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L'évolution des armements : Les chars...


*Th3 *DEAD*
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c'est sur, les troupes ennemie vont attendre de ce faire écrasé par une pelleteuse  :lol:

pour ceux qui auraient le malheur de se planquer dans les gravas d'une ville, c'est exactement ce qui risque d'arriver (il fait quand meme 60 tonne l'engin). Par contre dans la plaine ou le desert c'est sur que ça le fait pas, on est d'accord.

Pour moi c'est un signe que l'évolution des chars risque de se séparer en deux branches: une "classique" et une pour le combat urbain.

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Engin du génie, pas autre chose. Ce genre de bousin se ferait ruiner à coup de RPG dans le cul ou depuis les toits.

C'est vrai qu'il a de la gueule avec ses vieux gardes-boue à l'avant; très rétro. C'est le designer de la nouvelle-ancienne Vespa qui s'en est chargé?  :lol:

Bah c'est toujours mieux qu'un pavillon de banlieue monté sur chenilles et disposant d'aucun système d'autoprotection (passif ou actif) avec le design d'une Vel Satis et la tôle c'est bien mais ça tient pas longtemps

Plus sérieusement, on voit bien sur le BE les évolutions appréciables sur un char moderne.

*Blindage important pour une silhouette ramassée

*Autoprotection active/passive importante (DAL - Shtora - Arena - Fumi)

*Survivabilité de l'équipage renforcée

*Equipage réduit à l'essentiel

*Mobilité importante

*Armement téléopéré avec capacité de feu importante.

*Système d'arme facilement évolutif

*Electronique de bord avec système infocentré et systèmes de visée de dernière génération.

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Apparemment oui c'est ce qui est dis .... bonne protection face aux HEAT (attention pas aux tandems ou aux dernières têtes de RPG29) de RPG7 de base, bonne resistance aux IED, excellente resistance aux armes légères et effet psychologique indéniable ....

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  • 3 months later...

Blindés : le duel de la roue et de la chenille

Voici un (très) long article, paru le 19 aout dans le cahier été de Libération, sous la plume de votre serviteur. Il n'était pas disponible jusqu'à présent sur internet.

"S'il te plaît, dessine-moi un char ! Une tourelle avec un gros canon, un châssis bien solide, une demi-douzaine de roues et des chenilles autour. Des chenilles ? Maintenant, regardez les images du défilé du 14 juillet. La plupart des blindés roulent sur… des roues. Des roues ou des chenilles ? C'est une guerre sans merci qui fait rage dans les états-majors et les régiments. Une guerre très secrète et très franco-française où l'on s'affronte à coup d'innovations technologiques, de considérations budgétaires, d'expériences de combat ou de souvenirs des grandes manœuvres. Une guerre où, depuis vingt ans, un camp a gagné sur l'autre. La roue triomphe et les chenillés en sont réduits à préparer la revanche.

L'opposition est fondamentalement culturelle et les arguments ne servent qu'à nourrir une querelle identitaire. D'un côté, les partisans du "léger" - de la roue, donc - estiment qu'à la guerre, il faut être "souple, félin et manœuvrier", comme disent les parachutistes et ne pas s'encombrer de matériels trop exigeants. De l'autre, les défenseurs du "lourd", qui savent que lorsque les choses sérieuses commencent, le soldat n'est jamais trop protégé, jamais trop armé. Deux traditions militaires, qui forment, ensemble, l'armée française : l'une tournée vers le grand large, héritière des campagnes coloniales, l'autre, le regard fixé sur la ligne bleue des Vosges, qui se souvient d'Austerlitz et de Verdun. Deux écoles irréconciliables : Lyautey contre De Gaulle.

Le char, qui n'en peut mais, est le point d'application de cette querelle. Le char, ou plutôt son "train de roulement".

L'avantage de la chenille est qu'elle répartit mieux la pression au sol que ne le fera jamais une roue. Le poids de l'engin repose sur une plus grande surface. Elle s'enfonce moins et adhère mieux. C'est la raison pour laquelle on utilise des chenilles pour faire avancer les dameuses des stations de ski ou les motos-neige. L'historien des blindés, Stéphane Ferrard, assure - sans l'avoir jamais testé personnellement - que le premier char français, le FT-17 pouvait rouler sur le pied d'un fantassin très bien chaussé sans l'écraser… Le FT-17 pesait quand même 6,7 tonnes. L'inventeur du véhicule blindé à chenilles est l'écrivain britannique H.G. Wells, l'un des pères de la science-fiction à l'égal de Jules Verne. S'inspirant des tracteurs agricoles chenillés qui venaient d'être inventés aux Etats-Unis, il publie en 1903 un récit d'anticipation militaire, intitulé The Land Ironclads ("Les cuirassés terrestres"), jamais traduit en français. Avant la première guerre mondiale, l'armée française avait déjà des engins blindés à roues, appelés automitrailleuses et auto-canons, en fonction de l'arme qu'elles transportaient. Mais dès les premiers mois du conflit, ces véhicules ne pouvaient plus circuler sur les terrains défoncés, souvent boueux et recouverts d'obstacles comme des barbelés" raconte Stéphane Ferrard. "Il fallait remplacer les roues par des chenilles". Ingénieurs français et britanniques, les derniers ayant peut-être lu H.G. Wells, inventent en même temps le même engin. "L'idée était d'abord de pouvoir écraser les fils de fer barbelés qui bloquaient le progression de l'infanterie". Pas la peine d'aller vite : les engins filent un bon 7 km/h… Cette lenteur est leur grand point faible. On le voit dès 1918, lorsque les armées alliées se lancent à la poursuite des Allemands en retraite. Il faut aller vite et l'on ressort les engins sur roues qui progressent alors à 60 km/h. Le Français qui a inventé le char chenillé, le colonel Estienne, va également être celui qui fournira les plus solides arguments techniques à ses adversaires. Passionné par l'idée d'une route transsaharienne, il étudie, avec Renault, un prototype de camion 8x8, capable de rouler en tout-terrains, en particulier sur les dunes de sables. De ces travaux, naîtront dans les années 30, des projets français de chars à roues. La défaite de 1940 empêchera l'entrée en service de ces Panhard AM 201, une spécialité bien française, qui débouchera en 1951 sur l'Engin blindé de reconnaissance (EBR). Les partisans de la roue tiennent là leur engin. Ils ne le lâcheront plus. Mais pendant toute une époque, les années 30 et 40 pour faire vite, défenseurs de la roue et avocats de la chenille trouvèrent un terrain d'entente provisoire avec les semi-chenillés. Ce sont, par exemple, les autochenilles Citroën de la Croisisère Jaune et de la Croisière, des véhicules avec deux roues à l'avant et des chenilles à l'arrière. Le semi-chenillé fut inventé par un Franc-comtois au service du tsar Nicolas II. Adolphe Kégresse était le responsable du garage de l'Empereur à Saint-Pétersbourg. Il mit au point ce système hybride pour permettre aux véhicules automobiles de rouler sur la neige. Il en existera une version militaire, le célèbre half-track américain. Les détracteurs du système disaient qu'il cumulait les inconvénients de la roue et ceux de la chenille, d'où son abandon sans regret à partir des années 60. On en revenait au duel roues vs chenilles.

Les partisans de la chenille ne manquèrent pas d'imagination. Ils inventèrent des motos chenillées, l'étonnante Kettenkraftrad de la Wehrmacht et pensèrent même un temps équiper les avions de trains d'atterrissage à chenilles : des essais eurent lieu dans les années 50 et aboutirent à des résultats disons mitigés qui provoquèrent leur abandon…

A la suite de la seconde guerre mondiale, la plupart des pays, en particulier les Etats-Unis, l'Union soviétique et les puissances européennes, privilégièrent l'usage de la chenille. Pour une raison simple : les chars de combat devenaient de plus en plus lourd, passant en trois décennies de 30 à 60 tonnes. Or, jusqu'aux années 80, il était quasiment impossible de construire un engin à roues de plus de 15 tonnes. "Les chenillés sont lourds, non pas parce qu'ils sont chenillés mais parce qu'on leur fait transporter des choses qu'un véhicule à roues ne pourrait pas transporter" explique un spécialiste militaire. "La chenille est le moyen le plus léger et le plus compact qui soit : le train de roulement du char Leclerc pèse douze tonnes. S'il était à roues, il en pèserait 17 et serait surtout 2,5 fois plus volumineux".

Le problème, c'est que les chenilles sont plus chères que des pneus : "le coût au kilomètres du train de roulement d'un char Leclerc est trois fois supérieur à celui du nouveau VBCI", le véhicule blindé de combat d'infanterie, à huit roues. Or, les pneus spéciaux qui équipent le VBCI ne sont déjà pas donnés, entre 3 et 4000 euros pièces - à multiplier par huit pour chaque véhicule. Sachant que l'armée de terre espère acquérir 700 VBCI, cela fait 5600 pneus (sans les rechanges), soit une facture d'environ 20 millions d'euros. "Et ils s'usent vite, ces pneus !" note un expert. "Avec plus de trois tonnes à la roue, il faut les changer tous les quelques milliers de kilomètres". Le problème, c'est que les chenilles vivent encore moins longtemps, surtout si on les utilise sur des terrains caillouteux, comme au Sud du Liban.

On n'en sort pas. Le camp de la roue a pourtant pris le dessus depuis les années 80. Il s'agissait alors de se porter le plus vite possible au devant des divisions soviétiques stationnées juste derrière le rideau de fer. On comptait alors sur deux engins : l'hélicoptère de combat Gazelle et le char léger (15 tonnes) à roues AMX 10 RC. On fît de jolies manœuvres avec les Allemands, dont l'une baptisée Moineau hardi ("Kecker Spatz" en allemand). Un moineau, même hardi, contre l'ours soviétique, tout était dit. "On était parvenu à faire un bond de 800 kilomètres en une journée, pour se porter sur un créneau le long du rideau de fer", se souvient un participant. "Tout le monde était très content et c'est ce qui a inspiré le modèle d'armée d'aujourd'hui. Ce que l'histoire ne dit pas, c'est combien de minutes, on aurait alors tenu avec nos engins face aux divisions blindées mécanisées de l'armée russe…"

A l'exception du char Leclerc, qui ne manque pas d'ennemis au sein de l'armée de terre, tous les nouveaux véhicules français sont, depuis lors, équipés de roues. Y compris l'énorme SPRAT, un système permettant de jeter un pont sur une rivière. Pesant 55 tonnes, autant qu'un char Leclerc, il repose sur pas moins de dix roues…  Les obusiers de 155 sont maintenant installés sur des camions (Caesar) et les véhicules de combat d'infanterie troquent la chenille des AMX 10P contre les roues du VBCI. A terme, toute l'armée de terre sera sur roues, à l'exception de quatre régiments de chars Leclerc et de quelques matériels annexes et vieillissants. La victoire de la roue est quasi totale et le "léger" a gagné la partie.

Sauf que les Français sont les seuls à penser comme cela. Ni les Américains, ni les Russes, ni les Britanniques, ni les Allemands, ni les pacifiques Nordiques, ni les moins pacifiques Israéliens, ni les armées arabes, chinoises, indiennes, coréennes ou japonaises, ne font de même. Toutes continuent à croire aux vertus de la chenille, sans exclure la roue pour des véhicules plus légers. Surtout qu'apparaissent de nouvelles chenilles souples, une spécialité du groupe canadien Soucy, qui permettent d'équiper des véhicules légers, comme les chenillettes articulés VHM. Une petite merveille de technologie qui permet de passer partout : dans la neige, dans les marécages ou dans le sable. En haute montagne, comme sur les plages. Même l'armée française en possède, c'est dire...

Mais pour le reste, la plupart des militaires étrangers regardent leurs homologues français avec un certain étonnement. Si le char Leclerc vaut largement ses concurrents, personne ne comprend vraiment pourquoi les Français s'obstinent à mettre sur des roues ce qu'ils dotent, eux, de chenilles. L'infanterie française aura le VBCI , les Allemands ont le Puma, les Suédois le CV 90, les Américains le Bradley, les Britanniques le Warrior, les Israéliens l'Achzarit. Plus lourd, donc plus protégé. Donc, à chenilles. Et d'ailleurs, lorsque la France s'est engagée au Sud-Liban à l'été 2006, elle a envoyé malgré tout des engins chenillés de type guerre froide. Il faut dire qu'en face, il y a des gens sérieux, Tsahal et le Hezbollah. Alors que la protection du combattant devient une priorité de toutes les armées engagées dans des opérations de guerre réelle, il se peut que les Français, avec leur goût de la roue symbole de la légèreté, aient raison contre le monde entier. Mais il se peut aussi que ce ne soit pas le cas."

Il faut arreter ces débats stupides.

Il faut les deux.

Les engins de plus de 30 tonnes ont besoin d'etre sur chenille en pratique.

La chenille permet de sortir de la route et contourner

Les chenilles permettent de rouler beaucoup plus longtemps qu'avant , elles ont fait des grands progres elles aussi.

Les blindés a roues ont la mobilité stratégique, sont plus économes, plus silencieux, plus resistants aux mines.

Donc il faut les deux.Comme les USA ont des M2 ou Stryker

Simplement notre armée ne peut pas financer deux programmes sur les VCI vu les couts et le budget.Ce serait de toute manière un gaspillage.

Donc le VBCI est la bonne priorité, logique et un bon compromis.

Le poids est de pres de 30 tonnes donc l'argument blindage plus léger ne tient plus.

Et on ne va pas proteger chaque fantassin par un blindage de Leclerc.Ca serait aberrant.

Simplement il devrait etre complété par un chenillé rapide et endurant, pour déborder au cas où, et agir la ou la roue est insuffisante.En effet les fantassins peuvent débarquer et contourner.Pas un canon de blindé qui reste sur son porteur.

Comme dans le programme FCS US, donc.

Donc je pense que le successeur de l'AMX10 RC devrait etre un chenillé moderne modulaire tres compact de 15 à 25 tonnes suivant le surblindage, armé d'un canon smoothbore de 75 à 90 mm (suffisant pour l'appui feu, détruire un VCI ou un char de coté) et de quelques missiles antichar hyperveloces (comme les USA ou les Suédois développent) pour etre complémentaire des VBCI, et capables rouler plus de 10 000 km sans changer les chenilles (certaines chenilles Diehl arrivent à 15 000 km!).Voir une version robot.

Rien ne nous empecherait eventuellement d'avoir une centaine de VCI chenillé (CV90 ou Puma) pour certaines situations.Quitte a s'associer aux Suédois ou au ALlemands ou aux Italiens pour baisser les couts.(prendre des élements du CV90 par exemple).

Rédigé par: Patriote inquiet | le 01/09/2008 à 22:23

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  • 9 months later...

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Un char Leclerc de reconnaissance armé d'un canon de 40 mm. Voilà le projet de Nexter (ex-Giat) que révèle le dernier Hors-Série du magazine Raids consacré aux chars de combat. "L'idée est de pouvoir disposer d'un engin de reconnaissance et de recueil de renseignement très mobile et très protégé" lit-on sous la plume de Marc Chassillan, l'un des meilleurs spécialistes des blindés. "Le Leclerc T40 s'inspire des engins BMP-T russes basés sur châssis de char et armés d'une tourelle combinant des canons de moyens calibres et des missiles".

Le Leclerc T40 serait un Leclerc dont la tourelle actuelle aurait été remplacée par une autre, armée d'un canon CTA de 40 mm "à munitions téléescopées". Un lance-missiles sur les côtés et des lance-grenades complèteraient l'armement. La différence de poids, par rapport à la tourelle actuelle et son canon de 120 mm, permettrait d'accroitre la protection latérale et de plancher, et d'embarquer différents capteurs supplémentaires.

Les Leclerc T40 seraient fabriqués à partir des chars actuellement en dotation dans l'armée de terre. Seul problème, mais de taille : le coût (non-précisé) d'un tel véhicule...

Raids HS n°32, Les chars de combat en action. Tome 5 - 10,95 euros. Chez les marchands de journaux.



Je vous colle l'article de du Raid HS tome 5 Char de combat ...

Le Leclerc T40 est étudié dans le cadre du projet EBRC. L'idée est de pouvoir disposer d'un engin de reconnaissance et de recueil du renseignement très mobile et très protégé pour agir en zone urbaine ou complexe. Le Leclerc T40 s'inspire des engins BMP-T russes basés sur châssis de char et armés d'une tourelle combinant des canons de moyens calibres et des missiles.

Les Leclerc T40 seraient constitués à partir de Leclerc char dont la tourelle de 120 mm serait remplacée par une T40 armée du canon CTA 40 mm à munitions télescopées. La différence de masse entre les deux tourelles est mise à profit pour augmenter la protection latérale et de plancher, et pour ajouter tout un ensemble de systèmes d'acquisition et d'armement.

On prévoit un lance-missiles sur les côtés de tourelle et divers lance-grenades. A l'arrière de l'engin, et sur le modèle des coffres «infanterie» du Leclerc AZUR, on installerait des porte-robots (comme les porte-vélos que l'on trouve à l'arrière des voitures) et un mât télescopique portant caméras et radar. La T40 est en outre équipée d'un désignateur laser capable de guider les bombes d'aviation et les obus d'artillerie genre Krasnopol sur les cibles que le Leclerc T40 pourra approcher grâce à sa protection et sa mobilité tactique qui se joue de la plupart des obstacles.

Les Leclerc T40 ne sont pas des engins en plus dans l'inventaire. Ils seraient «fabriqués» à partir de chars en dotation en régiment, l'opération étant réversible.

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Bonne idée, on préserve les chars en cocon tout en augmentant leurs utilisations. A noter que le "Leclerc T40 est étudié dans le cadre du projet EBRC"

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Je suis fan. =D

Quelqu'un aurait sous la main la masse de la tourelle de 120mm?

C'est tres lourd la tourelle 120 ... et les 40 munition. A priori on économise au moins une dizaine de tonne en passant de l'une a l'autre.

Faut demander a max c'est lui le connaisser de la mécanique :)

A vue de nez une tourelle biplace 40CTA pour Warrior va cher dans les 5.5t ... la caisse T40 fait un peu plus de 40t je crois.

56t -  4t de munitions - X t de tourelle +5.5t = 40

tourelle 120 = 18t ...

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Et en quoi on y gagne par rapport à un VBCI? Parce que franchement, c'est un peu nase je trouve comme projet. Une DRAGAR sur un châssis AMX56, mouais bof. Lui manque quand même tout ce qui peut faire le charme d'un BMP-T à savoir les LGA, les ATGM et la paire de mitrailleuses. Bref, on veut faire comme les grands, mais avec nos moyens de petits bras.

Ah, si, je viens de trouver un avantage, on pourra utiliser les châssis des S1 S2 qui seront passés à la trappe.

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Et en quoi on y gagne par rapport à un VBCI? Parce que franchement, c'est un peu nase je trouve comme projet. Une DRAGAR sur un châssis AMX56, mouais bof. Lui manque quand même tout ce qui peut faire le charme d'un BMP-T à savoir les LGA, les ATGM et la paire de mitrailleuses. Bref, on veut faire comme les grands, mais avec nos moyens de petits bras.

Ah, si, je viens de trouver un avantage, on pourra utiliser les châssis des S1 S2 qui seront passés à la trappe.

Berkut tu lis trop vite ;)

Le projet intégre un LGA ... des ATGM en flanc de tourelle ... des drones dans des caisson a l'arriere de la caisse, un mat télescopique avec senseur reco, un systeme de désignation de cible laser etc.

Ajouté a ca le hard kill shark sur la tourelle...

De plus il s'agit a la base d'un engin typé reco ... et pas combat loc ... meme si en pratique un engin typé reco peut servir a autre chose.

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mea culpa :lol: n'empêche que c'est couper l'herbe sous le pied au VBCI qui n'en a pas besoin... Parce qu'au prix de la bête, on peut pas trop se permettre de réduire la voilure. autant garder les châssis de Leclerc pour la maintenance de ceux qui sont en ligne.

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Plutot que de vous creper le chignon entre pro-VBCI, pro-leclerc, pro-chenilles, et pro-celà, on pourrait mettre tout le monde d'accord en soulignant que c'est bienheureux de voir nexter arriver avec des produits un brin innovants au moins dans le concept, juste le temps de raviver l'espoir que cette boite se survive à elle-même.

Sinon, je le trouve pas mal ce T40, un véhicule de reco, bien armé, bien protégé, avec plein de modularités, parfait pour le combat urbain et c'est pertinent de le proposer avec un chassis de leclerc à un client comme l'adt. Ensuite ne serait-il pas déclinable comme un bradley ou azkarit.

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mea culpa :lol: n'empêche que c'est couper l'herbe sous le pied au VBCI qui n'en a pas besoin... Parce qu'au prix de la bête, on peut pas trop se permettre de réduire la voilure. autant garder les châssis de Leclerc pour la maintenance de ceux qui sont en ligne.

Hum ... en pratique il s'agit d'une tourelle facilement interchangeable avec les tourelle 120mm ... une vulgaire grue devrait suffire et le talent des mainenancier pour tout bien débrancher et rebrancher :)

En gros le but serait de donner un role reco au regiment de char de combat en plus du role classique de cavalerie, de maniere a ce qu'ils servent. Autant les chassis que les hommes...

Donc avec la PEGP ... on aurait X tourelle 40 en "double dotation", que les cavalier se partagerait au gré des entrainements et des OPEX. Ca amputerait le programme EBRC, mais aurait l"avantage de disposer d'un "EBRC" chenillé sans avoir a investir dans un nouveau chassis, pour le prix tres avantageux de quelques tourelles moyen calibre mais haut de gamme :) - les tourelle 40 embarqueraient du shark ... -

On aurait un deuxieme morceau d'EBRC ... roue qui lui serait vraiment nouveau, meme si le chassis sera probablement une variante d'un vehicule existant ou en court de développement.

Une maniere élégante de valoriser notre parc Leclerc de maniere réversible et donc sans se tirer une balle dans le pieds, tout ca pour un cout d'acquisition bien inférieur a un vehicule complet de gamme inférieur. Reste a voir le cout d'usage du bébé, je ne sais pas si la masse contenu permet des économie substancielle en maintenance et en consommation.

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Cela répond au besoin d'un HCFV et permet à un chef de corps de mixer au mieux sa réponse. Une remarque est de dire qu'on a jamais assez de chars en active ET en réserve, ne serait ce pour combler l'attrition dans un conflit sérieux or dans ce type de conflit (dissuader à un adversaire de déployer ses chars de combat), un HCFV n'a pas sa place.

Une flotte ne s'use que si on ne s'en sert pas, frustrés par l'inaction et le droit au RCC de tondre la pelouse, le potentiel humain sera épuisé. Autant motiver la troupe en déployant un HCFV sur des théâtres extérieur et montrer aux adversaires que l'on peut déployer des chars de combat et non pas en quantité homéopathique.

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or dans ce type de conflit (dissuader à un adversaire de déployer ses chars de combat), un HCFV n'a pas sa place.

Euh ... pourquoi donc?

Les CFV sont tres complémentaires des MBT, les Bradley M3 par exemple ont pour role d'éliminer les cibles soit que les M1 ne peuvent pas éliminer - a coup de missile, soit a plus de 4km, soit NLOS, soit des aeronef lents etc. -, ou ne veulent pas éliminer - les VCI, APC et autre vehicule blindé non-MBT récent qui sera mis hors combat par longue rafale de l'autocanon de 30mm ou plus - pour se concentrer sur leur coeur de métier les autres MBT. Pour le reste ... l'infanterie débarqué des pur VCI comme le M2 s'en charge avec leur armement principal et leur combattant.

On pourrait donc tres bien avoir pour un conflit de forte intensité tres pacte de varsovie, des Leclerc 120 ... flanqué par des Leclerc 40 et appuyé de pres par des VBCI.

Les 120 traitant principalement les char lourd moderne d'en face, les 40 traitant tout blindé non sus-cité et les menace NLOS ou helos, et les VBCI et leur infanterie traitant ce qui resterait :)

Ca permettrait d'éviter d'exposer inutilement nos 120 contre des menaces qu'ils maitrisent mal ou contre lesquelles ils sont largement overkil, et de profiter de la saturation de l'autocanon moyen calibre.

Je suis pas sur qu'un MBT moderne encaisse sans broncher une rafale de 10 flechette de 40 par exemple, il est tres possible que cela sature le systeme hard kill et que les flechette détruise les optique et autre accessoire qui dépasse rendant le MBT ... plus bon a grand chose ... sauf a etre traité par un ATGM d'infanterie débarqué :)

On abandonne la reconnaissance ne force comme avec les leo2, car ça vas faire léger si il piste une colonne de char de bataille.

Le vehicule dispose d'optique performante et d'un mat téléescopique plus d'un systeme de désignation laser.

Caesar + Bonus ... avec les infos numérisé envoyé directement par le T40 ... et 24 obus plus tard ... plus de colonne :)

Ca marche aussi avec un Rafale + AASM etc.

Bon ok il en reste un ou deux ... mais on peut les finir au 40CTA en rafalant comme un cochon ... et si ca resiste pouf un spike ER par le toit :)

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Je suis d'accord que dans la théorie, l'idéal de ce monde, on aurait un élément DE PLUS à notre palette. Dans les faits si c'est accepté et industrialisé, on aura ça OU ça, pas les deux. Bref, je crains que cela ne serve qu'à faire des coupes dans d'autres programmes d'étude ou d'acquisition.

après, dire que c'est innovant, oui, avec juste dix/vingt ans de retard, mais ça on a l'habitude. L'intérêt me dira t on n'est pas tant d'être innovant que performant ;)

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Décliner ce projet comme un Achzarit implique que les personnels flanqués dans le puit de tourelle ne peuvent sortir que par des trappes de toit. Ou alors il faut repenser la structure de caisse et la modifier, et ça c’est vraiment lourd techniquement. Il est à noter que l’IAI avait cependant réussi ce défi en déplaçant latéralement et sensiblement le GMP de manière à modifier la compacité du compartiment. Le résultat permet de dégager environ 80 centimètres permettant ainsi d’intégrer un « couloir » donnant sur une rampe de sortie. Très ingénieux d’autant plus que la chaîne cinématique n’a absolument en rien été modifié… Je me demande d’ailleurs comment  le mouvement est transmis au train de roulement droit (cascade de pignon ? descente de mouvement ?).

Je reste réservé sur le concept et surtout son coût. Le rapprochement avec un BMPT est éloigné et purement théorique car l’unique canon de 40 mm avec de part et d’autre quelque tuyau de poêle lance patates me semble mince… Franchement la puissance de feu avec un BMPT ne souffre d’aucune comparaison. Le coût d’un tel engin doit tout bonnement être faramineux et ne colle pas avec notre quête insatiable de la pertinence budgétaire. Que les bureaux d’études planchent la dessus est une bonne chose, que Nexter se voit doter de quelques crédits pour enrichir la R’n D d’accord, que les quelques protos puissent migrer sur de l’export serait génial…mais pour Nexter seulement.

Je suis pour tout ce qui pourra écluser économiquement notre potentiel surdimensionné de Leclercs, mais pas au dépend de nos pauvres deniers actuels. On va créer un concept d’emploi MBT Leclerc/VBCI/T40 très novateur, inaugurer une autre école à Carpiagne, former (au début) à tour de bras du personnel, driller sur ordi’ du combat à la pelle, mettre en place un M.E.C d’AGC et d’APC qui va nous coûter la peau des c….. et ainsi entretenir une vitrine industrielle. Non non et NON !

Gardons nos sous pour du carburant, de la courroie, du filtre, des pompes à injection et des munitions. On n’a pas le moyen de ce truc. :-\ :-\ :-\ :-\

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perso je suis etonné et dubitatif

l'engin a l'air pas mal sur le papier mais vu l'ecole de pensée frenchy qui veut que tout engin de reco soit roue canon pour la mobilité stratégique que ce la donne je me demande quel officier d'Em en haut leiu appuiera l'achat de cet engin

m'est avis que c'est un projet mort né ou alors il a poussé des neurones d'innovations tactique à nos penseurs des ecoles de guerre

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… Je me demande d’ailleurs comment  le mouvement est transmis au train de roulement droit (cascade de pignon ? descente de mouvement ?)

On en a déjà parlé ici ;)

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Le tunnel passe au dessus de l'arbre de transmission.

A propos aurais tu une idée de la masse d'une tourelle leclerc 120mm complete, juste un ordre d'idées?

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Ce projet à l’air pas mal en fait.

Vu que l’on a plus que 200 et quelque Leclerc, avec le reste sous cocon ou autre, on ne serait même pas obligé de couper dans l’effectif de combat et il suffirait de sortir quelque Leclerc de leurs cocons pour ces missions (si on tient absolument à ne pas toucher au effectif de combat).

Sinon imaginez les possibilités pour les missions à l’étranger. Je pense plus particulièrement à l’Afghanistan.

Je m’explique, un Leclerc avec son 120 est inutile un 10RC ou un VBCI fera l’affaire.

Maintenant un Leclerc T40 avec ces senseurs, son armement, ça protection et ça mobilité pourrait y être déployé.

Il pourrait fournir un appui important, désigner des cibles, observer, etc.

De plus avec sa protection et sa mobilité il apporterait un plus que nous n’avons pas actuellement.

Si il est précisé plancher renforcé je ne pense pas que cela soit anodin  O0

Cela pourrait ouvrir de nouvelles perspectives au déploiement de nos Leclerc qui avec un 120 ne sont plus vraiment d’actualité dans un conflit asymétrique.

En plus je rappelle quand même au fan du BMP-T que ce n’est pas interchangeable alors que pour le Leclerc ça l’est  ;)

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Je ne crois pas que le coût soit nécessairement si élevé (sous réserve de connaître le prix de la tourelle CTA avec des ATGM, ainsi que celui des divers systèmes comme le hard kill: comme dans la mode, ce sont les accessoires qui coûtent cher); la modif en elle-même coûte le prix des heures de travail (d'ouvriers DEJA embauchés, dont le salaire est déjà budgété), et non la mise en place d'une chaîne industrielle. C'est pas gratuit, mais on n'est pas dans l'investissement lourd et la masse des coûts fixes et des amortissements d'un process industriel. Malgré l'importance du matos obtenu, on est dans ce qu'il est convenu d'appeler un bricolage. Sans doute faudrait-il un peu d'embauche et de formation au vu de la masse additionnelle de travail ajoutée au suivi des programmes "complets" normaux de l'entreprise et du pôle d'entretien des matos après vente, mais l'un dans l'autre, ce n'est pas du coût massif.

Le seul vrai coût net serait celui de la tourelle (cependant déjà amorti car c'est un programme existant) et des systèmes additionnels.

Je rappelle pour comparaison que les Namers ne valent pas une fortune (les estimations de prix qu'on trouve sur le net le situent aux alentours de 500 à 600 000$ pièce, coût de fabrication du châssis Merkava inclus, alors que notre bestiole présente n'incluerait même plus le coût du châssis Leclerc déjà payé); de l'avantage d'un "bricolage", même s'il est vrai qu'ils n'ont ni un canon lourd ni un ATGM.

Cependant, je ne crois pas que bidouiller l'équivalent d'un parc de 3 ou 4 formations de reco impacterait gravement l'investissement de l'AdT. le but serait de disposer de formations de cavalerie blindée pour les 2 brigades lourdes de Leclercs, soient de facto, dans l'hypothèse maximaliste, 4 groupements pour épauler les 4 RC52 un cran en retrait des formations de reco avancée (ERR et URB). Mais quelle taille pour ces groupements? Vu la contenance du machin en termes de fantassins, on parle pas de monter des régiments entiers, mais sans doute plutôt de 4 escadrons: ça nous met, en étant réalistes, aux alentours d'un maximum de 48 ou 52 machines. 8 escadrons (ô monde idéal) et on serait à un maxi de 104, soit pas loin du parc de Leclercs dispos, mais qu'aurait-on besoin de 104 machines (à par pour l'export)?

Donc 52 bestioles en 4 escadrons me sembleraient une cible réaliste et sans doute pas très chère. Je pense quand même que les ouvriers de Nexter sont capables de bricoler comme ceux de Merkava.

Un point auquel je ne connais vraiment rien: le Leclerc est un "poids-pume" dans la catégorie MBT, et surtout un petit gabarit. Même en retirant la tourelle, y'a t-il vraiment une réserve de place à l'intérieur? Et j'entends une réserve de place suffisante pour y caser quand même une formation de reco ou une équipe antichar?

L'intérêt d'un véhicule de reco, c'est quand même aussi d'avoir un peu plus d'hommes que son équipage stricto censu: avoir 2 ou 3 gars à débarquer (et donc à pouvoir embarquer relativement confortablement pour une durée déterminée) plus un ATGM portable, c'est pas du luxe, mais une nécessité. Et je rappelle que pour comparaison, le Namer est un battle taxi équipé de chiottes! Mais olui vient d'un châssis de Merkava autrement plus maousse (et ils sont déjà serrés dedans, avec une sortie très étriquée).

Alors que pourrait-on caser dans un Leclerc débarrasé de sa tourelle 120 et de ses munitions?

On oublie toujours le point de vue du fantassin.

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