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FRANCE : 5° puissance économique?


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il y a 16 minutes, g4lly a dit :

La climato et même la météo restent des "science" très faible... pour lesquels ont a beaucoup de mal a établir des hypothèses "carrées" et pour lesquelles les modèle numérique reste largement divergeant selon l'échelle la granularité etc.

Après l'économie c'est très vague comme terme ... et je ne suis pas convaincu que ce soit le bon niveau d'analyse pour essayer de qualifier telles ou telles parties des études de l'économie comme science suffisamment dure.

Mais les unes et les autres restes de sciences quelque soit leur état d'avancement.  

Les agriculteurs doivent être bien reconnaissant de ce qu'a pu leur apporter les prévisions météorologique.

La climatologie a fait prendre conscience d'un phénomène important et potentiellement gravissime qu'est le réchauffement climatique.

Et l'économie n'est pas magique. Elle est pertinente dans son domaine qui est l'étude de la créations et la répartition des biens et services dans les sociétés humaines. Pas plus, pas moins. Vouloir lui faire le rôle des chamans d'autrefois et l'instrumentaliser pour conforter sa chapelle sont des inepties, mais dénigrer ses apports une injustice.

 

à vous écouter, il n'y a que la physique et ses avatars qui sont des sciences...

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5 minutes ago, Shorr kan said:

Mais les unes et les autres restes de sciences quelque soit leur état d'avancement.  

Les agriculteurs doivent être bien reconnaissant de ce qu'a pu leur apporter les prévisions météorologique.

La climatologie a fait prendre conscience d'un phénomène important et potentiellement gravissime qu'est le réchauffement climatique.

Et l'économie n'est pas magique. Elle est pertinente dans son domaine qui est l'étude de la créations et la répartition des biens et services dans les sociétés humaines. Pas plus, pas moins. Vouloir lui faire le rôle des chamans d'autrefois et l'instrumentaliser pour conforter sa chapelle sont des inepties, mais dénigrer ses apports une injustice.

 

à vous écouter, il n'y a que la physique et ses avatars qui sont des sciences...

La météo c'est plus ou moins un science quand elle se contente de prévision a quelques heures pour pour des zone spatiale tres restreinte ... au de la de ca ca se ramolli tres beaucoup avec des résultat assez divergeant ... genre 50% de chance de pluie 50% de chance de papluie ... disons que c'est une science au moins aussi molle que la psychologie ...

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à l’instant, g4lly a dit :

La météo c'est plus ou moins un science quand elle se contente de prévision a quelques heures pour pour des zone spatiale tres restreinte ... au de la de ca ca se ramolli tres beaucoup avec des résultat assez divergeant ... genre 50% de chance de pluie 50% de chance de papluie ... disons que c'est une science au moins aussi molle que la psychologie ...

Ben, si on remet même en cause la scientificité de la métrologie on est pas sorti de l'auberge.

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10 minutes ago, Shorr kan said:

Ben, si on remet même en cause la scientificité de la métrologie on est pas sorti de l'auberge.

C'est la dureté ou la mollesse de cette science ou du moins d'une partie de son domaine ...

Je m'intéresse a la météo et a la climato depuis des dizaine d'année j'ai failli en faire mon métier ... et c'est très jeune et très mou ... encore aujourd’hui malgré les modèle à maille fine intégrant une quantité astronomique de paramètre.

La partie étude de la météo est assez dure, mais très théorique ... la partie analyse est déjà moins dure ... la partie prévision est très molle.

En économie le probleme est un peu le même ... le système étant très ouvert ... et très complexe on a un mal fou a établir des hypothèses réalistes, et des regles pertinente des qu'on s'éloigne des conditions initiale. L'exemple typique c'est les analyses des cours de bourses ... on est très fort a très court terme ... et quasi incapable a moyen terme, même d'établir une simple tendance grossière.

C'est d'ailleurs souvent un probleme de comprehension vis a vis des non initié ... et au supposé savoir des "scientifiques".

Etablir comme une science sur le même pieds d'égalité les mathématique et la climatologie ... c'est la garanti de produire une immense masse de climato-sceptique.

Tout le monde connais la robustesse des mathématique ... celle importante de la physique ... laisser "croire" que la climatologie est aussi robuste que ces deux sciences c'est un peu une escroquerie.

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à l’instant, g4lly a dit :

C'est la dureté ou la mollesse de cette science ou du moins d'une partie de son domaine ...

Je m'intéresse a la météo et a la climato depuis des dizaine d'année j'ai failli en faire mon métier ... et c'est très jeune et très mou ... encore aujourd’hui malgré les modèle à maille fine intégrant une quantité astronomique de paramètre.

La météorologie qui utilise des superordinateurs et des satellites, une science mole ?

Que les phénomènes étudiés soient terriblement complexes, et par leur nature même impose une approche probabiliste, n'en fait pas moins quelque chose de très sérieux dans le fond comme dans la forme. En gros tu considères qu'il n'y a de science que déterministe, et plus exactement mécaniste, alors que même la physique quantique est ontologiquement probabiliste et ce n'est pas de l'ésotérisme pour autant !

C'est justement de parler de science "molle" ou "dure", qui est juste un jugement de valeur et fait une hiérarchie entre ce qui est suffisamment digne et ce qui ne l'est pas dans le domaine de la science,qu'il faut se retirer de la tête. C'est une facilité de langage qui ne correspond plus à la réalité de beaucoup de discipline. 

 

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20 minutes ago, Shorr kan said:

C'est justement de parler de science "molle" ou "dure", qui est juste un jugement de valeur et fait une hiérarchie entre ce qui est suffisamment digne et ce qui ne l'est pas dans le domaine de la science,qu'il faut se retirer de la tête. C'est une facilité de langage qui ne correspond plus à la réalité de beaucoup de discipline.

Sauf que la réalité des discipline n'est pas expliqué de maniere pédagogique au quidam ...

Que les intervenant "télé" n'expliquent pas non plus sur quoi il base leur discours ...

Et que donc le quidam si on le laisse dans l'illusion que la mathématique et la météo - en général - sont aussi robuste ... on lui rend impossible tout compréhension de la problématique sous jacente.

La simplifiaction dure molle et a ce titre assez pédagogique en premiere approche pour quelqu'un qui n'est pas expert en météorologie et qui ne comprend pas pourquoi ces con de Météo France avec tout leur truc qui coute la peau des fesses sont pas foutu de prévoir la météo du lendemain ... alors que ma grand mère et ses dictons a la con faisait mieux.

Mais bon tant que tu refuses de te mettre a la place du quidam c'est difficile a comprendre ...

Le gros souci c'est comme ailleurs ceux qui s'arcboute sur la sur "soit disant savoir" scientifique pour assener des vérité universelle alors qu'en pratique il n'en savent rien ou presque ... sont probablement ce qu'il y a de plus néfaste pour les démocratie qui nécessitent des citoyens éveillé et suffisamment acclimaté au doute pour ne pas boire les parole du premier venu.

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il y a une heure, g4lly a dit :

...

C'est d'ailleurs souvent un probleme de comprehension vis a vis des non initié ... et au supposé savoir des "scientifiques".

Etablir comme une science sur le même pieds d'égalité les mathématique et la climatologie ... c'est la garanti de produire une immense masse de climato-sceptique.

Tout le monde connais la robustesse des mathématique ... celle importante de la physique ... laisser "croire" que la climatologie est aussi robuste que ces deux sciences c'est un peu une escroquerie.

La science n'a pas d'obligation de résultats, elle a une obligation de moyens. La climatologie n'a pas besoin d’être "robuste" dans le sens d’être certaine mais d’être honnête dans sa démarche et advienne que pourra. 

Accessoirement, il n'y a rien de plus mou que les mathématiques qui étudie des objets qui n'existe pas ailleurs que dans l'esprit des mathématiciens.

Si le quidam ne s'y retrouve pas c'est parce qu’il a été mystifié par une caricature de ce qui fait l'essence de la science à base d'image montrant de vieux barbus se disputant en écrivant et effaçant à la craie sur un vieux tableau noir des symboles cabalistiques incompressibles. ça ferait peur à n'importe qui.

 

il y a 25 minutes, g4lly a dit :

Sauf que la réalité des discipline n'est pas expliqué de maniere pédagogique au quidam ...

Que les intervenant "télé" n'expliquent pas non plus sur quoi il base leur discours ...

Et que donc le quidam si on le laisse dans l'illusion que la mathématique et la météo - en général - sont aussi robuste ... on lui rend impossible tout compréhension de la problématique sous jacente.

La simplifiaction dure molle et a ce titre assez pédagogique en premiere approche pour quelqu'un qui n'est pas expert en météorologie et qui ne comprend pas pourquoi ces con de Météo France avec tout leur truc qui coute la peau des fesses sont pas foutu de prévoir la météo du lendemain ... alors que ma grand mère et ses dictons a la con faisait mieux.

Mais bon tant que tu refuses de te mettre a la place du quidam c'est difficile a comprendre ...

Le gros souci c'est comme ailleurs ceux qui s'arcboute sur la sur "soit disant savoir" scientifique pour assener des vérité universelle alors qu'en pratique il n'en savent rien ou presque ... sont probablement ce qu'il y a de plus néfaste pour les démocratie qui nécessitent des citoyens éveillé et suffisamment acclimaté au doute pour ne pas boire les parole du premier venu.

Je comprend très bien. Je comprend même trop bien.

Je suis le tenant justement d'une vision plus réaliste et humaine de la science, de sa diversité et tenter de la faire passer au publique. Montrer la part de subjectivité dans toute science même dans les disciplines les plus hermétiques prétendument "pure", montrer aussi la fragilité, le coté contingent et limité de la vérité scientifique est de nature à amadouer l'opinion et susciter les vocations plus efficacement que les bouilles indigestes qu'on cherche à leur vendre habituellement et qui ne sont que des repoussoirs. 

 

P.S: Autre chose, pour revenir sur la dichotomie dur/mou, c'est anti-pédagogique au possible. ça fait passer la science comme une religion à mystère dans une sorte d'église où le ne peut monter les échelons qu’après avoir été initié par l’intermédiaire de cérémonies obscurs . ça fascine le publique et flatte l'orgueil de la communauté scientifique mais ne fait qu'éloigner l'homme ou la femme de la rue impressionnés mais qui perçoivent le tout comme inaccessible, un truc de "grosses têtes" et pas pour eux.

Modifié par Shorr kan
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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Etablir comme une science sur le même pieds d'égalité les mathématique et la climatologie ... c'est la garanti de produire une immense masse de climato-sceptique.

Tout le monde connais la robustesse des mathématique ... celle importante de la physique ... laisser "croire" que la climatologie est aussi robuste que ces deux sciences c'est un peu une escroquerie.

La climatologie ne s'appuie pas exactement sur les mêmes outils que la météorologie. L'objectif n'est pas dans ce cas de prévoir le temps du lendemain, ni mois prochain, mais de faire des modèles permettant de comprendre l'évolution de grandeurs statistiques moyennes (ex : température moyenne, précipitations, couverture nuageuse) en s'appuyant sur des modèles "globaux". C'est très prédictif et cela peut être falsifié par des comparaisons avec des données historiques (mesurées ou relevées dans des carottes glaciaires). Une science assez dure donc.

Cette discipline scientifique a beaucoup bénéficié et souffert du débat sur le climat sur la Terre (car beaucoup d'argent a été dépensé par des lobbys pour la décrédibiliser, les conclusions des études prenant une dimension politique). Par contre, quand il s'agit d'étudier la climatologie de Mars, toute le monde s'en fout et les scientifiques peuvent travailler tranquillement. Cela a donné lieu ces dernières années à des résultats absolument remarquables ou on arrive on reconstituer par exemple "à rebours" l'évolution du climat martien sur les dernier 500 millions d'années (mettant en évidence l'assèchement de la planète et son refroidissement progressif), en accord avec les dernières observations de terrain géologique des rovers.

A mon avis, le problème n'est pas la science elle-même ou son niveau de difficulté pour le quidam. C'est plutôt les interférences avec la politique.Quand une conclusion scientifique a un impact politique (ex : baisse du niveau des ressources halieutiques, impact des émissions de CO2 sur le climat...), soudainement des trolls zélés commence le travail de sape pour expliquer que rien n'est totalement certain en matière scientifique, pour décrédibiliser les études dont les conclusions ne vont pas dans le bon "sens", voir attaquer directement les personnes (sur leur attitude trop "hautaine" d'expert). Rien de nouveau en politique (ce sont les méthodes habituelles, malheureusement, pour intoxiquer, décrédibiliser, intimider) mais les scientifiques sont généralement assez candides sur ce genre de chose et cela laisse des traces dans l'esprit du grand public qui ne sait plus trop qui croire ou pas.

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Il y a 12 heures, Alexis a dit :
Citation

Tu as tout de même des axiomes assez fermement établis dans le cas général, genre "sur un marché donné, quand les prix montent plus que les revenus la consommation chute".
Ca marche, très, très bien : augmente significativement le prix de l'essence en longue période et regardes un peu la consommation, pour voir.

Cette règle a-t-elle donc été vérifiée dans des conditions suffisamment représentatives de la variété des situations possibles, suffisamment bien connues, et de manière répétable qui plus est ? Je n'en sais rien - peut-être est-ce que tu le sais. Mais même si c'est le cas, il ne s'agirait justement que d'un cas donné bien délimité, une exception par rapport à la grande majorité des situations étudiées, où l'expérimentation est simplement impossible.

Oui : la règle est vérifiée dans le cas général, si on prend l'exemple du coût des carburants (que je citais) et son impact sur la consommation des dits carburants, on a par exemple :

  • sur le long terme, des rendements des moteurs très supérieurs en Europe par rapport aux USA (à pouvoir d'achat, niveau technologique et historique comparable), directement induits par les prix élevés du carburant et par la demande des consommateurs. Le fait que le prix soit "artificiellement" majoré en Europe par les taxes ne change rien (c'est une forme d'expérimentation économique particulièrement réussie, d'ailleurs :tongue:  )
  • sur le moyen / long terme, on a vu tant en Europe qu'aux Etats-Unis des changements de comportements induits par les fortes hausses des prix relatives aux revenus : quand le baril valait 120$ et alors que les revenus avaient lourdement chuté, on a vu les ventes de grosses voitures chuter, le développement du co-voiturage, le nombre total annuel de km parcourus par les véhicules individuels baisser, etc... Bref : les consommateurs réagissent au signal-prix.
  • avant-dernier point capital : on comprend pourquoi, on a une théorie. Les agents économiques, puisqu'ils sont rationnés, doivent arbitrer et choisir ce qu'ils acquièrent et en quelle quantité en fonction de leurs besoins ; les prix ont une influence majeure sur ces arbitrages.
  • dernier point : existent des contre-exemples spécifiques à la règle, qui ne la remettent pas fondamentalement en cause pour peu qu'on cerne clairement les limites (d'ailleurs étroites) de ces contre-exemples :
    • certains biens critiques voient leur demande peu influencée par les prix. Exemple : nourriture en temps de disette. Augmentes les prix de 20%, tu auras toujours à peu près autant d'acquéreurs. Le fond de l'affaire : certains biens de première consommation ont une valeur d'usage très supérieure, en temps normal, à leur valeur de production ; on ne s'en aperçoit que lorsqu'ils viennent à manquer : les prix augmentent fortement, et il reste de toute façon une demande incompressible (jusqu'à ce que les gens peurent ou partent, n'est-ce pas....).
    • pour certains bien "de luxe", acquis par certaines catégories d'acquéreurs, le prix est une qualité en soit, et il arrive donc qu'un produit donné se vende plus quand il est vendu plus cher !
      Là on est plutôt à l'échelle micro-économique mâtinée de théories comportementales ou de psychologie, que sais-je ! mais en gros c'est le syndrome "pas assez cher, mon fils !".

Et puis surtout, la théorie est posée, clairement : elle devient "fasifiable" au sens de Popper : on peut l'attaquer, tenter de la démonter. Bon courage !

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il y a 37 minutes, Rivelo a dit :

La climatologie ne s'appuie pas exactement sur les mêmes outils que la météorologie. L'objectif n'est pas dans ce cas de prévoir le temps du lendemain, ni mois prochain, mais de faire des modèles permettant de comprendre l'évolution de grandeurs statistiques moyennes (ex : température moyenne, précipitations, couverture nuageuse) en s'appuyant sur des modèles "globaux". C'est très prédictif et cela peut être falsifié par des comparaisons avec des données historiques (mesurées ou relevées dans des carottes glaciaires). Une science assez dure donc.

En fait, explicabilité et prédictibilité sont liés. Est prédictible ce qui est d'abord explicable. On a généralement bien connaissance, notamment à des échelles locales et régionales, des différents processus biogéophysiques à l'oeuvre - il reste néanmoins de gros progrès à faire dans la compréhension des processus chimiques et leur interaction avec les processus biogéophysiques - mais la multiplicité des processus, les boucles de rétroaction complexes et autres joyeusetés font que la prédictibilité reste pauvre. Qui plus est, ce n'est pas parce que l'on comprend assez bien les mécanismes à une échelle locale/régionale que ce que l'on pouvait attendre en matière climatique d'un point de vue environnemental ne se verra pas balayer par un changement d'échelle supérieure et notamment global. Par exemple, il est possible d'attendre des impacts sur le climat et la qualité de l'air à la déforestation d'une région qui se verront largement contredits par une modification du régime des vents à un niveau continental en raison de changements plus globaux.

 

il y a 47 minutes, Rivelo a dit :

A mon avis, le problème n'est pas la science elle-même ou son niveau de difficulté pour le quidam. C'est plutôt les interférences avec la politique.

Le monde scientifique a aussi ses travers et fait d'une certaine manière de la politique. Par exemple, afin que les décideurs publics prennent vraiment conscience de la problématique du changement global, on n'a pas hésité à exagérer quelquefois le propos. Désormais, dans certains pays, les climatologues peinent à trouver des financements car ils ont d'une certaine manière laissé croire que les connaissances et compréhensions des mécanismes climatiques étaient suffisantes pour appuyer l'idée qu'un changement climatique global était à l'oeuvre. Et c'est d'ailleurs vrai d'une certaine manière. Bien des éléments nous amènent à considérer qu'il y a un réchauffement climatique global influencé de manière non négligeable par les activités et implantations humaines. Pour autant, les climatologues sont très loin de maîtriser toute la complexité des processus. Autrement dit, il a fallu simplifier, pour ne pas dire caricaturer, le propos afin qu'il soit audible par le politique et que celui-ci prenne conscience des enjeux. En outre, il ne faut pas oublier qu'il existe dans le monde académique des chapelles très diverses. Le GIEC a par exemple eu du mal à intégrer certains savoirs qui ont par la suite été réintégrés dans le champ des éléments explicatifs du changement global. 

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Il y a 8 heures, Skw a dit :

Pour autant, les climatologues sont très loin de maîtriser toute la complexité des processus. Autrement dit, il a fallu simplifier, pour ne pas dire caricaturer, le propos afin qu'il soit audible par le politique et que celui-ci prenne conscience des enjeux. En outre, il ne faut pas oublier qu'il existe dans le monde académique des chapelles très diverses. Le GIEC a par exemple eu du mal à intégrer certains savoirs qui ont par la suite été réintégrés dans le champ des éléments explicatifs du changement global. 

C'est normal dans un processus scientifique de ne pas maîtriser l'ensemble des aboutissants.C'est de la recherche !  Quand Hubert Reeves raconte la belle histoire de l'univers, des premiers instants du big bang jusqu'à la formation des galaxies et finalement de notre planète, il simplifie. Et parfois, il glisse sur des débats internes à la communauté scientifique et des problèmes majeurs des théories présentées (tout ne colle pas dans la cosmologie, loin de là). Ce que tu décris, c'est de la vulgarisation. Quand on parle de l'origine du cosmos, cela ne gène personne.

Mais quand on parle de quelque-chose qui gratte un peu, ce n'est pas la même histoire...

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il y a 55 minutes, Rivelo a dit :

Ce que tu décris, c'est de la vulgarisation.

Oui... et la vulgarisation à destination du politique, c'est quelque chose de particulier et que maîtrisent souvent peu les chercheurs. Dans les sciences dures, notamment, les chercheurs peinent assez largement à comprendre le fonctionnement et les réactions de la société civile par rapport aux enjeux qu'ils peuvent soulever et porter publiquement.

 

 

Modifié par Skw
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Un article assez intéressant.

Il met en exergue un sérieux problème : 

Citation

Plutôt que des futurs présidents de la République, le débat de la Primaire LR organisé sur BFM TV et iTélé a encore présenté des candidats interrogés comme des comptables. En totale déconnexion avec les attentes du peuple français et les débats réels de la société.

On a déjà dit ici le grand décalage entre la mise en scène de la Primaire LR à la télévision et les attentes du peuple français. Les débats organisés et proposés à la masse des citoyens sont estampillés années 90, imposant une vision de l’action politique dépolitisée, "technocratisée" et "factcheckée" (n’ayons pas peur des néologismes, c’est l’époque qui commande) en un temps où, plus que jamais, les Français sont en attente de Politique, de sens et de grand dessein.

 

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Vous préférez la bonne ou la mauvaise nouvelle ?


Bonne nouvelle, le déficit public serait ramené à moins de 3% du PIB en 2017. L'état du déficit commercial reste par contre préoccupant.

Déficits publics : pour Bruxelles, Paris peut repasser sous la barre des 3 % du PIB en 2017

Gageons qu’à dix jours de la primaire de la droite et à six mois de la présidentielle, ces chiffres de Bruxelles vont être encore plus exploités que d’habitude par le personnel politique français. A en croire les « prévisions d’automne » de la Commission européenne, rendues publiques mercredi 9 novembre, le déficit public de la France repassera sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017, à − 2,9 %, comme promis par Paris à la Commission en 2015.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/09/deficits-publics-pour-bruxelles-paris-peut-repasser-sous-la-barre-des-3-du-pib-en-2017_5028106_3234.html


Hausse du déficit commercial de la France en septembre

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/hausse-du-deficit-commercial-de-la-france-en-septembre_1848315.html

Modifié par Benoitleg
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il y a une heure, Kiriyama a dit :

Ça, quand on n'a plus rien à vendre...

Sur les dernières années, ce ne sont pas tant les exportations qui sont à la peine, même si le secteur du tourisme n'est plus aussi dynamique qu'il y a quelques mois, mais ce sont les importations qui augmentent plus vite que les exportations.

 

Edit : Evolution des exportations de biens et de services françaises en pourcentage de PIB

http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NE.EXP.GNFS.ZS?contextual=default&end=2015&locations=FR&start=1960&view=chart&year=1997

Modifié par Skw
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il y a 8 minutes, Kiriyama a dit :

On importe ce que l'on ne sait pas ou plus produire.

Ou ce que l'on n'estime ne plus être pertinent de produire... Tu veux voir les importations rapportées aux PIB aux Pays-Bas ?

http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NE.IMP.GNFS.ZS?locations=NL&name_desc=false&year=1997

Est-ce que les Pays-Bas vont si mal que cela ? On importe d'autant plus quand on a décidé de se spécialiser sur certains secteurs bien particuliers tout en en laissant d'autres de côté. Voir notamment la théorie des avantages comparatifs de Ricardo. A noter que plus un pays est petit par sa superficie et par sa population, plus il a tendance à se spécialiser et donc à importer-exporter.

Le problème ne réside pas tant sur la part des importations-exportations, même si certains secteurs peuvent s'avérer stratégiques et il est alors préférable de garder des capacités de production domestiques, mais dans le différentiel entre les deux quand celui-ci devient non supportable.

Modifié par Skw
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il y a 1 minute, Kiriyama a dit :

Vu le taux de chômage il faudrait peut-être de nouveau y penser. 

Je n'ai jamais dit que la situation était enviable, mais s'exclamer "quand on n'a plus rien à vendre..." entre deux levers de coude ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus fin en termes d'analyse.

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Il y a 21 heures, Benoitleg a dit :


Vous préférez la bonne ou la mauvaise nouvelle ?


Bonne nouvelle, le déficit public serait ramené à moins de 3% du PIB en 2017. L'état du déficit commercial reste par contre préoccupant.

Déficits publics : pour Bruxelles, Paris peut repasser sous la barre des 3 % du PIB en 2017

Gageons qu’à dix jours de la primaire de la droite et à six mois de la présidentielle, ces chiffres de Bruxelles vont être encore plus exploités que d’habitude par le personnel politique français. A en croire les « prévisions d’automne » de la Commission européenne, rendues publiques mercredi 9 novembre, le déficit public de la France repassera sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017, à − 2,9 %, comme promis par Paris à la Commission en 2015.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/09/deficits-publics-pour-bruxelles-paris-peut-repasser-sous-la-barre-des-3-du-pib-en-2017_5028106_3234.html


Hausse du déficit commercial de la France en septembre

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/hausse-du-deficit-commercial-de-la-france-en-septembre_1848315.html

On va prendre la bonne nouvelle : ça fait 10 ans qu'on ne respectait plus les accords européens ( qu'on a signé voir inspiré )

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule :

http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/11/10/creations-d-emploi-au-plus-haut-depuis-2008_5028781_1656968.html

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     Le problème c'est qu'il faut se méfier du "troisième trimestre" en termes de potentiels d'emplois durables, le troisième trimestre dans beaucoup de secteurs est une période intense d'embauche en intérim & cdd du fait qu'on est dans une période de flottement dans l'année ou il y a :

 

     _ Le mois d'Aout, les entreprises ferment de moins en moins en aout comme ça se faisait beaucoup avant traditionnellement dans l'industrie globale française, mais les habitudes restent chez le salariat industriel & divers et ont toujours cette tendance a vouloir réserver aout a l'avance : Impliquant du surcroit d'activité de remplacement dans le secteur intérimaire car si la boite reste ouverte en Aout il y aura du monde a remplacer

 

      _ Du surcroit d'activité dans le secteur marchant lié a la rentrée scolaire que se soit dans les fournitures (le grand classique de la grande distribution avec les rayons de noel) mais aussi dans le secteur de l'habillement enfant, achat d'informatique (étudiants PC portable/tablettes) mais aussi dans les loisirs/sports avec des club & assos devant gérer du surcroit  d'activité de reprise de saison que se soit pour  adultes ou enfants ... (beaucoup de cdd d'entraineurs/animateurs en rab de dernière minute, d'autant que pour eux c'est l'occasion de faire le lien avec saison d'été pour bosser continu, et le phénomène a pris de l'ampleur avec l'activité périscolaire obligatoire maintenant ... A la rentrée les animateurs sont très demandés maintenant)

     _ Du surcroit d'activité dans le secteur de la logistique et de la préparation de commande ou la saison de noel se prépare dès l'été avec le début de reception des stocks et crée une bulle considérable de demande dans l'interim notamment caristes/prépa de commandes/personnels de quaie mais aussi gestion informatique

 

  Le troisième trimestre dans l'économie française c'est justement pile le trismestre lié au travail temporaire et des cdd, pas de l'emploi durable sur lequel on peut noter de vrais créations d'emplois de l'économie : C'est du saisonnier attendu chaque année

 

    A moins que les chiffres soient expurgés de tout ces types d'embauches mais j'en doute fort

Modifié par alpacks
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Le ‎11‎/‎11‎/‎2016 à 08:13, loki a dit :

Le point noir reste toutefois l'industrie

Relançons les mines :biggrin::

Une rivière de saphirs découverte dans le Puy-de-Dôme

Un important gisement de pierres précieuses a été découvert dans la région d'Issoire (Puy-de-Dôme). Une rivière recèle une concentration exceptionnelle de saphirs, certains gros comme des grains de café. Des scientifiques et passionnés tentent de découvrir leur origine.  
http://www.lamontagne.fr/issoire/insolite/2016/11/09/une-riviere-de-saphirs-decouverte-dans-le-puy-de-dome_12146186.html

Auvergne : Nos sols regorgent de pierres précieuses
https://www.radioscoop.com/infos.php?id=124181

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