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Russie et dépendances.


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La confiance en matière de relations internationales est nécessaire, mais pas forcément obligatoire. Cf. les rapports entre les Russes et les Turcs cette année. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas se fier innocemment à son allié, ce serait une faute lourde.

Tout de même, quelle cécité stratégique. Entre l'Allemagne et l'Union Soviétique, il y avait de quoi alimenter bien des foyers de troubles. Ne serait-ce que susciter la menace sur le flanc oriental de l'Allemagne aurait pu suffire. Il faut bien voir qu'en 1938, l'armée allemande est au bord de l'insubordination face aux menaces d'entrée en guerre et que l'économie allemande est au bord de la paralysie faute de matières premières. C'est le pacte avec l'URSS qui remet tout en ordre. Et c'est ce qui a mis le PCF dans l'ornière en 1939 au passage.

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Il y a 8 heures, Ciders a dit :

On parle de l'Espagne, qui est une honte absolue pour la France, même pas fichue d'intervenir de manière discrète. A un moment donné, il faut assumer ses choix et ne pas invectiver le voisin.

Il y a bien eu une volonté du gouvernement français pour l'intervention en Espagne, même si cette question divise le groupe parlementaire, mais l'action de Alexis Léger (oui, oui encore lui ...) et des anglais font que la France est incapable d'agir. Si j'en crois la lecture de "Un été impardonable" écrit par Gilbert Grellet, le Royaume Uni menacait même de rompre l'alliance avec la France si elle intervenait dans cette guerre en prétestant une violation des accords de Locarno ... l'auteur insiste aussi beaucoup sur le rôle de Léger dans cette affaire, j'avais déjà un piètre opinion le secrétaire général du Quai d’Orsay mais là j'ai lu limite la description d'un autiste.  D'ou le problème à la lecture du livre, je m'explique ... si le livre rapporte bien les propos exactes des acteurs de l'époques, l'analyse de Gilbert Grellet est partiel ! Voir même il ne se gêne pas atténuer les actions des républicains, tandis qu'il n'hésite pas à vilipender ceux des nationalistes ... le partie pris est trop évident, donc je conseille la lecture du livre avec des pincettes. A titre de comparaison Bernanos qui est pourtant pro-nationaliste fait bien plus preuve de professionalisme en rapportant autant les crimes des républicains et ceux des nationalistes.

En plus pour ne pas arranger les choses le livre est préfacé par Manuel Valls, qui se permet des propos qui n'ont rien à faire dans ce livre.

 

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Il y a 9 heures, MakSime a dit :

En 1939 la France n'a pas voulu s'allier avec le dictateur Staline pour finalement s'allier avec le dictateur Hitler en 1940. Quelle ironie.

Franchement la formulation est au moins malheureuse pour ne pas dire totalement aberrante. Tu sais parfaitement qu'il n'y a eu aucune alliance de la France avec Hitler en 1940 - contrairement à celle de l'Union soviétique avec lui en 1939, débouchant sur un défilé de victoire commun à Brest-Litovsk afin de célébrer le glorieux succès remporté sur la Pologne.

La France a été pratiquement seule en 1940 à faire la guerre à Hitler, et elle a échoué. Voilà ce qui s'est passé, et non une prétendue "alliance".

Quand je dis "pratiquement" seule, je n'oublie pas le petit corps expéditionnaire britannique, ni les forces belges et néerlandaises. Simplement la réalité est que les forces françaises étaient très majoritaires sur le Front ouest, la Grande-Bretagne notamment choisissant de n'intervenir qu'à la marge sur le continent - le souvenir des pertes de 1914-1918 les effrayait eux aussi - tandis que la Belgique et les Pays-Bas ont été rapidement prises de court, à cause essentiellement de la proximité géographique de l'agresseur qui lui permettait de gagner à la première offensive, et en dépit de la contre-offensive française initialement couronnée de succès en Belgique, dirigée par le général Priou, première bataille de chars de l'Histoire, remportée par la France - à la différence hélas de la suite.

 

Il y a 9 heures, Ciders a dit :

Si en 1939 Staline s'était rapproché des Occidentaux ou inversement, le cours de l'histoire en aurait été changé. Mais c'était sans doute trop difficile de prendre une décision à l'Ouest.

Vrai, la politique d'aucun des futurs adversaires du Reich n'est défendable dans les années 1930, ce qui inclut d'ailleurs les Etats-Unis et même la Pologne profitant des accords de Munich pour récupérer un petit territoire tchécoslovaque ainsi que la Belgique refusant l'alliance française.

Il y a tout de même une différence avec Staline, qui s'est allié en fait si pas en droit avec Hitler et a mené des conquêtes communes avec lui.

Si la France avait conquis le Bénélux avec l'Allemagne en 1939, avec défilé commun à Maastricht des forces franco-allemandes et fraternisation et félicitations réciproques pour la glorieuse victoire, le gouvernement français serait aussi critiquable que Staline.

 

il y a une heure, Ciders a dit :

Tout de même, quelle cécité stratégique. Entre l'Allemagne et l'Union Soviétique, il y avait de quoi alimenter bien des foyers de troubles. Ne serait-ce que susciter la menace sur le flanc oriental de l'Allemagne aurait pu suffire. Il faut bien voir qu'en 1938, l'armée allemande est au bord de l'insubordination face aux menaces d'entrée en guerre et que l'économie allemande est au bord de la paralysie faute de matières premières. C'est le pacte avec l'URSS qui remet tout en ordre. Et c'est ce qui a mis le PCF dans l'ornière en 1939 au passage.

Oui, il y a d'ailleurs un paradoxe absolu à ce que beaucoup de Russes considèrent aujourd'hui qu'une bonne partie de la gloire d'avoir vaincu le Troisième Reich revient à Staline. La réalité est qu'il était une véritable catastrophe stratégique qui a grandement affaibli l'Union soviétique avant et pendant la guerre.

Sans lui, le coût de la victoire aurait été un peu moins écrasant pour les Russes et les autres peuples soviétiques.

 

il y a 12 minutes, Rochambeau a dit :

Si j'en crois la lecture de "Un été impardonable" écrit par Gilbert Grellet, le Royaume Uni menacait même de rompre l'alliance avec la France si elle intervenait dans cette guerre en prétestant une violation des accords de Locarno ... l'auteur insiste aussi beaucoup sur le rôle de Léger dans cette affaire, j'avais déjà un piètre opinion le secrétaire général du Quai d’Orsay mais là j'ai lu limite la description d'un autiste.  D'ou le problème à la lecture du livre, je m'explique ... si le livre rapporte bien les propos exactes des acteurs de l'époques, l'analyse de Gilbert Grellet est partiel ! Voir même il ne se gêne pas atténuer les actions des républicains, tandis qu'il n'hésite pas à vilipender ceux des nationalistes ... le partie pris est trop évident, donc je conseille la lecture du livre avec des pincettes. A titre de comparaison Bernanos qui est pourtant pro-nationaliste fait bien plus preuve de professionalisme en rapportant autant les crimes des républicains et ceux des nationalistes.

En même temps, il faut tenir compte justement d'une part du fait que le camp "républicain" n'était pas constitué d'anges de lumière, pour dire le moins.

D'autre part du fait que Franco, qui était d'ailleurs un dictateur nationaliste mais pas un fasciste, a su faire prévaloir les intérêts de son pays après la guerre civile, d'abord et avant tout en refusant l'usage du territoire espagnol au Reich - ce qui lui aurait permis de "fermer" la Méditerranée, avec des conséquences en chaîne potentiellement désastreuses pour la suite de la guerre. Hitler pouvait bien s'étrangler devant l' "ingratitude" de Franco, ça n'y a rien changé. Voir leur entrevue à Hendaye en 1940.

En somme, Franco contrairement à Mussolini avait une colonne vertébrale - je préfère ce décalque de l'expression anglaise à notre expression à nous qui est tout de même misogyne. Pendant que Benito passait de "Il faut vraiment être c.. comme un Allemand pour être antisémite" au début des années 1930 à l'alliance avec Hitler en 1938, Francisco se méfiait fondamentalement d'Adolf et surtout osait laisser l'Espagne hors de la guerre malgré les pressions allemandes - n'envoyant qu'une division Azul sur le front de l'Est, et surtout refusant l'accès de son territoire.

 

Discussion intéressante... dites les gens, et si on continuait dans la bonne partie du forum :smile: ?

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Il y a 5 heures, Alexis a dit :

En même temps, il faut tenir compte justement d'une part du fait que le camp "républicain" n'était pas constitué d'anges de lumière, pour dire le moins.

Je dirais plutot que les crimes des deux camps sont de nature différentes, lorsque je signale les crimes des républicains c'est pour montrer le jugement partiel de Gilbert Grellet. Mais sinon il y a pas photo les nationalistes ont commis bien plus de crimes de guerre (il y a une vrai systèmatisation de la violence) que les républicains, si je me souviens biens c'est dans l'ordre de trois à quatre fois plus que ces derniers. Ces crimes de guerre sont d'autant  plus marquant qu'elle faisait partie intégrante de leur stratégie politico-militaire pour s'accaparer le pouvoir , alors que chez les républicains cela vient plus d'individu ou groupe d'individu en plein délire paranoïaque (voir sans scrupule) alors que le gouvernement républicains a tenté controler le plus possible ces débordements.

Il y a 5 heures, Alexis a dit :

D'autre part du fait que Franco, qui était d'ailleurs un dictateur nationaliste mais pas un fasciste, a su faire prévaloir les intérêts de son pays après la guerre civile

Pas d'accord avec vous sur cela, pour moi le régime de Franco est bien fascite. Son régime avait tout les éléments qui faisait un pays fascite populiste, traditionaliste et autoritaire. Pour son attitude durant la SGM, si mes souvenir sont juste c'est grace à un tribut que l'Angleterre payait à Franco pour qu'il reste neutre durant le conflit.

Et sinon oui, on est HS :rolleyes:

Modifié par Rochambeau
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Il y a 17 heures, Rochambeau a dit :

Il y a bien eu des rapprochements surtout durant le mandat de Louis Barthou en tant que ministre des affaires étrangères, dans l'armée aussi certains auraient préféré une alliance de revers avec l'URSS, même si les français globalement avaient une assez mauvaise une image de l'armée rouge. Pour cela je conseille la lecture du livre de Georges Vidal, "Une alliance improbable".

Des commentaire sur ce livre ici : 

http://communismeetconflits.over-blog.com/2016/05/l-armee-francaise-face-a-l-urss.html

http://guerres-et-conflits.over-blog.com/2016/01/mysterieuse-armee-rouge.html

J'avais déjà cité ici le livre disponible gratuitement en intégralité sur internet :

Le 12/6/2014 à 14:31, Wallaby a dit :

(3) http://www.erudit.org/livre/carleym/2001/livrel2_div5.htm Michael J. Carley, 1939: L'alliance de la dernière chance, Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 2001.

 

J'imagine que Georges Vidal explore plus profondément les sources françaises et complète utilement Michael Carley, qui traite en parallèle l'Angleterre et la France, et se focalise sur l'année 1939 (même s'il y a un bon développement sur les années qui précèdent).

http://guerres-et-conflits.over-blog.com/2016/01/mysterieuse-armee-rouge.html

Période du colonel Mendras comme attaché militaire...

C'est le grand-père de la russologue actuelle Marie Mendras :

http://www.chemin-de-memoire-parachutistes.org/t4498-il-a-cree-les-fameux-g-i-a-601-et-602-1937

Vu dans Secret Défense:

13/11/2009

Marie Mendras en charge de la prospective au Quai d'Orsay

Selon nos informations, l'universitaire Marie Mendras devrait être nommée prochainement à la tête de la nouvelle Direction de la Prospective du ministère des affaires étrangères. Une nomination qui ne devrait pas plaire à la Russie. Spécialiste reconnue de ce pays, Marie Mendras développe des positions extrêmement critiques contre la politique de Poutine et de Medvedev.

Marie Mendras, qui a travaillé pour la Direction des affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense, est la petite-fille du colonel Mendras, qui fut, en 1933, le premier attaché militaire français en URSS. C'est grâce à la coopération initiée alors que les premiers militaires français ont pu être formés par les Soviétiques au parachutisme, avec le capitaine Geille.

Modifié par Wallaby
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Le 23/01/2017 à 13:49, mehari a dit :

Les mauvaises langues pourraient dire que l'Allemagne a perdu la guerre à cause de l'Italie. En effet, les Italiens qui sont mis en échec en Grèce sont contraints d'appeler les Allemands à l'aide et les forcent donc à retarder l'offensive... de 2 mois. Barbarossa, qui devait commencer au printemps, ne démarrera qu'en été. Si tout c'était passé comme prévu, les Allemands seraient peut-être arrivé à Moscou avant l'hiver...

Les legendres ont la vie dure

Des études récentes montrent que de toute façon la Wermacht ne pouvait monter en puissance suffisante que à l'été 41. Rappel, entre la fin de la campagne de Grèce et Barbarossa, il y'a 3 semaines, largement le temps de réorganiser les unités précédemment engagée. De plus avec l'action en Grèce, l'Allemagne se facilite un passage pour former le front sud et une coordination avec la Bulgarie et la Roumanie.

Enfin ce n'est pas l'hiver qui ralentie les forces allemandes : il y'a juste un petit truc en Russie (surtout avec peu d'infrastructures routières) qui s'appelle la Rasputitsa : la boue de l'automne et du printemps (à la fonte des neiges). L'hiver malgré la légende (partiellement vraie mais pas complétement) des tourelles de chars/mécanismes d'armes/carburant ou vetements gelants sur pied a été relativement favorable à un certain nombre d'offensives mécanisées (pour les 2 camps)

 

Et oui on avance plus vite et mieux en char ou VTT ou camion sur un sol gelé que dans 40 cm de boue collante.

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Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Franchement la formulation est au moins malheureuse pour ne pas dire totalement aberrante. Tu sais parfaitement qu'il n'y a eu aucune alliance de la France avec Hitler en 1940...

Entrevue de Montoire : 24 octobre 1940.

Tu vocifères alors que moi je me contente de respecter la chronologie.

Modifié par MakSime
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il y a 23 minutes, MakSime a dit :

Entrevue de Montoire : 24 octobre 1940.

Tu vocifères alors que moi je me contente de respecter la chronologie.

Alexis est en mode "le gouvernement de Vichy c'est pas la France". Bon le sujet est polémique et complétement HS pour ma part j'aurais tendance à dire que Vichy c'est aussi la France, tout comme le PCF et les gaullistes. Ce n'est pas toute France qui choisit l'alliance avec l'Allemagne mais c'est c'est bien une partie de celle-ci qui le fait. Y en a même qui parle de "divine surprise "...

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il y a 55 minutes, MakSime a dit :

Entrevue de Montoire : 24 octobre 1940.

Tu vocifères alors que moi je me contente de respecter la chronologie.

Donc un pays vaincu dont la moitié du territoire est occupé par une puissance étrangère, mais qui pour autant n'envoie pas le moindre soldats combattre aux côté de ladite puissance, c'est une alliance, car il y a eu entrevue et promesses vagues entre les chefs d'états. Vous êtes sûrs que c'est cela la définition du mot "alliance"?

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il y a 25 minutes, true_cricket a dit :

Donc un pays vaincu dont la moitié du territoire est occupé par une puissance étrangère, mais qui pour autant n'envoie pas le moindre soldats combattre aux côté de ladite puissance, c'est une alliance, car il y a eu entrevue et promesses vagues entre les chefs d'états. Vous êtes sûrs que c'est cela la définition du mot "alliance"?

Vaincu, non. D'autres pays ont poursuivi la lutte en étant totalement occupés et dix fois plus faible au départ.

Alliance, non. Mais collaboration, oui. Promesses vagues qui sont très vite devenues concrètes. Voilà le problème.

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il y a une heure, Ciders a dit :

Vaincu, non. D'autres pays ont poursuivi la lutte en étant totalement occupés et dix fois plus faible au départ.

Alliance, non. Mais collaboration, oui. Promesses vagues qui sont très vite devenues concrètes. Voilà le problème.

Des forces françaises ont aussi combattu après l'armistice, et il y a eu scission dans le régime. Tout comme il y a eu des gouvernements de collaboration, par exemple en Hollande ou en Norvège, malgré un pouvoir administratif qui s'était exilé.

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4 hours ago, MoX said:

Bande d'enfoirés de Poutinistes fanatisés.

Russie et dépendances, au vu des derniers posts, vous situez les dépendances sacrément loin à l'Ouest !

Effectivement le sujet est assez loin ... il serait bon de ne pas s'attarder trop loin de la Russie. Ou d'aller parler histoire dans le forum histoire.

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Il y a 13 heures, MoX a dit :

Bande d'enfoirés de Poutinistes fanatisés.

Russie et dépendances, au vu des derniers posts, vous situez les dépendances sacrément loin à l'Ouest !

Ah si on était une dépendance, on volerait sur Su-27 (et dérivés), et ça l'air de rien, ça aurait été chouette

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« Sputnik » : un instrument d’influence russe en France ?

Plus de vingt-cinq ans après la fin de la Guerre froide, peut-on vraiment inscrire Sputnik, financé à 100% par le Kremlin, dans la continuité d’une stratégie d’influence issue de l’héritage soviétique ? Colin Gérard répond en présentant les origines de la création de Sputnik et sa stratégie de développement axée sur les réseaux sociaux. Deux ans après la mise en service de la version française de Sputnik, le Diploweb publie un document de référence pour un bilan d’étape.

http://www.diploweb.com/Sputnik-un-instrument-d-influence.html

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Merkel et Trump vont échanger sur la Russie

Citation

Angela Merkel devrait s'entretenir au téléphone avec Donald Trump demain et la conversation devrait essentiellement porter sur la Russie, a déclaré vendredi à Reuters une source au fait du dossier.

Cette source n'a pas dit si le président américain entend évoquer avec la chancelière allemande une levée des sanctions imposées à Moscou par les Etats-Unis et l'Union européenne, comme l'ont suggéré plusieurs médias américains.

Mais elle a indiqué que si la Maison blanche choisissait de s'engager dans cette voie, les Vingt-Huit ne lui emboîteraient pas forcément le pas, la levée des sanctions restant liée à la mise en oeuvre de l'accord de paix en Ukraine signé à Minsk, signé entre 2014 et 2015.

Achtung Russland !

Tel sera très probablement le message d'Angela pour Donald :happy:

De même que celui que Theresa a déjà livré : En visite aux Etats-Unis, Theresa May invite à se méfier de Poutine

Quant à François, Marine ou Jean-Luc, à partir de mai prochain on peut s'attendre à ce que l'un d'entre eux équilibre le message de défiance germano-allemand par une plus grande confiance envers la Russie. Sauf si c'est Emmanuel qui s'y colle, lequel rejoindrait le chœur des avertisseurs - n'a-t-il pas qualifié la Russie d'"ennemi" ?

 

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Il y a 5 heures, Alexis a dit :

Merkel et Trump vont échanger sur la Russie

Achtung Russland !

Tel sera très probablement le message d'Angela pour Donald :happy:

De même que celui que Theresa a déjà livré : En visite aux Etats-Unis, Theresa May invite à se méfier de Poutine

Quant à François, Marine ou Jean-Luc, à partir de mai prochain on peut s'attendre à ce que l'un d'entre eux équilibre le message de défiance germano-allemand par une plus grande confiance envers la Russie. Sauf si c'est Emmanuel qui s'y colle, lequel rejoindrait le chœur des avertisseurs - n'a-t-il pas qualifié la Russie d'"ennemi" ?

 

Je ne suis pas d'accord avec cette présentation du discours de May. Pour moi Theresa May a mis beaucoup d'eau dans le vin, ou plutôt dans le whisky britannique. Autrefois, en 2014, lorsqu'Obama avait viré Poutine du G8, et où il était interdit de le voir on aurait entendu "méfiez vous de la Russie, et ne coopérez pas avec". Aujourd'hui elle dit "méfiez vous, mais coopérez". D'une part il y a peut-être une différence entre Cameron et May, et de l'autre il y a le fait que May veut se rapprocher de Trump, donc elle rend sa position plus conciliante vis à vis de Trump.

Theresa May a rencontré Poutine en septembre, alors que Cameron n'avait jamais rencontré Poutine après l'affaire de l'Ukraine, sauf peut-être dans des cadres multilatéraux du type G20.

Par contre pour Merkel c'est différent. J'ai un peu l'impression - même si je peux me tromper - que Merkel aurait plutôt l'intention de rassembler autour d'elle les anti-Trump, les atlantistes, etc... et qu'elle va plutôt jouer en contrepoint de Trump plutôt qu'en suiviste. Mais Merkel ne fait pas la pluie et le beau temps. Steinmeier et son successeur seront je pense fidèles à eux-mêmes et à l'Ostpolitik. La politique allemande sera de toute façon mesurée, et il n'y aura pas de revirement brutal.

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https://www.nytimes.com/2017/01/26/world/europe/british-alignment-with-trump-threatens-european-order.html (26 janvier 2017)

Si l'Amérique adoucit sa position sur la Russie, la Grande-Bretagne sera sous haute pression pour choisir les Etats-Unis, et ne pas s'aligner sur Merkel, a dit Robin Niblett, le directeur de Chatham House.

Il craint que le RU ne devienne le "maillon faible" des sanctions contre la Russie.

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http://www.la-croix.com/Culture/A-Saint-Petersbourg-cathedrale-Saint-Isaac-rendue-lEglise-orthodoxe-2017-01-15-1200817326 (15 janvier 2017)

À Saint-Pétersbourg, les autorités ont décidé de « rendre » [*] à l’Église orthodoxe la plus grande cathédrale de Russie.

Décision qui provoque la colère des habitants, qui se mobilisent en manifestant devant l’édifice et avec une pétition lancée sur la plate-forme Change.org, qui avait rassemblé dimanche 15 janvier plus de 180 000 signatures.

[*] bien qu'elle ne lui ait jamais appartenu, et qu'elle restera propriété de l'État. Seule l'exploitation est transférée à l'Église, selon les explications ci-dessous :

http://www.lecourrierderussie.com/societe/2017/01/cathedrale-sant-isaac-saint-petersbourg-musee-eglise/ (17 janvier 2017)

Elle est depuis sa création [en 1858, ndlr] une propriété étatique [à l’époque, l’Eglise n’était pas une organisation indépendante comme c’est le cas aujourd’hui mais relevait de l’Etat, ndlr] ; elle l’a été et le restera – demain, après-demain et encore l’année prochaine. Quoiqu’il arrive, la cathédrale demeurera un bien de l’État, ce qui signifie que celui-ci demeurera responsable de sa conservation, de son entretien et de sa restauration. Autrefois, ce travail était assumé par le musée, en termes d’efforts et de ressources ; désormais, il faudra donc probablement trouver un autre responsable.

RBC : Avant de décider de confier la gestion de la cathédrale à l’Eglise, les autorités municipales vous ont-elles demandé conseil d’une quelconque façon?

N.B. : Et qui je suis pour que l’on me demande conseil ? Demandait-on leur avis aux paysans serfs, avant de les vendre avec leurs villages ? Je n’en ai jamais entendu parler.

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il y a 12 minutes, Wallaby a dit :

RBC : Avant de décider de confier la gestion de la cathédrale à l’Eglise, les autorités municipales vous ont-elles demandé conseil d’une quelconque façon?

N.B. : Et qui je suis pour que l’on me demande conseil ? Demandait-on leur avis aux paysans serfs, avant de les vendre avec leurs villages ? Je n’en ai jamais entendu parler.

Le monsieur en a gros sur la patate ...

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