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Russie et dépendances.


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  • 2 weeks later...

REUTERS : Le président de la région russe autonome d'Ingouchie, dans le sud du pays, a été grièvement blessé lors d'une tentative d'assassinat et hospitalisé, a-t-on appris de source proche des services de sécurité.

Selon l'agence de presse Itar-Tass, une explosion s'est produite lundi au passage du convoi de Younous-Bek Yevkourov, ancien officier parachutiste nommé en octobre dernier par le président russe Dmitri Medvedev.

L'agence RIA précise de son côté que le président de la région autonome a été admis dans une unité de soins intensifs.

Quatre de ses gardes du corps auraient été tués et cinq autres blessés dans l'attentat.

L'Ingouchie, qui jouxte la Tchétchénie, a été la cible ces dernières années d'une série d'attaques imputées par les autorités à la mouvance radicale islamique.

Un retour fracassant des islamistes en Ingouchie ?

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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/06/26/la-russie-reprend-pied-sur-le-continent-africain_1211826_3212.html

La Russie reprend pied sur le continent africain

Le président Dmitri Medvedev a conclu, vendredi 26 juin, sa tournée africaine, la plus importante pour un chef d'Etat russe depuis la chute de l'URSS. Elle l'a conduit dans 4 pays - Egypte, Nigeria, Namibie et Angola - jugés stratégiques, notamment pour la richesse de leur sous-sol. Mais l'intérêt russe pour l'Afrique se manifeste tardivement, alors que la concurrence, surtout chinoise, est déjà bien engagée dans la course aux ressources du continent.

Les relations russo-africaines, intenses à l'époque soviétique, se sont délitées lors de la chute de l'URSS, alors qu'au plus fort de la guerre froide, Moscou comptait près de 40 000 conseillers, techniques ou militaires, dans les régimes prosoviétiques du continent africain. Il aura cependant fallu attendre 2006, et une - modeste - visite du président Vladimir Poutine au Maroc et en Afrique du Sud, pour assister à la première visite postsoviétique d'un chef d'Etat russe sur le continent africain.

Mais ce "retour" russe en Afrique n'a plus le caractère idéologique de la période précédente. Cette semaine, le président Medvedev était accompagné d'une délégation de 400 hommes d'affaires et représentants industriels, parmi lesquels les dirigeants des géants des entreprises d'Etat : Rosatom pour l'industrie nucléaire, Lukoil et Gazprom pour le secteur énergétique.

Car il s'agit désormais pour la Russie de reprendre pied sur le continent, alors que les investisseurs chinois sont déjà fortement implantés : à titre d'exemple, les échanges commerciaux annuels entre la Russie et le Nigeria se chiffrent à 215 millions d'euros, contre plus de 8 milliards entre Pékin et Abuja. "Nous aurions dû commencer à travailler avec nos partenaires africains il y a bien longtemps", a reconnu le président russe lors de son passage à Windhoek, la capitale de la Namibie, jeudi.

Pour la première visite d'un chef d'Etat russe au Nigeria, plus gros producteur de gaz et de pétrole du continent africain, M. Medvedev était donc flanqué du patron de Gazprom international, Boris Ivanov. Un accord a été conclu entre le géant énergétique et l'entreprise nationale Nigerian National Petroleum Corporation pour la création d'une entreprise conjointe, Nigaz, qui donnera à Gazprom un accès aux ressources gazières et pétrolières du pays. Gazprom a aussi annoncé la construction, à compter de 2010, d'un tronçon de gazoduc qui pourrait constituer le point de départ d'un gazoduc transsaharien jusqu'aux rives de la Méditerranée.

La tournée africaine de Dmitri Medvedev aura été décidément axée sur le domaine énergétique. Accompagné du président de l'agence atomique Rosatom, Sergueï Kirienko, le président Medvedev a plaidé en faveur de la technologie russe pour la construction de centrales nucléaires en Egypte et au Nigeria, tout en tentant de réactiver un projet russe d'exploration de réserves d'uranium en Namibie et de lancer un nouveau programme de recherche de minerai au Nigeria. Le séjour de M. Medvedev en Angola, dont le régime marxiste avait été soutenu par l'URSS, pourrait également permettre de rattraper une partie du retard face à la Chine, premier créancier du pays depuis la fin de la guerre civile en 1992. Moscou finance déjà la construction de deux barrages hydroélectriques en Angola et est impliqué dans l'extraction diamantaire du pays.

GOTHA DE L'INDUSTRIE

La présence du gotha de l'industrie russe auprès de Dmitri Medvedev à l'occasion de cette tournée confirme l'importance de la "diplomatie des matières premières" pratiquée par le Kremlin par le biais de ses grandes entreprises comme Gazprom, parfois qualifiée de cheval de Troie de la politique étrangère du Kremlin.

En Egypte, M. Medvedev a également tenté de renforcer le rôle de Moscou dans le processus de paix au Proche-Orient, alors que la Russie milite pour une grande conférence internationale, à Moscou, avant la fin de l'année. Proposition saluée par Le Caire, mais accueillie froidement par Israël et les Etats-Unis, alors que Barack Obama effectuera sa première visite à Moscou au début du mois de juillet.

Alexandre Billette

La Fédération de Russie a-t-elle encore les moyens de jouer dans la cour des grands avec un rouble qui bat de l'aile, une industrie "pas au top", une population en déclin et des élites intellectuelles qui visiblement préfèrent les salaires de l'Ouest ?

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digne d'un film mafieux hollywoodien  :O

MOSCOU, 1er juillet - RIA Novosti. L'homme d'affaires russe Vladimir Zakhartchenko, 48 ans, est décédé mercredi à l'hôpital Font-Pré de Toulon, en France, suite à ses blessures reçues la veille, a fait savoir par téléphone à RIA Novosti un responsable hospitalier.

"M. Zakhartchenko a été criblé de balles, et sa blessure dans la tête était incompatible avec la vie. Il a succombé à ses blessures", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Auparavant, les médias français avaient rapporté qu'un motard portant un casque avait ouvert le feu mardi sur M.Zakhartchenko alors que ce dernier rentrait de la plage avec son épouse et leur fils de 12 ans dans la station balnéaire de Lavandou. L'homme d'affaires a reçu cinq balles à la tête et à la poitrine, mais sa femme et son fils sont restés indemnes.

Le motard a pris la fuite. Le plan Epervier (avec l'usage d'un hélicoptère) a été déclenché, sans succès, pour retrouver le fuyard qui s'est évaporé dans la nature sans laisser de traces.

Selon ces mêmes médias, M.Zakhartchenko avait déjà fait l'objet d'une tentative d'homicide en Allemagne.

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  • 2 weeks later...

Si on y rajoute le problème de la désertion des campagnes (et donc la diminution de la production agricole), l'avenir n'est pas très rose pour le pays.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/07/15/le-declin-demographique-entrave-l-essor-de-la-russie_1218944_3244.html

Le déclin démographique entrave l'essor de la Russie

Faire de la Russie le pays "le plus attrayant du monde en termes de qualité de vie n'est ni absurde ni fabuleux", expliquait récemment le vice-premier ministre Igor Chouvalov. Certes. Mais engagée, ces huit dernières années, sur la voie de la prospérité, hantée par la restauration de sa puissance sur la scène internationale, la Fédération russe doit pour cela relever un défi majeur : sa démographie déclinante.

Dans la plupart des pays industrialisés, la mortalité baisse et l'espérance de vie augmente. Pas en Russie. La natalité, comme dans de nombreux pays d'Europe, est faible (1,4 enfant par femme en 2007, 1,2 en 2006), mais la mortalité est particulièrement élevée, surtout chez les hommes.

"Un homme sur trois meurt entre 20 et 60 ans. Si nous ne venons pas à bout de ce problème, la population va décroître encore plus vite", explique Anatoli Vychnevski. A la tête de l'institut de démographie de Moscou, ce chercheur vient de signer une étude intitulée "Les enjeux de la crise démographique en Russie" qui a été publiée, en juin, par l'Institut français des relations internationales (IFRI). Les hommes russes ont aujourd'hui une espérance de vie de 61,4 ans (73 ans pour les femmes) alors qu'elle était de 63,8 ans dans les années 1960 (75 ans dans les pays développés).

Cette surmortalité masculine s'explique par la situation socio-économique défavorable. Mais les mauvaises habitudes - alcoolisme, tabagisme, alimentation inadaptée - comptent pour beaucoup dans cette dégringolade qui place l'espérance de vie des hommes russes en deçà d'un pays pauvre comme le Bangladesh.

Par ailleurs, les moyens alloués à la protection de la santé sont insuffisants. En 2007, la Russie y a consacré 4,2 % de son produit intérieur brut contre 8 à 10 % en moyenne dans les pays occidentaux. Il en découle un solde négatif et une baisse durable de la population, passée de 148,9 millions d'habitants au début de 1993, à 141,9 millions en avril 2009, selon le comité d'Etat aux statistiques (Rosstat).

Contrairement à une idée reçue, cette crise démographique n'a pas débuté avec la difficile transition économique et politique des années 1990. "Le pays ne participe plus à la baisse générale de la mortalité depuis plus de quarante ans", souligne l'étude. D'autres facteurs négatifs - vieillissement, modification de la répartition par tranches d'âges - vouent la démographie russe à un déclin durable. Cette perspective contredit l'ambition affichée par le Kremlin de hisser la Russie au rang des premières puissances économiques mondiales.

Conscientes du problème - "le plus grave du pays", avait déclaré Vladimir Poutine en mai 2006 -, les autorités ont tenté d'encourager les femmes russes à procréer. Les allocations familiales ont doublé, une "prime de maternité" de 325 000 roubles (environ 7 386 euros) est proposée à la naissance du deuxième enfant.

Cette politique a payé. Au premier trimestre, la natalité a augmenté de 4 % par rapport à la même période en 2008. "Malheureusement, cette croissance est temporaire, le "calendrier" des naissances change, mais l'essentiel, la fécondité des femmes, n'augmente pas. Et les générations de femmes elles-mêmes sont numériquement faibles", indique Anatoli Vychnevski.

Pour le chercheur, il est impossible "à court et à moyen termes d'inverser les tendances". Seule une "politique réaliste" pourra changer la donne. Le recours à l'immigration pourrait compenser le décroissement naturel.

Mais l'hostilité tenace de la population à l'égard des migrants et l'absence de consensus sur ce sujet font obstacle. "Dans les consciences populaires domine l'idée simpliste que la démographie est facile à redresser. Plusieurs politiques encouragent cette vision", déplore Anatoli Vychnevski.

Dans sa "conception de la politique démographique", élaborée en 2007, le gouvernement prévoit une espérance de vie de 75 ans "pour les deux sexes". Une perspective qui semble utopiste comparée au scénario médian dessiné par Rosstat en 2008. La Russie va perdre en dix-sept ans (de 2008 à 2025) 11 millions de personnes. Les prévisions de l'agence gouvernementale des statistiques font froid dans le dos : 463 000 en 2010 ; 600 000 en 2017 ; 800 000 en 2025.

Sur le Web : l'étude "Les enjeux démographiques en Russie", www.ifri.org.

Marie Jégo

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/07/16/meurtre-d-estemirova-memorial-met-en-cause-kadirov_1219225_3214.html#ens_id=1219226

Meurtre d'Estemirova : Memorial met en cause Kadirov

L'ONG Memorial, à laquelle collaborait Natalia Estemirova, militante des droits de l'homme enlevée et assassinée mercredi, a directement mis en cause dans ce meurtre le président tchétchène, Ramzan Kadirov, soutenu par le Kremlin.

"Je sais, je suis sûre de l'identité du coupable du meurtre de Natalia Estemirova, nous le connaissons tous – son nom est Ramzan Kadirov", a déclaré dans un communiqué mercredi soir Oleg Orlov, le responsable de Memorial. Ramzam Kadirov "menaçait Natalia, l'insultait et la considérait comme une ennemie personnelle", a-t-il poursuivi. "Nous ne savons pas s'il a lui-même donné l'ordre ou si ses collaborateurs l'ont fait pour faire plaisir à leur chef", a ajouté M. Orlov.

Lauréate de nombreux prix, Natalia Estemirova, 50 ans, qui dénonçait la poursuite des exactions en Tchétchénie, officiellement pacifiée, a été retrouvée morte dans la République d'Ingouchie dans le Caucase russe, après avoir été enlevée mercredi en Tchétchénie.

"REMUER LA BOUE"

M. Kadirov a qualifié mercredi d'"inhumain" son assassinat et a promis de superviser personnellement l'enquête, selon l'agence de presse russe Ria-Novosti. "Ceux qui ont levé la main sur elle n'ont pas le droit de revendiquer le qualificatif d'être humain et ne méritent aucune pitié. L'emprisonnement à vie est une peine insuffisante pour les meurtriers d'Estemirova, ils doivent être jugés comme des être inhumains qui ont attaqué non seulement une femme sans défense, mais également tout notre peuple", a déclaré M. Kadirov.

De leur côté, des organisations de défense des droits de l'homme telles que Human Rights Watch ou Amnesty International, ainsi que des médias russes, ont également mis en cause les autorités tchétchènes. "Par coïncidence, juste avant l'assassinat, le commissaire tchétchène aux droits de l'homme Nurdi Nukhazhiyev a appelé le chef du bureau de Memorial à Grozny pour se plaindre d'Estemirova qui ne voyait pas d'évolutions positives et insistait pour remuer la boue", écrit le quotidien Gazeta. "Les données collectées par Estemirova sur des enlèvements et des exécutions sommaires commises par des agents fédéraux et locaux, ont souvent irrité les autorités tchétchènes", souligne le quotidien Kommersant. "Tuée pour la vérité !", titre de son côté le quotidien Novye Izvestia.

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  • 2 weeks later...

Intéressons-nous à la Gagaouzie.... grâce au Figaro :

"Dans le Sud moldave, la Gagaouzie entretient des relations privilégiées avec la Russie et entend bien les conserver.

Ne cherchez pas la Gagaouzie dans le Petit Robert, vous ne l'y trouverez pas. Pourtant, elle existe bel et bien, doux pays vallonné planté de vignes et d'abricotiers. Un État lilliputien de 1 800 km² peuplé de 155 000 habitants, dans le sud de la Moldavie. Les mauvaises langues prétendent que la Gagaouzie est une réserve sovié­tique et que l'on y trouve encore des kolkhozes. À Comrat, la «capitale», une statue géante de Lénine trône toujours devant le palais du Parlement (25 députés), et la ville est réputée voter régulièrement pour les partis pro­russes.

À Comrat, il serait sacrilège de critiquer la Russie. Le long de la rue Galatan (du nom d'un nationaliste gagaouze), face à l'église Saint-Ivan aux coupoles argentées, une série de stèles évoque la mémoire des révolutionnaires locaux. Pour la plupart compagnons de lutte du camarade Lénine. Ici, on ne parle que russe. S'adresser à un Gagaouze en moldave (c'est-à-dire en roumain, la Moldavie étant une ancienne province roumaine) relève de l'agression. La Roumanie, l'Otan y sont des sujets aussi tabous que le mariage homosexuel. À la Maison de la culture, devant un auditoire attentif et discipliné, Marian Lupu, candidat du Parti démo­crate (opposition), marche sur des œufs.

«On vous compare à Gorbatchev », lui lance une femme. «Il était bien élevé comme vous, mais il a détruit l'Union soviétique». Elle ne semble guère convaincue lorsque Lupu lui répond que «la démocratie, ce n'est pas forcément le chaos». Le tropisme russe des Gagaouzes est tel qu'ils en oublient leurs lointains ascendants, la tribu turque des Oguz, établie dans la région au XIIIe siècle sous la houlette de leur sultan, Kay Kaus.

Christianisés par les Byzantins, ils sont devenus orthodoxes, puis, beaucoup plus tard, ont été russifiés. Mais Valeriu Tudor, vice-bakchan (vice-gouverneur) de la région, préfère ­faire démarrer leur histoire au XIXe siècle, à l'époque tsariste, c'est-à-dire russe, et souligner que la langue gagaouze n'a plus grand-chose à voir avec le turc, car «si nos frères turcs nous comprennent sans difficulté, la réciproque n'est pas vraie». Pourtant, depuis le début des années 2000, l'antique mère patrie a renoué avec ses rejetons égarés. Elle a financé l'université flambant neuve, distribue des bourses à ses étudiants, construit un aqueduc car cette région très pauvre souffre d'une pénurie d'eau chro­nique.

Des investisseurs turcs ont créé des entreprises de filature et de tissage, et, à l'entrée de Comrat, un panneau souhaite la bienvenue en russe et en turc. Le long de l'avenue Lénine, bordée de marronniers, la ville a pris quelques couleurs occidentales, deux, trois boutiques, dont celle d'Orange. Un peu plus loin, le petit hôtel Astoria s'apprête à accueillir, le 18 août prochain, le congrès mondial des Gagaouzes. L'événement est déjà largement commenté dans les médias locaux, une chaîne de télévision et quatre journaux poids plume.

En août 1990, alors que l'empire soviétique vacillait, les Gagaouzes, manipulés par les Russes, quittèrent le giron mol­dave et s'autoproclamèrent «République socialiste sovié­tique gagaouze». Quatre ans plus tard, à l'issue de négociations avec la Moldavie, une solution à l'amiable fut trouvée. La Gagaouzie devint région autonome, avec un certain nombre de droits, dont celui de faire sécession si le «statut international» de la Moldavie (sous-entendu son appartenance à la sphère d'influence russe) était modifié.

«Nous pourrions servir de modèle à la Transnistrie», s'enorgueillit Valeriu Tudor.

À quelques encablures de Comrat, la micro-République de Transnistrie est l'autre entité séparatiste qui menace la souveraineté moldave. Bastion russe elle aussi, mais beaucoup plus agressif, avec un dictateur mafieux pur et dur, Igor Smirnov, et un millier de soldats russes que Moscou présente comme une force de maintien de la paix depuis le bref mais sanglant conflit qui opposa la Moldavie et la Transnistrie au début des années 1990. Néanmoins, reconnaît le vice-bakchan, «Gagaouzes et Transnistriens entretiennent de bonnes relations personnelles».

Dans cette vaste zone grise qui balance entre l'Est et l'Ouest (la Moldavie, l'Ukraine, la Géorgie), le séparatisme, comme le gaz, reste l'arme privilégiée d'une Russie nostalgique d'un passé impérial. À Chisinau, la capitale moldave, nul n'est dupe : si la Moldavie basculait dans le camp occidental, les vieux démons séparatistes des Gagaouzes pourraient bien être réactivés."

Des trucs pareils, si ça existait pas, il ne faudrait surtout pas l'inventer !

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Pourquoi? Les gagaouzes sont bien moins agressifs que nos corses et nos basques... et ces deux derniers sont plutôt pépères malgré les bombes qu'ils font péter à tout va (surtout les corses, les basques ça se calme vu que les espagnols sont quand même moins tendre que nous)

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Pourquoi? Les gagaouzes sont bien moins agressifs que nos corses et nos basques...

Le parallèle n'est pas fondé : les Corses ne sont pas manipulés par un Etat tiers. Objectivement, les Russes n'ont rien à faire en Moldavie, avec qui ils n'ont même pas de frontières communes. Les Moldaves sont à la base des Roumains, avec quelques minorités, comme il y en a partout en Europe, et particulièrement en Europe médiane. Il s'agit d'impérialisme pur et simple, à la manière de ce qui se faisait au XIXe et XXe siècles.

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en l'occurrence ce sont les turcs qui viennent jouer les grands frères, les russes sont bien où ils sont et profitent de la situation, avec une petite intervention politique en 90. Et à la base, ils sont même pas roumains, mais turcs (attention Sargon va débarquer en nous disons que nous sommes tous turcs quelque part. :lol: )

Quand au parallèle il est fondé puisqu'on a une région qui même si elle se démarque par rapport au reste du pays, ne fait pas de vague. contrairement aux corses qui font chier leur monde à longueur d'année, qu'il y ait des italiens ou des espagnols derrière pour les financer ou non.

du jeu politique, il y en a toujours eu et en aura toujours, faut pas se leurrer et jouer les pucelles quand on se fait mettre jusqu'aux amygdales. Quand on a désossé la Yougoslavie, on était vachement moins regardants  :P

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Ils ne font pas de vague, ils se contentent de mourir dans la misère totale, la vie là-bas c'est le XIXème siècle, pire que dans un roman de Zola ou de Maupassant !

Une vie de misère  : http://www.liberation.fr/monde/0101582406-la-moldavie-resignee-a-la-misere-et-aux-communistes

L'avenir est dans les mains des jeunes mais il faut surtout combattre la peur du changement entretenue depuis 70 ans. http://fr.news.yahoo.com/3/20090729/twl-moldavie-elections-synthese-1be00ca.html

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en l'occurrence ce sont les turcs qui viennent jouer les grands frères, les russes sont bien où ils sont et profitent de la situation, avec une petite intervention politique en 90. Et à la base, ils sont même pas roumains, mais turcs (attention Sargon va débarquer en nous disons que nous sommes tous turcs quelque part. :lol: )

Quand au parallèle il est fondé puisqu'on a une région qui même si elle se démarque par rapport au reste du pays, ne fait pas de vague. contrairement aux corses qui font chier leur monde à longueur d'année, qu'il y ait des italiens ou des espagnols derrière pour les financer ou non.

du jeu politique, il y en a toujours eu et en aura toujours, faut pas se leurrer et jouer les pucelles quand on se fait mettre jusqu'aux amygdales. Quand on a désossé la Yougoslavie, on était vachement moins regardants  :P

La Yougoslavie s'est désossé toute seule. =|

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Ils ne font pas de vague, ils se contentent de mourir dans la misère totale, la vie là-bas c'est le XIXème siècle, pire que dans un roman de Zola ou de Maupassant !

Une vie de misère  : http://www.liberation.fr/monde/0101582406-la-moldavie-resignee-a-la-misere-et-aux-communistes

L'avenir est dans les mains des jeunes mais il faut surtout combattre la peur du changement entretenue depuis 70 ans. http://fr.news.yahoo.com/3/20090729/twl-moldavie-elections-synthese-1be00ca.html

Parce que la Moldavie c'est la nouvelle Suisse? Ce pays est toujours à deux doigts de la banqueroute, la déliquescence sociale est impressionnante et navrante, etc. Il faudrait une profonde reprise en main du pays pour arrêter le massacre parce que le pays n'en finit pas de mourir. Et des fonds aussi, pour financer le redressement.

Et puis ils n'ont qu'à remercier le miracle libéral pour leur situation, c'est grâce à lui que les gens sont dans cet état de pauvreté. Qui sait, avec la fin de la crise on ira poser une usine Dacia là bas aussi, ou PSA.

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Et pourquoi pas au fond? Arrête de faire ton faux parano russe  :lol:: tout le monde critique tout le monde. T'as jamais remarqué qu'avant d'être de sales gamins de cour d'école, les nations et les peuples sont avant tout de vraies pipelettes qui n'aiment rien tant que ragoter sur le voisin. Tu crois qu'il n'y a que la Russie qui se fait casser du sucre sur le dos? Dois-je te rappeler dans quel pays nous sommes et ce qu'il a pris et prend encore, question ragots et critiques?

Espèce de russocentriste, va!

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On leur reproche encore le pacte de non agression avec l'Allemagne en 1939, alors que parler sérieusement des accords de Munich qui y ont directement mené est un tabou chez nous.

Mémoire sélective quand tu nous tient.

Si au lieu de se moquer des russes on avait conclu une alliance avec eux comme celle de 1914, on aurait probablement évité la seconde guerre mondiale et évité de rétrograder de puissance à mondiale à satellite des USA après guerre.

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Faut arrêter de se construire des mythes pareils sur l'alliance russe en 1934-35. La simple lecture de l'enchaînement des événements, un peu dans le détail faut l'avouer, indique que les gouvernants français n'ont pas vraiment eu de choix ou de marge de manoeuvre sur la question. C'est pas un dégoût du communisme ou autre chose dans le genre qui a empêché quoi que ce soit.

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