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Premiere guerre mondiale


Pegase
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Il y a 21 heures, collectionneur a dit :

Les avions étaient littéralement du consommable, décollage pour des raids contre des bases de Zeppelin puis ont tentés de récupérer le pilote qui devaient tenter d'amerir a côté d'un navire allié.

À cette époque, les avions étaient quasiment obsolètes dès leur mise en service. Au bout de quelques mois, il devait être remplacé par un avion plus performant.

De ce point de vue, ce n'est pas du tout surprenant qu'ils soient considérés comme du consommable.

Pendant la seconde guerre mondiale, il y a eu le même raisonnement pour les "CAM ship" qui en pratique étaient équipées de Hurricane modifiés à partir des vieux de la RAF.

Et c'est un des problèmes des porte-aéronefs. Un porte-avions performant doit avoir des avions récents donc renouvelés bien plus souvent que le navire. Dès l'entre deux guerres, un PA avec son groupe aérien coûtait plus cher qu'un cuirassé.

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  • 3 weeks later...
Le 25/03/2023 à 13:26, pascal a dit :

Dans les années 30 l'aéronavale représente 30 pour cent des dépenses totales de l'Us Navy 

Hum... Oui mais pourquoi?

Est ce que ça reflète vraiment une détermination à changer de doctrine ou est ce parce que le traité de Londres laissait plus de marge pour construire des PA?

Edit: et par ailleurs, puisque c'était le point soulevé plus haut, autre question, le traité limitait le tonnage pour chaque catégorie, mais y avait il une clause sur les avions embarqués? S'il n'avait rien à ce sujet, on peut imaginer des efforts financiers consentis pour changer réguliérement le parc et se doter d'engins plus modernes et plus puissants.

Modifié par Niafron
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On parlait aujourd'hui de la propagande l'absence de toute propagande dans la presse française pendant la première guerre mondiale, dans le fil des opérations militaires de la guerre Russie-Ukraine. Je continue ici, c'est un meilleur endroit

Voici quelques titres de la presse française de l'époque

grande_image.jpeg

Le Miroir, 23 août 1914

(On se rappellera que la veille 22 août est le jour le plus meurtrier des 1 500 ans d'histoire militaire de la France... Heureusement encore que les Allemands se battaient sans conviction, sinon qu'est-ce que ça aurait été !)

La Croix, 19 août 1914 - l'image, très grande, est ici - écrit sur "L'état d'esprit des soldats allemands". Florilège :

(Les prisonniers allemands) ont l'air candide et fruste des machines aratoires (...)

Il semble que les Allemands soient en retard de quarante ans. Ils procèdent comme en 1870 avec une imagination enfantine et barbare (...)

Au total, ahurissement, mollesse et indifférence des hommes ; vanité, cruauté et niaiserie des officiers (...) Que l'on compare avec les nôtres !

Le Petit Parisien, 19 novembre 1914 - l'image est ici - donne par ses titres un reflet à n'en pas douter fidèle et objectif des événements

Offensive heureuse

Les attaques allemandes sont invariablement repoussées

Les Allemands n'ont obtenu aucun résultat décisif

Un cimetière d'Allemands dans l'Argonne

Le Journal, 19 février 1915 - voici l'image - propose quelques "confidences de combattants", notamment ce témoignage d'un ouvrier parisien

« La guerre, qu’on en faisait un tas de boniments, c’est devenu la vraie vie de château. Qu’est-ce qu’on s’envoie  dans le bide, c’est rien de le dire. Si seulement ça ne manquait pas de femmes, jamais que je voudrais rentrer (...) On est bien mieux qu’à l’atelier ici. On a de l’air, du paysage. Bon tabac, bon boulot, bon cuisteau ! Y’a pas de quoi s’en faire »

 

D'autres extraits encore sont disponibles, dans le premier lien de ce post. Tout est du même tonneau.

Je connaissais l'expression "bourrage de crâne" inventée pour désigner cette information sobre et impartiale mais... c'est encore pire que je ne l'imaginais :blink: !

A côté, la communication officielle ukrainienne - voire russe - est un modèle d'objectivité !

 

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il y a 34 minutes, Alexis a dit :

On parlait aujourd'hui de la propagande l'absence de toute propagande dans la presse française pendant la première guerre mondiale, dans le fil des opérations militaires de la guerre Russie-Ukraine. Je continue ici, c'est un meilleur endroit

Voici quelques titres de la presse française de l'époque

grande_image.jpeg

Le Miroir, 23 août 1914

(On se rappellera que la veille 22 août est le jour le plus meurtrier des 1 500 ans d'histoire militaire de la France... Heureusement encore que les Allemands se battaient sans conviction, sinon qu'est-ce que ça aurait été !)

La Croix, 19 août 1914 - l'image, très grande, est ici - écrit sur "L'état d'esprit des soldats allemands". Florilège :

(Les prisonniers allemands) ont l'air candide et fruste des machines aratoires (...)

Il semble que les Allemands soient en retard de quarante ans. Ils procèdent comme en 1870 avec une imagination enfantine et barbare (...)

Au total, ahurissement, mollesse et indifférence des hommes ; vanité, cruauté et niaiserie des officiers (...) Que l'on compare avec les nôtres !

Le Petit Parisien, 19 novembre 1914 - l'image est ici - donne par ses titres un reflet à n'en pas douter fidèle et objectif des événements

Offensive heureuse

Les attaques allemandes sont invariablement repoussées

Les Allemands n'ont obtenu aucun résultat décisif

Un cimetière d'Allemands dans l'Argonne

Le Journal, 19 février 1915 - voici l'image - propose quelques "confidences de combattants", notamment ce témoignage d'un ouvrier parisien

« La guerre, qu’on en faisait un tas de boniments, c’est devenu la vraie vie de château. Qu’est-ce qu’on s’envoie  dans le bide, c’est rien de le dire. Si seulement ça ne manquait pas de femmes, jamais que je voudrais rentrer (...) On est bien mieux qu’à l’atelier ici. On a de l’air, du paysage. Bon tabac, bon boulot, bon cuisteau ! Y’a pas de quoi s’en faire »

 

D'autres extraits encore sont disponibles, dans le premier lien de ce post. Tout est du même tonneau.

Je connaissais l'expression "bourrage de crâne" inventée pour désigner cette information sobre et impartiale mais... c'est encore pire que je ne l'imaginais :blink: !

A côté, la communication officielle ukrainienne - voire russe - est un modèle d'objectivité !

 

En France, on ne parlait pas de propagande mais de bobards patriotiques.ça change tout.

apres 1870, où les plans de l’armée française étaient dans la presse, dès le commencement de la guerre , la censure s’organise; censure télégraphique dès le 30 juillet 1914, coupure du téléphone entre ville s le 2 août, loi sur les indiscrétions de la presse le 5 août 14.

il faudra attendre 1916, pour que des journalistes français aient un accès aux tranchées…anglaises.

la censure a été terrible durant le conflit .

la propagande s’est faite par patriotisme et manque d’informations au début du conflit, puis s’est professionnalisée par la suite ( pour le côté français).

 

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Il y a 1 heure, Niafron a dit :

Alors j'arrive pas à retrouver ça sur le net, mais au collège, mon prof d'Histoire m'avait appris qu'une affiche disait texto: "Les balles allemandes ne tuent pas."

C'est une citation de presse : L'intransigeant, 17 aout 1914 : « Les balles allemandes ne sont pas dangereuses : elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchirure. »

À mon sens, c'est à rapprocher de l'analyse/expertise que l'on peut trouver sur les réseaux sociaux d'aujourd'hui : une affirmation péremptoire basée sur une connaissance partielle, indirecte le plus souvent, du domaine. La reprise de propos mal compris conduit toujours à des déformations analogues et des pertes de sens comme celle-ci.

Modifié par FATac
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  • 3 weeks later...

Bonsoir.
En lisant un article rapporté sur un site italien d'une association de protection des chiens errants sur les "chiens ambulanciers" utilisés par diverses armées pendant la Première Guerre mondiale, j'ai été frappé par ce qui était rapporté : "Certains de ces chiens étaient également capables de porter sauf les soldats blessés en les traînant jusqu'à leurs propres lignes : les blessés pouvaient, en effet, s'attacher à une courte laisse reliée au harnais et être traînés."
En particulier est cité Prusco: "Prusco, un chien de la Croix-Rouge française, a sauvé en une seule journée plus de 100 soldats blessés, certains d'entre eux les traînant au poids."
Avez-vous plus d'informations sur ces chiens généreux ?
Merci

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@gianks Il y a quelques articles généralistes : https://blogs.icrc.org/hdtse/2021/03/16/les-chiens-de-la-croix-rouge/

spacer.png

Un article sur un chien sauveteur néo zélandais de l'ANZAC qui à était abattu sur le front dans la Somme :

https://www.aucklandmuseum.com/war-memorial/online-cenotaph/features/caesar-the-anzac-dog

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Le 18/04/2023 à 12:16, FATac a dit :

C'est une citation de presse : L'intransigeant, 17 aout 1914 : « Les balles allemandes ne sont pas dangereuses : elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchirure. »

À mon sens, c'est à rapprocher de l'analyse/expertise que l'on peut trouver sur les réseaux sociaux d'aujourd'hui : une affirmation péremptoire basée sur une connaissance partielle, indirecte le plus souvent, du domaine. La reprise de propos mal compris conduit toujours à des déformations analogues et des pertes de sens comme celle-ci.

voici le lien avec le journal en PDF c'est un petit encadré page 1  avec pour titre "camelote allemande"

C'est grandiose , on avait déjà nous aussi notre Mohamed Saïd al-Sahhaf:biggrin:

https://www.retronews.fr/journal/l-intransigeant/17-aout-1914/44/919557/1

Modifié par DrWho
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  • 3 weeks later...
  • 2 months later...

Sur le sujet des responsabilités qui a fait débat ailleurs, je peux préciser deux-trois trucs : en 1912-1913, la Serbie se rend compte qu'une des organisations irrédentistes qu'elle appuie sans vraiment soutenir en Bosnie, la Main Noire, est en train de virer mauvais. Elle arrête son appui et la Main Noire tombe carrément dans le terrorisme. Par hasard, à Sarajevo, la voiture de l'Archiduc est détournée et Gavrilo Princip voit le cortège passer devant lui et il tire. Arrêté, membre bien connu de la Main Noire, l'Empire Austro-hongrois fait rapidement le lien avec la Serbie et réclame le droit d'enquêter en Serbie même pour pouvoir démanteler l'organisation et capturer ses chefs, présumés commanditaires. 

 

La Serbie vit un pur cauchemar et se rend compte de la merde noire dans laquelle elle se trouve. l'Autriche-Hongrie est un empire en déclin qui ne peut se permettre aucune rebuffade sous peine de voir son obsolescence être acceptée de tous. Ça remue partout dans l'EAH : les Tchèques réclament une troisième couronne, les Serbo-croates n'aiment pas trop la tutelle hongroise ni autrichienne, les Italiens d'Istrie et de Dalmatie sont travaillés par l'irrédentisme, les Roumains de Transylvanie aimeraient bien être dirigés depuis Bucarest... bref, un signe de faiblesse à Vienne et tout ça pourrait exploser, les Austro-hongrois sont donc intransigeants et la Serbie obligée d'être aimable pour éviter la confrontation. Elle accepte l'enquête, que cette enquête soit faite par des enquêteurs austro-hongrois et non serbes, elle accepte même de ne pas contrôler elle-même l'enquête et de la confier à un comité sui generis où les principales puissances européennes pourront contrôler sa bonne exécution. 

 

Mais l'Allemagne chauffe l'EAH à blanc et lui souffle qu'en jouant bien les cartes la Serbie pourrait être réduite à un protectorat et par la même enrayer un peu le déclin de l'empire. Comme le précise bien Ciders, les militaires austro-hongrois pèsent également en faveur d'un ultimatum inacceptable afin de redorer leur blason pas mal écorné par les défaites depuis Sadowa et la perte de la Vénétie. Les diplomates austro-hongrois et serbes voient bien que ça part droit dans le mur et essaient de calmer les choses, sans succès. Et donc mobilisation, déclaration et la Guerre. 

Modifié par Heorl
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  • 2 months later...

Mort de John Röhl, biographe de Guillaume II :

https://en.wikipedia.org/wiki/John_C._G._Röhl

Après L'Allemagne sans Bismarck (1967), Röhl a édité la correspondance politique de Philipp, prince d'Eulenburg (1847-1921), l'ami le plus proche de l'empereur Guillaume II jusqu'à sa chute dans une série de scandales en 1907-09, en trois volumes sous les auspices de la Commission historique de l'Académie bavaroise des sciences. Cette édition, publiée dans la série Deutsche Geschichtsquellen des 19. und 20. Jahrhunderts entre 1976 et 1983, a innové en démontrant le pouvoir personnel du Kaiser, de sa cour et de ses favoris, distinct des institutions étatiques dans le système monarchico-militaire légué par Bismarck. Une conférence organisée par Röhl et l'anthropologue culturel Nicolaus Sombart dans le palais de l'empereur sur l'île de Corfou en septembre 1979 a marqué le début d'un changement dans l'historiographie allemande, qui s'est éloignée du structuralisme pour s'intéresser davantage aux personnalités, aux relations, aux hypothèses culturelles, aux émotions humaines et aux sources d'archives qui les reflétaient.

En 1981, Röhl a entamé des recherches d'archives supplémentaires pour ce qui allait devenir une biographie en trois volumes de l'empereur Guillaume II, publiée en allemand par le C. H. Beck Verlag à Munich entre 1993 et 2008, et en traduction anglaise par Cambridge University Press entre 1998 et 2014. Cette biographie, qui a reçu le prix Einhard de biographie européenne en 2013, est considérée comme une contribution importante à la controverse actuelle sur les origines de la Première Guerre mondiale. Une étude beaucoup plus brève du Kaiser, l'aîné des petits-enfants de la reine Victoria, a été publiée sous le titre Kaiser Wilhelm II 1859-1941 : A Concise Life (Cambridge University Press 2014).

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