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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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Il y a 6 heures, Serge a dit :

a) Les évaluations de la fraude vont de 160 à 60 milliards pour la France. Quel chiffre t'arrange ?

b) Non. La question de l'équilibre n'a rien à voir. 

c) Supprimes des impôts et taxes, tu supprimeras de la fraude et si tes choix sont les bons, cela participera à l'amélioration de l'économie. 

Et il est même sûr que les recettes fiscales augmenteront. 

 

a) http://www.economie.gouv.fr/facileco/evasion-fiscale-chiffres-france-europe

b) si ça a tout à voir mais comprendre que des recettes en moins rendent plus difficiles d'atteindre un équilibre, c'est un raisonnement très compliqué

c) la bonne blague ........

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Il y a 10 heures, Serge a dit :

Supprimes des impôts et taxes, tu supprimeras de la fraude et si tes choix sont les bons, cela participera à l'amélioration de l'économie. 

Avec un raisonnement pareil, autant aller directement à la suppression du construit étatique. Plus de législation, plus d'impôt, plus de fraude ! On l'a trouvé notre anarchiste :laugh:

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Il y a 1 heure, Gaspardm a dit :

C'est pourtant pas très compliqué. Si on passe de 12% à 9% d'imposition on pert un quart des recettes.

Je propose de cesser de tourner en rond : le point que faisait valoir Serge - un grand classique Républicain aux States ; ils y reviennent - était qu'en baissant les impôts on cessait d'étrangler le privé et que, par conséquent, derrière, venait plus de croissance et donc plus de rentrées fiscales, plus même que si on n'avait pas baissé les impôts.

Si on reprend l'exemple d'un hypothétique passage de l'IS de 12% à 9% (-25% de recettes immédiatement), il faut avoir derrière une croissance de la base imposable de plus de 33% pour que l'état s'y retrouve*.

C'est pas gagné.

* et je ne compte pas les frais financiers induits par le manque à gagner (les -25% de recettes) durant la période où il faut attendre qu'on ait fait 33% de croissance...

Modifié par Boule75
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Il y a 23 heures, Serge a dit :

Donc tu refuses la défiscalisation des dons à des associations caritatives ? Le financement de l'immobilier, des entreprises, de la R&D ?

C'est un choix

Nan ! Je faisais plutôt référence à ça coté multinationales :
http://www.lesechos.fr/16/03/2016/lesechos.fr/021770903297_impot---les-mille-et-une-recettes-de-l-optimisation-fiscale.htm

Les dés sont pipés !
Le contrôle de la situation au niveau étatique a échappé avec la bienveillance des gouvernants.
Comment peut on laisser des états au sein de l'Europe se permettre de tels arrangements ?

Modifié par MIC_A
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En fait si on parle en taux nominal de 33,1/3% ( taux d'IS affiché ) : si on veut baisser le taux de moitié pour le passer à 16,5% il faut multiplier la base imposable ( le bénéfice ) par 2 pour compenser

Si on part d'une base initiale de 100, pour financer une baisse de 16,5 il faut alors passer à une base de 200 donc que chaque euro de baisse génère 6 € de bénéfice fiscal c'est à dire 10 ? 20 ? 30 ? € de chiffre d'affaire..............  

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...
Il y a 19 heures, Kiriyama a dit :

Emmanuel Macron est Dieu ! A lire ici

Je dirais que c'est de la gratitude :

"Ainsi, il conseille « bénévolement » la société des rédacteurs du Monde (SRM), lorsque le trio Bergé, Niel et Pigasse s’apprête à reprendre le quotidien (dont les propriétaires sont aujourd’hui les mêmes que Rue89). La SRM demande à repousser la date de dépôt des offres."

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/20160830.RUE5451/au-fait-il-faisait-quoi-chez-rothschild-emmanuel-macron.html

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L'esprit ''rebelle'' des français ferait il des envieux parmi les travailleurs formatés et conditionnés en Corée du Sud ? :rolleyes:

Voici un petit manwha, Revival Man, ou le gus de 29 ans (qui ressuscite tout les 3 jours lorsqu'il se fait trucidé par les truans locaux...) se fait embauché par la filiale de Séoul d'une entreprise française alors qu'il à montré un doigt d'honneur et claqué la porte lors d'un entretien d'embauche :

http://www.japscan.com/lecture-en-ligne/revival-man/4/2.html

http://www.japscan.com/lecture-en-ligne/revival-man/4/4.html

Pour une fois que l'on ne dénigre pas le ''modèle français'' dans une BD :bloblaugh:

PS : Le doigt d'honneur est censurée avec de gros pixels dans ce manwha, même au Japon, la censure ne fait cela :mechantc:

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  • 3 weeks later...

Tati : "C'est comme si la direction avait tout fait pour couler la boîte"

Les salariés de l'enseigne Tati, placée en redressement judiciaire début mai, ont appris ce lundi 26 juin le nom de leur nouveau repreneur. Reportage à Barbès lorsque les salariés attendaient de savoir à "quelle sauce ils [allaient] être mangés"

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Parasol, frites en mousse et flamand rose gonflable. A l'entrée de l'enseigne à bas prix Tati, au pied du métro Barbès, les rayons colorés annoncent déjà les vacances. Sur les emballages des produits de plage empilés dans un joyeux bazar, des jolies filles en maillot de bain et des jolis garçons au torse musclé s'amusent au bord d'une piscine. Mais en cette matinée ensoleillée de juin, rares sont les clients qui se pressent dans le rayon. Les allées de Tati Barbès, une institution de ce quartier populaire de la capitale, se succèdent, quasi vides, comme si la boutique qui occupe des immeubles entiers du boulevard Rochechouart, avait déjà fermé.

Placée en redressement judiciaire début mai, Agora Distribution - propriété du groupe Eram qui comprend plusieurs marques, dont Tati, et emploie plus de 1700 personnes -, attend depuis plusieurs semaines, dans l'inquiétude, que le tribunal de commerce de Bobigny annonce, ce lundi 26 juin, le nom du repreneur qui aura dorénavant la mission de relancer l'activité du groupe. Parmi les différentes offres retenues, celle du fondateur des magasins Gifi, Philippe Ginestet, vraisemblablement privilégiée, prévoit le maintien de 1.428 emplois directs sur 1.700 et le passage à 109 magasins (contre les 140 existants aujourd'hui).

En face, un consortium d'enseignes à bas prix, prévoit quant à lui de garantir 1.298 postes dans 98 magasins. Dans les deux cas, des centaines d'emplois s'apprêtent à être supprimés. Les salariés attendent donc de savoir "à quelle sauce ils vont être mangés", résume, le regard éteint, un employé de Tati Barbès. Bravant les consignes de la direction, il raconte, sous couvert d'anonymat, le "mal être" d'une équipe qui vient désormais travailler, après de longs mois de conflit social, "à reculons".

"Tati est devenu trop cher"

"Les gens ont peur", confie de fait le salarié, noyé sous les marchandises bientôt soldées. "Les gens en congé maternité, en arrêt maladie" et les autres. Ceux qui ont échappé au précédent dégraissage qui a d'ores et déjà considérablement réduit les effectifs. A son poste, l'employé doit d'ailleurs superviser à lui seul plusieurs dizaines de mètres carrés de rayons. "On tire au maximum sur le personnel", explique-t-il, au risque de le faire craquer, comme cette collègue, France Javelle, 53 ans, qui s'est donnée la mort en 2012 après 24 ans de service. En cause, le harcèlement dont elle aurait été victime sur son lieu de travail, le Tati Barbès.

Là, moins nombreux, sous pression, les Tati ont découvert les nouvelles techniques de management adoptées au fur et à mesure que la situation du groupe se dégradait. "Maintenant, on n’a même plus le droit de parler, déplore l'employé du magasin, y compris avec nos collègues, ils ne veulent pas qu’on parle. C'est les consignes de la direction. Ça devient un peu du fascisme, ce n’est plus du travail. Alors on attend la décision de lundi, on espère que ça va repartir et on ferme les yeux sur ce qui se passe, la hausse des prix, les vols, parce que notre propre direction a fermé les yeux".

Et l'employé de s'interroger sur des choix stratégiques qui ont pu, selon lui, délibérément conduire au démantèlement du groupe. "Ils ont augmenté les prix d'une telle manière... Tati est devenu trop cher. Les gens nous disent : on va ailleurs." Le parasol croisé à l'entrée à 39,99 euros, trop cher. Le flamand rose gonflable - 15,99 euros - aussi. "Je fais tout le temps la comparaison avec un billet de 100 francs, ajoute le salarié. 100 francs = 15 euros. Avant avec 100 francs, on achetait plein de choses chez Tati..." Quant aux vols, ils auraient explosé. A Barbès, "le magasin se fait dévaliser" au quotidien, sous les yeux du personnel, impuissant.

"Heureusement qu'on a des délégués syndicaux qui se battent, il y a eu plus d’emplois sauvés que prévu", se rassure l'employé qui déplore toutefois les divisions apparues entre les syndicats, en désaccord sur le choix du repreneur. La musique diffusée dans le magasin s'interrompt. "Vous n’avez pas encore votre carte Tati ? Demandez-la", fait entendre un spot publicitaire. Dans les rayons, l'employé se demande, lui, si Tati Barbès fera partie des magasins qui devront prochainement fermer. "Le tribunal va rendre sa décision, ça va aller vite", estime à ce sujet un délégué CGT du groupe contacté par téléphone.

Un million d'euros de perte à cause des vols

En colère, ce dernier s'interroge à son tour, presque dans les mêmes termes, sur la stratégie de la direction : les prix trop chers face à la concurrence et notamment face au géant irlandais Primark. Le recours à des prestataires extérieurs et les coupes dans les effectifs - à Barbès ils seraient passés de 500 à 90 employés. Les magasins "dévalisés" : selon la CGT, il y aurait eu autour d'1 million d'euros de manque à gagner l'année dernière suite aux vols rien qu'à Barbès, la marchandise se retrouvant ensuite, non loin, en vente sur le marché noir...

"Un million d'euros, vous imaginez, on est chez Tati, pas chez Dior. C'est comme si la direction avait tout fait pour couler la boîte", s'insurge le délégué, "écœuré", d'autant plus qu'Eram qui détient le groupe Tati - dont les ventes atteignent près de 1,6 milliard d’euros - a dans un premier temps refusé de financer le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des salariés. Une esquive désormais autorisée par la loi Macron.

"Quand on voit qu’Eram a du mal à donner 1 million d’euros pour le PSE mais qu’il laisse dévaliser ses magasins, c’est honteux !", poursuit par conséquent le représentant syndical. "Eram dit toujours qu’il a perdu beaucoup d’argent avec Tati - 97 millions d'euros depuis 2015 - mais il ne dit jamais ce qu’il a gagné", renchérit-il. Les gains ne sont pourtant pas négligeables, précise la CGT, dans la mesure où Eram a pu racheter une partie des gigantesques locaux qu'occupe Tati à Barbès, de beaux immeubles haussmanniens, situés entre le numéro 38 et le numéro 4 du boulevard Rochechouart.

"Une fortune" qu'Eram* s'apprêterait précisément à faire fructifier en louant les locaux de Tati au futur repreneur de l'enseigne. "Alors qu’ils ne viennent pas dire qu’ils n’ont pas gagné d’argent", tonne le délégué CGT, qui attend lui aussi la décision du tribunal de Bobigny. "On attend, on reste sur nos gardes." A Barbès, deux devantures du magasin Tati dont les baux n'ont pas été renouvelés ont déjà baissé le rideau...

Marianne.net

Modifié par Kiriyama
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Je poste ici car je n'ai pas trouvé de sujet dédié a l'éducation... Mais ça compte pour moi comme fondation d'une économie moderne.

Etude de HSBC sur le coût total moyen de l'éducation supérieure dans 15 pays (frais de scolarité, logement+ nourriture et  cours de soutien supplémentaire). (échantillon de 15000 familles avec un enfant jusqu'a bac+3)

Sans surprise, sur ce classement, la France est très bien classée. Elle est en dessous de l'Inde... 3.5 fois moins chère que les USA... Et 8 fois moins cher qu'a HK ! ( Chine 2.5 fois seulement) (il manque le japon et la Corée du sud pour comparer ...)

Disclaimer :  ça ne dit rien sur les performances ou la qualité des résultats, où clairement, on a des soucis (hors filières d'exception). Et attention, le graphe est de statista, a recouper avec l'étude d'origine se hsbc si quelqu'un a le temps.

Et l'étude aurait pu séparer les frais de vie des frais de cours supplémentaires). (Edit  :  et aurait pu mentionner la part d'impôts moyen dédié a l'éducation nationale...)

http://www.latribune.fr/vos-finances/education-les-parents-francais-depensent-3-fois-moins-que-la-moyenne-mondiale-742171.html

Aparté :  j'ai dû chercher un peu ce matin pour trouver un article au titre neutre sur le sujet. C'est dingue le nombre de journaux qui titraient en mode décliniste même sur ce genre d'article (et je ne parle pas des commentaires a coté de la plaque).

Je suis sûr d'avoir vu un titre  :  les francais radins sur l'éducation/ dépensent trop peu ....:mechantc: 

y en a qui ont dû corriger ...

http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-parents-francais-depensent-tres-peu-pour-l-education-de-leurs-enfants_99865858-5be5-11e7-9bb8-f4ad8e4a4fd1/

 

Modifié par rogue0
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Le pari économique de Macron, à lire ici.

Avec cette phrase clé :

Attirer les activités financières relève d’un pari, d’une conception de l’économie : miser sur la finance pour la croissance. Jezabel Couppey Soubeyran le décryptait récemment pour Marianne : « Du fait du cycle électoral, les gouvernements ont intérêt à l’emballement financier, qui booste la croissance à court terme. Mais l’explosion inéluctable ruine les maigres fruits passagers pour finalement installer la stagnation séculaire dans laquelle nous enferme l'enchaînement des crises financières », martèle cette maître de conférence à Paris I, auteure en 2016 du remarqué Blablabanque.

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56 minutes ago, Kiriyama said:

Le pari économique de Macron, à lire ici.

Avec cette phrase clé :

Attirer les activités financières relève d’un pari, d’une conception de l’économie : miser sur la finance pour la croissance. Jezabel Couppey Soubeyran le décryptait récemment pour Marianne : « Du fait du cycle électoral, les gouvernements ont intérêt à l’emballement financier, qui booste la croissance à court terme. Mais l’explosion inéluctable ruine les maigres fruits passagers pour finalement installer la stagnation séculaire dans laquelle nous enferme l'enchaînement des crises financières », martèle cette maître de conférence à Paris I, auteure en 2016 du remarqué Blablabanque.

Ou comment encore plus déconnecter le PIB et son évolution de la richesse circulant effectivement pour 99% des habitants d'un pays, et ce qu'on appelle caricaturalement "l'économie réelle". Mais tant que ça permet de donner des chiffres de croissance plus cools.... Et qu'on peut en plus être créatif avec la définition du chômage officiel, l'autre statistique publiée qui a de l'attention... Tout est bon pour la com' politique et les statistiques qu'on en tire, qui deviennent effectivement avec ce genre d'usage, la forme la plus élaborée du mensonge. 

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50 minutes ago, Mistigun said:

Mais quelle mesures concrètes pourraient être prise pour renforcer les activités en rapport avec "l'économie réelle" ? Parce que le pari de la croissance fondée sur la finance c'est beaucoup trop risqué sur le long terme je trouve.

L'automatisation ... et donc la réindustrialisation associé ... mais personne ne veut en entendre parler ... c'est has been, limite sale de parler d'industrie. Pendant ce temps là nos voisins se goinfrent.

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

L'automatisation ... et donc la réindustrialisation associé ... mais personne ne veut en entendre parler ... c'est has been, limite sale de parler d'industrie. Pendant ce temps là nos voisins se goinfrent.

L'automatisation, c'est aussi le trading haute fréquence :biggrin:

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9 minutes ago, Skw said:

L'automatisation, c'est aussi le trading haute fréquence :biggrin:

Oui aussi ... mais quand l'un ne produit que de la liquidité ... l'autre produit des biens d'usages ou d'équipement un peu plus consistants, souvent incontournable si tu sais bien te placer.

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