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Russie et dépendances.


Messages recommandés

il y a 16 minutes, Kiriyama a dit :

Sauf que :

  • Les Européens n'opposeront jamais aucune résistance sérieuse face à la Chine ;
  • Ce sont les "démocraties" occidentales qui ont commencé à rompre les liens avec la Russie, pour emboîter le pas aux Etats-Unis. 

 On peut ajouter à cela qu'il y a un autre acteur qui a intérêts à ce que Europe et Russie se divise et que beaucoup en Europe sont près à suivre quoi qu'il en coute les tazus.

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https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/sino-russian-relationship-being-misunderstood (15 mai 2019)

Trop souvent, les jugements [des occidentaux] sur les décisions des politiciens russes et chinois sont obscurcis par les stéréotypes de la "méfiance primordiale" qui est censée les influencer, ce qui conduit à croire que la tolérance pragmatique de l'autre est le maximum auquel les deux nations puissent aspirer. Ce qui est ignoré ou mal compris, c'est que la Russie et la Chine ont une compréhension approfondie de la mondialisation et des besoins de développement de la vaste masse continentale multiculturelle et multiethnique de l'Eurasie qu'elles espèrent intégrer ensemble.

La réalité est que la Chine et la Russie considèrent leur partenariat comme " unis par des intérêts stratégiques à long terme " et conçus pour résister aux turbulences à court terme. L'alignement est axé sur la recherche de "l'égalité avec tous les autres États" [donc avec les Etats-Unis...] et sur le changement de ce qui est considéré comme un ordre mondial injuste et, partant, défaillant. Les mécanismes de mise en œuvre de ce changement sont en marche et s'accélèrent depuis un certain temps, et ce serait une erreur historique que de continuer à les mal comprendre et à les sous-estimer délibérément.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/sino-russian-relationship-being-misunderstood (15 mai 2019)

Trop souvent, les jugements [des occidentaux] sur les décisions des politiciens russes et chinois sont obscurcis par les stéréotypes de la "méfiance primordiale" qui est censée les influencer, ce qui conduit à croire que la tolérance pragmatique de l'autre est le maximum auquel les deux nations puissent aspirer. Ce qui est ignoré ou mal compris, c'est que la Russie et la Chine ont une compréhension approfondie de la mondialisation et des besoins de développement de la vaste masse continentale multiculturelle et multiethnique de l'Eurasie qu'elles espèrent intégrer ensemble.

La réalité est que la Chine et la Russie considèrent leur partenariat comme " unis par des intérêts stratégiques à long terme " et conçus pour résister aux turbulences à court terme. L'alignement est axé sur la recherche de "l'égalité avec tous les autres États" [donc avec les Etats-Unis...] et sur le changement de ce qui est considéré comme un ordre mondial injuste et, partant, défaillant. Les mécanismes de mise en œuvre de ce changement sont en marche et s'accélèrent depuis un certain temps, et ce serait une erreur historique que de continuer à les mal comprendre et à les sous-estimer délibérément.

Je doute que ce genre de message est politiquement correct...

Henri K.

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Il y a 10 heures, pascal a dit :

Du côté russe, à l'inverse, la victoire sur l'Allemagne nazie est le grand moment de « rédemption historique » de la Russie au XXe siècle. On ne saurait la célébrer avec assez de faste. Mais cette glorification excessive du passé peut constituer un obstacle à la compréhension des enjeux du présent et de l'avenir.

Ce rigolo ne comprend pas que le 9 mai est plus que notre 8 mai, c'est aussi leur 14 juillet ? Et c'est pas demain la veille que le 12 juin (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fêtes_et_jours_fériés_en_Russie) le remplacera.

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Il y a 7 heures, rendbo a dit :

Ce rigolo ne comprend pas que le 9 mai est plus que notre 8 mai, c'est aussi leur 14 juillet ? Et c'est pas demain la veille que le 12 juin (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fêtes_et_jours_fériés_en_Russie) le remplacera.

Tu as absolument raison.

Mais ce fait est,  en soi,  plutôt inquiétant. Tisser le roman national autour de ça,  c'est à mon avis dangereux. Je pense que c'est quand même pour parti "subi", la 2ndGM étant un des rares événements non clivant en Russie autour duquel ils peuvent broder.

 

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https://nationalinterest.org/feature/russias-powerful-economic-policies-58032 (18 mai 2019)

Alors que le gouvernement socialiste vénézuélien a dépensé de façon extravagante pendant son boom pétrolier, Poutine a gardé le contrôle par des politiques budgétaires et monétaires conservatrices tout en évitant les déficits et l'inflation qui avaient dévasté la Russie auparavant. [Chris Miller, auteur de Putinomics: Power and Money in Resurgent Russia], explique comment, au lieu d'affecter la plus grande partie des nouveaux revenus provenant de la hausse des prix du pétrole et de l'augmentation des recettes fiscales aux salaires des employés de l'État ou à la corruption, le Kremlin a suivi les conseils des technocrates et remboursé la dette extérieure, ce qui a réduit la dépendance de la Russie vis-à-vis des autres pays. Moscou a également créé un fonds de stabilisation qui a permis au gouvernement de disposer de liquidités lorsque les prix du pétrole et du gaz baissaient, ce qui s'est produit pendant la Grande Récession et le boom du gaz et du pétrole de schistes aux États-Unis. De telles politiques budgétaires conservatrices n'étaient pas universellement populaires, car divers politiciens exigeaient des dépenses plus élevées pour résoudre les problèmes de la Russie en matière de santé, d'éducation et d'investissement. Mais les personnes qui bénéficieraient de ces programmes ne faisaient pas partie de la coalition politique de Poutine, tandis que les retraités en faisaient partie.

Miller argumente de façon convaincante que les politiques économiques de Poutine ont répondu avec succès aux préoccupations des entreprises à la fin des années 1990. Aujourd'hui cependant, d'autres questions telles que la corruption, l'État de droit, la réglementation des entreprises, l'éducation et les soins de santé sont plus importantes, et les Russes ont des attentes plus élevées que la simple stabilité. Tant que Poutine s'appuiera sur sa coalition politique actuelle, Miller doute que la Russie mette en œuvre des réformes conduisant à une croissance économique plus forte.

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https://www.nytimes.com/2019/05/17/world/europe/russia-cathedral-yekaterinburg-protests.html (17 mai 2019)

Après des manifestations, Poutine intervient et "suspend" le projet de cathédrale lancé par la municipalité dans l'un des rares espaces verts à Iekaterinbourg, sur l'emplacement de celle détruite par les soviétiques en 1930.

En 2017, le gouvernement avait cédé aux manifestants s'opposant au transfert à l'Église de la cathédrale de Saint Petersbourg, lui conservant son statut de musée.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Tant que Poutine s'appuiera sur sa coalition politique actuelle, Miller doute que la Russie mette en œuvre des réformes conduisant à une croissance économique plus forte.

C'est quoi les réformes pour une croissance plus forte ? Privatiser les industries vitales, les barrages, les centrales, le rail, les routes, la santé, l'éducation, la police, la justice, l'armée... ? ...

Ah oui j'oubliais polluer sans complexe, ne pas recycler, gaspiller, ne pas moderniser avant que ça tombe en ruine ou ne soit obsolète (faut bien contenter l'actionnaire)...

Modifié par rendbo
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Les 11 journalistes du service politique du journal Kommersant ont démissionné en soutien à deux confrères renvoyés pour avoir écrit sur l'éventuelle démission de Valentina Matvienko, la présidente de la chambre haute du Parlement russe :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/russie-demission-en-bloc-de-journalistes-politiques-au-journal-kommersant-20190520#

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Le 17/05/2019 à 20:57, Wallaby a dit :

« Rouge, art et utopie au pays des Soviets » du 20 mars au 1er juillet 2019 au Grand Palais à Paris.

Je recommande. Fortement.

Camarades ! Il y a là une Histoire de l'URSS à travers ses arts, entre révolution, créativité artistique et sociale (*) et son aboutissement pleinement totalitaire à l'issue de la NEP grâce aux goûts artistiques petit-bourgeois très sûrs du génial Staline.

Pour qui s'intéresse à l'Histoire, ou à l'Art, ou qui a simplement envie de se faire une idée de ce qu'était cette époque sanglante et folle, c'est là qu'il faut aller.

(*) Avec des utopies et projets de réformes sociales dont les détails font souvent... froid dans le dos :mellow:

 

Je rappelle par ailleurs que

Citation

« Lénine est toujours vivant,

Lénine est toujours avec toi

Dans la tristesse, dans l'espoir et la joie.

Lénine dans ton printemps,

Dans chaque jour heureux,

Lénine est en toi et en moi ! »

 

Et oui, c'est bien de Lénine qu'il s'agit ! Les chrétiens qui croient presque exactement cela au sujet de Jésus de Nazareth se plantent c'est sûr, vu que c'est Lénine en fait ! 

Même s'ils ont l'antériorité... chut :happy:

Modifié par Alexis
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Podcast RFI LIGNES DE DÉFENSE / Que fait la Russie en Afrique? (2.30mn)

http://m.rfi.fr/emission/20190519-russie-afrique-securite-defense-contrats-arnaud-kalika-ifri

La Russie a-t-elle une stratégie de puissance sur le continent africain ou agit-elle par opportunisme ? De fait, depuis quelques années, de plus en plus de sociétés militaires privées russes travaillent en Afrique. Elles proposent des solutions de sécurité aux régimes en place et tentent de décrocher de juteux contrats, dans les secteurs de l'énergie, de la construction ou de la défense. Arnaud Kalika ancien fonctionnaire du ministère français de la Défense et spécialiste des questions de sécurité, vient de signer pour l'IFRI une note intitulé « le grand retour de la Russie en Afrique ? ». Il est notre invité.

Modifié par Phacochère
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https://www.bfmtv.com/international/la-france-souhaite-que-la-russie-reste-membre-du-conseil-de-l-europe-1686356.html (6 mai 2019)

"Je souhaite que la Russie reste au sein du Conseil de l'Europe", a déclaré le président en accueillant à l'Elysée le secrétaire général de l'organisation, le Norvégien Thorbjorn Jagland.

https://www.lepoint.fr/monde/russie-les-ministres-du-conseil-de-l-europe-jouent-l-apaisement-colere-de-kiev-17-05-2019-2313227_24.php (17 mai 2019)

La déclaration commune disant "l'ensemble des Etats membres devraient avoir le droit de participer sur un pied d'égalité au Comité des ministres et à l'Assemblée parlementaire", suggérant la levée de la sanction qui prive la Russie de droit de vote, rend les Ukrainiens furieux :

"Ce n'est pas de la diplomatie, c'est une capitulation", a répliqué le représentant de l'Ukraine au CE, Dmytro Kouleba, interrogé par l'AFP.

Le 25 juin, l'APCE élira son nouveau secrétaire général qui succèdera au Norvégien Thorbjorn Jagland.

L'absence de la Russie lors de ce vote aurait "des conséquences graves", a une nouvelle fois averti Sergueï Lavrov.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/14/un-ruxit-au-conseil-de-l-europe-serait-lourd-de-consequences_5461762_3232.html (14 mai 2019)

Tribune. Si rien n’est fait dans les prochaines semaines, la Russie pourrait se retrouver, au mois de juin, en dehors du Conseil de l’Europe, par choix ou par inertie des uns et des autres. Le dernier symbole de son appartenance institutionnelle à l’Europe et à son système de valeurs aura alors disparu. Plus de vingt ans d’interaction avec l’institution, qui siège à Strasbourg, risquent d’être effacés. Les Russes seraient alors privés de la possibilité de faire appel à la Cour européenne des droits de l’homme.

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https://www.n-tv.de/politik/Europarat-legt-Konflikt-mit-Russland-bei-article21030516.html (17 mai 2019)

Avant la réunion d'Helsinki, le ministre fédéral [allemand] des Affaires étrangères Heiko Maas avait préconisé le maintien de la Russie au sein du Conseil de l'Europe. "La Russie appartient au Conseil de l'Europe ", a-t-il dit. A Moscou, le compromis d'Helsinki est considéré comme un succès. Mais il y a aussi des opposants à un accord. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkin a annulé sa participation à la réunion ministérielle - pour la première fois depuis de nombreuses années.

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https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/entscheidung-um-russland-im-europarat-bringt-grosse-gefahr-16191008.html (17 mai 2019)

En fait, certains arguments de Moscou sont valables : plus de la moitié des juges de la Cour des droits de l'homme ont été élus sans la participation de la Russie, mais la Russie devrait néanmoins se soumettre à leurs décisions tout autant que les pays dont les parlementaires ont co-décidé des juges. La base juridique des sanctions de l'Assemblée parlementaire contre la Russie est également douteuse. Mais certaines concessions sentent mauvais, comme l'exclusion de l'ancien Premier ministre lituanien Kubilius des prochaines élections au poste de Secrétaire général en juin. Il n'y a pas de justification objective à cela, mais la Russie a déclaré inacceptable le Lituanien.

Les partisans d'un compromis avec Moscou font valoir que cette crise offre l'occasion de créer des règles claires au cas où un membre du Conseil de l'Europe violerait massivement ses obligations. C'est important, disent-ils, parce qu'il y a d'autres cas problématiques parmi les 47 Etats membres en dehors de la Russie, en particulier la Turquie. Le comportement de Moscou suggère cependant que les dirigeants russes s'inquiètent de quelque chose de complètement différent : ils veulent se débarrasser des sanctions imposées pour l'annexion de la Crimée dans une organisation internationale - et ensuite exploiter ce succès de manière propagande, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, comme un triomphe sur l'Ukraine.

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Il y a 6 heures, Wallaby a dit :

En fait, certains arguments de Moscou sont valables : plus de la moitié des juges de la Cour des droits de l'homme ont été élus sans la participation de la Russie, mais la Russie devrait néanmoins se soumettre à leurs décisions tout autant que les pays dont les parlementaires ont co-décidé des juges.

Moscou se soumet-elle effectivement aux décisions de la Cour ces dernières décennies ?
Si ce n'est pas le cas, certains arguments de Moscou sont nuls.

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il y a 29 minutes, Boule75 a dit :

Moscou se soumet-elle effectivement aux décisions de la Cour ces dernières décennies ?
Si ce n'est pas le cas, certains arguments de Moscou sont nuls.

Effectivement, c'est toute la question. Pour ma part, je ne crois pas avoir vu la Russie se conformer aux décision de la CEDH en matière des droits de l'homme et de respect des droits de la presse. Après...

Edit:

En fait si.

"La Russie était devenue en 1996, le 39e pays à intégrer la CEDH. Elle s’est vite imposée au premier rang des États qui cumulent le plus grand nombre de plaintes. « Rien qu’en 2017, l’État russe a dû payer 14,5 millions d’euros de dommages et intérêts », assure Konstantin Baranov, du Mouvement international des jeunes pour les droits de l’homme."..."

Dans un mémorandum présenté le 8 avril à Strasbourg, plus de 70 avocats, journalistes et membres de la société civile russe ont rappelé qu’exclure leur pays « ne contribuerait en rien à la résolution du conflit dans l’est de l’Ukraine et au retour de la Crimée sous l’autorité ukrainienne mais aurait au lieu de cela des conséquences irréversibles » sur la situation des droits de l’homme. Pour Konstantin Baranov, un tel départ ouvrirait la voie au rétablissement de la peine de mort, interdite en 1996.

https://www.google.com/amp/s/www.la-croix.com/amp/1201014681

Modifié par Phacochère
Erratum
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@Phacochère : article de Libé (2017) sur le même sujet, assez éclairant.

Citation

https://medias.liberation.fr/photo/1133599-cedh-4.jpg?modified_at=1529661139&width=750

Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe veille à l’application de la peine dans le pays condamné. Problème rencontré quelques fois : les Etats n’appliquent pas leur condamnation. La convention ne prévoit en effet aucune sanction en cas de non-exécution.

Site web du Service de l'exécution des arrêts de la Cour ; je n'y ai pas trop trouvé de réponse à notre question.

En plus, c'est une question à plusieurs étages :

  • combien de condamnations prononcées ?
  • combien de condamnations exécutées ? (en théorie, ça répare au moins le préjudice individuel)
  • et surtout, dans le cas où ce qui est condamné procède non pas d'erreurs individuelles mais bien de lois et de directives gouvernementales (ou de leur absence), y a-t-il correction sur le fond ? Il me semble que ça a été le cas, en France et au bout de longues années, pour ce qui concerne la possibilité de se faire assister d'un avocat durant la garde à vue (la loi a été changée, les pratiques ont évolué). Quid en Russie (en Turquie, en Ukraine...) ces dernières années ?
Modifié par Boule75
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- Pas d'info sur la mise en application :

Le 02/03/2015 à 17:05, Wallaby a dit :

http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?page=150&tab=comments#comment-848063

http://hudoc.echr.coe.int/webservices/content/pdf/003-4837133-5902120 (31 juillet 2014)

Dans son arrêt de chambre, non définitif¹, rendu ce jour dans l’affaire Nemtsov c. Russie (requête no 1774/11), la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu :

violation de l’article 11 (liberté de réunion et d’association) de la Convention européenne des droits de l’homme,

violation de l’article 6 § 1 (droit à un procès équitable),

violation de l’article 5 § 1 (droit à la liberté et à la sûreté),

violation de l’article 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants), et

violation de l’article 13 (droit à un recours effectif) combiné avec l’article 3.

L’affaire concerne l’arrestation et la détention [en 2010] de Boris Nemtsov, un dirigeant de l’opposition connu, après qu’il eut participé à une manifestation politique, ainsi que sa condamnation pour avoir commis une infraction administrative.

La Cour juge en particulier que l’ingérence dans l’exercice par M. Nemtsov de son droit à la liberté de réunion était arbitraire et que la procédure dirigée contre lui risquait sérieusement de dissuader d’autres personnes de participer à des manifestations et à un débat politique ouvert.

- Ci-dessous : une affaire où la Cour de Strasbourg déboute le plaignant, ce qui fait que le problème d'application de la décision ne se pose pas : ici Strasbourg confirme des décisions de la justice russe favorables à la liberté d'expression :

Le 24/01/2015 à 13:18, Wallaby a dit :

http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?page=138&tab=comments#comment-836269

http://hudoc.echr.coe.int/webservices/content/pdf/003-4982428-6109975 (15 janvier 2015)

Dans sa décision en l’affaire Dzhugashvili c. Russie (requête no 41123/10), la Cour européenne des droits de l’homme déclare, à l’unanimité, la requête irrecevable. Cette décision est définitive. L’affaire concernait des articles publiés par le journal Novaya Gazeta sur l’exécution de prisonniers de guerre polonais à Katyń en 1940 et sur le rôle qu’auraient joué les anciens leaders soviétiques dans cette tragédie. Le requérant, petit-fils de Staline, l’ancien dirigeant soviétique, avait attaqué le journal pour avoir diffamé son grand-père, en vain.

La Cour a jugé en particulier que les articles de la Novaya Gazeta portaient sur un événement d’importance historique notable et que non seulement l’événement lui-même mais aussi les personnalités historiques en cause, dont le grand-père du requérant, restaient inévitablement exposés au contrôle du public et de la critique. Elle a estimé en outre que, en tenant compte de sa jurisprudence, les tribunaux russes ont minutieusement pesé les intérêts concurrents de la liberté de la presse et du droit pour le requérant au respect de sa vie privée et de celle de son grand-père.

http://nadiabeddiar.com/linconventionnalite-du-recours-aux-cages-prononcee-par-la-cedh/ (20 janvier 2015)

L’arrêt Svinarenko et Slyadnev c/ Russie, rendu par la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme le 17 juillet 2014, pointe l’usage des cages par les autorités russes comme violant l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme de 1950.

- Sans rapport direct avec la Russie, mais pour mettre en contexte :

Le 10/09/2015 à 12:07, Wallaby a dit :

http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-européenne-nos-projets-son-futur/?page=170&tab=comments#comment-901373

http://video.consilium.europa.eu/webcast.aspx?ticket=775-979-15905 (15 juin 2015)

Vidéo d'un conseil de l'UE justice et affaires intérieures. À 01:16:08 le ministre de la justice luxembourgeois, Félix Braz, présente les priorités de la présidence Luxembourgeoise qui couvre le deuxième semestre 2015 (en français).

Notamment on apprend que l'Union Européenne est l'hôpital qui se moque de la charité en n'étant pas signataire de la convention européenne des droits de l'homme, ce qui permet à la cour européenne de justice de Luxembourg d'enfreindre les droits de l'homme en toute impunité, sans recours possible auprès de la cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg. Cette adhésion est prévue, mais la cour de justice a soulevé des "questions compliquées pas seulement par leur technicité" (01:23:25).

- Pas d'application des décisions contraires à la constitution russe :

Le 15/12/2015 à 15:00, Wallaby a dit :

http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/?page=195&tab=comments#comment-928782

http://www.welt.de/politik/ausland/article149984803/Putin-darf-Menschenrechtsurteile-kuenftig-ignorieren.html (15 décembre 2015)

Vladimir Poutine a promulgué la loi qui ote leur caractère contraignant aux décisions de la Cour européenne des droits de l'homme.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/12/02/la-russie-s-affranchit-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_4822066_3214.html  (2 décembre 2015)

Adopté par 434 députés sur 438, le texte précise bien que les décisions de la CEDH ne s’appliqueront pas dès lors qu’elles seront jugées contraires au droit constitutionnel russe. Elle fait suite à la décision, prise par la CEDH fin juillet 2014, de condamner la Russie à verser 1,9 milliard d’euros aux ex-actionnaires du groupe pétrolier Ioukos

 

Cette promulgation semble indiquer que jusqu'à l'apparition de cette loi, la Russie exécutait les décisions (pourquoi sinon promulguer une telle loi ?). Comme cette loi dote le pouvoir russe d'une capacité de filtrage, cela laisse supposer qu'après ce tri il reste un certain nombre de décisions susceptibles d'application. Si l'idée était de ne rien appliquer à l'avenir, est-ce que la décision n'aurait pas été de purement et simplement sortir du Conseil de l'Europe ?

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Il y a 9 heures, Phacochère a dit :

"La Russie était devenue en 1996, le 39e pays à intégrer la CEDH. Elle s’est vite imposée au premier rang des États qui cumulent le plus grand nombre de plaintes. « Rien qu’en 2017, l’État russe a dû payer 14,5 millions d’euros de dommages et intérêts », assure Konstantin Baranov, du Mouvement international des jeunes pour les droits de l’homme."..."

Dans un mémorandum présenté le 8 avril à Strasbourg, plus de 70 avocats, journalistes et membres de la société civile russe ont rappelé qu’exclure leur pays « ne contribuerait en rien à la résolution du conflit dans l’est de l’Ukraine et au retour de la Crimée sous l’autorité ukrainienne mais aurait au lieu de cela des conséquences irréversibles » sur la situation des droits de l’homme. Pour Konstantin Baranov, un tel départ ouvrirait la voie au rétablissement de la peine de mort, interdite en 1996.

https://www.google.com/amp/s/www.la-croix.com/amp/1201014681

L'article de Baronov :

https://www.opendemocracy.net/en/odr/don-t-let-russia-leave-council-of-europe/ (13 décembre 2018)

Les jugements ont eu un impact positif important sur les lois et la pratique judiciaire russes, bien que leur mise en œuvre soit loin d'être idéale et représente environ un tiers des cas.

Il en résulterait également un déni de la protection de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) aux habitants de la Crimée sous contrôle russe.

Nous n'exigeons pas de "céder au chantage". La levée de toutes les restrictions imposées à la délégation russe au sein de l'assemblée parlementaire du conseil de l'europe (APCE) serait en effet dénuée de principes. Cependant, trouver une solution raisonnable, à notre avis, serait une décision courageuse d'assumer la responsabilité et de promouvoir les valeurs fondamentales de l'organisation en permettant la poursuite du dialogue critique. Modifier le Règlement intérieur de l'APCE - limiter les droits des délégations nationales uniquement au sein de l'Assemblée elle-même et ne pas les priver du droit de vote aux élections pour les mandats ne relevant pas de l'APCE - y compris les juges de la Cour européenne des droits de l'homme, le Commissaire aux droits de l'homme et le Secrétaire général - semble une solution légalement saine et raisonnable.

Les menaces des responsables russes de quitter le Conseil de l'Europe ne sont pas seulement un bluff pour augmenter les enjeux de la négociation. Il y a beaucoup de personnes influentes dans l'establishment politique russe en faveur de politiques isolationnistes qui veulent en fait que le pays se retire.

Cela devrait être clair pour tout le monde : Le départ de la Russie du Conseil de l'Europe ne mettrait pas fin aux violations des droits de l'homme et à la régression autoritaire dans notre pays, ni à l'agressivité du Kremlin sur la scène internationale. Au lieu de cela, elle mettrait fin à une lutte difficile de la société civile russe pour faire de la Russie une partie importante de l'Europe sur la base de normes et de valeurs communes de démocratie, d'État de droit et de respect des droits de l'homme. Elle fera d'un vaste territoire européen une "zone grise" juridique pour les décennies à venir.

 

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Je retrouve dans l'article ci-dessous certaines des impressions que m'avaient données le film Léviathan de Zvyagintsev

https://laviedesidees.fr/La-lutte-sociale-en-Russie.html (26 avril 2019)

D’après une récente enquête, ce serait en fait plus de la moitié de la population qui vivrait dans la pauvreté ou au risque de la pauvreté, avec une grande partie de travailleurs salariés pauvres. Après l’amélioration du niveau de vie qui s’est produite dans les années 2000, la tendance est allée en s’aggravant avec la crise financière mondiale de 2008, puis la crise consécutive à l’annexion de la Crimée en 2014. Chute du rouble, sanctions économiques de l’Occident et contre-sanctions russes, baisse du prix du pétrole ont conduit les salaires et les revenus réels à diminuer régulièrement ; les arriérés de salaires recommencent à s’accumuler ; les formes non-standards et informelles du travail refleurissent, comme lors de la catastrophe sociale et économique qui avait marqué les années 1990 suite à l’écroulement brutal du système soviétique.

Le social est également largement à recomposer ou à rassembler, tant le traumatisme social, national et culturel [5] des années 1990 avait désintégré les coordonnées sociales de la plupart des Russes, dissous les identités et brisé les liens sociaux. La thérapie de choc néolibérale avait terrassé la société, cassant les repères sociaux existants et obligeant les gens à se replier sur eux-mêmes ou sur leurs micro-espaces de survie. De nombreux sociologues hésitaient même à parler de « société » en Russie, préférant des termes tels « cliques » [6] ou « petite société » [7].

À Astrakhan, contemplant les habitants de son immeuble occupés à planter des arbres dans la cour, une vieille femme s’exclamait que c’était « comme si je me réveillais de 20 ans d’hibernation ».

Lors de cette fête, un échange a lieu entre deux copains ouvriers. L’un s’exclame : « Poutine est peut-être bon en politique extérieure, mais il a oublié la Russie ! […] Comment peut-il dire que le salaire moyen en Russie est de 39000 roubles ? [chiffre officiel] Nous gagnons ici entre 15 et 20000 roubles, pas plus […] Comment peut-on nourrir sa famille avec 15000 roubles ? »

Cet échange manifeste la contestation de chiffres officiels déconnectés de la vie réelle, des besoins de la vie auxquels le « nous » des ouvriers et travailleurs sous-payés est confronté. Il montre également la manière qu’ont ces ouvriers de ramener les hommes vivant au-delà des contingences de la vie quotidienne dans le prosaïque, le vulgaire. Ce qui marque dans les échanges, c’est le parler simple, irrévérencieux et direct, souvent exagérément grossier ou politiquement incorrect, utilisé surtout pour opposer le réel terre-à-terre au discours abstrait qui serait fictif, bien-pensant ou donneur de leçons.

« Nous sommes comme des esclaves. Nous en avons justement parlé avec mes collègues. Strachnov (le PDG de la Poste) a disparu (…) Comment est-il possible, avec nos salaires misérables, qu’il ait reçu une prime de 95 millions (…) »?

Entre gens qui se comprennent, on discute non seulement des difficultés de la vie quotidienne, mais on se moque également des dirigeants, on affiche le fait de ne pas être dupes, de ne pas y croire, notamment aux beaux discours (« ils nous rebattent les oreilles avec leur patriotisme, mais tout leur argent et leurs enfants sont en Occident »).

Un des thèmes abordés dans Léviathan était la corruption de la justice :

https://www.lesechos.fr/2014/02/a-sotchi-la-chronique-de-la-corruption-ordinaire-290626 (7 février 2014)

Il y a sept ans, lorsque Sotchi a remporté l’organisation des JO d’hiver 2014, ces juges véreux ont abusé de leurs pouvoirs pour orchestrer la cession à des proches de terrains qui, achetés pour une bouchée de pain, ont ensuite été choisis pour accueillir des constructions Olympiques.

Lorsqu’au tribunal il a bloqué l’une de ces transactions puis a transféré les informations aux forces spéciales à Moscou­, il pensait œuvrer pour le bien public. Mais le juge rebelle a fini en prison, poursuivi dans une affaire inventée de toutes pièces, soumis à des pressions psychologiques et physiques dans sa cellule pour avouer un faux crime et revenir sur ses révélations. Tout est loin d’être clair dans le récit de Dimitri Novikov, soupçonné d’avoir profité du système avant de le dénoncer.

https://fr.rbth.com/histoire/81216-russie-corruption-pot-de-vin-affaires (25 juillet 2018)

De nos jours, cette pratique serait considérée comme un système de corruption, mais à l'époque ce n'était pas le cas et elle est rapidement devenue une tradition. À cette époque - aux XIVe-XVe siècles - les services de l'État n'étaient pas considérés comme une activité financée par l'État, mais plutôt par les administrés. Les employés de l'État ne recevaient pratiquement pas de salaire de l'État, de sorte que les offrandes du public constituaient leur principale source de revenus.

Si nous creusons plus profondément, il y avait de nombreux types différents de pots-de-vin : potchest’ (offres avant un accord particulier), pominki (offres après qu'un accord eut été conclu) et possoul (promesse d'un pot-de-vin pour la décision d'un tribunal en votre faveur). Seul ce dernier était formellement considéré comme illégal.

Modifié par Wallaby
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Le 15/12/2015 à 15:00, Wallaby a dit :

http://www.welt.de/politik/ausland/article149984803/Putin-darf-Menschenrechtsurteile-kuenftig-ignorieren.html (15 décembre 2015)

Vladimir Poutine a promulgué la loi qui ote leur caractère contraignant aux décisions de la Cour européenne des droits de l'homme.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/12/02/la-russie-s-affranchit-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_4822066_3214.html  (2 décembre 2015)

Adopté par 434 députés sur 438, le texte précise bien que les décisions de la CEDH ne s’appliqueront pas dès lors qu’elles seront jugées contraires au droit constitutionnel russe. Elle fait suite à la décision, prise par la CEDH fin juillet 2014, de condamner la Russie à verser 1,9 milliard d’euros aux ex-actionnaires du groupe pétrolier Ioukos

Et c'est aussi bien, et j'aurais aimé que la France fasse de même. En effet, nous sommes dans un débat droit vs loi (https://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/justice/definition/application-lois/qu-est-ce-que-droit-loi.html). Ce débat est déjà bien complexe quand il est national, il le devient encore plus quand il implique des institutions supra nationales, et donne ensuite des situations complètement folles. JLes lois sont votés par les parlements nationaux, et représente donc ce que veut le peuple, respecte normalement ses traditions, son histoire et autres... e vous donne des exemples concrets qui se sont posés récemment (je n'ai pas le courage de mettre les liens) 

  • Polygamie : je me suis marié plusieurs fois dans mon pays d'origine, la loi de mon pays d'accueil empêche la reconnaissance (voir la loi Pasqua et les différents remous ces derniers mois)
  • Voile : je veux aller travailler avec un voile, ou ressembler à une boite au lettre dans la rue... débouté par la loi nationale, par le CUJE mais l'ONU donne raison à la plaignante...(voir par exemple le bazar autour de babilou, les différents remous autour des sorties scolaires, les...)  
  • Pratique jugée comme de la cruauté mais normale dans les pays d'origine
  • caricature vs blasphème : (condamnation par une cour supra nationale de caricatures pas forcément drôle ni de bon gout)
  • ...
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Le 20/02/2019 à 16:16, Ciders a dit :

Ça va donc se régler assez vite. Surtout si Poutine devait mettre le hola - il ne s'agirait pas de se mettre à dos des gens prêts à investir en Russie pour une ridicule affaire de factions internes au FSB ou l'establishment russe. Mais ça laissera sans doute des traces. A voir dans les prochaines semaines si des gens devaient mourir ou démissionner subitement, ce qui donnera un bon aperçu de la direction du vent.

Retour sur l'affaire Baring Vostok, où des investisseurs étrangers (dont un français) réputés "propres" ont été emprisonnés sur dénonciation de leur partenaire russe (qui avait des "amis" chez le FSB).

Double mauvais signal :
les accusés restent en prison, et la banque va être reprise par les associés russes ("à prix d'ami" je suppose).
(malgré les plaidoiries à haut niveau, comme le PDG total directement auprès de Poutine)

Avis perso:
on dirait encore un cas d'OPA hostile via les SR russes...

Un petit détail qui en dit long :
Un tribunal arbitral anglais avait la juridiction
(et avait prononcé un jugement favorable aux accusés occidentaux)...
Jusqu'à ce que l'associé russe (Avetisyan) relocalise sa boîte dans un paradis fiscal russe à Vladivostok (sic), ce qui a renvoyé l'affaire vers un tribunal russe...
 

https://www.ft.com/content/0d33e098-7bda-11e9-81d2-f785092ab560

https://www.ft.com/content/334d69ac-788d-11e9-be7d-6d846537acab

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Révélation

A Russian court on Friday ordered private equity firm Baring Vostok to surrender control of a bank at the centre of a dispute that led to its American founder Michael Calvey being jailed.

Baring Vostok, one of Russia’s largest foreign investors, was directed to sell a 10 per cent stake in Vostochny Bank, a top-30 lender focused on Russia’s Far East, to a company owned by Kremlin-connected businessman Artem Avetisyan. The ruling was made by a court in Blagoveshchensk, the city 5,000 miles east of Moscow where the bank is based. 

The judgment will give Mr Avetisyan and his partners, who control 40 per cent of Vostochny’s shares, control of the bank within five days after the ruling comes into force. 

Finvision, Mr Avetisyan’s company, said: “We are totally happy with the court decision, because we were certain from the very start that the truth was on our side.

“We were just trying to get [Baring Vostok] to fulfil its obligations. Now, despite the fund’s attacks, groundless accusations, and deliberate foot-dragging of the legal proceedings, the court took the only right decision.”

A 10 per cent call option had been at the heart of a legal battle in London and Cyprus since 2017, when it emerged that a merger with Mr Avetisyan’s Uniastrum bank had weakened Vostochny’s credit profile so badly that the central bank ordered it to create an extra Rbs19.6bn in reserves.

Mr Calvey, founder of Baring Vostok, claims that Mr Avetisyan and his partners stripped the bank of Rbs17bn in assets in the run-up to the merger, invalidating the call option, and is using “any means necessary” to stop a central bank-mandated Rbs5bn recapitalisation that would dilute his share, denying him control of Vostochny. 

Mr Avetisyan denies asset-stripping and says the criminal charges are unrelated to the struggle for control of the bank.

Recommended

The FT View The editorial board

Russia’s investment image suffers yet another blow

Monday, 4 March, 2019

Though a London arbitration court had ordered Mr Avetisyan to abandon his attempt to exercise the call option, he said that Baring Vostok’s proceedings lost jurisdiction after he re-registered Finvision to an offshore zone on an island near Vladivostok last year.

Baring Vostok on Friday complained that the judge had not reviewed the evidence, issuing a ruling days after it submitted 6,000 pages of documents, and said it would appeal.

“This entire court process, including today’s ruling, has caused serious damage to the reputation of Russia’s system of arbitration justice,” the company said in a statement. “It is clearly not possible to issue a legitimate and informed ruling regarding a series of complex transactions that are governed by foreign law.”

Mr Calvey and four of his colleagues were arrested in February on charges of defrauding Vostochny of Rbs2.5bn in a related-party transaction. Mr Calvey has said the charges are a salvo in a longstanding struggle for control of Vostochny against Mr Avetisyan and his partner Sherzod Yusupov.

The FSB, Russia’s security services, arrested Mr Calvey less than a week after Mr Yusupov filed a criminal complaint.

Mr Calvey was released to house arrest last month after lobbying by Kremlin-connected businessmen, but his colleagues, including Frenchman Philippe Delpal, remain in detention ahead of trial.

The case has shocked Russia’s business community, already battered by Moscow’s deteriorating relations with the west and US and EU sanctions over the Ukraine crisis. Russian president Vladimir Putin has privately backed the investigation against them, however, and told a group of French businessmen last month that he was unable to interfere in it.

 

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  • 3 weeks later...

Le forum économique de Saint Petersburg 2019 a eu lieu le jeudi 05 juin.
Signe de son importance, Poutine et Xi Ping étaient présents.
Les articles suivants parlent d'un ralentissement économique qui pousse à attirer des investisseurs étrangers...

Lesdits investissements sont au plus bas depuis 10 ans, suite aux sanctions antirusses, mais aussi suite à des affaires d'expropriation de l'investisseur étranger, comme l'affaire Baring Vostok (qui ressemble à une "OPA hostile" via le FSB).

Poutine a eu quelques paroles rassurantes dessus, mais n'a fait aucun geste concret.
(je note que les trolls prorusses sont bizarrement absents des commentaires du figaro sur cette affaire :dry:)

https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/poutine-cherche-a-attirer-des-investisseurs-ebranles-par-les-affaires-judiciaires_2082613.html

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/08/l-affaire-delpal-jette-une-ombre-limitee-sur-les-investissements-francais-en-russie_5473553_3234.html
 

Rappel de l'affaire dans mon post juste au-dessus:

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https://www.tagesspiegel.de/politik/-wir-muessen-die-ausgestreckte-hand-der-russen-ergreifen-kretschmer-wirbt-fuer-ende-der-russland-sanktionen/24435930.html (7 juin 2019) & https://www.tagesspiegel.de/politik/trotz-heftiger-kritik-kretschmer-bekraeftigt-seine-forderung-nach-ende-der-russland-sanktionen/24438660.html (8 juin 2019)

Le ministre-président de Saxe, Michael Kretschmer, CDU, qui a rencontré Poutine au forum de Saint-Petersbourg, s'est prononcé pour la fin des sanctions anti-russes. Tout le reste de la classe politique allemande lui est tombé dessus. Il a également défendu Nord Stream 2.

"Nous devons démanteler ces sanctions. J'espère sincèrement que les deux parties se rapprocheront l'une de l'autre", a déclaré Kretschmer dans une interview accordée à l'agence de presse allemande à Dresde. Les sanctions constituent un gros problème pour l'économie saxonne et est-allemande en particulier.

Kretschmer considère la normalisation des relations avec la Russie comme un objectif stratégique : "Nous devons donc tout faire pour que la Russie conserve son orientation européenne et ne s'oriente pas vers des partenaires comme la Chine ou l'Inde". La Russie fait partie de l'espace culturel européen : "Nous avons des décennies de relations et, en effet, un partenariat énergétique avec des approvisionnements fiables en matières premières nous relie. Les liens économiques communs sont une bonne protection contre les rêves de toute-puissance".

Sont allés à Saint-Pétersbourg également, le ministre fédéral de l'économie Peter Altmaier (CDU) et la ministre-présidente de Mecklembourg-Poméranie occidentale Manuela Schwesig (SPD).

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