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L'avenir de la péninsule coréenne


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Certains habitants de la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang, pourraient être condamnés par le régime à six mois de travaux forcés pour ne pas avoir assez pleuré la mort de Kim Jong-il, l'ancien dictateur.

Les images des larmes des Nord-Coréens effondrés après la mort de leur chef d'État Kim Jong-il le 17 décembre 2011 ont fait le tour du monde. On y voit des femmes et des hommes qui semblent meurtris, mais certains de leurs pleurs paraissent surjoués. Ces scènes de désespoir et de lamentation ont été dénoncées comme une orchestration du régime totalitaire en place.

Aujourd'hui, le Daily NK, un journal dont la rédaction est basée en Corée du Sud, révèle que tous les habitants de Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, qui n'ont pas participé à cette adulation excessive de l'ancien dictateur risquent jusqu'à six mois de travaux forcés au sein d'un camp de travail. Tous ceux qui n'ont pas assez pleuré, dont les armes n'étaient pas sincères ou qui n'étaient pas présents aux rassemblements à la mémoire du chef d'État pourront être déclarés coupables.

En outre, des procès publics ont été ouverts contre les Nord-Coréens qui auraient essayé de quitter le pays ou de contacter grâce à un téléphone portable des pays étrangers à la suite de la mort de Kim Jong-il. Près de 200 000 personnes ont été punies. Une seule critique contre le régime a également valu à certains d'être bannis loin de chez eux. Kim Jong-un, fils de Kim Jong-il et nouvel homme à la tête du pouvoir, se montre ainsi aussi sévère que son prédécesseur : "Tous les jours de 7 heures du matin à 7 heures du soir, des véhicules du pouvoir circulent dans les rues pour diffuser la propagande du régime et déclarer la grandeur de Kim Jong-eun", retranscrit le Daily NK.

http://www.gentside.com/kim-jong-il/des-camps-de-travail-pour-ne-pas-avoir-assez-pleure-l-039-ancien-dictateur_art33837.html

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Kim Jong-il: mésange et fleur en deuil

Des "phénomènes surnaturels" se sont produits à l'ambassade nord-coréenne en Allemagne peu après la mort du dirigeant Kim Jong-Il, assure aujourd'hui l'agence officielle nord-coréenne, qui évoque le deuil porté par une mésange et une fleur.

Ces "phénomènes surnaturels" ont eu lieu le 20 décembre, au lendemain de l'annonce du décès du dirigeant de la Corée du Nord, survenu deux jours plus tôt, relate KCNA. Une mésange est restée une heure à l'entrée de l'ambassade, donnant des petits coups de bec à la fenêtre, tandis qu'une plante a fleuri pendant la période de deuil, malgré les températures hivernales.

"Il semble qu'en entendant la triste nouvelle de la fin de notre grand homme, l'oiseau a volé vers ce lieu de deuil pour exprimer ses condoléances, et est reparti après une veillée funèbre", déclare l'agence officielle. Quant à la plante, "elle a fleuri malgré le froid, pour participer au deuil", ajoute-t-elle.

Les manifestations surnaturelles sont de rigueur en Corée du Nord pour saluer la naissance ou la mort d'un dirigeant. La légende du régime affirme ainsi qu'une étoile et un double arc-en-ciel étaient apparus à la naissance de Kim Jong-Il, il y a 69 ans sur le Mont Paektu, une montagne sacrée pour les Coréens.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/19/97001-20120119FILWWW00420-kim-jong-il-mesange-et-fleur-en-deuil.php

l'article ne dit pas quelle variété de plante à fleuri, mais on a des indices  :happy:

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  • 4 weeks later...

Un assassinat du dirigeant nord-coréen, en plein milieu de l'ambassade nord-coréenne... à Pékin ? :O

Si c'est le cas, ce serait un énorme scandale et une humiliation terrible pour les Chinois. Liquider aussi facilement un haut-dirigeant étranger et classé comme ami, à deux pas des bureaux du Parti, ça ferait désordre, surtout à quelques mois d'échéances politiques très importantes...

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Un assassinat du dirigeant nord-coréen, en plein milieu de l'ambassade nord-coréenne... à Pékin ? :O

Si c'est le cas, ce serait un énorme scandale et une humiliation terrible pour les Chinois. Liquider aussi facilement un haut-dirigeant étranger et classé comme ami, à deux pas des bureaux du Parti, ça ferait désordre, surtout à quelques mois d'échéances politiques très importantes...

Ou pas...

Parceque si ca se confirme m'etonnerais que ce soit un simple rodeur qui ait fait le coup donc soit reglement de compte interne NK ou petit coup de pouce du grand frere chinois

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Effectivement. Mais les Chinois ne gagneraient rien à éliminer le nouveau Cher Leader. Et surtout pas chez eux.

Après, un règlement de compte... faire ça en Corée du Nord eut été sans doute plus judicieux (sauf assassinat dans l'urgence, après trois bouteilles de vodka).

Maintenant, faut voir. Je n'ai pas trouvé d'informations sur nkeconwatch.com ou freekorea.us.

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mouerf ,je crois que sa ne changerait que dalle pour les Chinois ... car ceux qui sont en position de demandeur s'est les Coréens ,et le seul pote dans le coins s'est la Chine ...

donc si le guide s'est fait fumé ,sa change rien car il y a toujours les cadres du régime qui sont en place .

donc je les vois mal se lancé dans une guerre ou coupé les ponts avec la Chine ,vu que s'est le seul "pote" dans le secteur ...

si les Chinois ont fait quelque choses (si tant est que se soit vrai ) ,personnes ne va le pleurer à l'étranger le guide ... et les Chinois auront toujours des interlocuteurs en Corée .

vu que les NC de base sont coupé du monde (donc les rumeurs du net ils ne connaissent pas ) ,si on leur annonce que le guide est mort dans un accident de la route par exemple ,il y a aura le grand bal des pleureuses comme lors de la mort du vieux guide ,et pis s'est marre ,ils seront toujours en mode esprit contrôlé (bonjours la désintoxication des esprits contrôlés si le mur tombe entre les deux Corée ) .

les Chinois auront les coudés encore plus franche pour instaurer un régime NC qui acceptera peut-être plus de suivre se que dit Pékin que ne le faisait le guide .

avis d'amateur mais bon  :lol:

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http://www.opex360.com/2012/02/14/la-coree-du-nord-a-construit-une-base-pour-aeroglisseurs/

Le régime nord-coréen a peut-être changé de chef mais ses priorités demeurent les mêmes. Ainsi, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui cite des sources gouvernementales, la Corée du Nord aurait achevé la construction d’une base pour aéroglisseurs pouvant être utilisés dans le cadre d’une offensive contre des îles placées sous la souveraineté de Séoul.

L’existence de ce chantier a pu être découverte grâce à des images satellites exploitées par les services de renseignement sud-coréens et américains. La base nord-coréenne serait ainsi située à Koampo, soit à une cinquantaine de kilomètres de l’île sud-coréenne la plus proche. Elle serait susceptible d’abriter jusqu’à 70 aéroglisseurs.

« Après avoir analysé des images satellite récentes, nous avons conclu que la Corée du Nord a construit une base d’aéroglisseurs à Koampo, dans la province du Hwanghae » a déclaré la source gouvernementale. « Le commandant de défense des îles du nord-ouest de la Corée du Sud se penche sur les moyens de faire face à une éventuelle infiltration d’aéroglisseurs » a encore ajouté ce responsable.

L’armée nord-coréenne met en oeuvre des aéroglisseurs de type Kongbang, lesquels ont des caractériques et des performances différentes selon la classe. Ces engins peuvent évoluer à une vitesse supérieure à 50 km/h.

L’avantage des aéroglisseurs est qu’ils permettent le débarquement de troupes tout en s’affranchissant des récifs émergés et quel que soit le terrain. Ils donneraient ainsi la capacité à l’armée nord-coréenne de mettre en échec les patrouilleurs sud-coréens.

La frontière maritime qui sépare les deux Corées est un endroit hautement sensible. Par le passé, plusieurs affrontements ayant opposé les forces navales des deux pays s’y sont produits. Plus récemment, en novembre 2010, l’armée nord-coréenne a bombardé l’île sud-coréenne de Yeonpeyong. Cet acte a conduit le sud à renforcer sa présence militaire dans ce secteur.

Image IPB

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Arrêtés par les autorités chinoises, une trentaine de déserteurs nord-coréens risquent la mort s'ils sont renvoyés chez eux.

Juyong a le regard affolé des bêtes traquées. Dans ce café de Séoul, ce jeune nord-coréen de 30 ans n'ose pas révéler son véritable nom, ni sa ville d'origine de peur de livrer sa famille à la police secrète de Kim Jong-un. Depuis le 12 février, il redoute le pire pour sa sœur, arrêtée par les autorités chinoises à Shenyang, alors qu'elle tentait de rejoindre la Corée du sud, avec l'aide d'un passeur.

«Si la Chine la renvoie en Corée du Nord, le régime va l'exécuter pour en faire un exemple», s'affole le jeune homme qui a rejoint clandestinement Séoul en 2004 où il est devenu citoyen, du fait de son statut de transfuge. «Lors du dernier appel téléphonique, j'ai entendu qu'ils étaient interrogés et puis plus rien».

La jeune femme fait partie d'un groupe d'au moins une trentaine de candidats à l'exil arrêtés au nord-ouest de la Chine ce mois-ci, confirment des sources diplomatiques américaines et sud-coréennes. Il s'agit de la plus grosse «prise» depuis l'accession au pouvoir à Pyongyang du jeune Kim Jong-un qui a décrété une lutte sans pitié contre l'émigration de ses sujets, avec la coopération étroite de Pékin, l'allié indéfectible.

Mais ces arrestations, qui auraient conduit au rapatriement de plusieurs milliers de clandestins l'an dernier, ont cette fois-ci déclenché une réponse musclée de la Corée du sud, avec l'appui discret de Washington.

Le ministère des Affaires étrangères a demandé officiellement à Pékin d'ignorer l'accord de rapatriement des clandestins qui le lie à son petit frère communiste au nom de considérations «humanitaires». Pour la première fois, Séoul se dit prêt à porter le dossier devant l'ONU, au Haut Commissariat aux droits de l'homme, à Genève.

Une escalade feutrée qui embarrasse la Chine dont la politique de rapatriement est pointée du doigt par Amnesty International et Human Rights Watch et régulièrement soulevée par l'Administration Obama.

Depuis la mort de Kim Jong il, le 17 décembre, Pékin a accentué la traque aux déserteurs, en multipliant les check point et en mobilisant les forces de police pour épauler les gardes frontières. Du côté Nord-coréen, la chasse est sanglante et aurait conduit les forces de sécurité à abattre froidement plusieurs candidats à l'exil, selon Hiroshi Kato, de l'ONG Life Funds for North Korean Refugees.

Ce tour de vis frontalier explique la mobilisation inhabituelle à Séoul, entretenue par les familles des clandestins qui redoutent le pire. «Le régime a décrété que durant les 100 jours de deuil de Kim Jong il, tout déserteur sera exécuté ainsi que sa famille sur trois générations» explique Kim Eun Young, de la Citizen Alliance for North Korean Human Rights (NKHR).

Mardi, des réfugiés nord-coréens ont manifesté bruyamment devant l'ambassade de Chine, avec à leurs côtés, plusieurs célébrités «recrutés» via Twitter par le collectif www.savemyfriend.org. Mais Pékin n'a donné aucune information sur le sort des prisonniers de Shenyang. «Seule la pression internationale fera plier la Chine» affirme la parlementaire Park Sun-young, qui a commencé une grève de la faim.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/21/01003-20120221ARTFIG00462-des-refugies-nord-coreens-indesirables-en-chine.php

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http://www.opex360.com/2012/02/14/la-coree-du-nord-a-construit-une-base-pour-aeroglisseurs/

Le régime nord-coréen a peut-être changé de chef mais ses priorités demeurent les mêmes. Ainsi, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui cite des sources gouvernementales, la Corée du Nord aurait achevé la construction d’une base pour aéroglisseurs pouvant être utilisés dans le cadre d’une offensive contre des îles placées sous la souveraineté de Séoul.

L’existence de ce chantier a pu être découverte grâce à des images satellites exploitées par les services de renseignement sud-coréens et américains. La base nord-coréenne serait ainsi située à Koampo, soit à une cinquantaine de kilomètres de l’île sud-coréenne la plus proche. Elle serait susceptible d’abriter jusqu’à 70 aéroglisseurs.

« Après avoir analysé des images satellite récentes, nous avons conclu que la Corée du Nord a construit une base d’aéroglisseurs à Koampo, dans la province du Hwanghae » a déclaré la source gouvernementale. « Le commandant de défense des îles du nord-ouest de la Corée du Sud se penche sur les moyens de faire face à une éventuelle infiltration d’aéroglisseurs » a encore ajouté ce responsable.

L’armée nord-coréenne met en oeuvre des aéroglisseurs de type Kongbang, lesquels ont des caractériques et des performances différentes selon la classe. Ces engins peuvent évoluer à une vitesse supérieure à 50 km/h.

L’avantage des aéroglisseurs est qu’ils permettent le débarquement de troupes tout en s’affranchissant des récifs émergés et quel que soit le terrain. Ils donneraient ainsi la capacité à l’armée nord-coréenne de mettre en échec les patrouilleurs sud-coréens.

La frontière maritime qui sépare les deux Corées est un endroit hautement sensible. Par le passé, plusieurs affrontements ayant opposé les forces navales des deux pays s’y sont produits. Plus récemment, en novembre 2010, l’armée nord-coréenne a bombardé l’île sud-coréenne de Yeonpeyong. Cet acte a conduit le sud à renforcer sa présence militaire dans ce secteur.

Image IPB

L'aéroglisseur sur la photo c'est une SRN6 Iranien acheté à l'époque de Shah.

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Moratoire sur les missiles et les activités nucléaires : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/02/29/coree-du-nord-moratoire-sur-les-missiles-et-les-activites-nucleaires_1649852_3216.html

Est ce crédible ? Est ce que ce serait peut être le signe que la Corée du nord aurait échoué dans sa tentative de créer la bombe ?

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Ils ont peut-être échoué. Mais ici, il s'agit simplement d'une énième réédition de la politique nord-coréenne depuis 15 ans : on agite le bâton pour imposer le respect, et on demande une carotte pour baisser le bâton.

Le timing est ici parfaitement compréhensible : le nouveau dirigeant nord-coréen doit s'imposer. A tout prix. On va donc user des méthodes utilisées d'ordinaire :

- proclamation de son vibrant désir de paix (traduction officielle : "n'oublions pas du reste que ce sont les capitalistes les méchants")

- offre de discussions ("vous voyez bien que nous sommes gentils")

- récupération d'une aide extérieure

Le dernier point va être le plus important de tous, au niveau pratique. En récupérant de l'aide alimentaire, la Corée du Nord va pouvoir nourrir temporairement une partie de la population. D'où une réduction de la grogne latente et un cadeau bienvenue à l'occasion des futures grandes fêtes du communisme local.

On pourra aussi, éventuellement, raviver certaines alliances, en fournissant des victuailles et des cadeaux à certains pontes du Parti ou de l'Armée (encore que, ça a déjà été fait avant la mort de Kim Jong-Il, grâce aux Chinois). 

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Dans un bouquin lu sur le sujet, l'auteur expliquait comment les Nord-Coréens justifiaient le drapeau américain sur les sacs de riz de l'aide alimentaire. Entre autre que l'Armée populaire de Corée avait vaincu les Américains et s'emparaient de leurs entrepôts et de leurs vivres.

Une sacrée imagination.

Pour la propagande, le régime de Pyongyang s'inspire beaucoup du Japon fasciste des années 30 - 40.

D'ailleurs, je vous conseille l'excellent la Race des Purs - Comment les Nord-Coréens se voient. Ça bouleverse totalement la vision qu'on a du régime et de la population. D'après l'auteur, la République démocratique et populaire de Corée serait plus proche des dictatures fascistes que des dictatures communistes.

Sinon, la Corée du Nord passe d'une attitude à l'autre, au gré des besoins. Conciliante puis menaçante, tout ça pour continuer à représenter une menace et ainsi obtenir l'aide alimentaire et l'argent nécessaire. D'ailleurs, les Nord-Coréens avaient exigé en 2006 je crois un milliard de dollars par an contre l'arrêt des recherches nucléaires.

Un vrai mécanisme de survie, qui permet en plus d'offrir un ennemi à sa population, l'Amérique.

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(lepoint.fr) Récit d'une rescapée de l'enfer nord-coréen :

http://www.lepoint.fr/monde/eunsun-kim-rescapee-de-l-enfer-nord-coreen-08-03-2012-1439050_24.php

(AFP) Une cinquantaine d'enfants nord-coréens se cachent en Chine après avoir fui un orphelinat de leur pays natal, a affirmé jeudi une députée sud-coréenne, fer de lance d'une campagne incitant Pékin à ne pas renvoyer les réfugiés nord-coréens dans leur pays.

Ces enfants, qui vivaient dans un orphelinat de la ville frontalière de Hyesan, une ville nord-coréenne du nord-est, ont passé la frontière vers la Chine le 29 dévrier, a déclaré à l'agence Yonhap la députée de l'opposition Park Sun-Young.

"Heureusement, je n'ai pas entendu dire qu'ils avaient été attrapés" par la police chinoise, a-t-elle ajouté.

Trente enfants avaient fui le même établissement en décembre, a précisé la députée. Une vingtaine a été arrêtée par les gardes frontaliers nord-coréens et sévèrement battus, tandis que les dix autres ont été interpellés par la police chinoise qui veut les renvoyer dans leur pays.

On ne disposait d'aucune indication sur l'âge de ces enfants.

Pékin, un des rares alliés du régime stalinien de Pyongyang, considère les Nord-Coréens qui fuient leur pays natal via la Chine comme des migrants économiques, et non comme des réfugiés politiques.

S'ils sont arrêtés par la police chinoise, ils sont renvoyés en Corée du Nord, où ils risquent la relégation sociale, la prison, voire la mort, selon les associations de transfuges, des députés sud-coréens et des témoignages de Nord-Coréens qui ont réussi à s'enfuir. Selon Amnesty International, certains sont envoyés dans des camps de travail et sont torturés.

Plus de 21.700 Nord-Coréens ont fui leur pays pour se réfugier en Corée du Sud depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), dont la moitié ces cinq dernières années. La plupart fuit à pied via la Chine, puis tente de passer dans un pays tiers pour arriver finalement en Corée du Sud.

Mais les organisations d'aide aux réfugiés estiment à 100.000 le nombre de Nord-Coréens en Chine, où ils vivent cachés, à la merci des trafiquants d'êtres humains et des autorités chinoises.

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Inquiétudes après l'annonce du lancement d'une fusée à longue portée par Pyongyang

PYONGYANG (AP) — La Corée du Nord a annoncé vendredi son intention de lancer prochainement une fusée à longue portée chargée d'un satellite, une mesure provocatrice qui pourrait compromettre un accord conclu il y a quelques semaines avec les Etats-Unis prévoyant l'envoi d'une aide alimentaire en contrepartie de concessions dans ses activités nucléaires.

La Corée du Nord a accepté de suspendre l'enrichissement d'uranium ainsi que de mettre en oeuvre un moratoire sur les essais nucléaires et de missiles à longue portée. Mais Pyongyang affirme que les lancements de satellites font partie d'un programme spatial pacifique qui n'est pas lié à cet accord. Washington, Séoul et d'autres pays condamnent au contraire ce programme, le considérant comme un moyen déguisé de tester des missiles militaires, défiant les interdictions de l'ONU.

Le lancement doit avoir lieu trois ans après un lancement similaire, en avril 2009, qui avait suscité l'inquiétude de la communauté internationale.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a qualifié cette annonce d'"extrêmement provocatrice". "Un tel lancement de missile constituerait une menace pour la sécurité régionale et serait aussi incohérent avec le récent engagement de la Corée du Nord de s'abstenir de lancements de missiles à longue portée", a-t-elle affirmé dans un communiqué, appelant Pyongyang à respecter ses obligations vis-à-vis de la communauté internationale.

La porte-parole du Département d'Etat Victoria Nuland a ajouté un peu plus tard qu'il était "très difficile d'imaginer" que les Etats-Unis enverraient l'aide alimentaire prévue dans le cadre de l'accord si Pyongyang procédait à un tel lancement.

De son côté, Tokyo a exhorté Pyongyang à y renoncer, y voyant une violation d'une résolution de l'ONU qui restreint l'utilisation par la Corée du Nord de la technologie de missiles balistiques. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a pour sa part qualifié cette annonce de "grave provocation".

Le lancement doit avoir lieu entre le 12 et le 16 avril, selon un communiqué d'un porte-parole de la Commission coréenne pour la technologie spatiale. Il a précisé que l'opération entrerait dans le cadre des célébrations marquant, le 15 avril, le centenaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord, Kim Il Sung.

"C'est un grand événement qui montre notre puissance nationale", a déclaré vendredi à l'Associated Press un responsable nord-coréen, Choe Myong Suk, alors que la pluie tombait sur Pyongyang. "Nous pouvons dire que notre pays a fièrement rejoint les rangs des pays développés."

Cette annonce intervient aussi alors que le nouveau dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, essaie de consolider son pouvoir dans ce pays de 24 millions d'habitants, trois mois après le décès de son père, Kim Jong Il, qui est mort le 17 décembre 2011 à l'âge de 69 ans. AP

pyr/v0370/st

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http://www.latribune.fr/depeches/reuters/pekin-dit-son-inquietude-a-pyongyang-sur-le-projet-de-satellite.html

Pékin dit son inquiétude à Pyongyang sur le projet de satellite|

PEKIN (Reuters) - La Chine a exprimé son inquiétude concernant le projet nord-coréen de mise en orbite d'un satellite d'observation, le mois prochain.

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Zhang Zhijun a convoqué vendredi Ji Jae Ryong, ambassadeur de Corée du Nord en Chine, pour lui faire part de cette inquiétude, rapporte l'agence de presse Chine nouvelle.

"Nous espérons sincèrement que les parties concernées feront preuve de calme et de retenue afin d'éviter une escalade des tensions susceptible de compliquer la situation", a déclaré Zhang, précise-t-elle.

Pyongyang a annoncé vendredi le prochain lancement entre le 12 et le 16 avril d'un satellite d'"observation de la Terre" baptisé Kwangmyongsong-3, à l'occasion du 100e anniversaire du défunt dirigeant Kim Il-Sung.

Selon les observateurs, il s'agit très clairement d'un tir expérimental de missile à longue portée. Le régime nord-coréen a souvent recours à de telles pratiques pour tenter d'obtenir des concessions diplomatiques.

Le tir pourrait en outre avoir pour but de renforcer la stature internationale de Kim Jong-un, qui a succédé récemment à son père Kim Jong-il, décédé fin 2011, à la tête de République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Pour le département d'Etat américain, le projet sème le doute sur à la sincérité de la Corée du Nord, qui s'est engagée le mois dernier à renoncer à ses essais nucléaires et à ses activités d'enrichissement d'uranium en échange d'une reprise de l'aide alimentaire des Etats-Unis.

La Corée du Sud et le Japon ont quant à eux parlé de violation de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée en 2009 après un précédent tir.

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Corée du Nord : Dieu, un passeur pour les réfugiés

En Corée du Nord, le christianisme est perçu comme un vecteur d’influence étrangère et donc d’espionnage. Les forces de police ont pour ordre d’appréhender toute personne soupçonnée d’avoir un lien avec les croyants, faisant de ce pays l’un des principaux persécuteurs de chrétiens dans le monde. A la frontière, côté chinois, des missionnaires sud-coréens et chinois consacrent leur temps à aider les réfugiés à fuir. Rencontre avec l’un de ces rescapés, Bu-Heong Hyun, 25 ans, qui étudie aujourd’hui aux Etats-Unis dans l’université du Midland.

Romain Mielcarek – Pouvez-vous vous présenter rapidement ?

Bu-Heong Hyun - Mon nom est Bu-Heong Hyun. J’ai 25 ans. J’ai quitté la Corée du Nord quand j’avais 14 ans. La police m’a attrapé et m’a renvoyé en Corée du Nord où j’ai terminé dans une prison. Je ne m’attendais pas aux traitements que j’ai subi. Nous avons fui à cause de la faim. Mais nous étions considérés comme des traîtres. J’avais peur. Mon père et ma mère, qui avaient fui en même temps que moi, ont également été emprisonnés. J’ai réussi à me sauver de la prison dans les jours qui ont suivi.

Romain Mielcarek – Que s’est-il passé ensuite ?

Bu-Heong Hyun - Je suis retourné en Chine. Là, une famille chrétienne m’a recueilli. Ils aidaient les réfugiés nord coréens. Ils ont pris soin de moi pendant deux ans.

Au milieu des années 1990, beaucoup de Nord Coréens ont fui. Pendant cette période, des missionnaires parcouraient la région côté chinois pour apporter de l’aide. La plupart étaient chinois ou sud coréens et évangélisaient les réfugiés. C’est comme ça que moi-même, je suis devenu chrétien. En Corée du Nord, j’avais vu un film qui dénonçait les activités religieuses. Le christianisme était décrit comme quelque chose de mal à la télévision. C’est tout ce que je connaissais de cette religion.

Le gouvernement chinois est très concerné par les activités des missionnaires. La police interpelle systématiquement les missionnaires. Beaucoup sont battus. Les autorités chinoises et nord coréennes sont très proches. Elles ne peuvent donc pas laisser les missionnaires aider les réfugiés en toute impunité. Beaucoup terminent en prison.

En 2004, le pasteur Chun Ki-won m’a baptisé. L’année suivante, il a organisé ma fuite vers la Corée du Sud. Au cours du voyage, celui que j’avais pris l’habitude d’appeler « grand-père » a eu un accident. Il est mort en traversant le Mékong. C’était un Américain d’origine coréenne.

Romain Mielcarek – Et maintenant ?

Bu-Heong Hyun - Aujourd’hui, ma mère est en Corée du Sud. Elle a pu fuir en même temps que moi. Lorsqu’elle était en Chine, elle n’était pas croyante. Elle a trouvé la foi lorsqu’elle a fait le voyage, très dangereux, vers la Corée du Sud. La région est infestée de soldats qui doivent empêcher les réfugiés de passer. Je n’ai aucune nouvelle du reste de ma famille.

Maintenant, j’étudie les relations internationales, aux Etats-Unis. Je pense que je connaitrai la réunification entre les deux Corées. Notre génération sera la première à vivre cela. Nous aurons besoin de gens formés pour aider notre pays à s’intégrer au sein de la communauté internationale.

Je sert à l’église tous les dimanches et je pratique ma foi à chaque minute de ma vie.

Photo : DR

Source:

http://www.actudefense.com/coree-nord-dieu-passeur-pour-refugies/

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http://www.asianage.com/international/japan-prepares-defences-against-n-korean-rocket-414

Japan's defence minister on Friday ordered missile defence systems to be prepared so the military could shoot down a North Korean long-range rocket if it threatened the country.

"I have ordered officials to prepare to deploy the PAC-3 and Aegis warships," Defence Minister Naoki Tanaka told reporters, referring to surface-to-air missiles and destroyers carrying missiles.

"We are talking to relevant local governments about the deployment," he added.

The surface-to-air interceptors would reportedly be deployed on Japan's southern Okinawa island chain, but any order to shoot down the North Korean rocket would first need the approval of Prime Minister Yoshihiko Noda.

The nuclear-armed North has announced it will launch a rocket next month to put a satellite into orbit, a move which the United States and its allies see as a pretext for a long-range missile test.

Japanese officials have said the projectile may pass over Okinawa.

The preparations by Japan, regularly the target of North Korean barbs, come as world leaders including US President Barack Obama meet in Seoul next week for a nuclear summit, officially focused on nuclear terrorism.

But the North's atomic programme is also expected to be debated on the sidelines of the talks.

In 2009, Japan ordered similar missile-defence preparations before Pyongyang's last long-range rocket launch, which brought UN Security Council condemnation and tightened sanctions against the isolated communist state.

The rocket, which North Korea said was also aimed at putting a satellite into orbit, passed over Japanese territory without incident or any attempt to shoot it down.

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