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Russie et dépendances.


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Certains traders ont du faire des mauvaises affaires en pensant que la Banque Centrale interviendrait plus pour soutenir le rouble.

 

Depuis de la crise ukrainienne, la Russie fait quasiment que des contre-pieds.

Maidan, le gouvernement Yanukovitch fait au final peu de résistance.

 

J'ai lu aussi une rumeur que Rosfnet serait à la base de cette baisse du rouble.

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Le dirigeant de Rosneft, Igor Sechin, un bon ami de poutine, a émis pour 625 milliards de roubles en obligations vendredi dernier (suite à l'effondrement du cours du baril). Les analystes estiment que ces obligations ont été achetées par les banques d'État russes, qui ont émis de la monnaie pour financer cet achat. D'où la dévaluation mécanique de la monnaie.

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Certes, la Russie pourra tenir économiquement et se refaire par la suite du fait de son statut de pays rentier (sa rente provenant des matières premières). Simplement cela a un coût significatif, que la population ressent concrètement (je ne pense pas qu'ils soient aussi nombreux à se moquer des sanctions occidentales à l'heure actuelle). C'est le but de ces sanctions : annexer le territoire d'un autre Etat européen expose à des rétorsions et aura un coût important => il ne faut plus pratiquer l'impérialisme direct à la grand-papa dans les relations internationales.

Annexer le Tibet par contre tout le monde s'en balance ... :lol: tu parles de la lisibilité d'un tel message.

Ce qui est intéressant c'est l'espece de gros jeu de déglingot qui est en train de se mettre en place sur le cours du brut ... non seulement la bourse de moscou morfle avec la monnaie, mais les bourse des pétromonarchie sont en train de prendre cher aussi. Tout ca juste sur la base d'hypothese de rumeur d'un pétrole pouvant redescendre a 40$!!! Dubai a perdu 32%, Riyad 20%, Abu Dabi 19%, Qatar 17%, Oman 15%, Koweit 12% ...

Le brut est sous les 60$ ... et vu les prévision de ralentissement mondial ajouté a la guerre des part de marché que se livre les USA et l'AS, ca pourrait bien partir séverement en couille, d’où l’hypothèse des 40$ si aucun ne cède.

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@G4lly

 

oui mais à l'époque il ne me semble pas qu'on avait assisté à une telle baisse du prix du baril

Certes non, mais je suis convaincu que la baisse du brut n'est pas une action US contre la Russie mais une action saoudienne contre les USA. Si le brut tape 40$ le baril, il y a pas mal de pétrolier US qui vont bouffer leur chapeau quand ils produisent a 85$ le huile de schiste. Et taper le portefeuille des "sept" ces taper les USA au cœur :lol:

On verra si je me trompe ... c'est possible.

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Certes non, mais je suis convaincu que la baisse du brut n'est pas une action US contre la Russie mais une action saoudienne contre les USA. Si le brut tape 40$ le baril, il y a pas mal de pétrolier US qui vont bouffer leur chapeau quand ils produisent a 85$ le huile de schiste. Et taper le portefeuille des "sept" ces taper les USA au cœur :lol:

On verra si je me trompe ... c'est possible.

J'ai lu une interview d'un ancien ministre du pétrole algérien il y a qq jours de cela, selon lui les schistes tiennent bon et aurait encore un peu de mou pr encaisser (il parlait de seuil de rentabilité autours des 40-50$ dans certaines bleds US) et qu'a l'inverse cette charge saoudienne ne saurait tenir dans le temps, le printemps arabe lui ayant coûté un rein pour continuer d'acheter leur paix social. 

Modifié par Tonton Flingueur
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J'ai lu une interview d'un ancien ministre du pétrole algérien il y a qq jours de cela, selon lui les schistes tiennent bon et aurait encore un peu de mou pr encaisser (il parlait de seuil de rentabilité autours des 40-50$ dans certaines bleds US) et qu'a l'inverse cette charge saoudienne ne saurait tenir dans le temps, le printemps arabe lui ayant coûté un rein pour continuer d'acheter leur paix social. 

 

A mon avis les différents prix de rentabilité sont en fait si on prend en compte une production stable avec investissement pour nouveaux puits pour compenser ou prix sans nouveaux puits.

Vu que que les puits de shiste diminuent très vite leur production perdant 70-80% en 3 ans.

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Le dirigeant de Rosneft, Igor Sechin, un bon ami de poutine, a émis pour 625 milliards de roubles en obligations vendredi dernier (suite à l'effondrement du cours du baril). Les analystes estiment que ces obligations ont été achetées par les banques d'État russes, qui ont émis de la monnaie pour financer cet achat. D'où la dévaluation mécanique de la monnaie.

 

Je ne vois pas où est la mécanique : à quel moment y a-t-il transaction en devises dans ce que tu décris, à quel moment quelqu'un vend-il (ou brade-t-il) du rouble contre du dollar ou de l'Euro ?

 

Rosneft obtient des roubles, que les banques russes viennent d'emprunter à la banque centrale russe. Si Rosneft ne vend pas ses roubles à l'extérieur, ou ne se sert pas de ces roubles pour rembourser des russes qui convertissent immédiatement en rouble, il n'y a pas d'impact sur la devise.

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J'ai lu une interview d'un ancien ministre du pétrole algérien il y a qq jours de cela, selon lui les schistes tiennent bon et aurait encore un peu de mou pr encaisser (il parlait de seuil de rentabilité autours des 40-50$ dans certaines bleds US) et qu'a l'inverse cette charge saoudienne ne saurait tenir dans le temps, le printemps arabe lui ayant coûté un rein pour continuer d'acheter leur paix social. 

 

Il faut voir de quel seuil de rentabilité on parle. Prenant en compte le seul coût d'extraction... l'ensemble des coûts d'exploration mise en production extraction... ou l'ensemble de ces coûts plus les coûts financiers ? 

 

De ce que je comprends, la plus grande partie du secteur de l'huile de schiste n'était pas rentable au sens financier du terme même avec le pétrole à 100 $. Le boum des investissements était en partie spéculatif, c'est-à-dire dans l'attente d'une rentabilité espérée pour l'avenir - extension des exploitations et effet d'échelle, diminution des coûts par progrès technique, attentes d'augmentation du prix du pétrole... - mais pas encore présente.

 

Si telle est la situation, ce secteur est probablement beaucoup plus vulnérable que ne le laisseraient supposer les seuils cités par Sapir à 65 dollars l'huile de schiste et 70 dollars les sables bitumeux du Canada. Les seuils à 40 ou 50 dollars pour "certains" puits, ce n'est pas contradictoire, ce sont juste les extrêmes du bon marché schisteux, et la moyenne est plus importante...

 

 

Certes non, mais je suis convaincu que la baisse du brut n'est pas une action US contre la Russie mais une action saoudienne contre les USA. Si le brut tape 40$ le baril, il y a pas mal de pétrolier US qui vont bouffer leur chapeau quand ils produisent a 85$ le huile de schiste. Et taper le portefeuille des "sept" ces taper les USA au cœur :lol:

 

Mgnff... je ne suis pas trop convaincu par les théories "tout ça arrive parce que Untel agit contre Unautretel"

 

Qu'est-ce que la Saoudie ou l'OPEP aurait fait pour provoquer la chute du pétrole ?

 

Riyad n'a pas décidé de réduire sa production pour limiter la baisse c'est vrai... mais la question ne s'est posée qu'une fois que le mouvement de baisse était déjà bien enclenché voire allé bien loin ! Objections similaires contre les autres scénarios, du type le Grand Ordonnateur Et Contrôleur De Toutes Choses américain (gnark gnark gnark) complote contre la Sainte Russie.

 

On peut discuter des intérêts des uns et des autres à ce que telle chose arrive. Mais cela ne prouve pas que celui à qui profite le crime l'a commis car il n'y a pas nécessairement de crime : bien des choses arrivent sans que qui que ce soit l'ait prévu encore moins contrôlé.

 

Et entre la demande, résultant des tendances de l'économie mondiale, elles-mêmes influencées d'ailleurs par le prix du pétrole jusqu'ici (pétrole cher égale récession, ça se vérifie depuis 50 ans au moins), ainsi que les errements de systèmes financiers titubants (ZIRP, QE et autres) et l'offre somme des offres de multiples acteurs, limités par les contraintes physiques, les flux d'investissement (massifs depuis quelques années pour tenter de maintenir les volumes de pétrole classique), les espoirs publicités et incertitudes autour des schistes, sans oublier les accidents géopolitiques et autres de plus en plus nombreux ces derniers temps (Libye désorganisée et moins 1 million de barils journaliers sur la production mondiale, Etat islamique menaçant le futur développement du pétrole irakien, Fukushima et plus 1 million de barils à la demande japonaise, sanctions contre l'Iran) ...

 

... Qui aurait la capacité de contrôler le bouzin ?

 

Ce système est beaucoup trop complexe, les acteurs trop distribués, les boucles de retour trop nombreuses, les facteurs extérieurs trop puissants et nébuleux !

 

Ma conviction est que personne n'est en mesure d'exercer dessus une influence forte et maîtrisée, sans parler de le contrôler vraiment. C'est-à-dire que bien sûr les principaux acteurs ont le moyen de pousser un bouton, tirer un levier là, donner un coup de latte ou secouer un bon coup "pour voir ce qui se passe". Et quelque chose arrivera, probablement. Mais pas nécessairement ce que l'acteur voulait...

 

 

 

Le plus puissant acteur, la plus forte puissante du monde, je suis d'accord avec Ian Bremmer le président de l'Eurasia Group pour l'identifier...

 

Certains croient que les dirigeants des principales puissances sont aux commandes. Pour d'autres, c'est la classe sociale des super-riches. Pour d'autres encore, des groupes discrets voire occultes tels la Trilatérale ou Bilderberg. La réalité est à la fois plus simple et plus effrayante encore.

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J'ai du mal à comprendre un tel crescendo régulier dans les sanctions sans que les décisionnaires n'ai pas des preuves définitives d'une implication directe et conséquente de la Russie dans les évènements actuels... vue la gravité de la situation économique de la Russie qui se cristallise ces jours-ci, et les conséquences pour la population russe, ça s'apparenterait à du sadisme.

Modifié par penaratahiti
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J'ai du mal à comprendre un tel crescendo régulier dans les sanctions sans que les décisionnaires n'ai pas des preuves définitives d'une implication directe et conséquente de la Russie dans les évènements actuels... vue la gravité de la situation économique de la Russie qui se cristallise ces jours-ci, et les conséquences pour la population russe, ça s'apparenterait à du sadisme.

On a vu pire avec l'Irak ... et j'en passe.

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On a vu pire avec l'Irak ... et j'en passe. 

 

La différence est que l'Irak était une petite puissance. Pas besoin de beaucoup de raisons pour lui taper dessus... vu que c'est si facile, et sans risque.
 
La Russie est différente sur ce point.
 

 

J'ai du mal à comprendre un tel crescendo régulier dans les sanctions sans que les décisionnaires n'ai pas des preuves définitives d'une implication directe et conséquente de la Russie dans les évènements actuels... vue la gravité de la situation économique de la Russie qui se cristallise ces jours-ci, et les conséquences pour la population russe, ça s'apparenterait à du sadisme.

 

Quand on tombe amoureux, est-on en mesure de l'expliquer rationnellement ?

 

Les Etats-Unis, et à un moindre degré l'Europe de l'ouest, sont tombés ennemis de la Russie.

Modifié par Alexis
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Kudrine v. Glaziev: choc néolibéral ou interventionnisme pour sortir de la crise financière.

 

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Le cours du rouble s'est largement détérioré ces derniers temps. Mais depuis ce week-end, la guerre financière, qui semblait encore contrôlable la semaine dernière, est entrée dans sa phase décisive. Déjà les médias parlent d'un "Lundi noir", même si la situation s'est encore dégradée aujourd'hui malgré l'intervention de la Banque centrale. Celle-ci a soutenu le rouble à hauteur de près de 7 milliards de dollars depuis le 1er décembre, a augmenté les taux d'intérêt à 17%, ce qui n'empêche pas le rouble de chuter. Si Kudrine et la directrice de la Banque centrale continuent à préconiser l'autorégulation du marché pour limiter la spéculation monétaire, Glaziev et Deliaguine demandent une intervention rapide et profonde des structures étatiques pour soutenir l'économie nationale. Car ce qui est en jeu, c'est la mise en place d'une nouvelle infrastructure de l'économie et la Russie doit être prête pour ne pas disparaître.
 

Alors que depuis le début de l'année, le dollar tournait entre 33 et 37 roubles et l'euro entre 47 et 48 roubles, lundi le cours du rouble a atteint des records. A la fermeture de la bourse de Moscou, le dollar a atteint 62,89 roubles, soit 4,71 roubles de plus qu'à la fermeture de la bourse vendredi soir. Quant à l'euro, il se négociait à 77,86 roubles, soit 5,58 roubles de plus.
 
La Banque centrale qui venait d'augmenter légèrement le taux à 10,5%, dans la nuit a décidé de passer directement à 17%. Ce qui a eu un effet de court terme de renforcement du rouble à l'ouverture des marchés, mais n'a pas pu empêcher la chute vertigineuse de la monnaie dès la fin de matinée. Au maximum, aujourd'hui, le dollar se négociait à 74 roubles et l'euro à 91 roubles, pour ensuite à nouveau légèrement baisser.
 
Malgré l'annonce d'une non intervention de la Banque centrale afin de mettre un terme à la spéculation qui fait chuter artificiellement le cours du rouble et coûte très cher à la Russie, qui doit largement intervenir sur les marchés, la Banque centrale a repris ses interventions massives, mais sans les annoncer à l'avance ni prévenir du montant en cause. Ainsi, alors qu'elle n'était plus intervenue depuis le 10 novembre, en décembre le rythme s'est à nouveau accéléré et la Banque centrale a soutenu le rouble à hauteur de:
 
  • 1er décembre: 700 millions de dollars
  • 3 décembre: 1,9 milliards de dollars
  • 5 décembre: 1,926 milliards de dollars
  • 8 décembre: 400 millions de dollars
  • 9 décembre: 348 millions de dollars
  • 10 décembre: 206 millions de dollars
  • 12 décembre: 2,383 milliards de dollars
  • 15 décembre: 500 millions de dollars
Toutefois cette politique commence à être ouvertement critiquée, tant dans les milieux d'experts, que dans les milieux politiques. Des députés de la Douma demandent à convoquer D. Medvedev, la directrice de la Banque centrale et la directrice de la Cour des comptes pour qu'ils expliquent leur politique. Toutefois Narychkine, le président de la Douma, n'a pas mis au vote aujourd'hui la motion et a demandé la tenue d'une cession extraordinaire pour examiner la question. Les députés de l'opposition estiment qu'il est suicidaire de continuer cette politique qui conduit le pays dans une spirale de stagflation. Certains envisagent sérieusement d'engager la responsabilité du Gouvernement.

 
Les experts, comme Déliaguine ou Glaziev (qui est également le Conseiller du Président russe en matière économique), s'expriment encore plus vertement. Ils qualifient la politique menée par la directrice de la Banque centrale soit d'incompétence patente, soit d'être volontairement orientée vers la spéculation et donc de sciemment nuire au pays. Car, en augmentant les taux d'intérêt, elle va provoquer un ralentissement de l'économie par un recours plus difficile au crédit. Or, pour autonomiser l'économie russe, il est important que la Banque centrale puisse proposer des crédits aussi attractifs que les crédits proposés par les banques occidentales. 
 
D'une manière générale, Glaziev estime que nous nous trouvons à un tournent conduisant à une nouvelle structuration de l'économie qui implique le développement des nouvelles technologies. Cette nouvelle structure économique sera fondée autour de secteurs comme la médecine ou la science, qui seront demandeurs de nouvelles technologies. Et ici l'enseignement sera un facteur fondamental du développement national. Or, l'Etat doit mettre en place la nouvelle infrastructure de l'économie, en attendant que le business comprenne l'intérêt qu'il y a à investir et prenne le relais. 
 
Deux dangers sont ici présents. D'une part, un danger intérieur, représenté par l'idéologie néolibérale de Kudrine, largement reprise par la Banque centrale, qui poussera à poursuivre cette politique de désengagement de l'Etat et d'autorégulation du marché, quitte à conduire à la catastrophe. Heureusement, la Russie est aujourd'hui dans une situation financière assez forte grâce au fond de stabilisation. D'autre part, un danger extérieur, géopolitique. Les Etats Unis sont dans une situation vacillante, leurs finances sont tenues artificiellement et ils ont besoin d'une guerre pour garantir leur hégémonie et empêcher que le centre de gravité économico-financier ne bascule définitivement en Asie.
 
Pour cela, ces experts proposent de cesser l'augmentation des taux d'intérêt, de relancer le crédit intérieur par l'intermédiaire de la Banque centrale, de faciliter le développement du petit et moyen business et de redonner à l'Etat les moyens d'intervenir pour stabiliser la situation. Dans le cas contraire, un choc violent attendrait la Russie en début d'année 2015 qui risquerait de déboucher sur une crise politico-sociale profonde d'ici à l'automne 2015.
 
La position des opposants à la politique actuelle menée par la Banque centrale est particulièrement pessimiste. Pour leur part, les tenants de la politique menée par la Banque centrale estiment qu'il n'y a pas d'autres moyens de réagir vu la conjoncture. Mais ceci doit s'accompagner d'une "renationalisation" de l'économie, qui doit être plus indépendante, surtout du pétrole. Le cours actuellement faible du rouble doit être utilisé pour relancer la production nationale, qui devient plus attractive à l'export. Parallèlement, une enquête est en cours pour agir contre les banques qui spéculent sur le cours du rouble et contribuent ainsi à provoquer, en plus de la baisse continue du prix du baril de pétrole, une chute du rouble.
 
Autrement dit, la politique largement critiquée de la Banque centrale est loin d'être simpliste. Pour pouvoir l'apprécier, il faudrait être économiste, donc je m'en abstiendrai. Les points de vue sont tellement divergents que je ne me permet que de les présenter. A vous de vous faire votre opinion.
 
 
Publié par Karine Bechet-Golovko à 17:17
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Je précise mon propos: vu le crescendo des sanctions, je pense que les USA et l'UE ont des preuves; s'il s'avère que ce n'est pas le cas, c'en est presque criminel, au moins cyniquement crapuleux vis-à-vis de la population russe.

 

Non mais sérieusement? Je comprends que la Russie porte autant d'intérêt à l'est de l'Ukraine du coup, une terre où du matériel de guerre pousse tout seul, un sacré bon deal.

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C'est à peu près ce que pense J Sapir.  http://russeurope.hypotheses.org/3137

 

Je crois que l'auteur à une réputation sulfureuse, cependant il y a des points intéressants (notamment, la différence fondamentale avec 1998).

 

Clairement il y a un vent de panique dans la population.

Pour le coup, c'est beaucoup plus préjudiciable que les sanctions sur les produits agricoles.

Je pense que le secteur du tourisme en sera impacté - notamment, Turquie, Thaïlande, Égypte et nous aussi, potentiellement.

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Le rouble qui était à 80 pour un dollar est maintenant à 67.95 et 100 pour un euro est maintenant 84.96.

 

Il y a à minima quatre choses je pense :

 

- La chute du baril

 

- Les sanctions occidentales (notamment, sur le plan de l'accès à certains services financier/bancaires si j'ai bien compris) et la fuite des capitaux les accompagnants

 

- La spéculation

 

- La panique de la population qui cherche à se débarrasser de sa monnaie.

 

 

Les gens plus compétent que moi dans le domaine économique ajouteraient je pense les modalités/échéanciers de refinancement des dettes d'entreprises libellées en dollar/rouble etc ... et tout l'effet impactant que cela peut avoir sur le cours.

 

Cependant, dans les points listés ci-dessus, certains sont réels, d'autre font que le cours n'est plus relié matériellement à la vrai valeur de la monnaie.

 

 

Concernant l'aspect "punitif" contre la Russie :

 

- La Crimée et l'Ukraine, c'est un "nuke 'em" à Balance of Power en terme de réponse. C'est organiquement lié à la Russie. J'étais sur le cul le week-end dernier en entendant un idiot "historien" indiquer, à l'occasion du 20ème anniversaire de la Guerre de Tchétchénie, que la situation différait de l'Ukraine car la Tchétchénie était incluse dans la RSS de Russie du temps de l'URSS, à contrario de l'Ukraine. Quel con. Pour moi dans l'absolu il serait moins choquant de voir une Tchétchénie indépendante et séparée de la Russie, que la Crimée ou le Donbass. Suffit de voir l'historique, le peuplement / colonisation & co pour comprendre.

 

- La Russie, c'est un outil de dissuasion encore crédible, et quelques dizaines de chasseurs modernes avec leurs cochers (niveau d'entrainement ?), quelques beaux reliquats d'une autre époque (Tu-160, Tu-22M). C'est pas un ours enragé, loin de la.

 

- La "mise en scène" de force est toujours à usage interne, et parfois dirigé à l'étranger.

Modifié par MoX
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Il y a à minima quatre choses je pense :

 

- La chute du baril

 

- Les sanctions occidentales (notamment, sur le plan de l'accès à certains services financier/bancaires si j'ai bien compris) et la fuite des capitaux les accompagnants

 

- La spéculation

 

- La panique de la population qui cherche à se débarrasser de sa monnaie.

 

 

Les gens plus compétent que moi dans le domaine économique ajouteraient je pense les modalités/échéanciers de refinancement des dettes d'entreprises libellées en dollar/rouble etc ... et tout l'effet impactant que cela peut avoir sur le cours.

 

Cependant, dans les points listés ci-dessus, certains sont réels, d'autre font que le cours n'est plus relié matériellement à la vrai valeur de la monnaie.

 

 

Concernant l'aspect "punitif" contre la Russie :

 

Euh, dans ce que je viens de dire, après avoir touché un plus bas vers la mi-journée, le rouble s'est fortement repris pour finir à 68 au lieur de 80 dans la journée.

Cela corresponds au moment où les traders ont annonçé qu'ils ne prendraient plus de positions sur le rouble en dollar et en euros.

Sinon avant le début de la semaine, le rouble suivait fortement le prix du pétrole avec 3600 roubles pour un barril, le rouble fluctuant par rapport au prix du barril en dollar.

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