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Chômage : premières fuites sur les pistes de Macron pour durcir les sanctions à Pôle emploi

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Dans son édition de ce mercredi 27 décembre, "le Canard enchaîné" dévoile une note confidentielle du ministère du Travail qui envisage des pistes de contrôle plus sévère des demandeurs d'emploi, avec notamment la suppression des allocations chômage en cas de refus répétés d'offres d'emploi.

C'était inévitable. Pour élargir l'assurance chômage comme promis par Emmanuel Macron durant la présidentielle, sans baisser les droits ni creuser le déficit du système comme également promis, le gouvernement doit trouver des sources d'économies. A priori ne reste qu'une solution : rogner sur les allocations versées aux inscrits à Pôle emploi. Dans son édition de ce mercredi 27 décembre, le Canard enchaîné confirme que c'est une piste envisagée, via un renforcement du système de sanction existant.

S'appuyant sur une note confidentielle rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du travail Muriel Pénicaud (et ancien cadre du Medef), l'hebdomadaire révèle que l'exécutif réfléchit à ce qu'en cas de recherche insuffisante, de refus de formation ou de refus de deux offres d’emploi jugées raisonnables, l'allocation chômage soit réduite de 50% pendant deux mois. En cas de récidive, elle serait carrément supprimée pour la même durée.

Le ministère du Travail pense également à mettre en place un "rapport d'activité mensuel" qui ferait état de l'ensemble des démarches accomplies par chaque chômeur pour favoriser son retour à l’emploi et que l’intéressé devrait remplir. En clair, le demandeur d'emploi serait désormais marqué à la culotte.

Un renforcement des sanctions de Pôle emploi

En l'état actuel, des mécanismes de sanction existent déjà puisque l'allocation chômage peut être réduite de 20%, sur une période de deux à six mois, si Pôle emploi estime que la personne qui en bénéficie ne recherche pas suffisamment un emploi ou en cas de refus de formation. Et si elle refuse à deux reprises une offre d'emploi jugée raisonnable, l'allocation peut déjà être suspendue pendant deux mois. En cas de refus répétés, cette période de suspension peut s'allonger à six mois voire, pour les cas extrêmes, être purement et simplement supprimée.

Pas suffisant pour le gouvernement… ni pour le Medef. Le 17 octobre dernier, lors d'une conférence de presse, son président Pierre Gattaz avait ainsi lancé l'idée d'un "contrôle journalier ou hebdomadaire" des demandeurs d'emploi. "L’assurance chômage est un outil indispensable pour sécuriser les salariés en transition mais il faut que le système soit incitatif à la reprise d’emploi et aide réellement à retrouver un emploi. Il ne faut pas qu’il donne un confort fictif qui entraîne encore plus de difficultés quand il prend fin", arguait-il. A la sortie du conseil des ministres suivant, le porte-parole du gouvernement avait été interrogé sur ce point, se limitant à répondre que "dans une discussion, rien ne doit être exclu".

Ce mercredi, les révélations du Canard enchaîné ont fait bondir à gauche sur les réseaux sociaux.

. @EmmanuelMacron poursuit la feuille de route du #Medef pour qui les chômeurs sont responsables du chômage. Plus de sanctions, + de contraintes à prendre n'importe quel emploi. L'objectif : un nivellement par le bas du marché du travail. C'est la suite des ordonnances #chomage
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) December 27, 2017

Un petit rappel : chaque salarié cotise pour le chômage auquel il peut être confronté dans une vie . C’est un droit payé par chacun . Ensuite , j’attends un contrôle tout aussi strict des entreprises qui licencient , la fraude fiscale etc #Chomagehttps://t.co/ZiAdsfNLj6
— francoise degois (@francoisedegois) December 27, 2017

Rien de sérieux n'est fait contre la fraude et l'évasion fiscale qui coûte près de 80 Mds €/an. 35 000 agents des impôts ont même été supprimé en 10 ans. Par contre, on va traquer les chômeurs et faire croire qu'ils sont responsables de leur situation ! https://t.co/8UyewhNLgb
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) December 27, 2017

Sur RTL, Sylvain Maillard, député LREM de Paris, a en revanche souligné qu'être au chômage donne "droit et devoirs". Confirmant la réalité de la note révélée, il a précisé : "Nous sommes sur un document de travail, qui n'est pas un document officiel". Et de réfuter toute idée de flicage des chômeurs : "L'idée n'est pas de fliquer (…), c'est aussi d'être derrière lui en lui disant 'la société vous donne une indemnité chômage (...) mais vous avez le devoir de montrer que vous faites vraiment action de recherche d'emploi'".

Marianne

Modifié par Kiriyama
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il y a 36 minutes, Kiriyama a dit :

C'est même inévitable.

Et heureusement... si des pays à plus de deux cents millions de citoyens ne nous dépassent pas, c'est qu'il y a un problème fondamental.

Maintenant, c'est encore pire niveau inégalités qu'en Europe : 10 % des Indiens possèdent la moitié de la richesse nationale. Un bon ferment de crises à moyen terme.

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Après, personnellement, je pense qu'honnêtement on s'en fout de quelle place de ce classement nous occupons, ce qui compte surtout, c'est de faire en sorte d'avoir une économie viable permettant de préserver nos acquis, après, avoir une croissance fulgurante ou une place importante dans ce genre de classements, c'est plus que secondaire je trouve.

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PSA, Pimkie… Surprise, la loi Travail commence par supprimer des emplois !

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À peine les décrets d'application signés que PSA et Pimkie se préparent à lancer des procédures de rupture conventionnelle collective. Un nouveau dispositif issu des ordonnances Travail moins contraignant qu'auparavant. Censée faciliter les embauches, la réforme commence donc par simplifier les licenciements.

À croire qu'ils étaient dans les starting-blocks. Ce jeudi 28 décembre, Le Parisien révèle que le groupe PSA se prépare à utiliser la nouvelle rupture conventionnelle collective, dispositif ouvert par la réforme du code du travail d'Emmanuel Macron, pour lancer un plan de licenciements dès la rentrée. Déjà Pimkie, l'enseigne de prêt-à-porter, avait convoqué ses quatre syndicats cinq jours avant le réveillon de Noël pour une réunion prévue le 8 janvier afin de présenter son propre projet de rupture conventionnelle collective.

Un empressement gourmand, puisque le décret d'application de cette mesure n'a été publié au Journal officiel que le 22 décembre... Pas le temps de niaiser, comme disent les Québécois ! Dans le document interne au groupe PSA que s'est procuré le quotidien, daté du 19 décembre soit trois jours avant la publication du décret au JO, la direction du groupe "invite" les syndicats de l'entreprise le 9 janvier à une réunion ayant pour ordre du jour la "négociation sur les ruptures conventionnelles collectives".

"C'est un recul supplémentaire pour les droits des travailleurs"

Selon Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT du groupe PSA Peugeot-Citroën, interrogé par Le Parisien, "cela va lui permettre de faciliter les départs collectifs et ainsi poursuivre la fonte des effectifs en CDI dans les usines. C'est un recul supplémentaire pour les droits des travailleurs". De son côté, un porte-parole de l'entreprise se limite à expliquer que "ce sujet va être abordé lors du comité central d'entreprise et s'inscrit dans le cadre de notre DAEC 2018 (dispositif d'adéquation des emplois et des compétences) mis en place ces dernières années". Sans plus de détails. Pourtant, selon les chiffres du syndicaliste, le groupe a déjà effectué 3.000 suppressions d'emplois en 2017 et 25.000 depuis 2013.

Sauf que la nouvelle mesure de rupture conventionnelle collective permet de licencier à moindres frais. Comme le rappelait l'avocat Olivier Khatchikian à LCP lors de la présentation de la réforme du code du travail, "quand un employeur veut réduire les effectifs de manière collective, il doit observer les règles relatives aux licenciements économiques collectifs (...), il doit justifier d'un motif économique valable et favoriser le reclassement des salariés licenciés". Avec les ordonnances Travail, plus besoin : "Toutes ces obligations pour l’employeur vont disparaître ! Aucune nécessité de justifier d'une cause réelle et sérieuse ! Envolé, le lourd dispositif de prévention et d'accompagnement des licenciements économiques. La loi prévoit en effet une simple 'homologation' de la rupture conventionnelle, comme pour une rupture conventionnelle individuelle ordinaire…".

"C'est une fragilisation de tout le marché du travail"

Ce jeudi 28 décembre, Eric Coquerel, député de la France insoumise, a expliqué ne pas être surpris par ces annonces. "C'est évident, à partir du moment où la loi ne protège plus les salariés, ça les laisse à la merci d'un rapport de force (...) c'est évident que pour les employeurs, c'est tout bénéfice (...), ça va être dévastateur pour l'emploi", a-t-il réagi sur BFMTV.

La #RuptureCollective est un licenciement collectif déguisé ! C'est tout bénéfice pour les employeurs, et dévastateur pour l'emploi ! #BFMTV #LoiTravail #Ordonnances

— Eric Coquerel (@ericcoquerel) December 28, 2017

Pour le député, PSA et Pimkie ne sont donc que les "premiers de cordée" d'un mouvement beaucoup plus général : "On s'aperçoit que c'est une fragilisation de tout le marché du travail, c'est ce qu'on dénonçait avec les ordonnances et c'est ce qui est en train de se réaliser".

Muriel Pénicaud, la ministre du Travail qui a porté la réforme, répétait pourtant encore le 29 novembre sur RTL qu"il n'y a absolument aucune mesure dans les ordonnances qui va dans le sens de la précarisation. Évidemment, notre but, c'est l'inverse." Il lui faudra un sacré sens de la pédagogie pour l'expliquer aux futurs ex-PSA et Pimkie...

Marianne

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24 minutes ago, Kiriyama said:

PSA, Pimkie… Surprise, la loi Travail commence par supprimer des emplois !

Rhoooooo t'as rien compris ... supprimer des emplois est un préalable nécessaire à la création d'emploi ... c'est expliqué comme ça dans les livre.

D'abord on licencie tout le monde ... et une fois qu'on a plus de client ... on va employer ailleurs :chirolp_iei:

Pour le reste tout l'emploi nécessaire sera fourni par les "startup" ... et uber. Surtout uber en fait :bloblaugh:

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Pendant ce temps la on sponsorisait le mazout :bloblaugh:

http://www.caradisiac.com/la-guerre-du-lithium-ion-l-asie-charge-une-europe-a-contre-courant-165153.htm#xtor=RSS-40

Quote

C’est une histoire qui nous semble à chaque fois la même, mais qui pourrait bien être, cette fois, la dernière. De l’Europe, et d’ailleurs souvent en France, naît une technologie que personne ne prend au sérieux avant que, des décennies plus tard, elle finisse par enrichir des pays concurrents plus audacieux ou clairvoyants. Ce qui se passe actuellement avec les batteries lithium ion est un nouvel exemple de ce gaspillage, une déconvenue qui va cette fois coûter très cher. Au sens propre comme au figuré…

La messe est dite et les choses s’accélèrent. L’automobile de demain sera électrique ou ne sera pas et les constructeurs e sont lancés à corps perdu dans l’électrification de leur gamme. Problème, pour faire avancer ces voitures, il faut des batteries lithium ion. Un élément qui représente un tiers du prix d'un véhicule électrique. Mais que l’on trouve aussi essentiellement produit en Asie.

Un marché de 23 milliards de dollars dont les précurseurs ont été… Français ! C’est à la fin des années 1970 que Michel Armand, professeur au CNRS, présente en effet les premières électrodes au lithium. Elf Aquitaine, qui dispose de la licence, n’en profite pas. La technologie sera exploitée par une petite société canadienne, Phostec. Mais comme la PME protège insuffisamment ses brevets, les Chinois s’emparent de la technologie sans payer de redevances.

Depuis, le pays est le champion de la mobilité zéro émission. Il détient 90 % du marché des bus électriques. La moitié des capacités mondiales des batteries se trouvent en Chine, et bientôt ce sera les deux tiers. L’empire du milieu se constitue un marché afin de disposer d’un avantage compétitif. Des noms comme CATL, BYD, Lishen, Wanxiang, BAIC s’affirment et bousculent des enseignes plus connues que sont les japonais Panasonic, Nissan et NEC, ou encore les coréens Samsung et LG. L'emprise des Asiatiques sur le segment des batteries est déjà une réalité.

Face à ce bloc, les Etats — Unis sont aux abonnés absents tandis qu’en Europe, seuls l'allemand BMZ et les français Saft, repris par Total, et Bolloré spécialisé dans la technologie lithium métal polymère répondent présent. Il y a deux mois, le commissaire européen à l’Énergie Maros Sefcovic prônait la constitution d’un « Airbus de la batterie ». En février, Bruxelles pourrait octroyer 2 milliards d’euros de subventions. Un appel à la mobilisation générale tandis que l’Asie est déjà en ordre de bataille ?

 

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La BCE inquiète de la hausse du crédit en France

La Banque centrale européenne (BCE) a discuté du risque pour la zone euro de la rapide hausse des crédits au secteur privé en France, selon le compte-rendu de sa dernière réunion de politique monétaire publié jeudi.

"Il a été souligné que la hausse des prêts au sein de la seconde économie européenne a connu une croissance soutenue", mentionnent les "minutes" de la réunion, dans une rare mention frontale de l'un de ses pays membres.

"L'augmentation des effets de levier, du nombre d’opérations de fusions et d'acquisitions et des activités de rachat posent des questions dans le cadre de la stabilité financière", ajoute le texte.

Cette hausse des crédits a pris de l'ampleur au lendemain de l'élection en mai du président Emmanuel Macron, du programme économique axé sur la relance de l'entrepreneuriat et des réformes de la zone euro.

En juillet, la demande de crédits des petites, moyennes et grandes entreprises françaises avait ainsi grimpé de plus de 25%.

A titre de comparaison, en zone euro, les crédits au secteur privé ont augmenté de 3,1% sur un an pour le mois de novembre, selon les derniers chiffres publiés par la BCE.

La BCE a pourtant fait de la dynamisation des crédits une priorité de sa politique depuis plusieurs années. Elle a ainsi choisi de maintenir des taux d'intérêt au plus bas et a racheté pour 2.300 milliards d'euros de dette publique, dans l'espoir que le taux d'inflation de la zone finisse par rejoindre son objectif légèrement inférieur à 2%.

Mais au sein du conseil des gouverneurs, les appels à refermer les vannes de l'argent facilement disponible, motivés par la crainte que les ménages aussi bien que les gouvernements ne s'endettent bien au-delà de leurs capacités de remboursement, se sont multipliés, dans le camp dit des "faucons". Toutefois, les "colombes", favorables au maintien d'une politique accommodante, demeurent majoritaires au sein du cénacle francfortois.

L'explosion d'une "bulle de crédit" a été l'une des causes de la crise financière de 2008, et les Etats comme le secteur privé ont mis plusieurs années à se désendetter et revenir dans le vert.

Les gouverneurs de la BCE ont qualifié les risques actuels de "globalement équilibrés", expression codifiée laissant entendre qu'ils voient autant de chances que l'économie en zone euro surprenne agréablement ou déçoive.



(©AFP / 11 janvier 2018 15h34)

 

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Le 31/12/2017 à 12:54, The mouse a dit :

Uber a dû fermer des comptes de chauffeurs Uber à cause de la loi Grandguillaume VTC qui est rentrée en vigueur le 29/12/2017. Au moins 10% des chauffeurs n'ont pas eu le diplôme pour conduire. Plus de chômage dans les départements  93, 94 et 95

En réalité c'est plus de la moitié des chauffeurs en activité qui ne répondent pas aux conditions nouvelles. Et l'examen est totalement absurde (les questions ne sont pas triviales et beaucoup sont du mégotage de français, e:g Qu'est-ce que l'accidentalité?). Le test n'est pas destiné à des gens qui ont le bac mais plutôt largement au-dessus. Et la préfecture a du mal à traiter les dossier d'équivalence à ceux qui ont douze mois de pratique.

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Le 31/12/2017 à 10:44, g4lly a dit :

Pendant ce temps la on sponsorisait le mazout :bloblaugh:

Lorsque tu expliques que tu vas cesser de donner un avantage compétitif au diesel vis-à-vis de l'essence, tous les citoyens râlent... Faudrait pas non plus que l'on se mette à financer de la recherche et développement sur des technologies stratégiques ou même que l'on subventionne les innovations qui en résultent pour faciliter la montée en puissance d'un outil industriel. On a vraiment un problème de fond à l'égard des technologies et de l'innovation dans notre pays.

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Le 31/12/2017 à 10:53, Kiriyama a dit :

On n'a même plus la force d'en rire.

Cela dit, pour "La messe est dite et les choses s’accélèrent. L’automobile de demain sera électrique ou ne sera pas" je n'irais pas si vite en besogne. 

Il faut bien voir qu'il y a quand même des distorsions de concurrences majeures qui justement ne permettent pas de savoir les technologies les meilleurs.

Tout ce qui est essence est fortement taxé et malusé alors que l'électrique est bonusé (et bénéficie d'avantages pratiques dans certains pays comme le parking gratuit ou les voies de bus).

Ensuite, les constructeurs ont des obligations de produire des véhicules propres je crois, donc il le font pour ne pas être sanctionné, c'est logique.

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27 minutes ago, Deres said:

Tout ce qui est essence est fortement taxé et malusé alors que l'électrique est bonusé (et bénéficie d'avantages pratiques dans certains pays comme le parking gratuit ou les voies de bus).

Bonusé ... et surtout pas affublé de la TIPP ... sans la TIPP l'essence serait un cadeau et l'électrique n'aurait aucune chance économique. Genre 60 cents le litre TVA incluse. Le gazole serait cents plus cher.

Notez que la TIPP c'est 25 milliard d'euros ...

27 minutes ago, Deres said:

Ensuite, les constructeurs ont des obligations de produire des véhicules propres je crois, donc il le font pour ne pas être sanctionné, c'est logique.

Ils ont une obligation de niveau de CO2 dans leur gamme... donc ils sont obligé de faire un mix entre leur gamme trop CO2 et leur gamme tres peu CO2.

Apres les constructeurs on déjà annoncé que les objectif CO2 2021 - 90g -ne sont pas atteignable ... comme ca c'est réglé.

  • La faute a l'essence. La bascule du marché vers l'essence fait mécaniquement augmenter indice CO2 des gammes vendues.
  • La faute au SUV ... moins aérodynamique, plus lourd, il consomme 1L de plus que la berline équivalente ... donc rejette aussi plus de CO2.

Les seuls qui s'en sortent a peu près ce sont ceux avec peu de modèle motorisé-premium et beaucoup d'hybride. Toyota évidement mais aussi Volvo qui ne fait plus que dans le quatre cylindre et qui compte hybrider toutes ses voiture l'année prochaine.

Ceux a la limite ... Renault Nissan grace au duo Leaf-Zoe, et étonnament Jaguar-LR ... Jaguar par de tres loin donc leur objectif n'est pas le même c'est 130g pour eux.

Tous les autres sont très loin de l'objectif ... et si ça en reste la devrait payer chacun 1 ou 2 milliards d'amende minimum.

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

Apres les constructeurs on déjà annoncé que les objectif CO2 2021 ne sont pas atteignable ... comme ca c'est réglé.

C'est quand même pris très au sérieux ^^ Ils bossent dur sur les véhicules conçu aujourd'hui et qui doivent sortir vers 2021-22

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7 minutes ago, clem200 said:

C'est quand même pris très au sérieux ^^ Ils bossent dur sur les véhicules conçu aujourd'hui et qui doivent sortir vers 2021-22

Sauf que c'est le client qui décide ce qu'il achète ... si le client veut du SUV essence ... plutôt qu'une citadine diesel ... le constructeur il l'a profond.

Même punition pour les premium ... tu ne vends pas une bagnole a 200 000 sans un V8 ... or les vente de premium électrique sont un échec patent. BMW ne vend pour ainsi rien de sa gamme électrique par exemple alors qu'ils avaient misé gros dessus. Audi n'a rien. Mercedes non plus.

Les premium sont coincé entre leur marché export qui réclame du vrai premium avec des vrai moteur dedans et la réglementation européenne, union ou finalement ils ne vendent pas tant que ça.

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il y a 34 minutes, g4lly a dit :

Sauf que c'est le client qui décide ce qu'il achète ... si le client veut du SUV essence ... plutôt qu'une citadine diesel ... le constructeur il l'a profond.

Oui bien sur, mais ça force quand même à optimiser l'aéro, la masse, le rendement des moteurs, et bien sûr ça comme dit au dessus à l'hybridation sur toute la gamme 

Ça emmerde tout le monde et consomme un pognon fou. 

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Coté autos, la France a encore de la ressource !
Après le 80km/h sur toutes les routes du réseau secondaire en juillet, je ne doute pas de l'ingéniosité de nos technocrates !
Allez, maintenant que le moteur essence 3 cylindres suralimenté se généralise on pourrait en enlever encore un et nous faire rouler par la suite à 70km/h.
Ah, pas possible, il faut de nouvelles recettes et les radars ça rapporte, donc on s'arrange pour que les autos continuent à disposer de vitesses bien plus élevées que la limitation !
Là, les marques premium vont en prendre un sacré coup ou être livrées d'office avec un coyote. :biggrin:
Même si le diesel reste toujours en bonne place au catalogue il n'a vraiment plus sa place dans une citadine.

L'hybride ça reste cher (chic), coté rentabilité qu'en est-il vraiment (à supposer que ça intéresse le client) ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Modifié par MIC_A
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il y a 9 minutes, MIC_A a dit :

Coté autos, la France a encore de la ressource !
Après le 80km/h sur toutes les routes du réseau secondaire en juillet, je ne doute pas de l'ingéniosité de nos technocrates !
Allez, maintenant que le moteur essence 3 cylindres suralimenté se généralise on pourrait en enlever encore un et nous faire rouler par la suite à 70km/h.
Ah, pas possible, il faut de nouvelles recettes et les radars ça rapporte, donc on s'arrange pour que les autos continuent à disposer de vitesses bien plus élevées que la limitation !
Là, les marques premium vont en prendre un sacré coup ou être livrées d'office avec un coyote. :biggrin:

 

Sauf que j'ai oui que comme par hasard la gestion des radars sera effectués par des sociétés privées :rolleyes:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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PSA : la suppression de 1.300 postes validée par une majorité des syndicats

Le projet de rupture conventionnelle collective proposé par la direction du groupe automobile PSA a reçu ce jeudi 18 janvier l'aval de la majorité des syndicats. En tout, 1.300 postes seront supprimés.

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Ce n'est pas encore signé mais c'est tout comme. Ce jeudi 18 janvier, la majorité des syndicats du groupe automobile PSA a validé le projet de rupture conventionnelle collective (RCC) proposé par la direction. Quelque 1.300 postes seront donc supprimés sur la base du volontariat des salariés.

Héritée des ordonnances réformant le code du travail, la rupture conventionnelle collective permet aux entreprises de supprimer des postes sans avoir à avancer de motif économique, contrairement au plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). La seule condition : obtenir l'aval de la majorité des syndicats.

La CGT seule contre tous

Dans ce cas, la direction de PSA a obtenu le soutien de FO, de la CFTC, de la CFDT et du GSEA (groupement des syndicats européens de l'automobile), qui totalisent au total 58% des voix. Seule la CGT s'est opposée au projet. Dans un communiqué, le second syndicat du groupe en termes de voix (19,6%) dit "refuser catégoriquement de signer ce nouveau plan de suppressions d'emplois dont le détail par site et par catégorie est caché aux syndicats". A contrario, la CFDT estime avoir "sécurisé cet accord afin qu'il ne soit pas un danger pour les salariés". La CFE-CGC n'a pas communiqué de position.

Ce projet de RCC s'inscrit dans un plan plus global du groupe automobile. Celui-ci prévoit, en plus de ces 1.300 postes supprimés, 900 cessations d'activité de séniors et 6.000 mobilités internes. Pour compenser, la direction s'est engagée à recruter plus de 1.300 CDI et à accueillir 2.000 jeunes apprentis dès 2018.

Le document qui fixera l'ensemble des modalités et des contreparties pour les salariés sur le départ sera signé officiellement ce vendredi, à l'occasion d'un comité central d'entreprise. Il sera spécifiquement dédié à la politique d'emploi du groupe en 2018. PSA deviendra ainsi la première entreprise à conclure un projet de rupture conventionnelle collective. Avant elle, la direction de l'enseigne de prêt-à-porter Pimkie a également tenté de présenter un tel plan. Elle prévoyait de supprimer 207 emplois. Face au refus des syndicats, le projet a finalement été abandonné.

Marianne

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INFO FRANCEINFO. Corruption chez Alstom : un ancien cadre témoigne

Pour la première fois, un ex-dirigeant d’Alstom témoigne sur des pratiques "favorisées, connues et généralisées" au sein de l’entreprise. Et dénonce le sort réservé à un ancien salarié, en prison aux Etats-Unis, "sacrifié" par Alstom.

https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/alstom/info-franceinfo-corruption-chez-alstom-un-ancien-cadre-temoigne_2568413.html

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