belgique. Afin de diluer ce résultat, ils ont sorti un sondage avec le lux, la france et le retour à la belgique unitaire comme option. Ce dernier a eu le plus de suffrages tant les wallons sont terrorisés d'un changement - Pas tous les wallons, note: pas ceux qui sont en contact ou travaillent avec les flamands. Ceux là sont généralement nettement moins unitaristes, allez savoir pourquoi... En clair, si on fait un sondage demandant si on préfère le retour à l'unité, le rattachement à la france, au luxembourg, à monaco ou au maroc (pour certaiens communaux bruxelloises, cette dernière option est pratiquement faite), il y aura toujours un poucentage de gens pour voter pour des trufferies.

(ii) le nombre de votes pour un parti rattachiste ne préjuge de rien. Moi même, assez sympathique à la cause du rapprochement (m'étant évadé d'un vlaamse oflag vers la france) ne voterai JAMAIS pour gendebien ou son parti. Les belgicains aiment confondre parti et cause. Or, ce n'est pas du tout la même chose. 

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Pour l'instant c'est du n'importe quoi, la vraie et seule question est celle du devenir de la Belgique; si les Flamands obtenaient sa fin, ou même avant cela, que la séparation était annoncée comme courant d'opinion dominant en Flandres (avant une échéance électorale donc), le rattachisme prendrait une autre cote, parce que pour les électeurs wallons, de délire de doux dingue, il deviendrait une option réelle parmi d'autres. Son impact dépendrait d'autres facteurs, comme le fait que dans un tel cas de figure, les dits Wallons pourraient envisager d'être un pays indépendant, ou s'accrocheraient à un reliquat de Belgique quelles que soient les conditions imposées par les Flamands, mais de toute façon, le rattachisme, qui peut aussi s'articuler en "formules" (statut à la Corse, intégration pleine et entière sur le moule des autres régions....) deviendrait une option concrète, avec des sondages qui changeraient radicalement. Pour l'instant, c'est trop loin, trop abstrait pour l'électeur moyen pour qui la Belgique reste le cadre permanent et, malgré tout ce qui se passe, éternel en quelque sorte (dans les cadres mentaux).

Tancrede les wallons sont farouchement opposé à ce rattachement ce n'est un secret pour personne, apres je te rejoins dans l'idée, en cas de séparation, la réunification à la France sera sans doute la seule solution viable, il faut vraiment voir la réalité politique à ce moment la....

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les wallons sont farouchement opposé à ce rattachement ce n'est un secret pour personne, apres je te rejoins dans l'idée, en cas de séparation

C'était mon seul point: si et seulement si les Flamands mettent la séparation à l'ordre politique du jour de façon concrète (genre le processus est entamé, une majorité de Flamands est plus ou moins pour, un gouvernement vraiment axé dessus est élu ou prévu....), l'horizon change, les Wallons sont forcés de penser autrement, et dans un cadre mental pareil, même si la séparation concrète est encore fixée à une date non arrêtée, voire pas totalement inévitable (juste probable), le rattachisme (le principe plus que les mouvements/partis s'en revendiquant) devient une option réelle et non plus farfelue, donc avec un boost massif dans les sondages (pas un cri du coeur, juste du réalisme/fatalisme pour la plus grande partie).

Mais le VRAI argument pour le maintien de la Belgique vient d'être trouvé: si la Belgique éclate, Astérix chez les Belges deviendra incompréhensible pour les générations futures, et ça c'est inacceptable et inconcevable, donc les ultras-Flamands doivent aller se faire mettre ailleurs :lol:. Faut quand même pas toucher au registre du sacré.

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1° Concernant la dette, arrêtons de rever avec des formules du genre : Comme la Russie en 1917, la Belgique disparaissant, la dette aussi .... Cela serait une sorte de solution miracle pour la plupart des pays européens actuels, ils n'auraient qu'à "disparaitre" fictivement pendant quelques mois et tous leurs problèmes de dettes seraient résolus en un coup de baguette magique ...Arrêtons de rêver. De plus un très fort pourcentage de la dette belge est détenue par des épargnants belges via des bons d'état et l'énorme capacité d'épargne du belge, donc en cas de disparation/séparation, je vois mal le(s) nouveau(x) états dires à leurs nouveaux concitoyens : voila et en plus on ne vous rembourse rien de votre belle épargne ... suicide garanti.

2°Pour ce qui concerne le sentiment des wallons envers un rattachament vers la France, il faut poser la question autrement. Actuellement, de plus en plus de wallons et de francophones sont dégoutés par la situation engendrée par certains extrémistes flamands qui ont totalement mobilisé et même parfois hypnotisé l'opinion publique flamande. De plus en plus de francophones se rendent compte que la seule Belgique que la Flandre acceptera sera une Belgique croupion ou les Flamands la mettront bien profond aux francophones qui auront juste le droit de se taire. La vie politique et économique et tous les "fromages" en découlant sont ou devront être aux mains des flamands et de quelques pseudos-collabos francophones comme Reynders (haute fonction publique, postes importants dans l'armée, ...). Tout ce qui pourra favoriser les flamands sera régionalisé (chomage, allocations santé, transports, fiscalité, ...) tout ce qui pourra être défavorable à la flandre sera fédéral (retraites et pensions personnes agées, pollution/environnement, ...).

De plus en plus de francophones refusent cela et se disent près à continuer sans les flamands, mais savent parfaitement qu'une vie "tout seul" est impossible, et même si c'est souvent en trainant les pieds (car ils sont parfois bien lourdeaux et chiants nos amis français, enfin surtout les parisiens, ...), il se dit qu'une "association" serait sans doute la seule voie viable.

3° Il faut aussi arrêter de croire que sous prétexte qu'une partie de la Belgique se rapprocherait fortement de la France, qu'en une seule fois tout changerait dans cette partie, que seules les lois et réglements français seraient d'applications, qu'on voterait au scrutin majoritaire et qu'il y aurait dans l'heure un péage sur l'E19 Valencienne-Mons, que la province de Namur deviendrait le département de Sambre et Meuse, et que le pain Carré coupé serait banni à la seconde au profit de la baguette "restaurant" .... Malgré son fort centralisme la France accepte de nombreuses spécificités, comme pour pas mal de Dom-Tom, la Corse ou l'Alsace.

Clairon

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Clairon, je n'attendais pas tant de lucidité de ta part, spécialement au sujet de la mainmise flamande sur la gelbique. Qui sait, d'ici quelque temps peut-être admettras-tu la réalité de la flamandisation du privé également...  =)

Je n'ai jamais contesté la mainmise flamande grandissante dans le privé, j'ai simplement surtout affirmé que dans 50 à 75 % des cas cette mainmise était surtout la conséquence d'un immobilisme, d'un refus d'évoluer, d'un aveuglement complet de "l'élite francophone" et pour moi c'est bien fait pour sa gueule.

Cette bonne petite bourgeoisie francophone d'Uccle/Rhode avec son accent à la Gonzague, ses week-end au Zoute qui regardait de haut le cul-terreux de flamand, se fait maintenant éclater la rondelle à coup de marteau piqueur et en redemande en défilant dans la rue avec des drapeaux Noir Jaune Rouge.

Depuis des décennies les francophones se font enculer sur toute la ligne (comme dans du beurre, dixit tout les négociateurs flamands) et à tout propos, personne en francophonie politique n'ose élever le ton face au nationalisme flamand, pas un homme politique francophone bilingue capable de venir dire en direct pendant le "zevende dag" (émission politique dominicale flamande) : "tant que les démocrates flamands ou ceux qui se disent démocrates ne condamneront pas fermement les actions d'un TAK ou Voorpost scandant des propos racistes comme "Franse ratten rollen uw matten" (Rats français, roulez vos tapis, en clair "faites vos bagages") à l'égard des francophones de Flandres, tant qu'un même politicien francophone bilingue à couilles ne viendra pas rappeler que les 150.000 francophones de Flandre, soit 2,5 % de la population flamande, mais facilement de 5 à 8 % des revenus fiscaux flamands doivent être mieux traités, qu'il est temps que certaines rues flamandes arrêtent de porter des noms de collabos nazis notoires, .... Tant que toute cette fange infame qui pourri l'esprit en Flandre ne sera pas fermement combattu par les démocrates flamands de tout bords, et bien aucune discussion ne sera possible.

Mais voila, il n'existe pas un tel esprit combatif en francophonie, il n'y a que des bonnes petites dames patronesses à l'accent namurois qui gémissent "nous on aime les flamands et notre bon roi ....", les moutons ont toujours été destinés à l'abattoir. et c'est pas en gémissant comme une Milquet, en ne pensant qu'à son possible poste de 1er ministre quitte à sacrifier toute la francophonie comme un Reynders, ou en laissant encore et toujours la Wallonie sous une tutelle quasi-mafieuse comme un Di Rupo que l'on s'en sortira. Pour ces francophones peureux et immobilistes je n'ai aucune pitié ni aucune illusion et c'est pas un Maingain avec sa bouche en cul de poule et son beau loden vert quui pourra mieux nous défendre.

Clairon

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Je n'ai jamais contesté la mainmise flamande grandissante dans le privé, j'ai simplement surtout affirmé que dans 50 à 75 % des cas cette mainmise était surtout la conséquence d'un immobilisme, d'un refus d'évoluer, d'un aveuglement complet de "l'élite francophone" et pour moi c'est bien fait pour sa gueule.

Cette bonne petite bourgeoisie francophone d'Uccle/Rhode avec son accent à la Gonzague, ses week-end au Zoute qui regardait de haut le cul-terreux de flamand, se fait maintenant éclater la rondelle à coup de marteau piqueur et en redemande en défilant dans la rue avec des drapeaux Noir Jaune Rouge.

Depuis des décennies les francophones se font enculer sur toute la ligne (comme dans du beurre, dixit tout les négociateurs flamands) et à tout propos, personne en francophonie politique n'ose élever le ton face au nationalisme flamand, pas un homme politique francophone bilingue capable de venir dire en direct pendant le "zevende dag" (émission politique dominicale flamande) : "tant que les démocrates flamands ou ceux qui se disent démocrates ne condamneront pas fermement les actions d'un TAK ou Voorpost scandant des propos racistes comme "Franse ratten rollen uw matten" (Rats français, roulez vos tapis, en clair "faites vos bagages") à l'égard des francophones de Flandres, tant qu'un même politicien francophone bilingue à couilles ne viendra pas rappeler que les 150.000 francophones de Flandre, soit 2,5 % de la population flamande, mais facilement de 5 à 8 % des revenus fiscaux flamands doivent être mieux traités, qu'il est temps que certaines rues flamandes arrêtent de porter des noms de collabos nazis notoires, .... Tant que toute cette fange infame qui pourri l'esprit en Flandre ne sera pas fermement combattu par les démocrates flamands de tout bords, et bien aucune discussion ne sera possible.

Mais voila, il n'existe pas un tel esprit combatif en francophonie, il n'y a que des bonnes petites dames patronesses à l'accent namurois qui gémissent "nous on aime les flamands et notre bon roi ....", les moutons ont toujours été destinés à l'abattoir. et c'est pas en gémissant comme une Milquet, en ne pensant qu'à son possible poste de 1er ministre quitte à sacrifier toute la francophonie comme un Reynders, ou en laissant encore et toujours la Wallonie sous une tutelle quasi-mafieuse comme un Di Rupo que l'on s'en sortira. Pour ces francophones peureux et immobilistes je n'ai aucune pitié ni aucune illusion et c'est pas un Maingain avec sa bouche en cul de poule et son beau loden vert quui pourra mieux nous défendre.

Clairon

sa a le mérite d'être clair  =) .
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Cette bonne petite bourgeoisie francophone d'Uccle/Rhode avec son accent à la Gonzague, ses week-end au Zoute qui regardait de haut le cul-terreux de flamand, se fait maintenant éclater la rondelle à coup de marteau piqueur et en redemande en défilant dans la rue avec des drapeaux Noir Jaune Rouge.

Ce n'est pas faux globalement, l'aveuglement et l'immobilisme de la classe politique francophone sont coupables, c'est certain. Cela dit, tu n'as pas besoin de jurer comme un bourrin, on a pigé ton point de vue, et personnellement je ne me sens pas concerné: j'ai quitté ce pays de fous pour une terre plus acceuillante.

Cela dit, ton présupposé ci-dessus est faux: ces francophones de la périphérie ou de la ceinture ne sont pas plus coupables que les flamands eux-mêmes. Je parle de la bourgeoisie flamande, totalement francophone il y a encore 60 ans, de la petite et moyenne bourgeoisie jusqu'à la noblesse. Gand, par exemple, était la 2e ville francophone du pays jusqu'à sa flamandisation au siècle passé. La flandre a commis un purification culturelle de son territoire et a donné au cul terreux le statut du maître, et les jeunes générations flamandes ont le cerveau tellement lavé par la propagande boer qu'ils ne savent même plus que le français a été une partie intégrante de la culture flamande pendant 10 siècles. Alors de démocrate flamand, dans ces conditions, tu peux toujours en chercher un: il n'y en a plus. 

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Question sur le point de la démographie: y'a t-il un différentiel si prononcé que ça entre Flamands et Wallons sur le plan de la pyramide des âges et de la natalité? Apparemment, sur la question des retraites, ça joue un tantinet.

La Wallonie et Bruxelles ont une natalité un rien plus élevée que la Flandre, surtout (pour Bxl) du fait de la présence de grandes communautés emmigrées. Néanmoins la différence n'est pas si énorme.

Autre chose, l'espérance de vie en Flandres est plus élevée qu'en Wallonie, avec donc comme phénomène que l'on paie la retraite des "vieux" wallons un peu moins longtemps que celel des vieux flamands. Entre un gars qui part à 60 ans à la retraite et meurt à 74 ans et un autre qui meurt à 76 ans, ça fait une sérieuse différence au bout du compte.

Dernier phénomène très fort en Flandre et ayant une grosse influence dans ce domaine : les pré-retraites. Environ 4 à 5x plus de travailleurs flamands au delà de 50 ans ont été mis à la pré-retraitre dans les années 1990-2000. En Wallonie, les saignées sociales l'ont été surtout par des licenciements secs, facile alors de dire : régionalisons les allocations chomage (énorme profit pour la Flandre), mais gardons nationales les retraites (ou les Wallons supportent proportionellement plus).

Le taux de chomage est en effet double en Wallonie par rapport à la Flandre (de l'ordre de 15 % vs 8 %), mais les taux totaux d'activité (en prenant en compte les pré-retraités assimilés à des retraités et non à des chomeurs), les différences sont minimes.

Voila une des raisons pour lesquelles les exigences de régionalisations flamandes en matière de pensions sont nettement plus discrètes. Etonnant, non ?

Autre exemple montrant le côté purement pécunier et intéressé de ces revendications flamandes : les allocations familiales. La base de calcul est nationale (budget alloué/autant d'enfants belges), les flamands veulent le régionaliser pour la simple raison que comme ils ont une natalité moindre et qu'une clé de répartition serait de 60/40 environ du budget total, ils recevraient plus par enfant qu'en Wallonie, ce qui est la pire ineptie et va totalement à l'encontre de l'esprit des "allocations familiales ".

Les flamands sont très forts dans cette stratégie de "cherry picking", en clair ils ne veulent régionaliser que ce qui leur profiterait et rien de ce qui leur couterait. C'est pourquoi aussi la réplique francophone est très mauvaise, car face à ces exigences de régionalisation à géométrie variable, la seule réponse équitable est "tout ou rien". Mais personne n'ose tenir un tel language en francophonie et préfère baisser son froc et commencer à écarter les fesses, très bientôt les francophones accepteront encore de payer la vaseline ...

Clairon

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