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[Irak] passé, présent, avenir


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  • 3 weeks later...

http://www.opex360.com/2009/05/29/des-officiers-francais-a-bagdad/

Avant la première guerre du Golfe, l’armée irakienne était une bonne cliente de l’industrie française de défense, avec notamment l’achat d’avions Mirage F1 et

d’hélicoptères Gazelle, ce qui avait posé quelques soucis lors de l’opération Tempête du Désert, déclenchée en janvier 1991, car les militaires français utilisaient des matériels analogues à ceux qu’ils étaient censés combattre.

L’embargo qui a suivi la libération du Koweït et l’invasion de l’Irak par la coalition internationale menée par les Etats-Unis n’ont pas permis le rétablissement de la coopération militaire entre Paris et Bagdad. Du moins jusqu’à la récente visite en Irak du président Sarkozy, en février dernier. “Nous pouvons collaborer, former et équiper aussi l’armée irakienne” avait-il alors déclaré.

En mars, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, avait annoncé l’intention de Paris de “rouvrir une mission militaire à Bagdad” et d’y affecter un attaché militaire dès l’été prochain. “Nous voulons retrouver le niveau des relations que la France avait jusqu’aux années 1980″ avec l’Irak avait-il ajouté. Et cela commençait plutôt bien avec la commande pour l’armée irakienne de 24 hélicoptères de transport EC-635 d’Eurocopter, pour un contrat de 360 millions d’euros.

Dernier épisode en date : la venue, pour la première fois depuis près de 20 ans, d’une délégation militaire française composée d’officiers de haut-rang à Bagdad pour évaluer les besoins de l’armée irakienne et discuter de l’achat par l’Irak de patrouilleurs, d’avions de combat et d’hélicoptères. Selon l’AFP, qui a interrogé le général Mohammad al-Askari, le porte parole du ministère irakien de la Défense, “la coopération militaire avec la France dans le futur s’étendra aux forces terrestres, navales et aériennes”.

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  • 4 weeks later...

Bof, il y a ''du boire et du manger'' dans les articles de Maurice, j'ai cessez d'y répondre depuis longtemps; Les T-72 par exemple sont venu d'Europe de l'Est, pas des stocks irakiens. Le Sipri à une liste assez longue des gros transferts d'armes vers ce pays; Sinon, pour savoir comment on peut faire des magouilles la dedans, il suffit de regarder ''lord of war''  >:(

Trouvez à l'instant, un petit article sur l'Antonov qui s'est planté en 2007 :

http://www.1001crash.com/index-page-description-accident-Aeriantur_AN26-lg-1-crash-174.html

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http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/30/01003-20090630ARTFIG00012-la-france-de-nouveau-bien-placee-pour-equiper-l-armee-irakienne-.php

La France de nouveau bien placée pour équiper l'armée irakienne

Georges Malbrunot

Bagdad veut acheter du matériel d'aviation français, mais il est soumis à d'intenses pressions américaines.

Lorsqu'une délégation militaire française s'est rendue fin mai à Bagdad, à aucun moment le colonel américain conseiller auprès du ministre irakien de la Défense n'était absent des discussions. «Il a tout entendu des deux rencontres que nos hommes ont eues avec le ministre Abdel Kader al-Obeïdi», regrette un diplomate à Paris.

La concurrence est rude pour équiper l'armée irakienne, qui va remplacer les troupes américaines dans la sécurisation du pays. Les pays membres de la coalition, qui ont renversé Saddam Hussein en 2003, cherchent à rentabiliser leur présence. En première ligne, les Américains ont déjà fourni à Bagdad des avions de transport C-130J-30 équipés de systèmes antimissiles, des hélicoptères Boeing AH-6 dotés de missiles sol-air, ainsi que 350 véhicules blindés LAV-25 et 140 tanks M1A1 Abrams.

Derrière eux, Britanniques, Italiens et Polonais ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Mais depuis un an, Bagdad s'intéresse aussi aux matériels français, qui équipaient l'essentiel de l'armée irakienne sous Saddam Hussein. Le réchauf­fement des relations franco-irakiennes - illustré par le déplacement de Nicolas Sarkozy à Bagdad en février - favorise cette reprise de la coopération militaire. Après la signature en mars d'un premier contrat portant sur la vente de 24 appareils de transport EC 635, pour un montant de 360 millions d'euros, «l'armée de l'air irakienne est fortement intéressée dans l'ordre de priorité par 6 hélicoptères Panthers SAR, 18 Mirage F1 modernisés, 14 hélicoptères légers Fennec, et 6 petits avions Médévac», révèle au Figaro une source haut placée au ministère de la Défense, à Paris.

L'armée de terre, de son côté, souhaite acquérir du matériel d'occasion (chars AMX 30, AMX 6 T), des véhicules de l'avant blindé VAB et Saggai E. «Mais elle a besoin de davantage de précisions pour se prononcer fermement», souligne le militaire français.

Oublié le couac diplomatique

Avec la chute du baril de pétrole - à 60 dollars, contre le double l'an dernier - le budget de la Défense a subi des coupes claires. «Avant, les délais de livraison étaient le premier des critères d'achat, maintenant c'est le coût», explique cette source. D'où le souci d'acquérir du matériel d'occasion. Pour satisfaire à cette exigence, Paris cherche à convaincre des pays voisins - l'Arabie saoudite, notamment - de revendre à l'Irak des chars AMX 30 français.

Soucieuse d'assurer le contrôle de ses côtes, la marine irakienne envisage d'acheter 15 patrouil­leurs (type Ocea), ainsi que deux bateaux de soutien. Mais là encore, les Américains sont aux aguets. «Au dernier moment, pendant la visite à Bagdad de notre délégation, les Américains se sont interposés pour faire une offre alléchante à la marine irakienne», déplore le militaire français. Consé­quence : soumis à «d'énormes pressions», Bagdad a demandé aux Français d'«améliorer» leur offre.

Pour consolider ses positions, Paris va prochainement nommer un attaché de défense à Bagdad, le colonel Luc Batignes. D'ici à fin juillet, le premier ministre, François Fillon, doit se rendre à Bagdad à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires. Les relations franco-irakiennes sont au beau fixe. Oublié le couac durant la visite du premier ministre, Nouri al-Maliki, début mai à Paris. Constatant que du vin allait être servi au déjeuner à l'Élysée, al-Maliki a tout simplement exigé que l'«alcool impie» soit retiré de la table. Pas question, lui ont répondu les Français. Le déjeuner a donc été annulé.

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A t il profité du ''flop'' sur les enchères concernant le pétrole pour avance les pions français ? :

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/07/02/l-ouverture-aux-compagnies-etrangeres-du-petrole-irakien-a-ete-un-echec_1214370_3218.html

A part les anglais et les chinois, tout le monde trouve que les conditions actuelles sont trop ''dure'' avec 0,95 dollar par barril pour les sociétés étrangères .

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http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/07/04/le-manque-d-eau-la-nouvelle-plaie-du-peuple-irakien_1215215_3244.html

Le manque d'eau, la nouvelle plaie du peuple irakien

Un nouveau malheur est en train de s'abattre sur l'Irak. Après la dictature, les conflits, l'embargo, l'invasion, l'occupation, la guerre civile et les millions de morts que tous ces fléaux ont provoqué depuis trente ans sur ce pays jadis prospère, les 25 millions d'Irakiens doivent faire face à une nouvelle plaie d'une ampleur sans précédent : le manque d'eau.

Dans le sud, berceau de la grande civilisation disparue de Sumer, des hordes de serpents quittent les marais en voie d'assèchement et commencent à s'aventurer près des habitations. Les populations de Dhi-Qar et dans les villages autour de Nassariyah et des marais d'Al-Hammar, on fait le guet jour et nuit pour protéger les vaches, les buffles et parfois les enfants.

Au centre, naguère fertile, du pays, entre Bagdad, Kerbala, Nadjaf et Kut, des milliers de paysans fondent de plus en plus souvent sur les villes, pour fuir la misère et s'y instaler. Ou pour manifester leur colère contre des autorités jugées "imprévoyantes". En trente ans, selon le ministère de l'agriculture, les surfaces cultivables dont dépendent environ 30 % des Irakiens, ont diminué de 40 %. Le désert, qui couvre déjà 60 % du pays, gagne du terrain. Dans cette région, "les surfaces cultivées ont diminué de près de moitié cette année", s'alarme Abdel Latif Rachid, le ministre des ressources hydrauliques. Et si cela "continue ainsi, ajoute Hassan Janabi, représentant permanent de l'Irak auprès de la FAO, la sécurité alimentaire nationale va s'en trouver gravement affectée".

Selon les Nations unies, près de un million d'Irakiens vivent déjà dans une insécurité alimentaire permanente. Plus de six millions d'autres dépendent des distributions gouvernementales de riz, farine, sucre et huile.

Les raisons de ces malheurs au "Pays d'entre les deux rivières" - traduction de Mésopotamie, l'ancien nom de l'Irak en grec ancien - tiennent bien sûr aux conflits et à l'absence d'un système de gestion publique adéquate des réserves. Mais aussi à une sécheresse "d'une sévérité sans précédent depuis plus de trois ans", selon le ministre. Dépendant des pluies, le nord montagneux du pays (Kurdistan et alentour) souffre d'une absence quasi-totale de bassins de réserve et de canaux d'irrigation.

Le Tigre et l'Euphrate, qui rendaient la vie possible depuis des millénaires dans les plaines surchauffées du pays, ont perdu 30 à 50 % de leur niveau en vingt ans. "Les réserves totales accumulées grâce aux six grands barrages irakiens, relève M. Janabi, sont passées de 40 milliards de m3 en 2006, à 10 milliards aujourd'hui." En Irak, le flot de l'Euphrate a diminué des trois quarts en dix ans. Le seul grand barrage d'Haditha contenait 8 milliards de m3 en 2007, moins de 1,5 milliard à présent. "Son niveau continue de diminuer d'environ 5 centimètres par jour !" s'alarme le diplomate irakien.

A la fin de l'an dernier, trois mille agriculteurs se sont réunis à Nadjaf pour supplier Allah de leur envoyer de l'eau. Plus réaliste, le gouvernement multiplie l'envoi d'émissaires en Turquie, là où les deux fleuves prennent leur source. "Nous demandons régulièrement à Ankara de laisser couler les eaux de l'Euphrate à un rythme d'au moins 500 m3 par seconde vers l'Irak, confie le ministre. Pour l'instant, et depuis plusieurs années, nous en recevons moins de la moitié." De 1925 à 1973, l'Irak recevait 958 m3/seconde. L'édification, depuis 1975, de cinq barrages turcs sur ce fleuve et de deux autres en Syrie, sur le même cours d'eau, empêche l'Irak de recevoir ce que le pays considère comme son dû.

"Les Turcs nous assoiffent délibérément !", s'indigne l'un des parlementaires irakiens qui ont voté, le 12 mai dernier à Bagdad, une résolution interdisant dorénavant au gouvernement de signer quelque accord que ce soit - commercial ou stratégique - avec Ankara "tant que la Turquie ne nous garantira pas une part plus juste des eaux". Des élus turcs ont répliqué en suggérant que puisque l'Irak vend son "or noir", il n'y avait pas de raison qu'Ankara ne commerce pas son "or blanc." La tension monte entre les deux voisins.

Faute d'une législation internationale qui permette un partage équitable des ressources, le pouvoir irakien a rejeté la motion parlementaire et préfère s'en remettre à la diplomatie. L'Irak et la Syrie veulent négocier un accord permanent, la Turquie fait la sourde oreille.

Patrice Claude

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/07/04/l-irak-decline-l-offre-d-aide-de-joe-biden_1215425_3218.html#ens_id=1144734

L'Irak décline "l'offre d'aide" de Joe Biden

Le vice-président américain Joe Biden, en déplacement en Irak pour les célébrations du Jour de l'indépendance, la fête nationale, a demandé aux diplomates américains d'oeuvrer à la "réconciliation politique" en Irak. S'adressant à des soldats venant d'obtenir la nationalité américaine, le vice-président leur a affirmé "qu'il y a encore un énorme et dur travail à faire mais, grâce à vous, les Irakiens commencent à prendre leur destinée en mains et nous allons commencer à vous accueillir au pays avec l'honneur et la gratitude que vous méritez".

M. Biden avait lancé vendredi une mise en garde sans précédent à Bagdad, lors de ses rencontres avec les dirigeants irakiens, dont le Premier ministre Nouri al-Maliki qui doit se rendre prochainement aux Etats-Unis. "Si la violence reprenait, cela changerait la nature de notre engagement. Il a été très direct sur ce point", a dit un haut responsable américain l'accompagnant.

Ces déclarations ont été accueillies froidement samedi par le gouvernement irakien. "Nous avons bien dit que la réconciliation nationale est une question irakienne et que l'implication d'une partie non-irakienne n'en accroîtra pas le succès", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Pour tenter de résoudre les violences interethniques et politiques, M. Maliki a tenté de se concilier les hommes politiques sunnites en réprimant l'an dernier les milices chiites et avec une loi d'amnistie qui a permis de libérer des milliers de détenus sunnites. Il a tendu la main à d'anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, mais seulement à ceux qui "n'ont pas de sang sur les mains" et qui renoncent au Baassisme, des conditions qui, aux yeux de certains sunnites, révèlent de l'antagonisme envers les sunnites.

Autre obstacle à la réunification du pays : les relations difficiles entre l'Etat fédéral et la région autonome du Kurdistan (nord). Elles concernent la répartition des richesses pétrolières et la "constitution" kurde qui devrait être ratifiée fin juillet, stipulant que la province multiethnique de Kirkouk doit être annexée au Kurdistan. Les autorités du Kurdistan ont annoncé que M. Biden avait annulé un déplacement prévu samedi dans cette région en raison d'une forte tempête de sable.

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L'Euphrate et le Tigre appartient aux Turcs et aux Syriens...si les Irakiens veulent partager leur pétrole, on pourrait partager notre eau...

depuis quand L'Euphrate et le Tigre appartient aux Turcs et aux Syriens ? ça n'a pas été le cas pandant des millénaires en tout cas.

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