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L'avenir de la péninsule coréenne


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Aussi bien la Russie et la Chine ont les moyens conventionnels ou nucléaire de saturer et de détruire les très peu nombreuses batteries et radars THAAD. Selon Raytheon, ils font déjà >1 intercepteurs par menace...

Si la techno anti-missile US est encore en avance , elle reste encore très moyennement efficace au vu des tests pour le moment. C'est plus symbolique.

Les seuls menacés sont les états qui n'ont que quelques missiles à tirer.

Mais c'est comme tout dans la relation USA-CHINE-RUSSIE, tout mouvement et acte d'un coté est dramatisé au possible par l'adversaire et entrainent des arguments et réactions hypocrites de l'autre.

On va pas être surpris , tout ce qui améliore la position de la Corée du Sud sera toujours détesté par la Chine. L'intérêt de la Chine est d'avoir la Corée (nord et sud) la plus faible possible, surtout depuis la traumatisme de la "réussite" de la ré-unification Allemande, pour empêcher la progression du "bloc" "des alliés" de l'Occident.

 

Modifié par Chaps
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Reposté des fils ABM, mais qui a un intérêt ici.

En gros, avant d'en arriver au déploiement du THAAD en Corée du sud, les USA auront (presque) tout tenté pour ralentir le programme de missile nord-coréen.

Y compris les barbouzeries, sabotages, guerre électronique, etc.
Ils se sont arrêtés juste avant les bombardements destructifs (par peur de déclencher une vraie guerre).

 

 

Le 08/03/2017 à 12:52, rendbo a dit :

La Chine peut être mécontente, THAAD a plus de cohérence en Corée qu'un bouclier antimissile déployé en Pologne...

Ce système porte atteinte à l'efficacité de la première et/ou seconde frappe chinoise, mais la Chine ne peut que se blâmer elle même de laisser son poulain n'en faire qu'à sa tête...

Pour être juste, il me paraît difficile de contrôler le comportement de la Corée du Nord ... même en étant son seul et dernier "sponsor".

Après tout, déjà qui peut "contrôler" Trump ? :tongue:
Et ça doit être le seul chef d'état encore plus imprévisible et fantasque que Trump...
En plus des raisons géopolitiques (garder un état tampon non américain), en cas d'embargo "dur", qui peut garantir qu'il ne se retournerait pas contre la Chine comme un chien enragé ?

Pour le reste, je suis plutôt d'accord.
On a vu des réponses plus subtiles de la Chine sur d'autres dossiers.

Si c'est le radar de suivi du THAAD qui les inquiétait vraiment, ils auraient pu faire des contre-propositions, comme:

  • Négocier l'installation d'un radar dégradé, suffisant pour traquer les TBM ciblant la corée du sud (<1000km), mais apportant peu de valeur ajoutée pour traquer les ICBM chinois.
    Pour la Corée du Sud, ça serait une concession plus acceptable qu'accepter une limitation à 8 (!) missiles sur la première batterie installée au milieu de nulle part sans protéger Séoul...
     
  • Ou proposer un radar ABM chinois / partenariat de développement (façon S-350 russo coréen), comme assistance /compensation contre cette menace envers Corée du Sud (façon le financement des Arrow israéliens par les USA).
    Les chances que les coréens acceptent auraient été modestes, mais ça aurait eu les avantages suivants:
     
    • ça aurait été le prolongement militaire des excellentes relations commerciales chino-coréennes depuis 10 ans (brutalement refroidies par cette crise), et un appât pour rapprocher la corée de la sphère d'influence chinoise
       
    • ça aurait été un "litmus" test de l'objectif réel de ces missiles.
      Les russes avaient fait de même il y a 15 ans lorsque les ricains annonçaient l'installation de bases ABM en Europe de l'Est supposément contre la menace de missile iranien.
      ils avaient proposé un radar ABM conjoint dans le Caucase (donc à l'emplacement idéal placé pour traquer les missiles iraniens).
      Les américains ont refusé ->
      Conclusion, ces bases n'étaient pas motivées prioritairement contre la menace iranienne, et c'était un faux prétexte.
      Et 15 ans après, (avec les accords nuke iranien et la poursuite des bases "ABM" en Pologne, et cie) on voit qu'ils avaient raison.
       

Bon, n'empêche qu'il me reste des questions sans réponse.
Pourquoi faire des bruits de putois égor... pardon blagueur (référence inside :tongue:) juste sur les radars ABM coréens?

Alors que les japonais ont / vont avoir déjà des radars ABM chez eux à peine 500km plus loin, et autant que je sache, il n'y a pas eu de protestation contre les SM-3 / SM-6 japonais ?

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Même sans président, la Corée du Sud décide de multiplier par 4 la cagnotte destiné a incité les Nord Coréens a franchir le mur. Un milliard de yons soit 860 000 dollars par transfuge ayant des informations intéressantes (net d'impôts ?) :

http://www.lefigaro.fr/international/2017/03/10/01003-20170310ARTFIG00279-seoul-relance-la-guerre-des-transfuges-avec-pyongyang.php

Modifié par collectionneur
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  • 2 weeks later...

La Corée du Nord soupçonné d'être à l'origine du détournement de 81 millions de dollars de la banque du Bangladesh via SWIFT :

http://mobile.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/23/la-coree-du-nord-accusee-du-piratage-de-la-banque-centrale-du-bangladesh_5099182_4408996.html

La, on dirait un scénario dans la seconde série ''Mission Impossible'' des années 90...

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Ce n'est pas tant le système SWIFT que la banque attaquée, elle-même, dont les procédures de sécurité ont été "transpercées".

La validation des virements passait par une impression physique des opérations. Cette phase a été court-circuité par une impression virtuelle donnant lieu à une validation automatique. Tout était divisé en virements de 20 millions de dollars vers des caisses de Casino aux Philippines où la loi autorisait, à l'époque, des retraits en liquide.

Ces opérations ont été menées avec une présence physique et une intrusion dans les systèmes d'informations, probablement par des développeurs sous-traitants véreux. On estime que la phase de préparation de ce vol a duré de 9 à 15 mois, le temps de se faire recruter, de découvrir le système, d'en exploiter les failles pour installer la partie opérative malicieuse, etc.

Tous les virements, sauf 4 (dans mon souvenir, c'était 5) ont pu être annulés et reversés grace à la traçabilité des opérations. La loi a aussi changé, aux Philippines, et cet état qui était un des derniers à permettre les gros retraits en liquide dans les Casino ne le permet plus.

Globalement, il est vrai que la traçabilité de plus en plus poussée des transactions électroniques peut ressembler à un flicage ou à une liberté sous contrôle, mais il est aussi vrai que cela permet une sécurité accrue. La question est donc toujours la même : où placer le curseur entre liberté et sécurité.

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une histoire très bizarre

L'Institut Pasteur dans la tourmente après le transport clandestin d'un virus mortel

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03/23/01016-20170323ARTFIG00169-l-institut-pasteur-dans-la-tourmente-apres-le-transport-clandestin-d-un-virus-mortel.php

L'Institut Pasteur fait actuellement l'objet d'une enquête préliminaire alors qu'aucune précaution n'aurait été prise dans le transport et la manipulation d'un virus mortel.

La chercheuse coréenne qui l'aurait emporté dans ses bagages refuse de répondre à la police.

Modifié par zx
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Trois ans après son naufrage meurtrier, le ferry Sewol sort des profondeurs

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Le ferry sud-coréen Sewol été renfloué avec succès, alors qu’il se trouvait à 44 mètres de fond depuis son naufrage le 16 avril 2014.

Le consortium chargé du renflouement du Sewol est parvenu samedi à placer le ferry sud-coréen sur un bâtiment semi-submersible en vue de son transfert vers un port, trois ans après le naufrage qui avait fait 304 morts. Le succès de cette manoeuvre complexe, une des étapes les plus délicates du processus d'acheminement du Sewol vers la côte, a été annoncé par un responsable du ministère sud-coréen des Affaires maritimes qui supervise l'opération. «Le navire a été posé avec succès sur le semi-submersible à 19h10 (heure française, ndlr)», a déclaré ce responsable, Lee Cheol-Jo.

Le Sewol, un navire de 6825 tonnes et 145 mètres de long, avait coulé le 16 avril 2014 au large de l'île de Jindo (sud-ouest), l'une des pires catastrophes maritimes de l'histoire de la Corée du Sud qui avait fait 304 morts, pour l'essentiel des lycéens. Il reposait depuis lors sur le flanc par 44 mètres de fond.

Les ingénieurs avaient débuté jeudi le travail titanesque consistant à remonter lentement l'épave vers la surface au moyen de 66 câbles reposant sur deux grosses barges. L'épave dépassait vendredi de 13 mètres le niveau de la mer, laissant apparaître à l'air libre sa coque bleue et sa superstructure blanche rongées par la rouille et colonisées par les crustacés. Les ingénieurs pouvaient alors placer le Sewol sur le semi-submersible qui doit l'emporter jusqu'au port de Mokpo, sur la côte sud-ouest de la Corée du Sud, à 87 kilomètres du lieu du naufrage.

Une flottille de puissants remorqueurs ont déplacé l'énorme épave vers le semi-submersible. Dans la journée de samedi, celui-ci devait s'élever progressivement pour sortir complètement le ferry hors de l'eau. Ensuite, «il faudra entre trois et cinq jours pour préparer le Sewol à être remorqué vers Mokpo», a indiqué M. Lee. Et une fois l'épave bien amarrée sur le semi-submersible, il faudra encore une journée pour l'amener au port.

Des recherches pour trouver d’éventuels restes de victimes

Lorsque le ferry aura quitté le lieu du naufrage, des plongeurs exploreront le site à la recherche d'éventuels restes de victimes. Des barrières sous-marines ont été installées pour isoler le site. Début avril, le Sewol devrait être installé au dock, où l'épave sera fouillée à la recherche de corps.

Il s'agit de l'une des plus importantes missions de renflouement d'un bateau entier jamais réalisées. Environ 450 personnes participent à cette opération herculéenne. Le ferry pèse désormais entre 8000 et 8500 tonnes, y compris la vase accumulée à l'intérieur. Le renflouement était une revendication essentielle des familles des victimes. Neuf corps qui n'ont jamais été retrouvés pourraient toujours être piégés dans l'épave, raison pour laquelle les familles exigeaient qu'elle soit remontée intacte, ce qui compliquait encore l'opération.

Le drame, principalement causé par des erreurs humaines -un espace de chargement illégalement redessiné et en surcharge, un équipage inexpérimenté et des relations troubles entre l'opérateur et les autorités de régulation-, avait choqué le pays. Le ferry avait mis trois heures à couler mais ceux qui étaient à bord n'ont jamais reçu d'ordre d'évacuation. Le capitaine du Sewol, Lee Jun-Seok, a été condamné à la prison à perpétuité pour «homicide par négligence» et 14 membres de l'équipage se sont vu infliger des peines de deux à 12 ans d'emprisonnement.

MSN.com

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http://french.yonhapnews.co.kr/news/2017/03/26/0200000000AFR20170326000300884.HTML (26 mars 2017)

Douze  employées nord-coréennes d’un restaurant nord-coréen de Ningbo en Chine font défection en Corée du Sud.

http://french.yonhapnews.co.kr/news/2017/03/24/0200000000AFR20170324002500884.HTML (24 mars 2017)

Escalade entre Corée du Sud et Japon du bourrage de crâne des élèves en renforçant la revendication des rochers Liancourt dans les manuels et programme scolaires.

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Selon le site spécialisé 38 North, les images satellite commerciales du site d'essai de la Corée du Nord en date du 25 mars montrent clairement les préparatifs d'un sixième essai nucléaire qui pourrait survenir très prochainement.

Citation

New commercial satellite imagery of the Punggye-ri Nuclear Test Site from March 25 shows the continued presence of three to four vehicles or equipment trailers at the entrance to the North Portal. The texture of the ground from the portal entrance past the vehicles or equipment trailers suggests that communications cables may have been laid on the ground. This equipment would likely be used to initiate the test, collect data from the explosion and process the data. Also notable, water is being pumped out of the portal and draining downhill to the east and west, presumably to keep the tunnel dry for monitoring or communications equipment.

The combination of these factors strongly suggests that test preparations are well underway, including the installation of instrumentation. The imagery, however, does not provide any definitive evidence of either a nuclear device or the timing of a test.

Apart from several mining carts at the West Portal, there is no significant activity at the other areas of the test site. The lack of activity may mean that test preparations are in their final stages. However, since North Korea knows the world is watching and is capable of deception, caution should be used before declaring that a nuclear test is imminent.

 

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Tiens, une hypothèse à la con : si un essai venait à dérailler et à provoquer une réelle catastrophe, verrait on une ingérence (humanitaire) Chinoise, Russe, Sud-Coréenne ou Américaine (avec le risque d'une "riposte" Nord-Coréenne) ou bien tout le monde resterait dans son coin en espérant ses frontières aussi imperméables à la merde que celles de la France lors de l'excursion du nuage de Tchernobyl ?

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il y a 7 minutes, FATac a dit :

Tiens, une hypothèse à la con : si un essai venait à dérailler et à provoquer une réelle catastrophe, verrait on une ingérence (humanitaire) Chinoise, Russe, Sud-Coréenne ou Américaine (avec le risque d'une "riposte" Nord-Coréenne) ou bien tout le monde resterait dans son coin en espérant ses frontières aussi imperméables à la merde que celles de la France lors de l'excursion du nuage de Tchernobyl ?

Deuxième solution. Les Nord-Coréens cacheraient la vérité le plus longtemps possible, les Chinois et les Russes feraient amicalement pression sans succès puis, au bout de plusieurs jours/semaines et la catastrophe atteignant des proportions bibliques (mouarf... Bible et Corée du Nord... bon d'accord), le Parti émettrait discrètement l'hypothèse de la possibilité d'une demande d'assistance minimale.

Autre option : sabotage des capitalistes qui ont détruit notre belle réalisation prolétarienne et fuite en avant sur Séoul.

Dans les deux cas, pas sur que POTUS puisse faire quelque chose au vu de son incompétence crasse.

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il y a 41 minutes, FATac a dit :

Tiens, une hypothèse à la con : si un essai venait à dérailler et à provoquer une réelle catastrophe, verrait on une ingérence (humanitaire) Chinoise, Russe, Sud-Coréenne ou Américaine (avec le risque d'une "riposte" Nord-Coréenne) ou bien tout le monde resterait dans son coin en espérant ses frontières aussi imperméables à la merde que celles de la France lors de l'excursion du nuage de Tchernobyl ?

Un accident me paraît peu probable. Les essais souterrains sont quelque chose de maîtrisé pour peu que le terrain soit connu - or la CdN a déjà effectué plusieurs essais à cet endroit.

En cas d'accident à cause d'un terrain "surprenant" - l'exemple historique qui vient à l'esprit est l'essai Béryl en 1962 au Sahara avec défaut de confinement lors du second essai souterrain français - je pense que les conséquences internationales seraient tout aussi sérieuses que celles de l'essai Béryl.

A ma connaissance, pas d'intervention humanitaire soviétique à l'époque pour protéger la population. :smile:

Les protestations internationales et les drapés dans des vertus outragées seraient plus bruyantes, parce que la sensibilité aux risques de contamination nucléaire est exacerbée, mais je ne crois pas que cela puisse défriser le Grand Dirigeant, toujours aussi bien coiffé en toute circonstance.

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Non, la question que je me pose à propos de ce sixième essai, c'est sa puissance.

Pyongyang a prétendu la dernière fois avoir testé une "arme à fusion", ce qui a laissé tout le monde sceptique étant donné que la puissance était estimée à 10 ou 15 kt, soit une arme à fission tout ce qu'il y a de plus ordinaire. L'une des hypothèses est qu'ils testaient une arme à fission exaltée ou "dopée" - qui augmente grandement le taux de fission au moyen d'une petite composante fusion - et que l'essai était raté, d'où une puissance simplement ordinaire.

Si cette interprétation est la bonne, et qu'ils réussissent la prochaine fois, ne serait-ce qu'avec une arme deux ou trois fois plus puissante - sans parler de dix ou vingt fois ce qui est pourtant techniquement possible - les conséquences en termes de réactions politiques à l'international pourraient être importantes. La dissuasion nord-coréenne en serait évidemment renforcée, ainsi que la taille du stimulus à destination des adversaires potentiels, notamment celui qui a une houppe orange.

Kim-Jong-Un-gives-reporters-two-fingers-

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Donald Trump demande l'aide de la Chine pour faire pression sur la Corée du Nord, et avertit en termes clairs que si Pékin n'agit pas pour régler le problème, les Etats-Unis agiront unilatéralement

Citation

Trump ajoute cependant que Washington est "totalement" prêt à agir avec ou sans l'aide de la Chine. "Si la Chine ne règle pas la Corée du Nord, nous le ferons. C'est tout ce que je vous dis."

 

 

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Il y a 11 heures, Alexis a dit :

Donald Trump demande l'aide de la Chine pour faire pression sur la Corée du Nord, et avertit en termes clairs que si Pékin n'agit pas pour régler le problème, les Etats-Unis agiront unilatéralement

Voici la version anglaise originelle des propos de Trump.

Citation

"If China is not going to solve North Korea, we will. That is all I am telling you," he said in an interview with UK paper Financial Times.

Pressed on whether he thought he could succeed alone, he replied: "Totally."

(...)

Asked if he meant "one-on-one" unilateral action, Mr Trump said: "I don't have to say any more. Totally."

De fait sans ambiguïté aucune.

Bluff pour obtenir que Pékin bouge, et fort, contre Pyongyang ? Probablement.

Noter quand même que probablement ne signifie pas "certainement"...

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Le 4/3/2017 à 16:15, Wallaby a dit :

http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20170227000191 (27 février 2017)

Sondage

Moon Jae-in (Parti Démocrate) : 33.5%
An Hee-jung (Parti Démocrate également, gouverneur du Chungcheong du Sud) :18.9%
Lee Jae-myung (Parti Démocrate également, maire de Seongnam) : 10.1%

Ahn Cheol-soo (Parti du Peuple) : 10.1%

Hwang Kyo-ahn (premier ministre et président par intérim actuel, il n'a pas dit s'il se présentait mais il a été testé par le sondage) : 10.9%

http://french.yonhapnews.co.kr/news/2017/04/05/0200000000AFR20170405002700884.HTML (5 avril 2017)

sondage :

Moon Jae-in (Parti Démocrate) : 39.1%
Ahn Cheol-soo (Parti du Peuple) : 31.8%
Hong Joon-pyo (Parti Liberté Corée : le parti conservateur de la présidente destituée Park Geun Hye) : 8,6%
Yoo Seong-min (Parti Bareun : autre parti conservateur, scission du précédent) : 3.8%
Sim Sang-jung (Parti de la Justice, plus à gauche que le parti Démocrate) : 3.7%

 

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Le 3/4/2017 à 08:32, Alexis a dit :

Bluff pour obtenir que Pékin bouge, et fort, contre Pyongyang ? Probablement.

Noter quand même que probablement ne signifie pas "certainement"...

Et maintenant ? Toujours du bluff à ton avis ?

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Il y a 2 heures, zx a dit :

Là ca n'aura pas les même conséquences.

 Corée du Nord: les États-Unis prêts à «agir seul»

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/07/97001-20170407FILWWW00386-coree-du-nord-les-etats-unis-prets-a-agir-seul.php

Je prendrais en considération la possibilité que le bombardement de la base aérienne syrienne ait été en partie pas négligeable du tout motivé par la volonté de faire pression sur Pyongyang, et surtout sur Pékin.

La péninsule coréenne, sans parler de la relation avec la Chine sont des intérêts réellement importants des Etats-Unis. Sans négliger la possibilité que Trump ait vraiment été motivé par la vue de petits enfants morts - cœur tendre, ça le perdra ! - je ne lui attribuerais pas non plus une très grande probabilité. La volonté de gêner le régime syrien pour prolonger encore la guerre si cela se pouvait, c'est possible, mais ce n'est pas un intérêt américain primordial.

Et puis l'attaque de la base aérienne a été lancée précisément au moment où Xi Jinping était reçu en Amérique. Pas nécessairement un hasard...

Cependant, comme tu le dis, la Corée du Nord c'est un tout autre morceau que El Assad.

Faire vraiment douter Pékin de la rationalité et de la prudence de Trump "Il ne va quand même pas faire ça ? Mais... mais peut-être que si !", c'est peut-être envisageable. Mais si Trump essaie de faire un concours de jeu de la poule mouillée avec Kim Jong Un... je soupçonne fort qu'il perdra.

 

D'autant que la propagande nord-coréenne précise elle-même la motivation première du programme nucléaire

Citation

"Le sort de Saddam Hussein en Irak et celui de Mouammar Kadhafi en Libye montrent ce qui arrive lorsque des pays renoncent à leurs ambitions nucléaires (Tous deux avaient) commis l'erreur de renoncer à leurs programmes nucléaires en cédant à la pression des Etats-Unis, enclins à orchestrer des changements de régime,"

Le fait même que les Etats-Unis insistent tant pour le désarmement nucléaire nord-coréen ne fera que confirmer le dictateur et ses conseillers dans la croyance que leur véritable objectif est le changement de régime, et que céder à l'exigence américaine serait tomber dans un piège.

Si les Américains montent un chantage à l'attaque contre la Corée du Nord pour les forcer à renoncer à leurs programmes nucléaire et balistique, leur bluff échouera.

Et si ce n'était pas un bluff, c'est-à-dire si Trump décide de mettre la menace à exécution - campagne de bombardements contre les installations nucléaires et / ou balistiques - alors la riposte nord-coréenne pourrait être disproportionnée. Rien qu'une attaque balistique au VX, le pire agent neurotoxique connu, contre les bases américaines en Corée du Sud ou au Japon, pourrait déjà être très meurtrière.

 

il y a 16 minutes, Teenytoon a dit :

Et maintenant ? Toujours du bluff à ton avis ?

Aucune idée. Comme dit à l'instant, que ce soit un bluff ou non, je ne le vois pas réussir.

 

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