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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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il y a 10 minutes, prof.566 a dit :

C'est pas en faisant un chantage sur un DG d'Alstom en prison que les usa avaient obtenu le rachat de la branche énergie par GE?

jamais entendu parler de cette histoire, de plus, à ce que je sais, Alstom était vendeur et cherchait un repreneur depuis plusieurs années.

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c'est comme ca que GE a pu s'emparer d'Alstom, en mettant en prison et en cuisinant les managers sous pression par les  juges américains, ils ont employés les même méthodes que contre la mafia pour qu'alstom tombe comme un fruit mur.

Pour rappel, c'est alstom qui faisait les réacteurs et turbine nucléaire pour le militaire et le civil. On ne serait plus de produire par nous même.

airbus, lafarge, etc.. seraient les suivants sur la liste. comme disait le commentateur c'est le chat qui attend le faux pas de la souris. c'est les guignols en vrai. si on viole les lois américaines extra territoriales ou  qu'on contourne un embargo, paf ! la souris. Les entreprises américaines se charge du renseignement pour le compte la justice américaine.

Modifié par zx
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moi j'ai ca, mais pour les turbines pas pour les réacteurs, me bad

Vente d'Alstom : le dessous des cartes

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/01/05/31007-20150105ARTFIG00339-vente-d-alstom-les-dessous-des-cartes-par-jean-michel-quatrepoint.php

Mais c'est dans le nucléaire qu'Alstom était devenu un acteur incontournable. Avec 178 turbines installées, il couvre 30 % du parc nucléaire mondial. Ses nouvelles turbines, Arabelle sont considérées comme les plus fiables du monde et assurent 60 ans de cycle de vie aux centrales nucléaires. Arabelle équipe les futurs EPR. Mais Alstom a également des contrats avec Rosatom en Russie et avec la Chine pour la livraison de quatre turbines de 1000 MW. Alstom, faut-il le rappeler, assure la maintenance de l'îlot nucléaire des 58 centrales françaises.

ca aussi 

Rachat d’Alstom : “La France prend des risques pour sa sécurité nationale”

http://www.france24.com/fr/20140509-rachat-alstom-france-prend-risques-securite-nationale-eric-denece-marine-nucleaire-turbines

Modifié par zx
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il y a 20 minutes, zx a dit :

c'est comme ca que GE a pu s'emparer d'Alstom, en mettant en prison et en cuisinant les managers sous pression par les  juges américains, ils ont employés les même méthodes que contre la mafia pour qu'alstom tombe comme un fruit mur.

Pour rappel, c'est alstom qui faisait les réacteurs et turbine nucléaire pour le militaire et le civil. On ne serait plus de produire par nous même.

airbus, lafarge, etc.. seraient les suivants sur la liste. comme disait le commentateur c'est le chat qui attend le faux pas de la souris. c'est les guignols en vrai. si on viole les lois américaines extra territoriales ou  qu'on contourne un embargo, paf ! la souris. Les entreprises américaines se charge du renseignement pour le compte la justice américaine.

Oui quand il y a de la "vraie" croissance (pas celle payée à 300% par des dettes; soit une anticipation à venir d'une éventuelle croissance toujours remise à plus tard) tout le monde est content et on n'a pas trop à bouffer le voisin pour continuer soi-même à croître... En revanche quand le gâteau n'augmente plus, il faut regarder dans l'assiette du voisin... et dans ces cas-là il ne fait pas bon être autre chose que le plus costaud héhé.

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il y a 5 minutes, The mouse a dit :

Nationalisation de Areva Ta pour les sous-marins SNA et SNLE

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-nationalisation-d-areva-ta-coutera-au-moins-253-millions-d-euros-a-l-etat-672966.html

Maintenance des centrale ici

http://www.new.areva.com/FR/activites-1579/cemo-entretien-et-rparation-de-l-outillage.html

Des images usine de Saint Marcel. Je passe devant deux fois par jours depuis vingt ans. 

chalon_Le_site_vu_du_ciel.jpg

moui pour Areva TA, mais le producteur des turbines de SNLE et du CDG est Thermodyn, qui a été racheté à Framatome en 2000 par ... GE.

http://gereports.fr/post/158926110464/au-creusot-la-tradition-de-lexcellence

Après dans le monde très opaque des hautes sphères des pouvoirs je ne sais pas comment marche le compartimentage des éventuels secrets/savoirs-faire ... ça se joue entre très peu de gens ces choses là héhé.

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il y a 31 minutes, KnewEdge a dit :

moui pour Areva TA, mais le producteur des turbines de SNLE et du CDG est Thermodyn, qui a été racheté à Framatome en 2000 par ... GE.

http://gereports.fr/post/158926110464/au-creusot-la-tradition-de-lexcellence

Après dans le monde très opaque des hautes sphères des pouvoirs je ne sais pas comment marche le compartimentage des éventuels secrets/savoirs-faire ... ça se joue entre très peu de gens ces choses là héhé.

Pour l'anecdote, Pierre Quinchon, l'un des père du Triomphant, rapporte dans le bouquin "le Triomphant" qu'en 1987 il faisait les premiers essais de la turbine Thermodyn qui allait équiper le sous-marin. Ils étaient dans la salle de la turbine à discuter quand le chef demande à l'opérateur de la turbine de démarrer... l'opérateur répond qu'elle était déjà à pleine puissance depuis un quart d'heure... si ça c'est pas du silencieux héhé. L'auteur crédite Michel Bonnote et Elie Bataille quant à ce succès.

il y a 11 minutes, The mouse a dit :

Je n'ai jamais dit le contraire. Mais G.E. n'est plus en grande santé financière. Qui sait ou va atterrir Thermodyn? Si pour aller mieux GE coupe des branches dont avec un peu de chance les turbines des futurs SNA français. A suivre. 

https://www.usinenouvelle.com/article/les-rumeurs-d-un-demembrement-de-general-electric-relancees.N638968

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/le-creusot/pourquoi-general-electric-veut-supprimer-milliers-emplois-1365335.html

Pt être bien que oui, pt etre bin que non

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http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/01/22/retrouvez-nos-tribunes-sur-l-objet-social-de-l-entreprise_5245308_3232.html

Quote

Retrouvez nos tribunes sur « l’objet social de l’entreprise »

Economistes et chefs d’entreprise prennent position pour ou contre le projet de modification du statut juridique des sociétés dans le code civil.

Faut-il ou non intégrer la responsabilité sociale et environnementale dans le cadre juridique qui définit l’« objet » des sociétés à but lucratif ? Ou au moins en laisser la possibilité aux associés qui le souhaitent ?

Dès le 18 octobre 2017, lors du Club de l’économie où il était invité au Monde, le ministre de l’économie Bruno Le Maire avait indiqué qu’une réforme de « l’objet social de l’entreprise » serait l’une des propositions du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte), projet de loi qu’il entend présenter au printemps. Il l’a répété lors de la présentation du pacte aux partenaires sociaux, le 23 octobre 2017.

A la demande de Bercy, un groupe de travail dirigé par le député Stanislas Guerini (député LRM) et par Agnès Touraine, présidente de l’Institut français des administrateurs (IFA), a remis le 21 décembre 2017 des propositions sur le sujet après avoir audité des chercheurs, comme Armand Hatchuel et Blanche Segrestin (Mines ParisTech), parmi les inspirateurs du concept « d’entreprise à mission », ou des entrepreneurs comme Antoine Frérot, PDG de Veolia, militant de cette cause depuis plusieurs années.

Une mission interministérielle sur le sujet

Le 11 décembre 2017, le ministre de l’environnement, Nicolas Hulot, avait repris l’idée lors d’un discours au siège du Medef devant de nombreux chefs d’entreprises réunis à l’occasion du One Planet Summit, suscitant de fortes réactions.

Pas moins de quatre ministres (économie, environnement, travail et justice) étaient présents lors du lancement, le 5 janvier, d’une mission interministérielle sur le sujet, dont la coordination a été confiée à Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT et présidente de l’agence de notation sociale Vigeo Eiris et à Jean-Dominique Senard, patron de Michelin.

Or, économistes, experts et chefs d’entreprise restent très divisés sur la question, comme le montrent les tribunes et chroniques publiées par Le Monde sur le sujet au cours des deux derniers mois.

A lire sur le sujet :

– « L’utilité sociale doit pouvoir être comptabilisée dans les revenus et le bilan financier de l’entreprise ». Pour Eric Campos, directeur de la Fondation Grameen Crédit agricole, le modèle de l’entreprise sociale est une des voix du capitalisme, portant la parole de « ceux qui désirent découvrir les sources d’un entrepreneuriat utile ».

– « Contraindre a priori l’objet social de l’entreprise serait une forme de prohibition par de nouvelles ligues de vertu ». Jean-Charles Simon, président de la société d’études et analyses économiques Stacian, ancien chef économiste de SCOR et candidat à la présidence du Medef, rejette le principe d’une modification de l’objet social de l’entreprise défini par le Code civil.

– « Inscrire solennellement la responsabilité sociale dans la raison d’être de l’entreprise ». Cinq dirigeants d’entreprise ou de think tank, Hubert de Boisredon (PDG d’Armor), Antoine Lemarchand (président de Nature & Découvertes), Ronan Le Moal (directeur général de Crédit mutuel Arkéa), Vincent Rouaix (PDG de GFI) et Denis Terrien (président d’Entreprise et progrès) prennent position en faveur d’une révision de l’objet social de l’entreprise dans le code civil.

– Le cadre juridique de l’entreprise « est décalé au regard des enjeux de transition de nos sociétés », estiment trois consultants en entreprise – Anne-France Bonnet, Agnès Rambaud et Bruno Rebelle – qui plaident en faveur de l’adoption du statut « d’entreprise à mission ».

– Pour « une valorisation du capital réel, financier et humain, de l’entreprise ». Jean-Claude Volot, président de Dedienne Aerospace, vice-président du Medef chargé des questions d’internationalisation des entreprises et ancien médiateur national des relations inter-entreprises (2010-2012), prône, plutôt qu’une réforme juridique imposée, une nouvelle évaluation comptable de l’apport des salariés pour fonder le partage de la gouvernance et des bénéfices.

– Un nouveau « cadre de droit pour l’entreprise ». Armand Hatchuel, professeur à Mines ParisTech et chroniqueur au Monde, explique que la réforme annoncée par le gouvernement doit contribuer à inventer des formes de gouvernance des entreprises aptes à fonder un développement durable.

– « Le leadership des entreprises reposera sur leur capacité à générer des bénéfices pour la société ». Jean-Paul Bailly, président du collectif Entreprises pour la cité, Stéphane Roussel (Vivendi), Philippe de Gibon (Convers), Hubert de Boiredon (Groupe Armor) et Frank Garnier (Bayer France), qui en sont administrateurs, rappellent qu’il serait plus utile d’inciter à l’innovation sociale plutôt que d’y contraindre.

– « Les entreprises doivent faire du bien commun le centre de leur stratégie ». Plus qu’un changement d’objet juridique, c’est la valorisation financière des activités d’entreprises concourant au bien commun qu’il faut encourager, estime Pierre-Etienne Franc, vice-président d’un grand groupe industriel français et auteur, avec Michel Calef, de Entreprise et bien commun, la performance et la vertu (Editions du Palio, 2017).

– « Les entreprises doivent aussi être comptables de leurs performances sociales et environnementales ». Avocat et enseignant à l’école de droit de Sciences Po, Jean-Philippe Robé estime que fixer aux entreprises un « objet social » ne suffit pas, ce sont les règles de la comptabilité qu’il faut changer.

 

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« Contraindre a priori l’objet social de l’entreprise serait une forme de prohibition par de nouvelles ligues de vertu »

Dans une tribune au « Monde », Jean-Charles Simon, candidat à la présidence du Medef, rejette le principe d’une modification de l’objet social de l’entreprise défini par le Code civil.

Le Monde | 22.01.2018 à 13h00 | Par Jean-Charles Simon (Economiste)

Tribune. C’est une forme de marronnier dans le rapport des politiques français à l’entreprise. A intervalles réguliers, ils éprouvent le besoin d’en faire un problème ou au moins un sujet. Alors qu’ils semblent avoir la plus grande peine du monde à réformer un tant soit peu ce qui devrait être leur obsession, la sphère publique, ils viennent morigéner les entreprises sur leur fonctionnement et leurs impacts. Tantôt c’est le partage de la valeur ajoutée ou des profits qui est stigmatisé. Parfois, c’est la gouvernance des entreprises qui est critiquée. Ou encore l’entreprise est-elle réprimandée en raison des conséquences des activités économiques sur la santé, la cohésion sociale ou l’environnement.

notre Code civil fait de l’entreprise un projet dont les associés sont libres dès lors qu’il est licite

Aucun de ces débats n’est illégitime et, de par son importance, il est tout à fait normal que l’entreprise soit au centre de nombreuses études et réflexions. Mais il est en revanche fâcheux et souvent dangereux d’en faire un instrument de tactique politique. En mettant en cause la finalité de l’entreprise, le gouvernement semble emprunter ce chemin. Comme s’il fallait, après l’épisode des ordonnances sur le droit du travail ou l’allégement de prélèvements sur le capital, donner des gages en admonestant et en contraignant un peu plus les entreprises de France.

Ainsi, notre Code civil fait de l’entreprise un projet dont les associés sont libres dès lors qu’il est licite. C’est la clé de voûte d’une économie de marché. Sans cette liberté, il n’est pas possible de chercher à innover, à investir, à recruter pour faire croître l’économie, répondre à des besoins ou offrir de nouveaux biens et services, optimiser l’allocation des ressources en capital et en travail, et donc la croissance. Certains voudraient que l’entreprise ne soit pas seulement licite, mais aussi morale ou vertueuse, notions qu’ils définissent eux-mêmes… en toute subjectivité.

L’Etat doit donner des signaux

Mais la confusion entre le droit et la vertu est l’ennemi de la liberté autant que de la prospérité d’une nation. Est-il vertueux de vendre du tabac, de l’alcool ou des armes ? Dès lors que la loi d’un Etat de droit ne l’a pas interdit, ce doit être possible. Et c’est ce qui suffit. A l’Etat de donner éventuellement des signaux sur l’information relative à chaque production, d’en réglementer le commerce et le cas échéant de lui appliquer une fiscalité spécifique – et pour ça, la France est championne, au point de faire dépendre largement son budget de recettes sur le tabac, l’alcool et les carburants, dont elle prétend en même temps souhaiter diminuer la consommation…

chaque entreprise est libre de se donner d’autres buts, de promouvoir d’autres objectifs que sa rentabilité

Allons plus loin : une entreprise, lorsqu’elle honore ses contrats et obligations, apporte toujours une contribution à la société bien au-delà du profit distribué à ses actionnaires, quand bien même ces derniers n’auraient pas d’autre finalité. Car elle a alors des clients et des fournisseurs qui bénéficient de son activité, le cas échéant des salariés qui sont rémunérés, et pour sûr toujours des impôts, taxes et cotisations qui sont versés à la collectivité. Mieux encore, si elle évolue dans un univers réellement concurrentiel, alors la justification de l’entreprise est pleinement validée, le marché ne l’ayant pas éliminé pour insuffisance d’intérêt ou de viabilité.

Bien entendu, chaque entreprise est libre de se donner d’autres buts, de promouvoir d’autres objectifs que sa rentabilité. Certaines en font même un modèle économique, et beaucoup de grands groupes portent aujourd’hui la « responsabilité sociale et environnementale » en étendard, très au-delà des obligations d’information qui peuvent les concerner à ce propos, et peu importe leurs motivations profondes. Mais ce qui est de l’ordre du choix de chaque entreprise ne saurait devenir une contrainte sauf à porter un préjudice majeur aux consommateurs, à l’emploi et à la richesse nationale.

Externalités négatives

Il se peut qu’une entreprise génère ce qu’on appelle des externalités négatives, c’est-à-dire que son activité nuise à d’autres agents – ménages, entreprises, collectivités. Il existe une recherche foisonnante, au moins depuis les travaux de l’économiste américain Ronald Coase (1910-2013), sur les moyens de traiter ces externalités et de responsabiliser les entreprises, et sur la répartition optimale des droits de propriété dans l’économie. De fait, c’est surtout par l’Etat et non par le marché que passe déjà chez nous le règlement de ces sujets. En France, les législations et fiscalités abondent pour internaliser ces externalités, tout comme pour mettre en jeu la responsabilité de l’entreprise sur quantité de domaines.

Le monde de l’entreprise est humain, il est par essence imparfait. Mais il produit le meilleur dans la liberté

En matière sociale, la France dispose ainsi probablement du droit le plus coercitif sur la justification de l’ajustement des effectifs d’une entreprise, la capacité du juge à l’apprécier et les réparations qui peuvent en découler. Notre pays a aussi eu l’audace d’aller jusqu’à intégrer le principe de précaution dans son bloc de constitutionnalité, véritable épée de Damoclès sur des pans entiers de l’innovation, afin de pouvoir empêcher des activités avant même d’observer leurs effets redoutés. Et il est toujours possible à la représentation démocratique d’interdire tout simplement une activité au motif qu’on considère ses dommages sociaux trop importants ou irréparables – c’est par exemple le choix sur lequel s’arc-boute la France, contrairement à un nombre croissant de pays, à propos du cannabis.

La contrainte a priori de l’objet social de l’entreprise en France serait une forme de prohibition généralisée à toute l’économie initiée par de nouvelles ligues de vertu sociale et environnementale. Alors même que partout dans notre monde l’innovation et la liberté d’entreprise sont encouragées, ce serait prendre le chemin d’un isolement funeste. Le monde de l’entreprise est humain, il est par essence imparfait. Mais il produit le meilleur dans la liberté. Définir un ordre public est bien sûr légitime et même indispensable pour un Etat de droit. Ce qui suppose de ne pas tomber dans l’arbitraire : voilà qui devrait écarter le mauvais procès fait aujourd’hui à l’entreprise en France.

Jean-Charles Simon est président de la société d’études et analyses économiques Stacian, ancien chef économiste de SCOR et candidat à la présidence du Medef.

 

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23 minutes ago, Nicks said:

Ah, le choix du vocabulaire...Si on disait coups de masse et restauration officielle d'une aristocratie , comme c'est le cas, ça éveillerait peut-être autre chose que la léthargie chez nos concitoyens (ou pas).

La joie chez les fan de Bern et de Deutch? Bern notre royaliste en chef qui se fait sponsoriser par la république depuis des années pour faire du révisionnisme, et qui maintenant a un poste officiel dans l'administration. Tout juste s'il est pas ministre de la culture.

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Emploi : les recruteurs sont-ils tous compétents pour juger si vous l’êtes ?

A l’heure où la formation devient le cheval de bataille dans le cadre de la réforme du marché du travail, il convient de se demander si les recruteurs n’ont pas à s’interroger sur leurs propres compétences alors qu’eux-mêmes s’arrogent le pouvoir de jauger et juger celles d’autrui sur des bases parfois douteuses.

Comment sont formés les bataillons de professionnels des Ressources humaines en tout genre qui peuplent nos entreprises ? Sont-ils eux-mêmes tous en mesure de déterminer les compétences à venir des métiers qui n’existent pas encore ? Comment sélectionnent-ils les candidats ? N’entendons-nous pas dire que, dans l’hexagone, on adore les « clones », remplacer un professionnel par un autre à l’identique pour éviter toute prise de risque sur des profils dits atypiques ?

1,6 millions de chômeurs qualifiés

Comment expliquer qu’en France aujourd’hui, 1,6 million de personnes ayant, au minimum, un diplôme Bac+2 en poche soient inscrites à Pôle Emploi ? Pourquoi ne pas se saisir de ce dossier ? Trop complexe ? Ne sommes-nous pas en train de masquer une réalité anxiogène ? Et si ces professionnels en recherche d’un travail rémunéré étaient employables mais non employés ? Pourquoi les recruteurs ne les sélectionnent-ils pas ?

L’exemple suivant1 est riche d’enseignements : Stéphane, un ancien laborantin ayant évolué vers l’informatique, passionné par le design et le digital décide de se former, à 39 ans,  pour devenir chef de projet digital/multimédia, un métier en tension sur le marché du travail. Aujourd’hui fraichement diplômé, il est écarté des processus de recrutement. Pourquoi ? A l’âge de notre président de la République,  il est considéré comme « trop vieux » ! A partir de 39 ans, ne serions-nous jeunes, dans ce pays, qu’en politique ?

Le site internet actuel de l’Association pour l’Emploi des Cadres (APEC), pourtant reconnue,  en est une preuve accablante. Quand Stéphane a voulu répondre à une offre qualifiée « junior » correspondant à ses compétences, il lui a été demandé son âge au sein du formulaire et, contre toute attente, il s’est retrouvé aiguillé vers la page des cadres seniors du site dans l’impossibilité de répondre à l’annonce !

Les recruteurs peuvent devenir des moteurs d’exclusion

Certes, l’emploi des jeunes est une priorité nationale, mais ne sommes-nous pas en train, en même temps, de faire une crise de jeunisme ? A quoi bon former les plus de 40 ans puisque, de toute façon, la grande majorité des recruteurs n’en veulent pas ?

L’âge n’explique pas tout ? Nous ne pouvons, certes, généraliser. L’explication des 1,5 million de professionnels de niveau Bac+2 et plus pointant à Pôle Emploi est sûrement multifactorielle. Mais pourquoi jeter en permanence l’opprobre sur des demandeurs d’emploi qui seraient mal formés et jamais sur des recruteurs qui useraient de pratiques d’une époque révolue ?

Notre président de la République, Emmanuel Macron, ainsi que son gouvernement ne peuvent, comme leurs prédécesseurs, faire l’impasse sur la recherche d’explications du côté des recruteurs à la situation actuelle de grands nombres de chômeurs en France. Il convient de le mettre en lumière : par notre culture du rejet de l’échec, de la jalousie de la réussite et d’autres peurs profondément ancrées, les recruteurs peuvent devenir de véritables moteurs d’exclusion. Un diagnostic, rigoureux et sans parti pris, du million et demi de diplômés souvent très expérimentés et sans emploi, pourra y contribuer. Cela évitera du gaspillage et une allocation optimale des 31 milliards alloués annuellement à la formation à l’heure où la France ne peut plus se permettre des dépenses inefficaces compte tenu de son endettement.

Causeur.fr

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L'Insee va intégrer le trafic de drogue dans son calcul du PIB

L'objectif est d'harmoniser les données fournies par les pays européens, ces activités étant considérées comme légales dans certains Etats, comme les Pays-bas.

https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/l-insee-va-integrer-le-trafic-de-drogue-dans-son-calcul-du-pib_2587250.html#xtor=RSS-3-[lestitres]

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Le 31/01/2018 à 07:51, Borisdedante a dit :

L'Insee va intégrer le trafic de drogue dans son calcul du PIB

L'objectif est d'harmoniser les données fournies par les pays européens, ces activités étant considérées comme légales dans certains Etats, comme les Pays-bas.

https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/l-insee-va-integrer-le-trafic-de-drogue-dans-son-calcul-du-pib_2587250.html#xtor=RSS-3-[lestitres]

Cela peut faire sourire, mais l'enjeu est plus important qu'on ne le croit. Si les Néerlandais font cette requête, c'est qu'ils s'estiment lésés en matière de contributions au budget européen puisque qu'ils intègrent davantage d'activités dans leur chiffre de PIB. De fait, ils imposent progressivement au reste de l'Europe leur manière de calculer le PIB. Mais, la position française est au final assez bancale, pour ne pas dire complètement incohérente. Notre pays accepte désormais d'intégrer les chiffres liés aux traffics de drogues, parfaitement illégaux en droit français, mais refuse d'intégrer les chiffres liés à la prostitution... alors que celle-ci n'est pas illégale en droit français et que, ainsi que précisé par Collectionneur, les travailleurs et travailleuses du sexe sont censés déclarer leur revenus au fisc français...  Quand l'idéologie et/ou la morale nous font perdre toute logique...

En passant, avec cette modification du calcul du PIB, on passera plus facilement sous la barre des 3% de déficit...

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il y a une heure, Skw a dit :

En passant, avec cette modification du calcul du PIB, on passera plus facilement sous la barre des 3% de déficit...

Imagine si on intégrait la prostitution... :ph34r:

--

Plus sérieusement : décision a apparemment enfin été prise d'accorder des prêts en Euro à l'Iran et de s'isoler du $ et de l'hubris juridque des USA. BPI-France  à la manœuvre, ainsi que d'autres puissances européennes (Allemagne, Autriche, Belgique) : un pas est en train d'être franchi.

(si quelqu'un trouve la dépêche en français, si elle existe...)

Citation

“We put a lot of preparation into this in 2017 and we keep on working, every single day, on the conditions of our entrance into Iran,” Bpifrance’s chief executive Nicolas Dufourcq said on Wednesday, referring to the new loans.

“This is a completely separate flow (of money),” he added. “There is no (U.S.) dollar in this scheme... no one holding a U.S. passport.”

There is a pipeline of about 1.5 billion euros in potential contracts from interested French exporters, Dufourcq told lawmakers on Wednesday.

[...]

France, which has had close business ties with Iran since before the fall of the Shah in 1979 and still operates several large factories there including Renault and PSA plants, is not alone in Europe in seeking to deepen trade ties.

A French banking source said Italy, Germany, Austria and Belgium were also working on mechanisms that would shield their companies from the risk of U.S. sanctions. It was not immediately clear how closely coordinated the efforts are.

Earlier this month, Italy and Iran agreed a framework credit agreement to fund investments in Iran worth up to 5 billion euros. The accord was signed by Iran’s government-owned Bank of Industry and Mine and Middle East Bank, and the investment arm of Italian state-owned holding Invitalia.

 

Modifié par Boule75
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Citation

 

En lui intégrant le trafic de drogue, l'Insee confirme que le PIB est absurde

L'Insee a annoncé ce mardi 30 janvier qu'il comptabiliserait désormais l'achat et la vente illégale de drogues comme une production de richesses. De quoi souligner encore plus les limites du PIB, un indicateur économique qui ne fait pas de différence entre les bienfaits et les nuisances pour nos sociétés.

C'est étonnant à première vue, mais une explosion du trafic de drogue en 2018 pourrait receler une bonne nouvelle pour le gouvernement : elle ferait augmenter le sacro-saint taux de croissance du PIB, scruté chaque fin d'année comme indicateur phare de la santé économique du pays. En 2017, ce taux de croissance a été de 1,9%, et l'exécutif a beau jeu de le brandir comme une réussite majeure. Le PIB, selon l'Insee, est "le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes". En moins jargonnant, cela signifie : la valeur ajoutée de tout ce qui a été produit dans l'Hexagone dans l'année. Matières premières, produits industriels, services… Le taux de croissance désigne l'évolution en pourcentage du PIB d'une année sur l'autre. En somme, la France a produit 1,9% de plus de richesses en 2017 qu'en 2016.

Nouveauté pour l'année à venir : l'Insee a annoncé ce mardi 30 janvier qu'il intègrerait dans son calcul… le trafic de drogue. L'institut applique une recommandation d'Eurostat, l'organe de statistiques de l'Union européenne. Objectif : pouvoir comparer les pays de l'UE entre eux, certains (comme les Pays-Bas) ayant légalisé la vente de cannabis qui lui confère un PIB "gonflé" par rapport aux Etats où elle est interdite. L'impact sur le PIB français sera cependant très réduit : "Quelques milliards d'euros" annuels de trafic, à mettre en perspective avec les 2.200 milliards du PIB national.

Ce changement de comptabilité remet toutefois en lumière une question cruciale : la mesure du PIB a-t-elle un sens ? A quoi bon en effet se réjouir d'une augmentation de la production de richesses, si les richesses en question sont néfastes à la société ? C'est le défaut déjà existant du PIB : il ne fait pas la différence entre les bienfaits et les nuisances, et réduit toute production à son caractère comptable. Prenons un cas de figure concret : une accélération du trafic d'héroïne dans un quartier français. Actuellement, le PIB comptabilise comme en pertes et profits toutes les conséquences des problèmes posés par la drogue dans la société : avec cette logique, les investissements de l'Etat dans des forces de police ou les achats par les citoyens de dispositifs de protection individuelle deviennent des richesses... Donc plus le trafic s'étend, plus la croissance sera forte ! C'est sur le même modèle que les Etats-Unis voient leur PIB gonflé par leur engagement militaire dans le monde entier. Or, la réforme du mode de calcul du PIB appliquée par l'Insee, c'est la cerise sur le gâteau : en plus de toutes les conséquences du trafic, le PIB intègrera désormais... le trafic lui-même. 

Devançant les médias, les pouvoirs politiques ont engagé une réflexion sur la pertinence de l'indicateur, à une époque où la production effrénée menace l'avenir de la planète sans garantir le bien-être des citoyens. "Plus les questions écologiques et sociétales deviennent prégnantes et plus on se rend compte que nos systèmes d'indicateurs actuels sont contre-productifs, regrette ainsi dansLa Croix le philosophe altermondialiste Patrick Viveret. Nous sommes aujourd'hui dans la situation d'un marin qui aurait décidé de changer de cap mais dont les instruments de bord continueraient à être réglés sur l'ancien cap". Il y a dix ans exactement, Nicolas Sarkozy lançait la commission Stiglitz, chargée de trouver de nouveaux indices économiques. Le Forum pour d'autres indicateurs de richesse (Fair) a également été créé à cette occasion. Mais si d'autres statistiques ont désormais fait leur entrée dans les manuels (comme par exemple, l'indice de développement humain, l'IDH), le PIB reste une norme référence qui éclipse toutes les autres.

Dans une longue tirade dénichée par Alternatives économiques, un sénateur américain a dénoncé en ces termes les aspects néfastes de l'indicateur de référence : "Notre PIB prend en compte (...) la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer les émeutes dans nos villes (...). En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux (...). Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue". C'était un certain Robert Kennedy, le 18 mars 1968.

Marianne

 

 

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Mobipel, le centre d'appels de Free aux 266 licenciements pour "faute grave"

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Dans l’un des cinq centres d’appels du groupe Free en France, on licencie à tour de bras : 60% des effectifs ont ainsi disparu comme neige au soleil en à peine trois ans, la majorité pour "faute grave". Les syndicats dénoncent un plan social déguisé.

Chez Mobipel, l’un des cinq centres d’appels de l’opérateur Free en France, les effectifs fondent comme neige au soleil. Au total, l’entreprise a licencié 315 employés en trois ans, soit pas moins de 60% des effectifs. Détail troublant : ils sont 266 à avoir été licenciés pour faute grave, selon les informations d’un rapport publié dans Le Parisien.

Dans ce document de 90 pages qui doit être remis à la direction dans les prochains jours, le cabinet d’experts-comptables Alter examine la fonte des effectifs du centre d’appels. Force est de constater qu’elle est conséquente : ouvert en 2012 à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, Mobipel commence à licencier à tour de bras deux ans plus tard : de juin 2014 à septembre 2017, le nombre d’employés est ainsi réduit de 711 à 287. Une chute d’autant plus surprenante qu’elle est parallèle à la bonne santé de la maison mère : au premier semestre 2017, Free a gagné 440.000 abonnés sur mobile. Sur la même période, son chiffre d’affaires a fait un bond de 7,3%, pour atteindre les 2,46 milliards d’euros.

Selon le rapport du cabinet Alter, cette multiplication des licenciements, dont la majorité pour faute grave, “ne sont pas indépendants de la volonté de l’employeur” : “Cette réalité confirmerait la thèse de certains représentants du personnel selon laquelle la direction de Mobipel chercherait par toutes les solutions individuelles possibles à contourner son obligation de mettre en œuvre une procédure collective qui l'obligerait notamment à mettre en œuvre des mesures coûteuses puisque proportionnelles aux moyens du groupe.”

“Au-dessus de dix licenciements sur un mois, l'employeur doit procéder à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), rappelle en effet au Parisien Anousone Um, délégué syndical SUD-Télécom. Or depuis 2014, il y a plus de dix licenciements par trente jours glissants. Les gens perdent leur travail pour deux retards ou une absence injustifiés". En utilisant le terme de “faute grave” pour remercier un employé, l’entreprise s’épargne toute période de préavis et ne verse aucune indemnité de licenciement. Une “économie” aux frais des licenciés et qui se révèle conséquente quand elle est ramenée au nombre de départs, souligne Maître Abdel Kachit, avocat en droit du travail au barreau de Paris : “Si vous calculez 266 licenciements pour faute grave que multiplient deux mois de salaire à 1.800 euros, cela représente quasiment 1 million d'euros économisés rien qu'en préavis”.

Me Abdel Kachit représente quatre anciens salariés du centre d’appel. Ils font partie des 84 contentieux engagés contre l’entreprise, “pour un montant total de 1,9 million d’euros” et “22.523 euros par demande”, note le cabinet Alter. Parmi les cas déjà passés aux prud'hommes, tous les anciens salariés sauf un ont jusqu’ici obtenu gain de cause.

Grève interdite, employés récalcitrants blacklistés… Les conditions de travail des employés des centres d’appels de Free, que son patron Xavier Niel surnomme “les ouvriers du XXIème siècle”, ont déjà été pointées du doigt à plusieurs reprises, notamment en septembre dernier dans une enquête du magazine de France 2 Cash Investigation. Des accusations auxquelles il a réagi : “Free n'est sûrement pas parfait avec ses salariés mais nous ne sommes heureusement pas ce que décrit ce reportage à charge”, a-t-il déclaré, ajoutant : "Nos salariés sont au cœur de la réussite de Free”.

Marianne

 

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:bloblaugh: La France ... 2cm de neige ... le pays - enfin P et RP - ... est à l’arrêt :chirolp_iei:

 


 

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Des chutes de neige exceptionnelles sèment la pagaille dans les transports

Au moins 1.500 personnes ont passé la nuit de mardi à mercredi dans des centres d'accueil, des gares ou des aéroports en Ile-de-France et la SNCF conseille de reporter les déplacements: des chutes de neige exceptionnelles sèment la pagaille dans les transports, en particulier en région parisienne.

Un épais manteau blanc recouvrait mercredi matin les trottoirs de Paris et sa région, où de nombreux usagers bloqués ont dû abandonner leur véhicule sur la N118, au sud-ouest de la capitale, et trouver refuge dans un gymnase.

Au total, selon un décompte effectué à 06H30, 46 centres d'hébergement ont été ouverts dans la région pour accueillir plus de 600 personnes. Environ 700 personnes ont par ailleurs été hébergées dans les gares de Montparnasse et Austerlitz et 230 à l'aéroport d’Orly, a détaillé la préfecture de police.

L'épisode neigeux "notable et durable" rend les conditions de circulations difficiles sur un axe allant des Pays de la Loire et du Poitou aux Ardennes, en passant par l'Ile-de-France, selon Météo-France, qui a maintenu mercredi matin 25 départements en vigilance orange neige et verglas jusqu'à 13H00.

A 05H00, Météo-France a relevé 8 centimètres de neige à Tours, 12 cm à Paris-Montsouris, 11 cm à Blois, 13 à Roissy et Orly, 14 cm à Orléans et 15 cm à Chartres.

"On est sur un scénario de renforcement de la neige alors que la tenue est facilitée par des températures un peu en baisse", a expliqué à l'AFP Emmanuel Demaël, prévisionniste chez Météo-France. La situation pourrait devenir critique dans la nuit de mercredi à jeudi avec la chute des températures - jusqu'à moins 10 degrés - et l'apparition de "gelées" sur les sols enneigés, a-t-il ajouté.

En Ile-de-France, un pic de 739 kilomètres de bouchons a été enregistré mardi peu avant 19H30 par le site d'informations routières Sytadin.

En fin de soirée dans le nord de Paris, à l'arrêt du tram 3b près de la porte de la Chapelle, des "putain", "fait chier" fusaient sur tous les tons: plus de bus et le panneau électronique du tram indiquait le prochain départ dans 36 mn pour un service partiel, 55 mn pour le terminus porte de Vincennes.

- Transports perturbés -

Le trafic sur les lignes 1, 2, 5 et 6 du tramway parisien doit seulement reprendre à 12H00, mercredi, selon la RATP.

Les transports scolaires ne circuleront pas non plus mercredi dans plusieurs départements, notamment dans l'Orne, l'est de Eure, en Seine-Saint-Denis, en Essonne, dans les Yvelines, la Seine-et-Marne, la Marne et la région Centre-Val de Loire.

La SNCF, elle, conseille à ses "clients de reporter leurs déplacements". "Le trafic ferroviaire sera très fortement perturbé toute la matinée en Ile-de-France avec moins d'un train sur deux en moyenne sur les lignes transiliens" et "des vitesses" réduites sur les grandes lignes, a précisé à l'AFP un porte-parole de la compagnie.

En Ile-de-France, sur les axes routiers principaux, la circulation a été interdite mardi dès 14H00 aux véhicules de plus de 7,5 tonnes qui devaient contourner la région ou s'arrêter sur une des 43 zones de stockage de poids lourds, selon la Préfecture de police.

Le préfet de Police, Michel Delpuech a demandé aux automobilistes franciliens "de ne pas prendre leur véhicule ce matin afin de ne pas accentuer ces points de blocages et de permettre l'intervention des forces de l'ordre, des services de secours et des opérateurs concernés".

La tour Eiffel est fermée depuis mardi. L'aéroport d'Orly a en revanche été exceptionnellement laissé ouvert jusqu'à 01H00 contre 23H30 habituellement pour permettre aux avions de décoller. Mais tous n'ont pas pu partir et des passagers ont dormi à même le sol dans l'aérogare.

"Dès qu'il y a un peu de neige, c'est toujours le bazar", râle Pierre, 78 ans en partance pour La Réunion. "Ils dégivrent et ensuite on a une heure d'attente et donc ça regèle", s'emporte Jacques, 74 ans.

Vingt-deux départements, dont les huit d'Ile-de-France, le Nord et le Rhône, ont activé depuis lundi leur "alerte grand froid" pour l'hébergement des sans-abri. Avec à la clé l'ouverture d'un millier de places d'hébergement d'urgence, en plus des 13.000 déjà prévues pour l'hiver: 649 places supplémentaires en IDF, 110 dans un gymnase de Lyon...

Vendredi pourrait voir l'arrivée d'une nouvelle perturbation neigeuse, venue cette fois du Nord-Ouest, touchant tout un pan des Hauts-de-France jusqu'au Limousin en passant par l'Ile-de-France.

(©AFP / 07 février 2018 08h01)


Attention ceci est un épais manteau neigeux

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