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[Belgique]


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Invité barbaros pacha

Evitons les embrouilles avec les turcs, avec notre armée format mini rikiki j'ai pas envie de rejouer les scénes du film "300" dans le vercors.

:lol: :lol:

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Quelques articles du Soir de ce matin

Daniel Ducarme prépare la Belgique française

DAVID COPPI

jeudi 10 juillet 2008, 07:24

Le pays au feu, les « think tank » au milieu : c’est bien le moment de réfléchir intensément à l’avenir de la Belgique. Il est moins une. « Énergie réformatrice » s’y emploie, avec une certaine obstination. Celle de son chef de file, Daniel Ducarme, ex-président-fondateur du Mouvement réformateur, président actuellement du « MRInternational », membre du Conseil de l’Europe, délégué à l’Union de l’Europe occidentale. Une carte de visite. Et un vent favorable : qui dépose en nos mains cette « note confidentielle » adressée aux « membres d’Énergie réformatrice », datée du « 2 juillet 2008 ».

Entre fiction et anticipation : un plan tout prêt pour les francophones en cas de rupture avec la Flandre, celui de la « Belgique française » en France…

L’idée tarabuste Daniel Ducarme depuis quelques mois. Nous en avions fait état. Cette fois, le libéral-réformateur passe à l’acte : avec un groupe de juristes, belges et français, il a rédigé une « loi organique » composée de 132 articles constitutifs d’un « statut d’autonomie de la Belgique française », entendue comme une « collectivité territoriale autonome au sein de la République ». Un statut qui serait adopté par notre parlement de la Communauté française et par l’assemblée nationale dans l’Hexagone.

Le dispositif législatif prévoit (article 1) que « la Belgique française comprend la Région wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale, les communes de l’arrondissement de Hal-Vilvorde, et des provinces flamandes dont la population a décidé, par référendum, de rejoindre la Belgique française », laquelle (article 2) « détermine librement les signes distinctifs permettant de marquer sa personnalité dans les manifestations publiques officielles aux côtés de l’emblème national et des signes de la République ». Qui est compétente désormais (article 14) en termes de nationalité, politique étrangère, entrée et séjour des étrangers, monnaie…

Territoire autonome, un peu à la manière de la Polynésie, la « Belgique française » garde certaines prérogatives, en matière d’enseignement universitaire et de recherche par exemple (article 37), comme (article 25) celle de « maintenir ou créer des entreprises de production et de diffusion d’émissions audiovisuelles ». RTBF et RTL-TVi sont sauves.

Sous l’autorité (protocolaire) du Roi, la « Belgique française » est dotée d’un « gouvernement » et d’un « président » (articles 55 et suivants) désigné au scrutin secret par l’« assemblée de la Belgique française » composée de « 123 élus pour 5 ans, dont 75 de la Région wallonne, 33 de la Région de Bruxelles-Capitale (y compris des Flamands, NDLR) élargie aux communes rattachées des arrondissements de Hal-Vilvorde et 15 pour la Région germanophone », élus (article 94) « au scrutin de liste à un tour », et dont les actes législatifs se dénommeront (article 106) « lois du pays ». Les Régions demeurent, comme des émanations de la Belgique française.

Contacté, Ducarme défend son texte : « C’est vrai, on a travaillé sur cette hypothèse, la plus éloignée de la situation actuelle, celle de la Belgique fédérale, pour pouvoir vivre éventuellement des stades intermédiaires. » Comme celui d’une « Belgique française » logée dans un premier temps dans une sorte d’État Belgique confédéral. Mais le libéral ramène à sa « loi organique » acquise à l’option France : « Notez que notre projet contient une leçon de tolérance : son article 52 prévoit que le français est la langue officielle chez nous, mais que la langue flamande est un élément fondamental de l’identité de Bruxelles, reconnue et devant être préservée, afin de garantir la diversité culturelle qui fait la richesse de la Belgique… »

Une enquête rendue publique récemment (Le Soir du 21 juin) indiquait que 29 % des Wallons ne sont pas insensibles à l’idée d’un rapprochement avec la France. Daniel Ducarme dit « chiche », et nuance : « Attention, ne dites pas rattachement ; ici, la Belgique française est toute à négocier, selon les intérêts mutuels, les nôtres et ceux de la France. »

Pur plan sur la comète ? Sauf que, comme ça va, le micmac au fédéral et le raidissement ultra des partis flamands pourraient faire le reste.

Et celui-ci

Etienne Davignon secoue le monde politique

jeudi 10 juillet 2008, 07:08

Dans une « carte blanche » adressée au « Soir », le ministre d'Etat invite le monde politique à se ressaisir, à l'heure où la situation socio-économique se dégrade. « Une gouvernance est attendue », écrit-il. Quant à la réforme de l'Etat, elle doit être menée lors d'une « vraie négociation » en se donnant le temps pour arriver à un « nouvel équilibre » menant à plus de stabilité.

L'édito de Luc Delfosse.

Dans la confusion actuelle, grandement accentuée par le compte à rebours dont se délectent les médias, un certain nombre d'évidences sont occultées.

La situation socio-économique s'est profondément altérée, peut-être pas encore dans les chiffres, mais certainement dans la perception qu'en ont les citoyens. La crainte de l'avenir est encore plus forte que la conséquence de la répercussion immédiate des hausses de prix notamment pour l'essence, et donc de l'électricité et du gaz. La baisse du cours des actions affecte certes l'épargne mais le doute qui a envahi les esprits depuis la chute, en particulier, du cours des grandes banques a ébranlé bien des certitudes concernant la garantie que sont censées apporter les actions dites de « bon père de famille ».

Dans ces circonstances, quelle que soit la méfiance grandissante du citoyen à l'égard des politiques en particulier, et des responsables en général, une perspective, une gouvernance est attendue de ces mêmes responsables si critiqués par ailleurs.

En effet, les autorités sont mises en place pour gouverner et non pour expliquer pourquoi les circonstances ne leur permettent pas de remplir leur mission. C'est vrai au niveau de l'Europe, des gouvernements nationaux, des partenaires sociaux.

Une autre évidence s'est fait jour petit à petit : la Belgique ne peut plus se passer d'une nouvelle réforme de l'État. Il ne s'agit plus cette fois d'adapter à la marge les réformes antérieures, de compenser les revendications des uns par des concessions financières, souvent perçues comme des aumônes, pour les autres. Un nouvel équilibre est nécessaire. S'il est exact qu'aucune réforme n'est éternelle, on ne peut plus s'installer dans une négociation permanente qui dresse inéluctablement une communauté contre l'autre dans un climat d'incompréhension et de méfiance jamais atteint jusqu'à faire croire que la possibilité de vivre ensemble n'existe plus.

Mais penser que l'on n'a plus besoin d'un État central parce que l'Europe existe d'une part, les Communautés et les Régions d'autre part est factuellement inexact.

L'Europe, et Dieu sait que je le regrette, n'est pas encore le cadre unique et fort à l'intérieur duquel nous pouvons gérer nos différences. Les balbutiements européens en termes d'énergie, d'environnement, d'émigration en sont la triste démonstration au point que, face aux nouveaux géants, la place de l'Union européenne dans le monde n'est plus ce qu'elle était.

La majorité des responsables politiques au Nord comme au Sud, j'en suis persuadé, font une analyse analogue. Il faut maintenant confronter cette nouvelle réalité au test d'une vraie négociation qu'il est illusoire de vouloir mener à bien en quelques jours, voire en quelques semaines. Que ceux qui réclament cette accélération aient l'honnêteté de dire enfin quel est leur plan si une crise éclate. Dans un État de droit, l'aspiration à l'autonomie doit s'accompagner d'une description concrète de ce que sera la nouvelle réalité : le poids de la dette publique ne disparaîtra pas, et si les néerlandophones sont majoritaires en Belgique, ils ne le sont pas à Bruxelles qui ne sera plus une capitale et encore moins un district européen. Dans toute société moderne, que ce soit au plan public ou privé, le respect des minorités est un des acquis de notre civilisation, une des valeurs fondamentales donc.

Les défis économiques et sociaux ne peuvent être laissés sans réponse, et comme il est vrai que ces réponses sont influencées par les désaccords communautaires, nous ne pouvons faire l'économie d'une vraie négociation à leur sujet. Fixons-en le cadre et donnons-nous le temps de la tenter, avec la volonté de la réussir.

Peut-être ne voulons-nous plus vivre ensemble comme nous l'avons fait depuis 1830 dans l'indépendance, et précédemment sous diverses dominations étrangères ?

Mais alors constatons-le.

Je ne suis pas un vieux belgicain nostalgique. Je me suis toujours placé auprès des acteurs du changement. Par contre, je ne peux me résigner à voir la Belgique s'évaporer en invoquant je ne sais quelle fatalité.

Etienne Davignon,

ministre d'Etat

Et enfin celui ci

Une conférence nationale sinon rien

jeudi 10 juillet 2008, 06:55

rédacteur en chef adjoint

Il conviendrait d'imprimer en majuscules la « Carte blanche » qu'Etienne Davignon donne aujourd'hui au Soir. Pour ce qu'elle dit bien sûr mais aussi pour ce qu'elle révèle.

L'état des lieux du ministre d'Etat est d'un réalisme confondant :

1.Oui, nous sommes en droit d'exiger des responsables politiques une véritable « gouvernance ». On l'aurait presque oublié après ces mois d'errements et d'invectives : un gouvernement sert à donner de la « perspective », non à « expliquer pourquoi les circonstances ne lui permettent pas de remplir sa mission ». 2. Cette fois, on ne s'en sortira pas par quelques artifices de plombiers. « Un nouvel équilibre est nécessaire. » La Belgique « ne peut plus se passer » d'une grande réforme de l'Etat.

3. Cette grande explication nécessite une « vraie négociation ». Laquelle ne peut évidemment se faire à la sauvette. Et que les partisans d'une « accélération » mettent bas les masques. Qu'ils aient « l'honnêteté de dire enfin quel est leur plan si une crise éclate ».

Si l'humeur était un peu moins apocalyptique, on pourrait cyniquement faire remarquer que la NV-A en sortant son « plan B » (comme « bye bye »), jumeau homozygote de son « plan A » (comme « adieu ») soit dit en passant, a déjà accédé à la demande du signataire.

Mais revenons au Sud et à l'essentiel. Car enfin cette « Carte blanche » témoigne de l'extraordinaire cheminement mental accompli par les francophones depuis un an. Lesquels, sans exceptions notoires, sont passés d'un « non » ferme et définitif à une nouvelle réforme de l'Etat à un « oui » au reformatage de ce pays.

Ce travail colossal ne peut évidemment s'accomplir entre deux portes, entre trois nuits blanches, entre mille coups de Jarnac au sein même de la majorité.

Il faut non seulement se donner du temps mais aussi du champ, c'est-à-dire convoquer une conférence nationale sur le devenir de la Belgique.

Sauf à croire évidemment que ce pays est perdu. Mais il conviendrait alors, pour le bien commun, que ceux qui le souhaitent, se déclarent ouvertement.

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Daniel Ducarme prépare la Belgique française

DAVID COPPI

jeudi 10 juillet 2008, 07:24

Le pays au feu, les « think tank » au milieu : c’est bien le moment de réfléchir intensément à l’avenir de la Belgique. Il est moins une. « Énergie réformatrice » s’y emploie, avec une certaine obstination. Celle de son chef de file, Daniel Ducarme, ex-président-fondateur du Mouvement réformateur, président actuellement du « MRInternational », membre du Conseil de l’Europe, délégué à l’Union de l’Europe occidentale. Une carte de visite. Et un vent favorable : qui dépose en nos mains cette « note confidentielle » adressée aux « membres d’Énergie réformatrice », datée du « 2 juillet 2008 ».

Entre fiction et anticipation : un plan tout prêt pour les francophones en cas de rupture avec la Flandre, celui de la « Belgique française » en France…

L’idée tarabuste Daniel Ducarme depuis quelques mois. Nous en avions fait état. Cette fois, le libéral-réformateur passe à l’acte : avec un groupe de juristes, belges et français, il a rédigé une « loi organique » composée de 132 articles constitutifs d’un « statut d’autonomie de la Belgique française », entendue comme une « collectivité territoriale autonome au sein de la République ». Un statut qui serait adopté par notre parlement de la Communauté française et par l’assemblée nationale dans l’Hexagone.

Le dispositif législatif prévoit (article 1) que « la Belgique française comprend la Région wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale, les communes de l’arrondissement de Hal-Vilvorde, et des provinces flamandes dont la population a décidé, par référendum, de rejoindre la Belgique française », laquelle (article 2) « détermine librement les signes distinctifs permettant de marquer sa personnalité dans les manifestations publiques officielles aux côtés de l’emblème national et des signes de la République ». Qui est compétente désormais (article 14) en termes de nationalité, politique étrangère, entrée et séjour des étrangers, monnaie…

Territoire autonome, un peu à la manière de la Polynésie, la « Belgique française » garde certaines prérogatives, en matière d’enseignement universitaire et de recherche par exemple (article 37), comme (article 25) celle de « maintenir ou créer des entreprises de production et de diffusion d’émissions audiovisuelles ». RTBF et RTL-TVi sont sauves.

Sous l’autorité (protocolaire) du Roi, la « Belgique française » est dotée d’un « gouvernement » et d’un « président » (articles 55 et suivants) désigné au scrutin secret par l’« assemblée de la Belgique française » composée de « 123 élus pour 5 ans, dont 75 de la Région wallonne, 33 de la Région de Bruxelles-Capitale (y compris des Flamands, NDLR) élargie aux communes rattachées des arrondissements de Hal-Vilvorde et 15 pour la Région germanophone », élus (article 94) « au scrutin de liste à un tour », et dont les actes législatifs se dénommeront (article 106) « lois du pays ». Les Régions demeurent, comme des émanations de la Belgique française.

Contacté, Ducarme défend son texte : « C’est vrai, on a travaillé sur cette hypothèse, la plus éloignée de la situation actuelle, celle de la Belgique fédérale, pour pouvoir vivre éventuellement des stades intermédiaires. » Comme celui d’une « Belgique française » logée dans un premier temps dans une sorte d’État Belgique confédéral. Mais le libéral ramène à sa « loi organique » acquise à l’option France : « Notez que notre projet contient une leçon de tolérance : son article 52 prévoit que le français est la langue officielle chez nous, mais que la langue flamande est un élément fondamental de l’identité de Bruxelles, reconnue et devant être préservée, afin de garantir la diversité culturelle qui fait la richesse de la Belgique… »

Une enquête rendue publique récemment (Le Soir du 21 juin) indiquait que 29 % des Wallons ne sont pas insensibles à l’idée d’un rapprochement avec la France. Daniel Ducarme dit « chiche », et nuance : « Attention, ne dites pas rattachement ; ici, la Belgique française est toute à négocier, selon les intérêts mutuels, les nôtres et ceux de la France. »

Pur plan sur la comète ? Sauf que, comme ça va, le micmac au fédéral et le raidissement ultra des partis flamands pourraient faire le reste.

Non mais qu'est ce que c'est que cette usine a gaz !  :rolleyes:

il ya que le chapitre 1 qui tienne la route. C'est pas sur la Polynésie qu'il faut calquer le status, c'est sur celui du Nord pas de Calais.

Faut vous reveiller les gars, le Flamands ne veulent plus de vous. Ils sont tellement supérieur en tout qu'ilsne veulent plus se rabaisser avec vous les braves Wallons.

Mais ils ne veulent pas etre tenus pour responsables de l'éclatement de la Belgique alors ils vous menent en bateau. Le temps d'obtenir le maximum de concessions avant que ce soit vous qui vous cassiez. Tu verra qu'ils ne tarderons pas a dire que c'est de la faute des Wallons voir de la France.

ça devient pathétique là. Le chien qui s'est fait abandonner par son maitre, c'est pas la peine qu'il cherche le chemin de la maison, si par hasard il la retrouve, il se fera abandonner de nouveau.

Ils veulent plus de vous ? c'est parce qu'ils vous  connaissent pas. Nous on vous connais, on est pareil et on vous veux avec nous !

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Faut vous reveiller les gars, le Flamands ne veulent plus de vous. Ils sont tellement supérieur en tout qu'ils ne veulent plus se rabaisser avec vous les braves Wallons.

Mais ils ne veulent pas etre tenus pour responsables de l'éclatement de la Belgique alors ils vous menent en bateau. Le temps d'obtenir le maximum de concessions avant que ce soit vous qui vous cassiez. Tu verra qu'ils ne tarderons pas a dire que c'est de la faute des Wallons voir de la France.

ça devient pathétique là. Le chien qui s'est fait abandonner par son maitre, c'est pas la peine qu'il cherche le chemin de la maison, si par hasard il la retrouve, il se fera abandonner de nouveau.

Ils veulent plus de vous ? c'est parce qu'ils vous  connaissent pas. Nous on vous connais, on est pareil et on vous veux avec nous !

Les flamands se foutent de qui sera responsable de l'éclatement de la Belgique...

La Flandre veut une réforme de l'état, à savoir le confédéralisme. point.

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Déjà, selon un sondage de ce matin, plus des 2/3 des flamands souhaitent le maintien de la Belgique.

Et concernant ce Ducarme, là, c'est pourtant lui qui va le plus loin dans un rapprochement avec la France.

Et si, dans le pire des cas, rapprochement il y a, c'est pour prendre vos sous et rien d'autre.  ;)

Le chien ne mettra pas une patte dans un chenil pourri, il se trouvera une petite vieille pour le gaver de Bonzo.  :lol:

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Les flamands se foutent de qui sera responsable de l'éclatement de la Belgique...

La Flandre veut une réforme de l'état, à savoir le confédéralisme. point.

Euh, passer de l'Etat uni à l'Etat fédéral pour enfin finir à la confédération. Moi j'appelle ça un lent détricottage. Quand on fait une confédération, c'est pour devenir une fédération à moyen/long terme. Passer du statut fédéral à confédéral, c'est pour prononcer le divorce plus facilement après.

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Euh, passer de l'Etat uni à l'Etat fédéral pour enfin finir à la confédération. Moi j'appelle ça un lent détricottage. Quand on fait une confédération, c'est pour devenir une fédération à moyen/long terme. Passer du statut fédéral à confédéral, c'est pour prononcer le divorce plus facilement après.

Non pour éviter des discussions infinies entre une flandres à droite et une wallonie à gauche...

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Je pense que la France doit annexer la Wallonie et Bruxelles...peut importe ce que pense les Flamands...

:lol: (je ris car ça vient de Barbaros ...)

Oui, on ferait cela le 21 juillet  ;)

Risque majeur de la chute du gouvernement et de l'échec des négociation...

+ d'infos demain

Bah, vous formerez un N+1ème gouvernement avec un groupe de réflexion nanopus. (après heptapus, octopus, micropus, ...  :lol: )

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Yves Leterme présente sa démission chez le roi

lundi 14 juillet 2008, 22:50

On vient d’apprendre que le Premier ministre Yves Leterme s’est rendu au Palais pour présenter sa démission au Roi. L’information est confirmée par son porte-parole.

On vient d’apprendre que le Premier ministre Yves Leterme s’est rendu au Palais pour présenter sa démission au Roi. L’information est confirmée par son porte-parole.

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La crise s'est clairement envenimée.

Quelques articles de presse...

Leterme a présenté sa démission au Roi

DAVID COPPI ET VERONIQUE LAMQUIN

mardi 15 juillet 2008, 00:39

Yves Leterme s’est rendu au Palais pour présenter sa démission au Roi. Le Premier se heurte au cartel CD&V/N-VA, qui malmène ses propositions sur de nouvelles négociations Nord-Sud.

Lundi soir, après 22 heures, à la veille de sa « déclaration » au parlement fédéral, prévue ce mardi à 15 heures, on apprenait que le Premier ministre se rendait chez le Roi pour lui remettre sa démission. Une mauvaise pièce comme la scène politique nous y a habitués depuis les élections législatives du 10 juin 2007, qui ont généré une instabilité presque sans fin.

Le sort d’Yves Leterme était lié à une note de quinze pages dont quatorze consacrées au socio-économique (nous en avons rendu compte largement hier), et… une sur le communautaire, celle que nous reproduisons ci-contre (grâce à un « vent favorable »), qui fut transmise par le Premier ministre aux négociateurs peu après minuit lundi matin, avant de se quitter, à sa résidence du Lambermont, à Bruxelles.

L’accord sur le socio-économique, conclu samedi, avait conforté le Premier ministre, resserrant la majorité autour de lui… Croyait-on. Cela restait insuffisant.

Toute la journée, hier, le suspense a tourné autour du sort qu’allaient connaître ses propositions dans le domaine institutionnel, qui consistaient essentiellement à prolonger les négociations Nord-Sud en impliquant à l’avenir les Régions et les Communautés. Une formule, entre l’encommissionnement et la relance du dialogue, dont les Francophones s’accommodaient aisément. Mais qui laissait les partis flamands sur leur faim, celle d’une réforme de l’Etat d’envergure, avec, en sus, la scission de BHV.

Ces propositions d’Yves Leterme ? D’abord acter le fait que deux mois de négociations (depuis le 1er paquet) n’avaient pas permis de dégager le moindre début d’accord. Ni sur BHV. Ni sur les transferts de compétences. Ni même sur la révision de la loi de financement. Ensuite, s’engager sur un nouveau calendrier. Rendez-vous à la rentrée. Pour entamer de vraies discussions. Enfin, dégager une nouvelle formule de négociations, pour éloigner du gouvernement fédéral les tensions communautaires mais, surtout, associer les Régions, en particulier Kris Peeters, très critique, ces derniers temps, sur la situation au fédéral, et qui n’épargnait pas le Premier ministre.

Une nouvelle formule de négociation

Concrètement, Yves Leterme proposait de constituer un nouveau groupe de pilotage, dit « bureau », composé de six personnes, placé sous la présidence de Kris Peeters et Didier Reynders. Le tandem devait être flanqué de quatre vice-présidents : les ministres-présidents wallon (Rudy Demotte, PS) et bruxellois (Charles Picqué, PS) ainsi que l’autre ministre des Réformes institutionnelles (Jo Vandeurzen, CD&V) et Guy Vanhengel (ministre bruxellois VLD). Le groupe étant constitué, au total, de vingt-deux personnes (présidents et vice-présidents compris), selon la parité linguistique.

C’est peu dire que cette proposition fut reçue différemment au Nord et au Sud.

Elle obtenait l’adhésion des francophones – qui se sont toutefois battus, plusieurs heures, lundi, pour faire admettre à la table Charles Picqué. En revanche, le Nord a plongé en plein psychodrame. Sur un élément symbolique d’abord : vu de Flandre, le dialogue de communauté à communauté se tient à deux (sans Picqué donc…) mais aussi sans la tutelle du fédéral, donc sans Reynders. Pourtant, en début de soirée, recevant Demotte et Picqué pour les convier à participer à la démarche, Leterme avait tranché : pour lui, c’était Peeters et Reynders. Quelques minutes plus tard, Kris Peeters redisait, au micro de la VRT, son « étonnement » de voir un fédéral hissé comme cela dans un dialogue entre entités fédérées…

Crise de conscience politique au nord

Mais, plus fondamentalement, la formule imaginée par Yves Leterme a provoqué lundi une brutale crise de conscience politique au nord : dire « oui » à ses propositions et lui permettre de poursuivre ? Dire « non » et risquer de faire tomber le gouvernement fédéral ?

La question a agité la Flandre tous azimuts : le gouvernement régional, le SP.A, le CD&V bien sûr, la N-VA évidemment, qui avait convoqué ses troupes lundi après 20 heures, en Bureau politique, pour dire tout le mal du monde de l’option de Leterme…

Le Premier ministre n’aura pas résisté à ce chaos dans le camp flamand, et tout particulièrement dans sa propre formation politique. On pense notamment aux dissensions avec Kris Peeters, son successeur à la ministre-présidence au nord, qui, à plusieurs reprises ces dernières semaines, avait réclamé un accord sur BHV et sur la réforme de l’Etat pour le 15 juillet, menaçant d’une crise majeure, déstabilisant ainsi le locataire du « seize », son compère CD&V. Qui se sera « accroché » tant et plus…

Tard dans l’après-midi, en effet, son porte-parole nous affirmait hier que le calendrier initial était maintenu : conseil des ministres ce mardi matin, déclaration au parlement à 15 heures… Entre-temps, une nouvelle réunion de l’Heptapus (Leterme + les présidents de la majorité + les représentants des verts), prévue à 20 heures, avait été annulée… Alors qu’une autre, en comité restreint, se tenait, à l’écart, entre chrétiens-démocrates flamands, orageuse, à l’issue de laquelle Yves Leterme décidait de se rendre chez le Roi. Peut-être pour forcer le destin…

En attendant, l’appel des partis francophones au sens des responsabilités aura claqué dans le vide. Didier Reynders a fait savoir hier soir qu’une réunion entre francophones se tiendra ce mardi après-midi, déplorant au passage que l’accord socio-économique de samedi, applaudi par tous, puisse faire les frais de la crise.

Le cartel Cd&V/N-VA est en ébullition. La Flandre se radicalise. Et le paysage politique fédéral tout entier, le pays, encaissent, et en souffrent.

Que va faire le Roi ? D’abord consulter

VERONIQUE LAMQUIN

mardi 15 juillet 2008, 00:19

Que va faire le Roi Albert II, saisi de la démission d’Yves Leterme ? La nouvelle a pris tout le monde de court, rue de la Loi, lorsque la nouvelle est tombée, hier soir à 22 h 30… Plusieurs scénarios sont imaginables.

belga

1Prendre le temps de la réflexion. Plus que vraisemblablement, le Roi devrait suspendre sa réponse. Quelques heures ou quelques jours. Le temps de consulter largement le monde politique. Ce que le souverain a du reste largement fait, ces derniers jours, recevant à un rythme supérieur à la moyenne les ténors du Nord ou du Sud. Gageons qu’avec cette nouvelle donne, Albert II recevra à nouveau à tout le moins les présidents de parti démocratiques, tant de la majorité que de l’opposition. Mais aussi, sans doute, l’une ou l’autre personnalité affichant une certaine expérience des crises belges. Ce qu’il avait du reste déjà fait, voici près d’un an, lorsque la formation gouvernementale patinait et que les ministres de l’Etat ont défilé à Laeken. Le nombre d’audiences royales devrait donc prendre un tempo plus qu’accéléré dans les prochains jours et en tout cas d’ici le 21 juillet.

2Refuser la démission. Le Roi pourrait demander, eu égard au contexte politique (une crise quasi permanente depuis plus treize mois) à l’occupant du Seize de prolonger son mandat. A tout le moins jusqu’en juin 2009, date du prochain scrutin (régional et européen). On couplerait alors toutes les élections, en convoquant des fédérales anticipées. Le scénario a plus d’une fois surgi lorsque la crise pointait. L’idée ? Avec une échéance électorale aussi proche, impossible de rien faire, surtout pas de négocier une vraie réforme de l’Etat. Un scrutin global permettrait de redessiner le paysage politique, avec des majorités homogènes entre fédéral et fédérés et d’asseoir tous les niveaux de pouvoir à la table d’une vraie négociation institutionnelle. Dans cette perspective, le Roi pourrait donc demander à Yves Leterme de poursuivre. On voit mal, toutefois, comment Monsieur 800.000 voix, après un troisième échec, pourrait reprendre comme si de rien n’était des négociations qui semblent particulièrement mal parties. On pourrait, par contre, demander à Leterme de piloter un gouvernement qui serait essentiellement chargé de gérer les priorités socio-économiques. C’était d’ailleurs la piste lancée voici une dizaine de jours par le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (VLD) : un

gouvernement dit socio-économique pour passer l’hiver. Avec éventuellement des prérogatives réduites. « Une sorte d’affaires courantes améliorées, la formule existe », nous avait d’ailleurs confirmé un négociateur francophone voici quelques jours encore.

3Accepter la démission et désigner un nouveau formateur voire un informateur. S’il constate l’échec d’Yves Leterme et, surtout, la perte de confiance des partenaires en la personne même du démissionnaire, le Roi pourrait confier une mission d’information ou de formation à une autre personnalité. Un nom circulait, voici quelques jours, quand les perspectives d’un accord semblaient s’éloigner : celui de Didier Reynders. Logique, c’est le numéro deux du gouvernement et le numéro un des francophones. Mais, vu la situation pour le moins complexe et tendue, le Palais pourrait se tourner vers des « Sages », qui auraient l’avantage de l’expérience mais aussi et surtout une relative virginité par rapport à l’échec. Sur la liste des possibles, Dehaene, Van Rompuy, pourquoi pas en tandem avec un francophone. Inutile de dire que le nom de Guy Verhofstadt circule aussi, déjà, avec une certaine insistance. Quel qu’en soit l’artisan, cette mission, si elle aboutit, pourrait porter sur les fonts baptismaux un gouvernement qui ne vivrait sans doute que jusqu’en 2009 (année où l’on couplerait les scrutins, cf. point 2). Cette formule pourrait, au passage, signer un changement de majorité, fût-il partiel. Après tout, libéré de la contrainte d’une réforme de l’Etat, un gouvernement purement

socio-économique n’aurait besoin que d’une simple majorité. Et certains partenaires pourraient rechigner à monter dans un attelage condamné d’avance à la dissolution en juin 2009.

4Accepter la démission et laisser le Parlement se dissoudre, pour organiser des élections à l’automne. C’est le scénario le moins probable. Personne, dans la majorité ou dans l’opposition démocratique ne souhaite plonger le pays dans la crise et convoquer les électeurs à la rentrée. Tous ou presque craignent d’y perdre des plumes. Et, surtout, tous redoutent une radicalisation du paysage politique.

Les réactions francophones

Rédaction en ligne

mardi 15 juillet 2008, 00:22

Le PS souligne l’énorme travail réalisé en faveur des gens

« Après l’énorme travail réalisé par le gouvernement fédéral en faveur des gens, la volonté du PS était que les mesures décidées soient une réalité le plus vite possible pour les citoyens », dit le PS dans un communiqué.

Le parti socialiste regrette que « le Premier ministre ait cru devoir remettre au Roi sa démission à un moment où le PS avait le sentiment que la poursuite des négociations institutionnelles pouvait se réaliser dans un contexte constructif et positif ».

Le PS ajoute qu’il espère que l’essentiel – qui consiste à répondre aux préoccupations des citoyens – l’emporte sur les discussions institutionnelles qui, dans tous les cas de figure, nécessiteront plusieurs mois supplémentaires de négociations.

Pour le PS, l’essentiel reste que l’on puisse répondre concrètement aux réalités quotidiennes des Belges. Le PS espère que malgré cette démission, une solution pourra être trouvée dans les plus brefs délais, conclut le communiqué du parti.

Reynders désolé

« Je suis désolé que tout le travail socio-économique qui avait été engrangé soit mis en péril. On verra maintenant ce qu’il a moyen de faire pour mettre malgré tout en oeuvre les décisions, mais sans gouvernement ce ne sera pas facile. C’est d’autant plus regrettable que les francophones avaient accepté de souscrire à un nouveau dialogue de Communauté à Communauté que j’avais moi-même accepté de présider avec le ministre-président flamand Kris Peeters et que les francophones ont fait tous les efforts nécessaires pour permettre le redémarrage les négociations communautaires », a-t-il déclaré.

M. Reynders a encore précisé qu’Yves Leterme l’avait averti qu’il allait remettre la démission du gouvernement. « J’ai d’abord prévenu les ministres et secrétaires d’Etat MR ainsi que le président du Sénat. J’ai aussi convoqué une réunion de l’intergroupe parlementaire du MR ce mardi à 10h30 et je réunirai les représentants des partis francophones dans l’après-midi », a-t-il encore ajouté.

Pour la N-VA, c’était nul

DIRK VANOVERBEKE

mardi 15 juillet 2008, 00:17

La N-VA a bouclé son bureau de parti peu après 22 heures, au parlement flamand.

Bart De Wever, le président des nationalistes flamands, a indiqué qu’il n’était pas question pour ses troupes d’accepter le scénario proposé par Leterme : « Nous n’accepterons jamais d’aller aux élections de juin 2009 sans avoir rien obtenu. Ni le splitsing de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ni la révision de la loi de financement, ni le moindre transfert de compétences vers les régions. C’est un résultat nul. Un grand zéro après treize mois de négociations. »

La N-VA n’accepte pas non plus de se laisser refiler le valet noir. « Nous attendrons la proposition du gouvernement flamand. Mais si les francophones croient qu’ils peuvent continuer à bloquer les exigences flamandes, ce sera sans nous ».

A la N-VA, on n’excluait pas encore un miracle de dernière minute, même si l’exaspération était à son comble : « Marre de la dictature de la minorité francophone » lâchait Kris Van Dijck, député du parlement flamand. Il était alors 22 h 20, lundi.

Bart De Wever ajoutait dans la foulée : « Je trouve très bizarre dans le chef d’Yves Leterme d’avoir quitté le niveau régional il y a plus d’un an en affirmant que le seul moyen de faire bouger les choses, c’était en montant au niveau fédéral. Et maintenant qu’il y est, c’est le même Leterme qui demande aux Régions de réussir la réforme de l’Etat. »

Une demi-heure plus tard, le chef du gouvernement présentait sa démission au Roi.

Bonne lecture

Pris du Soir

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EDITO

Yves Leterme part sans gloire !

Michel Konen

Mis en ligne le 15/07/2008

Les nerfs d’Yves Leterme ont fini par craquer. Soumis depuis des mois à une intense pression psychologique, affaibli physiquement, le Premier ministre - si peu - n’aura pas supporté qu’Elio Di Rupo rappelle, hier soir, devant les cameras de télévision que c’est le CD&V, le propre parti d’Yves Leterme, qui avait fixé, un peu bêtement, cette date du limite du 15 juillet pour proposer un vaste plan de réforme de l’Etat.

Ce qui est la stricte vérité. Et l’on ne manquera de s’étonner de le voir saisir un aussi minable prétexte pour démissionner de ses responsabilités. On le savait atrabilaire, soupe au lait : on ne le savait pas pétri de cette vanité qui est l’orgueil des faibles. Il est vrai qu’après 13 mois de surplace gouvernemental, Yves Leterme ne pouvait présenter qu’un bilan valant un zéro pointé. Le strict minimum sur le plan socio-économique. Le néant sur le terrain communautaire. Rarement un Premier ministre aura pris autant de temps pour constater son inutilité.Hier pourtant, son initiative d’appeler les Régions et les Communautés à la table des négociations paraissait bien de nature à calmer le jeu et ouvrait, enfin, une possibilité de négocier plus sereinement le nouveau visage de l’Etat belge.

Alors que du côté flamand le gouvernement, tout comme les partis, restaient dans une prudente expectative face à ces propositions, la partie semblait gagnée pour Yves Leterme. Son désormais rival et meilleur ennemi, Kris Peeters, Ministre-président du gouvernement flamand, nageait dans le bonheur face aux caméras de télévision. Il allait enfin pouvoir mettre en oeuvre “sa révolution copernicienne”, faire en sorte que “le fédéral ne soit plus le soleil autour duquel tournent les Régions. Peeters d’un côté, Leterme de l’autre : les deux poids lourds du CD&V semblaient en mesure de mater les récalcitrants de leur parti. Il n’en a rien été.Yves Leterme, Monsieur 800 000 voix, l’homme qui affirmait au soir de son triomphe électoral que “BHV ne demandait que cinq minutes de courage politique”, cet homme-là a jeté l’éponge, vaincu par lui-même d’abord.Durant treize mois il n’a pris aucune initiative, ou si peu, se contentant d’être le notaire de son équipe. Il quitte le navire la tête basse, abandonne son service quand la crise économique est à nos portes.Sire, à quoi bon le retenir ?

Leterme victime de son parti

Analyse Francis van de woestyne

Mis en ligne le 15/07/2008

Pour la troisième fois, Yves Leterme échoue et présente sa démission au Roi. Le chef de l’Etat peut l’accepter, la refuser ou s’accorder un délai. Leterme avait proposé d’associer les Régions aux négociations institutionnelles.

Coup de théâtre, lundi vers 22 heures 30 ! Alors que tout le monde était persuadé que le Premier ministre, Yves Leterme, allait pouvoir passer entre les gouttes de l’orage politique et que tous les partis de la coalition, y compris le sien, allaient accepter sa nouvelle proposition d’associer les Régions et les Communautés à la prochaine réforme de l’Etat, Yves Leterme, est allé présenter sa démission et la démission de son gouvernement au Roi ! Incroyable...

1. Comment en est-on arrivé là ? Le Premier ministre, Yves Leterme, devait donc venir ce mardi à 15 heures, lire à la Chambre, puis au Sénat, une déclaration dans laquelle il devait baliser le travail gouvernemental. Son exposé devait comprendre trois chapitres. L’un sur l’ajustement du budget 2 008 qui est en équilibre. Le deuxième sur le programme pluriannuel social et fiscal où il devait vanter les mérites des accords qui, effectivement, dépassaient les attentes et les espoirs. Mais voilà, on savait très bien que le troisième chapitre, celui consacré aux réformes institutionnelles, serait le plus faible, le plus light alors que son parti, le CD&V et son allié au sein du cartel flamand, la N-VA, avaient placé la barre très haut, exigeant une grande réforme de l’Etat (transferts de compétences et scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde). N’ayant pu concrétiser un accord sur ce troisième point, Yves Leterme avait joué les fins stratèges et proposé d’associer les entités fédérées aux prochaines discussions institutionnelles, selon des modalités encore à définir. C’était en quelque sorte la botte secrète d’Yves Leterme aux prises avec les plus durs de son parti. Un parti qui, depuis des jours et hier encore, hésitait fortement à lui accorder son soutien.

2. Pourquoi une telle stratégie?

Pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut avoir à l’esprit la rivalité “hallucinante” (selon les termes d’un négociateur francophone) qui est apparue ces derniers jours entre le Premier ministre, Yves Leterme, et son successeur au gouvernement flamand, Kris Peeters. Car une fois de plus, c’est au sein du CD&V que se trouvait le problème et c’est aussi là que devait être trouvée la solution. Yves Leterme avait très mal pris – on peut le comprendre – le chantage exercé par le chef du gouvernement flamand, qui avait subordonné l’octroi des 400 millions que son gouvernement devait verser au budget fédéral à la conclusion d’un accord institutionnel. Depuis quelques jours, Kris Peeters, par des gesticulations faciles, se prenait pour la conscience flamande et rappelait sans arrêt Leterme à ses engagements. Sachant que son parti, le CD&V, pouvait être capable – le passé l’a prouvé – de mettre son leader à mort sur le plan politique en quelques heures, Yves Leterme avait donc choisi de se protéger, d’envoyer Kris Peeters dans la fosse aux lions en lui proposant de lui confier la responsabilité de la réforme. C’était plutôt bien joué. Mais dans la soirée, les choses se sont gâtées.

3. Qui devait négocier finalement ? En fait, il avait été prévu que chaque Communauté constitue elle-même sa délégation. Kris Peeters devait être le chef de délégation flamande, laquelle devrait comprendre tous les partis démocratiques flamands (retour donc, avec Frank Vandenbroucke, du SP.A dans la négociation). Chez les francophones, le chef de délégation devait être Didier Reynders, entouré de Rudy Demotte et de Charles Picqué. Dans un premier temps, il semble que la direction des opérations prise par Didier Reynders ait indisposé Kris Peeters qui n’appréciait pas de se retrouver face à un “fédéral”. Rudy Demotte voyait, lui, d’un mauvais œil de se voir ainsi couvert par une “belle-mère”, libérale de surcroît. Mais au cours de la journée, les choses s’étaient arrangées et l’entretien entre Yves Leterme d’une part, Rudy Demotte et Charles Picqué, en début de soirée, s’était plutôt bien déroulé.

4. Comment amadouer le CD&V? Restait évidemment à convaincre les plus réticents du CD&V qui avaient prévenu: si pas de réforme de l’Etat, pas de déclaration. Et en l’absence de déclaration, on voyait mal le Premier ministre poursuivre sa route. Mais une fois encore, les choses semblaient s’arranger. La réunion à hauts risques que le CD&V avait programmée pour le début de la soirée, vers 20 heures 30, était finalement annulée. Et le gouvernement flamand, réuni sous la présidence de Kris Peeters, décidait.…de ne pas décider et reportait sa décision à demain. Quant à la N-VA, elle choisissait d’attendre elle aussi. Pour donner des gages au plus extrémistes de son parti, Kris Peeters, tout content du nouvel honneur qui lui était fait (”c’est un moment historique” avait-il déclaré) affirmait tout de go que la non-nomination des 3 bourgmestres de la périphérie é tait un dossier “clos”. Mais visiblement, le malaise subsistait au sein même du parti du Premier ministre. Et certains parlementaires émettaient des doutes quant à la volonté des francophones de négocier vraiment une réforme de l’Etat: “Ce qu’Yves Leterme n’a pu obtenir des francophones, pourquoi Kris Peeters y arriverait-il? ” se demandait un élu du Parlement flamand qui ajoutait: “Pour qu’une réforme de l’Etat soit lancée et aboutisse à des résultats concrets, il faut qu’elle soit liée à la survie d’un gouvernement. Sinon, ce ne sont que des palabres sans lendemain.” ’est donc cette tendance-là qui l’a emporté.

5 Comment réagissent les autres? Yves Leterme, coincé, a estimé qu’il n’avait pas d’autre choix que d’aller présenter sa démission au Roi, non sans en avoir informé ses vice-Premiers ministres. Didier Reynders s’est dit désolé que tout le travail socio-économique engrangé soit mis en péril. “C’est d’autant plus regrettable que les francophones avaient accepté de souscrire à un nouveau dialogue de Communauté à Communauté et que j’avais moi-même accepté de présider avec le ministre-président flamand”. Le président du PS, Elio Di Rupo, a rappelé que la volonté du PS était que les mesures décidées par le gouvernement soient une réalité le plus vite possible pour les citoyens. Le PS regrette que le Premier ministre ait cru devoir remettre sa démission au Roi à un moment où le PS avait le sentiment que la poursuite des négociations institutionnelles pouvait se réaliser dans un contexte constructif et positif.

6 Que va-t-il se passer à présent? La balle est entre les mains du Roi. On peut penser que le Roi n’acceptera pas immédiatement la démission d’Yves Leterme. Sans doute demandera-t-il un délai de réflexion, le temps de consulter les présidents de parti. Il peut aussi demander à Yves Leterme de tenter un ultime effort. C’est peut-être la nouvelle stratégie d’Yves Leterme : dramatiser pour mieux obtenir des francophones et des Flamands une certaine décrispation. Le pire serait sans doute un retour anticipé aux urnes qui jetterait les citoyens dans une profonde perplexité.

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Pris de la Libre Belgique

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MEISE, Belgique - Le Jardin botanique national de Belgique a besoin de travaux d'entretien et de rénovation, mais les parlementaires wallons refusent de débloquer les fonds nécessaires car il est situé à Meise en secteur flamand. Un exemple parmi d'autres de la profonde division linguistique au coeur de la grave crise que traverse le pays.

Le Premier ministre belge Yves Leterme a présenté la démission de son gouvernement au roi Albert II lundi soir car il jugeait "impossible" de dépasser les divisions entre les communautés flamande et francophone du pays sur la réforme des institutions. Cette décision a ravivé la crise politique ouverte en juin 2007 et marquée par le spectre d'une partition du royaume, qui compte 6 millions de néerlandophones et 4,5 millions de francophones.

La division linguistique du pays se manifeste de diverses manières. Les villes flamandes de Zaventem et Vilvoorde limitent par exemple l'accès au logement social aux seuls néerlandophones. La localité voisine d'Overijse encourage les citoyens à dénoncer les commerçants qui font de la publicité dans une autre langue que le néerlandais, et son maire a écrit à certains de ses administrés pour leur demander de retirer des inscriptions en anglais ou en français.

De son côté, le conseil municipal de Liedekerke s'est attiré de vives critiques pour avoir suggéré que seuls les petits Flamands pouvaient utiliser les aires de jeux de la ville. "Je ne vois vraiment pas d'issue" à la crise politique, confie Damien Thiery, maire de Linkebeek, une banlieue flamande de Bruxelles. "C'est comme un mariage brisé dans lequel un des conjoints ne veut plus vivre avec l'autre."

Il affirme que les relations sont cordiales dans sa commune, mais s'inquiète du projet des nationalistes flamands d'y tenir un rassemblement en septembre. "Je ne veux pas être responsable d'une bataille rangée entre manifestants des deux camps", explique-t-il.

Dans les années 60, les francophones de Linkebeek et de cinq autre villes flamandes de la région de Bruxelles se sont vu accorder des "facilités" linguistiques leur permettant d'utiliser le français dans leurs relations avec l'administration locale.

Ces communes sont depuis devenues des banlieues-dortoirs pour les francophones qui travaillent à Bruxelles, et les autorités flamandes exigent désormais que ces localités imposent l'usage unique du néerlandais dans leurs relations avec leurs administrés.

Damien Thiery et deux autres maires francophones ont refusé d'obtempérer. Les autorités flamandes ont alors bloqué leur nomination bien qu'ils ont été légalement élus, laissant ces administrations locales dans une situation de flou juridique. "Les Flamands disent 'vous êtes sur notre territoire, donc vous n'avez pas votre mot à dire'", explique M. Thiery. "Les hommes politiques flamands sont de plus en plus intolérants."

La querelle linguistique plonge ses racines dans l'économie. La riche Flandre apprécie peu de subventionner par ses impôts une Wallonie moins prospère qui affiche un taux de chômage (15%) trois fois plus élevé.

Les néerlandophones voient également comme une menace pour leur héritage culturel l'arrivée en nombre de francophones dans les villes flamandes de la région de Bruxelles. Les francophones estiment pour leur part qu'on ne doit pas aller plus loin dans la décentralisation des pouvoirs et accusent les Flamands de vouloir la partition du pays.

Conscient que l'image de la Flandre à l'étranger pâtit de son attitude perçue comme anti-francophone, Geert Bourgeois, ministre pour les relations extérieures du gouvernement régional flamand, a récemment convié des journalistes étrangers à dîner près de Bruxelles. "Notre politique est très modérée", a-t-il affirmé à cette occasion.

Mais il n'a pas caché son espoir d'une partition de la Belgique, assurant: "Le système belge ne marche pas." AP

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Dans les années 60, les francophones de Linkebeek et de cinq autre villes flamandes de la région de Bruxelles se sont vu accorder des "facilités" linguistiques leur permettant d'utiliser le français dans leurs relations avec l'administration locale.

Ces communes sont depuis devenues des banlieues-dortoirs pour les francophones qui travaillent à Bruxelles, et les autorités flamandes exigent désormais que ces localités imposent l'usage unique du néerlandais dans leurs relations avec leurs administrés.

Concernant l'usage du néérlandais dans les villes de BHV, c'est inexact, ce que la Flandre demande c'est que les conseils communaux se passent en flamand.

En fait ce qu'on appelle la scission de bhv, c'est simplement que les habitants de bhv cessent de voter à bruxelles et votent donc en Flandres, bhv étant en flandres, c'est logique. cela signifie aussi que les affaires civiles des habitants se jugeront dans l'arrondissement de Hall Vilvorde (en flamand) et non à bruxelles en français ou en flamand au choix...

Concernant le jugement de la cours constitutionnelle, elle considère que ce n'est pas légal, mais que si personne ne s'y oppose on peut laisser les choses en l'état en tant que compromis, dans la mesure où une partie de la Flandres ne l'accepte pas, il faut en tirer les conclusions.

La Flandre considère aussi qu'à terme les facilités doivent cesser...

à noter que l'enseignement francophone dans BHV est financé par la région flamande et inspecté par la communauté française, mais là aussi il va y avoir des changements...

à noter que pour bénéficier de l'enseignement francophone de bhv il faut habiter la commune, ce qui exclu les francophones des communes avoisinantes 100% flamand

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Yves Leterme présente sa démission chez le roi

En espérant qu'il l'accepte.

Leterne en moins, c'est pas une mauvaise nouvelle.

ça n'arrange pas la situation mais il n'aurait pas pu réussir, personne n'avait l'air d'aller dans son sens et c'est pas le genre qe type qui, avec charisme, fait que les gens vont dans son sens.

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Il a été trop passif, maintenant Leterme parti, cela ne règle rien, pire cela complique les choses, à mon avis il va rester. Si le roi nomme un premier ministre, il devra se présenter aux chambres où les partis flamands ont peu de chances de voter la confiance. Donc disant qu'en démissionnant, si le roi le refuse la démission, il gagne 2 mois pour trouver une solution. Si le roi accepte sa démission, on est reparti pour un tour, faut trouver un nouveau premier ministre, ce qui n'aura rien de simple. Aucun parti flamand n'a envie d'envoyer l'un des siens au casse-pipe, je doute que Verofstaed vienne prêter main forte. Quant à Reynders, si il y va et qu'il réussit il n'apparaîtra que comme le manoeuvrié qui a saboté les négociations, ensuite maingain (leterme autiste, etc.) est trop lié à reynders.

Je pense que Leterme a parfaitement réussi son coup. ou lui (avec un petit délai supplémentaire), ou de nouvelles élections, ou le risque de la crise de régime...,

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Comme je le disais je viens de trouver ceci sur le site du soir

Leterme reconduit ?

DAVID COPPI

mardi 15 juillet 2008, 21:23

Le Roi reçoit les patrons des Régions en priorité, signe d’un tout prochain dialogue Nord-Sud. Et on parle d’un gouvernement socio-économique, Leterme Ier version II.

Yves Leterme. Photo AP (archives)

Tout le monde s’en mêle : la FEB demande continuité et stabilité, s’inquiète pour les entreprises ; les syndicats (au sud, au nord) se lèvent pour le pouvoir d’achat, les pensions, les petits revenus… Jusqu’au PTB qui réclame un gouvernement d’« urgence » (pas le même que les autres, mais enfin, c’est l’idée) pour le pouvoir d’achat, l’épargne… Ajoutez-y le MR, le PS, le CDH, les partis de la majorité (sortante ?), qui plaident eux aussi l’évitement de la crise, l’impérieuse nécessité de rester aux commandes du pays, comme le requiert une conjoncture économique déprimante. Un chœur. Et une musique douce qui tinte aux oreilles d’Albert II, soulageant ses nerfs à quelques jours d’un 21 juillet à vif.

C’est le premier fait du jour : le nombre de gens qui veulent éviter le pire. Une foule à dominante francophone, mais pas seulement. Un peu par pragmatisme (quoi, une crise par les temps qui courent, et en plein été ?), un peu par sens du danger (gare à la crise de régime !), il y a comme un faisceau de convergences.

Le Palais en fera son miel. Qui n’a toujours pas « accepté » la démission d’Yves Leterme comme Premier ministre. Et qui a débuté les « consultations » par quatre heures d’entretiens autour de minuit lundi, le Roi devisant alors avec Yves Leterme, Jo Vandeurzen (CD&V, ministre des Réformes institutionnelles), Herman Van Rompuy (CD&V, président de la Chambre), et Didier Reynders (MR, vice-Premier chargé notamment des Réformes institutionnelles). Cela avant d’organiser ses « audiences » hier, recevant Armand De Decker (MR, président du Sénat), Kris Peeters (CD&V, ministre-président flamand), Rudy Demotte (PS, ministre-président wallon), Charles Picqué (PS, Bruxelles), Karl-Heinz Lambertz (germanophones). En attendant les présidents de partis, aujourd’hui.

Un enchaînement pas conventionnel. C’est le deuxième fait du jour : tout le monde, et les Flamands les premiers, a noté que le Roi a commencé par rencontrer les patrons des Régions, avant ceux des partis… Signe des temps, croit-on au Nord. Vous savez, la fameuse « révolution copernicienne » dont avait parlé Kris Peeters dans son discours du 11 juillet, rapport à la primauté des Régions.

Peut-être cela annonce-t-il l’initiative royale, attendue dans les prochains jours, qui pourrait consister en l’organisation d’un dialogue de communauté à communauté, tout en maintenant un gouvernement (Leterme Ier, acte II) voué au socio-économique.

Mais ne brûlons pas les étapes, il y a le troisième fait du jour, pas un événement celui-là : la radicalisation en Flandre comme toile de fond de ce énième accident politique depuis les législatives de juin 2007. Le cartel est en pointe, encouragé par le Vlaams Belang et la liste Dedecker. Et registre médias, il faut lire l’éditorial de Guy Tegenbos dans le Standaard hier, sur le thème du blocage francophone, et patati… L’air connu est l’air du temps au Nord. Voir le communiqué du Voka, un réseau d’entrepreneurs flamands, qui « plaide à nouveau pour des décisions structurelles permettant de préparer le bien-être de la jeune génération, ce qui ne peut passer que par une réforme fondamentale de l’Etat », tandis que le Vlaamse Volksbeweging (associations nationalistes flamandes) « espère que le CD&V a fait le choix définitif de la raison d’Etat flamande ». Rompez.

Le front des quatre partis francophones savait à quoi s’en tenir. Leur stratégie ne varie pas, confirmée hier après-midi à Bruxelles : se montrer disponibles à la discussion communautaire, mais renvoyer la balle au CD&V… Les chrétiens-démocrates-nationalistes flamands réclament un « signal » des francophones pour la cessation des hostilités ? « L’initiative doit venir du CD&V », réplique Elio Di Rupo. « Nous n’avons pas de gage à donner ou de signaux à émettre », explique Olivier Maingain. Même jeu de balle pour ce qui concerne le poste de Premier ministre : le CD&V fait mine d’estimer qu’il revient à un francophone de tenter de dénouer l’écheveau… « C’est avec lui (Leterme, NDLR) qu’on a mis au point un programme socio-économique, pourquoi changer ? », renvoie Didier Reynders. Dont le nom a circulé dans la journée comme un substitut possible, notamment après que Louis Michel et Armand De Decker, le matin à leur arrivée au siège du MR, eurent confié que c’était l’heure de leur président. « Le fait de savoir si Didier Reynders ou Yves Leterme seront Premier ministre ne changera pas le prix du baril », a ramassé Isabelle Durant, d’Ecolo.

On en reparle donc : Leterme. Qui se trouvait hier au « seize », car, comme nous disait son porte-parole, Peter Poulussen : « Il a beaucoup de choses à faire, ses dossiers, ses contacts, il a travaillé jusqu’à 17 h 30, avant de rentrer à la maison, à Ypres ». C’est le quatrième fait du jour : la tempête, et le train-train.

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Carramba encorrre rrraté !

ça marchera peut etre mieux la prochaine fois.

Les Shadoks avaient inventé une fusée propulsée aux confettis. Ils avaient calculés que ça avait une chance sur 1 million de marcher. Ils en étaient a leur 1347eme essai raté, plus que 998653 essais à effectuer.

Image IPB

Image IPB

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La séparation Flamands/Wallons a fait un pas de plus. On n'est pas encore au bout du chemin mais on n'en a jamais été aussi près.

Les psycho drames belgo-belge sont lamentables ils concourent juste à ce que les deux communautés se détestent un peu plus encore, avant de sombrer dans l'indifférence l'une pour l'autre...

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