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Galileo


Adriez
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Bonjour, J'aimerais connaitre votre avis sur les derniers compromis faits entre l'UE et Washington sur le système Galileo. Dans le dernier RAIDS on peut y lire que l'UE a décidé d'intégrer le "BOC 1.1.... quelle est la difference entre la version 1.1 et 1.5 ? Si j'ai bien compris, en utilisant la version 1.1, les US ne peuvent pas brouiller le Galileo sans se brouiller eux-même ? Pensez-vous que integrer ce système soit une bonne idée ? Etait-ce le meilleur moyen de proceder ? Bref que pensez-vous de l'evolution du programme fair par les européens pour les européens mais qui finalement va lui aussi se voir diviser avec des idées et du materiel US , dans ce contexte là est-ce que cela es tellement une mauvaise chose ? Qu'aurions-pu nous faire autrement ? Etait-ce le meilleur compromis ? Merci d'avance de vos explications

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Si vous avez l'article, vous avez vus que "Galiélo" n'est que européen mais devient un programme intercontinentale avec en autre la République Populaire de Chine à auteur de 12 (?) % du financement ;) On comprend que les USA sont anxieux à l'idée de perdre leur quasi monopole en ce domaine (La Russie à un déja un systéme GPS, le Glosnass)

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En parlant du Glosnass est ce que les Russe vont le maintenir car j'ai entendu dire qu'il allait etre laissé a l'abandon car la russie n'a pas les moyen de "l'entretenir"....

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Alors déjà il faut savoir que Galilleo sera 100% européen au niveau des satélittes, même les composants electroniques seront d'origine européenne il me semble. Et le compromis trouvé avec les USA permettra surtout une interoperabilité des systèmes entre USA/Russie/Europe de façon a avoir plus de précision en temps normale tout en gardant notre independance au cas ou. Pour ce qui est de Glonass il n'est pas laissé a l'abandon, il est seulement incomplet (il manque des sattellites) mais les Russes ont repris les lancement de satellites Glonass il me semble d'ailleur qu'ils doivent en lancer d'ici peu.

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  • 4 months later...

Galileo entre dans une nouvelle phase décisive de choix du concessionnaire

31/08 19:14 : Le futur système européen de navigation par satellite Galileo entrera mercredi dans une nouvelle phase décisive, avec le dépôt à Bruxelles des offres détaillées des trois candidats à la concession du système pour un contrat dépassant le milliard d'euros.

Trois consortiums industriels européens sont aujourd'hui candidats: Eutelsat, à dominante espagnole avec Hispasat, Logica et Aena, le franco-italien Eurely qui regroupe Alcatel, Finmeccanica, Vinci, SFR et Capgemini, et iNavSat, à dominante française, qui rassemble EADS, Thalès, Inmarsat et SES Global.

Les offres devaient être déposées mercredi à la mi-journée au siège de l'entreprise publique Galileo, maître d'oeuvre du système, qui doit en principe faire une recommandation sur un candidat dès la fin du mois de septembre.

Les Etats membres auront ensuite deux mois pour se pencher sur le dossier, avant un choix final des ministres des Transports de l'Union européenne attendu pour décembre.

Dans leur offre, les candidats à la concession doivent notamment détailler le chèque qu'ils sont prêts à faire pour co-financer le système au côté du budget européen.

Les dirigeants européens demandent que le futur concessionnaire apporte au moins 1,4 milliard d'euros, soit les deux tiers du financement qu'il reste à apporter pour déployer le système, après les 1,1 milliard déjà débloqués sur fonds publics (budget européen et budget de l'ESA, Agence spatiale européenne).

Le concessionnaire se remboursera ensuite avec les recettes commerciales tirées de l'exploitation de Galileo à partir de l'entrée en fonction du système en 2008.

"Tout laisse penser que les offres des consortiums respecteront le principe des 2/3 pour le privé, 1/3 pour le public", a indiqué mardi à l'AFP une source proche du dossier.

Sans dévoiler leurs batteries, les industriels assurent eux aussi qu'ils sont capables de parvenir à relever le défi qui leur est proposé.

Pourtant celui-ci est de taille, en particulier en ce qui concerne les recettes commerciales qu'il faudra arriver à dégager face à au rival américain, le GPS, qui est entièrement gratuit pour l'instant.

Le pari repose à la fois sur les droits de propriété intellectuelle qui seront perçus sur les applications Galileo, mais aussi sur la fourniture de services payants plus performants que ceux disponibles sur la base du seul GPS.

Pourtant, pour l'un des industriels participant à l'offre, les pouvoirs publics européens n'en devront pas moins apporter une garantie de recettes au concessionnaire si les recettes commerciales ne sont pas au rendez-vous.

"On veut s'assurer que personne ne descendra du bateau avant la fin de la concession, y compris le secteur public", complète un autre industriel, qui insiste en particulier sur la nécessité pour l'UE d'adopter une réglementation adéquate, stimulant l'utilisation de la navigation par satellite Galileo, en particulier dans le domaine des transports où les applications seront nombreuses, de la sécurité aérienne au télépéage.

La qualité des offres des candidats à la concession sera en tout cas cruciale pour obtenir des 25 le feu vert pour le déploiement effectif du système, qui pour l'instant n'en est qu'à sa phase de développement.

"Il est essentiel de montrer que le secteur privé s'engage financièrement et de manière viable" dans le projet Galileo pour emporter l'accord final de pays comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, pour qui il était hors de question de lancer le projet sur la base de seuls fonds publics, explique-t-on de source proche du dossier.

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Galileo - Eutelsat retire sa candidature pour la concession PARIS, 1er septembre (Reuters) - Eutelsat a annoncé mercredi qu'il renonçait à sa candidature pour obtenir la concession du futur système européen de positionnement par satellites Galileo. "Le consortium mené par Eutelsat a décidé qu'il n'était pas en mesure de satisfaire les exigences strictes formulées" dans le cadre de l'appel d'offres, a déclaré une porte-parole d'Eutelsat. "En conséquence, le consortium (...) ne remettra pas de dossier pour le 1er septembre", a-t-elle ajouté. Trois consortiums avaient été présélectionnés : le premier, iNavSat, réunit le groupe européen d'aéronautique, d'espace et de défense EADS , le groupe français d'électronique militaire Thales et les opérateurs de satellites Inmarsat, britannique, et SES Global , luxembourgeois. Celui-ci a confirmé avoir déposé une candidature. Le second, Vinci Concessions Consortium, est composé du groupe français de BTP Vinci Concessions , de l'entreprise française de télécommunications Alcatel et du groupe italien Finmeccanica . Le troisième, Eutelstat Consortium comprend, outre Eutelsat, Hispasat, l'opérateur espagnol de satellites Hispasat, et d'autres partenaires industriels, Logica et Aena. Le choix du concessionnaire doit intervenir début 2005./AW/JMB

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Bruxelles invite l'Ukraine à participer à Galileo

07/09 19:41 : La Commission européenne souhaite entamer des négociations avec l'Ukraine sur sa participation au programme européen de navigation par satellite Galileo, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

La Commission a demandé l'autorisation aux 25 Etats membres de l'UE pour entreprendre de telles négociations, a-t-elle indiqué. Bruxelles voudrait entreprendre les discussions immédiatement après le feu vert des 25, espéré pour la fin septembre.

"L'industrie spatiale ukrainienne figure parmi les leaders mondiaux dans la conception et la production de lanceurs et de composants" des systèmes de positionnement par satellite, a estimé la Commission dans un communiqué.

La Commission européenne a déjà signé des accords de coopération sur Galileo avec la Chine et avec Israël. Elle est en pourparlers avec l'Inde, la Russie, le Brésil, la Corée du Sud, le Mexique et l'Australie, selon le communiqué.

Galileo doit entrer en fonction à partir de 2008. Il nécessitera le lancement d'une trentaine de satellites. Il doit être financé par des fonds publics et privés européens.

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Cela devient vraiment un projet intercontinentale :lol:

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  • 3 months later...

Le système Galileo de navigation par satellite restera exclusivement à usage civil

Les ministres de l'Union européenne ont avalisé le début opérationnel en excluant le volet militaire.

A la différence de son grand rival, le GPS (Global Positioning System) développé sous l'impulsion de l'armée américaine, le système Galileo de navigation par satellite devra délaisser les applications militaires.

Les ministres des transports des Vingt-cinq ont donné, vendredi 10 décembre à Bruxelles, à cette condition, leur aval au déploiement opérationnel de cet ambitieux programme européen. Pour rallier les pays les plus sceptiques, dont le Royaume-Uni, qui entend rester fidèle au système américain par alliance stratégique, la vocation civile de Galileo a été coulée dans le marbre.

Galileo, ont confirmé les Etats membres, est "un programme civil sous contrôle civil". Dans l'hypothèse d'une évolution de ce principe, une décision à l'unanimité sera requise, dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC). Cette clause va permettre au Royaume-Uni, ou aux Pays-Bas, de poser leur veto à l'utilisation militaire de Galileo.

Le feu vert ministériel permet néanmoins aux promoteurs de Galileo d'entrer dans le vif du sujet. Jacques Barrot, le nouveau commissaire européen chargé des transports, a parlé vendredi d'une "décision historique". Le choix définitif du consortium doit survenir d'ici à la fin février 2005, entre les deux candidats en lice pour s'emparer de la concession : Eurely, d'une part, formé autour d'Alcatel, de Finmeccanica et de Vinci, et iNavsat, d'autre part, composé de Thales, d'EADS, et d'Inmarsat. Ces consortiums vont déposer de nouvelles offres détaillées d'ici à la mi-janvier. Le système européen doit en principe commencer à fonctionner en 2008, grâce à trente satellites.

Mais l'ultime décision du Conseil Transport n'est pas allée sans de multiples tractations. Après avoir cherché à briser l'initiative européenne, les Américains ont accepté en juin de signer un accord d'interopérabilité entre leur GPS et Galileo. Concurrents, les deux dispositifs seront néanmoins en mesure d'être utilisés ensemble, sans se brouiller l'un l'autre. Il a ensuite fallu apporter des garanties aux partenaires européens les plus prudents. Les Britanniques, de même que les Etats neutres comme la Finlande, ont ainsi cherché à limiter tout usage militaire du projet, en obtenant que le signal crypté ouvert aux gouvernements - le PRS, ou Public Related Service - soit cantonné dans des applications civiles, "sous contrôle civil", comme la surveillance des flux migratoires aux frontières.

Les Britanniques ont, par ailleurs, obtenu que les tarifs appliqués au PRS soient calculés au plus juste "sur une base non commerciale", sans marge de profit pour le concessionnaire privé, qui ne sera dès lors pas tenté de tout miser sur ce signal. Les Etats membres pourront enfin choisir d'utiliser ou pas le PRS : seuls les pays intéressés financeront ce service, et sans espoir, du moins dans un premier temps, de s'affranchir de la tutelle du GPS sur le plan militaire. Les timides efforts européens en matière de défense, à moins d'un vote unanime à l'avenir, resteront dépendants du GPS. L'OTAN devrait également continuer à n'utiliser que le seul système de navigation américain.

Ces restrictions pourraient compliquer la tâche des concessionnaires privés appelés à la rescousse. Ces derniers doivent financer les deux tiers de la phase de déploiement du système européen, soit 1,4 milliard d'euros, les 700 millions restants étant puisés sur le budget communautaire. Ils ont bien sûr intérêt à ce que les applications de Galileo soient le plus large possible. "Les sources de revenus sont multiples, le PRS ne compte pas beaucoup d'un point de vue financier", dit-on auprès d'un des deux consortiums candidats à la concession, où l'on met en avant le panel très large d'applications d'ores et déjà possibles : navigation aérienne ou terrestre, gestion du trafic auto, localisation des bateaux en mer, etc. Ces services seront offerts aux particuliers, comme au gouvernement, à titre gratuit, ou payant, selon le signal utilisé. Vendredi, un accord "implicite", selon des négociateurs, s'est enfin dégagé sur le montant de la participation communautaire, qui pourrait être de l'ordre de 1 milliard d'euros. Mais cette somme ne sera pas définitivement acquise avant la fin des négociations sur le budget communautaire pour la période 2007-2013. "Il n'y a pas d'incertitude telle qui puisse arrêter le secteur privé", a tenu à assurer M. Barrot.

Par Philippe Ricard dans Le Monde

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Galileo restera donc exclusivement civil et vue les grosses rectrictions, les USA n'auront donc pas a craindre de concurrence sur le volet militaire :rolleyes:

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  • 2 months later...

Les consortiums Eurely, organisé autour d'Alcatel et de Finmeccanica, et iNavSat, composé notamment d'EADS et Thales, tous deux candidats à la concession de Galileo, le système européen de navigation par satellite, devraient être officiellement départagés mardi.

Le choix du concessionnaire sera annoncé "mardi avant midi", a indiqué Hans-Peter Marchlewski, porte-parole de Galileo JU, entreprise publique européenne présidée par l'Allemand Rainer Grohe.

Le futur concessionnaire aura la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans et d'en tirer des recettes commerciales, qu'une étude commandée par la Commission européenne avait estimées potentiellement à 500 millions d'euros par an à l'horizon 2020.

En réalité, selon des sources proches du dossier, l'évaluation finale des candidatures aurait été bouclée en fin de semaine dernière.

La décision, qui doit passer mardi par le conseil de surveillance de Galileo JU, devait d'ailleurs déjà être présentée pour information lundi matin au commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, chargé du dossier.

Jusqu'à la dernière minute, ni iNavSat ni Eurely ne se sont hasardés au moindre pronostic.

"Nous restons confiants car nous estimons que nous avons un consortium robuste", a simplement commenté vendredi Christian Erles, porte-parole d'EADS côté iNavSat.

Même tonalité chez la partie adverse. "Nous sommes très confiants de la qualité de notre offre", indique-t-on chez Alcatel, où l'on avance les atouts d'Eurely en ce qui concerne les possibilités d'application dans les télécoms, la défense ou encore les transports.

Les négociations avec le vainqueur devraient immédiatement commencer après la sélection officielle pour pouvoir boucler le contrat de concession avant la fin 2005.

Le choix du concessionnaire aurait dû déjà être réglé au début du mois d'octobre, mais les offres des deux candidats n'avaient alors pas pu être départagées par le système de notation retenu.

iNavSat et Eurely, qui revendiquent une quarantaine de partenaires chacun (avionneurs, constructeurs automobiles, groupes de télécommunications...), avaient même été invités à représenter des offres affinées fin janvier, en particulier en ce qui concerne le partage du risque sur cet énorme investissement.

Le futur concessionnaire devra en effet apporter un chèque d'1,4 milliard d'euros, soit les deux tiers environ du coût de déploiement du système de 30 satellites (2,1 milliards euros), le reste (700 millions d'euros) étant fourni par le budget européen.

Pour rémunérer son investissement, il pourra compter sur une subvention d'exploitation progressivement déclinante et sur des recettes commerciales qu'il va devoir arriver à dégager, suivant un modèle qu'il s'agit précisément d'inventer. Le seul grand système de navigation par satellite existant aujourd'hui, le GPS américain, est en effet gratuit pour l'utilisateur.

Au moment du dépôt des dernières offres, iNavSat avait assuré pouvoir assumer "l'entière responsabilité du déploiement, de l'exploitation et des performances du système à l'issue de la phase de validation en orbite".

De son côté, Eurely estimait avoir fait une proposition "très équilibrée entre les risques assurables par les compagnies d'assurances et ce qui doit aller aux autorités publiques".

Dans cette affaire, l'enjeu pour les concurrents est surtout d'acquérir une position stratégique sur le marché des services utilisant la navigation par satellite.

Le marché mondial est en train d'exploser. Il est passé de 10 milliards d'euros en 2002 à 20 milliards en 2003, et devrait avoisiner les 275 milliards d'euros à l'horizon 2020, avec quelque 3 milliards de récepteurs en fonction dans le monde, selon des chiffres de la Commission européenne.

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Mes sources viennent de ma revue de presse quotidienne financière et d'actualité :Tribune ,les échos ,aol finance ,yahoo finance ,air & cosmos ,afp ,reuters et de divers sites ....... Le consortium iNavSat, composé notamment d'EADS, Thales et Immarsat Ventures, a été retenu pour devenir concessionnaire de Galileo, le système européen de navigation par satellite, affirme mardi le quotidien allemand Die Welt. Il s'est imposé aux dépens de son concurrent Eurely, organisé autour d'Alcatel et de Finmeccanica. La décision doit être officiellement annoncée en milieu de journée. iNavSat comprend aussi en particulier la firme allemande OHB Technology, FES Global au Luxembourg et Vitrociset en Italie. Le futur concessionnaire aura la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans et d'en tirer des recettes commerciales, qu'une étude commandée par la Commission européenne avait estimé potentiellement à 500 millions d'euros par an à l'horizon 2020. Les négociations avec iNavSat devraient immédiatement commencer après la sélection officielle pour pouvoir boucler le contrat de concession avant la fin 2005. Il devra apporter un chèque de 1,4 milliard d'euros, soit les deux tiers environ du coût de déploiement du système de 30 satellites (2,1 milliards euros), le reste (700 millions d'euros) étant fourni par le budget européen. Pour rémunérer son investissement, le concessionnaire pourra compter sur une subvention d'exploitation progressivement déclinante et sur des recettes commerciales qu'il va devoir arriver à dégager, suivant un modèle qu'il s'agit précisément d'inventer. Le seul grand système de navigation par satellite existant aujourd'hui, le GPS américain, est en effet gratuit pour l'utilisateur.

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En fait ....

Galileo: les deux consortiums restent finalement en lice

BRUXELLES, 1 mars 2005 (AFP) -

Les consortiums iNavSat (EADS, Thales) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica), ont finalement tous les deux été retenus mardi pour la poursuite des négociations sur la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, a annoncé la Commission européenne.

;)

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Marc P ,pas de chance ,voici une nouvelle dépêche AFP :? 8) ;)

Les consortium iNavSat (EADS, Thales) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica), candidats à la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, n'ont à nouveau pas pu être départagés mardi par l'entreprise Galileo JU qui se donne encore trois mois pour trancher.

"Les deux consortiums ont substantiellement amélioré leur offre initiale" et ont tous les deux "démontré leur capacité à devenir concessionnaire", a expliqué dans un communiqué Rainer Grohe, président de Galileo JU, entreprise publique européenne chargée du choix du concessionnaire.

Confronté à des évaluations trop serrées, il a ainsi décidé "d'inviter les deux consortiums à des négociations parallèles".

Le contrat de concession doit être bouclé avant la fin de l'année. Mais M. Grohe espère qu'"en l'espace de trois mois", le nom de celui avec lequel Galileo JU "continuera les négociations finales sera clarifié".

Dans ce laps de temps, les discussions porteront sur des points cruciaux du projet comme l'analyse des coûts, des sources de revenus ou encore la couverture assurance.

Mardi, la Commission européenne s'est de son côté voulu rassurante.

Pour Bruxelles, "non seulement la procédure de sélection ne prend aucun retard, mais les négociations menées en parallèle avec les deux candidats vont au contraire, compte tenu de la concurrence entre eux, permettre de progresser plus vite que si les négociations n'étaient menées qu'avec un seul consortium".

"On peut se demander pourquoi ils auraient plus l'occasion de se décider dans trois mois", a toutefois avancé une source proche du dossier, se demandant si l'objectif ne serait pas en réalité "d'inciter à un rapprochement des deux consortiums".

Réaffirmant sa "confiance" en sa proposition, Eurely, qui regroupe aussi les espagnols Hispasat et Aena (Aéroports Espagnols et Navigation aérienne), a demandé des informations sur le processus de décision de Galileo JU, notamment sur les critères exacts de sélection, les rapports techniques et les analyses de consultants indépendants. Dans le but de pouvoir "remplir les futurs exigences" de Galileo JU.

iNavSat, auquel participe aussi l'opérateur européen de satellites Inmarsat, reste aussi "convaincu d'avoir la meilleure offre", a simplement indiqué Christian Erles, porte-parole d'EADS, se refusant à plus de commentaires.

Le choix du concessionnaire aurait dû être réglé au début du mois d'octobre, mais les offres des deux candidats n'avaient déjà pas pu être départagées par le système de notation retenu.

iNavSat et Eurely, qui revendiquent une quarantaine de partenaires chacun (avionneurs, constructeurs automobiles, groupes de télécommunications...), avaient alors été invités à affiner leurs offres, en particulier sur le partage du risque sur cet énorme investissement.

Le futur concessionnaire aura la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans et d'en tirer des recettes commerciales, qu'une étude commandée par la Commission européenne avait estimées potentiellement à 500 millions d'euros par an à l'horizon 2020.

Il devra débourser 1,4 milliard d'euros, environ les deux tiers du coût de déploiement du système de 30 satellites (2,1 milliards d'euros). Le restemillions d'euros) doit être fourni par le budget européen.

Pour rémunérer son investissement, le concessionnaire pourra compter sur une subvention d'exploitation progressivement déclinante et sur des recettes commerciales qu'il devra dégager, suivant un modèle encore à inventer.

Le seul grand système de navigation par satellite existant aujourd'hui, le GPS américain, est en effet gratuit pour l'utilisateur.

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Les consortium iNavSat (EADS, Thales) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica), les deux candidats à la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, doivent trouver un accord pour travailler ensemble, a estimé vendredi le président de Finmeccanica Pier Francesco Guarguaglini. "Il me semble que l'Union européenne nous a adressé une invitation claire à trouver un accord", a-t-il dit en marge d'une conférence. "La voie, c'est celle de l'accord, j'y suis favorable. Je pense que nos partenaires le sont aussi, tout comme EADS et Thales", a ajouté le président du groupe d'aéronautique italien

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je suis encore attéré par les décisions des technocrates européens. alors qu'ils parlent du matin au soir de créer un "pole d'hégémonie", " d'europe puissance" , ben ces types ne sabotent leurs ambitions en excluant l'usage militaire du galiléo. comme ça les armées européennes restent encore dépendantes du bon vouloir du pentagone, de mr rumsfeld et wolfovitz en matière de frappes aériennes et de renseigenement. super !! franchement je tire mon chapeau ! tout ca pour faire plaisir à messieurs les anglais et économiser quelques euros qui seront de toutes facons gaspillés dans d'autres idioties technocratiques ou qui aideront le paysan tchéque ou espagnol a etre plus compétitif face au paysan français. PS : à quoi serviront alors ces milliards ?? juste a aider ceux qui sont paumés et pleine cambrousse et qui ont branché un GPS à leur super berline ?

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C'est stratégique ,tu ne froisses pas d'entrée les US ,tu leurs expliques gentiment en les rassurant ,tu amadoues les Anglais ,le galiléo ne sera réservé qu'à des applications civiles. Ne pas oublier que c'est un concurrent du GPS ,et après la France et l'Allemagne pourront faire un doight d'honneur aux ricains ,sous prétexte d'indépendance. :lol: Soyons patients ,fins diplomates et tacticiens ,avec les Anglais toujours prêts à lecher le cul des US et contrarier l'Europe ,les USA toujours crédules et hégémoniques ,voulant préserver ses intérêts et son leadership ,il faut avancer à petit pas avec l'europe de la défense et avec une autonomie défensive ,il faut ménager les succeptibilités de chacun et le tropisme des autres.

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Nous sommes amis avec les USA ,nous les adorons ,nous sommes alliés avec eux mais nous ne sommes pas obligés de faire du suivisme à chaque fois ,nous ne sommes pas obligés de dire AMEN à tout ce qu'ils disent ,nous ne sommes pas obligés de se plier à leur politque. Vous pensez bien qu'avec EADS ,Thales ,Alcatel ,Airbus ,Dassault ,MBDA ,DCN ,Fincaterieri ,BAE System ,SAGEM ,Royce Rolls ,MTU ,SNECMA ,ALENIA ,SAAB ,ERICSSON ,NOKIA ,....etc ,nous pouvons puisés en Europe des technologies sur ces sociétés ,nous pouvons aussi coopérer avec les USA. Mais abandonner des pans entiers de technologies stratégiques ,pour faire plaisir aux USA ,sous prétexte d'interopérabilité ,c'est l'excuse bidon qu'ils font pour inciter les pays à se doter de leur matériel ,comme cela ,ils enrichisseraient leurs industries. La devise de la France est Liberté ,libre de choisir ,libre de faire le choix ,libre de disposer ,libre d'être souverain ,libre d'être indépendant et non dépendant de quelque chose ou de quelqu'un ,libre de décider ....libre d'être autonome......la liberté ;) Assumer ,assurer ,disposer ,développer ,créer ,projeter ,construire ,se doter ,avoir > LIBREMENT. Qu'elle serait la réponse des USA ,si c'était le contraire ,imaginons un seul instant le contraire GPS est Européen et nous demandons aux USA lorsqu'ils lancent leur prope système de se délester du système militaire ,de se priver de ce système d'applications militaires. Nous connaissons leur réponse ,alors pourquoi ils seront étonnés par nos décisions. A moins que les USA décident de désigner Washington capitale des Etats-Unis et des Etats de l'Europe. :lol:

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mais vous croyez possible que une fois lancé, le système pourra etre adapté à l'utilisation militaire quand on le veut ?? ou est ce qu'on doit attendre des décénnies une nouvelle version de galliléo pour le faire ?

Galilleo est adapte pour les services gouvernementaux avec le signal securise cree specialement pour ca. Ensuite il sera tout a fait possible d'utiliser ce signal pour des besoins militaire.
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PEKIN, 10 mars (AFP) - Un accord a été signé en Chine pour faciliter la commercialisation du système européen de navigation par satellite Galileo, dans lequel Pékin s'était engagé à investir en 2003, a rapporté jeudi le China Daily. L'accord signé entre China Galileo Industries Ltd et le Centre national de contrôle à distance (National Remote Sensing Centre of China) va "aider à promouvoir la coopération avec l'Union européenne pour commercialiser les applications civiles du système Galileo en Chine", selon le quotidien de langue anglaise. China Galileo est une structure qui regroupe quatre entreprises, China Aerospace Science and Industry Corp., China Electronics Industry Group Corp., China Satcom et l'Académie chinoise des technologies spatiales. La Chine, qui fabrique des composants pour les satellites et le support au sol du système, veut également que ses entreprises développent elles-mêmes des applications fonctionnant avec Galileo, a déclaré au China Daily Meng Bo, le président du conseil d'administration de China Galileo. Le futur système européen doit faire concurrence à partir de 2008 au Global Positioning System (GPS) américain.

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  • 4 weeks later...

La Commission européenne a proposé lundi d'ouvrir des négociations avec l'Argentine en vue d'un accord de coopération à Galileo, le système européen de navigation par satellite. La coopération pourrait porter sur "le développement des marchés des applications industrielles, des segments terrestres et, éventuellement, des éléments de satellites, de la formation, des systèmes régionaux et locaux d'amélioration des signaux", a précisé Bruxelles. Des accords de coopération à Galileo ont déjà été conclus avec la Chine et Israël. D'autres sont en négociations avec l'Inde, la Russie, l'Ukraine, la Corée du Sud, le Brésil, le Chili, le Mexique, la Malaisie et l'Australie, a rappelé l'exécutif européen. La Commission doit obtenir le feu vert du Conseil des Etats membres de l'UE avant d'entamer d'éventuelles discussions similaires avec l'Argentine. © 2005 AFP

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