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Les Frégates de la Royale


Berkut
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https://www.meretmarine.com/fr/content/la-fregate-surcouf-conserve-son-sonar-bluewatcher

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La frégate Surcouf conserve son sonar BlueWatcher

 

Unique frégate française du type La Fayette (FLF) pour le moment équipée d’un sonar, le Surcouf a été doté lors d'un arrêt technique qui s'est déroulé entre fin 2017 et début 2018 du nouveau système BlueWatcher de Thales, fixé sous sa coque. Cette installation a été menée dans le cadre d’une expérimentation de deux ans pouvant être prolongée d’une année supplémentaire. Au terme de la période étendue, un nouvel accord a été conclu entre la Marine nationale et Thales afin de conserver le sonar sur le bâtiment au moins jusqu’en 2022, a appris Mer et Marine. Il s’agit de poursuivre l’expérimentation, dans le but d’étudier les performances intrinsèques du BlueWatcher, aussi connu sous le nom « 4120 », ainsi que les enjeux liés à l’intégration d’un sonar de coque sur les FLF dans le cadre de la rénovation à mi-vie (RMV) de ces bâtiments. Trois d’entre-eux, les La Fayette, Courbet et Aconit, seront notamment modernisés d’ici 2023 et dotés d’un sonar de coque. Il s’agira cependant d’un autre système, le Kingklip Mk II, plus volumineux et d’une technologie différente, qui équipera également les futures frégates de défense et d’intervention (FDI).

Préparer les capacités ASM des futurs patrouilleurs océaniques

Désormais, la poursuite de l’expérimentation du BlueWatcher sur le Surcouf vise aussi à préparer le programme des dix futurs patrouilleurs océaniques (PO), qui entreront en service à partir de 2025 et pour lesquels la marine française souhaite une capacité de lutte anti-sous-marine. Dans cette perspective, le recours au 4120 est envisagé. Mais la porte n’est pas non plus fermée à l’ajout sur les PO, en complément du sonar de coque, d’une antenne remorquée à immersion variable comme le Captas-1 (Nano), également conçu par Thales pour équiper de petites plateformes comme les patrouilleurs. « À ce stade toutes les possibilités sont ouvertes, les armées et la DGA analysent la pertinence des solutions proposées par nos industriels en ne fermant aucune porte, mais en prenant en compte les contraintes budgétaires et opérationnelles », explique à Mer et Marine une source militaire. Les successeurs des anciens avisos du type A69 (dotés d’un sonar de coque DUBA-25), seront en effet, comme leurs aînés, appelés à contribuer aux côtés des frégates et avions de patrouille maritime à la protection de la Force océanique stratégique (FOST), à la surveillance des approches maritimes sous la surface de l’eau et au renseignement acoustique dans les eaux où ils navigueront. Cela, dans un contexte de forte recrudescence de la menace sous-marine.

Un système dérivé du FLASH mis en œuvre sur les Caïman

Dévoilé en 2014 par Thales, le BlueWatcher est un système compact développé à partir du sonar trempé FLASH. Ce dernier est mis en œuvre sur les hélicoptères Caïman Marine (NH90 NFH) embarqués sur les frégates multi-missions (FREMM) et à l’avenir sur les FDI afin d’y remplir des missions de lutte ASM. Alors que le Kingklip est sonar « classique » possédant une fonction directive, le BlueWatcher présente une architecture particulière, du fait de la reprise de l’antenne en « étoile » du FLASH, constituant un système panoramique. Ce nouveau sonar actif/passif à basse fréquence, baigné dans un bain huileux à l’intérieur de son carénage, hérite de la densité de puissance (signal fort émis sur de petits volumes) du FLASH et bénéficie donc de technologies éprouvées à la mer. Avec des performances très intéressantes, dont une portée largement supérieure à ‎10km selon son concepteur. Si Thales s’est appuyé sur son sonar trempé aéroporté pour concevoir le BlueWatcher, c’est aussi pour des questions de compacité. Il s’agit en fait de l’un des grands enjeux ayant poussé l’électronicien français à développer ce nouveau système, optimisé pour pouvoir être intégré sur des bâtiments de faible tonnage, typiquement de petits navires de combat, des patrouilleurs hauturiers et même des unités côtières de quelques centaines de tonnes, seul ou en tandem avec le Captas-1. Le BlueWatcher se distingue aussi par le fait qu’il bénéficie d’un système de traitement adaptatif, permettant de réduire l’effet du bruit propre au porteur.

Une évolution importante sur le plan technique et organisationnel

Pour en revenir au Surcouf, l’intégration puis l’expérimentation du BlueWatcher a été une opération complexe, tant sur le plan technique qu’en matière de ressources humaines. Alors que les FLF sont naturellement des bâtiments discrets sur le plan acoustique, des dispositions conservatoires avaient été prises dès l’origine pour intégrer un sonar de coque sur ces frégates. Mais il était plutôt envisagé à l’époque de pouvoir ajouter un tel senseur dans un bulbe d’étrave. Le choix de recourir à une antenne fixée sous la quille, liée à l’opportunité de pouvoir expérimenter avec l’industriel son nouveau produit, a donc nécessité des études assez poussées pour placer le dispositif au meilleur endroit sans dégrader les performances hydrodynamiques et la discrétion du bâtiment, ce qui est fondamental pour éviter de se faire repérer de loin, mais aussi pour les capacités de détection du sonar. Il a également fallu revoir les le câblages et le réseau électrique (avec le recours à la haute tension), penser et aménager un espace dédié à la lutte ASM au Central opération, assurer le dialogue avec les autres senseurs du bâtiment et dans le même temps créer et intégrer au sein de l’équipage un service de lutte sous la mer qui n’existait pas jusque-là. Ce qui sur le plan RH par l’arrivée à bord de marins de cette spécialité, déterminer leur nombre et leur rôle. Il faut par exemple non seulement des opérateurs capables d’analyser les données du sonar, mais aussi des marins pour effectuer les analyses environnementales de la mer (bouées et sondages) indispensables pour connaitre les performances du sonar. « Cela parait anodin mais en fait l’ajout de ce sonar a engendré des évolutions importantes à bord du Surcouf, sur les plan technique, opérationnel et organisationnel, avec une nouvelle capacité et une nouvelle spécialité à intégrer à bord et dans les missions », note un ancien officier de la frégate. Avec un impact sur tout l’équipage, par exemple en ce qui concerne la culture de la discrétion sur une plateforme à capacité ASM. « On a vu apparaitre les affiches rappelant qu’il ne fallait pas claquer les portes. Cette culture de la discrétion était déjà présente mais elle a été accrue ». On notera que le BlueWatcher est le seul moyen de détection sous-marine spécifique du Surcouf, dont l’hélicoptère embarqué, un Panther, ne dispose pas de sonar trempé ni de bouées acoustiques. Pas plus que de torpilles, dont est aussi dépourvu son bâtiment porteur. Les moyens optroniques et de guerre électronique de la frégate et de son hélicoptère, qui sont « de très bon niveau » rappelle-t-on à l’état-major de la marine, peuvent aussi « concourir à la détection des sous-marins ». Par l’interception de signaux ou la détection d’une indiscrétion à la surface de l’eau, comme la présence d’un périscope.

Un bon retour d’expérience

Ce n’est qu’au printemps 2018 que le sonar de coque du Surcouf et son environnement ont commencé à être employés en conditions opérationnelles, avec différentes campagnes d’expérimentation. Et les marins continuent d’appréhender ce nouveau système. « Les équipes de mise en œuvre du sonar sont intégrées de manière permanente au sein de l’équipage. Bien qu’il s’agisse d’un prototype de sonar dont l’intégration n’est pas pleinement achevée, le Surcouf peut mettre en œuvre cette capacité à tout instant si nécessaire. L’obtention des pleines performances du prototype a été assez longue car il s’agissait d’installer un tout nouveau sonar dont la mise en œuvre a été réalisée « sur place ». L’expérimentation a été riche en enseignements immédiatement exploitables dans le cadre de la rénovation des FLF. Elle a notamment permis de valider le format de l’équipe d’opérateurs ASM qui viendront renforcer l’équipage. Certaines solutions techniques, comme l’amélioration de l’isolement phonique des logements situés au voisinage de la base sonar, continuent d’être explorées et seront intégrées sur toutes les FLF rénovées ». Quant au BlueWatcher en lui-même, on se montre plutôt satisfait à l’état-major, où l’on pense que le Surcouf, et a fortiori à l’avenir les trois autres frégates de ce type équipées du Kingklip, pourront contribuer de manière non négligeable aux opérations de lutte sous la mer : « C’est un bon sonar de coque, son architecture spécifique offre un rapport taille/performance inégalé. Il donne au Surcouf une capacité de détection largement supérieure à celle des anciens bâtiments de la marine équipés d’un unique sonar de coque (A69, FAA). Dans des conditions d’environnement optimales pour l’emploi de ce type de sonar, la FLF sera capable de peser efficacement sur la discrétion d’un sous-marin. Les FLF sont par nature des bâtiments furtifs, y compris sur le plan acoustique, ce qui en fait des adversaires difficiles pour les sous-marins ». Et de facto, avec un tel sonar, les futurs PO auront des capacités de détection également supérieures aux actuels patrouilleurs de haute mer (ex-avisos du type A69).

Pour l’heure, le BlueWatcher restera donc sur le Surcouf au moins jusqu’en 2022, et peut-être au-delà en fonction du profil opérationnel que la Marine nationale voudra donner à cette frégate qui, à l’instar du Guépratte, bénéficiera d’une rénovation moins poussée que sur les trois autres FLF.

- Voir notre article détaillé sur la rénovation à mi-vie des FLF

- Voir notre article sur l'histoire des La Fayette

 

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Mais la porte n’est pas non plus fermée à l’ajout sur les PO, en complément du sonar de coque, d’une antenne remorquée à immersion variable comme le Captas-1 (Nano), également conçu par Thales pour équiper de petites plateformes comme les patrouilleurs. « À ce stade toutes les possibilités sont ouvertes, les armées et la DGA analysent la pertinence des solutions proposées par nos industriels en ne fermant aucune porte, mais en prenant en compte les contraintes budgétaires et opérationnelles »

Ca décuplerait les capacités ASM des PO, en leur permettant d'écouter sous la couche et d'opérer en multistatique avec les FREMM.

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Le 26/06/2020 à 14:11, kalligator a dit :

Donc il faudrait le faire tomber sans trop se montrer, si on avait pas lâché les kurdes au milieu du ruisseau on aurait là un sacré atout :on leur file une bonne poignée de MiMi sans le crier sur les toits et il se retrouve mal le sultan

La France n'a lâché personne ceci dit... Et si nous le souhaitions je suis certain que trouver le moyen de leur faire parvenir certains équipements ne serait pas hors de portée. Ceci dit est-ce raisonnable?

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http://nextnavy.com/conventional-frigates-are-dead-ships-sailing/

"Anybody stupid enough to try and compete in the frigate niche can only “win” by outbuilding everybody else. And anyone foolish enough to try and compensate for lack of numbers will end up making a disproportionate investment to obtain a tiny materiel “edge” on other frigates in the global fleet"

Les paroles d'un "amateur" au sujet des frégates. Le paragraphe que cite me fait penser à la marine française. Alors que l'on manque crucialement de navires pour assurer une constante présence effective autour du globe (35 fregates aimerait Prezuck), des programmes comme les FDI sont lancés (évidemment les FDI sont sensées coûter 750 million l'unité, ce qui est seulement légèrement au dessus du prix effectif d'une FREMM. La logique n'est pas si bancale quand on prend le prix attendu initial pour 17 navires, 500 million par FREMM). 

Enfin, juste mon petit avis sur la chose. 

 

 

 

Modifié par Umbria
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il y a 12 minutes, Umbria a dit :

http://nextnavy.com/conventional-frigates-are-dead-ships-sailing/

"Anybody stupid enough to try and compete in the frigate niche can only “win” by outbuilding everybody else. And anyone foolish enough to try and compensate for lack of numbers will end up making a disproportionate investment to obtain a tiny materiel “edge” on other frigates in the global fleet"

Les paroles d'un "amateur" au sujet des frégates. Le paragraphe que cite me fait penser à la marine française. Alors que l'on manque crucialement de navires pour assurer une constante présence effective autour du globe (35 fregates aimerait Prezuck), des programmes comme les FDI sont lancés (évidemment les FDI sont sensées coûter 750 million l'unité, ce qui est seulement légèrement au dessus du prix effectif d'une FREMM. La logique n'est pas si bancale quand on prend le prix attendu initial pour 17 navires, 500 million par FREMM). 

Enfin, juste mon petit avis sur la chose. 

Enfin, ce que je comprends de cet l'article, va savoir par qui est payé ce journaliste :rolleyes: ,  c'est surtout une charge contre le programme Navy dérivé des FREMM Italiennes,  lesquelles au passage font un peu plus de 4500 t et vont, en principe, renforcer les capacités ASM de l'US Navy, ce qu'il semble oublier au passage.  

Maintenant le rapport avec nos programmes, m'échappe.

 

 

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@Umbria Pour les américains une frégate c’est une FFG-7... bref un escorteur au rabais avec une capacité d’auto-protection limitée.

Rien à voir avec une FTI avec des senseurs (Seafire, Captas 4 etc) et Aster 30 haut de gamme.

Modifié par HK
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Il y a 6 heures, HK a dit :

@Umbria Pour les américains une frégate c’est une FFG-7... bref un escorteur au rabais avec une capacité d’auto-protection limitée.

Rien à voir avec une FTI avec des senseurs (Seafire, Captas 4 etc) et Aster 30 haut de gamme.

Très facile de comparer une FFG7, design vieux de 50 ans, avec une FDI lol. Compares ça avec les nouvelles FFGX et la différence est quasiment inexistante. 

Modifié par Umbria
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Le 11/07/2020 à 16:40, g4lly a dit :

La frégate Surcouf conserve son sonar BlueWatcher

C’est une bonne chose car personnellement j’avais deux craintes sur certaine aspects de cette intégration.

Je m’explique ;

D’abord coté interface structure , quand on observe les soins que l’on prend au niveau des emplantures de massifs des soums - arrondis pour éviter les tourbillons de fer à cheval , on se demande si ici la collette de liaison du « bluewatcher »  n’est pas de nature à générer des turbulences d’indiscrétion.

200713094724937890.png

Ensuite  d’un point de vue localisation ; y avait pas 36 solutions , placer le dôme le plus éloigné possible des bruits machine et le plus éloigné possible de l’émergence de gros temps ET  la position actuelle répond à cela . Logique puisque que cette localisation est également celle de la base loch/sondeur , d’où justement cette autre crainte de voir les écoulements de sillage du dôme en giration tribord venir perturber la lecture sondeur ….puisque le dôme est situé  à proximité .

Donc plus avoir de craintes puisque "seaproven" maintenant ....bravo !!

Le 11/07/2020 à 16:40, g4lly a dit :

BlueWatcher a été une opération complexe

Tout de même un peu moins complexe que la  refonte des T47 en ASM ; j'imagine nos anciens( grands sages) sourire de leurs immenses difficulté rencontrées à l'époque

Le 11/07/2020 à 16:40, g4lly a dit :

Mais il était plutôt envisagé à l’époque de pouvoir ajouter un tel senseur dans un bulbe d’étrave

c'est pas plutôt c'est sûr , idem antenne sphérique Sphérion montée sur es bravo

Le 11/07/2020 à 16:40, g4lly a dit :

sans dégrader les performances hydrodynamiques et la discrétion du bâtiment, ce qui est fondamental pour éviter de se faire repérer de loin, mais aussi pour les capacités de détection du sonar.

là on est d'accord , sujet déjà évoqué ici sur AD . On y rajoute une petite résistance d'appendice supplémentaire et 2 à 3 tonnes en plus sauf erreur ......mais les FLF ont déjà donné :rolleyes:

Le 11/07/2020 à 16:40, g4lly a dit :

Il a également fallu revoir les le câblages et le réseau électrique

je confirme qu'il faille rajouter du câblage elec pour le fonctionnel de la bestiole :happy: , d'ailleurs nouveau câblage  et donc rebouclage étude CEM entre éventuels câbles perturbateur et sensibles

Le 11/07/2020 à 16:40, g4lly a dit :

penser et aménager un espace dédié à la lutte ASM au Central opération

des volumes conservatoires étaient déjà prévus au CO

Modifié par ARMEN56
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Il y a 13 heures, Umbria a dit :

Très facile de comparer une FFG7, design vieux de 50 ans, avec une FDI lol. Compares ça avec les nouvelles FFGX et la différence est quasiment inexistante. 

Oui enfin FFG-X est un programme de bâtiment de 151 m et 6700 t au neuvage à propulsion CODLAG on est pas du tout sur de la frégate telle que nous la connaissons chez nous ... c'est près de 2500 t de plus qu'une FDI ...

Bref cet article roule pour le Make in USA (çà doit les gonfler d'avoir fait un choix exogène) et compare des carottes et des navets, le fond du propos étant de dire on a pas besoins de frégates ils nous faut du croiseur et du tout petit ... c'est une vision des choses mais ce n'est pas la seule

D'autre part le rôle premier des bâtiments de premier rang c'est de pouvoir prioritairement défendre les capitals ships (bâtiments autour desquels s'organise une flotte dixit Hervé Coutau-Bégarie) et accessoirement opérer seuls dans certaines conditions bien précises (missions de renseignement par exemple).

Une des dernières phrases de Nelson à son capitaine de pavillon avant de mourir:

"pas assez de frégates"

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Ca devient ridicule, Vous êtes au moins au courant que c'est un article datant de 2014 ? A l'époque on ne savait même pas encore comment le programme allait se dérouler, et qui y participerai...

J'ai l'impression que personne n'a réellement lu l'article a vrai dire. L'auteur insiste sur le fait que la frégate multiroles n'est pas une solution viable; Trop chères pour des performances qui n'égaleront jamais celles d'un destroyer, elles ne sont que de la chair a canon. Il en conclu que autant faire un design facile a produire et pas cher, ce qui est impossible pour lui vu la qualité des chantiers navals americains. 

C'est un choix fait par les chinois, avec la production de masse des type 54A, et aussi des americains; Les rapports du GAO et DOT&E sont stricts sur la possibilité de produire en masse les FFGX mais aussi le prix unitaire par navires.  D'ailleurs en accord avec le GAO, l'USN cherche à demander une garantie face aux potentielles augmentation des couts. 

Modifié par Umbria
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On ‎7‎/‎11‎/‎2020 at 10:34 PM, gustave said:

La France n'a lâché personne ceci dit... Et si nous le souhaitions je suis certain que trouver le moyen de leur faire parvenir certains équipements ne serait pas hors de portée. Ceci dit est-ce raisonnable?

Au contraire on a lâché les kurdes au milieu du gué, les obligeant à négocier des conditions humiliantes avec le régime Hassad...

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3 hours ago, Umbria said:

C'est un choix fait par les chinois, avec la production de masse des type 54A, et aussi des americains; Les rapports du GAO et DOT&E sont stricts sur la possibilité de produire en masse les FFGX mais aussi le prix unitaire par navires.  D'ailleurs en accord avec le GAO, l'USN cherche à demander une garantie face aux potentielles augmentation des couts.

Imaginons qu'on équipe les FDI comme le sont les 054A. On pourrait effectivement faire des économies. Après tout, est-ce que les frégates ASW que sont les FDI ont vraiment besoin d'un SeaFire 500 à 4 faces et de missiles Aster 30?

Faisons donc une transposition de la 054A vers la FDI

  • Radar 382 rotatif → Thales NS-100 rotatif
  • FCS 344 → Leonardo NA-30S Mk2
  • Sonar H/SJG-206 → Thales CAPTAS-4 Compact (pas de changement)
  • Sonar de coque inconnu → Kingklip Mk1115 (pas de changement)
  • Canon PJ26 de 76mm → Leonardo 76mm Sovraponte (ou autre variante peu importe, pas de changement)
  • 32 VLS → 32 SYLVER
    • HHQ-16 (Buk) → Aster 15
    • Yu-8 (ASROC) → pas d'équivalent, RUM-139 VL-ASROC si ça rentre en SYLVER
  • 8 YJ83 → 8 Exocet MM40 Block III (pas de changement)
  • 2×3 Torpille Yu-7 → 2×3 MU-90 (upgrade de double à triple)
  • 2 CIWS 730 30mm gatling → Thales Goalkeeper (ou pour un truc plus efficace, Rheinmetall Millennium)
  • Z-9 ou Ka-28 → H160 ou NH90

Est-ce qu'on y gagne? Probablement. Le NS-100 sera probablement moins cher qu'un SeaFire 500. Cependant, l'avantage de passer à l'Aster 15 sera nettement moins grand (parce que c'est le même missile mais avec moins de poudre) et on ajoute un ou deux CIWS et un FCS pour le 76. De meilleurs gains pourraient être obtenus en passant à un missile plus petit que l'Aster 15 (ESSM ou CAMM-ER) et leur taille permettrait de mettre moins de VLS (16 ou 24 au lieu de 32). Le CAMM-ER en particulier pourrait utiliser des lanceurs soft-launch moins cher.

Est-ce que ces économies permettent d'acheter une ou deux FDI en plus? Probablement pas. Le truc c'est qu'un navire, ce n'est pas uniquement des systèmes d'armes ou une coque. C'est aussi des marins à employer et former et dont il faut payer salaires, primes, assurances, charges et pensions. Bien sûr, les marines peuvent être vu comme un coût fixe: ils étaient déjà là pour la frégate précédente et seront là pour la frégate suivante et ne représentent donc pas de nouvel achat, tant qu'on achète pas de nombre supérieur de frégate et que le niveau de formation requis est le même.

Au final la décision de construire une frégate en plus n'est pas forcément une question de combien la frégate coûte mais combien est-ce que le politique est prêt à investir dans les armées et à quel point est-ce que cette décision va impacter d'autres secteurs.

 

Après, ça peut toujours être drôle de se demander à quoi ressembleraient nos frégates si on les équipait comme celles d'autres pays. Ce serait sympa d'avoir des FREMM équipées comme des Gorshkov avec SeaFire 500, 32 Aster 30, 16 A70, des CIWS et un 127 mais au final, ça n'amène pas loin dans la discussion des coûts et du nombre de coque.

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@mehari
le radar des FDI c'est une version low cost du sea fire. Le surcoût niveau nombre d'antenne doit se.rembiurser sur la maintenance et la.simplicité de la.solution fixe. Faire tourner une grosse antenne en assurant l'alimentation électrique le signal et le refroidissement... C'est aussi coûteux.

En gros je suis pas sur qu'une solution tournante permettant de tirer à 40km contre missile.de croisiere soit moins couteuse.

La.solution artisan 3D.et CAAM.ne m'inspire rien de bon pas exemple.

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il y a 46 minutes, mehari a dit :

Ce serait sympa d'avoir des FREMM équipées comme des Gorshkov

C'est sûr que le Gorshkov çà fait envie

Citation

La tête de classe d'une quinzaine ou vingtaine de bâtiments, l’Amiral Gorchkov lancé en 2010 devait entrer en service en à l'origine 2011 mais, en janvier 2015, on annonce une entrée en service en novembre de la même année2.

En janvier 2015, 6 navires ont été commandés, 2 sont à flot, 2 autres sont en construction. ...

Sacré programme !

Moi ce que j'aime dans un bateau c'est qu'il soit opérationnel et qu'il réponde à ce qu'on attend de lui.

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Just now, g4lly said:

@mehari
le radar des FDI c'est une version low cost du sea fire. Le surcoût niveau nombre d'antenne doit se.rembiurser sur la maintenance et la.simplicité de la.solution fixe. Faire tourner une grosse antenne en assurant l'alimentation électrique le signal et le refroidissement... C'est aussi coûteux.

En gros je suis pas sur qu'une solution tournante permettant de tirer à 40km contre missile.de croisiere soit moins couteuse.

La.solution artisan 3D.et CAAM.ne m'inspire rien de bon pas exemple.

Je ne suis pas entièrement sûr que ce soit moins cher que le NS100. Ce dernier est globalement le successeur du SMART-S Mk2 et vu qu'il est placé sur les Type 31, je me demande si il ne serait pas aussi moins cher que l'Artisan 3D.

1 minute ago, pascal said:

 

C'est sûr que le Gorshkov çà fait envie

Sacré programme !

Moi ce que j'aime dans un bateau c'est qu'il soit opérationnel et qu'il réponde à ce qu'on attend de lui.

J'ai dit équipé comme une Gorshkov, pas construit comme une Gorshkov ^^

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Je me posais une question au sujet des FREMM: leur hélicoptère embarqué peut-il partager avec son bateau mère les informations recueillies par son radar? A l'heure de la fusion de données, cela me semblerait logique de faire bénéficier directement le navire d'un capteur déporté en altitude capable de voir au delà de la ligne d'horizon, mais j'ai un peu cherché sur le Web, sans rien trouver là-dessus.
(désolé si la question a déjà été posée :blush:, j'ai parcouru plusieurs pages de ce sujet mais je n'ai rien vu)

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il y a 2 minutes, Desty-N a dit :

Je me posais une question au sujet des FREMM: leur hélicoptère embarqué peut-il partager avec son bateau mère les informations recueillies par son radar? A l'heure de la fusion de données, cela me semblerait logique de faire bénéficier directement le navire d'un capteur déporté en altitude capable de voir au delà de la ligne d'horizon, mais j'ai un peu cherché sur le Web, sans rien trouver là-dessus.
(désolé si la question a déjà été posée :blush:, j'ai parcouru plusieurs pages de ce sujet mais je n'ai rien vu)

Oui

https://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/aeronefs/caiman-marine

Citation

capacité L11

 

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il y a 28 minutes, Desty-N a dit :

Je me posais une question au sujet des FREMM: leur hélicoptère embarqué peut-il partager avec son bateau mère les informations recueillies par son radar? A l'heure de la fusion de données, cela me semblerait logique de faire bénéficier directement le navire d'un capteur déporté en altitude capable de voir au delà de la ligne d'horizon, mais j'ai un peu cherché sur le Web, sans rien trouver là-dessus.
(désolé si la question a déjà été posée :blush:, j'ai parcouru plusieurs pages de ce sujet mais je n'ai rien vu)

oui et ce partage s'opère dans les deux sens le NH 90 est un CO ASM à lui seul

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Merci à  @pascal et @hadriel  :smile:
Je vais peut-être abuser :blush:, mais je me demandais aussi jusqu'où allait le partage de données de la L11? Je m'explique : on parle régulièrement dans les sujets sur le Rafale de la possibilité que quand plusieurs appareils volent en même temps, un seul allume son radar mais tous captent les échos réfléchis. L'avion émetteur partagerait suffisamment d'informations avec les autres pour qu'ils puissent traiter les signaux reçus. Un des avantages consisterait à détecter plus facilement les formes furtives, élaborées pour leurrer les radars dont l'émetteur et le récepteur se trouvent accolés.

Si on peut envisager ce genre de système sur un avion, pourquoi pas sur un bateau? Un navire disposerait de plus de place d'énergie et de puissance de calcul pour traiter les échos radar du NH90 qu'il capterait de son coté. Comme les bateaux de guerre aussi se veulent furtifs, la vieille opposition épée-bouclier doit jouer ici aussi.

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