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Etat d'urgence au Pakistan


Messages recommandés

Cachemire est une region Musulmane qu'ils devait etre remit au Pakistan, parce que Musulman...politique..

Le Cahemire est devenu musulman à cause des envahisseurs moghols et autres  :| en quelque sorte ils ont volé les terres aux hindous et bouddhistes  ;)

Il y a une région qui s'appelle Hindu Kush centrée sur l'Afghanistan, elle déborde, à l'est, sur le Pakistan. Elle rappelle que c'était une terre hindoue !

Je ne crois pas qu'Alexandre ait affronter en son temps des musulmans en Inde et encore moins au temps des Empires Ashoka, Maurya, ... car l'islam n'existait pas !

Alors un Pakistan dirigé par des intégristes, au tant dire que c'est la guerre avec l'Inde à plus ou moins long terme !

Je rappelle que les deux pays ont manqué à trois reprises une guerre nucléaire.

Enfin, l'arrivée au pouvoir des intégristes au Pakistan provoquera à coup sûr la montée du nationalisme hindou à nouveau en Inde (réaction de peur des Indiens).

P.S. : la civilisation indienne est l'héritage des Hindous, des Bouddhistes, des Jaïns, ... mais certainement pas celle des musulmans !

D'ailleurs, on fête actuellement en Inde le Diwali

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Le Cahemire est devenu musulman à cause des envahisseurs moghols et autres  :| en quelque sorte ils ont volé les terres aux hindous et bouddhistes  ;)

Il y a une région qui s'appelle Hindu Kush centrée sur l'Afghanistan, elle déborde, à l'est, sur le Pakistan. Elle rappelle que c'était une terre hindoue !

Je ne crois pas qu'Alexandre ait affronter en son temps des musulmans en Inde et encore moins au temps des Empires Ashoka, Maurya, ... car l'islam n'existait pas !

Alors un Pakistan dirigé par des intégristes, au tant dire que c'est la guerre avec l'Inde à plus ou moins long terme !

Je rappelle que les deux pays ont manqué à trois reprises une guerre nucléaire.

Enfin, l'arrivée au pouvoir des intégristes au Pakistan provoquera à coup sûr la montée du nationalisme hindou à nouveau en Inde (réaction de peur des Indiens).

P.S. : la civilisation indienne est l'héritage des Hindous, des Bouddhistes, des Jaïns, ... mais certainement pas celle des musulmans !

D'ailleurs, on fête actuellement en Inde le Diwali

Tu a l'air d'oublier que pour beaucoup , les habitants de ces regions  sont les descendants des hindou/boutiste de l'epoque qui se sont convertis au fure est a mesure des sciecles à l'islam, donc je ne vois pas en quoi une personne de mumbai aurait plus de legitimité qu'eux sur ces terres.

Alexandre n'a pas afronté de musulmans , mais il a surement du en afronter certains encetres, qui a l'epoque en effet n'ettaient pas musulmans.

Que cela te fasse plaisir ou te revulses , le fait d'etre devenue musulmans n'a pas effacé l'histoire et le role qu'en pu jouer ces peuples dans l'histoire de l'inde.

Evidament que la civilisation indiénne d'aujourd'hui a des composante apporté par les musulmans , sans parler du tajmahal ou autre , le sikhisme resulte d'une combinaison de l'hindouisme et de l'islam , dont le créateur voulait prendre les meilleurs elements , et je ne parle pas des musulmans indiens qui ne sont pas réstés toute ses années a se rouler les pousses .

Sinon l'armée pakistanaise ne laissera pas des integristes prendre le pouvoir méme si celle si est infiltrée par eux , on pire il y'aura guerre civile , et s'ils venaient a venir au pouvoir ils ne risqueraient pas de tout perdre , les talibans n'on jamais lancé de guerre ouverte contre l'iran par exemple , et s'il n y'avait pas alquaida ils serait encore au pouvoir a tuer le peuple afghan sans s'attaquer aux autres pays .

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Et voilà, le Dictateur sort de l'ombre !

Juste une pensée, les guignols en photo plus haut ne montrent pas leurs bobine ? C'est curieux quand même. Seraient-ils des membres des services secrets à la botte de Musharraf déguisés en Islamistes (ou les deux en même temps) ?

En tous cas j'adore leurs fringues. Ces mecs savent se saper, ça fait envie  :lol:

"ISLAMABAD (AFP) - Le Parlement pakistanais sera dissous jeudi et les élections législatives doivent avoir lieu avant le 9 janvier, a annoncé dimanche le président Pervez Musharraf au cours de sa première conférence de presse depuis l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre.

(Publicité)

L'ancien Premier ministre du Pakistan Benazir Bhutto s'est envolée dimanche pour Lahore (est) où elle a promis de conduire mardi, malgré l'état d'urgence, une "longue marche" de protestation. Les mesures de sécurité avaient été renforcées à l'aéroport d'Islamabad où la police lui a ménagé un passage à travers la foule à coups de bâtons, selon la chaîne de télévision privée Geo et un photographe de l'AFP voyageant avec elle.

Benazir Bhutto, qui a multiplié les actions médiatiques depuis l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre, a déclaré samedi la "guerre à la dictature", au lendemain de sa brève assignation à résidence. Mercredi, alors qu'elle négociait depuis un mois un accord de partage du pouvoir avec le général Musharraf, elle avait opéré un revirement en appelant à manifester contre l'état d'urgence.

Malgré l'interdiction de tout rassemblement public, elle a ainsi exhorté ses partisans à une "longue marche" de quelque 275 km entre Lahore, la grande ville de l'est, et la capitale Islamabad, afin d'obtenir des assurances sur la poursuite du processus électoral.

Depuis l'instauration de l'état d'urgence imposé le 3 novembre en invoquant une recrudescence sans précédent des attentats islamistes et l'ingérence de la justice dans le domaine politique, le chef de l'Etat est sous le feu des critiques de l'opposition et des capitales occidentales qui considèrent qu'il a trouvé là un prétexte pour s'agripper à un pouvoir vacillant à l'approche des législatives, notamment en évinçant les juges de la Cour suprême.

La plus haute juridiction du pays devait se prononcer avant le 15 novembre sur l'éligibilité de M. Musharraf, avant que ne soit proclamée officiellement ou non sa victoire à la présidentielle du 6 octobre dernier au scrutin indirect.

Le procureur général et principal avocat du gouvernement, Malik Mohammad Qayyum, a affirmé samedi que l'état d'urgence serait vraisemblablement levé dans un mois. Le général Musharraf avait pour sa part indiqué jeudi que des élections législatives, initialement prévues pour mi-janvier, auraient lieu un mois plus tard."

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en attendant, je pense que cette région du monde est un baril de poudre....et j'ai bien peur que le PAKISTAN ne sombre dans le chaos, entrainant tout le sous continent dans un conflit aux conséquences catastrophiques ( conflit nucleaire,osmose avec les republiques musulmanes du bas caucase etc etc)

enfin quoi, un vrai bordel :O

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La résidence de Benazir Bhutto encerclée

mardi 13.11.2007, 07:02

La résidence dans laquelle l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto est assignée à Lahore, dans l'est du Pakistan, était encerclée mardi par plus de 1.100 policiers qui l'empêchent de mener une "longue marche" contre l'état d'urgence, interdite. La police a voulu lui remettre dans la nuit un mandat d'assignation à résidence de sept jours mais Mme Bhutto n'était "pas disponible" dans cette maison d'un responsable de son parti. Le mandat y a donc été déposé et il lui est, depuis, interdit de sortir, a expliqué un officier de police de Lahore, Aftab Cheema. Les accès à la résidence étaient littéralement scellés par la police qui l'a encerclée par deux rangées de barbelés et des barrières de bois et a disposé des conteneurs aux deux extrémités de la rue y menant. Des policiers armés ont pris position derrière des sacs de sable sur des positions stratégiques. Plus de 1.100 policiers ont été déployés, selon des sources policières.

Bhutto réclame la démission de Musharraf

mardi 13.11.2007, 08:22

L'ex-Premier ministre du Pakistan Benazir Bhutto a réclamé mardi pour la première fois la démission du président Pervez Musharraf, dans une interview téléphonique avec la chaîne de télévision britannique Sky TV depuis la résidence où elle est assignée à Lahore.

Madame Benazir Bhutto est une excellente comédienne, va-t-elle nous offrir un drame shakespearien dont raffole les médiaux occidentaux ?! Car je suis surpris de l'omniprésence des journalistes occidentaux autour d'elle !

Si elle est aussi vendicative et provocatrice, c'est qu'elle a le soutien de l'administration G.W. Bush !  :|

Souvenir, souvenir, ... Quand le père George Bush était en admiration devant Mme Bhutto où celle-ci était Premier Ministre du Pakistan.

Image IPB

Je suppose qu'avec le fils G.W. Bush, ça doit être la même "Tel père et tel fils"  :lol:

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Fatima Bhutto, écrivaine pakistanaise, est la nièce de l'ancien Premier ministre. Elle ne partage pourtant pas la foi que beaucoup de ses compatriotes ont en sa tante, qui aimerait passer pour le dernier espoir de sortir son pays du régime militaire de Pervez Musharraf.

Fatima Bhutto

AFP

Les Pakistanais vivent des temps incertains. L'état d'urgence vient d'être imposé pour la treizième fois dans le pays en tout juste soixante ans d'histoire. Des milliers d'avocats ont été arrêtés, certains ont été accusés de sédition et de trahison, le président de la Cour suprême a été limogé et une loi draconienne sur les médias – qui ordonne la fermeture de toutes les chaînes d'information privées – a été mise en place.

Mais le plus bizarre dans tout ce cirque est le détournement de la cause démocratique par ma tante, Benazir Bhutto, l'ex-Premier ministre déchu à deux reprises. Le mois dernier, pendant qu'elle négociait un accord sur un partage du pouvoir avec le général Pervez Musharraf, elle a affirmé une nouvelle fois que, sans elle, la démocratie au Pakistan serait une cause perdue. Maintenant que la situation a changé, elle réclame la démission du président Musharraf et manifeste son désir de s'allier aux opposants, tout en continuant à se présenter comme le sauveur de la démocratie. Pourtant, nul n'est mieux placé qu'elle pour tirer profit de l'état d'urgence. D'autant que, comme les dirigeants des grands partis islamistes, elle a été épargnée par la violente répression qui l'a accompagné.

Il est généralement admis que Mme Bhutto a été démise de ses fonctions de chef de gouvernement pour corruption. Elle et son époux, surnommé "monsieur 10 %" au Pakistan [pour la part qu'il s'octroyait sur les contrats nécessitant son accord], ont été accusés d'avoir puisé plus de 1 milliard de dollars dans les caisses de l'Etat. La justice suisse l'a également condamnée pour avoir blanchi 1 million de dollars, verdict contre lequel elle s'est pourvue en appel. D'autres affaires de corruption la concernant sont en cours en Grande-Bretagne et en Espagne.

Il était particulièrement déplacé, de la part de Mme Bhutto, de demander au président Musharraf de court-circuiter l'appareil judiciaire et d'abandonner les nombreuses charges de corruption qui pèsent encore sur elle au Pakistan. Il a toutefois accepté en signant la bien mal nommée "ordonnance de réconciliation nationale". Sa collaboration avec le général a été si peu discrète que les gens surnomment désormais son parti – le Parti du peuple pakistanais – le "Parti du peuple Pervez". Même si aujourd'hui elle souhaite prendre ses distances, il est trop tard.

Les promesses répétées de Mme Bhutto de mettre fin au fondamentalisme et au terrorisme au Pakistan sont difficilement crédibles, car, sous son propre gouvernement, le régime taliban qui gouvernait l'Afghanistan a été reconnu par le Pakistan – l'un des trois seuls pays au monde à l'avoir fait.

Je doute également de son engagement à maintenir la paix. Mon père, Mir Murtaza Bhutto, était parlementaire et critiquait vivement la politique de sa sœur. Il a été abattu devant notre maison en 1996 dans une opération soigneusement montée par la police alors que Benazir était Premier ministre. Il y avait entre 70 et 100 policiers sur les lieux, tous les réverbères avaient été éteints et les routes coupées. Six hommes ont été abattus avec mon père. On leur a tiré dessus à bout portant et leurs corps ont été abandonnés dans la rue.

Mon père était le petit frère de Benazir. Le rôle de cette dernière dans son assassinat n'a toujours pas été clairement établi, même si le tribunal réuni après sa mort sous l'autorité de trois juges très respectés a conclu qu'elle ne pouvait avoir eu lieu sans l'approbation des "plus hautes" instances politiques.

Si l'on soutient Mme Bhutto, qui parle de démocratie tout en demandant à un dictateur militaire de la porter au pouvoir, on ne fera que provoquer la mort du mouvement démocratique naissant de notre pays. La démocratisation sera à jamais déligitimée, et nos progrès dans l'adoption de véritables réformes seront réduits à néant. Les Pakistanais peuvent être certains de cela.

Fatima Bhutto

Los Angeles Times

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Les autorités pakistanaises lèvent l'assignation à résidence de Mme Bhutto

Les autorités pakistanaises ont levé jeudi soir l'assignation à résidence de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, a déclaré à l'AFP un haut responsable provincial.

Pakistan: le Premier ministre de transition prête serment

L'ancien président du Sénat pakistanais Mohammedmian Soomro, nommé Premier ministre de transition chargé d'organiser les législatives de début janvier, a prêté serment vendredi.

Pakistan: Bhutto juge le gouvernement de transition inacceptable

L'ancien Premier ministre du Pakistan Benazir Bhutto, devenue l'une des principales opposantes au président Pervez Musharraf, a estimé que le gouvernement de transition mis en place vendredi pour organiser les législatives début janvier, n'était "pas acceptable".

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L'Inde a t elle mit des forces en état d'alerte "au cas ou".

Il y a un post sur les plans d'attaque sur les armes nucléaires. en cas d'écroulement du gvt pakistanais quelque part sur le forum.

Voici l'article :

Le plan indien pour contrer la chute de Musharraf ... et la perte de ses armes nucléaires

Le débat stratégique indien, plus actif qu'on ne pourrait le penser en Occident, s'est récemment orienté sur les conséquences indirectes d'une éviction du pouvoir du président pakistanais Pervez Musharraf.

En particulier, au-delà de la délicate question du voisinage avec un Etat djihadiste, la crainte de Delhi est de voir tomber aux mains islamistes l'arsenal nucléaire pakistanais. A cet égard, l'état-major indien a réfléchi à plusieurs options, s'orientant vers l'utilisation de frappes aériennes contre les sites ultra-protégés du "pays des purs".

Delhi a fait procéder au développement d'une arme à fort degré de pénétration, considérée par le quotidien indien "India Times" comme le "le secret le plus vital de l'initiative de défense stratégique indienne ... Le secret réside dans des bombes de pénétration conventionnelles et furtives, qui dévasteront les capacités nucléaires chinoises ou pakistanaises en quelques minutes.

Dans la foulée, ce qui semble émerger comme une doctrine aérospatiale en bonne et due forme - alors même que Delhi s'apprête à activer son "commandement aérospatial", longtemps retardé - s'appuie largement sur les capacités spatiales, qu'il s'agisse de renseignement, de guidage d'armements ou de communications en temp réel ou encore sur des capacités de renseignement en temps réel via les UAVs ou les appareils de détection avancée Phalcon qu'elle met actuellement en service.

Aussi, les SU-30 MKI sont-ils considérés comme la pierre angle de cette doctrine, en raison de leur rayon d'action et de leur charge utile considérables mais également en fonction de leur aptitude à un mener un combat Beyond Visual Range ou encore à traiter des objectifs rapidement émergents Time Sensitive Targets.

Dans le même temps, une telle vision nécessite une attaque préemptive en bonne et due forme, terme qui ne semble pas avoir été officiellement évoqué. La disposition par le Pakistan de missiles mobiles comme le durcissement des installations nucléaires compliquent singulièrement de telles opérations.

Dans ce cadre, il semble plus que probable que la seconde ligne de défense indienne, fondée sur les missiles antimissiles, sera mobilisée et devrait connaître, au surplus, des évolutions notoires à l'avenir. Cependant, on ne peut s'empêcher de penser que les déclarations indiennes sont intervenues à un moment fort opportun, alors même qu'il est question non seulement de voir le président pakistanais laisser sa place de commandant des armées aussi de le voir partager le pouvoir avec Bénazir Bhutto.

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Un article du "Courrier International" :

Même l’unité de la Fédération est en péril

Zones tribales d’un côté, Baloutchistan de l’autre… L’intégrité du pays est menacée si la crise de l’Etat n’est pas résolue, estime le principal hebdomadaire du pays.

Le peuple pakistanais ne parvient toujours pas à se mettre d’accord sur la nature des troubles qui agitent le pays. Or un Etat en crise voit son autorité diminuer sur une grande partie de son territoire. Quand cette perte de contrôle s’aggrave et que le pouvoir est incapable de rétablir son influence, ces régions hors de contrôle sont “perdues” au profit d’un tiers. Ainsi, au Pakistan, si la perte de territoires [dans les Zones tribales, à la frontière de l’Afghanistan] fait désormais plus ou moins consensus, il est une autre réalité dont on tarde à prendre conscience : cette région est passée aux mains d’individus [les islamistes] qui souhaitent créer un autre Etat, au détriment de l’intégrité territoriale du Pakistan. Pendant des années, le pays, obnubilé par son contentieux avec l’Inde [au sujet du Cachemire], s’est peu soucié de ses défenses occidentales [sur la frontière afghane]. Car, contrairement à l’Inde, majoritairement hindoue, l’Afghanistan partageait la même religion. En outre, Islamabad pensait que le pouvoir à Kaboul était faible et qu’il pourrait installer un régime fantoche en Afghanistan. Ce faisant, le gouvernement pakistanais aurait disposé de tout l’espace nécessaire pour installer son arsenal nucléaire en territoire afghan, hors de portée de l’armée indienne. Mais le 11 septembre a brusquement changé la situation.

Poussée des incursions islamistes à l’Ouest

Des portions du territoire national sont tombées sous la coupe de combattants extrémistes musulmans qui, de fait, affichaient des convictions religieuses bien plus fortes que l’Etat pakistanais [islamique]. C’est pour cette raison que le pouvoir central a eu tant de mal à reformuler la menace qui pesait sur lui. La prise de territoires dans les Zones tribales pakistanaises par des individus tels que Baitullah Mehsud [commandant des talibans pakistanais] ou Maulana Fazlullah [chef islamiste qui règne sur la vallée du Swat, voir CI n° 885, du 18 octobre 2007] s’est traduite par le lancement d’offensives vers l’Afghanistan, occupé par les troupes envoyées sous l’égide de l’ONU. La Force internationale d’assistance et de sécurité en Afghanistan [iSAF], créée par les pays membres de l’OTAN, s’est plainte de ces attaques auprès d’Islamabad, qui a réagi de diverses façons : en niant la présence de talibans sur son sol ou en accusant Kaboul de visées malveillantes, comme de s’associer à l’Inde pour déstabiliser le Pakistan. Dans ce contexte, l’idée d’une intervention dans ce pays en crise a émergé, avec ou sans l’accord du pouvoir central. Dernière évolution en date, l’“offre” faite par les forces américaines de “combattre les talibans dans les Zones tribales et la vallée du Swat” et formulée par l’amiral William J. Fallon, chef du commandement central américain, au général Pervez Musharraf. On voit donc clairement quelle orientation prend la crise pakistanaise. Le nœud du problème est moins la démocratie ou les rapports entre civils et militaires que la survie même de la République islamique. Paradoxalement, au sein de la majorité souhaitant ignorer cet aspect de la réalité se trouvent aussi les adversaires du régime fédéral tel qu’il se présente aujourd’hui au Pakistan [qui est une fédération regroupant quatre provinces]. En effet, la crise actuelle est perçue par ces forces comme une montée d’aspirations démocratiques qui encouragera les volontés séparatistes de la Province-de-la-Frontière-du-Nord-Ouest et des provinces du Sindh et du Baloutchistan [et qu’il faut donc combattre]. Le

Pendjab sera tout ce qui restera de la nation

Si l’Etat s’effondre, les séparatistes auront tout ce qu’ils voudront. La Province-de-la-Frontière-du-Nord-Ouest récupérera ses installations hydroélectriques, qu’elle pourra louer pour en tirer des revenus ; le Baloutchistan exploitera ses réserves gazières et deviendra riche en les revendant sur le marché international ; et le Sindh pourra prendre la part qui lui revient des revenus issus de son industrie et de ses ports.

En définitive, le Pendjab sera tout ce qui restera du Pakistan. La crise que traverse le pays se nourrit donc de l’absence de plus en plus criante de consensus national quant à l’avenir de la Fédération. La Constitution est décriée pour des motifs divers, variant selon les points de vue. A cela s’ajoute l’incursion étrangère menée par Al-Qaida, qui prend des airs de réformes internes visant à réaliser le rêve islamique. Il n’y a manifestement aucun consensus national. Quand le général Zia a amendé la Constitution pour créer la Cour fédérale de la charia [au début des années 1980], les oulémas ont désapprouvé cette mesure car ils souhaitaient imposer leur propre version de la loi islamique. De même, les minorités et les femmes ont exprimé leur mécontentement face à des dispositions qui restreignaient leurs droits. Les quatre provinces étaient également insatisfaites car les amendements ne leur transféraient pas les pouvoirs qu’une véritable décentralisation leur aurait attribués. Quant aux partis politiques, ils critiquaient tout autant cette Constitution car elle contenait l’article 58 (2) (b) [qui permet au président de dissoudre les Assemblées nationale et provinciales]. C’était une crise interne de l’Etat, due à la désagrégation du ciment [l’islam] qui unissait la Fédération. Mais, à cette époque, le gouvernement pensait surmonter ces divisions en se dotant de l’arme nucléaire. La nation pakistanaise vit-elle ses derniers jours ? Si les forces vives de la scène politique continuent de ne pas voir dans la crise une remise en cause profonde du système fédéral et de déverser leur rage sur ceux qu’elles considèrent comme des entraves à la démocratie et des tenants de la politique américaine, cela ne fait aucun doute.

Khaled Ahmed - The Friday Times

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Pakistan, Belgique, Yougoslavie, URSS, méme combat en exagérant beaucoup ?

Le problème est la répartition inégale des richesses, d'autres régions sont plus avantagées et favorisées que d'autres sans compter les discriminations administratives et politiques vécues comme une offense ou insulte par ces populations !

Il y a aussi le développement inégal des infrastructures : routes, électricités, eau, ...

J'ai vu des reportages TV au Pakistan qui montraient cela : ces populations se sentent abandonnés par l'état central d'où revendications séparatistes, autonomies, ... D'autres tombent dans l'extrémisme et le fanatisme politico-religieux pour combattre l'état central considéré comme injuste, arbitraire, impartial, à la solde des USA, ...

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http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33261380@7-37,0.html?xtor=RSS-3208

Mise en garde de Musharraf sur la sécurité des armes nucléaires

17.11.07 | 13h01

LONDRES (Reuters) - L'arsenal nucléaire du Pakistan risque de se retrouver entre de mauvaises mains si la tenue des prochaines élections aggrave les troubles dans le pays, a mis en garde le président pakistanais Pervez Musharraf, justifiant sa décision de décréter ce mois-ci l'état d'urgence.

Dans une interview diffusée samedi par la BBC, le chef de l'Etat pakistanais souligne que si le scrutin législatif, qui doit être organisé avant le 9 janvier, se tient dans un "environnement troublé", des "éléments dangereux" pourraient représenter un risque pour le contrôle des armes nucléaires.

"Celles-ci ne peuvent pas tomber dans de mauvaises mains si nous savons nous y prendre politiquement. Mais l'armée est là et tant que l'armée est là rien ne peut se passer pour notre composante stratégique", a-t-il dit.

Le général-président, qui a pris le pouvoir il y a huit ans, a de nouveau justifié sa récente décision d'imposer l'état d'urgence par la menace islamiste et l'attitude hostile des milieux judiciaires à son égard.

Dans cet entretien enregistré vendredi, il accuse par ailleurs Benazir Bhutto, rentrée d'exil le mois dernier, de compliquer la situation en raison de son "approche conflictuelle" de la situation, et parle de l'ancien Premier ministre comme de "la petite chérie de l'Occident".

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-979942,0.html?xtor=RSS-3208

Les Etats-Unis ont un programme secret de sécurisation de l'arsenal nucléaire pakistanais

LE MONDE | 19.11.07 | 14h41  •  Mis à jour le 19.11.07 | 14h41

NEW YORK CORRESPONDANT

Sur les 10 milliards de dollars d'aide que Washington a fournis au Pakistan depuis le 11 septembre 2001 figurait une ligne budgétaire ultrasecrète : afin de sécuriser son arsenal nucléaire, l'armée pakistanaise a reçu 100 millions de dollars depuis six ans.

L'information a été révélée, dimanche 18 novembre, par le New York Times. L'aide américaine incluait la fourniture de matériel de détection et la formation de personnel spécialisé. Un centre de formation, qui aurait dû ouvrir cette année au Pakistan, n'est cependant pas achevé. Le quotidien américain a précisé "être au courant de ce programme secret depuis plus de trois ans" et avoir accepté de surseoir à la publication de ses informations "à la demande de l'administration Bush". La Maison Blanche aurait levé son opposition la semaine dernière.

Le journal rapporte qu'un vif débat oppose les experts et les militaires américains depuis qu'Islamabad a fait exploser sa première bombe atomique, en 1998. Son objet : les Etats-Unis doivent-ils fournir au Pakistan un système (le PALS) qui empêche l'utilisation d'une arme nucléaire à quiconque ne détient pas une série de codes d'accès ? Les Etats-Unis ont secrètement partagé ce système avec la France dans les années 1970, puis avec la Russie, après la chute de l'URSS.

Nombre de scientifiques jugent que ce système doit être mis à la disposition de tous les gouvernements dotés de l'arme nucléaire afin d'ôter à des forces non identifiables toute possibilité d'utilisation. Les militaires s'y refusent car le PALS permet à son détenteur de doter ses missiles de têtes nucléaires avec beaucoup moins de risques. A ce jour, Washington n'a pas fourni ce système à l'armée pakistanaise, seule maîtresse de son programme nucléaire.

Celle-ci, de son côté, aurait cherché par ses propres moyens à acquérir cette technologie. Et elle a toujours refusé de fournir aux Américains des détails précis sur l'état d'avancement de son arsenal.

Les généraux pakistanais craignaient que, livré par Washington, ce système ne soit doté d'éléments cachés lui permettant de mieux connaître son arsenal et, éventuellement, de le désactiver.

Ce débat prend d'autant plus d'ampleur aux Etats-Unis que l'avenir du Pakistan, sous l'égide du général Musharraf, apparaît incertain. Washington récuse l'instauration de la loi martiale, mais s'inquiète de la montée en puissance de forces djihadistes. Si une partie de l'armée basculait de leur côté, elles pourraient, craint-on, s'approprier l'arme nucléaire.

Comment gérer la crise pakistanaise ? La question devient très préoccupante à Washington. Avec son corollaire, qui faisait, ce week-end, l'objet de nombreux commentaires : à qui a bénéficié la "relation Bush-Mush", comme on la nomme ici par dérision ? Autrement dit : le président américain a-t-il eu tort, depuis six ans, de maintenir sa confiance à son homologue pakistanais ? M. Bush a souvent évoqué son "amitié" personnelle avec Pervez Musharraf. "Etes-vous avec nous ?", lui avait demandé le président américain en novembre 2001.

Sa réponse lui avait paru suffisamment catégorique pour qu'il bénéficie du "pacte" que l'Amérique avait conclu avec lui. Ce même homme, aujourd'hui, le "défie", après avoir signé, fin 2006, un accord avec les dirigeants des zones tribales pakistanaises qui, pour le président afghan Hamid Karzaï, officialise une base de repli des talibans le long de sa frontière.

Zian Mia, physicien pakistanais et spécialiste des questions nucléaires à Princeton, estime que Washington "critique publiquement Musharraf mais le soutient de fait, par absence d'alternative". "Si la situation se dégradait, il lui resterait à trouver un remplaçant plus fiable", ajoute-t-il.

Le nom qui revient parfois est celui d'Ashfaq Kiani, l'actuel chef d'état-major adjoint et ex-patron des services de renseignement (ISI) qui ont la haute main sur le programme nucléaire pakistanais.

Ambassadrice américaine à Islamabad lors du 11-Septembre, Wendy Chamberlin a déclaré récemment : "Notre relation avec l'armée et le peuple pakistanais est indispensable" mais, a-t-elle ajouté, "elle ne dépend pas d'un seul homme".

Sylvain Cypel

Article paru dans l'édition du 20.11.07.

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‘Pakistan used U.S. aid to arm itself against India’

Silicon Valley: Pakistan has used a significant portion of the U.S. aid since September 11 attack to arm itself for a confrontation with India instead of conducting war on terrorism, according to a strategic think tank.

Most of the $10 billion aid is supposed to compensate the Pakistani government for sending its soldiers to the Northwest Frontier Province and providing support to the United States war in Afghanistan.

However, the money has been used for procuring high-tech weaponry to arm the military, the Center for Strategic and International Studies (CSIS) has said.

“We found that the Pakistani military has been using that money and the majority of our direct military assistance for the purchase of high-tech weaponry such as the F-16 fighters,” senior adviser in the CSIS Frederick Barton said.

“It appears that the Pakistan military is continuing to arm more for its confrontation with India than it is for the war on terror because these weapons really don’t have that much application for the kinds of low-grade persistent Taliban fighters and Al Qaeda fighters that you find in the Northwest part of Pakistan,” Mr. Barton told the National Public Radio.

Strategic use

Urging Washington to make a more strategic use of the money it gives Pakistan, Mr. Barton said, “If we had wise approach to war on terror, we would have found ways to align ourselves more with the Pakistan people. Because the only way you can deal with this kind of insurgency is to have the people on your side and to not have the people harbouring the insurgents.”

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  • 13 years later...

Des manifestants anti français d'un parti radical interdit ont tués six policiers et ont pris d'autres en otage pour exiger le départ de l'ambassadeur de France. Le quai d'Orsay rapatrie son personnel non essentiel de l'ambassade :

https://www.lefigaro.fr/international/pakistan-au-moins-sept-policiers-pris-en-otage-par-des-manifestants-anti-france-20210418

C'est plus facile de gueuler contre un dessin en France que contre la politique chinoise...

Modifié par collectionneur
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Le 18/04/2021 à 23:26, collectionneur a dit :

Des manifestants anti français d'un parti radical interdit ont tués six policiers et ont pris d'autres en otage pour exiger le départ de l'ambassadeur de France. Le quai d'Orsay rapatrie son personnel non essentiel de l'ambassade :

https://www.lefigaro.fr/international/pakistan-au-moins-sept-policiers-pris-en-otage-par-des-manifestants-anti-france-20210418

C'est plus facile de gueuler contre un dessin en France que contre la politique chinoise...

Le gouvernement pakistanais a eu le mauvais goût  d'arrêter le leader du  Tehreek-e-Labbaik Pakistan Saad Hussain Rizvi  pour des violences publiques caractérisées ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Saad_Hussain_Rizvi ), fi-fils à papa de Khadim Hussain Rizvi (+2020), fondateur du dit Tehreek-e-Labbaik Pakistan.

 Fi-fils Saad Hussain Rizv
spacer.png

Papa Khadim Hussain Rizv

spacer.png

Le  Tehreek-e-Labbaik Pakistan et son fondateur on fondé leur succès au Pakistan sur la manipulation parfaitement instrumentalisée de la notion de blasphème ) propos des caricatures. 

Modifié par Benoitleg
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Au Pakistan, le gouvernement donne la main au Parlement pour décider du sort de l’ambassadeur français, 20/04/2021 

"Dans le sillage d'une violente campagne anti-France menée par le parti islamiste radical TLP, le gouvernement pakistanais a annoncé mardi qu'une motion réclamant l'expulsion de l'ambassadeur de France serait présentée à l'Assemblée nationale afin de décider du sort du diplomate.

........

Des analystes estiment que la politique d'apaisement du Premier ministre pakistanais, Imran Khan, à l'égard du TLP est risquée, car cela pourrait encourager ce parti à continuer de recourir à la violence dans un but politique.

Je pense que le Premier ministre a compris qu'apaiser les forces radicales n'est pas chose aisée, parce que quand vous tentez de les satisfaire, ils demandent encore plus. Jusqu'ici, il a échoué à maintenir l'équilibre", a ainsi estimé pour l'AFP l'expert sécuritaire Amir Rana."

https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20210420-au-pakistan-le-gouvernement-donne-la-main-au-parlement-pour-décider-du-sort-de-l-ambassadeur-français

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