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Russie et dépendances.


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Le ‎17‎/‎04‎/‎2018 à 11:36, MakSime a dit :

Bientôt ils vont accuser la Russie d'être à l’origine du "Bug de l'An 2000".

et aussi d'être à l'origine des ouragans s'abattant sur la Floride...

:biggrin:

Il y a 8 heures, pascal a dit :

Moi j'en vois une 3e

Noël aux tisons Pâques au balcon (c'est la version ex-KGB)

Si j'écris ceci "Poutine est un salopard et un dictateur et ses affidés sont des pourris" sachant que je dispose d'un balcon que va-t-il se passer ?

Heu... une place de modérateur va se libérer chez AD !

:tongue:

J'ai juste?

:biggrin:

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Il y a 2 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Ben écoute, je te conseil se documentaire :

Certes Arte a parfois des défauts, néanmoins il y a quand même des choses très intéressantes. 

 

On en avait parlé à l'époque.

Le 30/3/2016 à 16:38, Wallaby a dit :

Dans la deuxième minute du documentaire on nous parle de la "pression démographique chinoise" alors que le vieillissement accéléré de la Chine est prévu par tous les démographes. Cela ne donne pas envie d'écouter la suite.

--

Le 30/3/2016 à 16:48, penaratahiti a dit :

le terme de pression démographique est à comprendre dans le sens où la proportion d'actifs en Chine est énorme (environ 1 milliard/70%), et qu'il faut trouver un emploi pour toute une population rurale essentiellement concentrée en Chine orientale (bassins/deltas des grands fleuves), avec des densités de population en milieu rural quasi-urbaines.

Après ce ne sera peut-être qu'un pic, effectivement, vu le problème de renouvellement de la population, et les éventuels problèmes graves de santé publiques qui apparaitront dans les années à venir (je pense au charbon/particules fines).

J'ai l'impression que ce documentaire est fait par des gens qui connaissent bien la Russie mais assez peu la Chine, et qui n'ont pas vérifié leurs hypothèses auprès de spécialistes de la Chine.

 

 

 

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il y a 1 minute, Wallaby a dit :

On en avait parlé à l'époque.

--

J'ai l'impression que ce documentaire est fait par des gens qui connaissent bien la Russie mais assez peu la Chine, et qui n'ont pas vérifié leurs hypothèses auprès de spécialistes de la Chine.

 

 

 

Peut-être bien et j'aurai du mal à te contredire. Après il a quand même le mérite de mettre le focus sur un sujet intéressant et méconnu chez nous sur la relation Russie-chine dans ce qu'elle a de plus charnelle, à savoir une frontière commune.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

J'ai l'impression que ce documentaire est fait par des gens qui connaissent bien la Russie mais assez peu la Chine, et qui n'ont pas vérifié leurs hypothèses auprès de spécialistes de la Chine.

Les propositions "hordes de paysans très pauvres rêvant de terres plus hospitalières" et "baisse de la population active" peuvent être compatibles pendant un certain temps.

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il y a 8 minutes, Boule75 a dit :

Les propositions "hordes de paysans très pauvres rêvant de terres plus hospitalières" et "baisse de la population active" peuvent être compatibles pendant un certain temps.

Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de terres cultivables en Sibérie.

La Chine est un pays tropical, méridional. Pour beaucoup de Chinois, Pékin est déjà trop froid l'hiver.

Il existe déjà une Sibérie chinoise, la province de Heilongjiang. Sa densité de population est de 85 habitants au kilomètre carré, contre 136 en moyenne pour toute la Chine.

La capitale du Heilongjiang, Harbin, a été fondée par les Russes. En janvier, la température moyenne est de moins vingt degrés.

J'ai du mal à conceptualiser cette "pression démographique" alléguée.

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Voici un doc intéressant sur la région de Vladivostok et ses perspectives:

https://hal-inalco.archives-ouvertes.fr/hal-01436114/document

J'ai lu par ailleurs que pas mal de terres agricoles côté russe sont en friche, et qu'il est question de projets de location de ces surfaces à des chinois; cependant, à ce stade, on n'est apparemment pas dans des mouvements de population suffisamment massifs pour que l'on puisse évoquer un bouleversement de la démographie locale. Une croissance des chinois installés là certes, mais somme toute relativement modérée. 

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http://www.spiegel.de/politik/ausland/frank-walter-steinmeier-russland-nicht-zum-feind-erklaeren-a-1202983.html (15 avril 2018)

Le président fédéral Frank-Walter Steinmeier est extrêmement préoccupé par la rupture des relations entre l'Occident et la Russie et appelle le gouvernement fédéral à ne pas relâcher ses efforts diplomatiques. "Indépendamment de Poutine, nous ne devons pas déclarer la Russie dans son ensemble, le pays et son peuple, comme un ennemi", a déclaré M. Steinmeier au journal "Bild am Sonntag". "C'est notre histoire, et trop de choses sont en jeu."

L'attaque de poison sur l'ex-agent double Sergei Skripal en Grande-Bretagne est inquiétante, a déclaré le chef de l'Etat. "Mais au moins autant que nous devons être préoccupés par l'aliénation galopante entre la Russie et l'Occident, dont les conséquences vont bien au-delà de ce cas."

Steinmeier a également déclaré dans l'interview : "Il n'y a pratiquement plus de base pour la confiance - des deux côtés. Contrecarrer cette dangereuse aliénation est le véritable défi et la tâche d'une politique responsable". Il sait combien c'est difficile et que ceux qui y travaillent sont toujours plus proches de l'échec que du succès.

"Néanmoins, je crois que nous ne devons pas nous laisser dominer par une nouvelle ambiance de fin des temps par rapport à des voisins difficiles", a ajouté Steinmeier, qui a lui-même été ministre des Affaires étrangères pendant plus de sept ans depuis 2005, la dernière fois jusqu'en janvier 2017.

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il y a 11 minutes, Wallaby a dit :

http://www.spiegel.de/politik/ausland/frank-walter-steinmeier-russland-nicht-zum-feind-erklaeren-a-1202983.html (15 avril 2018)

Le président fédéral Frank-Walter Steinmeier est extrêmement préoccupé par la rupture des relations entre l'Occident et la Russie et appelle le gouvernement fédéral à ne pas relâcher ses efforts diplomatiques. "Indépendamment de Poutine, nous ne devons pas déclarer la Russie dans son ensemble, le pays et son peuple, comme un ennemi", a déclaré M. Steinmeier au journal "Bild am Sonntag". "C'est notre histoire, et trop de choses sont en jeu."

L'attaque de poison sur l'ex-agent double Sergei Skripal en Grande-Bretagne est inquiétante, a déclaré le chef de l'Etat. "Mais au moins autant que nous devons être préoccupés par l'aliénation galopante entre la Russie et l'Occident, dont les conséquences vont bien au-delà de ce cas."

Steinmeier a également déclaré dans l'interview : "Il n'y a pratiquement plus de base pour la confiance - des deux côtés. Contrecarrer cette dangereuse aliénation est le véritable défi et la tâche d'une politique responsable". Il sait combien c'est difficile et que ceux qui y travaillent sont toujours plus proches de l'échec que du succès.

"Néanmoins, je crois que nous ne devons pas nous laisser dominer par une nouvelle ambiance de fin des temps par rapport à des voisins difficiles", a ajouté Steinmeier, qui a lui-même été ministre des Affaires étrangères pendant plus de sept ans depuis 2005, la dernière fois jusqu'en janvier 2017.

Pour la partie en gras. C'est un biais très occidental : celui qui consiste à séparer un peuple de ses dirigeants. 

Pour la Russie, rien n'indique que les russes n'adhèrent pas largement à la vision du monde de Poutine, ou que celui-ci ne puisent pas la sienne dans le pathos de la culture russe.

 

 

 

 

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il y a une heure, Shorr kan a dit :

Pour la partie en gras. C'est un biais très occidental : celui qui consiste à séparer un peuple de ses dirigeants. 

Pour la Russie, rien n'indique que les russes n'adhèrent pas largement à la vision du monde de Poutine, ou que celui-ci ne puisent pas la sienne dans le pathos de la culture russe.

C'est pas faux, mais peut-être s'agit-il là d'une ruse de Steinmeier, lui permettant d'en placer une dans le climat actuel sans trop se faire agonir d'injures par les poutinophobes.

Il louvoie un tout petit peu, mais je trouve qu'il tient assez bien son cap de Russlandversteher comme on dit en allemand, c'est à dire russo-compréhensif.

Modifié par Wallaby
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La guerre du futur vue par les Russes

Valery Gerasimov, chef d’État-major des forces armées de la Fédération de Russie et vice-ministre de la Défense, s’est adressé le 24 mars dernier aux membres de l’Académie des sciences militaires (AVN). Établissant quelques conclusions sur le conflit syrien, il s’est avant tout basé sur celles-ci pour décrire sa vision de la guerre du futur, et les moyens qui seront mis en oeuvre par la défense russe pour vaincre ses adversaires. Drones aériens, « robots tueurs », frappes sur des infrastructures civiles, missiles de haute-précision et moyens « hybrides », il n’a pas lésiné sur les détails.

http://forcesoperations.com/la-guerre-du-futur-vue-par-les-russes/

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Pour étayer :

Citation

Cette arme nucléaire de destruction massive russe qui pourrait déclencher des tsunamis de 90m

Citation

Un nouveau sous-marin, dont la construction vient de débuter en Russie, serait capable de provoquer des tsunamis pour anéantir les villes côtières. Du moins, c'est ce qu'affirme le Kremlin.

Citation

Quelle est la réalité de la "menace" ici présentée ?

http://www.atlantico.fr/decryptage/cette-arme-nucleaire-destruction-massive-russe-qui-pourrait-declencher-tsunamis-90m-hauteur-jean-sylvestre-mongrenier-3377213.html

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Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit :

je kiffe : 

Citation

Il y a visiblement un souhait de la part du Kremlin de s’imposer comme alternative militaire aux États-Unis, et même à l’OTAN. Quels peuvent-être les conséquences de cette volonté ? L'OTAN ne risque-t-il pas de voir cela comme une provocation ?

[...] La Russie comme alternative à l’OTAN ? En quoi donc ? La fonction principale de l’OTAN, qui constitue non pas un acteur global mais une alliance militaire d’Etats souverains, est de protéger ses membres contre toute agression, en assurant leur défense collective (cf. article 5 du traité de l’Atlantique Nord). L’agresseur potentiel représenterait une solution de rechange à ce système de défense collective qu’est l’OTAN ? Cela n’a pas de sens.
[...]

 

Modifié par rendbo
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il y a 3 minutes, true_cricket a dit :

Ça c'est la question du journalise. La réponse du spécialiste est très différente.

A réponse orientée, réponse canalisée... quant aux réponses, laisse moi rire : elles tiennent plus du publireportage qu'autre chose.

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  • 2 weeks later...
Citation

Sotchi (Russie) (AFP) - Vladimir Poutine et Angela Merkel ont défendu vendredi leur projet de gazoduc sous-marin Nord Stream 2 menacé par les sanctions américaines, motif supplémentaire de rapprochement face à Washington en plus de la volonté de maintenir l'accord sur le nucléaire iranien.

Le président russe, tout juste investi pour un quatrième mandat, recevait la chancelière allemande dans la station balnéaire de Sotchi, au bord de la mer Noire. Ce premier tête-à-tête depuis un an, période pendant laquelle les tensions entre Moscou et les Occidentaux se sont encore dégradées, leur donnait également l'occasion d'évoquer le conflit syrien et la crise ukrainienne.

Semblant vouloir donner des gages pour ce chantier d'une importance stratégique pour les deux pays, M. Poutine a promis de poursuivre le transit de gaz russe via l'Ukraine à condition qu'il soit rentable, après le lancement de ce projet qui doit relier directement la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique, et donc sans passer par l'Ukraine.

Plusieurs pays européens, Pologne en tête, s'opposent à ce projet en dénonçant sa portée politique. Les Etats-Unis vont pour leur part jusqu'à menacer de manière à peine voilée les entreprises participant au chantier de sanctions.

"Nous considérons ce projet rentable pour nous et nous nous battrons pour qu'il soit réalisé", a lancé M. Poutine, liant les menaces américaines à la volonté de Donald Trump de "défendre les intérêts de son business" en poussant à un approvisionnement en gaz américain de l'Europe, à la place du gaz russe, qui assure actuellement une grande partie des besoins européens.

Mme Merkel a pour sa part demandé des "garanties" pour que Kiev ne soit pas exclu du transit une fois le lancement de ce gazoduc, qui vise à doubler d'ici fin 2019 les capacités de son grand frère Nord Stream 1.

- "Se tenir" à l'accord iranien -

Les deux dirigeants ont également évoqué l'accord nucléaire iranien, que Russes, Chinois et Européens tentent de sauver après la décision de Donald Trump de se retirer du texte et de rétablir prochainement les sanctions contre l'Iran.

"L'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et tous nos collègues de l'UE soutiennent cet accord et nous continuerons à nous y tenir", a affirmé Mme Merkel. "Cet accord n'est pas parfait, mais il est mieux qu'une absence d'accord", a-t-elle ajouté. "Cet accord garantit un plus grand contrôle, une plus grande sécurité. Et l'Iran remplit ses obligations".

Dans le cadre de l'accord signé en 2015, l'Iran a accepté de brider son programme nucléaire en s'engageant à ne jamais chercher à obtenir la bombe atomique en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.

Les Européens veulent désormais éviter à tout prix que Téhéran abandonne l'accord et relance son programme visant à se doter d'une arme nucléaire. Soucieux de protéger leurs investissements, ils ont lancé la procédure officielle visant à contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran.

"Il ne faut pas se bercer d?illusions", a prévenu la chancelière, estimant que ce mécanisme ne serait pas suffisant à convaincre les entreprises dans leurs décisions d'investir.

- Syrie et Ukraine -

Ce dossier constitue un rare sujet de rapprochement entre les Européens et Moscou, dont les relations ont été rendues calamiteuses par des années de désaccords concernant le conflit syrien, l'annexion de la Crimée et la guerre dans l'Est de l'Ukraine. Ces tensions n'ont fait que s'aggraver ces derniers mois depuis l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal en Angleterre, à l'origine d'une vague historique d'expulsions de diplomates.

M. Poutine a souhaité vendredi "bonne santé" à Sergueï Skripal, sorti d'un hôpital britannique où il était soigné depuis des mois, tout en continuant de démentir toute implication dans son empoisonnement.

Les deux dirigeants ont également plaidé en faveur de la relance du processus politique en Syrie, où la Russie s'est imposée comme maître du jeu depuis son intervention aux côtés du régime de Bachar al-Assad en 2015.

Avant de recevoir la chancelière allemande, puis la semaine prochaine le président français Emmanuel Macron, M. Poutine a accueilli jeudi dans sa résidence Bachar al-Assad, évoquant l'après-conflit avec un président syrien renforcé par les succès militaires permis par l'intervention militaire russe: règlement politique, reconstruction et retour des réfugiés.

Vladimir Poutine et Angela Merkel ont également évoqué l'Ukraine, où le conflit opposant depuis quatre ans gouvernement pro-occidental et rebelles prorusses connaît un regain de tensions ces derniers jours malgré les accords de paix de Minsk signés en 2015.

 

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- Les sanctions européennes contre la Russie ont été renouvelées pour un an à la mi-juin 2017.

- L'adoption ou le renouvellement par l'UE de sanctions contre un pays nécessite l'unanimité au Conseil européen - tous les pays doivent être d'accord sans exception.-

- Le programme commun de gouvernement pour l'Italie adopté par M5S et la Lega inclut l'abandon des sanctions contre la Russie, que chacun de ces deux pays dénonçait avec virulence. Voir la source ici, page 18. La traduction automatique donne :

Citation

L'adhésion à l'Alliance atlantique est confirmée, avec les États-Unis d'Amérique en tant qu'allié privilégié, avec une ouverture sur la Russie, qui doit être perçue non pas comme une menace mais comme un partenaire économique, et potentiellement de plus en plus pertinent. A cet égard, la levée des sanctions imposées à la Russie est appropriée, qui doit être réhabilitée en tant que partenaire stratégique pour la résolution des crises régionales (Syrie, Libye, Yémen)

 

... Il serait assez facile de conclure que les sanctions européennes contre la Russie vont cesser dès juillet de cette année.

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