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Armée Suisse


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Berne (awp/ats) - L'armée du futur devrait compter 100'000 militaires. La majorité de la commission compétente du National se rallie sur ce point au Conseil des Etats. La question du financement doit être tranchée la semaine prochaine. A droite, on parle désormais d'une facture limitée à 5 milliards.

En juin, le Conseil des Etats s'est prononcé pour un effectif de 100'000 militaires, tout en refusant de fixer un budget pour cette variante dont les coûts sont évalués à 5,1 milliards de francs par an. Dans la foulée, les sénateurs ont réclamé l'achat rapide de 22 nouveaux avions de combat pour un plafond fixé à 5 milliards ainsi que 1,2 milliard pour combler les lacunes en équipement.

L'option défendue par le Conseil fédéral (80'000 militaires pour un budget annuel de 4,4 milliards) avait alors été rejetée. Elle n'a pas eu plus de succès devant la commission de la politique de sécurité du National, qui l'a repoussée par 17 voix contre 8. Personne ne l'a défendra devant le plénum, a indiqué mardi à la presse le président de la commission Jakob Büchler (PDC/SG).

Plusieurs minorités tenteront néanmoins de corriger la donne. La droite militariste (UDC et PDC) défend une armée à 120'000 soldats, devisée à 5,2 milliards. Cette variante a été rejetée par 15 voix contre 11 en commission. Les Verts souhaitent quant à eux limiter les effectifs à 30'000 et supprimer l'obligation de servir. Cette option a été balayée par 18 voix contre 7.

Le PS se range quant à lui derrière un modèle à 60'000 soldats et une facture annuelle de 3,5 milliards. Il mise en outre sur une coopération européenne en matière de sécurité et davantage de militaires en service long. Cette variante a été repoussée par 19 voix contre 7.

Par 18 voix contre 8, la commission souhaite que le Conseil fédéral revienne devant le Parlement avec des propositions de modification de loi à fin 2012 déjà. Le Conseil des Etats était prêt à attendre jusqu'à fin 2013. Il faut arrêter de cumuler les retards concernant les réformes qui attendent l'armée, a fait valoir Jakob Büchler. Et de préciser que le dossier devrait être bouclé au Parlement avant les élections fédérales.

Contrairement au Conseil des Etats, la commission ne souhaite pas rester dans le flou concernant le prix à payer. Elle souhaite un chiffre clair, selon M. Büchler. La question sera tranchée le 26 août. D'ici là, le ministre de la défense devra montrer comment financer avec seulement 5 milliards à la fois une armée de 100'000 soldats, l'achat de nouveaux avions et l'élimination des lacunes en équipement.

Selon Ueli Maurer, ce serait possible. Mais il faudrait acquérir les avions en plusieurs tranches. Le conseiller fédéral devra présenter un concept par écrit à la commission. Il devra aussi montrer quelle variante permettrait d'acheter les avions le plus rapidement possible.

Le Conseil des Etats privilégie un financement spécial, qui pourrait reposer en partie sur la vente de terrains de l'armée. L'autre option serait de dégager l'argent nécessaire dans le cadre des programmes d'armements ordinaires.

L'idée de compresser des coûts annuels de 5,1 milliards (soit 600 millions de plus qu'actuellement) et des investissements de 6,2 milliards à un plafond général de 5 milliard fait bondir à gauche. Le camp rose-vert s'interroge sur le sérieux de ce nouveau concept.

Le Groupe pour une Suisse sans armée y voit une tactique du camp bourgeois pour éviter un référendum contre le projet servant à assurer le financement de l'achat d'avions et de l'élimination des lacunes d'équipement. Mais ce ne serait qu'une victoire à la Pyrrhus puisqu'il serait quand même possible de lancer un référendum contre la révision de la loi servant de base à une armée à 100'000 soldats, selon le GSsA.

http://www.romandie.com/news/n/CHArmee_vers_un_effectif_de_100_000_soldats___budget_limite_a_5_mrd_CHF160820111608.asp

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Tous ces débats sur la quantité de soldats et du budget nécessaires devraient êtres précédés d'une bien meilleure réflexion sur le panel de menaces crédibles/possibles que l'on pourrait avoir à affronter ces 20 prochaines années

L'attaque par une lourde force blindée par le plateau n'est plus vraiment à l'ordre du jour depuis 20 ans et c'est pourtant essentiellement contre cela que s'entraîne notre armée (à ma connaissance).

Ce serait intéressant de dériver un moment sur ces menaces...

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L'attaque par une lourde force blindée par le plateau n'est plus vraiment à l'ordre du jour depuis 20 ans et c'est pourtant essentiellement contre cela que s'entraîne notre armée (à ma connaissance).

Ce serait intéressant de dériver un moment sur ces menaces...

L'état major suisse n'est pas obnubilé par une masse moto-mécanisée. Il prévoit dans certains de ses plans l'implosion de ses voisins et des combats assymetriques contre des bandes armées menant des razzias depuis les métropoles francaises.

Certains thèmes d'exercices seraient purement et simplement interdit en France. En France, on ne met pas en place d'exercices contre-insurectionnels avec l'engagement de VBCI pour la protection de zones sensibles.

Le reproche que l'on pourrait lui faire est la tendance à l'Otanisation de ses solutions:

- les moyens de combat sont de plus en plus prépositionnés dans des quartiers séparés du tissu urbain voir humain. C'est un point de fragilité en cas d'attaque surprise. Même s'il y a de beaux restes, le prepositionnement de force pour le combat n'est plus à l'ordre du jour.

- il y a une foi très forte dans la seul approche technologique à un problème. Ainsi, ils investissent dans le un soldat info-centré. Est-ce pertinent? L'argent ne pourrait-il pas aller ailleurs?

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L'état major suisse n'est pas obnubilé par une masse moto-mécanisée. Il prévoit dans certains de ses plans l'implosion de ses voisins et des combats assymetriques contre des bandes armées menant des razzias depuis les métropoles francaises.

Certains thèmes d'exercices seraient purement et simplement interdit en France. En France, on ne met pas en place d'exercices contre-insurectionnels avec l'engagement de VBCI pour la protection de zones sensibles.

Tout à fait, on surnomme ces exercices des raids. Il semblerait qu'on se dirige vers une armée plus mobile. Nous sommes par exemple passés de 3 à 4 Piranha par section.

L'"ennemi" ne dispose que de véhicule léger comme des pickup avec au maximum une 12.7 comme armement lourd. Lors de notre dernier exercice on était même soutenu par des lance-mine pour régler le cas de ces maraudeurs  :lol:

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Tout à fait, on surnomme ces exercices des raids. Il semblerait qu'on se dirige vers une armée plus mobile. Nous sommes par exemple passés de 3 à 4 Piranha par section.

Le passage en mode quaternaire fut motivé par l'intérêt de travailler en demi-section. Ainsi, une section peut mener deux points de contrôle en simultané et se regrouper pour une mission à quatre.

L'"ennemi" ne dispose que de véhicule léger comme des pickup avec au maximum une 12.7 comme armement lourd. Lors de notre dernier exercice on était même soutenu par des lance-mine pour régler le cas de ces maraudeurs  :lol:

Vous avez même au moins une unité spécialisée composée de miliciens qui sert de plastron avec des modes opératoires assymetriques.
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A mon avis le rajout du 4 ème véhicule est une excellente idée. Le souci étant que les équipement spéciaux sont restés dans la même proportion malgré le véhicule supplémentaire.

Même si j'imagine que ce point sera corrigé dans un futur proche.

La minimi a également pris de l'importance au sein des sections. Dorénavant il n'y a plus que 4 emplacements dans les Piranha pour les panzerfaust, les deux restant servant à accrocher les minimi.

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  • 4 weeks later...

Tout comme la Chambre haute du parlement avant elle, la Chambre basse (Conseil national) s’est prononcée mercredi en faveur d’une armée réduite à 100'000 hommes et pour l’achat de 22 nouveaux avions de combat. Une décision qui fera passer le budget de l’armée suisse de 4,1 à 5 milliards de francs par année dès 2013.

La presse suisse de jeudi est quasi unanime à dénoncer ce cadeau fait à l’armée et à son ministre de la Défense Ueli Maurer, qui n’en demandait pas tant. «La décision est irresponsable, car elle coûte énormément d’argent à l’Etat», écrit ainsi l’éditorialiste du Tages Anzeiger et du Bund. «Le Parlement est d’humeur dispendieuse», complète la Neue Zürcher Zeitung. 

C’est finalement la majorité de droite qui a su imposer ses vues, réussissant le tour de force de faire passer l’achat de 22 nouveaux avions de combat dans le budget ordinaire de la Confédération. Et s’évitant ainsi le risque d’un éventuel référendum, suscitant l’ire des parlementaires de gauche.

La suite :

http://www.swissinfo.ch/fre/Politique/Elections_legislatives/Elections_2011/Une_armee_a_100000_hommes,_mais_pour_quoi_faire.html?cid=31142308

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L'instabilité économique mondiale avec le risque de conflit inhérents ne sont-ils pas liés à cette décision? Même si ce seront des hommes dont on aura besoin, pas de chasseurs.

Ben si Euro tombe il y a risque d'éclatement de l'Europe donc possibilité de Guerre !

Justement : "13h00. La Pologne évoque le risque d'une guerre

Le ministre polonais des Finance, Jan Vincent-Rostowski, a évoqué ce matin le risque d'une "guerre" à moyen ou long terme en Europe si la crise de l'euro devait conduire à l'éclatement de l'UE. "Si la zone euro se fissure, l'UE ne sera sans doute pas en mesure de survivre avec toutes les conséquences dramatiques que l'on peut imaginer", a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg. "La grande réalisation de l'Europe, c'est la paix politique, mais elle n'est pas éternelle. Si on ne prend pas les bonnes décisions, l'Histoire peut se retourner contre nous dans un mauvais sens", a-t-il conclu. La Pologne assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. "

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/crise-de-la-dette-la-pologne-evoque-le-risque-d-une-guerre-14-09-2011-1430006.php

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Ben si Euro tombe il y a risque d'éclatement de l'Europe donc possibilité de Guerre !

Justement : "13h00. La Pologne évoque le risque d'une guerre

Le ministre polonais des Finance, Jan Vincent-Rostowski, a évoqué ce matin le risque d'une "guerre" à moyen ou long terme en Europe si la crise de l'euro devait conduire à l'éclatement de l'UE. "Si la zone euro se fissure, l'UE ne sera sans doute pas en mesure de survivre avec toutes les conséquences dramatiques que l'on peut imaginer", a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg. "La grande réalisation de l'Europe, c'est la paix politique, mais elle n'est pas éternelle. Si on ne prend pas les bonnes décisions, l'Histoire peut se retourner contre nous dans un mauvais sens", a-t-il conclu. La Pologne assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. "

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/crise-de-la-dette-la-pologne-evoque-le-risque-d-une-guerre-14-09-2011-1430006.php

C'est un peu capilotracté quand même ...

Qui aujourd'hui Euro ou pas Euro, CEE ou pas CEE, schengen ou pas schengen, bolkenstein ou pas bolkenstein (si on pousse les sources de tensions politiques européennes qui énervent certains pays comme nous par exemple  :lol:) aurait en europe (balkan mis a part) intérêt a la guerre ? Personne et ce assurément ! Et pour des raisons assez évidente :

On est plus dans les phases de pré-société de consommation qui était l'état économique de l'europe avant la 2 ème guerre mondiale ou il n'y avait dans les économies intérieures des états européens que des prémices ou "fossiles" de la société de consommation qu'on a aujourd'hui (la société de consommation s'étend réellement installé en europe de l'ouest pour de bon fin des années 50, début 60 environ peut être 70-80 pour certains pays comme l'espagne & la grèce)

La 2 ème guerre mondiale a pu se déclencher en bonne partie même si pourtant les liens économiques a l'époque étaient déja très forts entre l'allemagne et la france : parce que malgré ces liens économiques, le niveau de vie des français et des allemands ne dépendaient que de peu de ces échanges dont seules les bourgeoisies et grandes familles industrielles bénéficiaient réellement ... Les niveaux de vie de la population restaient fortement liés a l'activité économique interne de chaque pays et les modes de vies des gens étaient assez uniformes

dans toutes les sociétés européennes : l'immense majorité des populations n'avaient qu'un niveau de vie qui se résumait a se loger, manger sobrement en semaine, la viande le dimanche, peu de produits de consommations mais ils étaient la quand même, peu ou relativement peu de consommations intérieure liées aux industries lourdes ... Et les créations globales de richesses qui faisaient le niveau de vie général des gens : était avant tout national : quelques soient la hauteur des échanges économiques déja a l'époque entre des pays comme l'allemagne et la France : quelques millions de tonnes d'aciers ou autres de + ou de - échangés ne changeait en rien les niveaux de vie des gens notamment dans des sociétés encore très rurales

Et c'est ce qui a fait qu'il existait donc encore un terreau possible d'éclatement de guerre majeure en europe, parce qu'au niveau des politiques, l'aspect échange économique entre européens n'avait pas l'importance essentielle au niveau de vie des citoyens qu'ils dirigeaient qu'il existe aujourd'hui depuis l'avènement de la société de consommation en europe poussée par celle américaine qui elle est apparut 20-30 ans + tôt ...

Il n'y avait pas cette notion de priorité au développement économique pour le niveau de vie des gens derrière : les échanges économiques a cette époque n'avait qu'un intéret de vue "supérieure" national en tant que pays de domination stratégique ou non : mais les citoyens derrière et leur niveau de vie ne rentraient pas en ligne de compte

A cette époque, quand un politique dirigeant pensait échanges et développement économique : il n'y voyait que rayonnement de la nation, place du pays dans le monde, empire colonial, matériaux de masse & stratégique pour les armés et pour le développement des transports ferrés/marine marchande : eux même intimement lié a la vu économique en tant qu'empire supra national ect

Les questions sociales liés au développement industriels dans les échanges économiques étrangers étaient inexistantes en termes politiques : le développement industriel était vu comme intérieur sans lien avec le niveau de vie des gens : bien que la revendication sociale apparaissait avec force : comme 1936 ...

Ce explique pourquoi quelque part les guerres pouvaient éclater si aisément : les politiques n'avaient pas de pressions sociales populaires en tant que niveau de vie dans la gestion des relations diplomatiques étrangères : le citoyen il ne le voyait que comme une force de production en soutien de guerre au cas ou, et de soutient au rayonnement impérial du pays dans sa domination colonial

Aujourd'hui : les politiques a l'inverse sont sous la pression populaires de niveau de vie interne a la société en PERMANENCE comme le souci numéro 1 d'un politique ... Et un politique en europe aujourd'hui ne voit qu'une chose : si une guerre éclaterait a ses portes, cela serait une catastrophe sociale ou le pays perdrait toute sa richesse économique acquise en tant d'année de société de consommation qui a crée des richesses gigantesques malgré l'insuffisance d'incidence sur le niveau de vie des gens : l'impact est devenu considérable ...

Aujourd'hui un pays européen vit essentiellement de son rayonnement économique : le politique ne pense plus du tout comme avant 1939 ou l'intérêt supérieur de la nation sans vision sur un impact social interne était la priorité

Et une guerre a ses portes en europe aujourd'hui = destruction des richesses acquises qui ont fait le niveau de vie des citoyens : la société de consommation et son rayonnement social interne est devenu le véritable intérêt supérieur de la nation

En concéquence : plus aucune guerre n'a la moindre chance d'éclater en europe entre les pays européens de l'ouest et central (parce que aujourd'hui le principe est étendu justement aux polonais aussi qui ont acquis un bon niveau de vie, aux tchèques, aux grecs malgré la crise ect) tout affrontement devient absolument contraire au nouvel intérêt supérieur nationale puisque les échanges économiques entre les pays européens en seront hyper affectés : la société de consommation peut partiellement s'écrouler a l'intérieur des nations impliquées

Les pays européens via la pénétration importantes des échanges économiques sont devenus hyper inter-dépendant

Mais c'est pas pour autant qu'il faut pas avoir d'armées pour se protéger bien entendu, ou agir dans le monde : la ou ça n'aura pas d'impact sur nos sociétés de consommation devenu intérêt supérieur : au contraire, c'est même parfois recherché pour faire plier un pays vers l'échange économique

Les polonais s'affolent pour rien, parce qu'en politique intérieure chez eux : c'est surement vendeur au niveau nationaliste, mais n'a pas la moindre crédibilité en real politique

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Parait-il que la france et l'allemagne étaient les pays d'europe qui avaient le plus d'échanges économiques, avant la première guerre mondiale  :oops:

En effet, cela alla jusqu'à l'achat des teintures des tenues militaires françaises à l'industrie chimique allemande. Il y a eu des pénuries de tissu.

Pour renverser les propos de Alpacks:

Les flux économiques sont tellement rapides et recomposable que l'inter-dépendance est un mythe dés lors que l'observation est dynamique. En statique, cela semble inter-dépendant. Mais en dynamique, les fournisseurs changent très vite.

Enfin, les acteurs à considérer ne sont pas les seuls états. D'autres peuvent être à l'origine d'une guerre comme ce fut le cas de nombreuses fois dans l'Histoire.

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Parait-il que la france et l'allemagne étaient les pays d'europe qui avaient le plus d'échanges économiques, avant la première guerre mondiale  :oops:

Et alors ? J'ai pourtant bien cité qu'ils avaient des échanges éco important dans mon texte ...

A la grande différence près : qu'a cette époque les échanges économiques entre pays européens n'avaient qu'une faible incidence SOCIALE de niveau de vie des peuples !

Les échanges économiques n'entretenaient que les grande familles industrielles et les rayonnements des intérêts nationaux ...

Aujourd'hui l'échange économique européen a l'inverse : le niveau de vie des européens y est devenu très sensible, si la société de consommation s'effondre dut fait d'un affrontement : la puissance de nos pays s'effondre avec !

En 14-18, puis 39-45 : cela n'avait pas d'incidence et n'avait pas de poids d'un point de vue politique, alors qu'aujourd'hui c'est le point LOURD numéro 1 et d'urgence prioritaire d'un politique

La grande différence est la

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J'en sais rien, des pays qui basculent dans la guerre civile, des fédérations qui implosent, des guerres larvées ou autre, alors même que toutes ces entités étaient notamment liées par l'étroitesse de leurs liens économiques, l'histoire du monde en est remplie.

Alors même si par fainéantise intellectuelle (tu n'es pas visé je parle pour moi),  je serai tenté d'aller dans ton sens et de croire que c'est cool, je ne l'écrirai pas.

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si ça permetterait éventuellement d'abattre un avion de ligne détourné.

Mais bon, c'était un exemple et probablement la menace la plus visible pour le public...

Allez faire comprendre au PS ou à certains partis (le pire étant l'UDC qui campe sur la neutralité de la suisse...) que la vraie menace, c'est l'intégrité de l'espace aérien suisse.

Sans appareil moderne, notre neutralité sera nulle...

Parce qu'être neutre, c'est aussi interdire aux béligérants (=américains très souvent) de survoler l'espace aérien suisse. Hors, pour cela, il faut des appareils modernes. Il y a environ 10 ans (guerre du kosovo si je me rappelle bien), les Autrichiens se sont bien fait avoir, leurs Draken ne pouvant pas assurer cette mission.

Sans parler bien sûr des manifestations tel que l'euro ou le WEF. Sans appareils modernes, adieu ce genre de manifestations, vu qu'il sera impossible d'assurer la sécurité du ciel.

Ensuite, l'espace aérien suisse est situé en plein millieu de routes aériennes importantes. Hors, pour éviter tout problème, il faut aussi être capable de montrer aux avions (civils, militaires, etc.) traversant notre espace aérien que nous avons les moyens de les intercepter, au cas où (même si cela est surtout vrai pendant les heures de bureau, soit de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30...).

Quant aux moyens NBC, pas besoin d'attaque terroriste pour montrer leur utilité...

Un petit incident à la Seveso ou un truc du genre justifie ces moyens (les autorités civils n'ayant pas forcément assez de moyens...).

PS: les armes nucléaires, on avait commencé à les développer du temps de la guerre froide, tout comme la Suède...

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Allez faire comprendre au PS ou à certains partis (le pire étant l'UDC qui campe sur la neutralité de la suisse...) que la vraie menace, c'est l'intégrité de l'espace aérien suisse.

Sans appareil moderne, notre neutralité sera nulle...

Parce qu'être neutre, c'est aussi interdire aux béligérants (=américains très souvent) de survoler l'espace aérien suisse. Hors, pour cela, il faut des appareils modernes. Il y a environ 10 ans (guerre du kosovo si je me rappelle bien), les Autrichiens se sont bien fait avoir, leurs Draken ne pouvant pas assurer cette mission.

La citation de Chris est intéressante.

Il m'aurait semblé que l'attachement à la neutralité de l'UDC les conduisait à, justement, interdire strictement leur espace aérien. Défendre une posture de neutralité n'est surtout pas de l'impuissance. Il faut être très fort pour dénier à un belligérent limitrophe l'usage de son espace en espace de manoeuvre.

Je connais pas grand chose en aéronautique, mais, si j'ai bien compris ce que l'on peut lire sur les sujets "armée de l'air", la Suisse aurait intérêt à un truc comme le Typhoon.

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La citation de Chris est intéressante.

Il m'aurait semblé que l'attachement à la neutralité de l'UDC les conduisait à, justement, interdire strictement leur espace aérien. Défendre une posture de neutralité n'est surtout pas de l'impuissance. Il faut être très fort pour dénier à un belligérent limitrophe l'usage de son espace en espace de manoeuvre.

l'UDC est parfois un peu contradictoire (bon déjà parlé de l'UDC comme un parti n'ayant qu'une position unique c'est pas forcément très correcte, car les ailes ou sections cantonales peuvent avoir des positions qui varient un peu). J'ai l'impression que parfois, ils n'ont tendance à voir que les capacités offensives des armes, et leur possibilité d'utilisation en missions extérieures.

Hors, supposons que la suisse achète des AASM voir des Scalp-EG (à la base les appareils achetés sont censés être multirôles). Ces 2 armes peuvent très bien être achetées initialement uniquement pour des missions défensives en cas d'agression, mais rien ne dit que dans 10 ans, la position de la Suisse n'aura pas un peu changé et que ces armes serviront dans des missions de maintien de la paix sous mandat de l'ONU. De ce fait, je pense que pour certains, il vaut mieux ne pas les acheter.

c'est pas un peux juste ?

ça fera au total 55 appareils modernes ou modernisés, ce qui n'est pas si mal que ça pour un pays de 7 millions d'habitants, neutre en plus.

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La citation de Chris est intéressante.

Il m'aurait semblé que l'attachement à la neutralité de l'UDC les conduisait à, justement, interdire strictement leur espace aérien. Défendre une posture de neutralité n'est surtout pas de l'impuissance. Il faut être très fort pour dénier à un belligérent limitrophe l'usage de son espace en espace de manoeuvre.

Je connais pas grand chose en aéronautique, mais, si j'ai bien compris ce que l'on peut lire sur les sujets "armée de l'air", la Suisse aurait intérêt à un truc comme le Typhoon.

Pour rappel la Suisse pratique la neutralité armée... exemple pendant la WW2 nos Bf-109 dégommaient tout ce qui violait notre espace aérien! Axe ou Alliés... abattus pareil  ;)

Sinon l'intérêt de "la Suisse" pour un jet... c'est un avion pas cher, qui s'opère facilement, qui n'a pas besoin d'équipe technique de l'étranger pour l'entretenir et pas cher.... qui peut rapidement intervenir partout dans l'espace aérien nationale, biréacteur, qui décolle et atterrit court, ainsi qu'à prix raisonnable. Bref, qu'il puisse effectuer sa mission de police du ciel (l'attaque au sol étant passé à la trappe en même temps que la guerre froide...) Sinon je vous ai parlé du prix?! Le Typhoon est cher, tout comme le Rafale et je parle même pas du F-35... C'est con a dire, mais le (vieux) Super Hornet ferait "parfaitement" l'affaire... plus réaliste  ;) (Même si j'ai tjrs eu un faible pour le Rafale (depuis le temps) et que je reste nostalgique de nos Mirages...)

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Le Super Hornet est quasiment aussi cher que le Rafale, voir autant. Et vu sa taille, il sera plus cher à utiliser (plus grosse consommation en carburant notamment) et risque de demander des aménagements dans les différentes bases (monter des Sidewinder en bout d'ailes alors que celles-ci sont repliées parce que le hangar n'est pas assez large c'est pas top par exemple).

EDIT: et je rajouterais que, peut-être, les US ne sont pas forcément très chaud à nous donner accès à toute la documentation technique ou presque (les forces aériennes  et la RUAG assurent l'ensemble des opérations de maintenance sur nos appareils, il y a juste certaines grosses modernisations qui sont en partie (pour les premiers appareils) faites à l'étranger, chez le constructeur, avant que la RUAG ne reprenne le flambeau pour les autres appareils), sans compter bien sûr une ligne d'assemblage, la production de certaines pièces, etc.

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