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Armée Suisse


AWACS
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Il y a 23 heures, Kiriyama a dit :

Raconte.

 

[HS]

Pour remettre dans le contexte particulier qui beigne la ville de Genève et ses environs proches, tout comme l'ambiance singulière qui y règne depuis le début du siècle dernier dans un certain milieu, milieu anormalement dense et actif de ce que l'on peut relever par ailleurs à travers le monde, sauf peut-être à une exception près que pourrait avoir été Berlin à une époque, mais ceci sur une période bien plus courte que ce qui est de Genève dont l'activité reste relativement "intense" jusqu'à ce jour, activité somme toutes et heureusement moins "expéditive" que de par le passé. Autre époque, autres mœurs ...

Pour appréhender le cas de Genève à ce niveau et dans le temps, quelques littératures :

1)- https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiViabMncPPAhVLHxoKHQeGDtAQFghmMAk&url=http%3A%2F%2Fwww.ge200.ch%2Fcarto%2Fgeneve-nid-despions&usg=AFQjCNEQqU9j7ZpjiPGdv3FpiI6fJfuWnQ

2)- https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiViabMncPPAhVLHxoKHQeGDtAQFggtMAA&url=http%3A%2F%2Fespions.tdg.ch%2F&usg=AFQjCNEFCDnsw5DSWWG-3zQJT42HVfgXqQ

3)- https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiViabMncPPAhVLHxoKHQeGDtAQFghAMAM&url=https%3A%2F%2Fid-libre.org%2Ffile%2Fpresse%2Farticles%20divers%2Fespionnage_geneve.pdf&usg=AFQjCNHn0-HB1QSZO9-d5tA-K_-2bjl_8A

Plus récent :

4)- https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=5&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiViabMncPPAhVLHxoKHQeGDtAQFghFMAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.bilan.ch%2Feconomie%2Fqui-edward-snowden-t-il-epie-geneve-nid-despions&usg=AFQjCNHWmAd6e-s3iUAluqBJiByXj2GiSg

5)- https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiViabMncPPAhVLHxoKHQeGDtAQFghMMAU&url=http%3A%2F%2Fwww.france-irak-actualite.com%2F2015%2F10%2Fl-espionnage-israelien-a-geneve-pendant-les-negociations-sur-le-nucleaire-iranien.html&usg=AFQjCNEkWdHsSjG4wtEYThCg_0C39P8F6w

Etc ....

 

Lectures en rapport :

«La Suisse et la guerre 1939-1945» de Werner Rings, Editions Ex-libris, 1965.

«Le Service de renseignement face à la menace allemande» de Christian Rossé, Editions Lavauzelle, 2006.

«Genève appelle Moscou» de Drago Arsenijevic, réédition Lattes, 1981.

«La guerre a été gagnée en Suisse» de Pierre Accoce et Pierre Quet, Editions Perrin, 1966.

Compte-rendu du Tribunal militaire de Lausanne, octobre et novembre 1947,Gazette de Lausanne.

«Les révélations sensationnelles d’un agent soviétique», Gazette de Lausanne, 26 janvier 1949.

«Espions pour Staline», La Tribune de Genève, 8 février 2013.

«Commandos de choc, Algérie. Le dossier rouge» d’Erwan Bergot, aux Editions Grasset, novembre 1981, Paris.

--------------------------------------------------------------------

Ce que l'on peut déduire de tout ceci, est que pour pratiquement (ou presque) toute crise ou tension entre puissances étatiques ou économiques (et même parfois purement politiques), et à toutes époques jusqu'à aujourd'hui, il y a toujours (ou presque) des actions diverses ou au moins des évènements en lien se déroulant à Genève ou aux environs proches (localités du bord du lac, Lausanne, Evian ... Et le lac lui-même).

Le fait que la Suisse est neutre, que Genève est une ville internationale et de situation centrale au niveau de l'Europe de l'ouest, qu'elle accueille nombre de représentations internationales & sommets de toutes sortes la désigne de facto comme une concentrations d'intérêts de toutes sortes, et donc comme une concentration particulièrement dense et exceptionnelle de cellules de renseignements particulièrement variées. La place y est donc particulièrement adaptée et propice pour toutes sortes de surveillances, collectes, contacts, actions, négoces et échanges.

Pour en revenir purement au lac, c'est (c'était) un accessoire de proximité de plus qu'offrait la place dans certains cas, niveau discrétion et isolement. La frontière médiane pouvait de plus permettre plusieurs possibilités de fuites vers différents rivages. Pour le reste les principaux témoins étant les poissons, ils ne risquaient pas de bavarder ... 

Donc pour répondre à ta question, il y a quelques décennies de cela certains pêcheurs d'une rive ou de l'autre rencontraient parfois par surprise aux premières lueurs du jours par temps brumeux, des embarcations dont le tourisme ou la pêche n'était certainement pas leur motivations premières ... Dans ces (rares) cas de rencontres fortuites, chacune des embarcations repartait en sens opposé en s'ignorant, "sans faire de vagues" si je puis dire. A cette époque la surveillance des eaux du lac (tout comme des ports de plaisances) par les autorités respectives s'était renforcée.

Il y eu aussi certains pêcheurs qui retrouvaient parfois des restes de ces discrètes "ballades lacustres" dans leurs filets (1 ou 2 cas il semble aux dires des anciens). Un corps avait même été repêché dans la baie même de Genève.

Pour le reste, le lac fidèle aux propres caractéristiques de son état reste évidemment impassible et muet à toutes tribulations des bipèdes terriens ...

[Fin HS]

 

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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  • 1 month later...
il y a 40 minutes, Serge a dit :

Tes ouvriers ont accepté d'être payé 2€. C'est qu'ils peuvent vivre avec. Ils peuvent demissionner s'ils le veulent. 

Edit : Je vais m'automodérer et supprime donc mon message initial pour ne pas aller plus loin dans le HS. Message à supprimer donc.

Modifié par Skw
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Tu peux trouver ça comme tu veux. Te modérer, faire des moulinets avec tes bras mais il existe des hommes qui sont dans un tel état de misère que travailler pour 2€ par heure donc 100€ sur 5 jours, c'est l'espoire de sortir de la misère. 

Si j'avais un conseil, tu serais plus inspirer d'aller voir pourquoi dans certains pays nous en sommes là. 

Mais peut être es-tu un nostalgique de l'ère communiste ?

Modifié par Serge
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Ma réponse comportait une certaine teneur ironique... sous-entendant que c'était justement ton type de lecture qui poussait certaines populations à tomber dans une forme de révolte à l'égard des patrons et un communisme particulièrement violent. J'aurais bien des points à développer... mais je m'en arrêterai là.

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Et bien moi, je vais développer des points :

- salaire moyen roumain 425€ en 2015, 680€ dans la capital et 310€ sur la région la plus pauvre. 

- les salariés Dacia étaient bien en dessous de 400€ avant Logan. Avec Logan, ils étaient à 400€ au départ. Passé un an, ils étaient à 450€. Bientôt, ils seront à 500€.

Donc, quand on voit un français geindre de ce qu'il ne connaît pas (car ce serait scandaleux de payer un roumain 2€/h pour des chaussures), il faut lui répondre que les employers peuvent démissionner. Ce sont les difficultés de recrutement qui poussent les salaires à la hausse. 

Edit : le SMIC roumain est de 218€/mois.

Modifié par Serge
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Il y a 1 heure, Kiriyama a dit :

Peut-être qu'il n'y a pas d'autres métiers disponibles. Est-ce que les gens acceptent volontiers de toucher le SMIC ?

Non la preuve c'est que tous les boulots chiants et mal payé par le patronat sont en manque criant de main d'oeuvre (entre 300 et 600.000 postes à pourvoir) . La seul solution qu'ils ont trouvé c'est faire venir des pauvres d'ailleurs pour qu'ils acceptent ces boulots (au moins pour un temps). 

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Il y a 4 heures, Kiriyama a dit :

Peut-être qu'il n'y a pas d'autres métiers disponibles. Est-ce que les gens acceptent volontiers de toucher le SMIC ?

En effet, les habitants des régions pauvres n'ont pas de choix. Ils doivent alors se déplacer pour améliorer leur niveau de vie.

Sinon, pour le SMIC, c'est un problème qui mérite un sujet dédié. Dans le cas qui nous occupe ici, la rémunération nette est de 450€ soit plus que le salaire moyen roumain. Le SMIC est de 218€ pour rappel. 

Le point le plus important porte sur la productivité : quelle qualité de chaussure militaire le fournisseur roumain va produire pour la milice suisse ?

Il faudrait déjà avoir des infos viables sur le cahier des charges. Or, les suisses ont de vrais compétences sur ce point, comme en textile. Ce contrat est donc peut être la reconnaissance d'une montée en gamme roumaine. 

Il y a 2 heures, Drakene a dit :

Non la preuve c'est que tous les boulots chiants et mal payé par le patronat sont en manque criant de main d'oeuvre (entre 300 et 600.000 postes à pourvoir) . La seul solution qu'ils ont trouvé c'est faire venir des pauvres d'ailleurs pour qu'ils acceptent ces boulots (au moins pour un temps). 

Non. 

Cela ne fonctionne pas forcément ainsi. 

Modifié par Serge
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Jusqu'à avril, mon taux horaire de base avant ancienneté était inférieur au smic horaire (9,53€ au lieu de 9,61). mais comme mon taux APRÈS ancienneté était supérieur (9,72€) au smic, et bien mon salaire n'était pas réévalué.

Ça fait 6 ans que je suis salarié dans la même société,  dont les 4 dernières au taux minimum légal... plus les années passent et plus mon pouvoir d'achat diminue. 

Ok, je peux partir. mais quand tu as des charges élevées suite à divorce, ben t'es déjà bien comptant d'avoir un cdi...

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  • 3 weeks later...
  • 3 months later...

Armée suisse: les aptitudes au service militaire varient selon le métier et l'origine

L'Université zurichoise a mené une étude sur les aptitudes au service de plus de 240'000 conscrits. Le métier et l'origine en sont les principaux facteurs. Par ailleurs, le taux d'aptitude a diminué d'environ 4 % ces dernières années.

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Les artisans, paysans et techniciens sont davantage aptes au service militaire que les étudiants, les employés de bureau ou les vendeurs. Le taux d'aptitude le plus bas revient aux manoeuvres non qualifiés, comme le montre une étude mandatée par l'armée.

L'Université de Zurich a examiné l'aptitude de plus de 240'000 conscrits entre les années 2010 et 2015, a annoncé le Département fédéral de la défense vendredi, en publiant parallèlement l'étude.

Celle-ci révèle que l'aptitude est en corrélation avec le niveau socio-économique et le statut professionnel. L'âge joue également un rôle: les jeunes de 19-20 ans présentent les taux les plus élevés d'aptitude au service. Plus les conscrits sont âgés, plus ce taux est bas.

Les jeunes hommes suisses dont le niveau socio-économique est plutôt bas ou, au contraire, plutôt élevé sont davantage déclarés inaptes, note le professeur Frank Rühli.

Les conscrits d'origine rurale présentent une plus grande aptitude au service que ceux qui vivent dans les grandes villes. Les communes conservatrices ou celles qui votent plutôt à droite ont des taux d'aptitude supérieurs à celles votant à gauche ou à tendance progressive libérale.

Romands moins aptes

L'étude révèle également que l'aptitude au service des conscrits francophones est inférieure à celle des germanophones, tandis que celle des italophones se situe entre les deux. Nidwald, Appenzell Rhodes-Intérieures et Obwald ont des taux d'aptitude particulièrement élevés (entre 70 et 80%), tandis que le Jura, Zurich et Genève sont en queue de peloton (entre 50 et 55%).

En tête des raisons d'inaptitude: les problèmes psychiques, responsables dans 76% des cas. Parmi eux, 27% sont directement liés au service militaire, comme une relation conflictuelle à l'autorité ou des problèmes d'adaptation. Le reste est imputable à toute la palette d'affections psychologiques, comme la dépression ou les troubles paranoïaques.

Squelette et organes moteurs

Près de 30% des inaptes le sont pour des raisons touchant aux "squelette, parties molles de l'anatomie et les organes moteurs". Parmi les six centres de recrutement, celui de Rüti (ZH) est particulièrement concerné par ces diagnostics. Dans ceux de Lausanne et du Monteceneri (TI), les diagnostics d'ordre psychologique sont plus fréquents qu'ailleurs.

De manière générale, le taux d'aptitude au service militaire a légèrement diminué, passant de 65,2% en 2010 à 61,6% en 2014. En 2015, il est reparti à la hausse, à 63,6%.

Comme les taux d'aptitude sont influencés par une combinaison de facteurs individuels et régionaux, l'armée a mandaté une étude complémentaire pour faire examiner les corrélations qui influencent ces facteurs. Fin 2016, une étude avait été publiée sur le tour de taille et l'indice de masse corporelle (IMC) des conscrits.

ArcInfo.ch

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Il y a 125 ans naissait le vélo militaire à la mode helvétique

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Uniques en Europe, elles étaient la fierté de l'armée suisse: les troupes cyclistes. Il y a 125 ans, le 5 avril 1892, entrait en vigueur la loi fédérale qui introduisait cette nouveauté. Elle a persisté jusqu'en 2003 avant d'être sacrifiée sur l'autel de la modernité.

En août 1892, une première école accueillait 215 recrues et autant de bicyclettes: chaque homme devait alors entrer en service avec son propre deux-roues.

Cette première école de 'vélocipédistes' militaires a eu lieu à Berne et duré 22 jours. Les places étaient recherchées, malgré le fait que les amateurs devaient acheter eux-mêmes leur monture. Les soldats, selon la presse de l'époque, étaient attirés par cette spécialité, qui paraissait synonyme de plus grande liberté.

Et le manque de discipline des débuts ne passait pas inaperçu. Grâce à la rapidité de leurs montures métalliques, nos cyclistes sont rapidement hors de la vue des officiers. On les retrouve ensuite dans les auberges, d'où il n'est pas si facile de les faire sortir, relevait le rapport de gestion 1895 du Département militaire.

Premier vélo, fiasco

Le lancement du premier vélo officiel de l'armée, modèle 1894, est un fiasco, même si le soldat bénéficie d'une réduction de 50 francs pour son achat. Les chambres à air viennent en effet de sortir sur le marché.

Face à cette petite révolution pour le confort des séants, les pneus en caoutchouc plein de la machine livrée aux militaires manquent singulièrement d'attrait. Le modèle 1905, en revanche, fera un tabac.

Par une ordonnance de 1910, le Conseil fédéral demandait qu'une attention accrue soit portée à la bicyclette militaire. Dans les descentes et sur le plat, elle a des avantages inégalés par rapport à d'autres moyens de locomotion, tant sur le plan des performances que celui du prix, soulignait le gouvernement. En côte en revanche, son poids élevé constitue un handicap.

Aux yeux du Conseil fédéral, le renforcement des troupes cyclistes devait permettre des économies sur les régiments à cheval, bien plus coûteux en ravitaillement et en soins.

Troupes combattantes

Durant les premières années, les deux-roues ont servi surtout aux estafettes pour porter des messages. Dès la guerre de 1914- 1918 cependant, la moto et d'autres moyens de transmission venaient prendre la relève. Et les cyclistes se retrouvent graduellement dans les troupes combattantes, un rôle que le Conseil fédéral confirmera après la guerre.

Unités silencieuses, rapides et d'une puissance de feu équivalente à celle de l'infanterie, leurs effectifs sont portés en 1924 de 2500 à 6300 hommes. Cette année-là en outre, elles sont équipées de mitrailleuses légères. Dans l'entre-deux-guerres, les troupes cyclistes se développent en unités d'élite, avec la fierté de leur arme et un esprit de corps remarquable.

Pénurie de caoutchouc

La pénurie de caoutchouc, déjà ressentie pendant la Première guerre, devient aiguë durant le conflit de 1939-1945. Pour économiser les précieux pneus, les cyclistes doivent systématiquement pousser leurs vélos lors de leurs déplacements, ou les charger sur le train. Et pas question de rouler pour des courses civiles avec la monture militaire.

Après la guerre, l'équipement en armements lourds se poursuit. Les unités cyclistes emportent avec elles un nombre croissant de tubes lance-roquettes et même, depuis 1981, des engins guidés anti-chars. Par la suite, chaque régiment cycliste est accompagné de véhicules tous-terrains légers, qui servent d'atelier de réparation, transportent l'approvisionnement ainsi que du matériel.

Le rôle des cyclistes consistait en particulier à intervenir rapidement pour des actions ponctuelles, et à engager le combat en terrain difficile et de nuit.

Nouveau vélo en 1993

Le vélo d'ordonnance '05' était fabriqué par des firmes comme Schwalbe, Caesar, Condor et Cosmos sur mandat du Conseil fédéral. Mis à part quelques améliorations techniques, l'engin émaillé noir restera inchangé pendant une carrière de près de 90 ans.

En 1995, les troupes cyclistes touchent le 'modèle 93'. Equipé d'un dérailleur à sept vitesses et de freins hydrauliques, il était fabriqué par l'entreprise jurassienne Condor, à Courfaivre.

De couleur gris-vert, la nouvelle bicyclette est équipée d'une plus grande proportion de pièces normalisées et de composants du commerce. Elle est aussi mieux adaptée à la taille des soldats, lesquels, depuis le début du siècle, sont devenus plus grands. L'engin a une charge utile de 60 kilos.

Las, en 2001 tombe la décision: après la cavalerie en 1972 et les pigeons voyageurs militaires en 1996, les troupes cyclistes sont supprimées au 1er mai 2003. Motif principal, leur vulnérabilité dans la guerre moderne, l'absence de protection contre les éclats d'obus notamment. Un ultime défilé marque l'événement.

'Modèle 12'

Pour autant, le vélo ne disparaît pas totalement de l'armée suisse. Au '93' dont les pièces de rechange ne sont plus disponibles succèdent 4100 exemplaires du 'modèle 2012', commandés au prix de 2500 francs pièce à l'entreprise zurichoise Simpel.

Le '12' est très perfectionné: cadre en alu, freins à disques, moyeu dynamo intégré, 8 vitesses, il ne pèse que 15 kilos. Le vélo sert à l'exercice des soldats et aux déplacements dans les casernes.

Celui qui a supervisé cet achat à l'époque n'était autre que le ministre de la défense Ueli Maurer, un ancien des troupes cyclistes. Le Zurichois a en effet commandé un bataillon de cyclistes jusqu'en 1994. Le conseiller fédéral reste d'ailleurs fidèle à son vieux vélo militaire et ne dédaigne pas de l'utiliser encore de temps à autre.

Près de 70'000 unités du '05' ont été écoulées jusqu'en 1988. Alors qu'ils se liquidaient à 150 francs dans les ArmyLiqShops il y a quelques années, un modèle parfaitement restauré se négocie aujourd'hui autour de 1500 francs.

RJB.ch

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  • 1 month later...

:blink:

Citation

 

Armée suisse: des soldats incités à imaginer leur copine au lit avec un autre lors d'un exercice de tir

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Un cadre de l'armée suisse a demandé à ses soldats d'imaginer leur copine au lit avec un autre homme pour déclencher leur colère avant un exercice de tir. La justice militaire a ouvert une enquête.

Une vidéo montrant des soldats suisses lors d'un exercice de tir occupe la justice militaire. Une voix appartenant à un homme non filmé incite les soldats à s'imaginer que leur partenaire les trompe avec un amant avant de tirer.

Les images envoyées par un lecteur ont été diffusées mercredi sur le site en ligne du Blick. "Vous rentrez à la maison et trouvez un autre homme dans votre lit", interpelle la voix criarde. "Votre copine arrive à son tour et vous demande: 'pourquoi es-tu rentré si tôt?' Vous pétez un plomb. Votre copine dit: 'C'est pas si grave! c'est pas le premier!' Comment réagissez-vous?" Les soldats tirent dans la foulée.

La justice militaire s'est entre temps saisie de l'affaire. Elle a ouvert une enquête, indique à l'ATS sa porte-parole Daniela Cueni. "Nous savons que la vidéo date de la semaine dernière, où elle a été réalisée et qui a filmé", déclare-t-elle.

L'exercice de tir filmé est en outre bien réel. La justice militaire n'en dira pas plus jusqu'à nouvel avis pour des raisons tactiques liées à l'enquête.

LeNouvelliste.ch (27 avril 2017)

 

 

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  • 3 weeks later...
  • 5 weeks later...

L'armée est menacée d'une pénurie de soldats

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L'armée est-elle en danger? Oui, à en croire son chef, Philippe Rebord. Il manquera bientôt 10 000 soldats, de quoi menacer l'équilibre du système. Le chef désire remotiver les jeunes et inciter les femmes à s'engager davantage.

Les effectifs de l'armée suisse sont en danger: selon son chef Philippe Rebord, il manquera bientôt 10'000 hommes. "Le système risque d'imploser, alors que les menaces existent", prévient-il dans un entretien à plusieurs médias. Il veut donc motiver les jeunes.

Pour rendre l'armée plus attractive, le Valaisan envisage notamment d'autoriser les recrues à surfer sur Internet 15 minutes par jour. Des sortes de créneaux horaires. Ainsi, ils n'auraient pas besoin de le faire la nuit, comme c'est le cas aujourd'hui. "Si la recrue surfe sur Internet pendant la nuit, elle a un problème après deux jours", explique-t-il aux journaux alémaniques Tages-Anzeiger et Bund.

Les démissions augmentent

Car c'est là que le bât blesse, entre autres. Les jeunes préfèrent le service civil, car il est plus commode, d'après le chef de l'armée. Il est plus attractif "au niveau des horaires, de la localisation et de la large palette d'activités qu'il offre", relève Philippe Rebord dans une autre interview publiée mardi dans La Liberté et Le Nouvelliste.

"On n'y monte pas la garde de nuit par - 35 degrés comme le fait l'armée au Forum économique mondial (WEF) à Davos et on n'y loupe pas les dates d'examens à l'université. 6169 personnes ont choisi le service civil l'an dernier et 16'000 places étaient mises à disposition", poursuit le sexagénaire.

"Et ces chiffres tendent à augmenter. De plus, beaucoup d'hommes quittent l'armée après un ou deux cours de répétition, ce qui démontre que c'est un choix de confort et non plus d'objection de conscience", rappelle-t-il.

Appel des femmes à s'engager

Un manque dont le pays risque de pâtir. Il faudra peut-être faire face aux menaces plus tôt qu'on ne le croit, met-il en garde. Si Zurich était frappé par un attentat comme celui qui a touché Bruxelles, c'est l'armée qui devrait prêter main-forte à la police, illustre-t-il.

Actuellement "nous pouvons faire face à des situations d'urgence, mais pour une durée limitée", précise Philippe Rebord, en fonction depuis le 1er janvier.

Face au manque de soldats, Philippe Rebord compte aussi sur la motivation de femmes: "J'espère qu'il y aura un jour trois fois plus de femmes dans l'armée qu'aujourd'hui. Mais je rassure tout le monde, il n'y aucun dessein caché de rendre le service obligatoire pour les femmes. Le but est uniquement de susciter leur intérêt", explique-t-il à La Liberté.

ArcInfo.ch

Modifié par Kiriyama
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  • 1 month later...

Nouvelles tenues de combat pour l'armée

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Les soldats suisses testent en ce moment du nouveau matériel. L'acquisition devrait coûter 250 millions de francs.

Les troupes suisses seront bientôt équipées de nouvelles tenues de combat. Les essais ont commencé fin juillet et devraient durer jusqu'en février 2018. L'acquisition totale devrait coûter 250 millions de francs et l'équipement introduit dès 2022.

La tenue de combat actuelle et le harnais de base correspondant arrivent à la fin de leur durée d'utilisation et doivent être remplacés, tout comme le gilet pare-balles 96, fait savoir jeudi le Département de la défense (DDPS) dans un communiqué.

Les essais sont effectués avec quelque 350 militaires. Ils doivent permettre de vérifier l'adéquation du matériel dans la pratique et la plus-value qu'il apporte, selon le DDPS.

Une fois les essais terminés, les résultats seront analysés. Une décision sera ensuite prise quant à l'utilisation de l'équipement par la troupe. Il est prévu de demander l'acquisition avec le programme d'armement 2019, précise le DDPS. (ats/nxp)

LeMatin.ch
Créé: 17.08.2017, 16h36

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  • 1 month later...

Les Etats veulent sauver les chevaux de l'armée

Alors que le Conseil fédéral veut réduire le nombre de bêtes, les Sénateurs souhaitent le maintien de l'effectif actuel.

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Les effectifs de chevaux de l'armée doivent être maintenus à 65. Contre l'avis du Conseil fédéral, les sénateurs ont accepté lundi par 33 voix contre 5 une motion PDC en ce sens. Le gouvernement prévoit de ne garder que 38 bêtes pour des raisons d'économie.

Le Département fédéral de la défense (DDPS) possède 65 chevaux de selle engagés pour les cours et écoles des formations ainsi que pour le protocole militaire. Ils peuvent aussi être utilisés pour des concours, des cours d'équitation pour officiers ou des activités culturelles comme la fanfare des écuyers ou les corps des dragons bernois.

Mais l'armée doit dégager de l'argent pour investir dans l'immobilier et l'armement. En réduisant les effectifs équestres à 38, elle répond aux injonctions du Contrôle fédéral des finances.

L'auteur du texte, Jean-René Fournier (VS), qui avait déjà déposé une interpellation sur le sujet, s'inquiète de cette baisse des effectifs. Cela pourrait poser problème pour remplir les diverses missions qui incombent aux chevaux de l'armée, estime le PDC.

Même si ces équidés sont nettement moins utilisés dans les missions militaires depuis des années, un effectif minimum devrait être maintenu pour les formations des troupes du train, des vétérinaires militaires et des métiers liés au cheval.

Le texte demande au Conseil fédéral de conserver au moins 65 chevaux de selle et ainsi que les activités hors service sportives et culturelles. Le Conseil national doit encore se prononcer.

Le Conseil fédéral s'y oppose. Les 38 chevaux de selle suffisent pour remplir les missions de l'armée, assure le ministre de la défense Guy Parmelin. Concernant le Centre équestre national de Berne, la planification prévue (réduction échelonnée du nombre de bêtes dès 2019) lui laisse le temps nécessaire pour développer d'autres marchés, selon le Vaudois.

Le DDPS doit lancer un appel d'offres en vue du terme du contrat à fin 2018. En outre, une réflexion est en cours au sein de l'armée afin de savoir s'il vaut mieux qu'elle produise elle-même ces prestations ou s'il est préférable de renouveler le contrat.

Les troupes du train ne sont aucunement remises en question, a encore précisé Guy Parmelin. En plus des chevaux de selle, l'armée possède 150 franches-montagnes, un effectif qui ne sera pas réduit. La promotion de la race est donc garantie.

24Heures.ch

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