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Russie et dépendances.


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il y a 5 minutes, Wallaby a dit :

- -

Un peu de contexte :

https://www.themoscowtimes.com/2019/04/02/indoor-plumbing-still-a-pipe-dream-for-20-of-russian-households-reports-say-a65049 (2 avril 2019)

Plus d'un cinquième des ménages russes n'ont pas accès à la plomberie intérieure, selon des statistiques officielles obtenues par le site d'information RBC mardi.

La Russie est en tête des pays développés avec le pire bilan en matière d'assainissement, selon l'ONG WaterAid, basée à Londres. Une estimation de 2012 citant des données officielles chiffrait à 35 millions le nombre de Russes dont les foyers ne sont équipés que de toilettes extérieures, soit environ un quart de la population.

Sur les 22,6 % de foyers dépourvus d'un système d'égouts centralisé, 16,8 % utilisent un système de tuyaux reliés à des toilettes à fosse, a indiqué RBC citant le service national des statistiques, Rosstat. Les 5,8 % restants sont totalement dépourvus de système d'égouts.

Dans les zones rurales de Russie, près des deux tiers n'ont pas accès à des toilettes intérieures, 48,1 % d'entre eux utilisent des toilettes extérieures et 18,4 % ne disposent pas d'un système d'égouts.

Seuls 9 % de la population urbaine russe ont déclaré ne pas avoir accès à un système d'égouts.

Rosstat a réalisé l'étude auprès de 60 000 ménages dans chaque région russe entre le 15 et le 29 septembre 2018, rapporte RBC.

Après avoir progressivement grimpé à 78 % en 2017, les dernières données indiquent que la part des ménages russes disposant d'une plomberie intérieure a légèrement diminué pour atteindre 77,4 % en 2018.

On connaissait ces stats. De là à faire des chiottes un sujet très officiel du 10e paquet de sanctions UE / Russie, je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer:

- est-ce bien l'urgence ? 

- avons-nous épuisé toute autre sanction qui serait autrement plus dissuasive ? 

- quand est-ce qu'on avance sur la liquidation des actifs saisis pour le financement de l'effort de guerre en cours ?

etc...

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il y a 12 minutes, olivier lsb a dit :

avons-nous épuisé toute autre sanction qui serait autrement plus dissuasive ? 

Les sanctions n'ont pas d'intérêt autre que pour nos politiciens d'apparaître du bon côté de l'histoire, tapant sur les méchants. C'est de la communication. Cela envenime le conflit et retire des chances de trouver une solution diplomatique :

https://www.politico.com/news/magazine/2020/08/05/open-letter-russia-policy-391434 (5 août 2020)

Si les sanctions doivent faire partie de notre politique à l'égard de la Russie, elles doivent être judicieusement ciblées et utilisées en conjonction avec d'autres éléments du pouvoir national, notamment la diplomatie. L'accumulation constante de sanctions imposées par le Congrès pour punir les actions de la Russie en Crimée et dans l'est de l'Ukraine, l'empoisonnement à Salisbury, les violations du traité FNI et l'ingérence dans les élections réduisent toute incitation de Moscou à changer de cap puisqu'elle considère ces sanctions comme permanentes. Nous devons redonner de la souplesse à notre régime de sanctions, en nous concentrant sur des sanctions ciblées qui peuvent être allégées rapidement en échange de mesures russes qui font progresser les négociations en vue de résolutions acceptables des conflits en cours, y compris un effort démontrable de la part de la Russie pour mettre fin à l'ingérence dans notre processus électoral. Pour ce faire, il faudra une volonté politique de la part de la Maison Blanche et du Congrès.

 

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il y a 3 minutes, gustave a dit :

Donc:

Dans les zones rurales de Russie, près des deux tiers n'ont pas accès à des toilettes intérieures, 48,1 % d'entre eux utilisent des toilettes extérieures 

re donc : près de 20% ne vont pas du tout aux toilettes, ou chez les voisins ?

 

Faisons des hypothèses :

  • pot de chambre
  • trou dans le jardin
  • pas de trou, directement dans le jardin
  • réemploi comme engrais
  • sculpture sur caca
  • rivière voisine
  • chapka taille familiale
  • casque lourd allemand récupéré par le grand-père sur l'Oder
  • Russe viril ne va pas à la selle
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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Faisons des hypothèses :

  • pot de chambre
  • trou dans le jardin
  • pas de trou, directement dans le jardin
  • réemploi comme engrais
  • sculpture sur caca
  • rivière voisine
  • chapka taille familiale
  • casque lourd allemand récupéré par le grand-père sur l'Oder
  • Russe viril ne va pas à la selle

On penche son cul au dessus de la fenêtre et hop ! Mais parfois il y a des accidents lors de cette maneuvre...

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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

C'est un synopsis de film ça non ? :laugh:

C'est pour lancer une nouvelle guerre civile avec haine interethnique et massacre de population.

Jouer avec sa merde n'a jamais apporté que des emmerdes du point de vue politique, regarde Dorde Martinovic.

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il y a 3 minutes, Heorl a dit :

C'est pour lancer une nouvelle guerre civile avec haine interethnique et massacre de population.

Jouer avec sa merde n'a jamais apporté que des emmerdes du point de vue politique, regarde Dorde Martinovic.

C'était une blague en rapport avec le caca. Rien d'autre. :mellow:

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Mouhahaha si c'est vrai : https://edition.cnn.com/2023/02/21/politics/russia-intercontinental-ballistic-missile-test

La Russie a apparemment testé un ICBM Sarmat juste avant que Biden arrive en Ukraine.

Ils avaient prévenu les Américains à l'avance par un canal dédié, sans qu'on sache quand. Les Américains de leur côté les avaient prévenu quelques heures à l'avance de la visite de Biden à Kiev. Donc j'imagine que le test n'a pas dû être planifié en fonction de la visite de Biden - mais sans doute en fonction du discours de Poutine sur l'état de la nation.

Sauf que le test semble avoir raté (sans détails).

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https://www.monde-diplomatique.fr/2023/02/RICHARD/65502

Pouchkine victime de Poutine

Pour les enseignants de russe des collèges et lycées français, la guerre en Ukraine assombrit des perspectives déjà moroses. L’invasion russe pourrait décourager les vocations, alors que les effectifs épousent les soubresauts de la géopolitique. En expansion durant la guerre froide, la filière a pâti de l’effondrement de l’Union soviétique, mais l’enthousiasme de quelques pédagogues maintient le bateau à flot.

On comptait 27 000 élèves russisants en 1988 dans l’enseignement secondaire en France, contre environ 11 000 aujourd’hui, selon l’inspection générale de russe, répartis dans près de 330 établissements publics ou privés.

Longtemps cantonné dans l’enseignement supérieur, le russe fait son entrée dans les lycées français après la Libération, avec la création d’une agrégation en 1947 et d’un certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes) en 1955. Ces concours servent de rampe de lancement aux « vingt années fastes » de l’enseignement du russe en France, selon l’expression de M. Philippe Comte, ancien président de l’AFR, dans une communication disponible sur le site de l’association. De 1957 à 1967, les recrutements sont multipliés par trois, passant de treize à trente postes par an (agrégation et Capes confondus). Le pic des effectifs est atteint entre 1970 et 1975.

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https://fr.wikisource.org/wiki/Qu’est-ce_que_la_Russie_%3F

Qu’est-ce que la Russie ? La Nouvelle Revue, 1892

Malgré les vicissitudes de l’évolution de ce vaste pays, la Russie, au XIe siècle, présente l’aspect d’un empire occidental. Le christianisme y a introduit des mœurs moins cruelles, l’organisation judiciaire est solidement établie par la promulgation du code russe [Prawda Russkäja (1019), d’origine Scandinave] complété par les corps de droit de Justinien et de Basile le Macédonien. À Jaroslaw, le Tsar, le César de cette grande succursale de l’empire de Byzance, va ouvrir ses États en asiles pour les princes anglais et Scandinaves exilés de leurs patries, et il s’allie par des mariages aux maisons les plus puissantes de l’Europe ; parmi elles la maison de France. Sa fille Anna épouse Henri Ier.

Kiew, la capitale, est, sur la grande route commerciale de Byzance une station où passe le trafic des marchands hongrois, allemands, hollandais et Scandinaves. Émule de la ville mère, Constantinople, elle, possède déjà sa cathédrale de Sainte-Sophie, et sa porte d’or, sans compter ses quatre cents églises.

Elle a des artistes grecs, un clergé grec, une écriture en lettres grecques, une littérature grecque ; elle-même enfin passe pour une cité grecque.

Laissons passer quelques siècles.

Byzance est tombée sur les ruines du Bas-Empire, et sous les haches des Turcs le dernier rempart de l’Occident est pris d’assaut. C’est alors que Moscou va remplacer Byzance. Là se réunit une partie des émigrés, emportant les trésors de l’érudition savante, artistique et industrielle de l’antiquité hellénique.

Ivan III, marié avec une princesse byzantine, Sophia Palæologa, groupe autour de lui des hommes d’État, des diplomates, des ingénieurs, des théologiens et des artistes de Rome, de la Grèce ; il entre en relations politiques avec la Vénétie, l’Autriche, la Hongrie, le Pape ; il fait élaborer le Code général ; il resserre le lien trop lâche qui unissait les provinces de son immense domination, et par là le rôle civilisateur de la Russie est déterminé pour l’avenir.

Ce qui a empêché l’assimilation des Russes avec l’Europe occidentale, c’est la scission religieuse qui existe entre l’Église romaine et l’Église grecque. Et cependant l’Église d’Orient remonte par ses ancêtres aux premiers siècles de l’ère chrétienne ; elle a passé par les synodes ; elle a traversé la réforme et la renaissance sans s’abâtardir comme le protestantisme, exempte des terribles luttes intestines, des massacres de la Saint-Barthélemy et des chambres ardentes. Ce n’est pas pour sa religion qu’il faut chercher querelle au géant redouté, méconnu et diffamé. Vaudrait-il mieux lui intenter procès au sujet de sa politique agressive ? Afin d’entrer en relations commerciales avec l’Europe, la Russie s’est emparée des provinces baltiques, autrefois conquises successivement par les Brandebourgeois, les Danois et les Suédois ; et la Russie a bien fait, car elle a ouvert des ports sur la Baltique aux grandes puissances occidentales, comme elle a dressé des remparts contre les barbares du Nord.

La Russie, il est vrai, a pris part au partage de la Pologne, ce crime, selon le droit du sentiment, cette nécessité, selon le droit de l’histoire. La Pologne avait fait son temps, avait accompli sa mission de brise-lame contre l’océan asiatique ; elle était devenue un organe atrophié, inutile dans l’évolution européenne, et c’est pourquoi elle s’est désagrégée.

Mais ce qui parle hautement en faveur de l’empire des Tsars, ce sont les services indéniables qu’il a rendus à l’Europe, en chassant les Mongols, en faisant échec aux Turcs, en réduisant les tribus sauvages pour les enrégimenter dans l’armée des frontières.

Barbare, une nationalité qui a fondé son éducation sur les traditions helléniques ? Barbare, un peuple chrétien dont l’histoire enregistre les combats glorieux pour la défense des frontières de la civilisation contre les Huns de l’Asie ?

Un pays qui, déjà aux temps de Charlemagne, a connu les signes de l’écriture, qui a imprimé son premier livre quarante ans après l’invention de Gutenberg ; qui a publié un journal en 1703, et dont le dictionnaire, édité en 1789, avec ses 43 000 mots, fut rédigé par une académie qui, parmi ses correspondants, comptait Leibnitz, de l’Isle, Bernouilli, Diderot, Voltaire, ce pays, certes, ne mérite point le nom de barbare.

Et, de nos jours, la Russie ne possède-t-elle pas une étendue considérable de chemins de fer, le télégraphe, la poste ? Huit universités et 35 000 écoles, 38 sociétés savantes, 45 bibliothèques publiques, observatoires, musées, écoles des Beaux-Arts, conservatoires de musique ?

Lisez les romans de Tolstoï et de Dostoiewsky, si vous ne les avez déjà lus, et vous y découvrirez une nationalité juvénile, une terre neuve et vierge…

La Russie, c’est la jeune sœur des nations européennes douée des défauts de la jeunesse et des grandes qualités des jeunes : la foi, l’enthousiasme, l’espérance, les hautes aspirations.

August Strindberg

écrivain, dramaturge et peintre suédois (1849 – 1912)

 

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il y a 15 minutes, Heorl a dit :

Bref, pas un article très intéressant sinon en ceci qu'il répète entièrement le narratif russe sur l'origine de leur pays alors que la vérité est très différente.

Bah, comme si aucun pays ne s'inventait un narratif...:rolleyes:

La France pays des Droits de l'homme) en faisant une parenthèse pudique sur les affres de la colonisation...

Ou plus récemment "puissance d'équilibre" faute d'avoir encore la capacité d'aller en coller une à la Chine, euh non, à l'Allemagne en 14, qui nous piqué,  à nous et aux English, le chemin de fer constantinople-Ankara...

Ou notre role de puissance mondiale dans l'indopacifique vu notre ZEE (qui ne débouche sur rien)... sauf à s'imaginer être encore une grande puissance quand on n'est plus qu'une puissance très moyenne. :dry:

Modifié par BPCs
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il y a 25 minutes, Ciders a dit :

Et on se rapproche de la morsure de vipère :

 

 

L'amanite tue-mouche contrairement au phalloïde n'est pas mortelle nécessairement il faut une dose de 10 à 20 champignons pour le rendre potentiellement mortelle. Il est en revanche toxique et hallucinogène. Tu passes juste un sale très sale moment.

 

Ça ressemble plus à un avertissement.

 

La prochaine fois tu passeras du rouge à poix blancs au crémeux un peu jaunâtre.

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Il y a 6 heures, Heorl a dit :

Le mythe d'une troisième Rome est exactement ça : un mythe.

(...)

La tradition russe n'a pas été fondée sur les traditions helléniques

Oui mais justement, est-ce qu'on ne peut pas dire qu'à partir du moment où le mythe existe, où le mythe est vivant, où le mythe est cru, les Russes éduqués dans ce mythe se sont donné l'obligation de cultiver ces traditions, fussent-elles "inventées" ?

S'inventer une origine occidentale, n'est-ce pas le plus bel hommage qu'on puisse rendre à l'Occident ? Un peu comme Fukuzawa Yukichi qui invente à la même époque (fin XIXe siècle) l'idée d'un Japon qui "sort de l'Asie" pour se mettre au rang des nations occidentales ?

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