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Ca dépend :)

 

En regle général dans l'AdlA on préfere avoir un avion pointeur et un avion largeur, ca regle le probleme.

 

L'autre souci c'est la portée du laser. L'AASM comme les autre bombe laser, n'a besoin de voir la tache laser qu'aux derniers instant du vol, le reste du chemin c'est fait grace a l'INS/GPS. Donc il faut que le tireur est un dispositif optique, plus un laser assez puissant pour voir puis marquer - et voir le marquage - la cible. Si on part sur l'idée qu'un AASM peut porter a 55km ... a priori en pointage laser et a cette portée c'est mort, je ne suis meme pas sur qu'avec les nacelles de désignation on arrive a voir serieusement une cible a cette distance a cause de la nébulosité de l'atmosphere, meme probleme pour le laser.

 

Autrement a par le souci de portée, a priori Damo et les autres nacelle du genre peuvent facilement viser derriere tant que c'est vers le bas, et visent tres bien sur le coté meme tres tres dépointé, donc pas de souci pour l'AASM.

 

A mon avis le seul probleme c'est l'usage laser a portée maxi, avec le meme avion tireur et pointeur.

Donc il faut un tireur et un porteur, mais je vois mal l’intérêt d'utiliser une arme de 55 km de portée si le pointeur doit lui être plus prêt et donc être exposé.

D’ailleurs mieux vaut que ce soit l'avion le plus prêt qui tire, comme ça le time on target sera plus faible et l'AASM aura plus de réserve d’énergie pour manœuvrer.

 

Autant je vois bien l'avantage de l'AASM GPS et IR pour tirer de loin et éviter la riposte, autant l'AASM laser me semble du coup moins pertinente, sauf bien sur si le pointeur c'est des FS au sol...

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c'est sûr (et là je rejoins tout à fait Pollux) que tout se paie ... Au sein de l'OTAN l'AASM est référencé "JDAM like" dans le jargon des JTac sauf qu'à part le recalage par GPS la comparaison s'arrête là.

Dans les deux cas on en a pour son argent. La France est le pays du perfectionnisme par excellence, on veut du toujours mieux.

Certes mais nos arguments selon lesquels l'AASM arrive sur sa cible avec une bonne réserve d'énergie une bonne manœuvrabilité, qu'elle dégrade moins son énergie ce qui garantie une bonne précision, qu'elle arrive proche du mach avec un angle > 70° ...

 

Ce sont bien souvent des exercices de style face à des munitions qui n'ont pas ces raffinements mais qui font le job moyennant des procédures plus contraignantes (altitude de tir notamment) mais dont le prix unitaire est divisé par 10.

 

Lake a raison ... à la marge mais quand je voit un B1 larguer les JDAM par paquet de 20 je me dis qu'effectivement l'AASM est une Bugatti au pays des Clio sauf que la Clio vous emmène quand même en vacances et que tout le monde n'a pas les mêmes exigences opérationnelles ni les mêmes critères d'excellence.

 

C'est aussi pour çà que nous avons intégré la GBU 49 sous nos zincs et c'est aussi pour çà que ce sont les "chie dans l'eau" qui chez nous l'ont fait les premiers ... quand on est pauvre on est pragmatique ...

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@Klem

 

le tir à 55 km est un tir sur des cibles fortement défendues dont la position est connue et qui se fera en INS ou IR avec une précision +- 5 m ...

 

C'est l'avantage du pélôt il est versatile le même engin est tirable en laser à 5 km ou en INS à 55 sauf que pour un prix donné toujours le même on ne dégomme pas le même genre de cible ...

 

et c'est là où le concept peut financièrement parlant montrer certaines limites 

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Oui, l'avantage est surtout d'avoir un intermédiaire polyvalent entre la BGL courte portée avec un prix de l'ordre de 10 000 euros et le missile de croisière à longue portée à un million d'euros. La plupart des objectifs défendues sont attaquables avec l'AASM sauf si colocalisé avec un S300 ou plus. De plus, l'AASM permet l'attaque à basse altitude hors de vue de la cible ce que ne permette pas la plupart des BGL ou JDAM. En cas de confrontation avec un adversaire sérieux, on ne pourra pas tout dégommer au missile de croisière car on n'en a pas assez. On ne pourra pas abuser non plus de la BGL car on ne pourrait pas subir les pertes de Rafale associés. 

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Oui, l'avantage est surtout d'avoir un intermédiaire polyvalent entre la BGL courte portée avec un prix de l'ordre de 10 000 euros et le missile de croisière à longue portée à un million d'euros. La plupart des objectifs défendues sont attaquables avec l'AASM sauf si colocalisé avec un S300 ou plus. De plus, l'AASM permet l'attaque à basse altitude hors de vue de la cible ce que ne permette pas la plupart des BGL ou JDAM. En cas de confrontation avec un adversaire sérieux, on ne pourra pas tout dégommer au missile de croisière car on n'en a pas assez. On ne pourra pas abuser non plus de la BGL car on ne pourrait pas subir les pertes de Rafale associés. 

 

D'un coté les US s'en foute un peu parce qu'ils ont tout un tas d'arme air sol moyenne portée, et peuvent se permettre des frappes a haute altitude raisonnablement risqué avec leur bombardier furtif. Donc tout ce qui est AGM-65, AGM84E/H/K, AGM123, AGM130, AGM154, SDB peut leur suffire pour des frappes standoff - on parle dans cette panoplie de 30 a 130km - sans avoir a balancer du vrai missile de croisière.

 

C'est pour les autres que je me pose surtout la question de l'attaque d'objectif sérieusement défendu ... ils pensent que le F35 transparent suffira a survoler les cibles bien défendues sans bobo?

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L'intérêt de l'AASM en mode laser ne réside pas dans sa portée.

 

Certes, on peut tout à fait utiliser la portée max de l'AASM avec un guidage laser, du moment qu'on utilise un désignateur au sol (ce n'est pas non plus le truc le plus improbable à trouver parmi les forces spéciales hein !).
On peut très bien imaginer (du moins, des industriels et des opérationnels le font) des AASM laser sous un Hercules du COS qui sert de plate-forme de tir à distance pour du tir sur coordonnées (transmises par le JTAC) ou sur tâche laser (toujours ciblée par le JTAC), permettant de couvrir une très vaste zone depuis un unique appareil.

Mais, plus prosaïquement et sans chercher dans les programmes qui n'existent pas encore, il faut bien voir que Damocles est un des pods laser qui dispose de la plus grande portée de désignation au monde. Son optronique n'est pas à l'aise pour distinguer des individus à courte portée (par rapport à un Sniper ou une Litening de dernière génération), mais pour désigner un convoie de camion dans le désert ou une péniche de débarquement à longue portée, il fera mieux que n'importe qui.
On ne sera certes pas à la portée maximale de l'AASM, mais on sera bien au delà de la portée maximale d'une GBU. Sans compter qu'on peut tirer les AASM par salve tout en restant à distance, sans faire plusieurs passes de tir.

 

 

Et l'AASM-laser offre bien d'autres avantages, au delà de la portée, donc. Avoir une arme rapide, disposant d'assez d'énergie au moment de l'impact et capable de frapper à 90°, cela veut dire qu'on dispose d'une arme bien plus adaptée pour la destruction d'objectifs mobiles que n'importe quelle bombe guidées laser classique. Ou, plus exactement, on peut détruire des objectifs plus rapides, y compris dans un environnement urbain dense, en limitant les dommages collatéraux.
Elle fera mieux qu'une GBU classique (détruire des cibles plus rapides) et dans bien des cas mieux qu'un missile (tir en cloche et pas tir tendu, avec donc moins de dommages annexes et possibilité de sauter au dessus des bâtiments.

 

 

Et je réitère l'importance d'avoir une famille d'armes unique.

Nous ne sommes pas l'armée américaine. Quand on envoie une demi-douzaine de Rafale pour dégager les abords de Benghazi, nous n'avons pas les moyens de les escorter par deux appareils chargés de missiles anti-radar et/ou deux autres chargés de missiles anti-navires au cas où la DCA  ou la Marine locale soit prise d'un sursaut de compétence et de bellicisme.
C'est strictement le même principe que pour le MICA, mais en version air-sol. Nous n'avons et n'aurons pas les moyens d'avoir des appareils spécialisés pour se charger de chaque danger potentiel. Alors on s'arrange pour que chaque missile air-air puisse faire à la fois du courte et du moyenne portée. Et pour que chaque munition air-sol puisse traiter l'intégralité des cibles potentielles (à l'exception des navires lourds, des sites ultra-protégés et des cibles stratégiques nucléaires évidemment).

C'est peut-être moyen en tout et excellent en rien, mais au moins c'est toujours disponible quand on en a besoin et, concrètement, c'est bien plus efficace dans les faits.

 

Quand à savoir si c'est effectivement moins cher ?

Je pense sincèrement que oui. Que si on avait pas d'AASM, on aurait été obligé de compléter nos GBU standard par des missiles type Brimstone et/ou Harm, et contraint d'utiliser plus de MDC...

Ou alors, à budget réduit, on aurait aussi du réduire nos exigences opérationnelles, ce qui n'est pas mieux.

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[...]

Et on peut ajouter à cela son potentiel d'évolution. Pour Sagem, l'AASM-IR est d'ores et déjà matériellement capable de cibler n'importe quelle cible désignée par l'avion tireur, même si pour l'instant, le système d'arme du Rafale ne lui permet que de cibler des cibles dont l'image a été chargée avant le vol (l'AdlA préfèrerait des AASM laser offrant une plus grande réactivité d'emploi pour les cibles mobiles d'opportunité).

[...]

Tu veux dire que si on prend un photo d'une zone avec Damoclès tu peux théoriquement la fournir à l'AASM IIR et qu'elle se guiderait dessus? C'est des infos que tu tiens du Bourget? Tu sais si ça peut marcher pour des cibles mobiles?

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@PolluxDeltaSeven

 

Je comprend bien ton raisonnement, en particulier sur la polyvalence de l'AASM, je trouvais juste que du coup l'AASM n'était pas exploitée à son maximum avec un autodirecteur laser.

 

Maintenant il vrai qu'on ne va pas développer un armement spécialisé pour les cibles mobiles (genre AASM "light") ça car au final ça coûterai aussi voir plus cher. Éventuellement on pourrait prendre sur étagère un armement existant et peu coûteux (roquette guidée laser par exemple).

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Certes, on peut tout à fait utiliser la portée max de l'AASM avec un guidage laser, du moment qu'on utilise un désignateur au sol (ce n'est pas non plus le truc le plus improbable à trouver parmi les forces spéciales hein !).

On peut très bien imaginer (du moins, des industriels et des opérationnels le font) des AASM laser sous un Hercules du COS qui sert de plate-forme de tir à distance pour du tir sur coordonnées (transmises par le JTAC) ou sur tâche laser (toujours ciblée par le JTAC), permettant de couvrir une très vaste zone depuis un unique appareil.

Ce raisonnement est aussi valable avec n'importe quel porteur de l'AASM. S'il suffit de s'approcher à 50 km pour larguer la bombe, l'avion n'a plus besoin d'être sur zone et il peut simultanément aider 2 JTAC à 100 km l'un de l'autre.

On peut aussi compter que 50 km de portée ça correspond à 3 minutes de vol. Un avion avec AASM sera "sur zone de tir" 3 minutes avant et 3 minutes après les autres. Si on envisage une opération en limite de portée, ces 6 minutes peuvent représenter une augmentation significative du temps de présence sur zone.

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Pour le coup de l'avion tireur l'avion pointeur, il faut comprendre que la technique de large d'une engin guidé laser est complexe a la base.

Dans le cas classique il faut :

 - larguer la bombe comme une bombe lisse, sur l'objectif repéré.

 - attendre que la bombe arrive presque sur l'objectif. Donc connaitre exactement le temps de vol total et chronométrer, moins quelques secondes.

 - rallumer le pointeur.

 

Meme si ca a été plus ou moins automatisé a mesure, c'est une procédure qui n'est pas simple. Dans un premier temps on programme le CCRP et on se concentre sur la trajectoire de la l'avion pour larguer la bombe comme y va bien, tout en évitant de se faire descendre. Puis d'un coup au largage on passe ne mode concentration sur l'objectif pour le suivre a nouveau - on a laissé la machine le faire entre temps - vérifier que c'est toujours une cible valide, et rallumer le pointeur au bon timing. Tous ca en entamant une évasive de maniere a sortir de la passe de tir par le bon chemin qui va bien - de manière soit a pas se prendre les tir des défenseur, soit a pas arriver dans un zone non prévu des ami genre zone de tir de l'artillerie ... -

 

En divisant le travail en deux taches, on permet aux pilotes de ce concentrer seulement sur une fonctionnalité, et donc de le faire bien sans négliger les autres taches secondaires.

 

De plus ça permet de développer des tactique ou tireur et pointeur sont pas sur la meme trajectoire. Par exemple le pointeur orbite autour de la cible a distance de sécurité, et les tireurs enchainent des passes radiales. Ainsi on a un équipage qui se concentre sur la situation sol, et les objectif, les autres largeur n'ont qu'a se concentrer sur le passe de largage "lisse" en suivant le CCRP et en suivant sagement le plan pour se remettre dans la boucle de largage.

 

Tout ça pour dire que diviser la mission en du taches - échangeable si plusieurs emporte des PDL - n'est pas une lubie de l'Alat, ça a de vrais avantages en terme de charge de travail des équipages et de qualité d’exécution de chaque "taches".

 

Avec l'AASM et sa facilité a être tiré dans n'importe quel sens, tout en ralliant quand meme sa cible, ce partage des taches pourrait être moins indispensable, qu'avec les BGL non propulsé.

 

Les BGL moderne meme non propulsé utilisent des trajectoire bien plus optimisé. Néanmoins - en dehors des planantes -, la plus longue portée avec la meilleur vitesse ça reste la trajectoire balistique. Résultat le partage des taches reste une solution bien utile.

 

Les Paveway IV mixent par exemple le GPS/INS plus le laser dans le meme tir ... vol en GPS/INS finale laser, mais je suppose que largué n'importe comment elle vont quand meme avoir du mal a manœuvrer pour rallier leur cible.

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Tu veux dire que si on prend un photo d'une zone avec Damoclès tu peux théoriquement la fournir à l'AASM IIR et qu'elle se guiderait dessus? C'est des infos que tu tiens du Bourget? Tu sais si ça peut marcher pour des cibles mobiles?

 

Source Bourget + industriel. Mais impossible d'avoir plus de détails.

De ce que j'ai compris, il est possible (pour Sagem) de fournir à la bombe, en vol, le profil de la cible à chercher en IIR, y compris une cible mobile (typiquement, un navire ou une barge).

Après, est-ce qu'il s'agit d'extrapoler la forme de la cible d'une imagerie radar RBE2, d'une image transmise à l'avion par satcom, d'une photo faite avec Damocles ou l'OSF etc. j'en ai strictement aucune idée. Je pencherais plutot pour une base de données "grossière" pré-enregistrée dans laquelle le système d'arme reconnaitra et rattachera la cible détectée par les capteurs  de l'avion, mais c'est de la pure extrapolation de ma part !

 

Dans tous les cas ça demanderait un énorme travail pour mettre en place les software capables de gérer ça. C'est loin d'etre impossible ou meme difficile, c'est juste long et couteux. Cela offrirait à l'AASM des capacités anti-navires et anti-radar exceptionnelles, mais c'est un investissement que Sagem ne fera pas sans appui ou financement étatique derrière (pas à l'heure actuelle en tous cas), meme s'ils ont déjà défriché le terrain.

 

 

(désolé, impossible de mettre un accent circonflexe depuis mon Mac...)

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Ok merci. Ca fait un moment que ce point faisait débat, c'est intéressant de savoir ce qu'il en est vraiment.

Edit: Après une petite recherche, un pdf avec quelques détails sur le fonctionnement actuel de l'AASM IIR:

ici

L'imageur commence son acquisition à 1500m d'altitude.

Modifié par hadriel
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Aussi, une offre de stage Sagem sur la préparation de la mission:

 

Étude d’un indicateur de qualité d’une
chaine de préparation de mission
automatique dans le cadre d’un missile
Air/Sol tactique.
Référence : SDSARG-14-CEDSGMM-07-24879
Durée : 5-6 mois
Début du stage : début 2014
Lieu : Argenteuil (95)
Service de rattachement : Unité de Développement Auto-Directeurs
Description de la mission
Le stage s’inscrit dans le cadre du développement et de la validation
d’un  outil  permettant  la  production  automatique,  par  traitement
d’images,  de  modèles  embarqués  pour  le  missile  Air/Sol    AASM
INS/GPS/IR. Cette capacité de production automatique a pour objectif,
à  terme,  de  diminuer  drastiquement  les  temps  de  préparation  de
mission   car   les   modèles   embarqués   sont   actuellement   générés
manuellement par des photo-interprètes militaires.
Saqem  dispose  d’un  prototype  d’une  telle  chaine  de  préparation
automatique  prenant  en  entrée  des  données  sources  issues  de
capteurs satellitaires ou aéroportés.
L’objectif  du  stage  consistera à  étudier  et  évaluer  un  indicateur  de
qualité qui devra permettre d’apprécier automatiquement la validité du
modèle produit automatiquement sur un objectif donné. Sur la base de
cet  indicateur,  l’opérateur  choisira  d’exploiter  le  modèle  embarqué
produit automatiquement ou d’enclencher une procédure de production
manuelle  du  modèle  de  mission  sur  le  site.  L’indicateur  de  qualité
proposé  sera  évalué  sur  une  large  base  de  données  de  données
source.  
Profil recherché  
Niveau : BAC + 5
Expérience : Compétences mathématiques.
Notions de base en traitement et analyse d’images

Modifié par hadriel
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La figure 2 est très explicite sur un point: la réserve d'énergie de l'engin lors de la phase d'acquisition. Une trajectoire trop plate interdit quasiment ce genre de schéma, l'AASM arrive sur sa cible à la verticale, çà le JDAM ne sait pas faire sauf à être largué très haut et pas trop loin de sa cible.

 

Les films des largages de l'un et l'autre engin (avant même l'allumage du propulseur de l'AASM) sont assez édifiants sur les trajectoire adoptées. 

 

Bref ce genre de recalage IR par l'engin n'est vraiment possible qu'avec une bonne énergie résiduelle et une bonne capacité de manœuvre c'est à dire de l'altitude et de la vitesse. Ces deux choses sont offertes par l'altitude de largage et la vitesse de l'avion mais aussi et surtout ici par le propulseur; la qualité du guidage inertiel liée à l'efficacité des gouvernes.

 

Un des points forts de cet engin outre la qualité de son guidage inertiel c'est l'efficacité des gouvernes (qui manœuvrent dès le largage) avec à la clé une dégradation d'énergie moindre ...

 

çà explique aussi les différences de prix unitaire

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Rafale: l’avenir du missile de Safran en question

 

La production du missile « AASM » pourrait s’arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

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Rafale de l'Armée de l'Air Française en opérations extérieures équipé notamment de 6 AASM.
 
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Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

il vole déjà sous 2000 à raison de 6 armes, de plus c'est un 2000 N du CEV (le 303 ou le 333) qui a participé aux tirs d'essai (emport simple ventral)

 

 

La SDB sait faire arriver verticalement.

oui mais de mémoire les vitesse de largage sont en supersonique (largage F 22 me semble-t-il) et en altitude; en exploitant au maximum les qualités de furtivité de l'avion. En revanche je ne sais pas si la SDB peut être tirée en dépointé et à basse altitude avec une même trajectoire finale.

 

C'est là le sens de mon propos avec un missile (l'AASM est un missile puisque propulsé et doté d'un guidage) la plage d'utilisation et le domaine de tir sont plus large qu'avec un engin non propulsé et dégradant son énergie plus rapidement.

 

Avec le SBD tiré par un F 22 ou un appareil qualifié de "furtif" on peut avoir une trajectoire terminale verticale à moindre risque pour l'avion qui approchera la cible bien sûr plus vite de plus près et plus haut ... Je ne pense pas qu'avec un F 16 ou un F 18 les choses soient aussi simples ...

 

à noter que les très récentes campagnes de tir de l'AASM ont porté sur une validation de tirs BA/TBA à des vitesses (bien) supérieures à celles (450 kn) actuellement pratiquées en opération ....

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La SDB et les autre engin planant peuvent avoir des trajectoires éxotique, c'est pas vraiment le probleme, meme si sans propulsion altitude et vitesse de largage conditionnent beaucoup de chose.

Sauf que ... il y a un tres gros probleme avec les munitions planante ... c'est que pour optimiser la portée et donc l'énergie il faut prendre des trajectoires tres planée avec des vitesses de transit tres lentes. Ca augmente démesurément le temps de vol et donc le time on target, et pour le CAS par exemple c'est presque inemployable. L'autre souci de la vitesse c'est le l'engin devient très facile a intercepter - la voilure est super fragile - pour des DCA simple genre canon plus radar.

Sinon effectivement les munition planante sont conçu pour voler très plat et attaqué en piqué très verticale de manière a percer par énergie cinétique plusieurs mètre de terre+béton.

En résumé ça en fait un arme assez spécialisé.

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  • 3 weeks later...

un scoop

 

L'électronicien SAGEM a cédé au missilier MBDA le développement des versions futures de l'AASM, il faut rappeler que cette opération fait suite à la récente obtention par MBDA de la vente à l'export de l'engin ...

 

Bref c'est un armurier qui reprend le flambeau ce qui n'a rien d'étonnant ...

 

De plus on peut supposer que MBDA aura les reins suffisamment solides pour éviter un arrêt de la production dont la menace avait été opportunément agitée et relayée par la presse il y a qq semaines.

 

Tout va pour le mieux dans le meilleur des monde et chacun retourne à son coeur de métier MBDA acquiert la maîtrise du développement d'un missile quasi unique au monde en terme de précision et de domaine de vol quant à SAGEM il retourne à ses centrales inertielles (qui sont un des coeurs du succès de l'AASM)

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