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FRANCE : 5° puissance économique?


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Le formulaire spécial licenciement : "un kit clé en mains" pour dégraisser tranquillement

Les partenaires sociaux ont reçu cette semaine les six lettres-type de licenciement préparées par le cabinet de Muriel Pénicaud dans le cadre des ordonnances Travail ratifiées ce 28 novembre à l’Assemblée. Ils dénoncent un "kit clé en mains" permettant aux entreprises d'éviter tout recours sur la forme en cas de procédure de licenciement.

Eviter les vices de forme. Pour licencier plus facilement, le gouvernement planche depuis plusieurs mois sur diverses mesures. Outre le plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif ou encore la réduction des délais de contestation aux prud’hommes, l’exécutif a annoncé en juin dernier travailler à l’élaboration d’un formulaire Cerfa, autrement dit un modèle-type, censé "sécuriser l'employeur, en clarifiant les exigences de forme nécessaires à l'énoncé des motifs du licenciement." "Un kit clé en mains" en somme que dénoncent les partenaires sociaux à qui ledit document de travail a été transmis en cette fin de semaine par cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

"Grosso modo, tout est pré-rédigé et il n'y a plus qu'à mettre le nom de la personne dont on souhaite se séparer", dénonce en effet Fabrice Angéi de la CGT, qui a eu en main les six lettres types de licenciement mijotées rue de Grenelle. Cette disposition, prévue dans le cadre des ordonnances Travail - ratifiées à une large majorité, ce 28 novembre à l’Assemblée - "n'a pour finalité que d'empêcher un salarié injustement remercié de se défendre et faire valoir ses droits en justice", poursuit la CGT auprès de l'AFP.

Concrètement, les modèles de lettres en question se déclinent en fonction des différents motifs de licenciement : disciplinaire, (pour faute), inaptitude, économique individuel ou collectif etc. Par la suite, une fois que le salarié visé aura reçu le fameux document, il n’aura plus que quinze jours pour demander à son employeur un complément d’informations s'il estime le licenciement insuffisamment motivé. "C'est la porte ouverte à tous les abus, lorsque l'on sait que 92% des contentieux aux prud'hommes concernent des licenciements abusifs", déplore d'ores et déjà la CGT...

Marianne

Modifié par Kiriyama
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Le raisonnement vaut le détour... 

Citation

 

La commission "d'experts" du Smic conseille… de geler le salaire minimum

Afin de "lutter efficacement contre la pauvreté", ce groupe de spécialistes préconise d'arrêter d'augmenter le Smic chaque année. Des conclusions sont peu surprenantes au regard de la composition du groupe…

1.480 euros brut mensuels : ça ne paraît pas mirifique mais c'est déjà trop pour le "groupe d'experts indépendants" (nommé par décret du Premier ministre) qui donne chaque année depuis 2008 ses recommandations quant au niveau du salaire minimum en France. Les préconisations de ce cercle d'économistes sont transmises aux organisations de salariés et d'employeurs qui donnent leur avis au gouvernement pour fixer le niveau du Smic.

Chaque année, ce salaire minimum augmente automatiquement en tenant en compte deux paramètres : l'inflation (la hausse des prix) ainsi que la moitié de l'évolution du pouvoir d'achat du "salaire horaire de base ouvrier et employé" (SHBOE). Le pouvoir politique peut quant à lui choisir d'ajouter ou non son fameux "coup de pouce" de quelques euros supplémentaires. Depuis sa création en 2008, le "groupe d'experts" a presque toujours conseillé aux gouvernements de renoncer à ce bonus pour les smicards. Cette année, il s'engage davantage en préconisant une refonte totale du mode de calcul de la revalorisation du salaire minimum, rapporte Le Monde.

Un Smic jugé responsable du chômage et de la pauvreté

Ce qui chiffonne les spécialistes, c'est que la France est dans une situation "sans équivalent" en ce qui concerne la hausse du salaire minimum : seuls quatre pays d'Europe appliquent une règle d'indexation automatique du Smic, et le fait de cumuler deux critères (inflation et SHBOE) est spécifique à la France. En conséquence, le Smic est revalorisé chaque année et cela influe sur le niveau de tous les salaires : "Le taux de revalorisation moyen des salaires minima est étroitement lié au taux de revalorisation du Smic" dans les accords de branche, se désolent nos experts. La théorie est connue, et ces économistes y adhèrent : le coût du travail des salariés payés au Smic aurait des "effets négatifs sur l'emploi". Conclusion imparable : "Les relèvements [du salaire minimum] peuvent ainsi avoir un effet préjudiciable" sur l'activité des "personnes les moins qualifiées" et donc, "la pauvreté".

Voici donc la conclusion de nos experts : pour faire baisser la pauvreté, il faudrait cesser d'augmenter le salaire des travailleurs les plus pauvres. Le cercle d'économistes argue qu'une hausse minime du Smic a moins d'effet sur le pouvoir d'achat qu'une majoration de la prime d'activité et du RSA-activité. Deux solutions sont proposées : prendre uniquement en compte l'inflation pour revaloriser le Smic (et donc évacuer le SHBOE) ou... supprimer toute indexation obligatoire, et laisser la totale responsabilité de la revalorisation au gouvernement. Une mesure si radicale aurait "l'inconvénient de ne plus garantir le pouvoir d'achat", concèdent nos spécialistes, qui poussent tout de même pour cette solution afin d'aligner la France sur "la très grande majorité des pays où existe un salaire minimum national".

Un cercle "d'experts indépendants"... et très libéraux

La composition de ce groupe d'experts "indépendant" mais nommé par décret du Premier ministre peut toutefois éclairer ses conclusions : on y trouve ainsi André Zylberberg, économiste libéral qui a co-écrit un pamphlet assassin dénonçant le "négationnisme" des économistes contestant l'orthodoxie libérale en vigueur. Marie-Claire Villeval est quant à elle une spécialiste de l'économie comportementale du marché du travail qui a notamment écrit que "la crainte de perte de bien-être ou de pouvoir d’achat par un chômeur par rapport au point de référence que constitue son ancien emploi le conduit à refuser des offres d’emploi pourtant raisonnables", relève Alternatives Economiques. Enfin, le président du groupe d'experts, Gilbert Cette, qui a soutenu Emmanuel Macron pendant la présidentielle, est opposé de longue date à un Smic qu'il juge trop élevé. Il est proche des économistes très libéraux Pierre Cahuc et... André Zylberberg, avec qui il a écrit un rapport en 2008 condamnant les augmentations du salaire minimum. Jugeant dans Le Figaro que le Smic "ne protège pas contre la pauvreté et les inégalités", Gilbert Cette proposait en 2015 dans Libération d'appliquer un salaire minimum seulement "par défaut, en l'absence d'un accord de branche".

On ne sera donc pas surpris de constater que ce cercle "d'experts" préconise aujourd'hui de mettre fin à la revalorisation automatique du Smic. Ultime argument servi par les économistes dans leur rapport : en montant brut, le salaire minimum français représente près de la moitié du salaire moyen, alors que ce chiffre n'est que de 25% aux Etats-Unis ou 40% en Allemagne. Et c'est vrai que pour changer cet état de fait, il est plus facile de baisser le Smic que d'augmenter le salaire moyen.

Marianne

 

 

Modifié par Kiriyama
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Bah, quand on suit l'évolution du SMIG vers le SMIC depuis sa création !
Modelé à la sauce qui a bien arrangé les pouvoirs en place et sous différents prétextes.

Avec son lot d'exceptions après les 35 h ou on s'est retrouvé avec pas moins de cinq smic différents selon les catégories d'emplois.
Pour un pays qui prône l'égalité c'était plutôt fort de café.

Heureusement, que cette situation n'a pas perduré !

Il fallait être benêt pour ne pas y voir une forme d’uniformisation (à la baisse) des salaires à long terme, avec en prime un blocage des salaires supérieur au smic au gré des sensibilités de nos gouvernants.
Nous serons sacrifié sur l’hôtel de la concurrence/compétitivité et on finira avec un bol de riz sans pour autant arriver à relever le défis !

Avec ce ramassait de pseudo experts conseillers cyniques très grassement rémunéré on n'est pas surpris !
Nous faire croire qu'ils se préoccupent de la situation des plus pauvres, qui pourrait le croire ?
Qu'ils commencent par revoir la façon dont l'INSEE calcule l'inflation  qui est biaisée par un tas d'artifices tel que la substitution, pondération et j'en passe !

Moi, je juge sur des faits, de 1980 à aujourd'hui !
L'inflation avec un pic de 1990 jusqu'au années 1997 a permit une progression des salaires indexé sur un coût de la vie plus "juste" comparé à aujourd'hui..

Le prix des produits de base n'a fait qu'augmenter avec un pic en 2000 lors du passage du Franc vers l’Euro.

Regardez le tarif d'une baguette de pain actuellement qui se vends dans une fourchette de 1 et 1.3€ en moyenne.
Repassez le tarif en Francs pour vous en convaincre.
En 1999, le prix d'une baguette oscillait entre 1 et 2.5 fr,  rapporté au tarif actuel on est en moyenne à 400% d'augmentation 18 ans après !
Les salaires dans le même temps ont stagné ou très légèrement progressé mais pas dans ces proportions.

La part consacrée au logement (location) a explosée passant de 1/4 du salaire à 2/3 aujourd'hui et oblige les couples au smic à bosser tous les deux pour simplement arriver à se loger.
Je fait référence à une majorité de gens qui ne bénéficient pas de logements dit "sociaux".

L'énergie suit une progression constante et impacte le budget transport et chauffage.
Coté impositions, directe ou indirecte c'est du même tonneau avec des excès sur certains Départements/communes.
A ce rythme,  la plupart des gens finiront à la rue.

Les dés sont jetés, tout ce petit monde nous prépare à une rupture du système en admettant qu'une partie de la population ne sera plus "employable".
Ou comme chez nos voisins montrés en exemple : corvéable et malléable à souhait.
A terme, quasiment toutes les catégories de salariés seront concernées.

J'ai le pré sentiment que le salaire "universel" ne va pas tarder à faire son retour sur la table !

 

 

 

 

 

 


 

 

 



 

 

 

 

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Juste histoire de... Déjà ca saoule cette politique, nous somme sur un forum défense. . En plus avec des chiffres faux... En 1999 le prix moyen de la baguette était de 4.1 F...  (juste un détail)

 

http://france-inflation.com/prix_du_pain_depuis_1900_en_france.php

Modifié par prof.566
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Il y a 17 heures, Kiriyama a dit :

Le raisonnement vaut le détour... 

 

J'ai entendu un des auteurs du rapport à la radio et son argument c'est que le SMIC est très inefficace pour lutter contre la pauvreté car d'après lui seuls 25% de ceux qui touchent le SMIC n'ont que cela comme source de revenu (un gros paquet de gens touchant le SMIC sont en couple et l'autre gagne plus). Il dit seulement que les politiques ciblées sont plus efficaces contre la pauvreté que le SMIC. Et par contre s'obliger à augmenter le SMIC sur l'inflation a des inconvénients comme par exemple ne pas prendre en compte la situation conjoncturelle des entreprises.

Du coup je vois pas trop en quoi son raisonnement est si idiot que cela.

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il y a 11 minutes, Kiriyama a dit :

Le problème est pris à l'envers : c'est le salaire minimum qu'il faudrait relever. 

Je viens de t'expliquer que 75% des gens au SMIC ne dépendent pas du SMIC pour vivre, donc augmenter le SMIC pour sortir les pauvres de la pauvreté est une méthode à 75% inefficace, notamment par rapport à des mesure beaucoup plus ciblées.

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Le problème c'est que permettre de passer outre le smic aura une conséquence directe certaine, cela fera baisser le salaire moyen. C'est simplement une déflation salariale à l'Allemande, 20 ans après, dans un contexte encore assez déprimé, donc une mesure pro-cyclique, idéologique. Le problème des entreprises c'est avant tout d'avoir un carnet de commande et une visibilité. Là on leur permet juste de s'adapter à la course au dumping, qui est un suicide économique à moyen terme par épuisement de la demande (le crédit à outrance, on sait ce que ça donne, surtout quand c'est récupéré par la finance dérégulée : des bulles et des crises). Le seul effet qui peut être escompté et je pense que c'est celui qui est envisagé, c'est le transfert statistique des chômeurs vers le salariat pauvre, à l'image de ce qui se passe dans tous les pays qui ont adopté ces politiques.

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Il y a 1 heure, prof.566 a dit :

Juste histoire de... Déjà ca saoule cette politique, nous somme sur un forum défense. . En plus avec des chiffres faux... En 1999 le prix moyen de la baguette était de 4.1 F...  (juste un détail)

 

http://france-inflation.com/prix_du_pain_depuis_1900_en_france.php

Mea culpa, tu as raison c'était en 1980 pour la baguette à 1 franc (les années passent vite) en 1999 de par chez moi c'était autour de 3 francs, j'aurai dû vérifier avant !
0.87€ en 2017, là c'est plutôt entre 1€ et 1.2€ pour avoir quelque chose de mangeable s'entend.

C'est de l'orientation économique dictée que l'on subit tous les jours.

 

 

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il y a une heure, Nicks a dit :

Le problème c'est que permettre de passer outre le smic aura une conséquence directe certaine, cela fera baisser le salaire moyen. C'est simplement une déflation salariale à l'Allemande, 20 ans après, dans un contexte encore assez déprimé, donc une mesure pro-cyclique, idéologique. Le problème des entreprises c'est avant tout d'avoir un carnet de commande et une visibilité. Là on leur permet juste de s'adapter à la course au dumping, qui est un suicide économique à moyen terme par épuisement de la demande (le crédit à outrance, on sait ce que ça donne, surtout quand c'est récupéré par la finance dérégulée : des bulles et des crises). Le seul effet qui peut être escompté et je pense que c'est celui qui est envisagé, c'est le transfert statistique des chômeurs vers le salariat pauvre, à l'image de ce qui se passe dans tous les pays qui ont adopté ces politiques.

Ça veut dire quoi "passer outre le SMIC"' ? Il est question ici de la pertinence de l'automaticité de son augmentation en fonction de l'inflation.

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Ca veut dire que c'est un travail préliminaire avant de supprimer le salaire minimum. Ne pas l'indexer, c'est de toute façon le diminuer, mécaniquement. Le pivot de la réflexion sur le sujet de la compétitivité des entreprises, c'est le degré d'intervention sur le cadre économique. Soit on s'adapte à ce qu'il est aujourd'hui et l'aboutissement, c'est un salariat privé de droit et de salaire décent, par simple dynamique concurrentielle, soit on juge que la volatilité issue de la dérégulation financière et la course au dumping qu'elle a contribué à engendrer est intenable, ne serait-ce qu'à moyen terme, et on tente de redéfinir le cadre. Mais ne considérer les solutions que par le prisme de la flexibilité ou du "coût" du travail, c'est se priver de solution durable et renoncer au progrès social, dans une logique assez darwiniste de la société.  On peut certes adhérer à cette vision, mais au moins, il faut l'assumer.

Modifié par Nicks
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 La compétitivité - la bonne excuse pour mettre toute la population  y compris les travailleurs sur la paille. Ne  changeons rien à ce mode de pensée qui convient à l'ultra minorité ultra riche et à ceux qui dont on a bien lessivé la cervelle pour en faire les laquais tout dévoués à sa cause.

Modifié par Lezard-vert
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Si il y a bien un drame en France, c'est bien d'avoir des branches entières bloqués dans la compétitivité-prix ; donc vouloir jouer à la course à l’échalote de la compétitivité en la faisant peser sur les salaires, c'est d'assez courte vu. 

 

Le 07/12/2017 à 13:10, The mouse a dit :

Non, il faut revoir en urgence qui finance quoi. Ce qui relève de l'état, le régalien, l'intérêt général. Ce qui relève du privé et de l'intérêt particulier donc sans argent public, ni cotisations, ni taxes. C'est mon humble avis. 

On appel ça le minarchisme, soit une des écoles de pensé libérale qui promeut l'idée d'un Etat qui s'en tiendrai à ses fonctions régaliennes. Mais à notre époque, une économie développé n'est pas possible sans un Etat qui représenterait une grosse part dans le PIB.

Modifié par Shorr kan
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il y a 29 minutes, The mouse a dit :

Moi j'appelle ceci la lutte contre le détournement de fond public, la lutte contre la corruption passive voir active, l'achat de voix aux élections, la lutte contre les passes droits, le financement de l'entre soit et le clientélisme. :sleep: Je prépare les missiles anti-missiles. :smile:

 

Ce n'est plus la même chose alors. Regarde les états scandinaves : ils luttent efficacement contre la corruption ( un ministre peut se faire lourder pour avoir acheté une tablette de Toblerone avec la carte de crédit de son ministère :combatc:...),  le détournement de fond public, l'achat de voix aux élections, la lutte contre les passes droits et le financement de l'entre soit et le clientélisme.; mais ils représentent près de 50% du PIB dans la plupart de ces pays ! :smile:

Modifié par Shorr kan
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Il y a 10 heures, Nicks a dit :

Ca veut dire que c'est un travail préliminaire avant de supprimer le salaire minimum. Ne pas l'indexer, c'est de toute façon le diminuer, mécaniquement. Le pivot de la réflexion sur le sujet de la compétitivité des entreprises, c'est le degré d'intervention sur le cadre économique. Soit on s'adapte à ce qu'il est aujourd'hui et l'aboutissement, c'est un salariat privé de droit et de salaire décent, par simple dynamique concurrentielle, soit on juge que la volatilité issue de la dérégulation financière et la course au dumping qu'elle a contribué à engendrer est intenable, ne serait-ce qu'à moyen terme, et on tente de redéfinir le cadre. Mais ne considérer les solutions que par le prisme de la flexibilité ou du "coût" du travail, c'est se priver de solution durable et renoncer au progrès social, dans une logique assez darwiniste de la société.  On peut certes adhérer à cette vision, mais au moins, il faut l'assumer.

Mais as-tu oui ou non un commentaire sur le fait que 25% seulement des gens au SMIC dépendent de ce revenu pour vivre ? Si c'est le cas, il vaut mieux cibler les pauvres avec des aides directes plutôt que saupoudrer sur le SMIC.

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Il y a 4 heures, Julien a dit :

Mais as-tu oui ou non un commentaire sur le fait que 25% seulement des gens au SMIC dépendent de ce revenu pour vivre ? Si c'est le cas, il vaut mieux cibler les pauvres avec des aides directes plutôt que saupoudrer sur le SMIC.

Et ces 75% "non-dépendant" au smic ont donc un conjoint dont le salaire est mirifiquement plus élevé (4000€ brut par ex.) ou guère supérieur d'un malheureux +10% (chiffre arbitraire pour l'exemple soit 1628 € brut) par rapport au SMIC ?

Les conséquences sont très différentes d'un cas à l'autre (5480 €  ou 3108 € de revenus communs bruts).

L'auteur du rapport devrait peut-être expliciter cette répartition des revenus des conjoints des Smicard : ex., 92 % des "non-dépendant" ont un conjoint avec revenu à +50% par rapport au smic, ou l'inverse, etc.

L'auteur peut jeter des chiffres à la tête des gens, mais sans contexte un peu nourri, ca reste un peu creux :huh:.

Modifié par Benoitleg
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4 hours ago, Julien said:

Mais as-tu oui ou non un commentaire sur le fait que 25% seulement des gens au SMIC dépendent de ce revenu pour vivre ? Si c'est le cas, il vaut mieux cibler les pauvres avec des aides directes plutôt que saupoudrer sur le SMIC.

Des aides directes indépendantes du travail?! Ou dépendantes?

Aux USA ou en Allemagne par exemple le travail est très largement subventionné par des aides lié a l'emploi ... qui permettent a l'employeur de verser une salaire très faible qui est complémenté par l'état pour employabilisé les salariés - tout un tas de prime dédié a la garde d'enfant, au trajet domicile travail, prime emploi etc. etc. -.

Pour les aides indépendantes du travail on en a déjà en France ...

Après il faut se méfier de la notion de "SMIC" ... en France beaucoup de gens sont payé bien moins que le SMIC en pratique., en ne vive correctement que des aides indépendantes du travail, genre allocation parent isolé.

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Le 09/12/2017 à 00:36, g4lly a dit :

Des aides directes indépendantes du travail?! Ou dépendantes?

Aux USA ou en Allemagne par exemple le travail est très largement subventionné par des aides lié a l'emploi ... qui permettent a l'employeur de verser une salaire très faible qui est complémenté par l'état pour employabilisé les salariés - tout un tas de prime dédié a la garde d'enfant, au trajet domicile travail, prime emploi etc. etc. -.

Pour les aides indépendantes du travail on en a déjà en France ...

Après il faut se méfier de la notion de "SMIC" ... en France beaucoup de gens sont payé bien moins que le SMIC en pratique., en ne vive correctement que des aides indépendantes du travail, genre allocation parent isolé.

Oui voilà je pense essentiellement à ce modèle là, il est très intéressant je trouve car il conditionne l'aide à un travail ce qui permet d'éviter le phénomène d'assistanat et permet aussi de s'auto-financer. Il faut par contre être capable d'encadrer ce système pour éviter tout phénomène d'aubaine pour les employeurs (en gros limiter le mécanisme à certains secteurs et/ou zones géographiques).

 

Le 09/12/2017 à 00:15, Benoitleg a dit :

Et ces 75% "non-dépendant" au smic ont donc un conjoint dont le salaire est mirifiquement plus élevé (4000€ brut par ex.) ou guère supérieur d'un malheureux +10% (chiffre arbitraire pour l'exemple soit 1628 € brut) par rapport au SMIC ?

Les conséquences sont très différentes d'un cas à l'autre (5480 €  ou 3108 € de revenus communs bruts).

L'auteur du rapport devrait peut-être expliciter cette répartition des revenus des conjoints des Smicard : ex., 92 % des "non-dépendant" ont un conjoint avec revenu à +50% par rapport au smic, ou l'inverse, etc.

L'auteur peut jeter des chiffres à la tête des gens, mais sans contexte un peu nourri, ca reste un peu creux :huh:.

Mais même dans le cas le plus défavorable ou le couple à 1 SMIC et un SMIC+10%, tu peux faire le calcul, augmenter le SMIC de 1% ou 1.5% tous les ans ne constitue pas vraiment un changement significatif (ça n'impacte que le plus faible des revenus du couple). Franchement à part les 25% qui n'ont que ça, on voit bien qu'augmenter le SMIC n'aide pas beaucoup. Par contre, sur 10 ans, à l'échelle d'une entreprise, ça pourrait suffire à justifier une délocalisation.

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4 minutes ago, The mouse said:

Pouvez-vous me citer les noms de ces organismes car mes amis américains ne les connaissaient pas. Merci je leur transmettrai l'adresse. Vous parlez des timbres alimentaires? 

Non non ... de tout un tas d'aide notamment pour la garde d'enfant et les long trajet domicile travail qui permettent au mères des familles monoparentales de reprendre rapidement le travail même mal payé, sans quoi travailler leur coûterait plus cher que de rester à la maison.

Ce sont tout les programmes dits "workfare"... qui datent de Mathusalem d'ailleurs.

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Tu s c e genre de programme aussi https://en.wikipedia.org/wiki/Personal_Responsibility_and_Work_Opportunity_Act

2 minutes ago, The mouse said:

Les Etats-Unis ne consacrent que 0,1% de leur produit intérieur brut aux "politiques actives" contre le chômage.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/c-est-mon-boulot-etats-unis-chomage-des-methodes-uniques-au-monde_2047695.html

Là, vous m'intriguez. C'est Fédéral?  C'est privé, financé par les fondations. Ce qui ne m'étonnerait pas. C'est pour certains Etats dont certainement pas ceux du Sud.?

Il y a beaucoup plus d'aide sociale au USA qu'on ne le pense ... c'est aide sont souvent dirigé dans les logique "morale" ... en gros les aide vise sponsorise les enfants pour aider les parents a bosser ... c'est une aide coché dans la case aide au enfants ou aide a l'emploi?

Et non ce ne sont pas des aides privés ... c'est en général financé par les états pour préservé l'attractivité économique. Dans certain coin de la Californie l'habitat est si cher que les employé de base des services qui rapportent des milliards sont absolument incapable de s'y loger sauf a faire 200km le matin et le soir pour aller passer la serpillière chez Google.

Pour faire vivre ces emploi bon marché ... il faut des aides sociales ... sinon c'est dégueulasse chez Google.

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1 minute ago, The mouse said:

Oui mais ce n'est pas une aide fédérale. Tout dépend de l'état, du comté, de la ville, des associations, des fondations donc du privé. Les USA sont plutôt d'obédience protestante donc ils aident plus que nous. Mais par l'intermédiaire du privé, pas du public. 

A non ce ne sont pas forcément des aides fédérales, le chomage et le social c'est essentiellement géré a l'échelle des états comme beaucoup de chose d'ailleurs ... mais ce sont des aides quand même ... et parfois massive.

Tu as les aides au logement aussi souvent conditionnées, qui n'entre pas dans l'aide a l'emploi mais qui sont souvent conditionné en fonction des besoin. Si tu as un emploi dans un zone en tension tu as plus d'aide que si tu es chômeur dans le Wyoming.

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Il est quand même assez facile de comprendre que le smic est un verrou, et pas pour la hausse des salaires, mais bien le contraire. Là où il n'y a pas de salaires minimum, les bas revenus pullulent, au moins dans les secteurs où les organisations de défenses des salariés ne peuvent pas s'implanter, dans les services notamment (Cf Allemagne)

Qu'on aide les PME à se financer, à avoir des marges de négociations avec les donneurs d'ordre qui les étouffent, à ne pas supporter quasi-seules l'impôt sur les sociétés que contournent les multi-nationales ok, qu'on appauvrisse les plus pauvres, quitte à leur faire la charité ensuite, je ne vois pas trop l'intérêt financier, et économiquement, c'est très contre-productif à moyen terme. Le seul intérêt, c'est de pouvoir annoncer une baisse du chômage qui ne sera que statistique et pas économique.

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