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Les Frégates de la Royale


Berkut
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18 hours ago, Scarabé said:

Et aussi pour escorter les BPC le sonar sera parfait.   

Et le défendre en lançant des cailloux?

26 minutes ago, HK said:

L’important c’est de s’assurer que les 5 à 8 frégates de rang 1.5 peuvent effectivement s’approcher d’une côte comment le Yémen ou la Lybie. (Sinon elles ne servent à rien)

Au jour d'aujourd'hui les Mistral n'ont pas démontré de capacité anti-missile anti navire plus sérieuse que cela ...

Sinon les armée du monde ne s'emmerderaient pas a mettre des RAM block 2 sur leur navire de soutien ...

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il y a 45 minutes, g4lly a dit :

Au jour d'aujourd'hui les Mistral n'ont pas démontré de capacité anti-missile anti navire plus sérieuse que cela ...

Mais perso, j'ai beaucoup de mal à trouver les specs du Mistral 3 : à part un lien sur l'armée espagnole mentionnant les 10 km de portée, je n'ai rien d'autre :

@Scarabé dit que les perfs sont classifiées, surprenant, mais quand on voit la difficulté ... :blush:

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Et le défendre en lançant des cailloux?

Au jour d'aujourd'hui les Mistral n'ont pas démontré de capacité anti-missile anti navire plus sérieuse que cela ...

Sinon les armée du monde ne s'emmerderaient pas a mettre des RAM block 2 sur leur navire de soutien ...

Bah, peut être qu'une "occasion" comme en son temps pour l'exocet et ils se vendront comme des petit pains !:biggrin:

 

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il y a 13 minutes, Teenytoon a dit :

hui = jour :sleep:

Donc, Au jour d'aujourd'hui = 3 x jour :wink:

Aujourd'hui devrait suffire :tongue:

[HS] j'ignorais ! Merci!

"hui , adverbe

    Sens 1
    Ancien
    Hui. Aujourd'hui, ce jour même. Cet adverbe de temps a été remplacé dans la langue courante par le mot "aujourd'hui", qui était à l'origine un pléonasme. On le retrouve dans l'expression "ce jour d'hui". Du latin "hodie", en ce jour." [/HS]

Modifié par BPCs
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Le 07/11/2018 à 23:15, BPCs a dit :

3 FLF "1er rang et demi"

 Et 2 FLF 2ème rang

3 flf 2eme rang definitivement

Premieres fti 1ervrzng et demi sans les brouileurs et avec leur charges de missiles

Sans penser aux economies caches sur les software dont on dira qu'il doivent etre deverines pendant 5 ans pour cacher le manque budgétaire necessaire a son achèvement

Au final on ajoutera les fonctions tout doucement retex apres retex et manquement apres manquement comme on a fait pour rafale,fremm voire jamais cf les flf vraiment pathetiques 

On a vu la super fregate nordique coulée d'1 part par un gps au rabais brouille par les russes et d'autre part par des economies sur son equipage dépassé par ses charges...ou pas assez entraîné

En europe on ne se donne plus les moyens pour la guerre faut laisser ca aux vrais adultes.

Ca me rappelle les beaux cuirasses francais en 40 qui n'avaient même pas d'obus pour les canons et auxquels ont ordonnait apres avoir vaillament resiste aux allemands de resister aux anglais qui venaient les cueillir en afrique apres la debacle. Ils ont ete coules par les anglais et c'est pas parce que les anglais etaient des salles types. Les bad guys etaient ceux qui ordonnaient le combat sans moyens..

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Il y a 8 heures, neoretro a dit :

On a vu la super fregate nordique coulée d'1 part par un gps au rabais brouille par les russes et d'autre part par des economies sur son equipage dépassé par ses charges...ou pas assez entraîné

Pas besoin de commission d'enquête, neoretro a tout compris depuis son fauteuil :rolleyes: 

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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Pas besoin de commission d'enquête, neoretro a tout compris depuis son fauteuil :rolleyes: 

La légendaire vitesse d’enquête du cafe du commerce . Désolé je suis pas sérieux.

je vais essayer de me retenir avant de me faire bannir ou haïr et ce sera justice.

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Le 08/11/2018 à 16:07, PolluxDeltaSeven a dit :

A terme, Naval Group essaie de proposer à la MN une FTI "light", avec du MICA-VL à la place des Sylver, un espace modulaire (pour FS, drones, conteneurs, etc.) plus important, sans doute un mini-radier pour RHIB à la place de la traîne sonar, et je parierais également pour un Sea Fire rotatif (voire un Smart-S), mais des capacités ELINT/SIGINT et anti-navire inchangées.
L'idée serait de remplacer les Floreal par un tel bâtiment, et éventuellement de porter la série à 8 ou 9 navires. De quoi dégager les FTI pour un vrai job de premier rang.

De ce que j'ai compris, la MN aimerait déplacer le débat de "15 ou 18 navires de premier rang?" à "15 de premier rang et un second rang boosté, ou 18 premier rang et un second rang inchangé?"

 

A mettre en parallèle avec la proposition italienne de corvettes de 3000t dérivée des corvettes pour le Qatar

Si on voulais avoir

ET ces corvettes comme 2ème rang boosté

ET plus que 15 1er Rang, il faudrait intégrer le remplacement des BPCs par de vrais 1er rang :

Bref revenir aux croiseurs Porte helicoptères !

images?q=tbn:ANd9GcRDMwry7-anPaxSL-Tvs4V Et laisser l'amphibie aux LPD

Modifié par BPCs
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il y a une heure, BPCs a dit :

il faudrait intégrer le remplacement des BPCs par de vrais 1er rang :

Bref revenir aux croiseurs Porte helicoptères !

En gros tu veux remplacer un navire de 500 millions par un qui va coûter le double, en ajoutant en prime le coût du LPD. Tout ça pour avoir un navire à la fonction ambiguë ( quel armement, quels hélicoptères dessus?) et moins polyvalent ...  

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Le 15/11/2018 à 11:06, Fusilier a dit :

En gros tu veux remplacer un navire de 500 millions par un qui va coûter le double, en ajoutant en prime le coût du LPD. Tout ça pour avoir un navire à la fonction ambiguë ( quel armement, quels hélicoptères dessus?) et moins polyvalent ...  

Grâce à un tour de passe-passe :tongue:

1) Quels sont les budgets en présence pendant cette LPM 2030 - 35 quand se posera la question de poursuivre la série des FTI pour avoir 18 premiers rangs ?

3 FTI soit 3x5-600 m€ (je suppose comme valeur résiduelle une fois payés les développements)

Et/ou  Acheter des FLF NG : 250x5 . (Prix d'une gowind 2500 egypt) soit 1,25 m€

1 BPC à 500 m€ car le Mistral aura 30 ans en 2035. Et encore 500 m€ car le tonnerre aura 30 ans en début de LPM suivante.

Les LPD type Galicia c'est 100-150 m€

2) Ceci étant posé, la jeanne c'était un équipement de premier rang de l'epoque, une propulsion de même pas 30 MW (moins qu'un fTI) et 10000t d'acier

Une Jeanne NG ce serait donc une électronique de FTI, une propulsion de FTI et 2,5 x le poids en acier d'une FTI ou encore 2 fois le poids acier d'une  FREMM. Or l'acier fait 10% du prix d'un navire. Le prix connu d'une FREMM c'est 675 m€ ce qui te fait le croiseur PH a 750-800m€.

En pratique au lieu de lancer les FLF NG à partir de 2030 tu commandes  2 croiseurs PH et le 3ème sur le début de la LPM 2035.

Les LPD sont commandé au retrait effectif des BPCs après 2035.

Ainsi la MN a ses 18 premiers rang ...
Et Naval Group un nouveau produit à proposer pour 2030 (quand les fTI et la nouvelle corvettes de 3000t seront déjà des vieux produits :tongue: )

 

 

Modifié par BPCs
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Bonjour, tout d'abord j'espère que je pose la question sur le bon fil.

Je me demandais donc, comment est organisée la défense anti-aérienne en cas d'attaque importante,  par exemple plusieurs missiles AN arrivant simultanément sur un GAN (ou tout autre groupe composé de plusieurs bâtiments de premier rang) ? Pour le dire plus simplement, comment s'assure-t-on que l'on ait pas 3 bateaux occupés à traiter une même cible ? Y-a-t-il une centralisation au niveau de la FDA, ou la gestion des menaces est-elle attribuée à différents bâtiments en fonction de l'azimut de provenance par exemple ?

Dans le même ordre d'idée, si on prend l'exemple d'un GAN comprenant notamment 2 FREMM, une FDA et le CDG (si j'ai bien compris une composition typique pour les bâtiments de surface, en plus des bâtiments de soutient et du -des ?- SNA), la flotte a à sa disposition 32 Aster 30 et 80 Aster 15. Le stock d'Aster 30 est donc plus réduit, est-ce qu'on ne privilégierait pas l'usage des Aster 15 disponibles en plus grand nombre pour garder les missiles à plus grande portée en "réserve" ?

Merci d'avance

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Il y a 9 heures, polo03 a dit :

Y-a-t-il une centralisation

Oui a priori il y a une centralisation autour du bâtiment disposant des capacités de veille détection les plus importantes (cette centralisation existe depuis la seconde guerre mondiale) la défense lointaine (de zone) relève donc d'un bâtiment qui désormais est en relation avec les autres par liaison de données. La bulle défensive est organisée de cette manière afin de faire en sorte qu'aucun missile ou hostile ne la pénètre.

En cas de pénétration (tout çà se joue en dizaine de secondes voir moins) c'est la défense de point qui prend le relais, c'est à dire que chaque bâtiment bascule sur son système de défense aérienne pour contrer la menace le visant directement ou visant le capital ship dans son secteur. La FDA devra être capable de faire les deux simultanément.

Il y a 9 heures, polo03 a dit :

garder les missiles à plus grande portée en "réserve"

Selon la nature de l'attaque on emploie le missile adapté, le but est de détruire le plus loin possible de l'escadre aux franges de la bulle. Pour se faire on emploira les missiles ayant la plus grande portée ou bien les Aster 15 d'un bâtiment largement déporté - par exemple - une frégate ASM opérant sur un flanc à 10 ou 15 nautiques voir plus de la FDA dans l'axe de l'attaque dont de facto les missiles pourront engager une cible plus lointaine ...

 

Tout l'art sera de quantifier l'attaque d'en apprécier l'importance et d'y affecter les moyens adéquats sachant deux choses

Avec l'Aster on a des probabilités de coup au but proches de 100 %

Les scénarios durant lesquels plusieurs missiles AN performants arriverait d'azimuts différents simultanément mettraient en jeu des opposants et des secteurs géographiques très peu nombreux aujourd'hui on compte sur les doigt d'une demi main les pays capables de pistes et d'engager de la sorte un groupe aéronaval de manière aussi complexe. Là on ne parle pas d'une bordée de missiles des années 80 tirés d'une même côte mais de missiles supersoniques tirés d'un arc de 180 ou 200° à des distances importantes ... dans ce cas de figure il est important de savoir

--qui est en capacité de le faire aujourd'hui en dehors de nos alliés il y en a clairement deux la Chine et la Russie

--dans quelle zone ? Méditerranée orientale, Pacifique voir Mer de Norvège

--à l'issue de quel enchaînement de circonstances ? c'est la question à 2 millions

--qu'a-t-on fait avant çà pour évaluer voir diluer cette menace, un tel engagement ne surgit pas du chapeau un beau matin il est l'aboutissement d'une évolution dont il peut être intéressant de prendre la mesure très tôt en vue d'agir en conséquence

En matière navale le renseignement c'est primordial.

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Il y a 9 heures, polo03 a dit :

un GAN comprenant notamment 2 FREMM, une FDA et le CDG

Si le PA était engagé dans une zone susceptible de produire de tels effets, il serait beaucoup plus gros et, à priori, en multinational. Exemple Arromanches 3 :  France. 2 AA,  1 ASM , 1 AOR, au moins 1 SNA.  US Navy 1 Burke. Allemagne 1 Bremen Class.

Autre exemple Arromanches  2.  Le CdG a pris le commandement de la Task Force 50  de l'US Navy (en remplacement d'un PA US) Au GAN Fr faut donc ajouter les boats US Navy dont au moins un groupe autour d'un LPD

NB C'était la première fois de son histoire que la Navy confiait un commandement à un navire non US. (du rang que donne un  vrai PA...) Le CdG a reçu la "Meritorious Unit Commendation" accordée que 5 fois en 72 ans à un navire étranger.  

En sus du dispositif tactique esquisse par Pascal, faut imaginer que le GAN est couvert par un ATL2 , il met en oeuvre le Hawkeye et éventuellement un strike Rafy organique et des hélicoptères. 

Faut pouvoir s'approcher à distance de tir d'un GAN , ce n'est pas à la portée du premier venu.... 

 

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je ne me souviens plus sur quel fil nous avions débattus longuement sur l'autodéfense des batiments de la Royale , jugée insuffisante pour certains (dont je suis) et pertinente pour d'autres, qui expliquaient que la Marine Nationale avait fait le choix de la guerre éelctronique plutot que des canons et missiles courte portée.

A lire donc l'article de  Mer et Marine de ce jour sur les Rapid Fire et le SIMBAD,  qui conclut de la façon suivante: " Ces atermoiements ne sont pas raisonnables. Un jour ou l’autre on va avoir un gros problème et il est à espérer qu’on n’attende pas de se prendre une grosse baffe pour réagir », commente une source proche du dossier.

Quand j'observe les  batiments des autres marines occidentales bardés d'artillerie  légère et de missiles à courte portée, je me dis qu'il n y aucune raison que nous soyons plus intelligents qu'eux...ou qu'ils soient plus bêtes que nous. Je ne suis manifestement pas le seul à le penser.

Les FTI avec leur 2 Narwhal disposés avec une science rare pour en économiser le nombre sont le parfait exemple des impasses budgétaires.

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@ULYSSE Une paire de canons est la dotation quasi-standard dans toutes les marines... je ne vois pas trop le probleme? (pour l'artillerie legere)

Le fond du probleme etant plutot l'auto-defense anti-missile en l'absence d'escorte par une fregate.

Combien de systemes SADRAL disponibles dans la marine? Les 4 affectes aux F70 Cassard pourraient-ils se retrouver sur 2 BPCs?

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Il y a 1 heure, HK a dit :

Combien de systemes SADRAL disponibles dans la marine?

à terme 10 ceux des FAA et ceux des 3 F70 OPA 3

Pour Ulysse j'ai toujours eu beaucoup de mal à concevoir que la non intégration de CIWS (systèmes en eux même peu couteux je présume - comparer un canon rotatif de 30 mm avec un système complexe comme une simple torpille lourde ou un système de GE je pense qu'il n'y a pas photo) était liée à un problème d'économie de bout de chandelle. Je suis plus enclin à penser que c'est avant tout un question de doctrine et ... peut-être d'aveuglement ce ne serait pas la première fois.

@ULYSSE

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Il y a 3 heures, ULYSSE a dit :

A lire donc l'article de  Mer et Marine de ce jour sur les Rapid Fire et le SIMBAD,  qui conclut de la façon suivante: " Ces atermoiements ne sont pas raisonnables. Un jour ou l’autre on va avoir un gros problème et il est à espérer qu’on n’attende pas de se prendre une grosse baffe pour réagir », commente une source proche du dossier.

"Une source proche du dossier"? Ou un industriel? Ou une perosnne avec SA vision personnelle partielle ?Le champ est large quand

aal source est anonyme.

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il y a 25 minutes, true_cricket a dit :

aal source est anonyme.

Note que, il y a quelques mois,  l'Amiral s'exprimait dans des termes similaires, quoique moins explicites...

Il y a 1 heure, pascal a dit :

Je suis plus enclin à penser que c'est avant tout un question de doctrine

Troisième option :  transformer l'obligation "économique" (choix budgétaires etc)  en "doctrine" ...  :rolleyes:  En psychologie on dit rationaliser.

On rationalise le passage des FREMM  aux FTI  (et que plus est, plus petites)  On rationalise le tout 76, alors que l'on n'arrête pas de faire des manœuvres amphibies  dans lesquelles le batos appuient au canon,  et un long etc.... 

Quelqu'un disait récemment que la MN a parfois un côté "nunuche" , bon élève  (se souvenir de la RGP et des efforts demandés à la MN...) Mon impression, c'est qu'elle manque de la malice dont fait preuve l'AdT , de sens la com /publicité ...

 

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1 hour ago, true_cricket said:

"Une source proche du dossier"? Ou un industriel? Ou une perosnne avec SA vision personnelle partielle ?Le champ est large quand

aal source est anonyme.

L'obus guidé du RapidFire aurait été abandonné pour ne pas marcher sur les plate bande du Simbad RC?

Quote

RAPIDFire / Simbad RC : Complémentaires en théorie, concurrents en pratique ?

Une bataille est actuellement en train de se jouer en coulisses autour du renforcement de l’autoprotection des bâtiments de la Marine nationale. Certaines unités doivent en effet voir leurs moyens musclés afin de faire face aux nouvelles menaces, non seulement des attaques asymétriques, à l’image d’embarcations suicides ou de drones aériens chargés d’explosifs, mais aussi la probabilité de plus en plus forte de devoir contrer des missiles antinavire. Il semble en effet que ce type d’armes, notamment celles d’origine chinoise, commencent à pulluler dans certaines régions et sont devenues accessibles à des groupes armés non étatiques.

Narwhal : un bon canon mais insuffisant pour couvrir tout le spectre de menaces

Cela fait peser un risque non négligeable sur un certain nombre d’unités navales, en particulier les plateformes faiblement armées, mais pas seulement. Pour mieux lutter contre les menaces asymétriques, la flotte française a dans un premier temps opté pour des canons télé-opérés du type Narwhal. Développée par Nexter, cette arme de 20mm a remplacé les affuts manuels de même calibre sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC) du type Mistral. Le Narwhal va également être intégré sur les frégates de défense aérienne Forbin et Chevalier Paul (trois systèmes par bâtiment), et équipe nativement les FREMM (2 pièces) ainsi que les patrouilleurs du type PLG (1 canon servant s’artillerie principale). Le porte-avions Charles de Gaulle a également, au cours de son dernier arrêt technique, été prédisposé à recevoir ultérieurement des Narwhal.  

Bien que considéré comme un bon canon par les marins, ceux-ci estiment que le Narwhal est finalement trop « léger » dans certaines situations. Sa portée limite la possibilité de graduer le feu et oblige en cas de menace à tirer directement au but sitôt la cible entrée dans le volume d’engagement. La puissance d’arrêt du 20mm est, de plus, jugée insuffisante contre certaines menaces. Ce type d’artillerie n’est par exemple pas conçu pour neutraliser un missile. Ce n’est pas un problème majeur pour les frégates et le porte-avions, dont la défense antimissile est d’abord assurée par des Aster. Mais cette question est beaucoup plus sensible pour les autres bâtiments, à commencer par les BPC.

Les limites du Simbad manuel

Pour se protéger des missiles antinavire, ceux-ci disposent pour l’heure de deux Simbad, un système équipant également les bâtiments de commandement et de ravitaillement, ainsi que certains patrouilleurs de haute mer et frégates de surveillance. Doté de deux missiles Mistral prêts à l’emploi (portée de 4000 mètres), le Simbad est mis en œuvre par un servant. Avec une évidente problématique d’endurance et d’attention du militaire attelé à ce « système à bretelles », qui n’a que quelques petites secondes pour réagir en cas d’alerte. Cela, même s’il vient de passer un long et éprouvant moment à son poste, encagoulé et revêtu de sa combinaison et d’un gilet pare-balle, le tout en plein cagnard… Des conditions qui ne sont évidemment pas optimales si le bâtiment est amené à évoluer sous menace de missiles antinavire modernes. C’est d’ailleurs la raison pour lesquelles le BPC Mistral, lors de son déploiement au Liban en 2006, était escorté de très près par la frégate antiaérienne Jean Bart. Car peu avant l’arrivée du BPC au pays du Cèdre pour évacuer des ressortissants, une corvette israélienne avait été touchée par un missile C-801 chinois, tiré depuis la côte libanaise par le Hezbollah.  

La version automatique en attente de commande

Pour améliorer la réactivité, MBDA a développé le Simbad RC, une tourelle totalement automatique. Déjà vendu à plusieurs marines étrangères, ce système est proposé à la France mais, pour le moment, aucune commande n’a été notifiée, essentiellement pour des raisons budgétaires. Mais cette acquisition se fait de plus en plus urgente compte tenu de l’accroissement de la menace. Dès lors, on pensait la commande proche, notamment à l’occasion de la construction des nouveaux bâtiments logistiques de la Marine nationale, dont la tête de série doit être livrée en 2022.

Le RAPIDFire Naval vient troubler le processus

C’était sans compter avec l’apparition d’un nouveau système, qui semble venir perturber le processus. Conscient des limitations du Narwhal (dont Safran a par ailleurs proposé d’améliorer la conduite de tir), Nexter s’est en effet associé à Thales pour proposer un système d’artillerie navale de moyen calibre. Il s’agit d’une adaptation du RAPIDFire développé pour les besoins terrestres et dont le canon 40CTA a déjà été retenu par les armées française, britannique et belge. Ce canon de 40mm affiche une portée accrue (4000 mètres) et peut mettre œuvre différents types de munitions. Il est présenté comme un véritable CIWS (Close-in weapon system), capable de traiter des menaces aériennes et de surface, tout en étant doté d’une allonge suffisante pour graduer les effets et permettre des tirs de semonce (voir notre article détaillé sur le RAPIDFire Naval).

Complémentarité opérationnelle

Officiellement, le RAPIDFire naval est présenté par Thales et Nexter comme « complémentaire » du Simbad RC. Ce dernier est en effet, selon MBDA, mieux adapté au traitement des missiles antinavire, tout en offrant désormais, grâce à la dernière évolution du missile Mistral, une capacité contre des embarcations rapides. Mais cette arme n’offre évidemment pas de graduation du feu. Quand on la tire, c’est pour détruire, alors que le canon peut adapter ses effets.

RAPIDFire naval et Simbad RC forment donc un excellent tandem pour répondre aux besoins actuels et assurer entre eux une précieuse redondance, en particulier sur les grands bâtiments faiblement armés et les petites unités de combat.

Concurrence budgétaire

Mais il y semble bel et bien y avoir concurrence, non pas au plan opérationnel, mais budgétaire. Alors qu’au ministère des Armées certains voient l’occasion d’ajouter le naval au marché terrestre pour fortifier une filière française des canons de moyen calibre, le développement de la version navalisée du RAPIDFire, si elle est actée, va avoir un coût. Or, chez MBDA, on redoute que cela se fasse au détriment précisément du Simbad RC. Ce dernier a pourtant été développé par le groupe pour répondre au besoin exprimé par la Marine nationale, même si les aléas budgétaires ont conduit à effectuer les premières ventes à l’export.

« Ces atermoiements ne sont pas raisonnables »

Dans un environnement financier très contraint, un tel scenario n’est malheureusement pas à exclure, ce qui serait d’ailleurs une très mauvaise chose pour les marins. Certes, ceux-ci ont un tropisme historique pour l’artillerie, et un vrai intérêt à disposer d’un calibre de 40mm. Mais sacrifier un système comme le Simbad RC au profit du développement du RAPIDFire Naval serait une erreur, certains militaires estimant que, face à un missile antinavire, l’emploi du canon « tient quoiqu’on en dise de la foi ». Autre problème de cette affaire : pendant que chacun avance ses pions et ses arguments, le projet d’amélioration de l’autodéfense des bâtiments français n’avance pas. C’est ce qui est finalement le plus grave, car on touche ici directement à la sécurité des marins sur une question qui est pourtant sur la table depuis des années maintenant. « Ces atermoiements ne sont pas raisonnables. Un jour ou l’autre on va avoir un gros problème et il est à espérer qu’on n’attende pas de se prendre une grosse baffe pour réagir », commente une source proche du dossier.

 

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Les limites du Simbad manuel

Pour se protéger des missiles antinavire, ceux-ci disposent pour l’heure de deux Simbad, un système équipant également les bâtiments de commandement et de ravitaillement, ainsi que certains patrouilleurs de haute mer et frégates de surveillance

Ah bon ?????? on en a remis ou c'est encore une énormité de Mer&Marine ???

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