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Russie et dépendances.


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Les primaires, version russe

Article du Monde diplomatique qui détaille le jeu politique en Russie.On y apprend entre autres:

- L'organisation de primaire ouverte (tout citoyen pouvait non seulement voter, mais également présenter sa candidature) par le parti présidentiel pour les élections législatives, avec une influence surprise de plus de 10 millions de votants.

- . Le règlement adopté en 2009 précise que les votes « ne constituent pas une procédure de désignation des candidats ». En dernière instance, la direction de Russie unie peut ajouter les siens, ne pas inclure les gagnants dans la liste définitive, ou encore réviser l’ordre des vainqueurs. Ainsi, le premier adjoint du chef de l’administration présidentielle Viatcheslav Volodine, le réalisateur Stanislav Govoroukhine, qui avait dirigé la campagne de M.Poutine en 2012, ainsi que la très médiatisée procureure de Crimée Natalia Poklonskaïa et une poignée d’autres ont été retenus directement par le premier ministre et chef du parti, M. Dmitri Medvedev.

- Les élections législatives de septembre marqueront le retour à un système électoral mixte, la moitié des députés étant élus à la proportionnelle sur une liste nationale, l’autre moitié par circonscriptions lors d’un scrutin uninominal. Dans dix-huit circonscriptions, Russie unie ne présentera pas de candidats pour laisser places à des partis frères.

- "Russie Unie" y est définit comme un "parti au pouvoir" soit un instrument du pouvoir en place (mise en œuvre des politiques/renforcement de l'élite aux différents échelons), à la différence d'un "parti dirigeant" qui est un acteur politique plus ou moins autonome. Def de Vitali Ivanov, un sympathisant de Russie unie. Le parti y est qualifié de parti virtuel, rassemblant surtout des notables et l'activité militante et peu encouragée.

- Deux lignes apparaissent au sein de "Russie unie", Les libéraux-conservateurs s’inquiètent par exemple des pressions de l’administration sur les entreprises, quand les sociaux-conservateurs insistent davantage sur les questions de société et la promotion des valeurs conservatrices (famille, religion, etc.). Pourtant, la question du rattachement des candidats à l’un ou l’autre de ces courants idéologiques a été totalement évacuée.

- Pour le politiste Grigori Golosov, toutefois, malgré la culture unanimiste du parti, « les primaires de Russie unie sont clairement en train d’acquérir les caractéristiques d’une réelle compétition politique ». Les poids lourds de la politique russe, de moins en moins dispensés de s’y plier, se prennent visiblement au jeu.

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/FAUCONNIER/56199

L’opposition russe en miettes

- L'opposition c'est élargie, passant de 7 à 21 partis depuis 2011. Les libéraux ne parviennent pas à s'unir et les dirigeant du Parti Communiste et du Parti libéral-démocrate (nationaliste) n'ont pas changés depuis 1993. Si les manifestations de 2011 ont montré qu’une partie de la population aspirait à davantage d’ouverture politique, les récentes concessions du pouvoir (retour à l’élection des gouverneurs, simplification de la procédure pour créer un parti, baisse du nombre de parrainages requis pour être candidats, ouverture des primaires de Russie unie à tous citoyens, etc.), sont pour l’opposition libérale un cadeau empoisonné. Quittant la rue pour les urnes, elle apparaît encore plus divisée.

- On y apprend une inflexion du "contrat poutinien" entre l’exécutif et l'oligarchie. En décembre 2014, dans son discours à l’Assemblée fédérale, le président proposait « une relation entre la communauté des affaires et l’État construite sur une cause commune, un partenariat et un dialogue entre égaux ». En échange de la mobilisation des élites économiques pour le relèvement de l’économie, il promettait de libérer les entrepreneurs de la « supervision abusive » des organes de contrôle administratif, une amnistie totale sur les capitaux rapatriés — bref, des mesures très libérales, auxquelles est venue s’ajouter cet été l’annonce de nouvelles privatisations dans les secteurs du pétrole, de l’extraction diamantaire ou encore du transport aérien.

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/BACHKATOV/56249

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N'étant plus venu sur le forum depuis un moment (tant mieux diront certains j'imagine ^^), je poste cette info publiée avant l'été, intéressante au moins pour voir le comportement hallucinant de Poutine envers un homologue étranger, en l'occurrence le président français Sarkozy, un comportement digne d'un chef mafieux envers un de ses subordonnés selon les mots de l'auteur du livre (lien ci-dessous vers une page en jpg du livre de Nicolas Hénin). Ce serait chouette un monde dominé par le grand frère russe plutôt que par ces affreux yankees (en attendant les Chinois qui vont sûrement nous en faire voir aussi maintenant qu'ils sont les plus forts)...

https://bembelly.files.wordpress.com/2016/05/img_20160528_180939.jpg

Citation

La France russe (Nicolas Hénin; Editions Fayard; mai 2016)

2 juin 2016 par Maxime PINARD

La Russie est un acteur géopolitique majeur qui revient sur le devant de la scène internationale suite à son conflit avec l’Ukraine et son intervention dans le conflit syrien. Les traitements médiatiques de son actualité, de sa stratégie diplomatique, suscitent de vifs débats en France, entre ceux accusés de ne prendre en considération que les opinions des opposants à Vladimir Poutine et ceux à l’inverse présentés comme des défenseurs acharnés du Kremlin, occultant les aspects négatifs du pouvoir russe. Cette absence de modération conduit à une réflexion biaisée sur la Russie et à une impasse, chaque camp se proclamant détenteur de la vérité et accusant l’autre d’être instrumentalisé par des acteurs russes. Cela s’est vérifié lors du conflit ukrainien où chaque information était discutée, remise en cause, discréditée, tant et si bien qu’il était parfois impossible d’obtenir des données de base fiables pour produire une analyse raisonnée. Cela doit nous interroger quant à notre rapport avec la Russie et comment cette dernière mène à notre encontre une politique d’influence de grande envergure.

C’est dans ce contexte que nous présentons le dernier ouvrage de Nicolas Hénin, « La France russe ». L’auteur est connu du grand public pour avoir été otage en Syrie de juin 2013 à avril 2014 et pour avoir écrit l’excellent essai « Jihad Academy » (éditions Fayard, 2015). Ce grand reporter et journaliste d’investigation livre ici une enquête fouillée sur la stratégie russe en France en matière de politique d’influence et cherche à démontrer en quoi cette dernière est différente des autres politiques de puissances comme celles des Etats-Unis ou de la Chine.

Le livre se compose de onze chapitres thématiques permettant d’avoir une vue d’ensemble de la stratégie d’influence russe en France : diplomatie, religion, médias, etc…  Dans une première partie, Nicolas Hénin commence par rappeler la spécificité du cas russe puisque la Russie exerce un soft power alors que son modèle n’est pas vraiment attractif (cf situation de l’économie, respect des droits de l’homme, etc…). L’auteur évoque à bon escient le concept de « maskirovka », technique qui couvre à la fois les opérations psychologiques et la notion de « déception » (envoi d’un message informant l’ennemi que l’on a une intention, alors que l’on souhaite en réalité agir d’une autre façon). La Russie cherche à proposer un discours multiforme pour draguer un public large et vend l’idée qu’elle peut constituer un modèle alternatif.

Cette stratégie s’incarne à travers un homme, Vladimir Poutine, qui se présente « comme l’homme qui redresse la Russie après une grosse décennie de décadence » (p.25). Nicolas Hénin questionne le concept de « poutinisme » et livre une analyse précise et subtile du dirigeant russe qui a l’art de concilier la nostalgie d’un glorieux passé avec la nécessité d’une politique stratégique pragmatique. Cela peut s’observer lorsque l’auteur cite Vladimir Poutine : « celui qui ne regrette pas la dissolution de l’Union soviétique n’a pas de cœur. Celui qui veut ressusciter l’Union soviétique n’a pas de cerveau » (p.38).

Nicolas Hénin présente ensuite la liste des structures en France, plus ou moins visibles, plus ou moins puissantes, qui œuvrent au renforcement de l’influence de la Russie en France : associations, clubs et think tanks ont ainsi été créés par des étrangers ou des Français avec le soutien d’intermédiaires russes afin accroître la visibilité de la parole russe sur le territoire national. Citons de manière non-exhaustive l’Institut de la démocratie et de la coopération (IDC fondé en 2008), la fondation Monde russe (qui subventionne entre autres des cours de langue), le Centre de Russie pour la science et la culture (CRSC), le Conseil de coordination du Forum des Russes de France (CCFRF) et enfin l’association Dialogue franco-russe, co-présidée par le député Thierry Mariani, et présentée par l’auteur comme la « vitrine la plus efficace » de la politique d’influence russe. L’auteur ne se contente pas de lister ces relais d’influence, il décrit avec minutie leurs modes de fonctionnement, leurs réussites et leurs limites.

Il poursuit son enquête en abordant le rapport des hommes politiques français avec Vladimir Poutine, constatant qu’une bonne partie de la droite française est sous le charme du dirigeant russe, mais aussi l’extrême droite avec Jean-Marie Le Pen (chapitre 5) et l’extrême gauche avec Jean-Luc Mélenchon. En d’autres termes, le message politique et sociétal porté par Vladimir Poutine est suffisamment « souple » pour s’adapter aux différentes sensibilités politiques. L’auteur livre une anecdote intéressante et amusante sur celui qu’il présente comme le « converti le plus spectaculaire » (p.109) : Nicolas Sarkozy. D’abord très atlantiste et souhaitant montrer sa puissance diplomatique à son homologue russe, l’ex président français va radicalement changer de point de vue suite à une entrevue avec Vladimir Poutine lors du sommet du G8 de Heiligendamm en 2007. Ce dernier va faire comprendre d’après l’auteur en des termes peu diplomatiques que Nicolas Sarkozy va devoir cesser ses provocations verbales et rentrer dans le rang, c’est-à-dire à ne pas s’opposer aux positions russes.

Le président russe renforce sa stratégie en France avec la présence de nombreux agents des services secrets (la moitié des diplomates russes en poste en France en feraient partie), la France étant considérée par la Russie comme un terrain facile à pénétrer pour ses agents, d’après une note sur les activités des renseignements russes qu’a pu consulter l’auteur.

La guerre d’influence menée par la Russie se matérialise également par la création d’un lobby aux multiples dimensions dont l’objectif est de diviser les opinions, et de manière plus grave de proposer un discours alternatif qui abolit la différence entre le vrai et le faux. Pour mener à bien cette politique, la Russie s’appuie sur les médias russes ou des médias français pro-russes, sur des hackers dans une démarche de stratégie numérique offensive (cf le virus Snake qui a infecté les ordinateurs ukrainiens) mais également sur l’Eglise russe qui est un très puissant outil d’influence, renforçant par un argumentaire religieux les positions diplomatiques du Kremlin auprès du public français, comme en témoigne la rhétorique sur la protection des Chrétiens d’Orient.

Face à ce constat pour le moins inquiétant, l’auteur conclut pourtant son analyse de manière assez mesurée, notant que bien que « la Russie se joue de la France », les réseaux russes ont cependant leurs limites. Les enquêtes dénonçant le lobby russe sont nombreuses et mettent en évidence le jeu de la Russie, ce qui lui nuit mécaniquement. Nicolas Hénin n’est toutefois pas très optimiste pour l’avenir puisqu’il indique, page 318, que « l’influence russe, de fait, ne vise pas une « rentabilité immédiate » ». Il s’agit donc d’un combat et d’une vigilance à opérer sur le long terme pour y faire face efficacement.

 A travers ce livre, Nicolas Hénin propose une enquête passionnante sur la guerre d’influence russe en France. Son talent d’écrivain et sa capacité à rendre son ouvrage accessible à tous sont indéniables. Il évite intelligemment de tomber dans le piège d’une analyse engagée, stéréotypée, caricaturale, prenant le parti au contraire d’être mesuré à chaque instant et de baser systématiquement son analyse sur des faits. Les chapitres sont d’un niveau équivalent, même si les chapitres 7 et 8 (sur l’influence du religieux et des mafieux) nous semblent par moments un peu déconnectés du sujet, à savoir la matérialisation de l’influence russe sur le territoire français.

« La France russe » a de grandes chances de connaître un fort succès, bien mérité, auprès d’un public très large. Ce livre est vivement recommandé, car il participe, de manière plus proche qu’on ne l’imagine avant sa lecture, à notre formation de citoyen en nous donnant les clés pour ne pas subir la stratégie d’influence d’une puissance étrangère. C’est un pari intellectuel et éditorial risqué qu’a pris Nicolas Hénin avec ce projet littéraire, mais c’est un pari largement remporté !

Recension réalisée le 28 mai 2016

Lien vers le site de la maison d’édition: http://www.fayard.fr/la-france-russe-9782213701134

 

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C'est la fameuse entrevue après laquelle Sarkozy avait fait une conférence de presse où il apparaissait dérouté (une chaîne de télé l'avait d'ailleurs diffusé en se demandant si les deux chefs d'Etat n'avaient bu que de l'eau).

Sinon d'autres vidéos de bourrages d'urnes, visiblement dans d'autres bureaux de votes :

Celle-là serait au Daguestan d'après la description (la 1ère que j'avais postée était à Rostov-sur-le-Don) :

 

Modifié par Rob1
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Il y a 2 heures, DAR a dit :

L’auteur livre une anecdote intéressante et amusante sur celui qu’il présente comme le « converti le plus spectaculaire » (p.109) : Nicolas Sarkozy. D’abord très atlantiste et souhaitant montrer sa puissance diplomatique à son homologue russe, l’ex président français va radicalement changer de point de vue suite à une entrevue avec Vladimir Poutine lors du sommet du G8 de Heiligendamm en 2007. Ce dernier va faire comprendre d’après l’auteur en des termes peu diplomatiques que Nicolas Sarkozy va devoir cesser ses provocations verbales et rentrer dans le rang, c’est-à-dire à ne pas s’opposer aux positions russes.

Ce que prétend l'auteur de ce livre, c'est que Poutine aurait averti Sarkozy en termes insultants d'avoir à "rentrer dans le rang", suite à quoi le président français se serait "couché" et mué en partisan du président russe.

Je suis assez loin d'être un partisan inconditionnel de Nicolas Sarkozy (attention, litote) mais la vraisemblance de cette anecdote, comment dire :rolleyes: ... Qui peut croire que Sarkozy réagirait de cette manière à une agression verbale de ce genre ?

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Ce que prétend l'auteur de ce livre, c'est que Poutine aurait averti Sarkozy en termes insultants d'avoir à "rentrer dans le rang", suite à quoi le président français se serait "couché" et mué en partisan du président russe.

Je suis assez loin d'être un partisan inconditionnel de Nicolas Sarkozy (attention, litote) mais la vraisemblance de cette anecdote, comment dire :rolleyes: ... Qui peut croire que Sarkozy réagirait de cette manière à une agression verbale de ce genre ?

Hypothèse : les Russes ont un dossier avec des choses dedans. C'est le genre de choses qu'ils savent faire et qu'ils n'hésitent pas à faire.

Maintenant... c'est de l'ordre de l'hypothèse purement intellectuelle et sans aucun fondement.

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à l’instant, Ciders a dit :

Hypothèse : les Russes ont un dossier avec des choses dedans. C'est le genre de choses qu'ils savent faire et qu'ils n'hésitent pas à faire.

Maintenant... c'est de l'ordre de l'hypothèse purement intellectuelle et sans aucun fondement.

Ça fait partie des possibilités théoriques en effet. Dans ce cas, il faudrait supposer que l'auteur du livre ait pu découvrir tout cela... dont ni Poutine, ni Sarkozy ne se seraient vantés. Sans compter que le genre de "pression" dont il s'agirait marcherait d'autant mieux qu'il serait caché. Pas vraiment idéal, un sommet international.

Autre possibilité théorique : il a inventé l'anecdote pour mieux vendre, ou pour défendre une thèse qui lui est chère. :smile:

On peut avoir divers avis sur laquelle de ces possibilités est la plus probable. Personnellement :laugh: ... 

 

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il y a 8 minutes, Ciders a dit :

Hypothèse : les Russes ont un dossier avec des choses dedans. C'est le genre de choses qu'ils savent faire et qu'ils n'hésitent pas à faire.

Maintenant... c'est de l'ordre de l'hypothèse purement intellectuelle et sans aucun fondement.

Le côté distrayant étant qu'il n'était pas exclu que les anglais et/ou les américains aient le même dossier sous le bras, à peu de choses près :sinterrogec:

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il y a 28 minutes, g4lly a dit :

J'ai un peu de mal avec un journaliste spécialiste du proche orient ... qui se mue par l'opération du saint esprit en spécialiste de la Russie ...

Pour être précis, son livre ne porte pas tant sur la Russie que sur la France et les connexions entre le milieu politique français et le pouvoir russe.

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En fait, Nicolas Hénin affirmait hier dans les Matinales de France Culture (émission téléchargeable pour ceux qui voudraient se faire leur propre opinion) avoir été informé par une personne présente lors de cette rencontre de 2007. Poutine aurait bien, un peu à la manière de Don Corleone, copieusement insulté, humilié et directement menacé Sarkozy (qui n'avait donc pas bu, mais était simplement encore sous le choc lors de la conférence de presse). On nous parle toujours de Russie maltraitée, humiliée par les Occidentaux mais il semble que faire de même à la France ne pose pas problème...

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Heu en sortant de cette discussion Sarkozy était tout sourire et "gai" raison pour laquelle on a pensé qu'il avait bu. S'il s'est fait insulté et menacé il est carrément maso. Je crois pas une seule seconde cette histoire, en plus source anonyme non vérifiable pour continuer à construire une "légende noire" à Poutine, comment dire...

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il y a une heure, Akhilleus a dit :

Secundo : un tout petit peu d'analyse de la gestuelle de Sarkozy lors de son discours ne montre aucun mais alors aucun symptome de choc émotionnel ni d'autoprotection vis à vis d'une humiliation/engueulade préalable. Et ca c'est le plus flagrant.

Pour mémoire, voici Sarkozy dans ce qui serait donc une situation de choc...

 

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4 hours ago, DAR said:

En fait, Nicolas Hénin affirmait hier dans les Matinales de France Culture (émission téléchargeable pour ceux qui voudraient se faire leur propre opinion) avoir été informé par une personne présente lors de cette rencontre de 2007. Poutine aurait bien, un peu à la manière de Don Corleone, copieusement insulté, humilié et directement menacé Sarkozy (qui n'avait donc pas bu, mais était simplement encore sous le choc lors de la conférence de presse). On nous parle toujours de Russie maltraitée, humiliée par les Occidentaux mais il semble que faire de même à la France ne pose pas problème...

En quelle langue?

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En anglais alors. Officiellement Poutine ne parle pas français ni Sarkozy le russe.

Et est-ce qu'un interprète aurait pris la responsabilité de traduire des propos insultants sans les édulcorer ?

Mais bon, c'est bien possible que Poutine ait pu "hausser le ton" mais devenir grossier ça me semble aussi assez incroyable. En Russie, il se montre parfois cassant et dur mais dans une conversation avec un chef D’État étranger...

 

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Non, il lui parlait en russe a priori, avec l'aide d'un traducteur. Il est normal que Nicolas Hénin ne cite pas nommément sa source, puisque manifestement de l'entourage proche de l'ancien président français.

L'information n'est pas mise en doute par les médias sérieux :

Citation

Les deux hommes auront-ils l'occasion de discuter des révélations du journaliste Nicolas Hénin ? Dans son livre La France russe, ce dernier raconte comment, en 2007, le président russe a "humilié" et "écrasé" son homologue français au cours d'un entretien parallèle à un G8. Selon son récit de cette fameuse conférence de presse où Nicolas Sarkozy avait paru totalement ivre, ce dernier venait en réalité de "se faire donner une leçon de caïd par Poutine", qui lui aurait expliqué "à quel point il [était] petit", le tançant "comme on pourrit un gamin". "Tu continues à parler sur ce ton, et je t'écrase", lui aurait notamment lancé le président russe. Dur.

 

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Il y a 1 heure, DAR a dit :

Non, il lui parlait en russe a priori, avec l'aide d'un traducteur. Il est normal que Nicolas Hénin ne cite pas nommément sa source, puisque manifestement de l'entourage proche de l'ancien président français.

L'information n'est pas mise en doute par les médias sérieux :

 

Dar, Dar, Dar ....

Je suis sur que Henin va faire son buzz dans les médias comme tu le fais ici. Et répéter une centaine de fois ce genre d'aneries marchera peut etre auprès de certains. Un peu comme l'histoire du SU25 abattant le Malaysia Airlines. Disons que si dans les 2 cas c'est plausible, cette possibilité est infinitesimale et négligeable au vue des habitudes/preuves/conjectures/données

Tu peux donc croire que Poutine a mis un mawashigari a Sarkozy, la vidéo ou celui ci apparait ensuite (et ou il est soit disant choqué) pour n'importe quel débutant en synergologie/étude du language corporel dit le contraire

Quant à la validité de "pas mise en doute par les médias sérieux" lesquels ? qui a repris l'info ? pour l'instant; personne

 

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