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Russie et dépendances.


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Contrairement à  bien des momentsl de la guerre froide la tension est extrême, la plupart des gardes fous ont sauté sous Trump.

Que ce soit en Iran Syrie ou Mer de Chine je n ai jamais une telle situation.

Les US sont affaiblis et donc moins craint. C est toujours à des moments comme cela explose.

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@Teenytoon Et il y déjà quelques (dizaines) de russes du groupe Wagner morts lors d'une attaque contre une position US en Syrie tués par l'aviation. Je pense que c'est le premier gros affrontement terrestre entre les deux pays depuis l'intervention américaine durant la révolution russe il y a un siècle !

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Il est clair qu'aujourd'hui les états unis font moins peur, et en plus, eux même on peur, peur d'être déclassés, peur de ne pas être à la hauteur, et surtout...

Peur d'être perçu comme faible.

Autant dire qu'ils ne laisseront rien passé.

Si l'Iran faisait une frappe sur une basse américaine comme sous Trump, aujourd'hui... Je suis sûr qu'ils riposterais de la mère extrêmement violente.

Trump avait au moins l'avantage de tout joué en rapport de force... Je pari que la nou elle administration est dans le " tout ou rien"

Modifié par Snapcoke
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Le 23/02/2021 à 09:44, Ciders a dit :

Pas sur. Andropov était à mon avis le plus apte de tous.

Le plus apte et surtout le mieux informé sur l'état réel de la société soviétique... 

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https://www.newstatesman.com/world/europe/2021/03/why-russians-still-choose-vladimir-putin-s-stability-over-alexei-navalny-s (2 mars 2021)

Malgré tout, la période actuelle est toujours historiquement une bonne période pour vivre dans le plus grand pays du monde. Les Russes contemporains vivent plus longtemps, boivent moins et, aussi étrange que cela puisse paraître, jouissent d'une plus grande liberté personnelle que dans presque toutes les époques de leur histoire. La semi-démocratie embryonnaire de la Russie a peut-être été étouffée, mais comparée aux catastrophes sociales, économiques et culturelles des années 90 de Boris Eltsine ou au cauchemar stalinien - dont on se souvient encore - l'autoritarisme sans imagination mais sans intrusion de Poutine est loin d'être le pire des mondes possibles.

De plus, la Russie de Poutine - bien que profondément corrompue, sans aucun doute - est bien plus que la parodie de démocratie ratée et gangrenée que certains portraits à l'étranger laissent entendre. Chez elle, il s'agit d'un système raisonnablement cohérent qui ne demande qu'une acceptation passive de ses citoyens, tout en promettant en retour un minimum de participation politique, un semblant décent d'ordre public et au moins une chance de prospérité personnelle. Pour les Russes, qui n'ont que rarement bénéficié de ces avantages, ces trois éléments à la fois constituent une proposition historiquement séduisante.

Au fond, le poutinisme s'engage à ne plus jamais faire de la Russie le cobaye d'expériences sociales grandioses. Au lieu de cela, il offre la stabilité, la continuité et le développement à une nation qui a dû régulièrement réapprendre les règles de la société par des dirigeants allant de Pierre le Grand à Eltsine. Pour une population épuisée par les bouleversements idéologiques, entraînée dans ce que l'analyste politique Andreï Kolesnikov appelle "une combinaison familière d'inertie [et] d'apathie", cette simple promesse reste bien plus attrayante que l'appel de Navalny à transformer une fois de plus la Russie, au risque de la rendre méconnaissable.

 

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Il y a 6 heures, collectionneur a dit :

@Teenytoon Et il y déjà quelques (dizaines) de russes du groupe Wagner morts lors d'une attaque contre une position US en Syrie tués par l'aviation. Je pense que c'est le premier gros affrontement terrestre entre les deux pays depuis l'intervention américaine durant la révolution russe il y a un siècle !

On ignore en fait le volume de ces pertes. En revanche il ne s’agit certainement pas d’un affrontement entre armées russes et US. Les mercenaires russes et l’armée syrienne ont voulu élargir leur zone en nord Euphrate en repoussant les FDS, seuls présents au sol dans cette zone. Je ne sais pas si la Russie espérait vraiment une non intervention US pour défendre la répartition territoriale actée entre eux. Le fait qu’il n’y ait pas eu de militaires russes ni de protestation m’inciterait plutôt à croire que Damas et/ou les Russes ont voulu tenter le coup en misant du consommable. Ils ont perdu et acté ce fait, point. Globalement la deconfliction entre Russes et US en Syrie est très solide... Aucune raison que cela change selon moi. Après tout ils jouent ce jeu depuis 70 ans...

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il y a 4 minutes, collectionneur a dit :

La population russe baisse de plus en plus vite :

https://fr.news.yahoo.com/russie-perdu-113-000-habitants-204447543.html

En plein covid, je prendrais pas ce chiffre comme significatif. La situation va se résorber dans quelques années. Et on parle là des chiffres officiels avec l’immigration clandestine, ils sont déjà dans le positif. 
le problème c’est que certaines régions sont plus chinoises que russes...

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  • 2 weeks later...

Un régiment de forces spéciales tchétchène accusé de plusieurs meurtres par le journal  « Novaïa Gazeta » demande des ''ordres'' de Poutine pour agir contre celui ci qui est accusé de ''terrorisme'' alors que plusieurs journalistes ont déjà étaient assasinés. Le Kremlin indique qu'il n'a pas de pouvoir judiciaire... 

https://www.sudouest.fr/international/russie/russie-un-regiment-tchetchene-demande-a-poutine-des-ordres-pour-partir-en-guerre-contre-un-journal-1727435.php?

Ce journal appartient en partie à Gorbatchev.

Modifié par collectionneur
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Il y a 16 heures, collectionneur a dit :

Un régiment de forces spéciales tchétchène accusé de plusieurs meurtres par le journal  « Novaïa Gazeta » demande des ''ordres'' de Poutine pour agir contre celui ci qui est accusé de ''terrorisme'' alors que plusieurs journalistes ont déjà étaient assasinés. Le Kremlin indique qu'il n'a pas de pouvoir judiciaire... :

Il lui reste le pouvoir extra-judiciaire.

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tenor.gif?itemid=4723853

Edit : plus sérieusement, j'ai l'impression que la stratégie de Moscou pour gérer la Tchétchénie atteint peut-être ses limites. Kadyrov et ses sbires s'émancipent de plus en plus de la tutelle russe, où à tout le moins, des divergences de vue apparaissent de plus en plus (cette affaire avec Novaia Gazetta, l'affaire des caricatures en France, certaines déclarations de Kadyrov, etc.). 

Officiellement, Kadyrov est un pion de Moscou, mais que se passe-t-il si ce pion demande à s'émanciper de plus en plus ? 

Modifié par Kiriyama
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A chaque fois Kadyrov a été recadré. Il a de la liberté en Tchétchénie, de là à parler d'émancipation c'est aller bien vite en besogne. D'autant que les services de sécurité ont il me semble été largement repris en main par la Rosgardia.

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Il y a 19 heures, Kiriyama a dit :

 

Edit : plus sérieusement, j'ai l'impression que la stratégie de Moscou pour gérer la Tchétchénie atteint peut-être ses limites. Kadyrov et ses sbires s'émancipent de plus en plus de la tutelle russe, où à tout le moins, des divergences de vue apparaissent de plus en plus (cette affaire avec Novaia Gazetta, l'affaire des caricatures en France, certaines déclarations de Kadyrov, etc.). 

Officiellement, Kadyrov est un pion de Moscou, mais que se passe-t-il si ce pion demande à s'émanciper de plus en plus ? 

On est beaucoup à se demander la stratégie du Kremlin, il est clair que la région n'est pas sécurisée (les vidéos sur les célébrations de l'attentat en France etc...), qu'il y a un taux important de radicalisation, Kadyrov & co ne parlent même pas le russe à la télé, on a eu une traduction en russe sur la chaine nationale lors de l'inauguration d'un bâtiment et d'un monument à la gloire de son père, et on parle d'une région qui ne vit que via les subventions fédérales.  On n'est pas au stade d'émancipation mais sans intégration à la nation il n'y a aucun avenir. 

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Contester la version du pouvoir russe sur la Seconde Guerre mondiale coûtera cinq ans de prison

La Russie s’apprête à renforcer les sanctions encourues par les personnes ne partageant pas la vision officielle de la Seconde Guerre mondiale et de ses causes. Ce durcissement intervient sur fond d’affaire Navalny.

La nouvelle loi a été adoptée mercredi dernier, en troisième et dernière lecture, par la Douma et sera prochainement approuvée par le Conseil de la Fédération puis signée par le président Vladimir Poutine. Ce projet d’amendement des codes pénal et administratif, qui prévoit une répression sévère pour ce qui est appelé la « réhabilitation du nazisme », a été présenté au Parlement par la député Irina Iarovaïa, connue pour défendre toutes les lois antidémocratiques et restreignant les droits humains. Ainsi a-t-elle proposé que la « diffusion délibérée de fausses informations sur les activités de l’URSS pendant la Seconde Guerre mondiale » soit punie d’une peine de cinq ans de détention et d’une amende allant jusqu’à 5 millions de roubles (près de 56.000 euros).

Toutefois, dans le projet adopté par la Douma, il n’est pas question de la « Grande Guerre patriotique », expression généralement employée par les Russes pour désigner la lutte de l’URSS contre le Troisième Reich à partir du 22 juin 1941, mais de ce qui a commencé le 1er septembre 1939, date de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, alors alliée de Moscou. Selon cet amendement, le simple fait de rappeler que le 17 septembre 1939, en vertu de l’accord entre Hitler et Staline, l’Armée rouge avait lancé une attaque contre la Pologne alors en lutte contre les troupes de la Wehrmacht deviendrait donc un « crime de pensée », pour reprendre l’expression de George Orwell. (...)

Suite: https://plus.lesoir.be/art/d-20210326-GLXG02?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%20desc%26word%3DStaline

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OTAN 2030 : “Il faut stopper ce train fou avant qu’il ne soit trop tard!” ; Capital.

Citation

Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs haut gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion Interarmées s’insurgent contre le projet OTAN 2030 qui affaiblit la souveraineté de la France selon eux. Nous la reproduisons ici.

 

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http://www.opex360.com/2021/04/01/dimportants-mouvements-de-troupes-russes-signales-pres-de-lukraine-et-en-crimee/  EXTRAITS

"D’ importants mouvements de troupes russes signalés près de l’Ukraine et en Crimée

ces derniers jours, il a été constaté par la Mission spéciale surveillance [MSS] de l’OSCE, dont la tâche est rendue plus compliquée par le brouillage de ses drones d’observation, une hausse significative du nombre de violations du cessez-le-feu, assortie d’une intensification des combats.

Ainsi, le 26 mars, 493 violations ont été signalées dans la région de Donetsk par la MSS

Dans le même temps, il a été observé une accumulation de nouveaux équipements militaires du côté des séparatistes 

Qui plus est, d’importants mouvements de troupes ont eu lieu [et sont a priori encore en cours] dans le sud-ouest de la Russie et la Crimée. Pour cela, l’état-major russe a privilégié le rail. On ignore l’ampleur de cette manoeuvre. Mais elle est assez importante pour perturber le transport ferroviaire d’autres marchandises.

Quoi qu’il en soit, Kiev et Moscou se renvoient la responsabilité des violations du cessez-le-feu récemment constatées. 

Les autorités russes ont en quelque sorte pris les devants. Le 30 mars, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a accusé le président ukrainien de « rejeter toute idée de dialogue » avec les séparatistes du Donbass. « Comment régler un conflit si une partie ne veut pas communiquer avec l’autre? », a-t-il demandé.

Le lendemain, et alors que M. Poutine venait d’avoir une conversation avec le président Macron et la chancelière Merkel [la France et l’Allemagne étant impliqués dans la recherche d’une solution au conflit, dans le cadre du dialogue au format dit de « Normandie », ndlr], le porte-parole du Kremlin a enfoncé le clou. 

Apportant leur soutien à l’Ukraine, les États-Unis fait part de leur inquiétude au sujet de la situation dans le Donbass.

Alors que le chef des forces américaines en Europe [qui coiffe aussi la casquette de Commandant suprême des forces alliées en Europe – SACEUR], le général Tod D. Wolters, a placé ses troupes au niveau d’alerte « Crise imminente potentielle », le Kremlin a assuré que les mouvements des forces russes récemment observés ne vise qu’à « assurer la sécurité de la Russie » et qu’ils « ne constituent en rien une menace. »

Reste à voir les raisons de ce déploiement russe apparemment massif à la frontière ukrainienne et en Crimée. 

Il peut aussi s’agir pour Moscou de tester la nouvelle administration américaine, le président Biden tenant un discours « musclé » à l’égard de son homologue russe

Si Washington marque régulièrement son soutien à Kiev, il est à noter que le chef de la Maison Blanche n’a toujours pas eu d’échange avec le président ukrainien ... même si les États-Unis fournissent une aide relativement importante aux forces armées ukrainiennes."

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Il y a 2 heures, Bechar06 a dit :

Reste à voir les raisons de ce déploiement russe apparemment massif à la frontière ukrainienne et en Crimée.


Approche largement hypothétique, qui vise plutôt à regarder la situation selon un angle différent, pour à terme confirmer ou infirmer cette hypothèse :
 

Sur un plan géopolitique, on pourrait considérer que l’Ukraine est en soi désormais suffisamment affaiblie et n’est quasiment plus d’aucune utilité à la Russie, et qu’il serait peut-être plus avantageux pour cette dernière de jouer désormais à fond la carte d’un Donbass pro-russe* non plus seulement autonome ou séparatiste, mais réellement étatisé.
Par ailleurs, sa volonté à terme de se ré-équiper en avions de combat inciterait à accélérer le solutionnement du conflit avant que le rapport de force ne change.
Côté frontières, la réduction de la frontière entre l’Ukraine et la Russie reviendrait à un Volgograd désormais officiellement protégé par le Donbass, le problème se limitant au final à un couloir Kiev - Moscou.

Sur le plan économique, un Donbass constitué en état aurait de nombreux arguments et trouverait rapidement des débouchés en Russie, à l’inverse d’une Ukraine amputée du Donbass et qui serait durablement en récession, avec un accès aux ressources industrielles et à la mer largement réduites, et tout autant dans l’incapacité de se ré-équiper en moyens militaires significatifs, donc. Elle pourrait alors être maintenue la tête sous l’eau à la demande (carte dangereuse à jouer quand même, ça pourrait absolument être contre-productif).


Dans tous les cas, soit la Russie pousse à court terme pour une solution à son avantage, soit dans 5 à 10 ans ça lui reviendra en boomeragn, la volonté affichée de l’US étant maintenant de faire preuve de plus de fermeté vis-à-vis de la Russie, et donc d’accroître les manoeuvres de destabilisation.

 

*c’est un peu un retournement de l’histoire, le Donbass était anti-URSS et s’est opposé à Kiev pour « tendance caractérisée à la centralisation abusive ». Mais maintenant, la population y est essentiellement russophone (même si les russes y sont minoritaires).

 

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Sauf que maintenir le conflit empêche légalement toute intégration de l'Ukraine dans l'OTAN. Si une sécession était reconnue (il faudrait certes qu'elle le soit aussi par l'Ukraine, ce qui est effectivement très peu crédible) alors le morceau restant pourrait rejoindre l'OTAN...

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