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La Direction Générale de l'Armement (DGA) a notifié à Sagem, fin décembre 2009, un important marché au profit des forces aériennes françaises, dans le cadre du programme d'Armement Air-Sol Modulaire (AASM).

Ce marché comprend :

une commande pluriannuelle de 3400 AASM, dont une première tranche ferme de 680 unités,

le développement et l'intégration d'un module GPS de derrière génération,

la qualification et l'industrialisation de la version inertiel / GPS à guidage terminal laser.

Développée et produite par Sagem, la famille d'armement AASM est constituée d'un kit de guidage et d'un kit d'augmentation de portée s'adaptant à des corps de bombe existants de 250 kg. L'AASM est également conçu pour des bombes de 125, 500 et 1000 kg.

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Raison pour laquelle on peut rester discret quant à une éventuelle acquisition de la version IR

SON COUT >

Elle est aussi bien moins adaptée aux missions CAS actuelles que la version guidée laser. S'il s'était agit d'un guidage IIR avec homme dans la boucle, pourquoi pas, mais à ce moment là, autant passer à du guidage laser bien moins coûteux, et c'est ce qui s'est sans doute passé.

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  Un avantage de la version laser sur les autres, c'est qu'on peut faire de l'ASuW pas trop cher contre des cibles peu défendues (Pas de CIWS ni de missiles guidés radar). Bon ce ne sera pas sur beaucoup de cibles, vu que sur les non défendues on peut se contenter d'une simple BGL et que dès qu'il y a un système de défense un peu conséquent il faut tirer au maximum de la portée ou presque, et le saturer vu le profil de vol de la munition  (modulo le fait probable qu'on puisse illuminer au maximum de la portée du FLIR). Ça revient moins cher d'y aller à l'exocet (encore que...) mais il faut une formation supplémentaire. Mais si l'AASM laser devient la BGL standard de l'Adla, ça peut servir, l'augmentation de portée apportant un certain confort par rapport à d'autres BGL.

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Elle est aussi bien moins adaptée aux missions CAS actuelles que la version guidée laser. S'il s'était agit d'un guidage IIR avec homme dans la boucle, pourquoi pas, mais à ce moment là, autant passer à du guidage laser bien moins coûteux, et c'est ce qui s'est sans doute passé.

Je n'y connais pas grand chose en munnitions, mais lors d'un CAS suite à un TIC en A-stan, un Rafale est intervenu où un M2000D présent sur zone n'a pas pu intervenir avec ses bombes GL, et a délivré 2 AASM GPS au but, en deux passes pour deux objectifs (deux solicitations distinctes du contrôleur avancé).

Le BDA confirma les impacts de la 1ère à 10m, et de la seconde à 5m des objectifs visés ... Fermant le TIC.

Fonctionne pas trop mal le guidage GPS des AASM !!!

Evidemment, pas de possibilité d'overshooter en cas d'erreur ou de problème comme avec le GL ... (mauvaise audition radio des coordoonées par ex. ...)

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Je n'y connais pas grand chose en munnitions, mais lors d'un CAS suite à un TIC en A-stan, un Rafale est intervenu où un M2000D présent sur zone n'a pas pu intervenir avec ses bombes GL, et a délivré 2 AASM GPS au but, en deux passes pour deux objectifs (deux solicitations distinctes du contrôleur avancé).

Le BDA confirma les impacts de la 1ère à 10m, et de la seconde à 5m des objectifs visés ... Fermant le TIC.

Fonctionne pas trop mal le guidage GPS des AASM !!!

C'est évident. Mais là il y a comparaison entre une AASM-GPS face à une GBU-GL.

Avec une AASM-GL, on aurait effectivement le meilleurs des deux mondes, ce qui serait moins évident avec une AASM-IIR.

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C'est évident. Mais là il y a comparaison entre une AASM-GPS face à une GBU-GL.

Avec une AASM-GL, on aurait effectivement le meilleurs des deux mondes, ce qui serait moins évident avec une AASM-IIR.

T'as raison, c'est évident que je n'y connais vraiment rien !!!  :lol:

Non mais merci pour la nuance d'avec la AASM-IIR !  ;)

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Le probleme aussi des bombes GPS c'est qu'elles peuvent etre brouillées (Rappelez-vous l'ambassade de Chine qui fut bombardée pendant la campagne du Kosovo... il parait que les Chinois expérimentaient un tel système et ont reçu des bombes pour cela... enfin ça fait partie des rumeurs)

La version  AASM IR c'est pour contrer ce possible brouillage GPS local? Ou bien le systeme inertiel est censé suffire si le signal GPS disparait/devient incoherent?

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Le seul fait d'embarquer une centrale INS sert aussi à ça !

Le GPS n'est jamais seul à bord.

Le GPS seul est surtout insuffisant pour piloter l'arme ... les updates du mouvement étant bien trop espacés pour un pilotage précis a ces vitesse. Le GPS ne sert qu'au recalage entre des centaines ou millier d'itération inertielles. Le GPS sert surtout a synchroniser les infos terrain topo - troupe sol, reconnaissance etc. - et le positionnement aéronef, pour les désignation externe. Je ne pense pas qu'on puisse faire facilement d'implantation topo différentielle via Rover par exemple ... pas sûr.

Quoi qu'il en soit GPS ne doit pas être considéré comme fiable dans une mesure absolue, ni pour une échelle de temps longue - dans le cadre d'un usage militaire visant a délivrer de l'armement, même si le trafic aérien civil repose largement dessus ce qui implique une fiabilité certaine sous condition -.

Pour comprendre l'interet de la centrale inertiel il suffit de rouler sous un tunnel avec sont GPS ... et oh surprise de voir sa position évoluer "normalement" sur le GPS alors qu'on n'a manifestement plus de signal GPS :) ca marche meme pour des tunnel assez long y compris en mode "hors route". Et oui votre GPS dispose d'une "quasi" centrale inertielle qui permet un positionnement relatif si le GPS ne donne plus de position aboslue.

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OK ! Merci pour toutes vos bonnes réponses, j'y voit un peu plus clair ...

J'en déduirais que donc pas un besoin impératif d'une centrale inertielle pour les gidages IR et L ?

Mais que se passerait-il alors si la source IR faiblit temporairement, ou que de la même façon la tache L "clignotte", si je puis dire ainsi ...

Qu'est-ce qui se charge alors du recalage topo (?) et du guidage de la bombe larguée dans des cas comme ceux-ci, sans centrale inertielle, pour peu qu'elles en soient démunies ?  :rolleyes:

Bref, centrale inertielle ou pas dans les IR et L ?

D'un autre côté pas besoin de GPS pour faire fonctionner une centrale inertielle. Avant fallait bien faire sans ... Juste moins précis (?) et recalage plus délicat je suppose ...

Arf, navré pour mes questions d'incultes !!!  :P

 

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Alors, réponses une par une.

Pour l'IR, les nouveaux autodirecteurs sont IIR, c'est à dire Imagerie Infra-Rouge. Ils VOIENT la zone ciblée comme tu la verrais avec des jumelles de vision nocturne si l'on veut. Ils ne voient pas juste une tâche de chaleur, mais tout le paysage, reconnaissent la forme des bâtiments et des véhicules etc.

Si le véhicule éteint son moteur, la bombe ou le missile saura toujours le reconnaitre et le cibler.

Pour le laser, une "tâche" d'illumination ne faiblit pas comme ça. Mais ça peut arriver avec un problème technique ou une fausse manipulation, ou encore si le désignateur est sous le feu ennemi, que la tâche disparaisse. En réalité, il est même déjà arrivé que l'avion tireur oublie d'illuminer la cible!

Et là, bah le problème c'est que s'il n'y a pas de liaison de donné (ou tout autre système de communication, même rudimentaire), entre la bombe et l'avion, bah la bombe continue sa chute sans guidage et explosera à l'impact là où elle tombera.

Les bombes et missiles récents ont généralement des sécurités pour les faire exploser en vol ou empêcher l'explosion après l'impact en cas de perte de signal. En fait, même les obus de 30mm du Rafale explosent en vol au bout d'un moment s'ils n'ont rien touché.

Mais c'est aussi pour éviter ces problèmes qu'on duplique le guidage avec une centrale inertielle ou, plus souvent, un GPS. C'est le cas de la GB-49 Américaine (en service  dans notre Marine) et de la future AASM-Laser, qui aura le mérite d'aller beaucoup plus loin.

Concrétement, sur le terrain, un FAC au sol détecte une cible ennemie. Avec son équipement laser (télémétrie) et son propre GPS, il extrapole les coordonnées GPS de l'ennemi et les transmets à l'avion tireur. Par sécurité, il demande un guidage laser dans la boucle.

Ainsi, si la cible se déplace (rendant les coordonnées GPS caduques) ou si elle a un brouilleur de GPS, le laser la suit jusqu'à l'impact. Si on se rend compte trop tard que des civils sont dans le coin, on détourne le laser au dernier moment jusqu'à un endroit désert, ou une zone plus éloignées des civils.

Et inversement, si le FAC est obligé de se planquer ou si l'avion tireur a un problème sur son pod, le GPS prend le relais et la cible sera détruite.

Donc oui, on préfère le GPS que l'inertiel. Déjà parce que le GPS ne demande pas d'être recalé sur les coordonnées de l'avion avant le tir, ce qui offre plus de réactivité. Ensuite, le système est globalement plus précis, mais surtout il est utilisé par les troupes au sol, ce qui réduit encore les risques d'erreur.

Par contre, ça peut conduire à des drames. Déjà, il peut être brouillé, comme je l'ai dit, même si ce n'est pas à la portée de tout le monde.

Mais surtout, il peut y avoir des erreurs dans le relevé des coordonnées par les FAC au sol. Ainsi, il y a eu plusieurs accidents où les FAC ont donné LEURS coordonnées plutôt que celles de l'ennemi... Je te laisse imaginer le massacre. Plus récemment, des erreurs sur un seul chiffre ont conduit à des dizaines de victimes civiles.

D'où l'importance de coupler ça à du laser qui permet de garder un homme dans la boucle, un homme qui survole le théâtre et à une vision d'ensemble des évènements.

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Pour le laser, une "tâche" d'illumination ne faiblit pas comme ça. Mais ça peut arriver avec un problème technique ou une fausse manipulation, ou encore si le désignateur est sous le feu ennemi, que la tâche disparaisse. En réalité, il est même déjà arrivé que l'avion tireur oublie d'illuminer la cible!

Et là, bah le problème c'est que s'il n'y a pas de liaison de donné (ou tout autre système de communication, même rudimentaire), entre la bombe et l'avion, bah la bombe continue sa chute sans guidage et explosera à l'impact là où elle tombera.

Les bombes et missiles récents ont généralement des sécurités pour les faire exploser en vol ou empêcher l'explosion après l'impact en cas de perte de signal. En fait, même les obus de 30mm du Rafale explosent en vol au bout d'un moment s'ils n'ont rien touché.

En fait le guidage laser est un guidage terminal de la meme maniere que l'imageur IR. Le pilotage initial n'est pas laser ni IIR, en général leur capteur ne permet pas de voir la cible au moment du tir soit par souci géométrique soit pas souci de distance.

Donc le début est soit purement ballistique. C'est a dire que c'est le calculateur ballistique du jet, qui défini le point d'impact qu'on calle par écartométrie sur le point laser, ou le point de larguage par entrée des donnée topo. Donc on tire comme une bombe lisse avec comme cible celle choisi. La bombe lisse tombera quoiqu'il arrive autour des 50m de la cible, en général y a une mini centrale inertiel qui permet de compenser les effet du vent etc. de quoi assurer une trajectoire ballistique optimal, optimisant la portée. En fin de trajectoire la tete de l'arme pointe de plus en plus vers la cible, c'est a ce moment qu'on allume le point laser, pour corriger les errements de la munition, on converti ainsi une CEP de +50m en une CEP de quelques metre. L'avantage c'est que comme ca on a une correction minimale, un temps d'illumination tres reduit, donc alerte tardif, difficulté de contre mesure etc.

Pour avoir des trajectoire plus évolué avant d'accrocher le point laser il faut un pilote automatique plus complexe, avec une vrai centrale inertiel, on peut alors programmer n'importe qu'elle trajectoire, en s'assurant juste qu'assez tot avec l'impact la tete de la bombe regarde la cible pour accrocher le point laser.

Si on veut illuminer des le début du tir, c'est possible mais ca hypotheque la portée - trajectoire proportionnelle -, et ca brule le potentiel des systeme d'illumination. Accessoirement si y a pas assez de pente la bombe risque d'arriver trop a plat et de ricocher ou pire de décrocher et de tomber avant la cible.

Mais c'est aussi pour éviter ces problèmes qu'on duplique le guidage avec une centrale inertielle ou, plus souvent, un GPS. C'est le cas de la GB-49 Américaine (en service  dans notre Marine) et de la future AASM-Laser, qui aura le mérite d'aller beaucoup plus loin.

C'est un impératif de performance je pense et une polyvalence. L'enveloppe de tir est infiniment plus vaste avec un pilote automatique sur centrale inertiel, autrement les exigence sur le larguage sont proches de celle des bombe lisses.

Concrétement, sur le terrain, un FAC au sol détecte une cible ennemie. Avec son équipement laser (télémétrie) et son propre GPS, il extrapole les coordonnées GPS de l'ennemi et les transmets à l'avion tireur. Par sécurité, il demande un guidage laser dans la boucle.

Ainsi, si la cible se déplace (rendant les coordonnées GPS caduques) ou si elle a un brouilleur de GPS, le laser la suit jusqu'à l'impact. Si on se rend compte trop tard que des civils sont dans le coin, on détourne le laser au dernier moment jusqu'à un endroit désert, ou une zone plus éloignées des civils.

Et inversement, si le FAC est obligé de se planquer ou si l'avion tireur a un problème sur son pod, le GPS prend le relais et la cible sera détruite.

Je serais pas aussi catégorique sur la synchronisation différentielle des GPS tacp et bombardier ... il est loin d'etre évident que le décallage GPS entre le tacp et le jet soit insignifiant. Le seul moyen pour faire ca proprement c'est de recaller leur GPS sur les élément topo commun sur le terrain. Sans ca y a un risque important de dérive GPS, surtout si le tireur est a 50km du pointeur.

C'est pour ca que je suppose qu'il y a un systeme différentielle dans les liaison de donnée genre rover qui permettent de recaller a distance un GPS sur un autre. Autrement le seul moyen d'avoir un point relativement précis serait de survoler le TACP pour bénéficier du meme signal en temps et en lieu puis de calculer le décallage topo en cette position GPS et la position in situ - rapporché sur la carte -. Si le jet est tout proche du tacp au moment du tir, les deux GPS devrait etre affecté de la meme erreur donc viser juste relativement :) mais des qu'on s'éloigne ce n'est plus vraiment le cas. D'ou l'interet du recalage laser ou IIR.

Donc oui, on préfère le GPS que l'inertiel. Déjà parce que le GPS ne demande pas d'être recalé sur les coordonnées de l'avion avant le tir, ce qui offre plus de réactivité. Ensuite, le système est globalement plus précis, mais surtout il est utilisé par les troupes au sol, ce qui réduit encore les risques d'erreur.

Par contre, ça peut conduire à des drames. Déjà, il peut être brouillé, comme je l'ai dit, même si ce n'est pas à la portée de tout le monde.

La aussi je pense que l'arme fonctionne en GPS différentiel par rapport au porteur. En gros le GPS est faux localement, par contre sont erreur est macroscopiquement la meme dans la zone. Si on recalle proprement la centrale inertielle sur le suivi de terrain par exemple ou sur d'autre observation topo via OSF ou Damo, on peut obtenir l'erreur GPS et donc pouvoir corriger les donnée GPS a entrer dans la bombe a l'instant du tir. Donnée issu de la cartographie par exemple et pas d'une autre mesure GPS.

Si on fait cela dans une espace et un temps réduit le GPS est capable de précision centimétrique.

Mais surtout, il peut y avoir des erreurs dans le relevé des coordonnées par les FAC au sol. Ainsi, il y a eu plusieurs accidents où les FAC ont donné LEURS coordonnées plutôt que celles de l'ennemi... Je te laisse imaginer le massacre. Plus récemment, des erreurs sur un seul chiffre ont conduit à des dizaines de victimes civiles.

D'où l'importance de coupler ça à du laser qui permet de garder un homme dans la boucle, un homme qui survole le théâtre et à une vision d'ensemble des évènements

Pour le INS, GPS et laser, je pense que c'est plus un ou qu'un et. En fait l'integration d'une antenne GPS et de la puce qui va bien ne coute rien ou presque. On a donc une arme a double tranchant pour le cout d'une arme laser. Ainsi on a les deux mode disponible selon le besoin du tir. Visibilité, tire et oubli, précision, "man in the loop" etc. Ca évite de se faire chier a embarquer deux armes différente en patrouille ou de se retrouver coincé par une visibilité pourri, ou une précision de merde.


Dans l'aviation c'est pareil que dans la marine, les donnée topo native, relevé par soit meme sont aussi importante stratégiquement que les force les mettant en oeuvre. Les GPS et autres outils magique n'étant que des outils qu'ils faut manier selon la bonne recette avec les autres ingrédient pour avoir le résultat escompté.

Pour les probleme d'extraction GPS, c'est le meme probleme si on est pas capable de faire le rapprochement entre les coordonnée GPS et les coordonnée topo sur le terrain pour les valider mutuellement autant ne pas tirer. Bien sur pour ca il faut intégrer les finesse de l'outil dont les donnée brut sont pas forcément tres pertinentes si mal comprises.

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Merci pour les précisions Gally ;)

J'ai voulu resté simple (si si, ça m'arrive) pour notre ami Savoyard, mais je trouve tes explications très intéressantes.

Pour le GPS et son degré d'erreur, il est inhérent au système, effectivement. Je ne sais pas sur le terrain comment ça se passe, mais il est vrai que la précision décamétrique visée au départ par ses systèmes à tendance à devenir décimétrique sur le terrain, certainement en jouant sur les subtilités que tu évoque, notamment le recalage topo.

C'est aussi une des raisons qui pourrait conduire à une annulation ou une réduction de commandes des AASM-IR, qui avaient surtout comme but d'offrir une précision métrique.

Or, il semble qu'on y arrive déjà avec la version GPS/INS.

La version laser serait ici bienvenue non plus pour améliorer la précision, mais pour offrir plus de souplesse.

Et effectivement, dans les bombes à guidage mixte, c'est plus "ou" que "et" en situation nominale. Le "et" peut par contre intervenir en cas de défaillance d'un des systèmes, ce serait déjà arrivé en A-stan apparemment.

De plus, le GPS serait utilisable sur la GBU-49 pour amener la bombe sur zone lors du vol balistique que tu décris, offrant un peu plus de souplesse au largage, le guidage laser reprenant ses droits pour le guidage terminal. Cela aurait aussi été utilisé en A-stan contre des cibles mobiles.

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Merci pour les précisions Gally ;)

J'ai voulu resté simple (si si, ça m'arrive) pour notre ami Savoyard, mais je trouve tes explications très intéressantes.

Pour le GPS et son degré d'erreur, il est inhérent au système, effectivement. Je ne sais pas sur le terrain comment ça se passe, mais il est vrai que la précision décamétrique visée au départ par ses systèmes à tendance à devenir décimétrique sur le terrain, certainement en jouant sur les subtilités que tu évoque, notamment le recalage topo.

C'est aussi une des raisons qui pourrait conduire à une annulation ou une réduction de commandes des AASM-IR, qui avaient surtout comme but d'offrir une précision métrique.

Or, il semble qu'on y arrive déjà avec la version GPS/INS.

La version laser serait ici bienvenue non plus pour améliorer la précision, mais pour offrir plus de souplesse.

Et effectivement, dans les bombes à guidage mixte, c'est plus "ou" que "et" en situation nominale. Le "et" peut par contre intervenir en cas de défaillance d'un des systèmes, ce serait déjà arrivé en A-stan apparemment.

De plus, le GPS serait utilisable sur la GBU-49 pour amener la bombe sur zone lors du vol balistique que tu décris, offrant un peu plus de souplesse au largage, le guidage laser reprenant ses droits pour le guidage terminal. Cela aurait aussi été utilisé en A-stan contre des cibles mobiles.

Pour la version IIR je vois deux gros avantage.

- Une précision métrique sans besoin de GPS du tout, ni au niveau du porteur ni de l'arme. L'avion pouvant se positionner proprement soit grace a sa centrale inertielle en mer par exemple, soit par remonté de donnée topo en survol terre. L'INS permettant pour des durée de vol breve comme le font les bombes d'assurer l'approche avec une précision tres supérieure a 100m, l'imageur IR reprenant la main en final pour recaller c'est ~100m dans un gros metre.

- Un tir précis sur position avec grosse incertitude, un objet tres visible mais en mouvement ou un objet lui aussi tres visible mais dont la position n'est pas connu avec grande précision - sans reconnaissance préalable par exemple, ou avec juste des info satellitaire ou de vieille donnée -. Selon l'altitude du popup on peut visiblement avoir un énorme recalage de l'ordre de plusieurs centaine de metre. Ca permettrait de tirer des navires pas trop défendu sur une position radar peu  précise, E2 très éloigné par exemple, sans avoir a dévoiler le jet. Idem pour tirer des défense AA grossierdment localisé - Spectra - sans s'attarder et en restant NLOS, l'arme pouvant facilement faire un popup pour avoir le panorama de la zone cible. Ceci n'est valable que si on a une idée précise de l'aspect de la cible, m'enfin en général on connais l'armement de l'ennemi surtout si on a un peu de rens' préalable sur les unités déployée.

Dans le cas antinavire et anti-radar c'est une solution passive donc discrète contre laquelle les contre mesure sont pas évidente. Les chaff sont pas tres performant contre les imageur IR couplé a des INS, en cas d'éblouissement la bombe file droit a travers le rideau, la capacité de séduction étant normalement réduite, et comme les cible n'ont pas la vitesse ou la manoeuvrabilité d'un jet ... il risque de rester dans la zone d'effet ou de se faire raccrocher passé le rideau. En gros ca oblige a recourir a des solution active genre CIWS. De plus il est pas impossible que tiré de pas trop loin ca menace aussi les lanceur mobile type tor-M1, vu qu'il ne se déplace pas bien vite en tout-terrain. En gros je pense que c'est loin d'etre inutile, en cas de guerre, pour faire la police ... c'est évidement bien moins indispensable. L'ajout d'une liaison de donnée bidirectionnelle permettant la remonté de l'imagerie et la réaffection de cible permettra de valoriser au maximum l'arme en cumulant les avantages, on pourrait imaginer un tir en aveugle en masque de terrain, une observation via la bombe lors du popup, et une définition de cible a ce moment, genre fire/observe/update.

A priori la seule chose qui manquera ce sera un module de planage permettant soit une portée très supérieure - avec en contrepartie un vol beaucoup plus lent -, ou une endurance en l'air, voir un "soft landing" - pratique pour larguer certain armement genre torpille a distance de sécurité -. Des AASM INS/GPS avec une portée de 120km ca le ferait bien ... pour un cout modique. Ca nous tiendrait a l'abri de toute menace AA sans bruler du ScalpEG.

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He bé !!! Avec tous çà je peux aller gentiement me coucher maintenant !!  :-X

Quel développement tous les deux !!  ;)

J'espère que nos chers députés qui ont en charge le vote du budget et des lois de programmation militaire disposent de topo (justement !  :lol:) aussi explicites et motivés que tout ce que je viens de lire ... !!  :rolleyes:

Merci à PD7 pour l'amicale "courte échelle" à mon attention, et à vous deux pour développer tout çà de façon compréhensible pour les néophites comme moi dans ce domaine, concernant les carractéristiques et particularités de ces différents systèmes de guidages ...  ;)

Bon, dans tous ce qui a été dit je relève surtout de la complémentarité capacitaire à plusieurs niveaux distincts du largage à l'impact entre la centrale inertielle, le GPS, l'IIR et le Laser ...  Même si les procédures d'emploi et les besoins diffèrent en fonction de l'environnement et du contexte de la mission. Donc si je comprends bien, hormis les perfs pures (précison, allonge, résistance aux contres-mesures ...) la souplesse d'emploi (et la fiabilité of course) reste si non un impératif, du moins une qualité première recherchée pour ces munitions.

J'ai noté aussi que ces systèmes (bombes), même bien équipés en dédoublement de différents systèmes de guidage dernier cris, restent une solution efficace, relativement souple et plutôt éconnomique par rapport à l'usage de missiles comme donc le fameaux Scalp.

Enfin pour terminer, je constate que le poste "d'opérateur topographe" n'est pas complètement mort !! On va pouvoir dépoussièrer nos bon vieux théodolites à gyroscope electro !!!  :lol: Ah ben çà, si c'est pas une surprise ... !!!  :lol:

Merci pour le cours, G4LLY et PD7, vraiment pédago !!!  =)

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Je crois que l'AASM monté sur corps de 125kg aura une portée avoisinant ou dépassant les 100km. Je ne sais plus où je l'ai lu hélas.

Oui, moi aussi j'ai lu ça, je crois que c'était dans "Air et Cosmos". En fait il était précisé que c'est le même kit de guidage AASM que l'on adapte aux différents gabarits de bombes lisses disponibles ; ça veut dire que la poussée du moteur fusée arrière est la même pour l'AASM 125kg que pour les AASM 250kg et 450kg.  

Donc logiquement si la munition de 250kg a une allonge de 50km lorsqu'elle est tirée à haute altitude, celle de 125kg doit permettre d'atteindre une cible a plus de 80km, et par contre celle de 450kg n'offrira qu'une allonge de 20-25 km.

Par contre je sais pas si l'AASM 1000kg développée sur fonds propres pour détruire des cibles durcies reprends le même kit de guidage ou disposera d'un moteur fusée avec plus de pousée histoire de pouvoir être largué à plus de 10km de l'objectif  ...

 

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@Agent Smith... Pardon, Bruno!! ;)

Pour la 1000kg, ce sera un tout nouveau kit de guidage adapté au poids de la bombe effectivement, c'est déjà annoncé. Et certains de penser déjà que ce kit pourrait aussi être adapté à la 500kg, mais bon, on en sait trop rien pour le moment.

@G4lly:

On est d'accord, l'AASM-IR a de nombreux avantages. D'ailleurs, il ne me semble pas qu'elle ait été annulée. Par contre, il est évident qu'opérationnellement et économiquement il sera plus sage de panacher AASM-Gl et AASM-IR aux vues des missions actuellement menées.

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Oui, moi aussi j'ai lu ça, je crois que c'était dans "Air et Cosmos". En fait il était précisé que c'est le même kit de guidage AASM que l'on adapte aux différents gabarits de bombes lisses disponibles ; ça veut dire que la poussée du moteur fusée arrière est la même pour l'AASM 125kg que pour les AASM 250kg et 450kg.  

Donc logiquement si la munition de 250kg a une allonge de 50km lorsqu'elle est tirée à haute altitude, celle de 125kg doit permettre d'atteindre une cible a plus de 80km, et par contre celle de 450kg n'offrira qu'une allonge de 20-25 km.

Par contre je sais pas si l'AASM 1000kg développée sur fonds propres pour détruire des cibles durcies reprends le même kit de guidage ou disposera d'un moteur fusée avec plus de pousée histoire de pouvoir être largué à plus de 10km de l'objectif  ...

 

Bonjour Bruno

J'avoue avoir un certain septicisme sur la valeur attendue de l'allongement de portée concernant AASM 125kg par rapport à la version 250kg (grosso modo entre *1.6 et *2).

Même si on considère que la propulsion est la même, l'équilibrage du vol de l'arme me semble délicat.

En effet, le kit de propulsion est initialement prévu pour une arme 2 fois plus lourde avec un centre de gravité totalement différent.

Je crains que l'arme ne s'en trouve particulièrement instable et difficile à contrôler, provocant un besoin accru de manoeuvres de la part des surfaces directrices, ce accroissant la traînée (et la puissance de calcul pour maintenir le tout sous contrôle) et réduisant drastiquement la portée.

En conséquence, j'attends vraiment de voir quels seront les résultats des tests...

(Accessoirement et en corrolaire à cela, on pourrait effectivement aussi dire que du fait de cette instabilité, l'AASM 125 serait également plus agile en phase terminale, mais c'est un autre sujet)

Sincères salutations

Vorpal777

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Bonjour Bruno

J'avoue avoir un certain septicisme sur la valeur attendue de l'allongement de portée concernant AASM 125kg par rapport à la version 250kg (grosso modo entre *1.6 et *2).

Même si on considère que la propulsion est la même, l'équilibrage du vol de l'arme me semble délicat.

En effet, le kit de propulsion est initialement prévu pour une arme 2 fois plus lourde avec un centre de gravité totalement différent.

Je crains que l'arme ne s'en trouve particulièrement instable et difficile à contrôler, provocant un besoin accru de manoeuvres de la part des surfaces directrices, ce accroissant la traînée (et la puissance de calcul pour maintenir le tout sous contrôle) et réduisant drastiquement la portée.

En conséquence, j'attends vraiment de voir quels seront les résultats des tests...

(Accessoirement et en corrolaire à cela, on pourrait effectivement aussi dire que du fait de cette instabilité, l'AASM 125 serait également plus agile en phase terminale, mais c'est un autre sujet)

Sincères salutations

Vorpal777

supputation inside

Je veux pas dire de bêtises mais les concepteurs auraient été bien cons de créer une arme instable aérodynamiquement avec les surfaces de contrôle en drapeau. En gros il est quasi obligatoire, pour la sécurité, que l'arme même en avarie de commandes, puisse être larguée comme une bombe lisse et donc faire son petit vol ballistique bien tranquille. En gros l'arme n'a pas a se mettre en vrac sous l'avion en cas de largage d'urgence et panne électrique.

J'en déduis donc que l'arme en question est capable d'un vol ballistique même propulsé, comme une vulgaire fusée, et que moyennant quelques menues corrections pendant la phase propulsée, et un largage haute altitude haute vitesse, il y ait moyen d'avoir un truc avec une portée infiniment supérieure a un vol type croisière proche du sol puis popup et piqué.

A vrai dire les 50km de l'AASM "250" m'étonnaient un peu, ça me semble court comme portée maxi pour un bidule propulsé, largué a haute vitesse et haute altitude. Faudrait voir la Vmax de la bombe larguée a mach 1.4 puis propulsé pour évaluer le truc. Les F22s qui filent haut supersonique au largage des SDB permettent à ce petit truc non propulsé d'atteindre des portées inimaginables. Alors la finesse d'un SDB avec le kit de planage est probablement supérieure à un AASM 125 - et encore ... je suis pas certain, la voilure des 250 étant assez imposante dépliée - néanmoins le kit de propulsion ne doit pas être là juste pour faire joli.

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Vorpal, j'essaierai de retrouver d'où sort le chiffre de 100km de portée pour la 125, mais attention, elle est déjà conforme aux attentes :

http://www.sagem-ds.com/fra/site.php?spage=03019900&idpress=61  =)

Bonjour Tmor

Merci pour le lien. =)

Effectivement... Je n'en demeure pas moins stupéfié. :O

(D'aucuns diront que je suis pessimiste mais, dixit M. Desproges, "un pessimiste est un optimiste qui a de l'expérience".)

Est-ce que cela voudrait dire que le système de propulsion et de contrôle était, dès le début, prévu pour s'adapter sur tous les corps de bombes?

Cela serait serait vraiment un coup de maître "visionnaire" de la part de SAGEM...

Vous m'en voyez fort marri, très cher!  =D

Maintenant, mon domaine c'est la finance pas l'aérodynamique donc je vais faire confiance aux ingénieurs et aux spécialistes du genre... Tout en espèrant que ce sont ces derniers qui parlent et pas les commerciaux... >:(

Sincères salutations

Vorpal777

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la vitesse de déplacement des surfaces canards de l'AASM c'est plusieurs centaines de degrés par seconde.

L'allonge demandée à l'AASM notamment sur le corps de 250 Livres intervient notamment dans le cadre du projet d'en faire une arme SEAD qui nous manque tant depuis le retrait de l'AS 37.

Actuellement l'AASM place son porteur dans l'enveloppe de tir des S300.

Pour le SEAD les profils de vol sont différents notamment avec les tir en TBA ou en trajectoire de contournement (tir par dessus l'épaule)

Spectra plus AASM avec une portée de 100 kms devient un binme assez intéressant.

AASM est instable pour ds raison notamment de centrage et aussi d'agilité en vol ce que n'est pas le JDAM.

Cette instabilité peut être problématique au largage.

Mais peut être que celà devient moins génant si on emporte 4 armes au lieu de 6 pour certaines missions spécifiques.

D'autre part avec plus d'allonge on peut modifier les règles de pilotage de l'arme ...

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