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Pakistan et ses voisins


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D'après une dépèche AFP, certains (avocats, parties civiles...) soutiennent que l'attentat en 2002 à Karachi à la DCN serait du à la raison d'état. En effet la France aurait arrété de graisser la patte des pakistanais qui auraient moyennement appréciés.

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/18/l-attentat-de-karachi-de-2002-est-une-affaire-d-etats-selon-les-victimes_1208654_3224.html#xtor=RSS-3208

L'attentat de Karachi de 2002 est une "affaire d'Etats", selon les victimes

L'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002 contre des salariés des arsenaux d'Etat DCN s'oriente vers une "affaire d'Etats", et non plus vers Al-Qaida, a affirmé jeudi 18 juin l'avocat de sept familles de victimes, après avoir vu les juges antiterroristes.

"La piste Al-Qaida est totalement abandonnée. Le mobile de l'attentat apparaît lié à un arrêt des versements de commissions" de la France au Pakistan dans le cadre de la vente de sous-marins Agosta, a expliqué Me Olivier Morice, à l'issue d'une rencontre des juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier avec les familles des victimes à Cherbourg.

"Ces commissions ont été arrêtées à l'arrivée de Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995 afin que des rétrocommissions" destinées à financer la campagne d'Edouard Balladur, premier ministre avant l'arrivée de M. Chirac à la présidence, "ne soient pas versées", a affirmé l'avocat.

"DES PERSONNALITÉS POLITIQUES VONT ÊTRE ENTENDUES"

Dans ce scénario, l'attentat aurait été une représaille au non-versement des commissions alors distribuées par l'actuel chef de l'Etat pakistanais, Asif Ali Zardari, alors premier ministre, a expliqué Magali Drouet, fille d'un salarié de la DCN. "Il s'agit d'une affaire d'Etats impliquant la France, le Pakistan et l'Arabie saoudite, bailleur de fonds du Pakistan", a-t-elle ajouté.

C'est, selon Mme Drouet et son avocat, ce que dit un rapport demandé par la DCN baptisé "Nautilus" non signé mais dont les auteurs ont été identifiés et auditionnés par les juges antiterroristes. "On s'oriente nécessairement vers des actes de grande importance. Des personnalités politiques de premier plan vont être entendues", a ajouté M. Morice.

L'attentat avait fait le 8 mai 2002 14 morts, dont 11 ingénieurs français travaillant pour les anciens arsenaux d'Etat DCN, devenu depuis DCNS, ou des sous-traitants, ainsi que 12 blessés.

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Cette histoire a déjà été sortie il y a quelques années. Le problème est que parmis les corrompus trop gourmands et mécontents de ne plus toucher leur - grosse - obole, on cite le nom de Asif Ali Zardari, devenu depuis Président du Pakistan... Certains journalistes n'hésitent pas à l'accuser d'avoir été l'un des instigateurs de l'attentat.

D'ailleurs, Benazir Bhutto était aussi une grosse gourmande en matière de dessous de table et a trempé allègrement dans les affaires de corruption. Néanmoins, son mari était une sorte de champion du monde dans ce domaine. Quand à Sarkozy, alors ministre du Budget, son rôle est un petit peu délicat car il trahissait alors Jacques Chirac pour rejoindre Pasqua et Balladur et c'est Balladur qui est directement mis en cause dans cette histoire de commissions. Les rétro-commissions devant financer l'accession de Balladur à l'Elysée.

Malheureusement pour la bande des trois, Chirac le Tueur gagna les élections et Sarkozy entama sa longue et douloureuse traversée du désert.

Petit intermède sur l'Affaire de l'Airbus Alger-Paris.

Pasqua co-fondateur du RPR fut poussé dehors par Chirac et Juppé qui avaient vu à l'oeuvre le cabinet Pasqua lors de la prise d'otages et le détournement de l'Airbus Alger-Paris en 1994.

Alors leaders dans les sondages pour la présidentielle, Balladur et Pasqua qui voulaient être Califes à la place du Calife devaient gérer la potentialité d'un carnage en cas d'intervention car on ne pouvait ne rien faire et surtout pas laisser les terroristes mener à bien leur projet de planter l'avion sur la Tour Eiffel.

Alors choix numéro 1 : On laisse l'Airbus sur le tarmac d'Alger en faisant d'insistantes pressions sur les autorités Algériennes pour que l'avion ne décolle pas vers la France, on laisse les "Ninjas" intervenir avec les potentialités très fortes de pertes civiles et on met tout sur le dos des Algériens en larmoyant sur leur incompétence, etc...

Choix numéro 2 : On laisse décoller l'Airbus avec un minimum de kéro vers Marignane et là on fait intervenir le GIGN avec les probabilités de pertes civiles aussi importantes mais selon les experts, moindre que si on laissait l'avion aux Algériens, qui, en pleine guerre civile, ne s'embarrassaient pas de délicatesses avec les terroristes (GIA, FIS et consorts) quitte à y aller un peu "façon boucherie" pour faire un exemple.

Pasqua et Balladur préféraient laisser l'avion aux Algériens car cela n'entachait pas leur ascension vers l'Elysée de morts Français sur le sol Français et potentiellement par des forces Françaises.

C'est Alain Juppé qui à l'époque aux Affaires Etrangères dans le gouvernement Balladur se fâchera à mort avec Pasqua et dans une moindre mesure Balladur et fera revenir l'avion à Marignane avec le dénouement que l'on connaît.

(N.B. : Je voue depuis cette affaire une admiration sans bornes à Alain Juppé)

Epilogue :

- L'avion est libéré grâce à l'intervention du GIGN. Pas de pertes civiles durant l'intervention. Des membres du GIGN sont grièvement blessés. Les terroristes sont exécutés.

- Jacques Chirac gagne les élections Présidentielles.

- Alain Juppé devient Premier Ministre et Président du RPR.

- Charles Pasqua est "tué" politiquement par le cabinet Chirac qui s'emploiera à transmettre (jusqu'à aujourd'hui) tous les dossiers compromettants concernant Pasqua aux Juges et aux Journalistes. Il est aussi évincé du RPR, parti dont il fut le co-fondateur.

- Edouard Balladur est gentiment mis à l'écart de la vie politique par des pressions de la droite Chiraquienne.

- Nicolas Sarkozy, longtemps proche de Jacques Chirac aux jeunesses RPR sera banni et ostracisé. Sa traversée du desert durera autant de temps que le costume de "Traitre" que lui ont taillé les Chiraquiens. François Baroin remplacera Nicolas Sarkozy dans le rôle de jeune protégé du président Chirac.

Que sont-ils devenus ?

En fait, on prend les mêmes et on recommence. Tu me sors l'affaire "Clair Ruisseau", je te ressort les "Faux électeurs de la ville de Paris"... et je te rajoute le "financement de tes campagnes par les fonds occultes de la Françafrique de Foccart", tu répliques avec les "Révélations sur les Attentats et rétro-commissions des Sous-Marins vendus au Pakistan"...

Et-coetera, et-coetera...

Ecclésiastes - Chapitre VII : - "Tout est vanité...'

 

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Y a-t-il eu des opérations de représailles des services secrets français contre des militaires pakistanais après l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi ? L'hypothèse figure dans le dossier de l'enquête que mènent deux juges français sur cette action qui fit en tout 14 morts dont 11 appartenant à la Direction des constructions navales. Pour Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes, l'existence de ces représailles, si elle se confirmait, démontrerait que l'Etat savait dès le départ que l'attaque de Karachi ne pouvait pas être imputée à des activistes islamistes. Cette piste a pourtant été longtemps privilégiée et ce n'est que récemment que les juges français ont évoqué celle d'une mesure de rétorsion pakistanaise en marge d'un contrat d'armement passé avec la France.

Selon au moins un témoignage et un document versés au dossier, des agents français ont mené une action armée contre des militaires pakistanais tenus pour responsables de l'attentat. Citant des sources non identifiées, le journal Libération a affirmé que les agents de la DGSE ont "cassé les jambes" de trois amiraux pakistanais et ont tué un officier de rang inférieur. Ce bilan supposé ne figure cependant pas au dossier judiciaire.

"Invraisemblable que les familles n'aient pas été prévenues"

Les pièces du dossier semblent laisser penser que l'action de la DGSE aurait été menée après l'attentat, mais elle pourrait aussi l'avoir précédé, les militaires pakistanais menaçant à ce moment les autorités françaises pour qu'elles paient des sommes estimées dues sur un contrat d'armement. Mais dans tous les cas, selon Me Olivier Morice, "c'est invraisemblable que les familles n'aient pas été prévenues. Si l'action a été menée avant l'attentat, on aurait pu prendre des mesures pour protéger nos ressortissants. Si c'est après, l'Etat français savait que l'attaque n'était pas un attentat terroriste". Me Morice entend demander dès la semaine prochaine aux magistrats des auditions dans le milieu de la défense nationale et veut qu'ils entendent aussi des responsables politiques.

La version d'un attentat mené par des activites islamistes a été soutenue officiellement par la France et le Pakistan pendant sept ans. Deux islamistes condamnés à mort en 2003 au Pakistan ont cependant été acquittés en appel en mai. Les deux juges d'instruction chargés de l'affaire, Yves Jannier et Marc Trévidic, ont officiellement informé les victimes jeudi qu'ils privilégiaient le scénario d'une implication des services pakistanais. Selon des participants à la réunion, le juge Marc Trévidic leur a déclaré que la piste d'une opération commanditée par des militaires pakistanais était "cruellement logique".

Les juges disposent d'éléments matériels démontrant que le paiement de commissions, légal à l'époque, avait été convenu au moment de la signature en 1994 entre la DCN et le Pakistan d'un contrat sur la livraison de sous-marins Agosta. D'autres pièces du dossier montrent que le paiement de ces commissions a été interrompu en 1996 sur ordre de Jacques Chirac, devenu alors chef de l'Etat. Enfin, les juges ont obtenu la transmission à leur procédure des documents d'une autre enquête visant la DCN, où est soupçonné un financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 via les marchés d'armement, selon une source proche du dossier. L'hypothèse est donc que l'arrêt des paiements de commissions au Pakistan serait lié au fait que Jacques Chirac avait découvert un retour d'argent ayant profité à Edouard Balladur, son rival malheureux à la présidentielle de 1995.

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Je vois tout de même mal un arrêts de commissions en 94/95 conduire à des représailles des officiers décus de ne plus recevoir leurs cadeaux sept ans plus tard :rolleyes:

Sinon, petit article sur les intégristes dans la vallée de Swat, l'auteur estime que cette offensive de l'armée pakistanaise est ''du vent'' :

http://www.bakchich.info/Taliban-Pakistan-ainsi-Swat-il,07854.html

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/06/22/un-reporter-du-new-york-times-david-rhode-s-est-evade-apres-sept-mois-de-detention-par-les-talibans_1209809_3216.html

Prisonnier des talibans durant sept mois, le journaliste du New York Times David Rohde s'est évadé, vendredi 19 juin, "en escaladant le mur d'enceinte de son lieu de détention dans le Nord-Waziristan, au Pakistan", selon le quotidien américain.

David Rohde, 41 ans, avait été enlevé en Afghanistan, le 10 novembre 2008, avec son assistant, Tahir Ludin, et son chauffeur, Asadullah Mangal, alors qu'il se rendait à un rendez-vous avec un commandant taliban. Les prisonniers ont ensuite été transférés au Pakistan. M. Ludin s'est évadé avec lui.

Le New York Times n'a pas révélé l'identité des geôliers. Selon nos informations, le reporter américain et ses compagnons étaient prisonniers du mouvement de Sirajuddin Haqqani, un commandant taliban basé au Nord-Waziristan pakistanais et opérant dans le sud-est afghan. Un porte-parole s'exprimant au nom du commandement du mollah Omar a nié que le mouvement taliban ait détenu M. Rohde. "Nous ne savons pas qui les a enlevés et comment ils ont été enlevés", a déclaré Zabihullah Mujahid.

C'est la seconde fois que David Rohde est prisonnier. En 1995, correspondant du Christian Science Monitor en Bosnie, il avait été capturé par les forces bosno-serbes alors qu'il enquêtait sur la disparition de milliers de Bosniaques musulmans de Srebrenica. Il avait été le premier à prouver l'existence de charniers dans la région de Srebrenica. Il avait été libéré, après dix jours de détention, au moment des négociations de paix de Dayton. Il a obtenu un prix Pulitzer pour ses enquêtes sur Srebrenica, et a publié un livre, Endgame : The Betrayal and Fall of Srebrenica (traduit sous le titre Le grand massacre, Ed. Plon, 1998).

Recruté par le quotidien de New York après le conflit bosniaque, David Rohde a couvert l'Afghanistan et le Pakistan depuis 2001. Il a obtenu durant sa détention son second prix Pulitzer, décerné à l'équipe du New York Times couvrant le conflit afghano-pakistanais. Au moment de sa capture, il était en congé et travaillait à un livre sur l'Afghanistan.

"HYPOCRISIE"

Le New York Times va maintenant devoir affronter une polémique sur le fait d'avoir gardé le silence durant sept mois. Tandis que des lecteurs saluent le travail du journaliste et sa liberté retrouvée, des internautes reprochent au journal son traitement de l'affaire. "Autocensure", "hypocrisie", certains critiquent vivement le fait qu'un journal qui écrit sur d'autres enlèvements change de règle lorsqu'il s'agit de l'un des siens. Des lecteurs se disent aussi offusqués que le journal publie des photos de prisonniers torturés par l'armée ou la CIA, mettant selon eux en danger la vie de soldats américains, alors qu'il sait garder le secret lorsqu'un journaliste est en danger.

D'autres médias informés du kidnapping, dont Le Monde, ont également gardé le silence, à la demande du New York Times. Le directeur du journal, Bill Keller, a indiqué dimanche que ce choix fut "déchirant". Le secret a été gardé "pour la sécurité de David Rohde", à la demande de sa famille, de ses ravisseurs, et sur les conseils de ceux qui tentaient d'obtenir sa libération.

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bon article du Figaro.

Un deal est un deal, si il n'est pas respecté quelqu'un doit payer. Mais bon taper dans le tas en aveugle sur des gens qui n'on rien a voir avec l'affaire c'est pas correcte non plus.

En fait, d'après l'article, c'est Chirac qui voulait couper les vivres a Balladur. Quel enfoiré celui là, dommage qu'il ait pas déployé autant d'énergie a diriger le pays qu'a prendre le pouvoir.

Maintenant si il y a eu des represailles, je ne vois pas ce qu'on a besoin de savoir de plus.

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Maintenant si il y a eu des represailles, je ne vois pas ce qu'on a besoin de savoir de plus.

les commanditaires histoire de leur faire la peau

ca m'etonnes de toi qui part flamberge au vent pour defendre le drapeau français sur le dossier des pirates et qui sous entend qu'il faut laisser choir ici alors que c'est autrement plus grave

cetype d'action c'est de l'extorsion de fond pure et simple avec en plus "on te casse les genoux si tu paye pas" (en fait on butte tes ressortissants ce qui est pire)

les commanditaires et leurs têtes m'irait très bien en retorsion, faut quand même pas déconner à faire joujou avec des explosifs si tu n'es pas d'accord avec la politique transparente ou en sous main, d'un gouvernement

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les commanditaires histoire de leur faire la peau

ca m'etonnes de toi qui part flamberge au vent pour defendre le drapeau français sur le dossier des pirates et qui sous entend qu'il faut laisser choir ici alors que c'est autrement plus grave

je me suis mal exprimé: l'article parle de représailles de la part de la DGSE. Je suppose que ça vise les commanditaires.

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Rêvons un peu: faudrait trouver les commanditaires, en buter un et envoyer les morceaux aux autres.... Avec une jolie carte postale, c'est plus personnel et civilisé.

Quelqu'un a vu la série "reporters" sur Canal? Elle décrit des événements analogues (ainsi que d'autres) en ayant été écrite il y a plus de 2 ans.

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bon article du Figaro.

Un deal est un deal, si il n'est pas respecté quelqu'un doit payer. Mais bon taper dans le tas en aveugle sur des gens qui n'on rien a voir avec l'affaire c'est pas correcte non plus.

En fait, d'après l'article, c'est Chirac qui voulait couper les vivres a Balladur. Quel enfoiré celui là, dommage qu'il ait pas déployé autant d'énergie a diriger le pays qu'a prendre le pouvoir.

Maintenant si il y a eu des represailles, je ne vois pas ce qu'on a besoin de savoir de plus.

Bon article du Figaro ? Ils sont tellement lèche-boules avec le pouvoir en place (Chiraquiens sous Chirac, Sarkozystes sous Sarkozy) que je prendrais leurs interprétations avec des pincettes. Je ne sais pas si tu as bien lu l'article mais il s'agissait quand même de financer une campagne (Présidentielle...) avec de l'argent mafieux blanchi à la chaux vive... Quand à Chirac, heureusement qu'il a coupé les vivres à Balladur (Et puis quoi encore ?!?...). Arrivé au pouvoir il a tenté de réformer le pays (1er gouvernement Juppé) et ça a été un bordel monstre, les routiers, les profs, etc... Tout le pays bloqué. Au final Juppé a fait sauter les Juppettes, a ensuite sauté à son tour et Chirac a décidé que pour rester Président le plus longtemps possible il était urgent de ne rien faire. Alors il a rien foutu. Le minimum syndical, un petit coucou de vingt minutes le 14 juillet, une autre petit coucou de 20 minutes au 1er de l'an et basta. La France ressemblait à un bateau ivre sans Capitaine...

Il a un peu sauvé la fin de son deuxième mandat avec Galouzeau et le non aux Américains (fallait pas nous prendre pour des cons deux fois de suite non plus...). Après l'affaire des Couveuses de 1991 ils nous avaient fait des grandes commissions pour trouver des armes de destruction massives et éventuellement Ben Laden qui selon Wolfowitz était un grand complice de Saddam (...). Faut pas prendre les gens QUE pour des cons non plus.

Finalement, nous Français avons décidé de nous rendre - timidement - en Afghanistan ou nous avions certainement plus de chances de le trouver (Benny) que dans un pays ou il n'avait jamais foutu les pieds, malgré ce qu'a pu en dire Murdoch tout au long de la campagne anti-Française orchestrée par les mentors de l'autre biggot alcoolo qui avait échoué à la maison Blanche on ne sait trop comment...

En fait, l'A-stan ça nous rapprochait du Pakistan, grand allié des Américains coincé entre les cocos du péril jaune et l'ombre de Moscou sur la politique étrangère Indienne. Le Pakistan, c'est une pseudo démocratie post-coloniale décrépie et une véritable dictature militaire bicéphale dont les milliers de madrassas produisent chaque année des tombereaus de crétins décérébrés prêts à se faire sauter pour sauvegarder une utopie basée sur une déviance sectaire d'un Islam indo-asiatique plus politique et tribal que religieux.

Quelques années après nous avons :

Un Irak en ruine, en guerre civile larvée avec une mainmise omniprésente de l'Iran.

Bilan de l'instauration de la démocratie : Quasi nul.

Un Afghanistan ou la production de schnouffe a décuplé, une guérilla aguerrie qui se renforce de mois en mois, un gouvernement fantoche, une population hostile, dix années d'enlisement.

Bilan de l'instauration de la démocratie : Quasi nul.

Un Pakistan en guerre civile avec progression rapide des Talibans et prise de contrôle probable de la capitale dans les mois à venir. Une population fanatisée persuadée - à juste titre - que leur gouvernement est corrompu et sous la coupe des occidentaux (grand satan Américain en tête suivi de près par le petit satan Britannique complice et qui plus est ancien colonisateur - facteur aggravant, d'ou l'assassinat de joueurs d'équipe de Cricket, symbole de vassalité coloniale). Combien de temps tiendra le gouvernement actuel ? Buttho n'a même pas eu le temps d'être poussée par les Américains qu'elle s'est faite dessouder. Son ex. suivra probablement le même chemin. Et ensuite ?

Si les fondamentalistes prennent le pouvoir au Pakistan, on aura plus qu'a plier les gaules en Afghanistan parcequ'on passera de l'utopisme au Don-Quichottisme.

Des Casques Bleus au Cashemire ?

Et après ?

Moi je m'en fous, il me l'avaient bien dit à la TV en 1986. On a des vents contraires. Ils nous protègent des gros nuages radioactifs. On craint rien. C'est la France ça ! On est plus malins que les autres. (C'était le gouvernement qui l'avait écrit dans le Figaro...).

Et puis depuis on a Hortefeux, il fera bien un charter si jamais un nuage essaie de passer la frontière, on le renvoie chez lui vite fait, bien fait.

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Un article de JJ Cecile sur le site Assaut.fr

"Le bilan parle de lui-même : sur une période de 18 mois s’étant achevée le 31 mai dernier, les Predator de la Central Intelligence Agency ont effectué 50 raids contre des objectifs situés au Pakistan, principalement au Nord-Waziristan. En résultat, selon le quotidien britannique The Guardian, neuf des 20 principaux leaders d’al Qaeda ont été tués. Une question saute alors à l’esprit : comment les missiles tirés par les drones sont-ils guidés ? Réponse : en particulier au moyen de balises miniaturisées discrètement déposées à proximité immédiate des cibles humaines par des individus rétribués pour cela. Les premières informations à ce sujet ont fait surface dès janvier de cette année, mois au début duquel la Deutsche Presse-Agentur nous narre la courte vie d’Anwar SAEED, un talib pakistanais âgé de 21 ans qui se voit proposer la bagatelle de 6 000 dollars afin de l’inciter à “oublier” dans les maisons de deux chefs taliban résidant à Khaison et à Sholam, en zone tribale, les deux balises qui lui ont été fournies. Fines, ayant une surface d’environ 1 cm2, elles sont capables d’émettre pendant 48 heures un signal radio transitant par satellite vers un poste de commandement américain ou, mieux, vers un drone prêt à lancer ses missiles Hellfire. Précision de la frappe aérienne : entre 90 cm et 1,20 mètre d’erreur probable. Mais Anwar SAEED est démasqué et préfère provoquer le raid du Predator sur la voiture dans laquelle il a pris place “accompagné” de quatre Taliban l’emmenant vers une mort cruelle. L’affaire n’est donc pas nouvelle mais a, ces dernières semaines, été remise au goût du jour par la révélation de nouvelles informations. Au Pakistan en effet, ces pathrai (mot pashtoun signifiant engin métallique) alimentent nombre de conversations. On constate tout d’abord que la CIA a revu ses tarifs à la baisse. En avril, dans une vidéo de son exécution diffusée par les Taliban, Habibur REHMAN, un jeune homme de 19 ans, confesse ne s’être vu proposer “que” 122 ou 270 dollars (les sources divergent) pour abandonner une balise dissimulée dans un paquet de cigarettes. Parallèlement, c’est une véritable psychose qui se développe dans les zones tribales. Tout déplacement suspect doit être justifié sous peine d’exécution sommaire et les habitants y réfléchissent désormais à deux fois avant de côtoyer des militants de peur de voir leur nom allonger la longue liste des dégâts collatéraux. Cela fait plusieurs années déjà que les Américains travaillent à la mise au point de ces balises miniaturisées. Leur utilisation est évaluée dès 2004 dans le cadre d’expérimentations menées conjointement par la Defense Advanced Research Projects Agency et par l’United States Special Operations Command (USSOCOM). Intitulée « Waking Up Big Brother » (le réveil de Big Brother), l’une d’entre elles est destinée à défricher les procédures d’emploi à distance d’un tel système en zone tenue par l’ennemi. Un autre scénario dénommé « Red Force Tagging » (marquage d’une force ennemie) a pour ambition d’améliorer la surveillance des unités adverses en ambiance de déni d’utilisation du système de navigation satellitaire GPS. Egalement supervisé par l’USSOCOM, le programme Dynamic Optical Tags Systems a pour but la mise au point d’étiquettes “adhésives” de petites dimensions pouvant être activées à longue distance par un système optique. A l’époque, d’autres programmes visent à développer une “poussière intelligente” composée de senseurs en silicium de la taille d’un gros grain de poussière, soit 1 mm3, pouvant être interrogés à distance par un faisceau optique. Dès septembre 2004, la société Dust Networks, grâce à un financement provenant d’In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la Central Intelligence Agency, met sur le marché un premier produit dénommé SmartMesh ; ce senseur de dimensions réduites présente l’intérêt de pouvoir fonctionner plusieurs années durant avec une simple pile électrique grâce à un ingénieux système d’économie d’énergie. AujourdÕhui, les technologies dites TTL (Tagging, Tracking and Locating) sont nettement plus évoluées. Les Sandia National Laboratories travaillent par exemple sur des balises interrogeables à distance au moyen de faisceaux radar. La société EWA Government Systems commercialise quant à elle le Bigfoot Remote Tagging System, une balise relevant de la technologie RFID (Radio Frequency IDentification). Ses dimensions sont les suivantes : longueur 6,35 cm, largeur 3,18 cm, épaisseur 0,83 cm. La source d’énergie peut être activée soit par programmation soit par déclenchement à réception d’une information GPS spécifiée (un module GPS est proposé en option). Les informations de localisation sont transmises périodiquement ou lorsque la balise est interrogée par radiofréquence."

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http://www.lexpress.fr/actualites/2/des-drones-de-la-cia-dans-le-ciel-du-sud-waziristan-au-pakistan_769789.html

Des drones américains continuaient mercredi à survoler le Sud-Waziristan, territoire pakistanais bordant l’Afghanistan, où 70 activistes ont été tués la veille dans une attaque d’un de ces avions sans pilote.

Le bombardement de mardi visait un fief de Baitullah Mehsud, qui dirige le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), mouvement des taliban pakistanais. L’avion sans pilote de la CIA a frappé tard mardi soir, lors des funérailles d’un commandant taliban tué la veille.

Cette attaque intervient alors que l’armée pakistanaise se prépare à une offensive massive contre Mehsud, présenté comme un allié d’Al Qaïda et responsable présumé d’une série d’attentats au Pakistan, dont l’assassinat de l’ancien Premier ministre Benazir Bhutto, en décembre 2007.

Le déplacement du front vers le Sud-Waziristan fait suite à la reconquête par les forces armées pakistanaises de la vallée de Swat, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale, Islamabad, où les taliban avaient étendu leur emprise depuis février.

Le Pakistan, allié essentiel des Etats-Unis dans le combat engagé contre Al Qaïda et les taliban en Afghanistan, réprouve officiellement les frappes aériennes menées sur son territoire par les forces américaines. Mais l’enchaînement de mardi soir laisse deviner un certain degré de coopération entre le Pakistan et les Etats-Unis.

D’après les éléments communiqués par des responsables du renseignement, le bombardement s’est produit alors que les funérailles du commandant Niaz Wali s’achevaient. Le bilan, d’abord de 45 morts, s’est alourdi mercredi à 70 morts environ. Côté taliban, on avance que l’attaque a coûté la vie à 65 personnes.

Un responsable des taliban pakistanais a confirmé que Baitullah Mehsud se trouvait dans le secteur mais assure qu’il est indemne. Habitants et officiers de la sécurité pakistanaise indiquent que les taliban interdisent tout accès au site bombardé.

OFFENSIVE MILITAIRE EN PRÉPARATION

"Les cadavres sont toujours à terre et les taliban n’autorisent personne à s’approcher hormis leurs hommes et leurs véhicules", a dit Ghulam Rasool, un habitant contacté par téléphone.

Des coups de feu ont également été tirés en direction des drones américains qui poursuivent leur survol de cette région isolée et montagneuse.

Depuis le début 2008, les drones américains ont mené 43 raids, dont le rythme s’est intensifié depuis septembre dernier. Ces attaques ont fait près de 400 morts, dont bon nombre d’islamistes étrangers, selon les décomptes d’agents des services de sécurité et les témoignages d’habitants.

L’objectif est de traquer les membres d’Al Qaïda et les taliban qui se sont repliés dans les territoires pachtounes du nord-ouest du Pakistan après le renversement, fin 2001, du régime taliban en Afghanistan. Mais un grand nombre de civils ont également péri dans ces circonstances, alimentant la colère de la population contre les Etats-Unis.

Parallèlement, l’aviation pakistanaise bombarde depuis plus d’une semaine les territoires contrôlés par Mehsud et des soldats ont pris position sur les principaux axes routiers de la région. Mercredi, un journaliste de Reuters a vu un convoi de blindés et de véhicules de transport de troupes se diriger vers le Sud-Waziristan.

L’offensive imminente a conduit quelque 45.000 civils à fuir leurs foyers et à venir s’ajouter aux deux millions de personnes déplacées par les violences au Pakistan.

La stratégie de confrontation choisie par le gouvernement d’Islamabad contre les taliban pakistanais bénéficie d’un large soutien politique, mais le risque humanitaire l’expose à un possible retour de bâton.

Les 70 morts d'un coups avec deux drones ... s'expliquent par l'usage de bombes guidées, et pas d'Hellfire, mais surtout par la concentration de cible, réunies pour l'enterrement d'un chef taliban.

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  • 1 month later...

Six chrétiens, dont quatre femmes, ont péri brûlés vifs lors de violences à caractère confessionnel dans la province de Punjab, dans le centre du Pakistan très majoritairement musulman, annoncent les autorités. Les violences dans la ville de Gojra ont éclaté en début de journée entre les deux communautés, déjà à couteaux tirés en raison d'accusations selon lesquelles un Coran aurait été profané. Des coups de feu ont été échangés depuis les toits et d'après des images diffusées à la télévision, des maisons ont été incendiées et les rues de la ville sont juchées de meubles calcinés. Le ministre des Minorités, Shahbaz Bhatti, a affirmé que des groupes de personnes "instrumentalisées par des extrémistes religieux" ont attaqué un quartier chrétien pour y incendier des dizaines de maisons. "Nous avons réceptionné les corps de six personnes - quatre femmes, un homme et un enfant - décédées des suites de brûlures", a déclaré à Reuters par téléphone un responsable du ministère de la Santé, Abdoul Hamid. Le ministre de l'Intérieur du Punjab, Rana Sanaullah, a condamné ces attaques et annoncé l'ouverture d'une enquête. Selon lui, les premières investigations montrent qu'il n'y a pas eu de profanation de Coran.

"C'est une simple rumeur, exploitée par des éléments visant à semer le chaos. J'engage les deux communautés à faire preuve de retenue", a lancé le ministre provincial. Les chrétiens représentent environ quatre pour cent des 170 millions de Pakistanais.

Des troubles confessionnels, un autre problème en vue pour le gouvernement pakistanais.

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Des troubles confessionnels, un autre problème en vue pour le gouvernement pakistanais.

Je pense que le prochain génocide se fera dans cette partie du monde, entre le patchwork indiens et les luttes d'influence au Pakistan, les minorités ont de beaux jours devant eux tant qu'il n'y a pas un état central fort à même de les protéger ou du moins mater les envies génocidaires dans l'œuf.

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Je ne sait plus si ce rapport du CERI sortie en 2002 sur la politique Afghane du Pakistan à déjà était mit sur le site :

http://www.ceri-sciencespo.com/publica/etude/etude84.pdf

Une trentaine de pages expliquant la montée de l'islamisme dans le pays et les calculs d'Islamabad qui ont espéré faire de leur voisin un satellite.

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Visiblement l'assassinat de Mehsud conduit a une guerre de succession.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/08/09/rumeurs-de-combats-entre-talibans-au-pakistan_1227059_3216.html

Rumeurs de combats entre talibans au Pakistan

La situation semblait confuse dimanche 9 août chez les talibans pakistanais, qui auraient, selon les autorités, commencé à s'entretuer pour la succession de leur chef Baitullah Mehsud, probablement mort mercredi dans un tir de missile américain (Lire aussi : "La probable mort du chef des talibans pakistanais confirmée par Islamabad").

Le ministre de l'intérieur, a indiqué samedi soir que ses services cherchaient à confirmer des informations faisant état de violents combats vendredi entre deux commandants talibans, successeurs potentiels de Mehsud, dans la zone tribale reculée du Waziristan du Sud (nord-ouest) où les commandants du Mouvement des talibans du Pakistan seraient rassemblés depuis plusieurs jours pour désigner un successeur à leur chef. L'un de ces deux commandants aurait été tué dans ces affrontements.

"Des informations indiquent qu'il y a eu des combats entre Wali-ur Rehman et Hakimullah et que l'un d'entre eux est mort. Je ne vais pas dévoiler son nom. Je cherche à confirmer", a déclaré le ministre à la chaîne de télévision privée Pakistani TV. Un des chefs en question, Wali-ur-Rehman, a nié dimanche avoir été impliqué dans une fusillade avec Hakimullah à propos de la succession de Baitullah.

MORT PROBABLE

Si un certain flou entoure encore la mort de Baitullah, le gouvernement pakistanais la juge probable, tout en disant attendre les résultats de l'enquête pour le confirmer officiellement. Le général Athar Abbas, porte-parole de l'armée pakistanaise, a ainsi déclaré qu'il était "tout a fait certain" de sa mort. "Le problème c'est que nous n'en avons pas la preuve matérielle", a-t-il ajouté, invoquant l'éloignement du Waziristan. La Maison Blanche a elle aussi considéré que Baïtullah Mehsud était mort et que cela provoquait des affrontements dans les rangs des rebelles. Mais Noor Said, adjoint de Baitullah, affirme que le leader islamiste est toujours en vie et qu'un enregistrement vidéo serait prochainement diffusé pour le confirmer.

Baitullah Mehsud faisait figure d'ennemi numéro un du gouvernement du Pakistan, qui lui a attribué une très grande partie de la série d'attentats qui ont fait plus de 2 000 morts à travers le pays depuis deux ans, dont celui qui a tué l'ex-premier ministre Benazir Bhutto en décembre 2007.

Comme quoi quand les autorités pakistanaise se sentent plus en danger avec les taliban que sans les taliban - satelisation de l'afghanistan, profondeur stratégique par rapport a l'Inde, écran avec l'Iran etc. les choses bougent... Il suffirait que l'Inde leve un peu la pression frontaliere et donne des garantis de non aggression pour que le Pakistan puisse redéployer ses meilleure force a l'ouest plutot qu'a la frontiere Indienne. Accessoirement il faudrait aussi qu'ils aient des garanties a la fois de l'OTAN et de l'Iran qu'ils n'essaieront pas de faire de l'Afghanistan une quelconques menace.

La situation du Pakistan est assez peu enviable ... coincé entre les trois grand, Inde Chine Russie avec dans le dos l'Iran qui montre les crocs.

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http://www.lexpress.fr/actualites/2/raids-heliportes-contre-des-bases-taliban-au-pakistan-11-morts_780217.html

WANA, Pakistan - Des hélicoptères de combat pakistanais ont attaqué jeudi des bases de taliban au Pakistan, tuant onze d'entre eux et accentuant la pression après la mort, non confirmée pour le moment, de leur chef Baitullah Mehsud lors d'un tir de missile américain la semaine dernière.

Les responsables tant pakistanais qu'américains sont quasi-certains de la mort de Mehsud, qui aurait été tué en compagnie de son épouse et de plusieurs de gardes du corps le 5 août dans la maison de son beau-père au Sud-Waziristan, frontalier de l'Afghanistan.

Les raids héliportés ont visé plusieurs bases de taliban commandées par Hakeemullah Mehsud, considéré comme l'un des dauphins potentiels de Baitullah Mehsud, dans les zones tribales pachtounes de Kurram et d'Orakzai, au nord-est du Sud-Waziristan, fief politique du chef des taliban pakistanais.

"D'après nos informations, huit activistes ont été tués", a déclaré à Reuters un responsable de la région d'Orakzai.

Selon un responsable des services de renseignement de la région voisine de Kurram, trois insurgés ont été tués lors des raids aériens.

Par la suite, un leader tribal pachtoune favorable au gouvernement ainsi que trois autres personnes ont été tués dans un attentat à la bombe au Sud-Waziristan. "Il circulait en voiture lorsqu'un kamikaze à moto s'est fait exploser", a précisé le responsable des services de renseignement.

L'attentat n'a pas été revendiqué.

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http://www.opex360.com/2009/08/18/le-porte-parole-des-taliban-pakistanais-a-ete-arrete/

Nouveau coup dur pour les taliban pakistanais. Après la mort probable, à « 90% », de son chef, Baïtullah Mehsud, tué au cours d’un raid aérien réalisé par un drone américain, le 5 août dernier, le Tehrik-e-Taliban (TTP) vient de perdre son principal porte-parole, le maulvi Omar.

En effet, ce dernier a été capturé, le 17 août au soir, par une milice de villageois hostiles aux taliban, alors qu’il circulait à bord d’une voiture dans le district tribal de Mohmand, situé dans le nord-ouest du pays et qui passe pour un fief des insurgés islamistes, qui combattent les forces de sécurité pakistanaises depuis le mois d’avril.

Et pour éviter de laisser libre court aux rumeurs démentant cette capture, les chaînes de télévision du pays ont largement diffusé des images du maulvi Omar (équivalent de mollah en pachtoune), prises en compagnie de soldats pakistanais.

Le maulvi Omar – qui n’a rien à voir avec le mollah Omar, le chef des taliban afghans – était, à l’origine, un négociant en parfums, avant de s’engager dans la « guerre sainte ». Proche de Baïtullah Mehsud, il est considéré par les Etats-Unis comme étant un « intermédiaire-clé » entre le TTP et al-Qaïda.

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le gouvernement pakistanais est une chose, et l'armée en est une autre

des branches des services secrets militaires pakistanais soutiennent toujours taliban ! ils veulent juste les voir loin d'islamabad non pas les éradiquer !des ex-éléments des forces spéciales pakistanaises font partie de taliban...

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disons que pour le régime pakistanais ,la menace s'est les talibans en premier dans le sens ou l'inde n'a pas de grosse raison d'envahir le pakistan ,malgrés les divergences et contencieux entre ses deux pays qui reste gérable .

si l'inde se met en pétard ,s'est que les talibans sont au pouvoir au pakistan ...

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