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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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1) Une réflexion sur le recrutement des profs. Sachant déjà qu'on manque de profs de maths, on a du mal à en recruter, alors qu'il y a quand même pas mal de matheux dans ce pays. Impossible de ne pas poser la question des salaires.

A mon sens, il serait nécessaire de faire un effort financier important pour attirer des éléments bien formés vers le professorat. Conditions financières bien meilleures, et en échange revue des performances de chaque prof, c'est-à-dire en pratique suivi du "Delta" de performance apporté à la classe par le prof, mesuré de manière non ambiguë. Formation supplémentaire, tutorat et nouvelle chance pour les profs en difficulté, mais au final licenciement en cas de faibles performances durablement confirmées.

Il faudrait surtout revoir les conditions dans lesquels les enseignants travaillent aussi. Tu peux avoir une formation au top, vu les conditions de travail (le public, les locaux, les classes surchargées, les pédagogistes, les parents...) il ne faut pas trop se faire d'illusion.

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Les classes sont  peut être aussi trop hétérogènes... difficile de progresser avec des élèves qui plombent une classe qu'il s'agisse de l'excité du fond, du petit dyslexique, qui n'avance pas, de ceux qui ont des difficultés en français, voire même des handicapés, autistes qui sont désormais intégrés dans les classes... même avec une AVS sous-expérimentée (et sous payée) tout ca dans un contexte ou les parents d'èleves ne reconnaissent pas l'autorité des profs et se mêlent de tout.

Effectivement, c'est LA grosse difficulté.

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D'ailleurs si tu vas voir ailleurs ... tu vas être étonné de la polyvalence de la formation scolaire ... infiniment plus qu'en France. Et oui dans les autre pays on apprend aussi a vivre ensemble, a apprendre en dehors de la classe, disserte sur la ségrégation etc.

Sauf que chez eux on n'a pas sacrifié les bases. Du moins pas autant qu'en France ou en Belgique.

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On l'oublie souvent mais l'accès presque illimité à la culture qui s'est développé depuis les année 80 a permis des progrès faramineux en connaissance pour le commun des mortels. Connaissances qui fonde une intelligence souvent bien plus polyvalentes et pratiques.

Je serais moins optimistes. Il est très difficile d'intéresser un jeune adolescent à quelque chose qui sorte de son monde (téléréalité, portable...). La culture générale est généralement très faible. J'ai déjà pu le constater, y compris dans des écoles réputées "bonnes".

 

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Ensuite pour faire des maths il faut aussi se concentrer .. et je trouve que les jeunes à la maison se concentrent assez rarement, savent-ils encore se concentrer ? - ils expédient plus souvent, laissant le portable à côté et c'est dur de ne pas l'ouvrir quand il bipe ....  globalement la capacité de concentration a beaucoup baissée  et le niveau doit s'en ressentir ....

C'est aussi un des gros problèmes, le temps d'attention est très faible. Y compris pour des choses importantes : examens, interros... Non seulement pour les mathématiques, mais aussi pour lire un texte. Et ne parlons pas de l'interpréter.

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il y a une heure, g4lly a dit :

C'est pas vraiment utile de dénigré les BAC professionnels dont les patron raffolent ... les compétences en sortie de BAC pro sont assez éloignée de celle du CAP/BEP ... et les emplois infiniment plus polyvalent. D'autant que ca ouvre la voie a des études supérieur - pour devenir technicien - niveau licence via les BTS/IUT voir même de récupérer des étude d'ingénieur dans quelques cas - certes c'est un peu laborieux comme cursus, mais avec des départs a la retraites a 70 ans ... ca laisse de la marge pour reprendre des études :lol:

"Avant" les scolaires n'étaient pas plus intelligent qu'aujourd'hui... ils étaient peut être juste meilleur en arithmétique.

En pratique c'était même des abrutis par certains coté...

On l'oublie souvent mais l'accès presque illimité à la culture qui s'est développé depuis les année 80 a permis des progrès faramineux en connaissance pour le commun des mortels. Connaissances qui fonde une intelligence souvent bien plus polyvalentes et pratiques que les simples qualités concernant l'orthographe et l'arithmétique.

D'ailleurs si tu vas voir ailleurs ... tu vas être étonné de la polyvalence de la formation scolaire ... infiniment plus qu'en France. Et oui dans les autre pays on apprend aussi a vivre ensemble, a apprendre en dehors de la classe, disserte sur la ségrégation etc.

je ne dénigre pas , je dis simplement qu''avec les bac pro, presque tout le monde à son BAC  mais peux-tu comparer un BAC S et un BAC STMG ou un BAC Pro ... des BAC à Teubé ou Neuneu ... le BAC est ainsi dévalorisé.  je suis désolé mais c'est ainsi.... faut bien que le Peuple soit content autant que la progéniture ait l'illusion d'avoir réussi quelque chose.

 

 

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Just now, Lezard-vert said:

je ne dénigre pas , je dis simplement qu''avec les bac pro, presque tout le monde à son BAC  mais peux-tu comparer un BAC S et un BAC STMG ou un BAC Pro ... des BAC à Teubé ou Neuneu ... le BAC est ainsi dévalorisé.  je suis désolé mais c'est ainsi.... faut bien que le Peuple soit content autant que la progéniture ait l'illusion d'avoir réussi quelque chose.

Si les BAC on des noms différents c'est justement que ce ne sont pas les mêmes ... je ne vois pas vraiment ou il y a escroquerie.

Personne a jamais dit qu'un BAC pro était équivalent a un BAC général ... je sais pas mais a priori ca semble évident a tout ceux qui s'y intéresse un tant soit peu.

23 minutes ago, Kiriyama said:

Sauf que chez eux on n'a pas sacrifié les bases. Du moins pas autant qu'en France ou en Belgique.

Ils ont forcément sacrifier quelques chose ... genre l'histoire, la géographie, la littérature ... apres faut voir que tous non pas la chance d'avoir une histoire et une littérature qui puissent remplir un programme :bloblaugh:

Faut que je récupère un manuel d'histoire de Singapour pour rire ...

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il y a 54 minutes, g4lly a dit :

Si les BAC on des noms différents c'est justement que ce ne sont pas les mêmes ... je ne vois pas vraiment ou il y a escroquerie.

Personne a jamais dit qu'un BAC pro était équivalent a un BAC général ... je sais pas mais a priori ca semble évident a tout ceux qui s'y intéresse un tant soit peu.

 

oui ceux qui s'y intéressent ......

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Il y a 1 heure, kotai a dit :

L'éducation se corrèle avec celui de la puissance de la nation?

En partie mais là vous etes quand même HS large

On pourrait discuter de l'enseignement supérieur, de la R&D, des grands travaux, des investissements, de la selection des elites, le sujet est vaste mais comme à chaque fois vous débordez, peut etre que vu votre incapacité à vous autodiscipliner, il faudrait cantonner aux datas economiques pures et dures

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  • 4 weeks later...

Parfois, c'est dur d'annoncer des bonnes nouvelles, c'est vraiment pénible. Alors on biaise :

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L'Insee a annoncé ce vendredi une légère baisse de la dette publique au troisième trimestre, à 2160,4 milliards d'euros, soit 97,6% du PIB. Le point sur une situation qui ne cesse de se dégrader.

Ca, ça veut dire exédent budgétaire primaire de 10 milliard. Il faudrait regarder de quelles dettes publiques il est question aussi, en détail, mais le chapeau du Figaro est tout de même tristement rigolo. :normalc:

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il y a 43 minutes, Ptitponey a dit :

C'est vrai qu'en regardant l'évolution de la dette sur le long terme, il n'y a plus d'inquiétude à avoir.

GraphIR.png

source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2540895

Tout est sous contrôle ! A noter sur ton graphe que l'on voit bien ce qui est expliqué dans l'article du Figaro, à savoir depuis 2010 l'endettement sur le premier semestre et un désendettement relatif sur le second semestre.

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Il y a 3 heures, Ptitponey a dit :

C'est vrai qu'en regardant l'évolution de la dette sur le long terme, il n'y a plus d'inquiétude à avoir.

GraphIR.png

source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2540895

Qui a dit que la situation était parfaite ? Sous-contrôle, en revanche, oui, plutôt. La faiblesse des taux aide, la faiblesse de l'inflation et de la croissance, la poursuite des déficits du commerce extérieur, pas du tout.

Là où l'annonce initiale est trompeuse c'est qu'il s'agit d'une annonce sur un trimestre. Si, pour autant, la courbe redevient plate, si l'état dégage un excédent primaire sur une année pleine, ce serait déjà un gros point.

 

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Le déficit structurel dans le PLF 2017 doit être ramené à 1.1% et le déficit nominal à 2.7%.

Le consensus, c'est que la prévision macro-économique de croissance est un peu surestimé ( elle devrait être de 1.1 à 1.2% contre 1.5/1.6% dans le budget selon les différentes annonces du ministre ) et que le déficit nominal devrait tourner autour de 3%

En particulier la commission européenne qui est devenue avec la TSCG la gardienne de l'orthodoxie budgétaire ( avec des amendes pouvant aller jusqu'à 0.5% du PIB ) estime que le déficit nominal devrait être de 2.9% ce qui ramènerait la France dans les clous sur ce critère :

 http://ec.europa.eu/economy_finance/eu/forecasts/2016_autumn/fr_en.pdf

Evidemment les modifications qui seront apportées au budget à la suite des élections ( quelque soit le vainqueur ) rendent ces bonnes perspectives très hypothétiques ( vu que la tendance lourde chez les candidats semble être de ne pas tenir compte des déficits et contraintes européennes )  

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Il faudrait regarder sur 150 ans ou plus. Et là... C'est moins inédit, disons.

 

Le pire moment se passe sous Louis XIV, vers 1700. Les recettes annuelles sont de moins de 100 millions de livres tournois, pour plus de 500 millions de livres de dépenses et environ 400 millions d'endettement, soit un déficit de ~ 400 %, à comparer aux 3 % actuels... On est des bricoleurs actuellement :biggrin:.

Graphique de Wikimedia :

Sur la durée documentée (1600-1712), le déficit annuel semble toujours supérieur à 100 % (!) de 1600 à 1632 et passer plutôt à 200 % en moyenne jusqu'en 1712 (!?!).

D%C3%A9ficit_Etat_ancien_r%C3%A9gime.png

Modifié par Benoitleg
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  • 3 weeks later...

Article intéressant dans Marianne sur Uber et l'économie dite collaborative, qui en fait n'est pas très différente de l'économie "classique".

Ce qui est intéressant c'est le lien fait avec ce qu'avait dit un philosophe : "des démocraties sans peuple et une économie sans salarié sont les deux faces d'une même médaille qui tournoie sous nos yeux." En fait c'est vraiment ça, dans le sens où les gens qui travaillent pour Uber comme pour les services de livraison de repas sont des employés... sans en être. Ils n'ont pas de statut.

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il y a une heure, Kiriyama a dit :

Article intéressant dans Marianne sur Uber et l'économie dite collaborative, qui en fait n'est pas très différente de l'économie "classique".

Ce qui est intéressant c'est le lien fait avec ce qu'avait dit un philosophe : "des démocraties sans peuple et une économie sans salarié sont les deux faces d'une même médaille qui tournoie sous nos yeux." En fait c'est vraiment ça, dans le sens où les gens qui travaillent pour Uber comme pour les services de livraison de repas sont des employés... sans en être. Ils n'ont pas de statut.

Aux dernières nouvelles il s'agit d'indépendants complémentaires... La question Uber est le rattachement de l'activité au droit existant et des charges fiscales et sociales allant avec... Et en cela le débat a été tranché depuis un certain temps.

La grogne vient des taxis qui eux doivent se coltiner des charges et des licences assez chères tandis que le chauffeur d'Uber débarque sans s'acquitter de rien. Se posent donc différentes questions :

- Faut-il accroître l'offre des taxis en libéralisant l'accès à la profession, qui pratique, de facto, un prix de cartel et bénéficie d'une rente de fait en raison de la situation réglementaire ? Pour des raisons pratiques, l'on constate que les centrales de taxis bénéficient des effets de cette rente en lieu et place des chauffeurs.

- Faut-il soumettre les chauffeurs d'Uber à la même réglementation que les chauffeurs de taxis. L'opinion générale est que oui, ce qui condamne de facto la viabilité de l'activité dans la chef des chauffeurs Uber...

Reste ensuite la question du rendement marginal de l'activité dans le chef du chauffeur Uber. C'est là que les romains s'empoignent car il se révèle avec la pratique que les charges liées à l'entretien du véhicule sont élevées (ben oui...) et que le mythe de l'auto-entrepreneur qui accepte ou refuse des courses n'existe pas... Les personnes derrière l'application ne se comportent pas très différemment d'une central de taxis, en définitive, et pour des marges plus faibles après déductions des charges diverses. À la fin de la journée le travailleur se rend compte que le sacrifice est peu rentable compte tenu de ce qu'il pourrait faire ailleurs avec le temps consacré.

Modifié par Chronos
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4 hours ago, Chronos said:

Aux dernières nouvelles il s'agit d'indépendants complémentaires... La question Uber est le rattachement de l'activité au droit existant et des charges fiscales et sociales allant avec... Et en cela le débat a été tranché depuis un certain temps.

La grogne vient des taxis qui eux doivent se coltiner des charges et des licences assez chères tandis que le chauffeur d'Uber débarque sans s'acquitter de rien. Se posent donc différentes questions :

- Faut-il accroître l'offre des taxis en libéralisant l'accès à la profession, qui pratique, de facto, un prix de cartel et bénéficie d'une rente de fait en raison de la situation réglementaire ? Pour des raisons pratiques, l'on constate que les centrales de taxis bénéficient des effets de cette rente en lieu et place des chauffeurs.

- Faut-il soumettre les chauffeurs d'Uber à la même réglementation que les chauffeurs de taxis. L'opinion générale est que oui, ce qui condamne de facto la viabilité de l'activité dans la chef des chauffeurs Uber...

Reste ensuite la question du rendement marginal de l'activité dans le chef du chauffeur Uber. C'est là que les romains s'empoignent car il se révèle avec la pratique que les charges liées à l'entretien du véhicule sont élevées (ben oui...) et que le mythe de l'auto-entrepreneur qui accepte ou refuse des courses n'existe pas... Les personnes derrière l'application ne se comportent pas très différemment d'une central de taxis, en définitive, et pour des marges plus faibles après déductions des charges diverses. À la fin de la journée le travailleur se rend compte que le sacrifice est peu rentable compte tenu de ce qu'il pourrait faire ailleurs avec le temps consacré.

L'une des grandes hypocrisies de la communication d'Uber (et assimilés) est qu'ils présentent la chose comme étant faite pour les gens (libres et entreprenants et jeunes et multiculturels et conviviaux et et mondialisés..... C'est la pub) qui veulent se faire un petit complément de revenus en faisant quelques heures sup' par jour à jouer les taxis, tout en reposant dans les faits sur des plein temps ou quasi plein temps qui le font parce qu'ils n'ont pas le choix, mais pour qui, en revanche l'activité n'est pas rentable dès lors qu'on commence à parler sérieusement, c'est-à-dire en incluant les coûts réels liés à l'activité (comme tu le dis, entretien et usure du véhicule en tête). Le contraste peut être très saisissant quand, "en face", on a un système de taxis particulièrement cartellisé (comme à Paris) et rigide: le no man's land entre les deux devient plus difficile à négocier. Dans beaucoup de grandes villes américaines, la chose s'est résolue (pour l'instant) par un véritable massacre des taxis traditionnels, mais avec l'accumulation des ans et des retours d'expérience, des résistances se sont créées, même si c'est pour l'instant très limité. Peut-être que ça bougera plus quand une certaine masse de chauffeurs Uber ne pourront plus entretenir leur véhicule, et surtout pas le remplacer, et quand suffisamment de taxis tradis seront en train de crever la bouche ouverte. 

 

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