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DGSE et Services de Renseignement Européen.


AkarSaren
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Et la NSA ne s'occupe pas de récupérer tous le SIGINT US, les forces le font aussi pour leur propre usage.

Les éléments SIGINT des forces sont formés et équipés par la NSA, leurs opérations sont approuvées et supervisées par la NSA, le Joint Chief of Staff s'est vu retirer toute autorité dans le domaine dans les années 50.

La NSA a la haute main sur la quasi-totalité du SIGINT américain, celui des forces armées via la Central Security Service (CSS), mais aussi sur les petits programmes de la CIA et du reste de la communauté du renseignement. La NSA participe aussi à des programmes de renseignement du FBI (écoute d'ambassades étrangères sur le territoire US).

Serait-il opportun de fusionner tous les moyens SIGINT au sein d'une agence dédiée un peu comme la NSA ou son équivalent britannique ?

Quels sont les avantages et les incovénients des deux écoles (anglo-saxonne et française) en la matière ?

Côté US (celui que je connais le mieux et où la documentation est la plus abondante), il y a en fait deux phénomènes opposés qui s'appliquent :

- chaque agence (et les différents secteurs de chaque agence) a tendance à vouloir élargir ses champs d'action (techniques ou géographiques) aux détriment des autres. Il y a une envie de se doter en interne de moyens de soutien propres pour éviter de dépendre des autres agences dont la collaboration n'est souvent pas le point fort.

- ceux qui tiennent les cordons de la bourse (directeur du renseignement national, gouvernement, Congrès) détestent dépenser et donc poussent à la rationalisation et chassent les doublons (exemple : l'avion A-12 de la CIA arrêté en 1968 car il faisait double-emploi avec le SR-71 de l'USAF)

La rationalisation pousse à regrouper par "noyau de compétence" : tous les SIGINTers ensemble, pas de raison qu'il y ait deux services différents qui fassent la même chose.

Le gros problème que je vois avec le "modèle NSA" c'est que ça disperse les éléments de la chaîne du renseignement en mettant les collecteurs et les analystes dans des agences différentes et aux capacités de travail commun sont souvent mises en doute. Surtout pour le cas de la NSA obsédée par la protection de ses sources et méthodes.

J'ai a priori une préférence pour le modèle européen qui est plutôt organisé de manière fonctionnelle, mais ca a forcément des limites. La DGSE avait par exemple organisée sa direction du renseignement en un service de renseignement politique (espionnage classique) et un service de renseignement de sécurité (contre-terrorisme, contre-prolifération, contre-espionnage) mais comment dire si une antenne à l'étranger dépent du SRP ou du SRS ?

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  • 2 months later...

Le fichier des prélevement ADN en remis en question par la justice ...  

Un syndicaliste relaxé ... alors qu'il avait refusé d'etre fiché ADN suite a un mouvement de greve.

http://www.telerama.fr/monde/un-syndicaliste-relaxe-apres-un-refus-de-prelevement-d-adn,70632.php

Un syndicaliste relaxé après un refus de prélèvement d'ADN

Xavier Mathieu était le leader CGT des salariés de Continental Clairoix. Condamné pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, en 2009, il avait refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN. Mardi 28 juin, le tribunal l'a relaxé, estimant qu'un syndicaliste n'avait rien à faire dans le fichier des empreintes génétiques. Une première.

« Je suis père de trois enfants. Je suis délégué syndical. Je ne suis pas délinquant. Monsieur le Président, je vous regarde et je vous je dis : je ne mérite pas ça. Un syndicaliste n'a rien à foutre dans ce fichier entre Emile Louis et Marc Dutroux. » C'était le 3 mai 2011. Xavier Mathieu, leader CGT historique des salariés de Continental Clairoix, était jugé pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN après sa condamnation à 4 000 euros d'amende par la cour d'appel d'Amiens pour avoir participé au saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009. Mardi matin 28 juin, le jugement est tombé : « Relaxé ». Les larmes aux yeux, hébété, Xavier Mathieu a hurlé sa joie à la sortie du tribunal. « Je suis super heureux. Ce juge a eu du courage, il a reconnu que l'accusation était disproportionnée et que j'avais agi dans le cadre syndical. Il légitime totalement mon refus de me soumettre à cette loi liberticide. Même si le parquet fait appel, ce jugement fera jurisprudence. C'est du jamais vu, une grande nouvelle pour le mouvement syndical dans ce pays. »

« Le tribunal a déclaré que le recueil de l'ADN de Xavier Mathieu était inadéquat, non pertinent, inutile et excessif. C'est la première fois qu'une telle décision est prise pour un syndicaliste », confirme son avocate, Me Marie-Laure Dufresne Castets. Ce jugement ouvre une brèche dans l'obligation légale de se soumettre à un prélèvement ADN. Pour bien en comprendre la portée, un rappel s'impose. Le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) a été créé par la loi Guigou en 1998. Au départ, il ne devait contenir que les empreintes des violeurs et délinquants sexuels. Par glissements successifs, il a d'abord été étendu aux personnes reconnues coupables de dégradations dangereuses et d'extorsions avant qu'en 2003, la loi sur la sécurité intérieure de Nicolas Sarkozy n'élargisse son périmètre a quasiment tous les délits d'atteinte aux personnes et aux biens.

2% de la population fichée

Ces extensions vont provoquer une inflation considérable du nombre de personnes fichées. Les chiffres sont peu connus et pourtant, ils parlent d'eux-mêmes : en 2002, le Fnaeg comptait à peine plus de 2 000 empreintes ; fin 2009, il dépassait les 1,2 million et croissait au rythme de 1 000 par jour. Aujourd'hui, c'est plus de 2% de la population française qui se retrouve dans le Fnaeg. « Personne ne prône le fichage généralisée, mais, de fait, on est en train de l'effectuer », notait déjà, en septembre 2009, le secrétaire général du Syndicat de la magistrature, Matthieu Bonduelle.

Jusqu'à présent, seuls quelques faucheurs volontaires d'OGM avaient pu bénéficier d'une relaxe après un refus de prélèvement d'ADN. Ces relaxes s'expliquaient par un vide juridique, la destruction de plants de maïs génétiquement modifiés ne faisant pas partie des infractions spécifiés dans les textes de loi sur les empreintes génétiques. L'infraction de dégradation de bien public pour laquelle Xavier Mathieu a été condamné y figure bien mais, explique Me Dufresne Castets, « le tribunal a reconnu que Xavier Mathieu avait été condamné pour des faits commis en plein jour, dans le cadre d'une manifestation organisée, qui s'inscrivaient dans une logique parfaitement lisible de combat syndical, et non dans une démarche à vocation purement délinquante et antisociale. » Une appréciation fondamentale qui vaut reconnaissance explicite de la légitimité du combat syndical.

Xavier Mathieu ne demande aujourd'hui qu'une chose, pouvoir tourner la page et recommencer à vivre normalement après des années de lutte en faveur des salariés licenciés de Continental. Pas sûr cependant que les pouvoirs publics ne soient décidés à le lâcher. Le parquet n'a pas encore fait connaître sa décision mais, comme dans le cas des faucheurs d'OGM, il risque de faire appel. Il tenterait ainsi de faire à nouveau passer le fichage génétique, d'un simple outil de lutte contre les crimes sexuels et les infractions criminelles les plus graves à un outil de contrôle social.

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  • 4 weeks later...

Le patron des espions français perd ses papiers.

Bernard Squarcini a égaré sa carte professionnelle de directeur central de la DCRI alors qu'il était en route pour la Corse.

L'affaire est classée secret-défense. Bernard Squarcini a égaré sa carte professionnelle de directeur central du renseignement intérieur français. Le 6 août dernier, dans la soirée, le patron de la DCRI embarque à Marseille, sur le Napoléon, direction la Corse où, comme chaque année, il passe ses vacances en famille. Squarcini, qui a loué une cabine pour la nuit, découvre à son arrivée à Ajaccio que son porte-cartes a disparu. Sitôt la nouvelle connue, c'est le branle-bas de combat au siège de la DCRI, à Levallois-Perret, en région parisienne. Las, les papiers du chef restent, pour le moment, introuvables. Reste à savoir si, comme le veut la procédure en cas de perte de la carte de police, Bernard Squarcini s'infligera une sanction disciplinaire...

:rolleyes:

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  • 3 weeks later...

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/02/le-coordonnateur-national-du-renseignement-s-est-fait-vole-son-telephone_1567166_3224.html#xtor=RSS-3208

Le coordonnateur national du renseignement s'est fait voler son téléphone

Le coordonnateur national du renseignement, Ange Mancini, s'est fait voler il y a deux semaines son téléphone portable professionnel à Paris (8e), a-t-on appris vendredi de source proche du dossier, confirmant partiellement une information de RTL.

.............

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  • 6 months later...

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/03/06/le-vrai-visage-des-gens-honnetes/

06/03/2012, 16h56 : par 285 voix pour, 173 contre, sur 458 suffrages exprimés, le fichage des "gens honnêtes" a été adopté à l'Assemblée. Jean-Jacques Urvoas (PS) a déclaré qu'il allait dès demain déposer un recours au Conseil Constitutionnel.

La proposition de loi sur la protection de l'identité, qui entraînera la création d'un de fichier de 60M de "gens honnêtes" et qui sera adoptée ce mardi 6 mars 2012 à l'Assemblée, dernier jour de la session parlementaire, permettra aussi de déployer des systèmes de reconnaissance biométrique faciale, alors même que Claude Guéant, entre autres partisans de ce projet, avaient pourtant déclaré avoir interdit cette possibilité.

C'est en tout cas l'analyse que fait le Centre d'Etudes sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés (Cecil), créé à l’initiative d’une dizaine d’universitaires spécialistes de ces questions, dans un article au titre explicite.

   "La France sera-t-elle le premier et seul pays au monde à autoriser le fichage et la reconnaissance faciale de toute sa population ?"

Le Cecil a en effet identifié une subtilité petite manip', dans la rédaction de la proposition de loi qui, à la manière des radars automatiques routiers, pourrait entraîner ce qui suit :

   Lorsque quelqu’un sautera par dessus un tourniquet du métro, la camera haute résolution en face prendra une image précise de son visage. Ensuite, son état civil sera retrouvé par reconnaissance faciale de son visage en interrogeant la grande base française de données biométriques des « gens honnêtes ». L’amende sera alors directement envoyée à son domicile. Puis, ce sera peut-être parce que vous aurez traversé en dehors d’un passage pour piéton.

   Caricatural ? Peut-être ? Peut-être pas ? Mais comme pour les radars automatiques, il y a un vrai modèle économique possible. Tandis que techniquement, il n’y a rien d’insurmontable et plus la technique va progresser, mieux (pire) ce sera.

Ce scénario n'a rien de science-fiction : en septembre dernier, la RET, qui gère transports publics de Rotterdam, a décidé de lancer un programme pilote de reconnaissance faciale de ceux qui prennent le tram', afin d'identifier ceux qui sont interdits de transports publics. Une caméra, installée à l'avant du tram', filme ceux qui y montent, compare leurs visages à la liste noire, et déclenche une alerte sonore si un individu est proprement identifié :

Big Brother takes the Rotterdam tram par tvnportal

En réponse à ceux qui se sont alarmés du caractère, sinon orwellien, en tout cas quelque peu disproportionné d'une telle mesure, la RET a rétorqué qu'il n'y avait aucun problème de vie privée puisqu'aucun nom n'était relié aux images enregistrées… à l'exception de ceux figurant dans la liste noire.

Comment pirater un texte de loi

Ladite subtilité petite manip', qui pourrait autoriser la reconnaissance biométrique faciale généralisée, aurait pu passer inaperçue :

   Dans l’article 5, voulu par les sénateurs et la Commission Mixte Paritaire le 10 janvier 2012, figure cette petite phrase explicite :

       « Le traitement ne comporte pas de dispositif de reconnaissance faciale à partir des images numérisées du visage qui y sont enregistrées. »

   Petite phrase que les députés en reprenant les souhaits du gouvernement se sont bien sûr empressés de supprimer. Seule reste celle-ci beaucoup moins explicite :

       « L’identification du demandeur d’un titre d’identité ou de voyage ne peut s’y effectuer qu’au moyen des données énumérées aux 1° à 5° de l’article 2. »

   Autrement dit, la photo d’identité qui apparaît en « f » (soit en 6° !) dans l’article 2 de la proposition de loi (.pdf) ne serait donc (?) pas concernée.

   Or, et en vertu du principe qui énonce que « tout ce qui n’est pas explicitement inderdit par la loi est autorisé », ce changement, en apparence anodin, entrouve une porte vers le pire des scénarios : l’utilisation de la reconnaissance faciale par l’administration sur l’ensemble de la population française.

Une "arme de destruction massive" de la vie privée

François Pillet, le sénateur (apparenté UMP) rapporteur de la proposition de loi, notait ainsi dans son dernier rapport que "l’ensemble des limitations d’accès ou d’utilisation de la base centrale ne concerne que l’identification par les empreintes digitales et ne porte pas sur les autres données enregistrées dans le fichier central", ce qui fait tiquer le Cecil :

   L’utilisation de la photo d’identité pourrait donc échapper aux restrictions et à tout contrôle ! Le rêve du « troisième grand fichier de police technique reposant sur l’image du visage : la base nationale de photographies » discrètement proposé dans le livre blanc sur la sécurité publique, ou en termes d’usage, certains, comme le FNAEG, sont détournés de leur finalité première.

Or, et dans le même temps, constate le Cecil, "n’importe quel objectif de webphone, appareil photo numérique, webcam ou caméra de surveillance devient un dispositif d’enregistrement et que même les réseaux sociaux en ligne se dotent de dispositifs de reconnaissance faciale" :

   Dans ce contexte, la reconnaissance faciale ne devrait-elle pas être considérée comme une arme de destruction massive pour la vie privée et les libertés individuelles et, dans ce cas, être traitée comme telle, c’est-à-dire dans le cadre du plus strict encadrement en en limitant la prolifération ?

   Le dernier acte se joue bientôt, alors bienvenue dans un monde (meilleur) où vous ne serez plus jamais un(e) inconnu(e) et où n’importe quel représentant des forces de l’ordre va pouvoir vous appeler par votre nom sans avoir à vous le demander !

Lors des précédents votes de cette proposition de loi, à laquelle j'ai déjà consacré 13 articles sur OWNI.fr, et 7 billets sur ce blog, on ne comptait jamais qu'une petite dizaine de sénateurs ou députés dans l'hémicycle. Guère plus, cela dit, que le nombre de journalistes qui ont daigné s'intéresser à cette proposition de loi. Ca ne doit pas être si important que ça, en fait, de décider de ficher 60 millions de "gens honnêtes"...

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Le diable de Vichy dort encore chez certains... :happy:

1912 document de voyage pour les gitans,

1940 document pour les juifs, puis pour tout le monde...

C'est ainsi, quand l'Etat se pense au-dessus des citoyens, d'une essence supérieure, il finit par le criminaliser à priori...

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C'est ainsi, quand l'Etat se pense au-dessus des citoyens, d'une essence supérieure, il finit par le criminaliser à priori...

Et encore on a échappé a Estrosi qui voulait dans pour se mettre en valeur en Sarkozie, ficher génétiquement tout le monde à la naissance :lol:

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La DCRI manifeste devant la DCRI a Paris, les revendication pourtant sur l’organisation de la chaine hiérarchique.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120316.OBS3898/les-officiers-de-la-dcri-manifestent.html

Ce "rassemblement", visant à protester contre la "gestion des ressources humaines" dans le service de renseignement, est une première.

Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) a organisé vendredi 16 mars un "rassemblement" inédit à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), pour dénoncer la "gestion des ressources humaines" dans ce service chargé notamment de l'antiterrorisme.

Jean-Marc Bailleul, le secrétaire général du syndicat majoritaire chez les 10.000 officiers de police, a déclaré à la presse, tenue à l'écart, que quelque 70 officiers avaient distribué un tract dans le hall du siège de la DCRI, un lieu classé "secret défense".

Selon lui, ce rassemblement "inédit" visait à protester contre la "gestion des ressources humaines" dans ce puissant service de renseignement de quelque 4.000 policiers, et notamment la récente nomination d'une jeune commissaire à un poste "qu'aurait pu occuper un officier".

Squarcini mis en examen

Le tract précise que le Snop réclame une "valorisation du travail" des officiers et de "réelles perspectives de carrière".

"Cela fait des années que nous alertons" sur ce sujet, a dit Jean-Marc Bailleul qui n'entend pas mettre an cause le "patron" de la DCRI, Bernard Squarcini, cible par ailleurs de nombreuses critiques pour sa proximité avec Nicolas Sarkozy et mis en examen en octobre 2011 dans l'affaire d'espionnage téléphonique d'un journaliste du "Monde".

Interrogé à cet égard, le syndicaliste a nié tout "malaise" au sein de ce service où "les policiers veulent travailler dans la sérénité" et "font leur travail avec efficacité".

Mercredi, Bernard Squarcini avait déclaré, à propos de ce rassemblement, avoir "supprimé un poste de commissaire dans une division chargée du terrorisme" et l'avoir "offert au corps des officiers".

Malaise

Les syndicats de commissaires de police et l'autre syndicat d'officiers, Synergie, ont critiqué ce mouvement un "nouveau coup porté à la DCRI non pas cette fois par des personnes extérieures à l'Instiution mais par des syndicalistes", selon le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN - majoritaire).

Le sénateur-maire PS de Dijon, François Rebsamen, "Monsieur sécurité" de François Hollande, a affirmé dans un communiqué que "la manifestation d'aujourd'hui (vendredi) révèle le profond malaise qui règne dans ce service et plus généralement dans les forces de sécurité".

"Le système de promotion 'à l'amitié' pratiquée par le président de la République leur fait douter de leur hiérarchie", a-t-il estimé.

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La loi sur le fichage biométrique de tout les possesseur de document d'identité francais ... a été censuré par le conseil constitutionnel. Bonne nouvelle il y a encore des gens de bon sens en France.

AFP - Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi, en invoquant l'atteinte au respect de la vie privée, la création d'un mégafichier qui était une disposition phare d'une proposition de loi instaurant une carte d'identité biométrique pour lutter contre les usurpations d'identité.

Outre la disposition sur le fichier, le Conseil constitutionnel a aussi censuré un article qui donnait à la carte nationale d'identité la fonction de signature électronique, "ce qui la transformait en outil de transaction commerciale", relève le Conseil dans un communiqué.

Présentée à l'origine en juillet 2010 par les sénateurs UMP, Jean-René Lecerf et Michel Houel, cette proposition de loi a fait l'objet d'un bras de fer entre le Sénat, toutes tendances confondues, et la majorité de droite de l'Assemblée nationale et donné lieu à de nombreuses navettes.

Si l'instauration d'un fichier --un "traitement de données à caractère personnel" dans le jargon juridique -- est justifié par un motif d'intérêt général (lutte contre la fraude et sécurisation de la délivrance des titres), celui-ci porte atteinte au droit au respect à la vie privée, ont considéré les Sages.

Ceux-ci pointent en particulier la nature des données enregistrées (comme les empreintes digitales), l'ampleur du fichier (quasi-totalité de la population française) et "les caractéristiques techniques" qui permettent son interrogation à d'autres fins que la vérification d'identité d'une personne.

Saisi d'un recours de parlementaires PS contre ce texte définitivement adopté par le Parlement le 6 mars, le Conseil constitutionnel a aussi censuré une disposition qui visait à donner accès au fichier à la police et à la gendarmerie pour les besoins de la prévention et de la répression de certaines infractions, notamment liées au terrorisme.

"En permettant que les données enregistrées dans ce fichier soient consultées à des fins de police administrative ou judiciaire, le législateur aurait omis d'adopter les garanties légales contre le risque d'arbitraire", poursuit le Conseil.

Les juges constitutionnels ont en revanche validé l'article instaurant la carte d'identité biométrique à des fins de lutte contre le phénomène d'usurpations d'identité qui touchent plusieurs milliers de personnes par an.

Cette nouvelle carte d'identité devait être munie de deux puces électroniques: la première avec toutes les données biométriques d'un individu (état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, etc.), la seconde qui devait être facultative en guise de signature électronique sur internet pour des échanges commerciaux et administratifs.

Concernant la signature électronique, le Conseil a relevé "que la loi déférée ne précisait ni la nature des +données+ au moyen desquelles ces fonctions pouvaient être mises en oeuvre ni les garanties assurant l'intégrité et la confidentialité de ces données", expliquent les Sages dans un communiqué.

Les députés PS et du Front de gauche s'étaient élevés contre "les atteintes majeures aux libertés publiques" entraînées par ce fichier, en insistant sur les réserves exprimées par la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés.

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  • 2 weeks later...

=>la DGSE n'a pourtant plus les moyens d'assurer une couverture mondiale. Dans des zones entières, la veille a été abandonnée depuis une dizaine d'années : l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, la péninsule indochinoise, le Pacifique, l'Europe (hors Russie, Biélorussie et Turquie)... Les postes de Varsovie ou de Sarajevo vont être fermés.

:happy:

Merchet ce sketch permanent.

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C'est n'imp, la France a 3 départements et 1 quasi département en Amérique, c'est le lieu principal de production de drogue à destination de l'Europe et on voudrait nous faire croire que la DGSE n'est pas sur les rangs ? Sans compter le reste ?

Même chose pour le Pacifique ?

L'Europe ?  :lol:

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Les services de renseignement ne sont pas hors contrôle parlementaire.

La récente polémique, qui fleure bon la campagne... présidentielle, sur l'audition par les parlementaires des responsables des services de renseignement à propos de l'affaire Merah, ne doit pas faire oublier qu'il existe déjà une instance spécialisée : la délégation parlementaire au renseignement (DPR). Celle-ci est composée pour moitié de députés et de sénateurs, ainsi que d'élus de la majorité et de l'opposition.

la suite :

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Les-services-de-renseignement-ne-sont-pas-hors-controle-parlementaire_a568.html

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Ca veut juste dire qu'on privilegie desormais le travail d'equipe avec les autres services de renseignement "allies". Ca veut aussi dire qu'on sera plus vulnerable aux manipulations de nos "allies" et qu'on perdra une certaine independance pour pouvoir aller renifler ou bon nous semble...

Si c'est bien le cas, c'est plutôt flippant un tel retrait.

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Le journal d’information anglais The Guardian vient de révéler que le MI6, les services de renseignements britanniques, auraient proposé 1.6 millions de dollars US environ à Abdelhakim Belhadj, actuel chef du conseil militaire de Tripoli pour son silence dans une sombre affaire dans laquelle il aurait été l’objet d’un témoignage de « relations cordiales » entre les britanniques et le régime Kadhafi.

L’affaire pourrait faire grand bruit. Selon le quotidien londonien, Abdelhakim Beladj, djihadiste et ancien dissident libyen, ainsi que sa femme auraient été transférés par avion en 2004 de Bangkok vers la Libye avec la collaboration du Royaume-Uni. Les avocats d’Abdelhakim Beladj accusent les autorités britanniques, plus particulièrement Sir Mark Allen, chef du contre-terrorisme au MI6 au moment des faits, de complicité de torture et de faute dans l’exercice de la fonction publique. Ces accusations sont renforcées par la découverte à Tripoli d’une lettre datée du 18 mars 2004, quelques jours avant une réception en grande pompe du Premier ministre britannique de l’époque Tony Blair en Libye, écrite de la main de Sir Mark Allen à l’intention de l’ancien chef des renseignements du colonel Kadhafi dans laquelle il reconnaît la remise d’Abdelhakim Beladj au régime Kadhafi et assure ce dernier de la fidélité inébranlable de la Grande-Bretagne.

Les retombées de cette affaire risquent d’être considérables. En plus d’une audition devant la justice des plus embarrassantes pour le MI6, de nombreux ministres du parti des travaillistes, dont l’ancien ministre des affaires Jack Straw, pourraient être impliqués.

http://geotribune.com/3111-grande-bretagne-le-mi6-britannique-et-une-affaire-de-bakchichs.html

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Comment la biometrie met en danger la couverture des agents!

http://www.wired.com/dangerroom/2012/04/cia-spies-biometric-tech/

When Tom Cruise had to break into police headquarters in Minority Report, the futuristic crime thriller, he got past the iris scanners with ease: He just swapped out his eyeballs.

CIA agents may find that just a little beyond the call of duty. But meanwhile, they’ve got to come up with something else: The increasing deployment of iris scanners and biometric passports at worldwide airports, hotels and business headquarters, designed to catch terrorists and criminals, are playing havoc with operations that require CIA spies to travel under false identities.

Busy spy crossroads such as Dubai, Jordan, India and many E.U. points of entry are employing iris scanners to link eyeballs irrevocably to a particular name. Likewise, the increasing use of biometric passports, which are embedded with microchips containing a person’s face, sex, fingerprints, date and place of birth, and other personal data, are increasingly replacing the old paper ones. For a clandestine field operative, flying under a false name could be a one-way ticket to a headquarters desk, since they’re irrevocably chained to whatever name and passport they used.

“If you go to one of those countries under an alias, you can’t go again under another name,” explains a career spook, who spoke on condition of anonymity because he remains an agency consultant. ”So it’s a one-time thing — one and done. The biometric data on your passport, and maybe your iris, too, has been linked forever to whatever name was on your passport the first time. You can’t show up again under a different name with the same data.”

The issue is exceedingly sensitive to agency operatives and intelligence officials, past and present. “I think you have finally found a topic I can’t talk about,” said Charles Faddis, a CIA operations officer who retired in 2008.

“I can’t help you with this,” added a former intelligence agency chief. “I do think this is a significant issue with great implications for the safety and security of our people, so I recommend you not publish anything on this. You can do a lot of harm and no good.”

The UK's new biometric passport. Photo: Manuel Balce Ceneta/AP

Other former operatives would not even allow their polite refusals to comment to be quoted. The CIA, naturally, refused to comment for this story.

But several intelligence sources speaking on condition of anonymity agreed to discuss the issue with Danger Room, on the grounds that the problem is already well known to foreign spy agencies and terrorist groups, since it effects everyone seeking to operate covertly or illegally across a border.

In “the old days,” as one put it — that would be before 9/11 — deep-cover CIA operatives could use and discard false passports like hand wipes. “The only way immigration could tell if the passports were fake was to look at the stamps, paper, photo, and so on,” said another recently retired CIA operative, whose worked on sensitive projects under non-official cover. Operatives could land at, say, Dubai, with a passport with one false name, then pick up another from the local CIA station to register at the hotel and conduct a mission. Then the same operative could return the country several times under different names, repeating the process.

Biometrics are making that impossible. Even crossing the border with a real identity, then donning a fake one in-country, presents its own risks. “When you go to check into a hotel room for a meeting with an asset, or even rent a car to drive to the meeting — or hold the meeting in the car — many hotels and car rental agencies upload their customer data, including passport number, to immigration every day,” the former spook notes. “Most countries are looking for visa overstays. But when you show up on the list as never having entered the country … it brings the police around to ask questions.”

If the CIA is working in concert with a local intelligence agency, as it commonly does in E.U. countries, Jordan, Thailand and other spots, undercover entries and exits can be smoothed over.

But “unilateral ops” — where the agency is trying to conceal its activities from the host country — “have deteriorated significantly” because of the new technologies, the career spook said.

The agency saw the windows closing, of course: The clamor for new counterterrorism border controls reached high decibels after 9/11. By mid-decade, the E.U. was requiring member states to issue biometric passports and testing iris scanners.

Right away, the new world of border controls loomed as a big headache for the CIA. The ability to travel under false identities is as basic to spy work as motor oil is to engines. The day of the trench-coated, fast-talking spy easily slipping in and out of countries on false papers multiple times was coming to an end.

Often, a CIA operations officer traveling under nonofficial cover (so-called NOCs) can pick up a new set of documents from a CIA courier or dead drop once he or she is in the country. There’s nothing new about that. But since the better hotels require guests to present their passports, which are scanned into the system, that ruse is increasingly rendered moot, especially in hostile climes like Iran, where the interior ministry’s computers are assumed to be hard-wired into the airline passenger and hotel guest lists.

“Not that they couldn’t duplicate the technology or the bonafides of the passports themselves — watermarks, holograms, et cetera…” the retired operative added. “Their biggest worry was getting the [false] passport and travel data into the country’s databases.”

One obvious workaround is for operatives to book one-star hotels where such impediments are less likely. But if they’re traveling undercover as, say, a prosperous Western business executive, booking a room in a seedy joint only raises red flags with the desk clerks and local gendarmes.

So after 9/11, intelligence sources said, CIA ops managers began putting renewed emphasis on recruiting spies in foreign border-control agencies — people with access to the electronic files, who can change, add or eliminate documents.

“Just before I left, they were gearing up to make a request for CIA officers to recruit foreigners with access to immigration databases,” said the retired NOC. “I’m sure that several people made careers out of just this kind of operation, much as some officers did when the NSA suddenly lost millions of access points to intelligence when the world switched from microwave towers to fiber optic lines — whole departments were formed to recruit telephone company assets in foreign countries.”

The challenge isn’t just the CIA’s, of course. Every intelligence agency faces it. The problem is especially acute for Israel’s Mossad.

“That’s right,” says former Mossad operative Michael Ross. “I remember discussions about that in the latter part of my career, just before 9/11. Obviously for Mossad the issue of documents and identity are an ongoing huge, huge project…. You can’t go into Syria, say, or basically anywhere in the Middle East, with an Israeli passport, for obvious reasons, so we have to use other documents.”

Mossad puts its documents through test runs, said Ross, who retired in 2001.

“We get into, say, France, with a document, then change our appearance, then go into Germany and see if they pick up the physical change, to see if the two speak to each other and say, ‘Wait a minute, is this the same guy? Before he had a beard and glasses, and now he’s clean-shaven and wears contacts.’”

“There are some very smart people in Mossad who spend a lot of time and energy ensuring that we can get our people in and out of countries without a document flap,” Ross added.

But something went wrong in a Dubai hotel in January 2010. A Hamas official was assassinated, almost certainly at the hands of Mossad. As it turned out, Israeli operatives, who entered Dubai on forged passports from the United Kingdom, Ireland, France and Germany, were videotaped in the hotel by its security cameras.  The resulting dust-up mystified longtime intelligence observers, who thought Mossad incapable of such sloppy tradecraft. Either Mossad hadn’t locked down its relations with Dubai authorities as tightly as it thought, Ross speculated, or an Iranian mole leaked the surveillance tapes.

For day-in, day-out CIA espionage operations abroad, “biometrics is a problem only if you have the same case officer traveling into the country multiple times with multiple aliases,” said the former NOC. ”The easy fix to that is to break up the workload among several case officers who only travel to that country under one alias.”

Or to meet your spies someplace else, others suggested, where border controls are looser, such as Cyprus.

Or better yet, introducing malware into the computers of foreign immigration and border control services, to change data on demand.

But the electronic curtain is descending all over the world.

All EU countries are now required to issue second-generation biometric passports, however, the EU does not require foreign visitors to present a biometric passport. By last September, only Belgium had not complied, according to a scolding press release by the European Commission. At most American airports and seaports, foreign nationals have to produce biometric passports to submit to a fingerprint check before entering the country.

Meanwhile, a business newsletter anticipated last year that “Research analysts predict that in five years, iris scans will be commonly used for airport security and border control.”

That might be a little ambitious. Britain’s groundbreaking iris-scanning system is being quietly scaled back, according to reports from last November.

It’s not that the machines weren’t accurate. They just didn’t work as fast as planned. Lines were long.

“We currently do not have any iris scanners in use,” said Customs and Border Protection spokeswoman Stephanie Malin.

Testing continues. One company alone, Eyelock Corp., has deployed machines in some U.S. ports, as well as Mexico, Singapore and Columbia, a company spokeswoman said. It has pilot programs running in Brazil, Chile, France, Spain, the U.K. and unspecified “Middle East” ports.

Dubai loves it. In 2009, Ministry of Interior officials claimed its iris scans had netted 54,000 criminals and 1,088 forged passports the previous year.

Did they catch any CIA operatives in their biometric dragnet? If so, no one is talking.

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  • 4 weeks later...

Peut-être faudrait il créer un fil spécifiquement sur le fichage ? Mais en attendant, sachant que cette thématique a été très souvent traitée ici :

Fichier géant : le cadeau de départ de Claude Guéant

Le Point.fr - Publié le 10/05/2012 à 13:11 - Modifié le 10/05/2012 à 14:26

Peu avant de faire ses cartons, le ministre de l'Intérieur a fait publier en urgence deux décrets majeurs sur le fichage des individus en France.

Claude Guéant veut laisser son empreinte avant de quitter la place Beauvau. Afin que la très controversée loi sur la sécurité Loppsi 2, voulue par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, ne reste pas au fond des tiroirs - comme beaucoup de lois votées -, le ministre de l'Intérieur a fait paraître au Journal officiel du 8 mai le décret d'application d'une des mesures phares de la Loppsi 2, le "fichier d'analyse sérielle". Derrière cette dénomination barbare se cache une véritable arme atomique contre la vie privée, puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'exploiter ensemble toutes les données dont disposent l'État et ses services sur un individu. Cela inclut les données qui peuvent être réclamées à des entreprises, par exemple l'ensemble de l'activité sur Facebook, les communications par email, les sites web consultés depuis un abonnement à Internet, etc.

Ce n'est pas le seul cadeau de départ de Claude Guéant. La Loppsi 2 prévoyait déjà de fusionner les fichiers de police (Stic) et de gendarmerie (Judex), et de conserver des données jusqu'à quarante ans, grâce à un décret lui aussi paru très opportunément au JO, dimanche 6 mai, jour de l'élection de François Hollande. La loi permet donc désormais aux policiers et aux gendarmes des recoupements beaucoup plus précis, y compris avec des informations biométriques. Les abus dans les accès aux fichiers de police étant nombreux, y compris au profit d'officines extérieures à l'État, les défenseurs de la vie privée ont exprimé leurs plus vives inquiétudes.

Consensus à droite et à gauche

Le fichier d'analyse sérielle peut exploiter des photos permettant l'identification des individus, via l'empreinte de leur visage (distance entre les yeux, courbes, positionnement du nez, etc.). Couplé au réseau national de caméras de vidéosurveillance (ou de vidéoprotection, leur appellation officielle), l'État dispose d'une arme redoutable contre les criminels, mais aussi contre l'ensemble de la population. Et c'est bien ce que dénoncent aussi les défenseurs de la vie privée pour qui, une nouvelle fois, au nom de la lutte contre le terrorisme, l'exécutif réduit drastiquement l'application de certaines libertés fondamentales.

Via ce nouvel outil, officiellement à la disposition des forces de police sous certaines conditions (de gravité de l'affaire, notamment), l'État se dote d'un arsenal de surveillance inquiétant. D'autant plus que, si certains décrets et lois devraient disparaître avec l'arrivée d'un gouvernement de gauche, les questions de sécurité ont toujours fait en France l'objet d'un consensus surprenant. Le plan Vigipirate, qui prévoit un État d'exception (étape intermédiaire avant l'État d'urgence et l'État de siège) et donc des dérogations à la Constitution, est en vigueur depuis le milieu des années 1990. Des gouvernements de droite et de gauche se sont depuis succédé, sans jamais le remettre en question. Il est donc peu probable qu'un changement de gouvernement remette en cause les "acquis" des lois sécuritaires face aux libertés fondamentales. On est bien loin de l'Allemagne, où le souvenir de la Gestapo puis de la Stasi a rendu les institutions allergiques à toute forme de fichage massif des citoyens.

Source : Le Point

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Samedi matin, deux personnes ont été arrêtées par la police britannique et il semble qu'un engin explosif (ou des composants d'un tel engin) ait été trouvé dans une maison de Cheltenham. La police a fait évacuer une centaine d'habitations et a procédé à des "explosions contrôlées".

Pas d'autres infos. La presse spécule que le "donut", le batiment du GCHQ (le service de renseignement électronique britannique) se trouvant à Cheltenham aurait pu être la cible de l'enfin.

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Attention aux noms que vous donnez à votre enfant, il peut y avoir des homonymes qui peuvent lui compliqué la vie  >:( :

Un bébé débarqué d'un avion par mesure de sécurité en Floride

vendredi 11 mai 2012 17h59

NEW YORK (Reuters) - Un couple et son enfant ont été priés mardi de descendre d'un avion des Jetblue Airways sur l'aéroport de Fort Lauderdale, en Floride, parce que le nom de la fillette de 18 mois figure sur une liste de passagers indésirables pour des raisons de sécurité.

"Nous pensons qu'il s'agit d'une erreur informatique", indique la compagnie dans un communiqué diffusé vendredi. "Notre personnel a suivi les procédures en vigueur et nous présentons nos excuses à la famille impliquée dans ce malheureux incident", ajoute-t-elle.

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  • 1 month later...

Pour le nombre de 800 000, c'est le nombre de personnes ayant des habilitations Top Secret, mais c'est sans doute une mauvaise base pour parler de l'Intelligence Community, parce qu'une grande partie doit être constituée de concepteurs d'armement ou de technologies sensibles (dont logiciel) non-liés au renseignement.

En réalité, l'enquête du Washington Post avait étonnament sous-estimé ce chiffre... de 60 % !

Selon un rapport du DNI, le nombre de personnes détenant une habilitation TS en 2010 était de 1 419 051 ! (dont 666 008 fonctionnaires, 524 990 contractors et 228 053 dont on ne connaît pas le statut) : http://www.fas.org/sgp/othergov/intel/clearance.pdf

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