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Napoleon 1er est il le plus grand general de tous les temps ?


Charles XII
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Oui, c'est bien ce qui me semblait, le sujet fait bien tache ici  :-X  Pourtant je le voyait plutôt comme une continuité du sujet de départ. Pas grave, dès qu'un modo va tomber dessus, il va le déplacer  ;)

C'est sûr qu'avec plus de 400 000 morts côté allemand, ça dû leur faire quelque chose.

Le nombre de perte coté Allemand varie entre 450 000 et 630 000 hommes, on est pas vraiment sur.

Mais plus de 600 000 morts côté alliers pour que dalle, c'est cher payé. Là il ne faut pas me dire que Haig il ait éte brillant sur ce coup-là.   

Un des objectifs de la bataille de la Somme etait d'attirer des troupes Allemandes pour soulager la pression sur Verdun, de ce point de vue ce fut une reussite.

Le repli alberich de 1917 est aussi une consequence de la bataille de la Somme.

Je ne dis pas que Haig Nivelle ou Joffre furent de bons generaux toutefois je ne pense pas qu'on puisse les qualifier de mauvais non plus.

Même constat du côté de Verdun, si les français gagnent bien la bataille (presque 400 000 victimes quand même), ils n'ont pas repris un poil de terre à l'ennemi, et le plan de départ de Joffre qui était de faire une percée significatif à Verdun comme sur la somme pour relancer une guerre de mouvement était un vrai désastre. Une vrai boucherie pour rien.

 

A verdun c'est plutôt normal qu'il n'y ait pas eu de gain de territoire, c'est une bataille defensive, l'objectif etait d'empecher les allemands de prendre Verdun.

Il n'a jamais été question de faire une percée à Verdun pour les Francais, l'offensive prévue etait sur la Somme mais les Allemands ont pris les devants en attaquant à Verdun.

Les pertes humaines evidemment elles sont tres lourdes mais il faut pas oublier de prendre en compte la durée de la bataille, presque un an et aussi les effectifs tres importants mobilisés.

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au profit de celui qui a fait preuve de la plus grande stratégie (toujours selon Liddell Hart): Arthur Wellesley, futur Wellington. En effet lors de ses opérations en espagne il fait preuve d'une stratégie très élaboré pour obliger les français a concentrer des forces contre lui et ainsi permettre a la guerrilla espagnole d'agir. Constamenent en infériorité numérique il arrive pourtant a vaincre les français. Ce n'est qu'a la fin de la guerre ou il se trouve a égalité avec le français et les écrase a de nombreuse bataille.

C'est n'importe quoi Wellington a presque toujours eu la superiorité numerique sur les Francais et il se battait generalement en position defensive.

Wellington est un maitre de la defense mais je le trouve bien moins doué pour la manoeuvre ou l'offensive, par exemple à Rolica en 1809 il passe à l'offensive avec 16 000 hommes contre seulement 4 000 francais et il a failli perdre la bataille....

Napoleon n'a été mediocre qu'en Russie, toutes ses autres campagnes furent brillantes mais les dernieres furent gachées par ses generaux comme cet incapable de Ney.

Par exemple a Dresde en 1813 Napoleon remporte une de ses plus grande victoire tactique mais tous les benefices de la bataille seront gachés par les echecs de ses generaux.

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Liddell Hart ne dit pas qu'il est médiocre: il dit que sa stratégie si elle était briante dans un premier temps fut répétitive par la suite. Napoléon n'utilisait pas la ruse pour gagner mais sa supériorité numérique.

Wellington avait la supériorité numérique lors des combats grace a ses manoeuvres. Sinon il alignait 20 000 hommes contre plus de 100 000 français mais répartis dans toute l'espagne. Ceci dit il n'a pas été toujours en supériorité numérique. Aprés comme certain l'ont dit il faut temperer: Liddell Hart est anglais.

Maintenant tu peux le trouver comme tu veux moi je te dit uniquement ce que rapporte Liddell Hart car je pensait que c'était interessant d'avoir l'opinion d'un visionaire de la stratégie militaire sur Napoléon. 

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Liddel Hart oublie la magnifique campagne de 1814, qui fut tout sauf répétitive.

Il faut vraiment être un anglais pour placer sur un même plan Napoléon et Wellington. Un truc pareil ferait hurler de rire un historien américain.

PS: Ceci dit, comparer des époques différentes est difficile, et parler de "plus grand général de tous les temps" est encore plus difficile, que ce soit pour Napoléon, César ou Alexandre, voire Gengis Khan. Il est un point sur lequel toutes les expériences se rejoignent: trop de victoires rend "fou" et on perd le sens du possible. Lancer la campagne de Russie alors que la guerre d'Espagne n'était pas réglée, c'était une pure folie. De la démesure. Alors qu'opter pour la défensive stratégique à partir de 1810, après Wagram, en ménageant l'Autriche, aurait permis de rendre le 1° Empire imbattable. Les dieux aveuglent les humains qu'ils veulent perdre, disaient les Grecs...

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C'était un grand général !

Image IPB

Mais je respecte cet homme par son caractère également.  :|

Sa cérémonie d'investiture d'empereur est quelque chose d'extraordinaire et son mépris à l'égard du pape, incroyable et il faut le faire !  ^-^

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Cela dépend du point de vue. Pour beaucoup de monde ce fut un tyran qui apporta des guerres et des morts à l'Europe pendant plus de 15 ans. Je sais vous me direz qu'il ne faisait que se défendre (là ça dépend les cas je trouve), mais bon c'est comme ça.

Toute l'Europe était dominée par des Monarchies alors, tyran je veux bien mais pas plus qu'un autre. De toute façon, avec ou sans Napoléon il y aurait eu des guerres et des morts. La seule chose qu'on peut peut-être lui reprocher, c'est de ne pas avoir su négocier la paix.

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Il n'y aurait pas eu de guerre au niveau européen,qui fit des centaines de milliers de morts si ce n'est plus.

Les guerres napoléniennes firent +/- 7 millions morts  :O en Europe (militaires et civils).

La grande armée de Napoléon, qui a été décimé en Russie, comprenait 600.000 soldats : c'est dire le désastre de la Bérésina.

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Oui, et un siècle plus tard il y eut 13 millions de morts, et uniquement des soldats.

La vérité est que, depuis la chute de Rome, l'Europe à toujours connu des guerres ou des conflits, alors s'imaginer que le XIXè siècle aurait été un siècle de paix et de bonheur si Napoléon n'avait pas existé, faut pas rêver non plus.

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Beaucoup de conneries là.  ;)

Napoléon était un stratège,bien plus que Wellington qui n'était qu'un tacticien qui n'a jamais eu à penser en termes de stratégie.

D'abord, il faut comparer les outils, chose que Liddel Hart, comme beaucoup d'historiens "d'avant" font peu, ou trop partiellement. L'armée de 1805, celle du camp de Boulogne, est sans le moindre doute possible et de très loin la meilleure armée de toute la période révolution-Empire. Issue de la sélection naturelle des années révolutionnaires, elle combine la motivation et l'élan révolutionnaire à un aguerrissement et un savoir-faire issus de ces nouveaux champs de bataille. Ce n'est pas une armée de jeunots encore fragiles ni de gens fatigués, et le ratio de vétérans est le plus élevé, au point que chaque bleu est encadré par un soldat expérimenté et un vétéran en moyenne! Et elle a le goût de la victoire à la bouche comme aucune autre depuis celle de César.

Ensuite, c'est l'armée la mieux entraînée qui soit et de fort loin: discipline absolue, tenue au feu, capacité de manoeuvre, cadences de feu inégalables, artillerie de campagne et artillerie à cheval sans pairs.... Elle a eu 3 ans depuis la paix d'Amiens pour porter l'entraînement au plus haut niveau qui soit: 3 à 4 exercices à grande échelle, c'est-à-dire au moins une division contre une autre, par mois pendant 3 ans, là où les meilleures armées européennes sont heureuses quand elles en font 3 par an! Les exercices de tir et de manoeuvre par compagnie et par bataillon sont quotidiens.

L'approvisionnement est enfin à la hauteur et l'équipement comme l'alimentation tiennent le rythme.

Enfin, la cavalerie est de très loin la meilleure en unités organisées, l'artillerie la mieux formée et le Génie une vraie force organisée. Point complémentaire, l'armée française est la seule à appliquer une vraie stratégie d'emploi de l'infanterie légère (qui foutra la trouille aux Anglais) qui reçoit une formation spécifique très poussée.

Cet outil permet à Napoléon de mener les campagnes fabuleuses de 1805 à 1809. Mais cet outil n'est pas le même sur toute la période: la qualité décroît vite avec le rythme d'attrition effarant des guerres continuelles contre tous les autres pays du continent. L'avantage comparatif disparaît ou s'atténue sur nombre de points. Il ne se rétablit qu'entre 1809 et 1812 (bref, quand on a la paix) mais ne retrouvera jamais le niveau de 1805: les pertes de soldats expérimentés ne peuvent jamais être totalement comblées par les nouvelles recrues (particulièrement dans les unités de reconnaissance), et la qualité et la quantité des chevaux s'effondre sur tout le continent (l'Angleterre est épargnée par l'attrition, évidemment, vu son faible engagement terrestre).

Ces faits ne sont pas sans conséquences sur ce que Napoléon peut faire: ON FAIT CE QU'ON PEUT AVEC CE QU'ON A. Devant la mobilité plus réduite des troupes (qui restent rapides comparées à la plupart des autres), la baisse relative des capacités de manoeuvre en grandes unités (qui restent les meilleures d'Europe), la diminution des rythmes de tirs (qui restent bons jusqu'en Russie, mais sont préoccupants en 1813), les plus faibles effectifs de cavalerie disponibles.... Napoléon ne peut plus avoir une tactique aussi fondée sur la manoeuvre qu'en 1805-1806. Il fait ce qu'il peut, c'est-à-dire renforcer la part de l'artillerie pour obtenir le même résultat stratégique: percer le dispositif ennemi. Cela implique aussi d'organiser des colonnes plus massives et plus serrées pour créer la percée ou flanquer.

Pour analyser Welklington, faut être sérieux les mecs, on n'est pas dans la même catégorie là. L'Iron Duke (ainsi nommé non en raison de sa force de caractère mais parce qu'il a fini sa vie cloîtré derrière les rideaux de fer qu'il avait mis sur sa baraque pour éviter les jets de cailloux tant son gouvernement avait été impopulaire) n'a jamais eu autant de contraintes stratégiques que Napoléon: il a toujours eu une tâche facile. Par exemple:

- en Espagne, il a pour seul devoir d'être là et de menacer les positions françaises. Il n'est même pas contraint de livrer la moindre bataille d'envergure. Il lui suffit de faire mouvement. Qui plus est, il peut rembarquer à tout moment, ce qui exclue la possibilité concrète d'être acculé. Bref, il n'a pas d'objectif stratégique concret. Vachgement difficile à tenir. En conséquence, il peut se permettre de choisir à chaque fois son champ de bataille, vu qu'il n'a qu'à se défendre, contrairement aux Français constamment sous la pression des guérillas et de ses mouvements. Les Français, en effet, DOIVENT tenir le terrain, ils DOIVENT stabiliser et pacifier la situation, ils DOIVENT chasser les armées anglaises, portugaises et espagnoles légitimistes de la péninsule. Cela veut dire qu'ils sont CONTRAINTS d'attaquer, quelles que soient les circonstances, qu'elles leur soient favorables ou non. Vous croyez que Soult ou Masséna étaient moins bons que Wellington? Faut être sérieux deux minutes, là! Ils sont contraints à l'attaque et à la dispersion des moyens: dès qu'ils peuvent voir Wellington qui se dérobe sans cesse, ils sont contraints de l'attaquer parce que la montre joue contre eux. Ils ont d'autres chats à fouetter que les Rosbifs, puisque'il faut contrôler le territoire! Du coup, nombre de batailles sont engagées sous cette contrainte multiple, donc mal, parce qu'il n'y a pas le choix.

- Les Français doivent tenir le terrain, ce qui implique une dispersion extrême des moyens, une moindre coordination, des tâches de police, une capacité de concentration plus réduite.... Wellington n'a rien de tel à faire: il est en concentration permanente.

- les guérillas sont le plus gros adversaire, puisqu'elles empêchent justement le contrôle du terrain: les communications sont presque inexistantes et accroissent la dispersion puisqu'il faut envoyer en moyenne plus d'une trentaine de messagers pour être à peu près sûr qu'un message puisse parvenir à une garnison (généralement, on ne revoit pas beaucoup des 29 autres). Cela implique que l'armée d'Espagne ne peut pas opérer au même tempo, avec des communications parcellaires, rarement confirmées et plus que souvent interceptées: comment un chef de théâtre peut avoir un tableau satisfaisant de la situation? De même, le harcèlement menace tout détachement en transit, ce qui fausse sans arrêt l'organisation des troupes et des renforts, et cause une attrition terrifiante. Wellington, lui n'a AUCUN de ces problèmes, et ses communications et informations sont justement d'autant plus facilitées par les mêmes facteurs qui rendent la tâche française impossible. Et ce con a quand même presque réussi à se mettre les Espagnols, guérillas et soldats, à dos!

- l'armée anglaise est correcte sans plus: l'infanterie est généralement correcte, avec surtout une bonne homogénéité, du moins en défense. La cavalerie est la mieux montée d'Europe, mais elles est bordélique est peu efficace en grands corps. L'artillerie est la mieux équipée, mais elle est très mal commandée et entraînée. Le vrai problème, c'est que l'armée anglaise n'est pas un outil stratégique: c'est de très loin LA PLUS LENTE et la moins autonome d'Europe: elle ne peut se déplacer sans un train logistique énorme et des journées de marche limitées (quand c'est Napoléon qui radine en 1808, on la verra galoper en laissant tout son train derrière elle). En effet, des repas abondants, du repos et de bonnes conditions d'hébergement sont, avec une discipline très cruelle, la seule façon de tenir cette armée composée, selon Wellington, de "la lie de la terre": réfractaires, voleurs, voyous, criminels, déserteurs, alcooliques, réfugiés, prsionniers politiques (nationalistes irlandais).... En Angleterre, les meilleurs hommes sont dans la flotte, dans la flotte de commerce ou de pêche, dans celle de la Compagnie des Indes.... L'armée n'a recours qu'au volontariat, à des incitations coûteuses et aux "press gangs". Pire, les officiers sont en général très mauvais: c'est la flotte qui attire les bons. L'encadrement doit y être beaucoup plus lourd pour seulement la tenir. Du coup, ses capacités manoeuvrières sont quasi nulles.

- L'armée française en Espagne n'est pas la Grande Armée: c'est l'endroit où on envoie les bleus. De nombreux récits montrent qu'on les envoyait directement après le recrutement, sans le moindre entraînement, et beaucoup touchaient leur premier fusil et leur premier uniforme en arrivant en garnison. Il ne restait quasiment pas de temps pour l'entraînement. La motivation de ces jeunes non aguerris ne voyait ainsi qu'une guérilla, toujours démoralisante. Et l'encadrement par des troupes aguerries était minuscule. Seules les unités de cavaleries avaient une bonne proportion de vétérans.

On va dire que Wellington n'avait pas vraiment de lourdes contraintes en Espagne; mais il a fallu aux Rosbifs 6 ans pour arriver aux Pyrénées dans ce qui n'a été qu'un abcès de fixation loin du théâtre principal des opérations où se passent des opérations d'un tout autre calibre.

A Waterloo, on va pas dire que Wellington avait les mêmes contraintes que Napoléon: là aussi, le temps ne jouait que pour lui, là où Napoléon était contraint par le temps à maints titres (avancée des Russes et Autrichiens, menace de la jonction entre les Prussiens et les Anglo-Allemands-Hollando-Belges). Le tondu a néanmoins réussi à faire rater la jonction de Wellington et Blücher là où Wellington se contente de subir et n'a d'autre objectif qu'attendre Blücher. Il n'a qu'une fenêtre de temps réduite pour attaquer l'un ou l'autre avant la jonction, et c'est Waterloo, un terrain qu'il n'a pas choisi parce qu'il n'avait pas ce luxe.

Et pourtant, malgré l'échec de l'offensive de d'Erlon (qui aurait totalement inversé le cours des événements), c'est lui qui l'emporte en grave infériorité numérique (je rappelle qu'autour de 20 000 Français sont portés sur la droite pour contrer les Prussiens, dès 15h, et que la Garde est en réserve: ça laisse combien de gusses contre les 68 000 pioupious de Wellingtons?), et ce sur un terrain extrêmement étroit où la concentration du feu est facile. Certes, une bataille n'a rien à voir avec la stratégie, mais bon. Je rappelle par ailleurs que l'armée de 1815 n'est que l'ombre de la Grande Armée: c'est le rappel des demi-soldes, de bleus trop jeunes et de morceaux de l'armée royale recomposée. Pas un bataillon, Garde comprise, où on puisse trouver 20 uniformes semblables ou même entiers. Tout manque. L'entraînement est inexistant, vu que ces unités ont été levées en moins d'un mois: ce sont à peine des unités constituées, les dernières manoeuvres remontent, pour ceux qui en ont déjà fait, à 1813, et le tir n'a pas pu être pratiqué. Pire que tout, cette armée n'a pas d'unité ni de moral: le goût de la défaite, le sentiment du rejet, le manque d'espoir, la méfiance (ceux qui étaient à l'île d'Elbe, ceux qui ont rallié les Bourbons, ceux qui sont restés fidèles en demi-soldes, les rumeurs "d'agents royalistes".... autant de clans, de haines, de poisons).

Et pourtant cette armée là l'emportait sur les Anglais, avait une cadence de feu comparable sinon meilleure, avait une meilleure tenue au feu (continuant à avancer sous la mitraille toute la journée du 18).... Elle a craqué sous le nombre et le quasi encerclement de la gigantesque tenaille Prusso-alliée.

D'ailleurs, le mélodrame qu'on lit dans les divers écrits de témoins anglais prouve leur effarement et leur impréparation à des campagnes de cette ampleur: le fait même que les bataillons d'infanterie refusent de se mettre en ligne sur 3 rangs et obligent leurs officiers à les mettre sur 4 rangs après la seule bataille de Quatre Bras (où la cavalerie française les a terrifié, paraît-il) prouve un niveau pour le moins limité de tenue. Qu'en aurait-il été dans une campagne plus longue, ou sur un cahmp de bataille plus large? Les Hollandais et Belges, contrairement à ce que dit la "Waterloo Industry", ont eu une meilleure tenue (c'est quand même eux qui ont fait l'essentiel du boulot à Quatre Bras, et eux aussi qui ont sauvé les Anglais face à la maigre charge de la Moyenne Garde en fin de journée à Waterloo).

Dites-moi en quoi Wellington a fait quoi que ce soit de vraiment fabuleux, par rapport à un Napoléon qui planifiait à l'échelle de l'Europe et avec jusqu'à deux semaines d'avance les mouvements de très nombreuses divisions, leurs étapes, leurs marches et contre-marches de diversion, celles de l'ennemi, anticipait les réactions de celui-ci et choisissait son champ de bataille à l'avance?

Je vous rappelle que quand on arrive à un champ de bataille, ce n'est plus de la stratégie; ce n'est plus que de la tactique. Et même à cette échelle, Napoléon s'est, sur la période, montré être très au-dessus de la plupart des autres (Italie, 1814, Austerlitz, les Pyramides....). Il n'a pas eu besoin de la supériorité numérique comme d'un absolu. Il s'est trouvé qu'il l'a eu à plusieurs occasions tout bêtement en raison du rapport de force ou d'une meilleure concentration. Mais en aucun cas il n'a reculé sous le prétexte de l'infériorité numérique.

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La Guerre de Trente Ans a tué la moitié de la population allemande.

La Guerre de Succession d'Espagne a tué plus de 3 millions de personnes.

Les Guerres de Louis XIV ont coûté 1,5 millions de morts directes.

Les Guerres de religion ont tué 1 millions de Français.

Juste 2-3 exemples. L'ère révolutionnaire n'a pas inventé ni la guerre totale, ni les morts chiffrés en millions, civils et militaires.

Juste pour noter: la Grande Armée qui entre en Russie compte 600 000 morts; sur ce total, 250 000 sont Français (au sens des frontières de 1792; 350 000 en comptant les Savoyards, Belges, Suisses et Rhénans). 60 à 75 000 repassent le Niémen en corps constitués; 40 à 60 000 de plus reviendront plus tard en ordre dispersé (dans des états divers). Il faut aussi retrancher les 25 000 Prussiens de York qui font défection. Soit un total de 125 à 160 000 survivants. A cela, il faudrait connaître le nombre de prisonniers gardés par les Russes (les exécutions n'ont pas été systématiques; on pourrait ajouter 10 à 20 000 gusses). Voyez, pas si terrible, non?!  >:( Bon, le truc, c'est que les pertes russes sont du même ordre (ben, l'hiver était aussi dur pour eux, et leur approvisionnement pourri par la terre brûlée).

Je signale que la Bérézina est un succès français  8). Même si les civils qui accompagnaient l'armée et le Génie (Eblé en tête) l'ont payé au prix fort.

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a/ Il sont trop parfaits; la vérité est absolue

b/ Z'êtes tous rien que des flemmards

c/ Les jeunes, ça affirme facilement, ça argumente laborieusement

d/ oui

e/ non

c/ moyen

f/ ne se prononce pas

g/ pfffffffff.... mmnnnnoouuf....

Remarque: dans ma remarque sur la Russie, lire "la Grande Armée qui entre en Russie compte 600 000 soldats", bien évidemment. On meurt après être entré en Russie, généralement, quand on est un envahisseur en tenue d'été (scientifiquement prouvé).

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En fait le souci est que toute réponse à ton message passera pour être rédiger par un neuneu... (moi le premier) devant la qualité du tiens...

Entièrement d'accord avec ça. Ceci-dit, rien ne vous empèche toi et Poirot et  les autres passionnés d'histoites militaires de lancer d'autres sujets  ;)

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Bon général avec une bonne armée mais qui s'est laissé manipulé sur le plan ''politique'' par la Grande Bretagne, la guerre d'Espagne et de Russie n'était pas indispensable à mon avis.

Alexandre 1er aurait il tenté d'envahir l'Empire Français si Napoleon alors que ces rencontres précédentes avec les armées françaises avaient étaient désastreuses ?

Envahir la Russie car elle ne respectait pas le Blocus Continental me semble une trés faible raison, la Russie n'était pas vraiment un gros client de l'Angleterre si je me rappelle bien les chiffres.

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pourquoi dès que j'envoie un post en histoire, y'a pu personneuh!

Ben moi normalement j'aime bien l'histoire militaire mais le sujet de Napoléon traité par les français se terminera toujours en cocorico. C'est un passage de votre histoire qui est non critiquable, sacré. Pourtant des critiques on pourrait en faire :

Sur un plan militaire:

- annexion de territoire appartenant aux "alliés" (trahison des promesses révolutionnaires)

- au final il a perdu (alors que César, évoqué plus haut,...)

- il semblerait que le retour de louis 18 fût bien accueilli car il signifiait le retour de la paix

Sur un plan civil:

- Napoléon signifie la fin de tous les rêves d'établissement d'une république

- il rétablit l'esclavage

- reconstitue une noblesse

- baisse de l'espérance de vie

Alors est-ce qu'il était le plus grand général de tous les temps ? Non. Un César, un Bélisaire me paraissent bien haut dessus. Un LaFayette n'aurait il pas mieux fait à sa place ?

Voilà tu as une réponse  ;)

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Envahir la Russie car elle ne respectait pas le Blocus Continental me semble une trés faible raison, la Russie n'était pas vraiment un gros client de l'Angleterre si je me rappelle bien les chiffres.

Ce n'est pas la seule raison, la Russie faisait regulièrement des menaces contre la Pologne et massait des troupes à ses frontrières, en 1812 elle a lancé un ultimatum à ce pays, ce qui a declenché de nouvelles hostilités avec l'empire Francais ( dont la Pologne etait un membre ).

Il n'y a que la guerre d'espagne que Napoleon aurait pu éviter , les autres guerres lui furent imposées.

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Ben moi normalement j'aime bien l'histoire militaire mais le sujet de Napoléon traité par les français se terminera toujours en cocorico. C'est un passage de votre histoire qui est non critiquable, sacré. Pourtant des critiques on pourrait en faire :

Sur un plan militaire:

- annexion de territoire appartenant aux "alliés" (trahison des promesses révolutionnaires)

- au final il a perdu (alors que César, évoqué plus haut,...)

- il semblerait que le retour de louis 18 fût bien accueilli car il signifiait le retour de la paix

Sur un plan civil:

- Napoléon signifie la fin de tous les rêves d'établissement d'une république

- il rétablit l'esclavage

- reconstitue une noblesse

- baisse de l'espérance de vie

Alors est-ce qu'il était le plus grand général de tous les temps ? Non. Un César, un Bélisaire me paraissent bien haut dessus. Un LaFayette n'aurait il pas mieux fait à sa place ?

Voilà tu as une réponse  ;)

+100. Je n'aurait pas répondu mieux.

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Sur un plan militaire:

- annexion de territoire appartenant aux "alliés" (trahison des promesses révolutionnaires)

C'est souvent comme ça quand on perd une guerre.

Personnellement je trouve qu'il a été trop modéré avec des pays comme l'Autriche qui lui declaré 3 fois la guerre en 15 ans.

Il aurait pu affaiblir d'avantage ce pays apres les victoires d'Austerlitz et de Wagram, je pense egalement qu'il aurait du detruire politiquement la Prusse apres la victoire de 1806, ce pays militariste etait bien trop dangereux et on la vu dans les decennies qui ont suivi.

- au final il a perdu (alors que César, évoqué plus haut,...)

Peut être mais ses succes furent bien plus nombreux et contrairement à Jules Cesar il se battait contre toutes les grandes puissances europeennes, Jules Cesar lui n'a combattu que des tribus.

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Il y a, à mon avis, un point à préciser : Parle-t'on du meilleur général ou du meilleur homme politique ?

Si l'on s'en tient uniquement au point de vue militaire, il ne fait aucun doute que Napoléon est dans le haut du panier. De même, du point point de vue politique intérieure française, Le bilan de Napoléon est positif. Par contre, coté politique extérieur, il n'a pas su s'arrêter à temps et négocier une paix durable.

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