Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Quelle mouche aurait piqué Nicolas Sarkozy?


Messages recommandés

Ta comparaison avec les anciennes colonies françaises ne tient pas quebec one puisque les québecois sont français de France alors que pour les autres colonies il existait des peuples autochtones.

Qu'il y ait eu développement parallèle suite à l'histoire et à la distance c'est certain. Pourtant, il est difficile d'établir une séparation aussi nette qu'entre brittaniques et WASP des Etats-Unis dans la mesure où il n'y a eu aucun conflit entre nous. Entre la France et le Québec, il ne s'agit pas de liens colonialistes puisque ce genre de contestation est apparu alors même que la Nouvelle France avait succombé.

Aujourd'hui, les liens sont plus culturels et sentimentaux qu'autre chose mais à chaque lutte autonomiste, c'est vers la France que ces révoltés se sont tournés et ni les québecois dans leur ensemble, ni le gouvernement canadien ou britannique ne s'y sont jamais trompés.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 84
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

@Davout

des serfs devenant des hommes libres, des famines qui disparaissent parce que le développement agraire d'autosuffisance devient une priorité post-conquête, la nourriture venait  auparavant de France et en période de famine en Europe la colonie avait le bec à l'eau...

C'est le nombre de mesures prisent post conquête qui font que le lien Nouvelle-France/France à disparu très rapidement. Le résultat avant/après et le fait que la religion catholique ne fut pas interdite comme les colons en avait peur à suffit à briser durablement les liens.

Ensuite historiquement, la religion a apporté les services minimum dans la colonie(santé, éducation etc..) et non l'état français celui-ci ayant légué la colonie à une compagnie française dans le but d'en faire l'exploitation commerciale pour la métropole...

la laïcisation de la France à aussi creusé  les liens anciens colons/france ceux-ci étant sélectionné par richelieu particulièrement pour leurs dévotions catholique... l'ajout d'irlandais et d'écossais britanniques catholiques à renforcer le caractère religieux en nouvelle-france et était garant de la conservation de la langue française et du bon voisinage multi-culturel entre les colon anglo et franco...

la laïcisation québécoise c'est les années 1970, Un fossé culturel existait même à l'ère moderne:

L'église mettait à l'index les ouvrages français jugés indécents ou pervers ainsi que tout se qui semblaient trop laïc ou anti-religieux... (le filet social de la société québécoise vient des congrégations religieuses)

208 d'histoire séparé et d'évolution sociale opposé ont détruit '' l'ancien lien '' pour en faire apparaitre une nouveau dans les années 60-80...

Les liens sont réapparu sous la forme France/Québec en plein débat de la défense de la langue française au Canada. C'est des liens ''modernes'' qui n'ont plus rien d'historique. On parle de liens diplomatiques renouvelé en 1967! Une ignorance réciproque s'était instauré depuis 1759!

208 ans seul, s'est suffisant, voir pire qu'un conflit pour séparer un peuple qui en devient deux différents...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le fait de dire que les petits euro sont voués à la disparition sans les américains fait de moi un french basher? C'est ridicule...

Pas vraiment, non, mais c'est un point de vue qui correspond à une école de pensée très américano centrée (Kagan et autres) et assez ignorante des autres continents, qui n'analyse que de points de vue et d'expériences américaines (et encore, de certains point de vue américains). Cette école de pensée nie beaucoup de réalités et concourt d'une vision, consciente et inconsciente, du messianisme américain issu de certains think tanks bien connus.

Apparemment, leur vision imprègne beaucoup l'environnement culturel nord-américain.

C'est le nombre de mesures prisent post conquête qui font que le lien Nouvelle-France/France à disparu très rapidement. Le résultat avant/après et le fait que la religion catholique ne fut pas interdite comme les colons en avait peur à suffit à briser durablement les liens.

Disons que le ralliement assez rapides des élites de Nouvelle France n'est pas tout-à-fait innocent non plus. Ni les mesures très dures que les Anglais ont pris dans un premier temps, déportations et autres.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Disons que le ralliement assez rapides des élites de Nouvelle France n'est pas tout-à-fait innocent non plus. Ni les mesures très dures que les Anglais ont pris dans un premier temps, déportations et autres.

Tout à fait d'accord pour le ralliement des élites car celle-ci n'avaient pas d'avenir en France (le 4e fils cadets d'un seigneur français sa vaut quoi? sa hérite de quoi? Rien... raison pourquoi ils étaient envoyé la-bas.) Quand aux bourgeois gérant la compagnie des cent associés, les affaires étaient en france, la nouvelle-france n'était qu'un comptoir de traite... Ils sont aussi parties...

Seul ceux qui voyaient leurs avenirs '' Lié à la terre et non à la France sont resté''.

Sa explique la fraction plutôt net entre francophone d'Amérique du nord(québec) et français d'Amérique de nord(miquelon).

Pour les mesures sévère tu confond... Nouvelle-France/Québec  et Nouvelle-france/Nouveau Brunswick(acadie).

Le statut des paysans s'est amélioré, ironiquement c'est en donnant plus de liberté à la population qu'il ont eu a faire à des mini-insurrection mené par des anglophones-catholiques alliés aux Québécois-catholiques...

La conquête Acadienne à été dure pour la population(acadienne) car la présence française était encore existante au Québec. Quand le territoire ''québécois'' de la nouvelle france à disparu (donc la présence française), Il n'y avait plus de besoin d'être ''dur'' avec les conquis...

Pas vraiment, non, mais c'est un point de vue qui correspond à une école de pensée très américano centrée (Kagan et autres) et assez ignorante des autres continents, qui n'analyse que de points de vue et d'expériences américaines (et encore, de certains point de vue américains). Cette école de pensée nie beaucoup de réalités et concourt d'une vision, consciente et inconsciente, du messianisme américain issu de certains think tanks bien connus.

Apparemment, leur vision imprègne beaucoup l'environnement culturel nord-américain.

Tu as probablement raison en disant que c'est une vision nord américaine que j'ai...

En réfléchissant, sa me rappelle un peu la philosophie de mon père qui est pro-europe, mais qui la déteste: Il a grandi lors du baby boom, il est pro europe, mais il déteste les ''schleu'', les ''rosbifs'' les ''ricains'' et tout ce qui n'est pas français, car il à été élevé comme sa dans la période  Post WW2... (je dis pas que c'est ta pensé, même que chez moi c'est complètement absent ce type de philosophie anti-x et forcément vous pouvez mon opinion comme naïve comme résultat...)

En tant que français, que les petits euro disparaissent ne me dérange pas vraiment... Mais en tant d'européen convaincu je serais malhonnête de me réjouir de la disparition des konsberg/ saab et compagnie qui selon moi apporte un plus à l'europe...

Bon désolé d'avoir été incendiaire hier, mais c'est le côté de mon identité ''catalan-renié'' qui ressort...  :lol: :lol: :lol: 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les Québécois sont des britanniques qui parlent français.

Si s'était vrai on s'entendrait bien avec les canadiens anglais et les américains... Et le 50%pour/50%contre un référendum n'existerait pas... 

:lol: :lol: :lol: :lol:

Mais non,  ce n'est pas le cas, les québécois on une identité propre complexe impossible à caractérisé par UK-franco, Fra-d'amérique ou Usa-franco...

Notre culture est très différente et aussi complexe que celle des autres pays, impossible de stéréotyper ''Le Québécois''...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je suis lent =(

Bien vu Philippe, faut croire que c'est ma fete, Q1 y va joyeusement ;)

J'ai pas dis que tu faisais du French bashing pur et dure, j'ai dis que tu le subissait,  nous aussi d'ailleurs sauf que c'est principalement par le biais d'internet et que contrairement à toi son effet est minime puique nous vivons en France entre Français, de ton coté si tu commence a t'insurger de ce que tu dois entendre tu va finir par t'abimer les métatarses, le plus simple est de nous en vouloir pour ce que tu subis à cause de nous, en gros ton message c'est « bande de fénéant bouger vous le cul »,  soyez plus fort que je puisse etre fier de vous, des Ricains en gros.

Cette histoire de comptoir frise le ridicule tellement les deux territoires sont différents, quand au modèle de développement de la nouvelle France je vois mal la France y appliquer un modèle qui n'éxistait pas encore, une vraie manipulation dont l'éducation nationale serait fière, mais tu es pas le seul a y faire référence, je l'ai entendu au Brésil, à croire que c'est un mythe colléctif des émigrants du nouveau monde pour justifier leur indépendance.

Ces meme Brésiliens ne parlent pas le Portugais mais le Brésiliens, il faut dire qu'ils sont dix fois plus alors que les pauvres Québéquois sont dix fois moins, il y a peu de chance de voir le Français y etre renomer « le Québéquois », vous prendrez jamais la tete de la francophonie.

Enfin si nous voyons le  Québec comme une petite France c'est parce qu'a  l'origine coloniale le peuplement était Français et a perduré jusqu'à récément, ce qui n'est arrivé sur aucun autre territoire, Algérie comprise.

Le coté « chease eating surrender monkeys » qui emane de tes post et dont tu nous affuble quotidiennement est consternant, le dernier en date ne concerne pas l'aéronautique mais cette histoire de soldat Français sauvé par un Américains alors que d'autre histoire existe, comme celle-là.

SIMCA 32, in hot    (1)

Quelques heures plus tôt, une patrouille canadienne quitte sa FOB (2) pour escorter trois véhicule d’une ONG. L’objectif du convoi est un village dont l’école vient d’être reconstruite. La livraison de matériel scolaire et d’un lot de médicaments est prévue depuis plusieurs semaines. Un premier convoi avait dû rebrousser chemin il y a deux jours, son véhicule de tête ayant sauté sur une mine talibane.

Cette fois, le convoi sera suivi par plusieurs patrouilles d’avions de chasse au cas où…

A 0340z, la patrouille «SIMCA 31» arrive sur zone et prend le relais de deux F16 hollandais. Le convoi progresse lentement à travers la «green zone» (3).

Les haies d’arbres et les ruines masquent d’éventuelles positions ennemies.

  Le drone qui vole 2000 mètres en dessous des avions français repère un groupe de quelques individus qui se dissimulent derrière un mur. Le FAC (4) demande au Mirage 2000D de braquer son POD (5) sur cette position et de lui décrire ce qu’il voit. A l’évidence, c’est un comité d’accueil des moins amicaux qui se prépare à recevoir le convoi canadien. Quelques dizaines de mètres plus loin, le convoi essuie un premier tir de RPG (6) accompagné d’un tir nourri d’armes légères. Touché à l’avant, un véhicule du convoi s’immobilise bloquant les mouvements des suivants. Les assaillants se replient dans un «compound (7)» et ouvrent le feu une nouvelle fois pendant que les soldats canadiens essaient d’évacuer les blessés du premier véhicule. Les évènements s’enchaînent très vite.

  “Widow 66 under attack, request one AASM on enemy position, attack heading 3.4.0., call in hot “

  Le Rafale s’éloigne pour revenir s’aligner au cap demandé. Les quatres AASM (8) sont prêts. Les coordonnées de l’objectif sont entrées dans le SNA (9). Le Mirage 2000D cercle autour de l’objectif à distance de sécurité, son pod pointé sur le bâtiment d’où partent les tirs. Ils continue à renseigner le FAC et fera le BDA (10) du tir.

    «In hot 3.4.0.», «Cleared hot»

Un AASM sélectionné. “«Domaine L’AASM est tiré et commence so vol guidé par GPS vers sa cible.

Quarante secondes plus tard, impacte au pied d’un des murs du compound, faisant voler en éclat une partie du mur. Portes et volet s’élèvent dans les airs sous l’effet du souffle. Les 250 kilos de la bombe ont fait mouche. Le Mirage 2000 confirme l’impact à l’endroit demandé.

Les tirs cessent des deux côtés, puis reprennent de façon sporadique en provenance du bâtiment. Un nouvel AASM est tiré par le Rafale : impact direct sur le toit.

  Quelques minutes plus tard, une «MEDEVAC» (11) américaine se pose à proximité, évacuant vers Kandahar les deux blessés canadiens.

  Au milieu d’incroyables nuages de poussière, les renforts terrestres arrivent. Le convoi fait demi tour sous la surveillance du drone et des deux avions de chasse français pendant que d’autres troupes ratissent les environs pour retrouver les fuyards éventuels. Une patrouille d’avions américains prend la relève.

  Le Mirage 2000D et le Rafale partent appuyer d’autres troupes ailleurs en Afghanistan, puis ce sera le retour vers Kandahar et la fin de cette mission au profit de l’ISAF (12). Le vol aura duré 4h30 et nécessité deux ravitaillements en vol. Les mécanos prennent la relève. L’objectif : six avions disponibles pour le lendemain.

  Ce sera chose faite dans la bonne humeur. Comme d’habitude.

  Un des blessés canadiens, un infirmier réserviste, décèdera à l’hôpital de Kandahar. Une «Ramp Ceremony», à laquelle le détachement français participera, aura lieu deux jours plus tard sur le tarmac de la base.

CNE COGNET

  eC 01.007

    SIMCA : Indicatif des vols en binôme Mirage

(1)

    2000D / Rafale.

    FOB (Forward Observation Bastion) : camp de

(2)

    l’ISAF ou des forces afghanes.

    Green Zone : terme générique pour désigner

(3)

    les zones cultivées.

    FAC (Forward Air Controller) : personne chargée

    de gérer la situation tactique et l’utilisation des

(4)

    moyens aériens au profit des troupes au sol.

    POD : nacelle équipée d’un système optique de

(5)

    désignation laser.

(6)  RPG : lance-roquette.

    Compound : terme générique qui désigne un

(7) groupe de bâtiments, caractéristique des

    constructions afghanes.

    AASM : Armement Air Sol Modulaire, employé pour

(8)

      la première fois ce détachement.

(9)    SNA : Système de Naviguation et d’Armement.

    BDA (Battle Damage Assessment) : Estimation

(10)

    des résultats de la frappe.

    MEDEVAC (Medical Evacuation) : hélicoptère

(11)

    tactique équipé pour les évacuations sanitaires.

    ISAF : International Stabilization for Afghanistan

(12)

    Forces.

Et libre à toi de la poster là ou on ne nous aime pas nous autres les Français,

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est pas moi qui le dit mais une sociologue interviewée dans un article de cyberpresse que j'avais lu il y a un moment maintenant.

il a autant d'opinion que de spécialistes... et sa m'étonnerait que se soit quelqu'un de compétant, j'ai aussi lu dans le ria novosti un spécialiste du canada dire que 98% des québécois se considérait canadien avant d'être québécois :P le mec à jamais mit le pieds au québec...

@p4

Le coté « chease eating surrender monkeys » qui emane de tes post et dont tu nous affuble quotidiennement est consternant, le dernier en date ne concerne pas l'aéronautique mais cette histoire de soldat Français sauvé par un Américains alors que d'autre histoire existe,

Là, faut que tu relise les post, j'ai juste dit que j'espère que le crash programme n'est pas uniquement du à sa. il y a rien de cheese eating monkey la dedans? Il aurait pu être sauvé par un pingouin du pôle sud sa aurait été pareil... Que le sauveteur soit américain te dérange ou quoi?

Là effectivement, je ne comprends plus rien... moi qu'on largue un aasm pour dégager un convoi canadien je suis content... sans sa le bilan aurait put être plus lourd...  Toi tu semble blessé dans ton orgueil parce que un soldat us a appliqué les premiers soins? Sa c'est un autre truc que mon côté canadien-français trouve incompréhensible...

C'est qu'un évènement, non rapporté en france que j'ai ajouté dans le fil rien de plus...

Quand à l'évènement que tu écris, tu aurais du le poster dans le bon fil, moi je le trouve intéressant, je vois pas le problème... :rolleyes:

C'est un concours qui à la plus grosse sur le forum et on ne ma pas averti? :lol:

tu as vu le grizzly ou quoi?

;) 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Broaf, tout ce barouf pour définir les Québécois? C'est des Poitevins qui parlent anglais et qui ont du sirop d'érable. Le reste, c'est de la littérature et Robert Charlebois :lol:. Mais les Parisiens peuvent pas comprendre les Poitevins.

Maintenant, les vraies différences sont de moins en moins réelles entre les pays développés, du moins ans les grosses agglomérations et leurs environs: les modes de vie et de pensée sont de plus en plus aseptisés sur un modèle unique, et les différences ne tiennent plus qu'à des détails (la bouffe, les modes, les sports pratiqués et pas grand-chose de plus). Au sens réel, on est tous de plus en plus des Américains avec des dialectes locaux et quelques goûts différents. Le Québec d'aujourd'hui, du moins dans ses grandes villes et leurs banlieues, ne peut plus vraiment se définir comme un peuple de ruraux au particularisme fort, fermement organisé autour de sa terre, de ses traditions, de sa langue, de ses rancoeurs et de son Eglise. C'est la même chose partout avec les urbains qui répètent sans arrêt l'attachement à leurs "racines": c'est sympa à évoquer, on apprend 3 recettes locales, 2-3 expressions typiques, et ça va pas beaucoup plus loin parce qu'au-delà, ça empièterait sur le mode de vie qui, lui, est similaire partout à 3 poils de couille près. Au mieux on rachète et on retape une vieille ferme du coin pour s'en faire une garçonnière ou une baraque de week end. Parfois, sur les vieux jours, quand on s'emmerde, on pousse le vice à refaire des généalogies et à se trouver des cousins éloignés. Mais tout ça est très superficiel et sans conséquence. Les modes de vie (surtout ruraux), les distances, le temps, la géographie.... définissaient des différences bien plus fortes que l'urbanisation très massive, la consommation mondialisée et les communications (la vitesse et la visibilité du monde) ont quasiment abolies.

C'est sans doute parce que les différences sont devenues très superficielles qu'on insiste autant dessus; on gueule d'ailleurs qu'on est très différent plus souvent qu'on n'est capable de mettre de contenu dans cette différence. Ca s'appelle une crispation. Au fond, on s'acceptait mieux quand on était vraiment différents: la question de se différencier ne se posait pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Broaf, tout ce barouf pour définir les Québécois? C'est des Poitevins qui parlent anglais et qui ont du sirop d'érable. Le reste, c'est de la littérature et Robert Charlebois :lol:. Mais les Parisiens peuvent pas comprendre les Poitevins.

Maintenant, les vraies différences sont de moins en moins réelles entre les pays développés, du moins ans les grosses agglomérations et leurs environs: les modes de vie et de pensée sont de plus en plus aseptisés sur un modèle unique, et les différences ne tiennent plus qu'à des détails (la bouffe, les modes, les sports pratiqués et pas grand-chose de plus). Au sens réel, on est tous de plus en plus des Américains avec des dialectes locaux et quelques goûts différents. Le Québec d'aujourd'hui, du moins dans ses grandes villes et leurs banlieues, ne peut plus vraiment se définir comme un peuple de ruraux au particularisme fort, fermement organisé autour de sa terre, de ses traditions, de sa langue, de ses rancoeurs et de son Eglise. C'est la même chose partout avec les urbains qui répètent sans arrêt l'attachement à leurs "racines": c'est sympa à évoquer, on apprend 3 recettes locales, 2-3 expressions typiques, et ça va pas beaucoup plus loin parce qu'au-delà, ça empièterait sur le mode de vie qui, lui, est similaire partout à 3 poils de couille près. Au mieux on rachète et on retape une vieille ferme du coin pour s'en faire une garçonnière ou une baraque de week end. Parfois, sur les vieux jours, quand on s'emmerde, on pousse le vice à refaire des généalogies et à se trouver des cousins éloignés. Mais tout ça est très superficiel et sans conséquence. Les modes de vie (surtout ruraux), les distances, le temps, la géographie.... définissaient des différences bien plus fortes que l'urbanisation très massive, la consommation mondialisée et les communications (la vitesse et la visibilité du monde) ont quasiment abolies.

C'est sans doute parce que les différences sont devenues très superficielles qu'on insiste autant dessus; on gueule d'ailleurs qu'on est très différent plus souvent qu'on n'est capable de mettre de contenu dans cette différence. Ca s'appelle une crispation. Au fond, on s'acceptait mieux quand on était vraiment différents: la question de se différencier ne se posait pas.

C'est vrai pour aujourd'hui, mais la question que se posait Durandal2 concernait pourquoi il y a eu une brisure entre le français moderne et le québécois moderne... je me suis contenté de lui répondre pourquoi historiquement les identités on évoluées de façon parallèle...

de nos jours on devrait parler de l' ''occidentalité'' pour la majorité des pays industrialisés... Mais auparavant, il y a eu quand même 200 ans de gouffre entre les deux peuples francophones...

De nos jours c,est différents, mais sa reste ancré profondément pour tout ce qui ne touche pas le mode de vie moderne de façon concrète...

Ex: le québécois militariste et très dur à trouver... le québécois interventionniste aussi, tout comme le québécois contre le filet social gouvernemental venant autrefois  de l'église(personne ne veux du système américain)... le québécois qui n'est pas conciliateurs...(on fait tout pour rejeter les conflits) et ainsi de suite...

en conclusion on est très fan du ''socialisme mou'', plus il est mou, mieux il est pour le québécois moyen...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben.... Z'aviez qu'à revenir. Pourquoi qu'ils l'ont pas fait les Québécois? Y meule là bas  :lol: :lol:. Si y z'aiment ça, on les aurait réparti entre les Alpes, l'Alsace et le Nord.

200 ans de gouffre? Même pas tellement, car de toute manière, les "peuples" parlaient peu: pas de télévision, pas de téléphone, pas d'éducation, de voyages ou de loisirs. Déjà au temps de la Nouvelle france, c'est pas comme si y'avait des navettes de visites familiales ou des liens très forts. A cette époque, un colon de base ne revoyait jamais sa patrie, et ses descendants n'en avaient pas grande connaissance. Population rurale et milieu difficile (et peu développé) obligent, y'avait d'autres préoccupations. Cette vision de "liens" ou du "silence", est une figure de style très récente de l'époque moderne des voyages, du tourisme, des communications rapide, de l'éducation et de l'accessibilité de la culture, en plus des mythologies des "peuples". Avant le milieu du XXème siècle, Français et Québécois sont avant tout des paysans, et un peu des ouvriers, soit des populations qui bougent peu et sont plus isolées (hors éventuel service militaire); y parlent déjà pas vraiment avec les mecs de la province d'à côté, alors pourquoi se préoccuperaient-ils du monde extérieur? Les pégus d'antan, c'étaient des taiseux  :lol:.

Bref, ce "silence" est un mythe; et récent qui plus est.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est pas toi qui a écrit l'article mais en le postant sans prendre de recul tu sous entend ton assentiment avec le ton général.

C'est pas l'infirmier qui a sauvé la vie de notre soldat, c'est son casque.

Quand au reste des faits reporté j'aimerais bien savoir combien de fois l'infirmier a éfféctuer la meme intervention et son état de panique à la vue d'une boite cranienne vraisemblablement ouverte.

Autant dire que les Français avaient toutes les chances de mal parler L'Anglais, surtout des termes téchniques.

Fuck the nurse ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est pas toi qui a écrit l'article mais en le postant sans prendre de recul tu sous entend ton assentiment avec le ton général.

C'est pas l'infirmier qui a sauvé la vie de notre soldat, c'est son casque.

Quand au reste des faits reporté j'aimerais bien savoir combien de fois l'infirmier a éfféctuer la meme intervention et son état de panique à la vue d'une boite cranienne vraisemblablement ouverte.

Autant dire que les Français avaient toutes les chances de mal parler L'Anglais, surtout des termes téchniques.

Fuck the nurse ;)

tu connais beaucoup de gens avec une fracture du crâne et un hématome au cerveau qui survive sans premier soins efficace? Et puis je m'en fout, c'est l'évènement qui comptait pas la nationalité des participants...

Quand au débat de mal parler l'anglais, je m'en fout un peu, c'est pas moi qui est développé la dessus, c'est un autre membre... Moi c'était lié au sujet (le tourellau kongsberg/crash programme), pour le problème de langue c'est du HS... pas besoin de parler norvégien pour commander à konsberg comme disait un répondant... =)

je vois pas de polémique... Si ce n'est qu'un soldat aurait évité des blessures graves avec le rws-protector donc je restais dans le sujet.

Alors que la on fait du gros HS collectif... :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je sais pas si c'est le casque en quéstion.

Image IPB

Image IPB

Si quelqu'un l'a repris c'est parce que c'était dans l'article, sous entendu que le soldat aurait put mourrir à cause de ses potes non Anglophone par absence de communication.

Ils se demandent pas pourquoi l'infirmier parlait pas Français, ben ouai quoi..

je vais au dodo.

je savais bien que c'était pas les bons.

Image IPB

Lors d'un TIC (troops in contact en language OTAN: accrochage) le 10 novembre 2007, un équipier du Coy 3 de l'OMLT 2 a reçu une munition de 7,62 mm au niveau de son casque kevlar. L'impact a eu lieu au niveau du front, et le projectile s'est glissé dans le sandwich de matériaux composites. Il sorti à l'arrière du casque. Crédit: SRIO 2°REG

edit: aprés une bonne nuit je me rend compte que c'est les memes. :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah mais si tu es de Perpignan alors tu es Français tu as même très certainement des papiers Français, donc j'ai raison, peu être pas dans le sens que je pensais mais tu n'es pas un véritable Québécois.  Je comprends aussi d'où te viens cette arrogance. :lol:

Plus sérieusement du coté Français je pense pouvoir parler pour la majorité, nous avons toujours considéré les Québécois comme des Français, donc pardonne nous car, nous n'avons pas encore l'habitude de prendre des Scudes dans la gueule de ce coté la, en général ils viennent d'un peu plus au sud.

ET RENDEZ NOUS LORIE!!! ...

Heu non remarque gardez la.  :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve que vous êtes quand même très durs avec avec Q1.

Comment voulez-vous que les québecois se sentent français alors que la France Mère-Patrie les a abandonnés aux anglais  :lol:

En tout cas c'est l'interprétation que les québécois (tous les québéquois ?) donnent à leur devise "je me souviens".

Vous auriez fait quoi à leur place, hein?  ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Surtout pour narguer un peu plus longtemps les Anglais...

On s'est vengé avec La Fayette il est vrai  =).

Sinon c'est vraiment un pays que j'aimerais visiter le Quebec (naaaan j'ai dis PROVINCE !),et je pense pas que les Français soient Anti Quebecois..M'enfin !

Cependant ,question assez..Stupide,on sait que les Anglais sont très ouvert vers le continent nord Américain,et que les Allemands sont relativements bien aussi,qu'en est il des Frenchies? Culturellement ou commercialement (pas uniquement au Quebec ,dans toute la NAFTA (Mexique USA Canada non?)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- C´est Louis XV qui les a abandonnes... Les Francais je pense auraient aimes gardes la Belle-Provinces!

Et tu voulait qu'on les ravitaille comment nos troupes sur place vu que les anglish controlaient l'océan ? en montgolfière ?

Après la guerre d'indépandance Américaine ont aurait put faire quelque chose vu qu'on avait réussi a rétablir l'équilibre sur la mer mais les ricains étaient trop fatigués pour nous aider a attaquer depuis le territoire US et la France ruinée.

Cet abandon est un mythe.

Et cette fameuse phrase de Voltaire soit disant reprise par Louis XIV: "pour ces quelques arpents de neige", a été montée en épingle pour désespèrer les Quebequois mais ne signifie rien: Louis XIV peut très bien l'avoir dite soit pour sauver la face soit pour cacher son jeux. Le simple fait que la France ait investie comme elle la fait dans sa marine après la perte du Quebec contredit la version comme quoi on s'en foutait.

La ou ont a été le plus pret de récupèrer le Quebec c'est en 1812 quand les US ont attaqués le Canada. Si ils avaient réussis ils n'auraient pas gardés le Quebec. Mais ils se sont pris une raclée notament a cause ... des milices Quebequoises. Là faut reconnaitre que les rosbifs ont bien joués le coup: ils ont prétendus que les Républicains Américains étaient aussi anticléricaux que les Républicains Français. Du coup les curés Quebequois ont eu la frayeur de leur vie et ont mobilisés leurs ouailles contre les ricains ce qui constitue quand meme une véritable trahison de la part du clergé Quebequoi (ça n'a jamais été dit, c'est donc un scoop  ;) )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Intéressant débat sur le Québec...

Je vais éviter de passer pour un maudit français comme lors de mon arrivée il y a 2 ans (c'était une blague de futurs amis mais qui sur le moment surprend peut générer quelques frictions).

En tout cas, les français qui sont restés n'avaient pas le choix. Ils n'avaient pas d'argent pour rentrer et la France ne fournissaient pas gratuitement des navires après la guerre. Pour les futurs touristes, il y a le beau musée de Pointe à Calliere dans le vieux Montréal pour comprendre l'existence des français en Nouvelle France ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On est totalement HS mais j'ai lu dans un livre sur la guerre froide que les américains avait jusque dans les années 90 des plans militaires pour envahir le canada si le pays tombait aux mains d'un gouvernement "gauchiste" hostile. C'était pour protéger les bases de radars de la défense stratégique ou un truc comme ça. Ils avaient prévu de mettre en place une administration d'occupation. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 7 months later...

Canada: la France fournisseuse d'armes?

AFP

04/03/2009 | Mise à jour : 19:34 | Commentaires 4 | Ajouter à ma sélection

Le ministre français de la Défense Hervé Morin a souligné mercredi que la France était "totalement disponible" pour fournir du matériel militaire au Canada, lors d'une visite de 48 heures dans ce pays, la première d'un ministre français de la Défense depuis 2001.

Dans l'avion qui le menait d'Ottawa à Québec, M. Morin a indiqué devant la presse avoir "beaucoup insisté" sur la disponibilité de la France, faisant valoir "qu'il était aussi de l'intérêt des Canadiens de ne pas avoir un fournisseur exclusif", en l'espèce les Etats-Unis.

Lors d'une rencontre mardi soir à Ottawa avec son homologue canadien Peter MacKay, M. Morin a souligné de la même manière que la France était "tout à fait disponible aussi pour des coopérations industrielles". Le ministre français de la Défense a évoqué plusieurs programmes d'armement comme le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI), le blindé léger Aravis, le programme d'équipement du "fantassin du futur" Felin, la rénovation de frégates canadiennes ou la fourniture de frégates multi-missions (FREMM).

"Le Canada est en phase de rééquipement de son armée", a-t-il expliqué, soulignant aussi le "lien historique et l'entente extraordinaire" entre le Canada et la France.

M. Morin, qui avait effectué une visite à Washington au début de la semaine, a également confié avoir convié M. MacKay à se rendre en France l'été prochain pour prendre connaissance "des équipements français susceptibles de correspondre à ce que peut attendre le Canada". Evoquant par ailleurs l'intervention militaire alliée en Afghanistan, le ministre a affirmé que Français et Canadiens partageaient "des positions très proches, considérant qu'il n'y a pas de solution uniquement militaire".

________________

Morin y va molo, pas de propositions pour le Rafale ou de SNA Baraccuda.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

 

Challenges to the Canadian Military

Posted by Paul McLeary at 3/16/2009 11:06 AM CDT

Last week, Lt. Gen. Andrew Leslie, Chief of the Land Staff and Commander Land Forces for the Canadian armed forces, told the Canadian Senate' security and defence committee that the country’s military is in trouble, and may need a year-long “operational pause” after the country pulls out of Afghanistan in 2011 to reset the force.

“We are running out of time to keep your army functioning the way it should because our vehicle breakage rates are far higher than I've ever seen,” he testified, adding that over 80 tanks are still sitting in storage a full two years after their purchase, because no contractor has been hired to perform upgrades.

An editorial in the Ottawa Citizen rightly calls this unacceptable.

    The Canadian government can't send soldiers to places like Afghanistan without holding up its part of the bargain. And this isn't just about fighting foreign wars. Canada's most pressing security interest is right here at home, as other countries try to erode our sovereignty in the North. The Russian surveillance plane that came up over the Arctic and tried to make mischief on the eve of President Barack Obama's visit to Ottawa won't be the last.

    The 2010 Vancouver Olympics -- the largest peacetime security efforts in this country's history -- will further strain the military. Canadians may see themselves as a nation only of peacekeepers, but in today's world we neglect national defence at our peril.

This reminds me of something Fareed Zakaria recently wrote which cuts to the heart of the debate over Canada pulling out of Afghanistan in 2011, despite a strong American desire to see them stay. More often than we’d probably like to admit it, the conduct of American foreign policy, policy makers, and large segments of the mainstream media, fall into the habit of thinking that “other countries can have no legitimate interests of their own.” The Canadian involvement in Afghanistan is a perfect example. With a much smaller military—and a vastly smaller budget—than the one the United States is able to maintain, the Canadian deployment of 2,500 troops in Afghanistan has taken a big toll on its military, with many soldiers on their third of fourth tours, and equipment wearing out without the funds to replace parts and gear fast enough. As the Citizen pointed out, Canada has other pressing issues to contend with, including Russia and other countries creeping into the arctic in the search for natural resources.

This isn’t to say that a relatively stable—or at least not chaotic—Afghanistan isn’t in Canada’s national interest. It clearly is, and Canadian officials have made noises that the country will continue to play some role in Afghanistan after 2011. Still, the country must face challenges and realities that the United States doesn’t, which effects the partnership between the two countries.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 966
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...