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L'avenir de la péninsule coréenne


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La construction de moyens militaires projetables comme les avions de transports stratégiques ou les porte-avions ne sont pas le reflet d'une politique de défense mais bien celui d'une politique potentiellement interventionniste.

Par ailleurs, la situation de Taïwan n'est toujours pas réglé pour la Chine.

Je ne vois toutefois pas pourquoi la Chine laisserait la situation pourrir en corée. Une guerre ne ferait que compliquer les choses avec les USA et la Chine perdrait plus qu'elle ne gagnerait à soutenir la corée du nord. 

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Le pouvoir politique chinois a pendant des siècles considérée la Chine comme étant un monde complet, la périphérie n'étant que marginalement nécessaire. Les besoins chinois actuels les rendent dépendants de chaînes d'approvisionnement et de marchés à l'exportation situés loin, à l'autre bout du monde. Ceci implique d'être "un cran au-dessus" de la planète entière... Si tu appliques une théorie politique classique chinoise, même modernisée, à la situation actuelle de la Chine, tu arrives à un besoin de disposer d'une suprématie sur l'intégralité des voisins proches mais aussi d'un second cercle au détriment de tout autre acteur. Cette logique défensive, même si elle est d'un cheminement que nous n'utilisons peu en occident, mène à une politique agressive.

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La "drôle de guerre" de Corée

La Corée du Nord se dit "en état de guerre", mais les affaires continuent comme si de rien n'était. Jusqu'où le jeune Kim contrôle-t-il son escalade ?

http://www.lepoint.fr/monde/la-drole-de-guerre-de-coree-30-03-2013-1647943_24.php

Le mot est lâché. La péninsule coréenne est "en guerre", a rugi le régime nord-coréen ce matin, dans un communiqué lapidaire de son agence KCNA. Après avoir multiplié les menaces et anathèmes à l'encontre des États-Unis et de Séoul depuis la fin janvier, Kim Jong-un accroît encore d'un cran les tensions en Asie du Nord-Est. "À partir de maintenant, les relations intercoréennes sont en état de guerre et toutes les questions entre les deux Corées seront traitées selon un protocole de temps de guerre", a précisé Pyongyang, affolant les chancelleries et les rédactions de la planète.

Pourtant, à Séoul, les habitants vaquent comme d'habitude à leur shopping sur les grandes artères de la mégalopole de 15 millions d'âmes, située à seulement une quarantaine de kilomètres de la DMZ, la ligne de front barbelé qui déchire en deux la péninsule depuis soixante ans. Les médias sud-coréens ont donné peu d'importance à la dernière sortie grandiloquente de l'adversaire du Nord et le gouvernement relativise la menace. Car pour eux, la dernière annonce du régime de Kim ne change rien : les deux Corées sont techniquement en guerre depuis... le 25 juin 1950, il y a soixante-trois ans ! Et la dernière sortie de Kim ne serait donc qu'un remake stalinien peu convaincant du "beaucoup de bruit pour rien" de Shakespeare.

Rien n'a changé

En effet, Séoul et Pyongyang n'ont jamais conclu d'armistice en juillet 1953 à la fin des hostilités de la Guerre de Corée qui a fait 3 millions de morts, entraînant les États-Unis et la Chine dans le plus sanglant conflit depuis la Seconde Guerre mondiale. Et depuis soixante ans, les 50 millions de Sud-Coréens sont donc en état de guerre et se sont habitués à vivre au gré des crises et de la surenchère de Pyongyang, enfouissant leurs inquiétudes.

Le Nord affirme pourtant vouloir mettre un terme à cet état. "La situation prévalant de longue date selon laquelle la péninsule coréenne n'est ni en guerre ni en paix est terminée", indique son communiqué. Déjà mercredi, le régime avait annoncé la suspension du téléphone rouge entre les militaires des deux camps, augmentant le risque d'erreur de calcul le long des miradors et donc de dérapage sanglant. Mais, dans la pratique, rien n'a changé le long du 38e parallèle où la "drôle de guerre" perdure. Depuis ce matin, aucun mouvement inhabituel des forces nord-coréennes n'a été détecté par l'armée sud-coréenne, rapporte l'agence Yonhap. Et des lignes de communications existent toujours entre les officiers des deux camps.

Surtout, le parc industriel de Kaesong, dernier reliquat de la coopération nord-sud, fonctionne normalement. Ce matin, 153 employés sud-coréens ont franchi comme d'habitude la frontière la plus militarisée du monde pour rejoindre ce complexe d'usines où des entreprises du Sud emploient plus de 42 000 ouvriers nord-coréens, a confirmé Séoul. En dépit de ses déclarations belliqueuses, le régime stalinien n'a donc visiblement pas l'intention de suspendre ce projet conjoint qui lui permet de renflouer ses caisses, puisque les salaires des ouvriers lui sont directement versés.

Stratégie maîtrisée ou fuite en avant ?

Autre indice, relativisant la menace de conflit, les assurances données récemment par des officiels nord-coréens aux tour-opérateurs chinois. Selon le quotidien Chosun Ilbo, un représentant du bureau du tourisme du Nord aurait assuré ce mois-ci aux agences de voyage chinoises inquiètes qu'il n'y aurait pas de conflit sur la péninsule, les encourageant à envoyer le plus de touristes possible. Le risque de conflit est également jugé limité par le Pentagone puisque les familles des 28 500 GI postés en Corée du Sud n'ont pas été évacuées.

Reste à savoir si la dernière surenchère de Kim s'inscrit dans une stratégie de tension habilement maîtrisée ou bien dans une fuite en avant incertaine du jeune maître de Pyongyang, avec des conséquences imprévisibles à la clé. "Nous ne savons pas si nous sommes dans le business as usual ou bien si une dynamique différente est à l'oeuvre", juge Robert Carlin, ancien de la CIA et spécialiste à l'université de Stanford. Car la cascade de menaces lancées contre Washington et Séoul depuis fin janvier et le vote de nouvelles sanctions sont familiers. Comme son père Kim Jong-il, le jeune héritier déclenche un chapitre de tension avec la communauté internationale en conduisant un test atomique le 12 février, avec l'espoir d'attirer la Maison-Blanche à la table des négociations et d'obtenir des gains économiques et politiques en échange d'une détente. Cette approche qui avait réussi à son prédécesseur face à George Bush devrait conduire selon toute logique à un dégel prochain sur la péninsule.

La fragilité de Kim

Néanmoins, deux facteurs nouveaux viennent bousculer cette analyse rassurante. D'abord, la relative fragilité de Kim Jong-un. Arrivé au pouvoir il y a à peine plus d'un an, il doit s'imposer dans une culture imprégnée de confucianisme où la jeunesse s'efface traditionnellement face aux anciens. Âgé de moins de trente ans, le dirigeant tente de mettre au pas les puissants généraux, avec pour enjeux les juteuses prébendes économiques de l'armée dont il a besoin pour renflouer ses caisses. "En dépit des apparences, la situation politique au Nord est instable", juge Paik Wooyeal, de l'université Sungkyunkwan, à Séoul.

Dans ce contexte, une crise internationale est la meilleure façon pour Kim de gagner ses galons aux yeux des militaires et de sa population inquiète de son inexpérience. Un facteur qui pourrait pousser le leader à la faute. D'autant que face à lui, le président Barack Obama semble décidé à relever le bras de fer de Pyongyang. Adepte de la fermeté depuis son arrivée au pouvoir, le président démocrate a haussé le ton récemment en déployant des bombardiers stratégiques B52 et B2 dans le ciel de Corée du Sud pour rassurer son allié. Une démonstration de force sans précédent qui indique sa détermination à ne pas céder au "chantage" de Kim. Au risque de l'acculer au pied du mur.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/30/97001-20130330FILWWW00304-nouvelles-menaces-de-pyongyang.php

La Corée du Nord a menacé aujourd'hui de fermer le parc industriel de Kaesong, qu'il exploite conjointement avec le Sud, si Séoul continue de l'"insulter" à ce propos, rapporte l'agence officielle KCNA.

"Si le traître fantoche continue de mentionner le fait que la zone industrielle de Kaesong est maintenue en activité (dans le seul but de fournir de l'argent à Pyongyang) et nuit à notre dignité, elle sera fermée de manière implacable", affirme l'agence chargée d'exploiter le site, situé à quelques kilomètres de la zone démilitarisée séparant les deux pays.

La Corée du Nord a annoncé samedi entrer "en état de guerre" contre la Corée du Sud, après avoir placé la veille certains de ses sites militaires en état d'alerte, et multiplié les déclarations belliqueuses contre Washington et Séoul.

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C Mallard sur France3 et le journal d'Arte indiquaient ce soir que les 2 B2 qui ont effectués une mission "d'entrainement" auraient en fait violer l'espace aérien nord coréen en survolant ce pays

La Corée du Nord n'est peut être pas la seule à monter des provocations dans cette "crise"

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Non car c'est la 3ième fois que j'entend l'info ( la première, je l'avais classé comme lapsus )

Après, savoir si c'est vrai ou si les journalistes ont mal compris ou interprétés une dépêche, ça je ne peux pas le dire  ;)

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Les deux B2 ont effectués un exercice de largage de munitions factices au-dessus d'un champ de tir en Corée du Sud.

Il n'y a eu aucun survol de la corée du nord :

- les américains n'auraient jamais pris le risque de provoquer le nord à ce point avec en plus des bombardiers désarmés, juste équipés de bombes factices.

- les nord coréens n'en parlent pas. 

C'est donc encore une fois une bourde journalistique ou le délire d'un site complotiste quelconque repris par les médias. 

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Une source non officielle chinoise que je suis depuis un moment indique que le réseau de radars anti-furtivité chinois installé le long du côte Est du pays ainsi que les divisions de radars mobiles situées au Nord-Est près de la frontière nord coréenne ont pu tracer la trajectoire des 2 bombardiers B-2 Block 30, qui ont emprunté 2 couloirs aériens différents et auraient tous les deux franchis la frontière nord-coréenne pendant 12 minutes.

Le "Cercle de protection anti-aérienne de la Capitale" côté chinois était en alerte pendant 45 minutes.

J'attends des confirmations officielles néanmoins.

Ceci dit, cela ne m'étonne pas ce genre de manoeuvres pour tester la réactivité nord-coréenne. Les Américains ont beaucoup joué à ça jusqu'à la fin des années 90' sur le côte Est et dans la mer de Chine face à la Chine.

Henri K.

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les coréens du nord peuvent il détecter des B2 de toutes façons?

Furtifs ne veut pas dire invisible

les stealth sont toujours detectables

Ce qui joue c'est la distance de detection et la qualité du traitement du signal

Pour rappel c'est un système de poursuite et de tir de SA-3 (et le missile qui allait avec) qui a permis la destruction d'un F117 au Kosovo

Le SA-3 datant des années 60

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Tiens, un petit article US traduit sur Slate dit que l'économie du nord n'est pas moribonde :

http://www.slate.fr/lien/70129/coree-nord-cinq-mythes-kim-jong-un

La situation économique s'est stabilisée et même s'améliore. En dépit des sanctions, le commerce extérieur se développe avec la Chine mais aussi une grande partie de l'Asie et l'Afrique. La Corée du nord avait une balance des paiements sans doute excédentaire en 2011.

La Corée du nord n'est pas un pays totalement isolé du monde extérieur. Elle envoi chaque année des milliers d'étudiants en Chine et en Mongolie. Des milliers de nord-coréens travaillent en Chine, au Koweït, en Russie. Une entreprise nord-coréenne construit en ce moment un musée disposant de haute technologie à côté du site d'Angkor au Cambodge et le secteur de la technologie nord-coréen fournit des composants et des applications pour de nombreux matériels sophistiqués y compris des iPhones…

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Une source non officielle chinoise que je suis depuis un moment indique que le réseau de radars anti-furtivité chinois installé le long du côte Est du pays ainsi que les divisions de radars mobiles situées au Nord-Est près de la frontière nord coréenne ont pu tracer la trajectoire des 2 bombardiers B-2 Block 30, qui ont emprunté 2 couloirs aériens différents et auraient tous les deux franchis la frontière nord-coréenne pendant 12 minutes.

Le "Cercle de protection anti-aérienne de la Capitale" côté chinois était en alerte pendant 45 minutes.

J'attends des confirmations officielles néanmoins.

Ceci dit, cela ne m'étonne pas ce genre de manoeuvres pour tester la réactivité nord-coréenne. Les Américains ont beaucoup joué à ça jusqu'à la fin des années 90' sur le côte Est et dans la mer de Chine face à la Chine.

Henri K.

A de telles distances, les fameux radars "anti-furtivité" n'ont pas une précision des plus fameuses. Entre "frôler la frontière" et "franchir la frontière" pendant 12 minutes, ce n'est pas forcément évident de faire la différence (sauf si le franchissement était net et franc).

Ceci étant dit, les B-2 l'ont peut-être fait, peut-être pas. Dans tous les cas ça ne change pas grand chose au message envoyé par Washington.

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A de telles distances, les fameux radars "anti-furtivité" n'ont pas une précision des plus fameuses. Entre "frôler la frontière" et "franchir la frontière" pendant 12 minutes, ce n'est pas forcément évident de faire la différence (sauf si le franchissement était net et franc).

Ceci étant dit, les B-2 l'ont peut-être fait, peut-être pas. Dans tous les cas ça ne change pas grand chose au message envoyé par Washington.

Ce que tu dis est vrai concernant les radars métriques au niveau angulaire, et ce de l'ordre jusqu'à "plusieurs dizaines de km".

Mais le réseau chinois en question est composé d'un multitude de radars de spectre différent, et les divisions mobiles près de la frontière nord coréenne sont justement la pour corriger les éventuels erreurs.

Depuis 1999 si les Américains envoient de moins en moins de furtifs de balader devant la porte de la Chine ce n'est pas sans raison.

Ma source, aussi informelle soit elle, a été catégorique. 2 couloirs, 2 directions, 12 minutes. Bien sur, j'attend une éventuelle confirmation officielle.

Henri K.

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Ceci étant dit, les B-2 l'ont peut-être fait, peut-être pas. Dans tous les cas ça ne change pas grand chose au message envoyé par Washington.

ça veut dire au moins que les US n'hesiteraient pas à provoquer un conflit au contour NUC sans qu'il ait menaces probantes à leur securité !?

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Les USA ne cherchent pas un conflit avec la CDN qui serait très meurtrier pour tout le monde ( petit rappel : les études dans les années 90 indiquaient en cas de conflit classique environ 100 000 pertes militaires US et 400/500 000 pertes militaires sud coréennes ) sans aucun profit

Par contre une diplomatie provocatrice a aussi été une marque de fabrique de la stratégie/diplomatie US durant la guerre froide et un certain nombre d'incidents ( ex le bombardement de l'ambassade chinoise à Belgrade ) ont souvent été créés par les USA, incidents représentant des messages musclés

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On s'emballe sans doute pour rien. Les radars "anti furtif" ne sont pas connut pour leur grande precision. pour le nostradamus, celle ci est selon certains de dizaine de km. En gros, ils te disent seulement que quelque chose arrive depuis tel azimut.

Alors que la Corée du nord a déjà abattu au moins un avion de reconnaissance à plus de 100 km de son espace aérien et un hélicoptère US en 1994 sur la DMZ, cela m'étonnerait énormément que l'on risque le joyau de la couronne pour une violation de frontière au risque que le Corée du nord capte ses caractéristiques ;)

Si vraiment les radars chinois ont détecté quelques choses au dessus de la frontière, je penserait plutôt a des échos fantômes du a la guerre électronique.

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Par contre une diplomatie provocatrice a aussi été une marque de fabrique de la stratégie/diplomatie US durant la guerre froide et un certain nombre d'incidents ( ex le bombardement de l'ambassade chinoise à Belgrade ) ont souvent été créés par les USA, incidents représentant des messages musclés

C'est encore une episode du non respect des normes et conventions par les US ; pas plus ?

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On s'emballe sans doute pour rien. Les radars "anti furtif" ne sont pas connut pour leur grande precision. pour le nostradamus, celle ci est selon certains de dizaine de km. En gros, ils te disent seulement que quelque chose arrive depuis tel azimut.

Alors que la Corée du nord a déjà abattu au moins un avion de reconnaissance à plus de 100 km de son espace aérien et un hélicoptère US en 1994 sur la DMZ, cela m'étonnerait énormément que l'on risque le joyau de la couronne pour une violation de frontière au risque que le Corée du nord capte ses caractéristiques ;)

Si vraiment les radars chinois ont détecté quelques choses au dessus de la frontière, je penserait plutôt a des échos fantômes du a la guerre électronique.

Les technologies de radar anti-furtivité ont beaucoup évolué depuis les 5 dernières années.

Pour limiter les HS, fais une recherche sur le radar DWL-002 proposé à l'exportation en 2011 par la Chine, tu apprendras un peu plus sur les avancés dans le domaine.

La trajectoire d'une cible "furtive" tracée par ce radar, très précise...

Image IPB

Henri K.

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