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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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  • 2 weeks later...

Une courte vidéo assez intéressante par Xerfi : https://www.capital.fr/economie-politique/contrairement-aux-idees-recues-la-croissance-francaise-nest-pas-a-la-traine-1284693 (dommage que ne soit pas indiquée sur leurs graphiques la valeur du taux de croissance tendanciel d'avant-crise pour les différents pays pris en exemples)

Pour une analyse plus poussée, il aurait été intéressant d'avoir également un croisement des déficits, taux d'endettement et taux de croissance (Cf. https://www.cairn.info/revue-economique-2008-3-page-561.htm)

Modifié par Skw
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Le 05/04/2018 à 14:36, kalligator a dit :

Fumez sniffez piquez c'est bon pour la croissance...

Dégouté, je vais aller me faire un rail de morphatriphilopine

Fumez sniffez piquez vous, mais priez pour ne pas avoir le retour de bâton.

Il y a 1 heure, Skw a dit :

Pour une analyse plus poussée, il aurait été intéressant d'avoir également un croisement des déficits, taux d'endettement et taux de croissance (Cf. https://www.cairn.info/revue-economique-2008-3-page-561.htm)

Oui, mais si tu exposes aussi ça, tout le monde va se rendre compte que cette croissance est une copie de la super croissance précédente qui mène au crash.

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il y a 11 minutes, Hilariovespasio a dit :

Oui, mais si tu exposes aussi ça, tout le monde va se rendre compte que cette croissance est une copie de la super croissance précédente qui mène au crash.

Pas forcément. Le déficit peut certes favoriser la croissance, mais à partir d'un certain niveau d'endettement, il semblerait que cela ait plutôt tendance à plomber la croissance. (Cf. article que je donne dans le second lien). Aussi, tu peux imaginer qu'il y ait, chez les pays, plusieurs profils d'articulation déficit-croissance... certains tenables et d'autre non. Cela dit, à voir quelle serait la tenabilité de tel ou tel profil si jamais leur succès s'explique effectivement par la coexistence dans leur environnement de profils moins tenables.

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il y a 6 minutes, Skw a dit :

Pas forcément. Le déficit peut certes favoriser la croissance, mais à partir d'un certain niveau d'endettement, il semblerait que cela ait plutôt tendance à plomber la croissance. (Cf. article que je donne dans le second lien). Aussi, tu peux imaginer qu'il y ait, chez les pays, plusieurs profils d'articulation déficit-croissance... certains tenables et d'autre non. Cela dit, à voir quelle serait la tenabilité de tel ou tel profil si jamais leur succès s'explique effectivement par la coexistence dans leur environnement de profils moins tenables.

Le déficit peut peut être favoriser la croissance oui éventuellement, mais si tu arrives à rembourser ces déficits, au delà les taux d’intérêts te plombent inexorablement et ce déficit devient un panier de crabe... il n'y à qu'a voir l'inexorable remboursement par la taxe et l'impôt par chez nous.

 

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  • 2 weeks later...
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La Cour des comptes presse le gouvernement de baisser la dépense publique

Le rapport sur le budget de l’Etat, dont « Le Monde » a eu connaissance et qui sera présenté mercredi, rappelle que le déficit a été très peu réduit en 2017.

Alors que les pistes pour baisser la dépense publique promises par l’exécutif se font toujours attendre et que Matignon tarde à programmer la remise officielle du rapport CAP22 – qui doit dévoiler les grandes lignes de la réforme de l’Etat –, voilà qui vient mettre un peu plus de pression sur le gouvernement d’Edouard Philippe.

« En 2017, l’amélioration très limitée du déficit résulte d’une forte hausse, tant des dépenses que des recettes », pointe le rapport sur le budget de l’Etat, que la Cour des comptes doit rendre public mercredi 23 mai, et dont Le Monde s’est procuré une version.

A 67,7 milliards d’euros en 2017, ce déficit a été légèrement inférieur à celui de 2016 (69,1 milliards d’euros). Mais pour seulement stabiliser la dette de l’Etat en points de produit intérieur brut (PIB) – elle a atteint 96,8 % selon les derniers chiffres de l’Insee –, il aurait fallu qu’il soit plus bas de quelque 25 milliards d’euros.

Le rapport, qui revient sur l’année écoulée, présente la particularité d’évaluer à la fois l’action de la précédente majorité, au pouvoir jusqu’en mai 2017, et celle de l’actuelle, qui fête ces jours-ci sa première année aux affaires. Et, si elle a jusqu’à présent été plutôt bienveillante avec l’exécutif, la Cour des comptes n’est finalement guère plus tendre avec le nouveau monde qu’avec l’ancien.

Le changement de majorité n’a pas empêché la hausse de la dépense des différents ministères d’atteindre en 2017 10,6 milliards d’euros (+ 4,8 %)

Les magistrats réitèrent d’abord leur appréciation sur la fin de gestion du quinquennat Hollande, qui s’était soldé par un audit sévère des comptes publics, en juin 2017. « La progression rapide des dépenses traduit à la fois des choix opérés en loi de finances initiale et la nécessité de couvrir en cours d’année les risques (…) de sous-budgétisation » relevés à l’époque, rappelle le rapport. Et de réitérer la critique contre les « éléments d’insincérité » qui avaient, selon la Cour des comptes, entaché le dernier budget du mandat Hollande – un terme qui avait fait bondir les anciens locataires de Bercy, Michel Sapin (économie) et Christian Eckert (budget).

Bonne conjoncture mais faiblesses de la gestion

Pour finir, le changement de majorité à partir de l’été 2017 n’a pas empêché la hausse de la dépense des différents ministères d’atteindre pour l’année 10,6 milliards d’euros (+ 4,8 %) hors dette et pensions. Soit son rythme le plus élevé depuis 2007. Et ce, en raison de la hausse des dépenses de personnel mais aussi de fonctionnement, alors que les dépenses d’investissement sont stables – et même en recul par rapport à la loi de finances initiale 2017.

Face à cette envolée des dépenses, le dynamisme de l’économie tricolore a constitué une bouffée d’oxygène bienvenue pour les comptes de l’Etat. « Le produit de tous les grands impôts augmente », indique le rapport, alors que l’année 2017 s’est achevée sur une croissance du PIB de 2,3 %, revue plusieurs fois à la hausse.

Cette bonne conjoncture a dopé les recettes de la TVA et de l’impôt sur les sociétés (IS). De sorte que, même sans compter la surtaxe d’IS décidée en fin d’année pour compenser l’invalidation de la taxe à 3 % sur les dividendes, la croissance spontanée des recettes fiscales s’est élevée à 5 %, une première depuis 2011.

Mais cette bonne étoile ne doit pas faire oublier les faiblesses de la gestion budgétaire française, d’après la Cour. « Les dépenses fiscales poursuivent leur progression et échappent aux politiques de maîtrise affichées (…), la dette continue à progresser, le risque de remontée des taux d’intérêt [pèse] sur les perspectives de redressement » des comptes publics, s’alarme le rapport. Les taux bas ont permis de compenser la hausse de l’endettement et celle de l’inflation, mais la charge (c’est-à-dire les intérêts) de la dette tricolore « a été pour la première fois très légèrement supérieure à la prévision de la loi de finances initiale ».

Et de rappeler les évaluations de Bercy : un bond de 1 % des taux d’intérêt entraînerait une augmentation de la charge de la dette de 2,1 milliards d’euros la première année, et de 19,1 milliards au bout de dix ans…

Enfin, le rapport souligne un certain nombre de dispositifs qui contreviennent, selon la Cour, aux bons principes de gestion budgétaire, en ce qu’ils ne peuvent être évalués de façon transparente par le Parlement : les programmes d’investissement d’avenir, ou encore le recours à des holdings pour loger des participations de l’Etat dans les entreprises. De même, la Cour juge « nécessaire d’améliorer l’information et la transparence sur les méthodes de prévisions des recettes fiscales ».

Une critique qui trouve écho dans les reproches faits pour l’heure à l’exécutif de n’avoir pas suffisamment détaillé les moyens d’arriver à ses objectifs dans le document budgétaire pluriannuel – programme de stabilité – adressé à Bruxelles fin avril.

Ce rapport en forme d’avertissement apporte de l’eau au moulin de l’opposition de droite, qui estime trop lâche la gestion budgétaire de l’exécutif. « La croissance ne dispense pas d’efforts sur la dépense », rappelait au Monde, en février, au moment du rapport annuel de la Cour, son premier président, Didier Migaud. Nul doute que, pour la rue Cambon, la formule demeure plus que jamais d’actualité.

http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/05/19/la-cour-des-comptes-presse-le-gouvernement-de-baisser-la-depense-publique_5301413_823448.html

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Le 06/05/2018 à 18:17, The mouse a dit :

Le chômage au premier trimestre.

En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte (Pourquoi, le chômage serait il encore plus haut??? )), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 695 400 pour la catégorie A. Il diminue de 0,9 % sur le trimestre (–1,2 % sur un an). Au total, pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 930 400. Il reste stable sur ce trimestre et progresse de 2,1 % sur un an

Source:  http://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-syntheses/dares-analyses-dares-indicateurs-dares-resultats/article/demandeurs-d-emploi-inscrits-a-pole-emploi-au-premier-trimestre-2018

A lire http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/di-t1-2018_etpqvamm.pdf

Si on regarde la catégorie A+B+C+D+E, elle est quasiment stable alors que les catégories D+E sont en très fortes baisses.

Ces deux catégories correspondent au fameux "traitement statistiques du chômage", ou en français courant non langue de bois, aux magouilles pour diminuer artificiellement le taux de chômage (personnes en stages obligatoires ou en emplois aidés quasi-gratuit pour les employeurs publiques payés par l'Etat dans un autre budget). Ces mesures sont très coûteuses pour les finances publiques et sont la principale source d'économie de Macron dans ses budgets (si on compte qu'une place dans ces programmes revient à 10 000 euros par an, ils vont avoir baisser le nombre de bénéficiaire de 200 000 personnes sur un an soit une économie de 2 milliards d'euros par an)

Autrement dit, la baisse du chômage qui est réelle arrive à peine à absorber la baisse des magouilles sur les chiffres du chômage. 

==> si le chômage ne baisse pas assez vite (fin de l'alignement des planètes du prix du pétrole, des taux bas et de la demande externe), politiquement Macron sera obligé de limité la baisse des catégories D+E donc de limiter ses économies annuelles, donc de rentrer dans un cercle infernale où il sera obligé d'augmenter les impôts faute d'économie et on se retrouvera avec le même choc fiscal négatif que sous Hollande.

D'ailleurs, dans les faits, Macron ne baisse quasiment pas les impôts ce qui fait qu'avec la conjugaison des hausses d'impôts de son prédécesseur et la croissance retrouvée, les recettes explosent à des niveaux jamais vu.

Les grandes promesses de baisse des impôts ont été discrètement étalés sur l'ensemble du quinquennat et donc en fait aux calendes grecs. Sur un an cela ne se voit pas trop, mais plus le quinquennat avancera, plus on se retrouvera avec des annonces de futures baisses qui s'accumuleront avec des montants monstrueux à réaliser tous les ans, donc de moins en moins faisable. Exactement comme les fameuses "économies" de Hollande (les fameux 60 milliards) qui étaient repoussés d'années en années et sont passés au final à la trappe sans grande surprise.

Si la croissance retombe, on se retrouvera dans la même situation d'impôts excessif étranglant l'économie qui ont plombés l'économie au début du quinquennat Hollande.

Modifié par Deres
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Mon amie travaille dans une inspetion académique. Prendre X emplois "jeunes" , même inutiles faisait partie des objectifs de chaque service. Attention, je ne juge pas la pertinence de l'ensemble de ces dispositifs!

Modifié par prof.566
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  • 2 weeks later...
il y a 52 minutes, collectionneur a dit :

Hausse du PIB français de 0,1 % :coolc:

Car on intègre comme les voisins désormais le trafic de drogue - Mais pas la prostitution ... - :

https://mobile.lemonde.fr/economie-francaise/article/2018/05/30/le-trafic-de-drogue-genere-2-7-milliards-d-euros-par-an-en-france_5306935_1656968.html

Y a pas de quoi pavaner... surtout qu'à mon avis c'est bien plus que ça.

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C'est vrai: ces estimations insultent la productivité de nos dealers et importateurs. Un scandale! 

Mais vous en faites pas pour les ratios macro-économiques: outre de tels petits boostages statistiques aux marges, on est en train de faire comme les Allemands en planquant de la dette dans des institutions "non maastrichiennes" (essentiellement la CDC, qui désormais servira surtout àa ça). 

Modifié par Tancrède
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Les prix à la consommation en hausse de 2% en mai

Les prix à la consommation ont augmenté de 2% sur un an en mai, soutenus par une "vive accélération" des prix de l'énergie, selon une estimation provisoire publiée jeudi par l'Insee.

Sur un mois, la hausse est de 0,4%, soit un rythme sensiblement supérieur à celui atteint au mois d'avril (+0,2%), précise l'institut public de statistiques dans un communiqué.

Cette nette accélération ramène l'inflation hexagonale -- très faible depuis plusieurs années -- au niveau de la cible fixée par la Banque centrale européenne (2%).

D'après l'Insee, cette dynamique résulte "d'une vive accélération sur un an des prix de l'énergie" (+10%), dans un contexte de hausse des prix du pétrole, et "dans une moindre mesure des prix des produits alimentaires" (+1,7%).

D'après cette estimation provisoire, les prix des produits manufacturés reculent quant à eux "un peu moins que le mois précédent" (-0,2% après -0,3% en avril).

Les prix du tabac ralentissent pour leur part légèrement (+16,1% au lieu de +16,5%), tandis que l'inflation dans les services est inchangée (+1,4%).

L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons au sein de l'Union européenne, poursuit son accélération (+2,3% après une hausse de 1,8% en avril).

(©AFP / 31 mai 2018 08h59)

 

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il y a 33 minutes, Kiriyama a dit :

Ce pic de croissance n'aura pas duré longtemps. C'est surtout dommage qu'il dépende d'événements extérieurs à la France (prix du baril, économies d'autres pays…) et pas tellement de l'action du gouvernement et de sa population. 

Ce qui est triste est surtout notre découplage avec d'autres pays qui s'en sortent relativement mieux, tant parmi nos rivaux comparablement développés que les autres du tiers inférieur. Ce que perçoit assez nettement c'est notre retard d'éducation et une mentalité qui s'est sacrément dégradé dans une culture de revendication des droits et de la facilité.

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Citation

 notre retard d'éducation et une mentalité qui s'est sacrément dégradé dans une culture de revendication des droits et de la facilité. 

Tu peux étayer ton propos qu'on rigole?

 

Question éducation en France (que ce soit dans le secondaire et même après) c'est de plus en plus mauvais. La culture générale n'est plus qu'un lointain souvenir et le niveau moyen des élèves dans leur supposées matières fortes devient préoccupant. En licence de Sciences c'est assez effroyable. Certains de mes condisciples en école d'ingénieur (certes spécialisés biotech) ne maîtrisaient pas les fondamentaux en maths (dérivés, intégrales hein! Je parle même pas d'algèbre simple comme les matrices. . .), chimie (notions élémentaires absolument pas acquises) et physique.

Et le plus inquiétant selon moi c'est la "culture" de la facilité. Arrivé en Master où la charge de travail augmente considérablement, beaucoup d'étudiants sont complètement démunis et pire n'acceptent pas de devoir bosser. Pas habitués à devoir fournir des efforts conséquents couplés à des lacunes assez importantes mais aucune remise en question.

alors oui il existe toujours des gens excellents voir tout simplement bon sans être exceptionnel mais cela vient de plus en plus d'une volonté individuelle que d'un principe partagé par tous.

Modifié par elannion
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Elannion l'a bien expliqué. Pour être sorti récemment du système supérieur, j'ai bien été témoin du manque de maîtrise des fondamentaux de la plupart des étudiants. Dans mon cas, les économistes qui ne comprennent pas les pourcentages sont monnaie courante.

Et surtout cette culture de la facilité est prégnante, les élèves se plaignent de l'excès de travail, de lectures à faire, d'essais à écrire alors que comparer au monde professionnel et à la prépa, ça reste très gérable à condition d'être un minimum carré et structuré.

Le problème est notre élitisme avec des formations très sélectives qui concernent 10% du corps estudiantin (Grandes Ecoles sur prépa/concours sélectifs, Dauphine, les grand MS dans certains domaines, et les IUT (malheureusement parce que c'est sensé être la deuxième lame en terme de statut de métier)), et le reste est déconsidéré tant par les étudiants eux-même que par la société et le gouvernement, où par démagogie le gouvernement envoie à la fac au moins 30% de types qui auraient été plus heureux et capables ailleurs.

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C'est aussi dut a une classe politique en France complètement nulle , et Mr Macron faisant les poches de tous les français moyen le retour de baton ne va pas tarder a arriver. La croissance va ralentir en France grace a la perte de pouvoir d'achat et toute les mesures de taxation du contribuable, on n'arrivera jamais a sortir de cette spirale sans une réelle rupture de politique.

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Malgré tout, en 2018, ce sera une année pleine sans Hollande et consorts, cela change beaucoup de chose ...

En 2017, malgré une croissance importante, on s'est traîné le boulet de tous ses cadeaux électoraux plus une loi financière que la cour des comptes a été obligé de déclaré "insincère" (ce qui est historique, c'est la première fois que cela se produit).

Pour donner des ordres de grandeur, il y avait :

les 10 milliards de la taxe sur les dividendes que tout le monde savait inconstitutionnelle depuis le début

- 4,5 milliards pour qu'AREVA ne fasse pas faillite (Anne Lauvergeon, ex-protégée de Mitterrand et donc égérie des socialos n'est d’ailleurs toujours pas inquiétée ... alors qu'on est dans le style de la faillite du Crédit Lyonnais)

- 6,4 milliards de sous-provision flagrante dans le budget (estimé à l'avance par la cour des comptes à 6.6 milliards max donc très prévisible ...) 

- 3,8 milliards de frais de personnel en plus (+3,9% !!!)

Le schéma suivant pour les dépenses de personnel est parlant :

sfs3_0.png

Noté bien que des "sorties du périmètre" ont permis de faire croire pendant des années à des baisses alors que c'était juste une maîtrise légère. On voit bien que tous les efforts du quinquennat Hollande ont été jetés aux orties en vue des élections  ... C'est pathétique de voir de telles girouettes sans colonne vertébrale. Il y a même dérapage par rapport à la tendance avant les efforts ...

Mais le pire, c'est que l'on va continuer à payer les débilités de Hollande pendant des années :

- il reste 5 milliards de taxe sur les dividendes à écouler

- le problème de la dette de la SNCF a été soigneusement évité par les socialistes et repoussé de 5 ans jusqu'à la date butoir (35 milliards tout de même !)

- le CICE qui est un endettement public caché par un effet de montée en puissance et un décalage d'un an va devoir être apuré sous forme de baisse de charge avec des années doubles

Si la croissance internationale ne se maintient pas, il sera impossible de trouver l'argent nécessaire juste pour résoudre ces saletés laissées sous le tapis.

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