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DGSE et Services de Renseignement Européen.


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https://www.drsd.defense.gouv.fr/

Le Service de renseignement du ministre des armées

La direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) est « le service dont dispose le ministre des armées pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles », selon les termes de l’article D3126-5 du code de la Défense. Autrement dit, la DRSD a pour cœur de métier la contre-ingérence de la sphère de défense.
La devise de la DRSD est : renseigner pour protéger.

En page 33 de Ce TIM vous trouvez un reportage sur la DRSD et de leur Toyota bleu que l'on croise de temps en temps 

https://www.calameo.com/publication-armee-de-terre/read/000063302c6179c72f8e8

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Le 27/04/2023 à 15:48, Bocket a dit :

 

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Lionnel L : En ce doux mois de septembre 2019, deux hommes se retrouvent à Stresa, sur les rives du très chic lac Majeur (nord de l'Italie). L'un, Lionel L., est un lieutenant-colonel de l'armée de terre française, en poste sur la base de l'Otan à Lago Patria, près de Naples. L'autre, Iouri A., est un agent du redoutable service de renseignement militaire russe, le GRU. Dans le viseur du contre-espionnage occidental depuis une opération menée en Autriche au début des années 2010, l'espion est arrivé quelques jours plus tôt en Italie, accompagné de sa fille d'une vingtaine d'années. Une bonne couverture, songe-t-il probablement. Loupé: le rendez-vous, de deux heures et demie et effectué en partie en russe, est immortalisé par les photos prises par les services italiens. Il marque en tout cas la fin de la partie pour l'officier français, sous la surveillance de la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la défense, la contre-ingérence militaire) depuis plusieurs mois. Lionel L. est interpelé le 17 août 2020, et entendu par la DGSI. 

Des documents classifiés ont-ils été transmis? L'officier, artilleur de formation, jure le contraire. "Mon client n'aurait pas dû accepter de rencontrer cette personne, certes, mais il ne lui a communiqué aucune information", assure son avocat, Antoine Beauquier. Les enquêteurs retrouveront tout de même un téléphone et trois clés USB fournis par l'agent du GRU dans la salle de bain napolitaine du militaire. Le contre-espionnage français envisage également un temps, que Lionel L. ait pu remettre des documents à Moscou via un prêtre orthodoxe avec qui il a déjeuné au printemps 2020 dans les environs du Mans. Cette piste sera ensuite écartée. Des documents confidentiels du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) où le Français a officié au début des années 2000, relatifs au système ferroviaire hexagonal, seront aussi retrouvés dans sa maison en banlieue parisienne. Une faute qui relèverait surtout de la négligence, selon les enquêteurs."Les Américains nous ont mis une pression de dingue"Entre le lieutenant-colonel et la Russie, l'histoire d'amour est ancienne. Dans les années 1980, ce catholique fervent, russophone et russophile, avait décroché une licence de slavistique (étude des langues slaves) à la Sorbonne, avant de réussir le concours de Saint-Cyr. L'artilleur, 57 ans, avait poursuivi sa carrière comme attaché de défense au Kazakhstan de 2014 à 2016, avant d'être envoyé à l'Otan. Libéré début 2022 et sous contrôle judiciaire, Lionel L., mis en examen pour "livraison à une puissance étrangère d'informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", attend désormais la fin de l'instruction, et un éventuel procès. Sa défense assure que le quinquagénaire a contacté plusieurs mois après sa rencontre avec Iouri A., deux amis au sein de la DRSD pour signaler l'approche du Russe.Au sein de l'État, l'affaire irrite au plus haut point. "Sans présager de sa culpabilité et d'une éventuelle livraison de documents à la Russie, il est consternant de voir un officier de ce niveau se montrer aussi vulnérable", observe un haut fonctionnaire au fait de ce dossier sensible. D'autres s'étonnent du manque de célérité des autorités à traiter un cas identifié depuis des mois. "On a avancé parce que les Italiens, et surtout les Américains, nous ont mis une pression de dingue sur cette affaire qui menaçait l'OTAN", reconnaît une source au sein des services français.

Cas isolé? Ou reflet d'une porosité de certains officiers tricolores face à l'influence russe? Alors que la guerre en Ukraine fait rage et que Vladimir Poutine a clairement désigné l'Occident comme l'ennemi numéro un de son pays, la question de l'influence de Moscou au sein des armées apparaît ultrasensible pour le ministère des Armées. "Les sympathies pro-russes dans les armées, c'est un peu le sujet tabou, sur lequel on jette un voile pudique, résume Olivier Schmitt, professeur au Center for War Studies (CWU) de l'université du sud Danemark. Il y a un réflexe atavique de protection de l'institution, mais le phénomène existe bel et bien, avec une frange, notamment au sein de l'armée de terre, très minoritaire mais structurée."Lire aussiDe Poutine à Fillon, la chute du pape des affaires franco-russes Gilles Rémy

Les "russo-béats": Dans la sphère pro-russe, il y a d'abord la partie émergée de l'iceberg: une brochette d'officiers de deuxième section (à la retraite), qui ne cachent pas une certaine sympathie, quand ce n'est pas un soutien total, pour la Russie. On y trouve des signataires de la fameuse "tribune des généraux" de 2021, comme Dominique Delawarde, Antoine Martinez et Christian Piquemal, mais aussi des personnalités telles que le général Jean-Bernard Pinatel, vice-président du think tank pro-russe Geopragma, qui suggérait en 2016 de "s'allier à la Russie et faire disparaître l'Otan". Un gradé dans les services nuance leur influence. "Une bonne partie de ces retraités sont ce qu'on appelle des ‘généraux quart de place', des colonels qui ont été nommés généraux à leur retraite [et qui bénéficient donc des 75% de réduction SNCF offerts aux officiers généraux, NDLR], assure-t-il. Il ne faut pas surestimer leur influence ou leur représentativité."Mais il y a aussi une partie souterraine, plus discrète, mais bien présente: des profils pro-russes, "russo-béats" selon le terme adopté par la contre-ingérence, au sein même de l'armée d'active. "Il y a une réelle fascination pour le régime poutinien chez certains officiers français, notamment des profils traditionnalistes violemment anti-américains et anti-Otan, assure le vice-amiral Patrick Chevallereau, ancien chef de la division "Euratlantique" au commandement stratégique de l'OTAN à Norfolk (Etats-Unis). Ces petites musiques relativistes, qui ferment les yeux sur les crimes russes et le fait que la France est une cible pour Moscou, instillent le doute dans l'institution. On ne se bat pas bien si on est habité par le doute.

Où se trouvent les grands "hubs" pro-russes des armées? Les anciens attachés de défense à Moscou ou dans les ex-républiques soviétiques apparaissent comme un foyer important. C'est notamment le cas d'une affaire racontée ici pour la première fois. Début 2018, le colonel Éric Kunzelmann, 52 ans, est attaché de défense à l'ambassade de France en Russie. L'empoisonnement au Royaume-Uni, par les services russes, de l'ancien agent double Sergueï Skripal, met les relations des deux pays à rude épreuve. Paris décide d'expulser quatre espions russes de son territoire. Moscou réplique en refoulant vers Paris quatre fonctionnaires français. Éric Kunzelmann fait partie du vol.L'aller-retour improbable de l'attaché de défense à Moscou Persona non grata à Moscou, le "Kunz", comme l'appellent certains, repart pourtant illico pour la Russie. Le coup d'éclat ne passe pas inaperçu: la DRSD ouvre aussitôt une enquête et dépêche à ses trousses plusieurs "chaussettes à clous" (le surnom des agents de ce service de 1.400 personnes dont le budget va doubler d'ici à 2030). Le contre-espionnage avait déjà à l'œil depuis un moment ce colonel russophile et russophone, passé par la prestigieuse Académie militaire de l'État-major de la Fédération de Russie (équivalent de l'Ecole de guerre française), et qui s'était mis en couple avec une Russe travaillant chez Atout France, agence de développement touristique rattachée à l'ambassade française à Moscou. En mars, Kunzelmann avait aussi provoqué l'ire du cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly, en expliquant dans une note que les preuves manquaient pour affirmer que la Russie était derrière la tentative d'assassinat de Sergueï Skripal.Éric Kunzelmann (deuxième en partant de la gauche) participe le 26 septembre 2017, à Moscou, à une réunion avec le chef de la Direction générale de la coopération militaire internationale du ministère de la Défense russe, Alexander Kchimovsky. © Ministère de la Défense de Russie. Dossier vide? Volonté d'étouffer l'affaire? Le ministère des Armées décide en tout cas de ne pas donner suite à l'enquête de la DRSD. Mais l'officier, placardisé, privé des étoiles de général qui lui étaient promises, fait le choix de tirer un trait sur plus de 30 années de carrière militaire. "Toute cette affaire a été montée en épingle par la DRSD et par des néo-conservateurs pro-Otan et anti-Russie, assure à Challenges le quinquagénaire, qui dirige maintenant une entreprise d'aide à la personne en Alsace. J'ai commis l'erreur de retourner en Russie après mon expulsion, car je voulais m'installer dans le pays pour conseiller des groupes étrangers. Mais je n'ai jamais franchi la ligne rouge." Une version corroborée par l'ambassadrice de France en Russie de 2017 à 2019, Sylvie Bermann, qui évoque "une histoire romantique." Et rappelle la célèbre formule du général de Gaulle – "Alors, Dejean, on couche?" - lancé à l'ambassadeur à Moscou Maurice Dejean qui avait dans les années 1960 une liaison connue avec une jeune comédienne russe.

Ce penchant sentimental pour la Russie des militaires français en poste dans l'ex-URSS n'est toutefois pas isolé. Mi-2018, nouvelle alerte à l'ambassade de France à Moscou: cette fois, c'est le mariage d'un autre militaire français avec une Russe du service des visas qui débouche sur une enquête de la DRSD. Excédé, l'exécutif décide de nettoyer les écuries d'Augias: la quasi-totalité de la mission de défense tricolore à Moscou, soit une dizaine de personnes, est progressivement remerciée et remplacée. "Ces exemples montrent un manque de discernement assez incompréhensible de la part d'officiers en mission à Moscou, estime Patrick Chevallereau. On sait très bien que les compromissions avec les services russes débutent souvent par des histoires de ce type."Un autre ex-attaché de défense à Moscou a également fait preuve d'une proximité idéologique étonnante avec le pouvoir russe. Comme l'a révélé L'Express, le général de division Jean Maurin, alors à la tête de la Légion étrangère, avait multiplié en 2018 les retweets de contenus anti-Otan, de communiqués de l'ambassade de Russie en France, mais aussi de dessins admiratifs pour Poutine et humiliants pour Emmanuel Macron. L'ancien para, dont l'avancement avait été bloqué en 2013 à cause de sa participation à une manifestation anti-mariage pour tous, était allé jusqu'à relayer des communiqués du ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov niant les bombardements chimiques du dictateur syrien à Douma...des attaques que la France venait de confirmer la veille, éléments déclassifiés à l'appui.Ce tropisme pro-russe n'a guère plombé la fin de carrière de l'officier. Le général Maurin, proche de Benoît Puga (ex-chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy et François Hollande), a même eu droit à un adieu aux armes en présence du major général de l'armée de terre Bernard Barrera. Quelques semaines plus tard, le Saint-Cyrien, qui n'a pas répondu à nos questions, partait chapeauter la sûreté de la filiale russe de Renault. Un retour aux sources pour celui qui s'était offert le mythique 4×4 russe UAZ lors de sa formation à l'Académie militaire de l'État-major de la Fédération de Russie en 2004. Jean Maurin est aujourd'hui directeur de la protection du constructeur français. "Quand je tape trop fort sur Moscou sur LCI, il m'appelle parfois pour me dire que je suis un anti-Russe primaire", rigole le général Michel Yakovleff, ancien vice-chef d'état-major du Shape, le commandement allié opérations de l'Otan.. 

Le cas Saint-Cyr: Ces sympathies pour la Russie sont aussi très présentes dans l'enseignement militaire, autre foyer de "russo-béats". Si l'École de guerre a été "nettoyée" il y a quelques années, avec le départ d'Aymeric Chauprade, ancien pilier des réseaux russes du Front national, et de la pro-Kremlin Caroline Galactéros, proche d'Éric Zemmour, l'Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, pépinière des officiers de l'armée de Terre, est au cœur des débats. Selon nos informations, le chef du département "war studies" de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Thomas Flichy de la Neuville, a ainsi été évincé de son poste en 2019 après une enquête de la DRSD qui a pointé les liens entretenus par ce dernier avec certaines puissances étrangères.Les positions favorables à la Russie mais aussi à l'Iran et à la Syrie de ce docteur en droit nommé en 2011, avaient été signalées par plusieurs de ses collègues, à maintes reprises, sans que la direction de l'école n'y prête attention. Jusqu'à la goutte de trop: l'organisation par l'enseignant, en mai 2018, d'un colloque où étaient conviés deux propagandistes du régime de Bachar al-Assad (Vanessa Beeley et Piers Robinson), qui avait provoqué la colère de l'hôtel de Brienne.Proche de l'historien d'extrême-droite Bernard Lugan, suspendu de cours à Saint-Cyr en 2015 par le cabinet de Jean-Yves Le Drian, Thomas Flichy de la Neuville a su rebondir. Il est aujourd'hui le titulaire de la Chaire de géopolitique à la Rennes School of Business. Invité sur l'antenne de Radio Notre-Dame le 24 février 2022, jour de l'invasion russe, il assénait que l'Ukraine est "une entité artificielle", dont la partie orientale est "peuplée de Russes". "Poutine fait entrer ses troupes dans une partie qui est russe depuis très longtemps", poursuivait le docteur en droit, assurant que "l'agression occidentale (...) avait généré la réplique de Vladimir Poutine".

Une secte d'ultra-droite, pro-russe, simple mouton noir? Plusieurs sources interrogées par Challenges évoquent au contraire une véritable mouvance organisée au sein de Saint-Cyr, autour de Bernard Lugan, ou de l'ancien directeur du pôle d'éthique militaire Henri Hude. "Une secte d'ultra-droite, identitaire et pro-russe, s'est installée à bas bruit au sein de l'encadrement de Saint-Cyr, assure Bruno Judde de Larivière, professeur de géographie à Coëtquidan de 2003 à 2021. Les directions successives l'ont laissée prospérer, et gagner une sorte de leadership idéologique." "Sans l'intervention de la DRSD, Flichy serait encore à Saint-Cyr aujourd'hui", abonde un enseignant toujours en poste.Une autre source, sous couvert d'anonymat, pointe le laxisme de la direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Le titulaire du poste de 2008 à 2018, Éric Ghérardi, est aujourd'hui président de l'Institut catholique de Vendée (ICES) cher à Philippe de Villiers. Contacté par Challenges, il soutient n'avoir "jamais eu le moindre problème avec M. Flichy." De la même manière, Henri Hude évoque des "fantasmes" et estime que "Saint-Cyr n'est pas plus pro-américain que prorusse."Au-delà de ce cas, d'anciens "cyrards" (le surnom des élèves de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr), se sont illustrés depuis l'invasion de l'Ukraine. A commencer par Xavier Moreau, quinquagénaire proche de l'extrême-droite qui se fait la voix du Kremlin à coups "d'analyses politicostratégiques" diffusées sur son site (Stratpol). Proche d'Alexey Korotaev, général du SVR (renseignement extérieur), et fait citoyen russe en 2013 – ce qui le rend mobilisable par l'armée, Xavier Moreau a notamment rempli un rôle d' "observateur étranger" à Rostov, Donetsk et Taganrog lors des référendums d'annexion organisés par Moscou dans quatre régions ukrainiennes en septembre 2022. Le colonel Alain Corvez, ex-cyrard et coqueluche de la chaîne Russia Today France, était également présent. Les deux hommes ont notamment contribué à l'ouvrage Géopolitique de la Russie (Éditions SPM) publié en 2019, aux côtés de deux enseignants actuels de Saint-Cyr, Olivier Hanne et Éric Pomès, Xavier Moreau (à gauche) remet l'un de ses livres sur l'Ukraine au journaliste pro-Kremlin Vladimir Soloviev qui a appelé à "frapper la France" en janvier 2023 après l'annonce par Paris de futures livraisons de chars à l'Ukraine.

Si l'Académie de Saint-Cyr n'a pas répondu à nos questions, pas plus que Thomas Flichy de la Neuville, un proche prend la défense de l'institution. "Saint-Cyr est attaché à la pluralité des opinions, avec des profils idéologiques très divers, dont certains sont d'ailleurs très à gauche, comme le sociologue Claude Weber, insiste cette source. Mais les cas qui franchissent la ligne rouge sont traités."Les notes intrigantes de la DRMUne autre institution militaire clé est accusée de s'être montrée trop bienveillante vis-à-vis du Kremlin, notamment de 2015 à 2017: la Direction du renseignement militaire (DRM). Durant cette période, marquée par la déstabilisation du Donbass et l'annexion de la Crimée par Moscou, le service de renseignement publie notamment une série de quatre notes qui démontent les informations des États-Unis, et de la DGSE, selon lesquelles les missiles russes SSC-8 sont contraires au traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). La publication sur un même sujet de notes discordantes des deux principaux services français de renseignement extérieur fait jaser au sein de l'État. "C'était un problème conjoncturel, confie un ancien cadre de la DRM. A cette époque, l'officier traitant Ukraine de la DRM, basé à Paris, était un lieutenant-colonel russophone, pro-russe. Son prisme était évident."D'autres cas semblent plutôt relever du manque de précaution. A l'été 2022, un membre du CESA, le Centre d'études stratégiques aérospatiales rattaché au major-général de l'armée de l'air, avait proposé que le journaliste Régis Le Sommier, passé par RT France et actuel directeur de la rédaction du média pro-Kremlin "Omerta" lancé à l'automne dernier, intègre le réseau "Ader", un cénacle prestigieux de colonels de la réserve citoyenne de l'armée de l'air et de l'espace. L'initiative a été retoquée au dernier moment par l'État-major des armées, alerté par un observateur vigilant.

[...]

 

 

C'est quand même assez consternant de voir que des types avec un profil et des postes de haut niveau (attaché de défense à Moscou, c'est pas la même chose qu'attaché de défense en Jamaïque) ont pu finalement être installé dans leur fonction, et seulement entravé pour de bon quand cela devenait grossier. 

La fréquence des actions d'influence à Saint Cyr et la multiplicité des acteurs est assez inquiétant, car plus le recrutement démarre tôt et plus il est prometteur car potentiellement difficile à détecter après (on ne crible pas avec la même finesse un étudiant d'école, fut-elle militaire, d'un colonel ou général à qui on envisage de confier une mission délicate). 

La ou il y a un relativisme assez sidérant, c'est l'exemple donné du Général Maurin: bloqué immédiatement dans son avancement à cause d'une participation à la manifestation anti-mariage pour tous, ce qui relève strictement d'une opinion politique voir religieuse: mais faut il comprendre qu'il ne faut pas se fâcher avec le politique, donc zèle maximal de l'administration ? Par contre adieu aux armes et honneurs militaires en grande pompe, même après les éléments caractérisant une loyauté de plus en plus douteuse. 

L'histoire de ce colonel, attaché français de défense en Russie, ou il a étudié à l'académie militaire de Moscou (!!), russophile et marié à une Russe: on nage en plein délire. Evoquer avec complaisance l'affaire Dejean comme celle d'une histoire romantique, comme le fait l'ancienne ambassadrice française à Moscou, sans rappeler que la comédienne en question était manipulée par le KGB pour monter une compromission, c'est vraiment faire preuve d'une légèreté que je trouve ahurissante à ce niveau de responsabilité. 

Plus que les histoires individuelles, c'est surtout la tolérance, la complaisance et la mansuétude de certaines administrations et de l'entourage immédiat de ces personnes, qui me sidère au plus haut point. Essayez de transposer la moitié de ces faits dans des pays sérieux avec leurs services de renseignements (US, Israël...), juste pour rire. 

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il y a 32 minutes, olivier lsb a dit :

C'est quand même assez consternant de voir que des types avec un profil et des postes de haut niveau (attaché de défense à Moscou, c'est pas la même chose qu'attaché de défense en Jamaïque) ont pu finalement être installé dans leur fonction, et seulement entravé pour de bon quand cela devenait grossier. 

La fréquence des actions d'influence à Saint Cyr et la multiplicité des acteurs est assez inquiétant, car plus le recrutement démarre tôt et plus il est prometteur car potentiellement difficile à détecter après (on ne crible pas avec la même finesse un étudiant d'école, fut-elle militaire, d'un colonel ou général à qui on envisage de confier une mission délicate). 

La ou il y a un relativisme assez sidérant, c'est l'exemple donné du Général Maurin: bloqué immédiatement dans son avancement à cause d'une participation à la manifestation anti-mariage pour tous, ce qui relève strictement d'une opinion politique voir religieuse: mais faut il comprendre qu'il ne faut pas se fâcher avec le politique, donc zèle maximal de l'administration ? Par contre adieu aux armes et honneurs militaires en grande pompe, même après les éléments caractérisant une loyauté de plus en plus douteuse. 

L'histoire de ce colonel, attaché français de défense en Russie, ou il a étudié à l'académie militaire de Moscou (!!), russophile et marié à une Russe: on nage en plein délire. Evoquer avec complaisance l'affaire Dejean comme celle d'une histoire romantique, comme le fait l'ancienne ambassadrice française à Moscou, sans rappeler que la comédienne en question était manipulée par le KGB pour monter une compromission, c'est vraiment faire preuve d'une légèreté que je trouve ahurissante à ce niveau de responsabilité. 

Plus que les histoires individuelles, c'est surtout la tolérance, la complaisance et la mansuétude de certaines administrations et de l'entourage immédiat de ces personnes, qui me sidère au plus haut point. Essayez de transposer la moitié de ces faits dans des pays sérieux avec leurs services de renseignements (US, Israël...), juste pour rire. 

Tu compares des choux et des carottes, non ?

J'ignore tout du Gal Maurin mais s'il a été "bloqué dans son avancement" c'est qu'il était d'active, et s'il était d'active il n'a précisément pas le droit de s'afficher en politique, c'est la règle.

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14 hours ago, olivier lsb said:

Plus que les histoires individuelles, c'est surtout la tolérance, la complaisance et la mansuétude de certaines administrations et de l'entourage immédiat de ces personnes, qui me sidère au plus haut point. Essayez de transposer la moitié de ces faits dans des pays sérieux avec leurs services de renseignements (US, Israël...), juste pour rire. 

un grand classique de nos services... Notre amateurisme frise le ridicule, parfois. Malgré la qualité et résultat. 

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Le 27/04/2023 à 16:00, mudrets a dit :

Pourquoi ne suis-je pas étonné, ayant gravité dans ce milieu ? :ohmy:

Je suis prêt à parier que tu as sur ton bureau ou une étagère des petites maquettes dnimrl.png de sous-marins russes! Preuve définitive de ton idolâtrie envers le régime néo-soviéto-tsariste poutinien!

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Il y a 19 heures, olivier lsb a dit :

La fréquence des actions d'influence à Saint Cyr et la multiplicité des acteurs

Merci. Il n'y a pas que les russes.
En fait les accusateurs seraient priés de nous informer de leurs tropismes idéologiques, d'aucun pourraient alors leur expliquer au calme pour quel acteur étranger opposés aux intérêts de la France ils bossent activement parfois sans même s'en rendre compte.

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Je suis prêt à parier que tu as sur ton bureau ou une étagère des petites maquettes dnimrl.png de sous-marins russes! Preuve définitive de ton idolâtrie envers le régime néo-soviéto-tsariste poutinien!

Non, carrément un entier dans mon jardin... mais pas jaune !

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Merci. Il n'y a pas que les russes.
En fait les accusateurs seraient priés de nous informer de leurs tropismes idéologiques, d'aucun pourraient alors leur expliquer au calme pour quel acteur étranger opposés aux intérêts de la France ils bossent activement parfois sans même s'en rendre compte.

Les espions qui ne savent pas qu'ils en sont, c'est un concept de multivers ?

On pourrait déjà commencer par virer les agents d'influence de nos ennemis stratégiques affichés non ? Avant que de chercher à taper sur des lanternes. Rien que toutes les badernes pro-russes et les décideurs qui ne comprennent pas que non, ce n'est pas leur charme inné qui fait tomber les femmes comme des mouches ?

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il y a 57 minutes, Ciders a dit :

Les espions qui ne savent pas qu'ils en sont, c'est un concept de multivers ?

Non, juste de l'acculturation poussée à son paroxysme.

il y a 57 minutes, Ciders a dit :

On pourrait déjà commencer par virer les agents d'influence de nos ennemis stratégiques affichés non ? Avant que de chercher à taper sur des lanternes. Rien que toutes les badernes pro-russes et les décideurs qui ne comprennent pas que non, ce n'est pas leur charme inné qui fait tomber les femmes comme des mouches ?

Oui, mais le passage en gras concerne exactement ce dont je voulais parler.

Comment définis-tu un ennemi stratégique? Selon ta définition, je peux te trouver un paquet de nouveaux "agents d'influence" à virer dare-dare.

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il y a 39 minutes, Patrick a dit :

Oui, mais le passage en gras concerne exactement ce dont je voulais parler.

Comment définis-tu un ennemi stratégique? Selon ta définition, je peux te trouver un paquet de nouveaux "agents d'influence" à virer dare-dare.

Je suis un être simple. On vire les pro-Russes et les pro-Chinois, ce sera déjà beaucoup.

Ensuite, si ça vient tailler le bout de gras avec les Atlantistes, les "J'adoooreuh le Qatareuh" et les lobbyistes bavarois, d'accord mais dans un deuxième temps. La priorité à l'heure actuelle, c'est la Russie et la Chine. Rien que les fanas du Kremlin et les pro-Pékin, on aura fait un bon nettoyage.

Et y'a pas besoin de chercher bien loin, la moitié sont déjà connus et visibles comme la petite vérole sur un légionnaire après sa sortie dominicale au BMC de Sidi bel Abbes. On cible l'armée, les décideurs et la presse, on aura déjà largement de quoi occuper la DCRI pendant des années.

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Le 29/04/2023 à 10:45, Boule75 a dit :

Tu compares des choux et des carottes, non ?

J'ignore tout du Gal Maurin mais s'il a été "bloqué dans son avancement" c'est qu'il était d'active, et s'il était d'active il n'a précisément pas le droit de s'afficher en politique, c'est la règle.

C'est bien çà que je trouve ahurissant: un général d'active ne peut afficher d'opinion politique, même à une manifestation (à la rigueur, c'est le deal avec l'armée, dont acte) et surtout, la sanction fut immédiate à l'époque et appliquée avec zèle: blocage de carrière.

En revanche les opinions pro-russes (qui sont aussi des opinions politiques) exprimées sur Twitter (donc une audience bien plus large qu'une manif en physique) sont assez mollement traitées, quand bien même elles s'opposent en tout point avec la position diplomatique de l'époque et suggèrent un début de trahison ou de manque de loyauté, ce qui m'apparait bien plus grave, s'agissant d'un personnel de l'armée, que d'avoir fait part de convictions politiques dans une manifestation Franco-Française concernant les moeurs. L'un menace potentiellement la sécurité du pays, l'autre pas. 

"Comme l'a révélé L'Express, le général de division Jean Maurin, alors à la tête de la Légion étrangère, avait multiplié en 2018 les retweets de contenus anti-Otan, de communiqués de l'ambassade de Russie en France, mais aussi de dessins admiratifs pour Poutine et humiliants pour Emmanuel Macron. L'ancien para, dont l'avancement avait été bloqué en 2013 à cause de sa participation à une manifestation anti-mariage pour tous, était allé jusqu'à relayer des communiqués du ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov niant les bombardements chimiques du dictateur syrien à Douma...des attaques que la France venait de confirmer la veille, éléments déclassifiés à l'appui.Ce tropisme pro-russe n'a guère plombé la fin de carrière de l'officier.

C'est un peu comme si un général Sud-Coréen ou Japonais relayait des éléments propagande du parti communiste Chinois, ça ferait un peu désordre et je ne crois que la carrière du bonhomme atteindrait sagement l'âge de la retraite militaire. 

Modifié par olivier lsb
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il y a une heure, Ciders a dit :

Ensuite, si ça vient tailler le bout de gras avec les Atlantistes, les "J'adoooreuh le Qatareuh" et les lobbyistes bavarois, d'accord mais dans un deuxième temps. La priorité à l'heure actuelle, c'est la Russie et la Chine.

Ce sont pourtant tous de gros morceaux pour moi, qui expriment une capacité à faire du mal à la France de manière différente mais réelle. Certains de façon tellement intégrale que les avantages qu'ils nous offrent sont devenus indissociables des contraintes qu'ils nous imposent. Rien que la Chine vis-à-vis de laquelle il faudrait ratisser large, au risque de nous retrouver dans la même situation hypocrite qu'avec les sanctions croisées UK/UE/USA contre les oligarques, silovikis, et entreprises russes, qui ne visaient souvent pas les mêmes personnes ou entités au début du conflit! :laugh: En cause? L'imbrication économique des uns avec les autres.

https://www.bloomberg.com/graphics/2022-russian-billionaires-sanctioned-ukraine-war/?leadSource=uverify wal

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Pire encore, certains de nos "alliés" ne penseront pas comme nous vis-à-vis de ces pays, je pense aux autres BRICS et à des nations affiliées à ce modèle. Que devra-t-on alors faire ou dire? Couper plus de ponts? Enfin, que faire au cas où ces actions nous coûtent plus qu'elles ne nous rapportent? Économiquement surtout? Se souvenir de la politique française post-Tian An Men par exemple.
Tout ça n'est-il pas qu'un énorme jeu de dupes destiné à leurrer des idiots utiles se mettant hors-jeu de manière volontaire? Ne verra-t-on pas, bientôt, une fois cette guerre finie, une compétition entre anciens "alliés" de l'Ukraine dans une course à l'échalotte inversée en mode "j'ai moins soutenu l'Ukraine que les autres s'il-vous-plait laissez-moi revenir sur le marché russe"? Saura-t-on alors nous rendre réellement indispensables? Les russes préfèrent-ils se passer de voitures Renault, ou de BMW?

...

Je dis qu'il faut rester stoïques, cohérents, considérer les effets réels sur notre situation des actions des uns et des autres, hors de tout relativisme délétère, et plus que jamais penser tous azimuths.

Quand en Europe certains veulent nous priver de financements pour notre nucléaire alors que les hydrocarbures russes doivent être achetés à l'Inde, c'est une action de guerre économique au moins aussi importante que celle qui nous prive de l'accès direct à l'énergie russe et à son marché pour nous punir de notre soutien (légitime) à l'Ukraine. Elle émane pourtant de nos "alliés" et d'idiots utiles idéologisés et politisés sur notre sol. Au profit de qui?
Par conséquent, un pro-russe doit être traité comme un pro-ce que vous voulez au regard des effets réels et potentiels de ses actions. Ce qu'il faut c'est ramener TOUT LE MONDE au bercail, et d'urgence. À commencer par un exécutif de plus en plus déconnecté et dont la déconnexion sert au mieux les intérêts des ennemis stratégiques variés auxquels le pays fait face, du fait de son incapacité à FÉDÉRER.

J'observe ainsi avec consternation que s'il "ne faut pas humilier la russie", humilier les gens qui se sont laissés abuser par la propagande russe est en revanche visiblement parfaitement acceptable! Et ce alors que le "tournant russe" n'a pas été décidé par ces individus, que je sache! :excl:

Qui sert les intérêts de qui avec de telles actions?

Les consommateurs de propagande doivent-ils être plus punis que leurs dealers qui pourtant opèrent au grand jour devant le commissariat du quartier?

...Ou bien l'idée est-elle d'obtenir des effets internes au pays et à son opinion publique en pratiquant l'humiliation publique via le recours au reductio ad ?

Ainsi, et je te cite à nouveau:

il y a une heure, Ciders a dit :

Rien que les fanas du Kremlin et les pro-Pékin, on aura fait un bon nettoyage.

...La NUPES doit-elle être considérée comme pro-poutine et pro-russe pour avoir refusé de voter la reconnaissance de l'Holodomor comme un génocide?

:biggrin::wink:

 

il y a 45 minutes, olivier lsb a dit :

C'est bien çà que je trouve ahurissant: un général d'active ne peut afficher d'opinion politique, même à une manifestation (à la rigueur, c'est le deal avec l'armée, dont acte) et surtout, la sanction fut immédiate à l'époque et appliquée avec zèle: blocage de carrière.

En revanche les convictions pro-russes exprimées sont assez mollement traitées, quand bien même elles s'opposent en tout point avec la position diplomatique de l'époque et suggèrent un début de trahison ou de manque de loyauté, ce qui m'apparait bien plus grave, s'agissant d'un personnel de l'armée, que d'avoir fait part de conviction politique dans un débat interne Franco-Français. L'un menace potentiellement la sécurité du pays, l'autre pas. 

"Comme l'a révélé L'Express, le général de division Jean Maurin, alors à la tête de la Légion étrangère, avait multiplié en 2018 les retweets de contenus anti-Otan, de communiqués de l'ambassade de Russie en France, mais aussi de dessins admiratifs pour Poutine et humiliants pour Emmanuel Macron. L'ancien para, dont l'avancement avait été bloqué en 2013 à cause de sa participation à une manifestation anti-mariage pour tous, était allé jusqu'à relayer des communiqués du ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov niant les bombardements chimiques du dictateur syrien à Douma...des attaques que la France venait de confirmer la veille, éléments déclassifiés à l'appui.Ce tropisme pro-russe n'a guère plombé la fin de carrière de l'officier.

C'est un peu comme si un général Sud-Coréen ou Japonais relayait des éléments propagande du parti communiste Chinois, ça ferait un peu désordre et je ne crois que la carrière du bonhomme atteindrait sagement l'âge de la retraite militaire. 

Boarf, allez, au pire de telles sorties favorisent l'existence du "en même temps" macronien. Il y a les pro-OTAN, les pro-Russie, les pro-Europe, les pro-BRICS, les pro-tiers-monde, les pro-arabes, les pro-israéliens, les pro-[...]

Comme ça on peut dire qu'on est copains avec tout le monde, et en même temps avoir des fusibles sacrifiables pour dire que c'est pas nous! :bloblaugh:

Quoi, t'es pas d'accord? :laugh:

Modifié par Patrick
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il y a 9 minutes, Patrick a dit :

Ainsi, et je te cite à nouveau:

...La NUPES doit-elle être considérée comme pro-poutine et pro-russe pour avoir refusé de voter la reconnaissance de l'Holodomor comme un génocide?

Moi ce que j'y vois, c'est toujours ce relativisme à la française qui fait qu'on ne condamne jamais les traitres, même quand ils sont visibles, "parce que hein, c'est pas si grave" et "oui mais les zôtres ils mangent le bol de soupe de l'ennemi".

En matière de crime d’État, il faut fermer la porte à la pitié. C'est du Richelieu dans le texte et j'y souscris tout à fait. Alors purgeons. Je t'ai donné mes cibles prioritaires, le reste peut attendre.

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4 hours ago, Ciders said:

Moi ce que j'y vois, c'est toujours ce relativisme à la française qui fait qu'on ne condamne jamais les traitres, même quand ils sont visibles, "parce que hein, c'est pas si grave" et "oui mais les zôtres ils mangent le bol de soupe de l'ennemi".

En matière de crime d’État, il faut fermer la porte à la pitié. C'est du Richelieu dans le texte et j'y souscris tout à fait. Alors purgeons. Je t'ai donné mes cibles prioritaires, le reste peut attendre.

Tu risques rapidement de condamner tout le monde... Parce que tout le monde croque a droite ou à gauche...

Quand aux cibles prioritaires c'est assez particulier comme raisonnement... Et assez vulnerant. Pour pas dire puérile.

Le plus intéressant ici c'est que ça n'addesse pas la problématique... Qui est franco française. Pourquoi certains courants politiques arrivent à noyauter si facilement certaines institutions.

Moi j'ai déjà la réponse...

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il y a une heure, g4lly a dit :

Tu risques rapidement de condamner tout le monde... Parce que tout le monde croque a droite ou à gauche...

Quand aux cibles prioritaires c'est assez particulier comme raisonnement... Et assez vulnerant. Pour pas dire puérile.

Il est vrai qu'agir sur des cibles définies et menaçantes pour le pays ne peut être qu'une manifestation de puérilité bien inutile. Je note. :happy:

il y a une heure, g4lly a dit :

Le plus intéressant ici c'est que ça n'addesse pas la problématique... Qui est franco française. Pourquoi certains courants politiques arrivent à noyauter si facilement certaines institutions.

Apprenons déjà aux attachés militaires et aux hommes politiques à ne pas penser avec leur queue et à ne pas se penser indispensables pour la paix dans le monde, ça réduira sensiblement une partie du problème.

A moins que l'acronyme MICE ne soit aussi puéril ?

Modifié par Ciders
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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Tu risques rapidement de condamner tout le monde... Parce que tout le monde croque a droite ou à gauche...

Quand aux cibles prioritaires c'est assez particulier comme raisonnement... Et assez vulnerant. Pour pas dire puérile.

Sophisme du whataboutism.

En pour ce qui est de désigner des cibles prioritaires, pour recoller un peu au sujet, le libre blanc de la défense est un exercice justement tout ce qu'il y a de plus officiel et qui réactualise la hiérarchie des menaces tous les 4 ans. Que ça puisse échapper à Guida (encore que...) ou aux idiots utiles en bas de chez toi et moi, on passera l'éponge. Que les stipulations du livre blanc de la défense échappent à un attaché de défense ou au général patron de la légion, c'est autrement plus problématique.

Pour rappel, quelques extraits du libre blanc de la défense de 2017 au sujet de la Russie. Le constat est on ne peut plus explicite et même timorée, au regard de l'Histoire qui suivra:

Citation

Ainsi, cette Revue stratégique énumère de nombreux griefs reprochés à la Russie, en commençant, évidemment, par « l’annexion de la Crimée », qui « viole les principes d’Helsinki et fragilise l’architecture de la sécurité » en Europe.

Et le document d’insister : « L’annexion illégale de la Crimée s’est accompagnée d’un renforcement massif et rapide des capacités militaires russes, qui lui confère un rôle de bastion méridional en mer Noire, comparable à la situation de Kaliningrad en mer Baltique. »

Outre la question de la Crimée, la Revue stratégique avance que, « tout en dénonçant ‘l’expansionnisme occidental’, la Russie cherche à affaiblir le lien transatlantique et diviser l’Union européenne » en développant, d’une « manière inédite depuis la Guerre Froide », une « politique d’affirmation tous azimuts (flanc est, Méditerranée, Syrie, Balkans) et dans tous les champs. » Cette dernière, poursuit le document, « s’inscrit notamment dans une logique de sphère d’influence, qui s’accompagne d’un recours préoccupant à des formes d’intimidation stratégique. »

À ce propos, la Revue stratégique dénonce la « posture provocatrice de Moscou » dans la région de la Baltique, avec des « démonstrations militaires récurrentes ». Même chose pour l’Atlantique Nord, théâtre d’une « recrudescence des activités russes (vols de bombardiers stratégiques, déploiements de sous-marins), jusqu’aux approches nationales) », lesquelles « constituent un espace essentiel pour la défense collective de l’Otan, pour les intérêts économiques de l’Europe et pour la liberté d’action des forces françaises, notamment pour la dissuasion nucléaire. »

Pour les auteurs du document, cet « activisme russe dans ces zones est un motif majeur de préoccupation, partagé par nos principaux alliés, qui mobilise en retour des moyens conséquents. »

Enfin, la Revue stratégique accuse également la Russie de mener un « travail de contestation ou de blocage des institutions et instruments internationaux » et de promouvoir, quand « ses intérêts sont en jeu », des « instances régionales alternatives. »

https://www.opex360.com/2017/10/13/face-la-russie-la-revue-strategique-plaide-pour-la-fermete-et-le-dialogue/

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59 minutes ago, Ciders said:

Il est vrai qu'agir sur des cibles définies et menaçantes pour le pays ne peut être qu'une manifestation de puérilité bien inutile. Je note. :happy:

Apprenons déjà aux attachés militaires et aux hommes politiques à ne pas penser avec leur queue et à ne pas se penser indispensables pour la paix dans le monde, ça réduira sensiblement une partie du problème.

Oublié... C'est a toi de vivre avec cet état de fait. Tu n'empêchera jamais quelqu'un d'être séduit par quelqu'un qu'il côtoie et qui y mets un peu du sien. Même les plus endoctriné finissent par succomber.

L'idée au contraire c'est de le savoir, de faire avec et d'en jouer pour faire avancer tes intérêts.

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@olivier lsb tu as quand meme bien conscience que le livre blanc c'est exclusivement de la communication non?

L'essentiel de ce qui est publié c'est de la communication pour pas dire de la.propangande...

Les cible ou l'on engagee plus de ressource ne sont pas nécessairement celles affiché ci ou là... D'autant que les interets en jeu tu n'en as probablement même pas conscience...

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Il y a 8 heures, olivier lsb a dit :

C'est bien çà que je trouve ahurissant: un général d'active ne peut afficher d'opinion politique, même à une manifestation (à la rigueur, c'est le deal avec l'armée, dont acte) et surtout, la sanction fut immédiate à l'époque et appliquée avec zèle: blocage de carrière.

En revanche les opinions pro-russes (qui sont aussi des opinions politiques) exprimées sur Twitter (donc une audience bien plus large qu'une manif en physique) sont assez mollement traitées, quand bien même elles s'opposent en tout point avec la position diplomatique de l'époque et suggèrent un début de trahison ou de manque de loyauté, ce qui m'apparait bien plus grave, s'agissant d'un personnel de l'armée, que d'avoir fait part de convictions politiques dans une manifestation Franco-Française concernant les moeurs. L'un menace potentiellement la sécurité du pays, l'autre pas.

Ce général a beau, vu de moi, être un abruti confinant au traître s'il agit de manière cohérente avec ce qu'il retransmet, il n'est pour autant pas certain qu'il enfreigne le "devoir de réserve" dans la conception traditionnelle de celui-ci, lorsqu'il traite d'affaires internationales : c'est un peu comme sur AD.net : on s'interdit peu ou prou la politique intérieure sans pour autant s'interdire aucun débat sur la politique extérieure.
Corollaire : grosse zone grise sur tout ce qui a trait à l'UE, évidemment, puisqu'on est dans l'extérieur passablement intérieur (et inversement).

Ca sent le besoin d'affiner et d'affermir la jurisprudence.
Il faut signaler aussi qu'on a une grosse partie des votants qui ont décidé qu'ils n'étaient concrètement pas intéressés par la démocratie et qui militent pour l'arrivée d'un régime autoritaire (ils s'en défendraient, mais ils votent pour quand même) : ça limite la pression sociale.

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Un article de compte rendu sur l'audition de Nicolas Lerner, le patron de la DGSI, à la commission d'enquête de l'AN sur les ingérences étrangères. Je poste l'article ici, car c'est DGSE et autres services de renseignements Européens (y a t-il un fil dédié DGSI ? De toute façon, la question des ingérences étrangères relève aussi bien de la sécurité intérieure qu'extérieure).

Ca vient corroborer bien des observations que j'ai partagées ces derniers mois sur le fil Ukraine. On y apprend entre autre:

- que des responsables politiques sont entrés / ont pu entrer (emploi du conditionnel car seule la justice peut trancher.... mais comme la DGSI ne transfère pas le dossier aux autorités judiciaires, impossible de statuer) dans des relations interdites par la loi, avec la Russie. Il vise entre autre le voyage des parlementaires en Crimée lors du référendum, évoque le témoignage de la députée Anne Genetet concernant un tamponnage Russe, entravé par les services.

- Lerner a du en personne, dissuader des ministres, ancien ministres et parlementaires de poursuivre des relations avec des personnes physiques ou morales proches de l'état Russe. C'est quand même un témoignage que je trouve assez grave, car portant sur des ministres (en exercices) et parlementaires. Je trouve que la façon de traiter personnellement par le DGSI et dans la discrétion, ce genre de cas, est une erreur. Ca institue l'idée qu'il puisse exister des passe-droits et un traitement préférentiel de certains faits, passibles d'être pénalement qualifiés et sanctionnés. Au motif qu'il s'agit de VIP politiques. En matière de contre ingérence, rien ne vaut un bon message bien passé, assis sur une condamnation judiciaire exemplaire. Les effets en seront d'autant plus décuplés au moment au chacun, en son for intérieur, se demandera s'il ne fait pas une connerie au moment de coopérer avec une puissance étrangère. 

- Les élus locaux sont aussi des cibles, par leur pouvoir décisionnaire en matière économique et financière

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/27/le-personnel-politique-francais-cible-de-choix-des-espions-russes-selon-la-dgsi_6171168_3224.html

Citation

Le personnel politique français, cible de choix des espions russes, selon la DGSI

Le chef du contre-espionnage français, Nicolas Lerner, a témoigné devant une commission d’enquête parlementaire, le 2 février, à huis clos. Ses déclarations viennent d’être rendues publiques.

Par Jacques Follorou

Publié le 27 avril 2023 à 05h23, modifié le 27 avril 2023 à 07h22

Article réservé aux abonnés

L’histoire de l’espionnage, pendant la guerre froide, est riche d’affaires de trahisons commises par des personnes issues du monde politique français. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la chute du mur de Berlin et la fin d’un monde bipolaire opposant l’Union soviétique et les Etats-Unis n’ont pas mis fin à ce type d’ingérence, notamment en France.

C’est le constat fait par le chef du contre-espionnage français, Nicolas Lerner, devant la commission d’enquête parlementaire relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères, créée le 6 décembre 2022, et présidée par le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy (Rassemblement national, RN). Les déclarations du directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), interrogé, le 2 février, à huis clos, viennent tout juste d’être rendues publiques. Elles montrent à quel point les élus restent des cibles de premier choix.

« Nous avons détecté, depuis que je suis responsable de ce service [2018], indique M. Lerner, des tentatives d’approche de la part de certains agents de renseignement visant l’ensemble du spectre politique (…). Selon mes informations, il y a des approches individuelles et certaines personnes ont pu entrer dans une relation que la loi française n’autorise pas – j’ai quelques exemples en tête. » Le patron de la DGSI dit avoir dû mener, « ces derniers mois », des actions de « sensibilisation » au sein du Parlement après avoir « détecté des contacts avec des officiers de renseignement russes sous couverture diplomatique ».

« Des rapports de nature clandestine »

Travaillant sur les liens avérés ou à l’état de soupçons « entre un élu ou ancien élu local ou national avec une puissance étrangère », a-t-il précisé, « la DGSI a signalé aux autorités compétentes l’infraction soupçonnée – en l’espèce, un financement –, dont le suivi ne relève pas de sa mission ». En clair, la justice a été saisie de l’un des cas découverts par ses services. M. Lerner assure que les services de renseignement russes sont les plus actifs et les plus nombreux sur le territoire français avec « plusieurs dizaines d’officiers » même si leur nombre a significativement diminué depuis le début de la crise ukrainienne.

La France a, en effet, accéléré le nombre d’expulsions d’espions russes, notamment depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Au printemps 2022, a détaillé M. Lerner, à la suite de la révélation du massacre de Boutcha, trente-cinq officiers sous couverture diplomatique ont été renvoyés chez eux. Peu de temps après, six autres ont dû partir après avoir été pris en flagrant délit de traitement d’une source sur le territoire national, « l’une des opérations de contre-espionnage les plus significatives menées par la DGSI au cours de ces dernières décennies ». Enfin, la fermeture de la représentation russe au Conseil de l’Europe à l’été 2022 a conduit au départ « d’un nombre significatif d’agents russes agissant sous couverture diplomatique ».

Le chef de la DGSI révèle, de plus, sans citer de noms, que « plusieurs parlementaires et anciens parlementaires européens ont eu, ces derniers temps, de tels comportements, et quelques élus ont manifestement entretenu des rapports de nature clandestine avec des services de renseignement ». Début janvier, un député a contacté la DGSI après s’être inquiété des fréquentations d’un collègue à l’Assemblée. La députée Renaissance Anne Genetet, membre de la commission d’enquête, élue au titre des Français de l’étranger et membre de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, a, d’elle-même, révélé, lors de cette audition, avoir fait l’objet « d’une tentative d’approche » entravée par les services français.

Liens suspects

Pour la DGSI, lorsque des élus français se rendent dans le Donbass, région ukrainienne envahie, en 2014, par la Russie, pour superviser des opérations électorales, cela « revient, dit M. Lerner, à franchir un cap en termes d’allégeance envers le pays concerné ». En 2015, dix élus français, conduits par Thierry Mariani (RN), alors député Les Républicains (LR), avaient visité la Crimée, un autre bout de territoire ukrainien annexé, en 2014, par la Russie. M. Mariani déclarait alors : « elle fait partie de la Russie ». En 2020, il assistait avec une dizaine d’eurodéputés au référendum constitutionnel organisé par le président Vladimir Poutine en Russie pour rester au pouvoir sans limite de temps. M. Mariani avait défendu, contre toute évidence, la régularité du scrutin.

Interrogé, à son tour, par la commission, le 28 mars, M. Mariani, aujourd’hui député européen, a démenti toute collusion. « Quand nous sommes accusés de filer des secrets aux Russes, je serais intéressé de savoir quel secret détient un député européen d’opposition… A part la salle de la prochaine réunion de commission. » Il est, par ailleurs, visé par deux enquêtes ouvertes par la justice française pour trafic d’influence et corruption, d’une part, et abus de confiance et blanchiment d’argent, d’autre part, en lien avec l’association Dialogue franco-russe qu’il préside depuis 2012.

Sur les liens suspects noués par des acteurs politiques français avec des intérêts proches du pouvoir russe, M. Lerner assure avoir dû s’employer personnellement à dissuader ces personnes de poursuivre ces relations. « Il m’est arrivé, a-t-il confirmé, de rencontrer certains parlementaires, ministres ou anciens ministres pour appeler leur attention, sans idée de censure ou d’opposition, sur les risques qu’il pourrait y avoir pour eux à attacher leur nom à telle entreprise ou à entrer dans tel conseil d’administration. » L’ancien premier ministre François Fillon avait dû démissionner des conseils d’administration des entreprises russes de pétrochimie Sibur et d’hydrocarbures Zarubezhneft après l’invasion, en février 2022, de l’Ukraine par les troupes russes.

« Retour à la confrontation entre Etats »

Plus surprenant, la DGSI affirme que ces tentatives d’ingérence visent également les élus locaux. « Certains pays que nous avons cités s’intéressent beaucoup à l’échelon territorial, ces élus étant décisionnaires du point de vue économique et financier et pouvant engager une part de la souveraineté, ils constituent en effet des cibles. » Il dit avoir demandé à ses services territoriaux de multiplier les démarches de prévention auprès de ce personnel politique de terrain. Une menace qui vise, selon lui, tous les échelons du pouvoir puisque « pour la première fois, la DGSI a rencontré tous les membres des cabinets ministériels, en l’espace de trois mois, afin de les sensibiliser au risque numérique et téléphonique ».

La chute du mur de Berlin pouvait laisser présager l’avènement d’un monde démocratique où seule la compétition économique structurerait la rivalité entre les pays. « Il est clair que ces espoirs (…) ont été déçus, dit le chef de la DGSI, on assiste à un retour très net à la confrontation entre Etats. » Sur fond de crise du multilatéralisme, les puissances autoritaires, au premier rang desquelles la Russie et la Chine, contestent de plus en plus fortement et en usant de toutes les formes d’ingérence, un ordre international fondé sur la démocratie, l’économie de marché et l’Etat de droit.

Jacques Follorou

 

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Il y a 1 heure, BPCs a dit :

ON VA PEUT-ÊTRE SE RECENTRER SUR LE SUJET ? :dry:

La DGSE a-t-elle des missions de contre-ingérence ?  Leur site, l'évoque, pas trop du point de vue politique, mais un peu quand même.... ; donc on n'est pas HS du tout, n'est-ce pas ?

Parer les tentatives d’ingérences étrangères
La France constitue une cible privilégiée pour les puissances étrangères hostiles ou concurrentes. À travers diverses structures, elles cherchent à s’approprier nos savoir-faire, nos technologies et nos résultats en matière de recherche et de développement. Cette ingérence peut prendre la forme d’action d’espionnage, de manipulation de l’information ou de prédation économique.

Je ne comprend pas trop l'articulation DGSE/DGSI sur ce point d'ailleurs... les deux sont des "services de renseignements", mais comment la DGSI pourrait-elle ne pas avoir elle aussi de missions de contre-ingérence ou de contre-influence ?

@olivier lsb : en la matière, sauf cas exceptionnel, je ne crois pas du tout à l'efficacité de la Justice :

  • sauf manip grossière genre "pris la main dans le sac avec les billets et le disque dur", les faits sont certainement très compliqués à établir, profondément ambigus, voire carrément pas illégaux. S'il n'était pas fonctionnaire, le général dont nous parlions tout à l'heure serait parfaitement libre de tenir les propos qui nous choquent ; on n'est pas en Russie (et ça fait marrer Poutine, sois-en sûr).
  • la Justice n'est pas en état de réagir assez vite, c'est l'externalité qui tue : qu'il s'agisse de fraude immobilière ou d’espionnage, l'insigne faiblesse de cette institution est un handicap dur pour le pays.

Je crois beaucoup plus en la pression sociale : qu'on cesse d'inviter les traîtres et de les traiter "comme une autre source d'information", avec bienveillance. Qu'on les vilipende, qu'on les moque, qu'ils deviennent ridiculises et radioactifs.
Qu'on documente leurs déclarations et leurs actes, qui ils invitent à l'Assemblée, par qui ils sont payés.

Ils doivent devenir tricards.

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