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Les combats de l'Armée française à Mogadiscio, le 17 juin 1993


Jojo67
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  • 1 year later...

SALUT TOUS LE MONDE

ancien vslom sur djibout et volontaire pour suivre notre lt col de saqui de sanne en somalie je confirme notre accrochage avec l'ennemie.

Mais je pense qu il faut mettre les pendules a l heure sur certaines idees...

tous les vslom engages sur mogadishio savaient ou ils allaient!!!

nous etions deja aguerris du climat, de la population et certains on  avait senti les balles passées au dessus de notre tete ds le grand barra auparavant ( issar et affas qui se mettaient dessus a djibout...)

oui notre Lt Colonel de Saqui de Sanne a ete d'un calme a la hauteur de la situation; ainsi que les commandants jusqu'a nous les hommes du rangs , evat ou pas .

J ais vu des avats tetanisés sous le feu comme des vslom.

Je respecte l'homme et il ne faut pas juger son statut d'engagé.

Nous marsouins nous avons su ensemble arriver a sortir les marocain du bourbier.

Cette aventure restera a jamais gravée ds ma memoire avec les peur ,les joies de s'en sortir; de tirer sur l'ennemie, de voir des amis blessés;de voir des militaires morts au combat.

Le feu restera le feu

Soyez indulgents pour ce qui ont vecu le feu

Soyer muets et non critique si vous n'avais jamais vecu cette epreuve d'etre sous les balles d'autrui

amicalement a tous  et toutes

eric fabre.

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SALUT TOUS LE MONDE

ancien vslom sur djibout et volontaire pour suivre notre lt col de saqui de sanne en somalie je confirme notre accrochage avec l'ennemie.

Mais je pense qu il faut mettre les pendules a l heure sur certaines idees...

tous les vslom engages sur mogadishio savaient ou ils allaient!!!

nous etions deja aguerris du climat, de la population et certains on  avait senti les balles passées au dessus de notre tete ds le grand barra auparavant ( issar et affas qui se mettaient dessus a djibout...)

oui notre Lt Colonel de Saqui de Sanne a ete d'un calme a la hauteur de la situation; ainsi que les commandants jusqu'a nous les hommes du rangs , evat ou pas .

J ais vu des avats tetanisés sous le feu comme des vslom.

Je respecte l'homme et il ne faut pas juger son statut d'engagé.

Nous marsouins nous avons su ensemble arriver a sortir les marocain du bourbier.

Cette aventure restera a jamais gravée ds ma memoire avec les peur ,les joies de s'en sortir; de tirer sur l'ennemie, de voir des amis blessés;de voir des militaires morts au combat.

Le feu restera le feu

Soyez indulgents pour ce qui ont vecu le feu

Soyer muets et non critique si vous n'avais jamais vecu cette epreuve d'etre sous les balles d'autrui

amicalement a tous  et toutes

eric fabre.

gibbs

et bien fabreric ,si tu passés par la case présentation dans "présentez-vous",sa serait pas mal ...

te rappelles-tu du caporal-chef fromage de la B6 ;)

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Je attire vôtre attention sur le fait que parmi les gars du DRAKKAR à Beyrouth (1983) il y avait aussi des VSL (d'ailleurs du 9e et 1er RCP, tiens....) Par conséquent, les "pétits" ne pouvaient ignorer la nature de leur engagement....   Je crois d'ailleurs, que c'était aussi le cas parmi les RIMA engagés dans les combats d'ATI (et autres...) lors de l'opération TACAUD en 1978.  Combats tout aussi remarquables  que celui de Moga. Et les gars sont montés à l'assaut (je dis bien assaut)  armes de MAT et de MAS contre des Kalash ; ce qui ne les pas empêché de mettre une branlée à l'ennemi. Tiens ils n'avaient même pas de MRAP  =D

gibbs

en 1978 pour le 3°RIMa ,11°RAMa, RICM ,s'était que des engagés pour Tacaud,mais bon s'a n'enléve rien au VSLOM qui ont servit ailleurs avec beaucoup de mérite .

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  • 1 year later...

J'étais là ce  17 juillet 93 dans les combat du military hospital et nous avons eu 1blessé le capital lish touché en pleine tête ,pour information. Nous etions du 5ème riaom 1ere compagnie du capitaine Delabey . Merci d'en reparler

ben tous le monde sur se forum ne connait pas tous les détails et n'était pas présent se jour là ... et peut-être que d'autres présent se jour là non pas envie d'en reparler ,donc pour le "merci d'en reparler" s'est un peu poussé pépé dans les orties .

Et merci aux italiens. qui nous ont tiré de ce merdier. Mais ca nous a permis de nous restauré chez. Les americains. Dans le camps a mog. Nous étions 34pays representés....

donc puisque t'étais chez les cynos de la 1° , t'a connu le caporal "BOEUF" (s'était son surnom et il adoré le coca ,son vrai nom était d'origine corse ),il était du 21°RIMa aussi et aussi en séjour au 5 .il était à mog aussi se jour là .

je me rappel bien d'un sergent du 21 °RIMa (chauve )qui était au combat de l'hôpital toujours avec son binôme ,un sergent d'origine Bretonne et venant du 3°RPIMa .

le caporal lish était du 21°RIMa et en séjour au 5 .il a été blessé alors qu'il était debout à l'arrière dans  la P4 si je me souviens bien  .

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  • 2 weeks later...

Bizarre, sur le site du 519e régiment du train, il n'est pas indiqué Somalie en Opex :

http://www.519rt.com/index.php

ben sauf si s'était des personnels détaché en individuel (une dizaine de gars ,tout au plus ) ,s'est peut-être pour sa que sa n'est pas mentionné .
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  • 2 weeks later...

je souhaite toujours savoir si quelqun connait un appele du contingent du 519regiment du train de la rochelle qui a recu une balle sur le port de mogadiscio en 1993. Nous souhaiterions l'invité a la dissolution du regiment le 17 juin.

MERCI C URGENT

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je souhaite toujours savoir si quelqun connait un appele du contingent du 519regiment du train de la rochelle qui a recu une balle sur le port de mogadiscio en 1993. Nous souhaiterions l'invité a la dissolution du regiment le 17 juin.

MERCI C URGENT

désolé ,personne ne connait cette appelé apparemment .

Bizarre, sur le site du 519e régiment du train, il n'est pas indiqué Somalie en Opex :

http://www.519rt.com/index.php

ben sauf si s'était des personnels détaché en individuel (une dizaine de gars ,tout au plus ) ,s'est peut-être pour sa que sa n'est pas mentionné .

on n'en sait pas plus l'ami .

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  • 10 months later...

Un article de Michel Goya, ''Décider en situation d’extrême violence'' parle de cette affrontement et des décisions du commandement prise sous le feu :

http://inflexions.fr/articles/decider-en-situation-d%E2%80%99extreme-violence

très intéressant le parallèle avec l'affaire des US .

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très intéressant le parallèle avec l'affaire des US .

J'ai pas été convaincu par cette partie-là. L'auteur n'a d'ailleurs pas beaucoup "nourri" ses explications

1) des quelques fois où on parle de Garrison dans le bouquin de Mark Bowden, je retiens qu'il n'intervient guère depuis son PC quand tout va bien, laissant justement les officiers sur le terrain faire leur boulot.

Le seul problème que je vois avant la perte du 1er Black Hawk, ca a été un flottement à la fin de l'assaut, apparemment le convoi terrestre n'a pas compris à quel moment il devait bouger et commencer la récupération. L'opé est peut-être passée à côté du succès total pendant ces quelques minutes.

Garrison pense une étape à l'avance, et tout au long de l'opération, il comprend parfaitement ce qui se passe.

2) quand les choses tournent mal, Garrison met plus les mains à la pâte, mais l'essentiel de la confusion se passera en-dessous de son niveau, et il n'ajoute pas à la confusion en s'abstenant de s'en mêler (les hélicos et le convoi terrestre s'embrouillent très bien tous seuls).

3) Les hélicos n'arrivent pas à guider le convoi à cause de plusieurs confusions et du délai, mais si le convoi terrestre a fait appel à eux, c'est qu'il était incapable de se diriger seul. Peut-être qu'un peu de méthode OPAC aurait évité une confusion entre le convoi et les OH-58, mais de toute manière le convoi a fini par passer à deux reprises à hauteur du site de crash #1 par deux rues différentes, et à chaque fois ne s'est pas arrêté parce que la rue du crash était trop étroite. Le faire aurait obligé les Américains à tenir une zone beaucoup plus grande et laisser leurs véhicules à découvert.

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J'ai pas été convaincu par cette partie-là. L'auteur n'a d'ailleurs pas beaucoup "nourri" ses explications

j'ai lu le bouquin de Mac bowden  ;)

La comparaison avec l’opération américaine qui a lieu quelques mois plus tard, le 3 octobre 1993, est à cet égard intéressante. Le commandant de l’opération, le général Garrison, commande à distance, par l’intermédiaire d’hélicoptères munis de caméras vidéos. Lorsque les événements commencent à mal tourner, il se produit un certain flottement entre les troupes dans l’action qui pensent que le « haut » comprend ce qui se passe, et le général, qui ne « sent » pas tout de suite la tournure des choses. Ce décalage est suffisant pour que des miliciens viennent de toute la ville pour affronter ces Américains qui ne sont protégés par aucun blindage. Les Américains déploreront 18 morts et plus de 60 blessés, là où les Français n’auront eu que quatre blessés.

la comparaison est intéressante à se point de vue ,car le colonel De saqui  De Sannes qui part au secours des Marocains se gère tout seul et n'attend pas qu'en haut comprenne se qui se passe dans les phases critiques durant sa progression .

il gère la tension et ne se précipite pas ,employant ses moyens avec parcimonie et sans en abusé .

en gros on pense avoir plus de fluidité dans le ressenti et dans le commandement avec l'aide de la technologie (caméra et hélicos ) ,en pensant que la centralisation permette à ceux d'en haut de pouvoir aidé en donnant un ordre qui redescendra plus rapidement en cas de pépin .et s'est se qui s'est passé ,les unités US au contact ont été dans un flottement ,alors qu'elle se fiait à se que voyait ceux d'en haut (en gros vous voyez le match à la télé ,guidé nous ) .le général US ne se mêle pas de la manip mais donne des décisions à certains moment critique .

donc la comparaison n'est pas faite que par rapport au général US spécialement mais dans le décalage entre l'effet action/réaction des unités sur le terrain et des décisionnaires qui sont avec le général et des unités sous le feu (il donne une décision mais laisse faire pour le reste son staff ) .

on a sur estimé les capacités d'ordre technologique (caméra ,etc ...) en faisant abstraction du côté humain (perception de l'action ) ,chose qui depuis a été largement modifié et fait évolué dans les esprits quand on regarde les opérations en Irak ou en Afghanistan .

en espérant ne pas être confus  :P

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Je comprend le problème du "commandement à distance", mais je ne vois pas en quoi il s'est produit le 3 octobre 1993.

il se produit un certain flottement entre les troupes dans l’action qui pensent que le « haut » comprend ce qui se passe, et le général, qui ne « sent » pas tout de suite la tournure des choses

J'ai même l'impression que c'est l'inverse, que Garrison a une bonne vue de la situation globale, et qu'il en fait bon usage en envoyant des convois de secours assez rapidement.

Quant à savoir si au sol, les gars se seraient mieux démerdé sans se faire guider par les hélicos, la question reste posée. Au sol, le LTC McKnight semble parfois perdre la vue de la situation - en tout cas il arrive un moment où son véhicule de tête perd momentanément le reste du convoi.

Sur les limites d'utilité de la technologie, il y a le combat du Takur Ghar qui est un excellent exemple (cf Not a good day to die de Sean Naylor)

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Je comprend le problème du "commandement à distance", mais je ne vois pas en quoi il s'est produit le 3 octobre 1993.

J'ai même l'impression que c'est l'inverse, que Garrison a une bonne vue de la situation globale, et qu'il en fait bon usage en envoyant des convois de secours assez rapidement.

effectivement tu as mis le doigt sur le défaut de l'article en terme de comparaison .

je me demande si l'article ne s'est pas un peu emmêlé par rapport à la notion de ""commandement à distance" ,la comparaison aurait du se faire peut-être sur la manière de géré la situation des chefs des unités de renfort US avec se qui s'était fait avec le colonel Français lors des combat à Mog .

Quant à savoir si au sol, les gars se seraient mieux démerdé sans se faire guider par les hélicos, la question reste posée. Au sol, le LTC McKnight semble parfois perdre la vue de la situation - en tout cas il arrive un moment où son véhicule de tête perd momentanément le reste du convoi.

je crois qu'au final ,s'est se point de vue qui voulait être montré dans l'article ,la référence au général était peut-être du au fait que les unités au sol ont disons mal géré leur capacité de commandement à distance (prendre le temps d'analysé la situation afin de faire remonté les informations ).

l'impression s'est que les US sur le terrain ont voulu faire vite ,mais n'ont fait qu'aggravé la situation .se qui a donné une arrivé de renfort somaliens qui voyait les US partout avec ses convois se déplaçant rapidement en mode boule de feu .donc mise à ébullition de la situation .

le colonel Français a choisi de passé dans la zone contrôlé par les Somaliens mais à jouer avec parcimonie sa gestion du feu et dans son mode de progression .ne permettant pas aux somaliens d'estimé la force déployé passant dans la zone ,donc laissant plané le doute .

maintenant ,le cadre de la mission n'étant pas le même ,l'affaire était une opération de capture pour les US ,mais pour les Français s'était de l'appui à une opération de plus grande ampleur en terme d'unité déployé dans la première phase et qui avait pour but de neutraliser cette menace des combattants Somalien qui avait tué 25 Pakistanais dans une embuscade peu de temps avant .

le titre colle bien : décider en situation d'extrême violence ,mais il est vrai que sa concerne surtout les gens sur le terrain ,dans leur manière d'appréhender la situation .

t'on avis sur mon explication  =)

Sur les limites d'utilité de la technologie, il y a le combat du Takur Ghar qui est un excellent exemple (cf Not a good day to die de Sean Naylor)

+1

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Le 03/03/2012 à 18:34, gibbs a dit :

je crois qu'au final ,s'est se point de vue qui voulait être montré dans l'article ,la référence au général était peut-être du au fait que les unités au sol ont disons mal géré leur capacité de commandement à distance (prendre le temps d'analysé la situation afin de faire remonté les informations ).

l'impression s'est que les US sur le terrain ont voulu faire vite ,mais n'ont fait qu'aggravé la situation .se qui a donné une arrivé de renfort somaliens qui voyait les US partout avec ses convois se déplaçant rapidement en mode boule de feu .donc mise à ébullition de la situation .

le colonel Français a choisi de passé dans la zone contrôlé par les Somaliens mais à jouer avec parcimonie sa gestion du feu et dans son mode de progression .ne permettant pas aux somaliens d'estimé la force déployé passant dans la zone ,donc laissant plané le doute .

Dans la tête des Américains, il fallait secourir les équipages crashés au plus vite. Effectivement, ils n'ont pas raisonné en terme de gestion de la violence, mais ils se faisaient déjà tirer dessus, y compris à coup de RPG contre leurs hélicos. Je pense que la situation avait déjà dépassé un point où elle était gérable. Ne pas oublier que les Rangers étaient détestés dans le quartier pour leurs emploi très "cinétique" contre le clan d'Aïdid, et leurs survols réguliers en hélicos.

Sur le chaos autour du convoi, effectivement, McKnight semble avoir eu trop le "nez dans le guidon", en essayant de suivre des ordres, au point apparemment de ne pas connaître l'état des véhicules qui le suivaient.

http://img208.imageshack.us/img208/7776/bhdu.png

Si McKnight avait appliqué la méthode OPAC, il se serait peut-être mieux repéré. S'il s'était informé auprès de ses collègues déjà présents sur le site, il aurait peut-être compris que le 2ème passage ne servirait à rien. Si ses supérieurs avaient décidé de l'envoyer sur le site #2, il aurait peut-être pu faire la différence là-bas.

Mais malgré cela, je note qu'ils ont réussi à passer à hauteur du site #1 assez rapidement, et que 4 des 5 tués du convoi l'ont été juste sur cette petite partie (Martin, Joyce, Cavaco, Ruiz) si j'en crois le chapitre 17 de la partie "BHD" du bouquin (je parle de l'édition anglophone, l'éditeur français a une numérotation différente). Ils ont aussi pu refaire un passage puis rentrer à la base avec Martin et Ruiz toujours vivants à l'arrivée, mais trop atteints pour que même les chirurgiens ne puissent rien faire. (Il n'y a que le gars blessé à la fémorale qui aurait pû être sauvé.)

Avec l'avantage de voir les choses après coup, je n'ai pas l'impression que le chaos du convoi ait beaucoup changé le bilan.

Beaucoup de choses se sont jouées en amont de l'opération. Garrison auraît dû dire "stop" quand le seul plan était d'utiliser des Humvees protégés par des sacs de sable, et que les Somaliens devenaient familiers avec les tactiques de la Task Force Ranger.

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J'ai toujours eu l'impression que le gros défaut des américains était de ne pas avoir le bon matériel (des blindés notamment) pendant cette opération.

Les humvee sont des passoires qu'une balle traverse du bloc moteur aux feux arrières et de simples camions bâchés leurs ont servi de VTT, du coup en combat urbain c'était quasiment sûr qu'il allait y avoir des morts.

Dans le même temps les français ont du léger mais blindé (VAB) et avec une puissance de feu considérable pour le terrain (ERC 90), du coup forcément on peut plus facilement ce défaire de situations risqués.

D'ailleurs dans le témoignage la position de commandement est un temps compromise par des tirs mais un VAB et un ERC 90 font finalement office de couvert, les américains n'auraient jamais pu faire ça, car ils n'avaient pas de blindé.

Je pense que le facteur équipement disponible a eu une certaine influence sur le déroulement des combats, qu'en pensez vous ?

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Dans la tête des Américains, il fallait secourir les équipages crashés au plus vite. Effectivement, ils n'ont pas raisonné en terme de gestion de la violence, mais ils se faisaient déjà tirer dessus, y compris à coup de RPG contre leurs hélicos. Je pense que la situation avait déjà dépassé un point où elle était gérable. Ne pas oublier que les Rangers étaient détestés dans le quartier pour leurs emploi très "cinétique" contre le clan d'Aïdid, et leurs survols réguliers en hélicos.

Sur le chaos autour du convoi, effectivement, McNight semble avoir eu trop le "nez dans le guidon", en essayant de suivre des ordres, au point apparemment de ne pas connaître l'état des véhicules qui le suivaient.

Image IPB

Si McKnight avait appliqué la méthode OPAC, il se serait peut-être mieux repéré. S'il s'était informé auprès de ses collègues déjà présents sur le site, il aurait peut-être compris que le 2ème passage ne servirait à rien. Si ses supérieurs avaient décidé de l'envoyer sur le site #2, il aurait peut-être pu faire la différence là-bas.

Mais malgré cela, je note qu'ils ont réussi à passer à hateur du site #1 assez rapidement, et que 4 des 5 tués du convoi l'ont été juste sur cette petite partie (Martin, Joyce, Cavaco, Ruiz) si j'en crois le chapitre 17 de la partie "BHD" du bouquin (je parle de l'édition anglophone, l'éditeur français a une numérotation différente). Ils ont aussi pu refaire un passage puis rentrer à la base avec Martin et Ruiz toujours vivants à l'arrivée, mais trop atteints pour que même les chirurgiens ne puissent rien faire. (Il n'y a que le gars blessé à la fémorale qui aurait pû être sauvé.)

Avec l'avantage de voir les choses après coup, je n'ai pas l'impression que le chaos du convoi ait beaucoup changé le bilan.

Beaucoup de choses se sont jouées en amont de l'opération. Garrison auraît dû dire "stop" quand le seul plan était d'utiliser des Humvees protégés par des sacs de sable, et que les Somaliens devenaient familiers avec les tactiques de la Task Force Ranger.

+1

J'ai toujours eu l'impression que le gros défaut des américains était de ne pas avoir le bon matériel (des blindés notamment) pendant cette opération.

Les humvee sont des passoires qu'une balle traverse du bloc moteur aux feux arrières et de simples camions bâchés leurs ont servi de VTT, du coup en combat urbain c'était quasiment sûr qu'il allait y avoir des morts.

Dans le même temps les français ont du léger mais blindé (VAB) et avec une puissance de feu considérable pour le terrain (ERC 90), du coup forcément on peut plus facilement ce défaire de situations risqués.

D'ailleurs dans le témoignage la position de commandement est un temps compromise par des tirs mais un VAB et un ERC 90 font finalement office de couvert, les américains n'auraient jamais pu faire ça, car ils n'avaient pas de blindé.

Je pense que le facteur équipement disponible a eu une certaine influence sur le déroulement des combats, qu'en pensez vous ?

certes ,mais comme le dit Rob1 ,l'opération aurait du être annulé bien en amont .

Beaucoup de choses se sont jouées en amont de l'opération. Garrison auraît dû dire "stop" quand le seul plan était d'utiliser des Humvees protégés par des sacs de sable, et que les Somaliens devenaient familiers avec les tactiques de la Task Force Ranger.

donc des le départ la mission US était pas au top .

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Même au point de vue politique, c'était pas très clair. D'un côté les USA étaient en phase de désengagement de la Somalie, de l'autre le représentant de l'ONU sur place (l'amiral en retraite Jonathan Howe) se lance dans une chasse à Aïdid et demande l'envoi de la Delta... D'ailleurs la demande de Howe a beaucoup traînée avant d'être acceptée : demande dès l'affaire des casques bleus Pakis le 5 juin, envoi de la TF Ranger fin août, avec entre les deux montée des affrontements Aïdid-UNOSOM (dont l'opé implicant les Français plus haut le 17 juin).

Vu le nombre d'opposants à ce déploiement (Colin Powell, Montgomery commandant USFORSOM, Hoar du CENTCOM), c'est étonnant qu'ils aient laissé l'opé aller en roue libre pendant un mois et demi et six raids sans qu'Aïdid soit choppé.

Et pour élargir encore, avant le 5 juin, qu'est-ce qui a conduit Aïdid et l'ONUSOM à s'affronter ? Je ne sais pas trop. Surtout que le clan d'Aïdid semblait incontournable dans tout "plan de sortie" de l'ONU.

éléments chronologique :

26 mars 1993 : l'ONU passe la résolution 814. On passe de la Résolution 794 / UNITAF / Restore Hope à Résolution 814 / UNOSOM II / USFORSOM (US Forces in Somalia). Le changement est assez significatif car on passe du maintien de la paix au nation-building. C'est la première opération de l'ONU où on prévoit d'utiliser le chapitre VII de la charte de l'ONU ("Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression").

Les USA soutiennent la résolution mais en même temps diminuent leur participation (et ils garderont leurs forces sous contrôle du CENTCOM, lissant les choses en ayant Montgomery, le chef des USFORSOM, simultanément chef-adjoint de l'ONUSOM II).

4 mai : date de transition UNITAF / ONUSOM II. La date était bien trop tôt, l'ONUSOM II n'était pas encore déployée. Cela fait craindre que les warlords n'en profitent pour "tester" l'ONUSOM II.

6-7 mai : une bande attaque un bataillon para belge à Kismayo. L'ONU accuse les forces de la SPM/SNA d'Omar Jess, proche de l'USC/SNA à Aïdid. Jess dément mais en même temps accuse l'ONUSOM de soutenir un de ses opposants, Morgan.

Au cours de mai, la "radio Aïdid" de l'USC/SNA s'en prend verbalement à l'ONUSOM. En même temps, Aïdid parvient à organiser une conférence USC/SNA-SSDF plus ou moins soutenue par l'ONU à propos de la région centre du pays. Aïdid n'y invite pas le chef de la SSDF mais un sous-chef qui est un de ses amis. Visiblement, il avance ses pions.

21 mai-2 juin : conférence de Galcayo. L'ONU et Aïdid ne parviennent pas à s'entendre sur bon nombre de points touchant la région centre.

A la même époque, l'ONUSOM s'inquiète que des armes aient disparu des sites de stockages autorisés d'Aïdid, ce qui serait une violation des accords datant de l'UNITAF. Les sites autorisés 4 et 5 d'Aïdid sont les bâtiments de l'ancienne Radio Mogadiscio ("radio Aïdid"), ce qui permet apparemment d'utiliser l'ex-radio nationale à son profit sous couvert de site de stockage d'armes autorisé par l'ONU (y'a des trucs qui ne s'inventent pas...). L'ONU veut donc faire une inspection pour vérifier l'inventaire des armes s'y trouvant, et leur usage réel.

Le plan vise à la fois les sites d'Aïdid et d'Ali Mahdi, mais l'ONUSOM apprend que les sites d'Ali Mahdi ont été démantenlés des mois avant - il semble que le commandant de zone n'ait pas prévenu le QG de l'UNITAF à l'époque. Seul Aïdid se retrouve visé. Le "ministre de l'intérieur" d'Aïdid est notifié le 4 juin vers 15h00.

...

Seul document détaillé que j'ai trouvé parlant de cette période : http://www.history.army.mil/html/documents/somalia/SomaliaAAR.pdf

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J'ai écris un essay sur "Black Hawk Down" quand j'étais en Angleterre, il faut que je retrouve mon papier. J'avais fait une grosse analyse de contextualisation politique.

Je crois que l'UNOSOM avait choisi de soutenir de plus en plus le seigneur de guerre opposé à Aïdid (du même clan et parti politique, mais pas la même branche) et ma conclusion était la déconnexion des objectifs politiques et des moyens militaires (avec des Deltas au milieu de ce qui est fondamentalement une opération "humanitaire") et en même temps après le retrait de Restore Hope plus assez de "bottes" sur le terrain pour en imposer aux seigneurs de guerre

Aïdid est devenu "spoïler" parce qu'on l'y a plus ou moins poussé lors des diverses conférences à Adhis Abeba en cherchant à l'écarter et que jouer la carte du nationalisme somalien pour unir ses "vassaux" a très bien fonctionné.

Le type aurait peut être réussi à unir la Somalie si il n'était pas mort connement dans une fusillade à Mogadiscio en 96.

Ha j'ai retrouvé mon papier !

« Black Hawk Down » - The US involvement in Somalia

____________________

Introduction

Toward the end of 1980’s, Somalia was the prey from chaos and divisions. Despite a relative language unity, a pacific transition from colonialism to independence and a strong central state, the country faced civil war but also economic and social complete collapsing. The former dictator Siad Barre led a country self-destruction policy to retaliate rebellions and “freedom fighters” movements. The coalition of opposing clans, divided in sixteen different organisations with very fluctuant alliances succeed to overthrown Barre’s regime in January 1991 by capturing Mogadishu. However, the fact is their were no more central authority and the country fell in complete institutional anarchy. Only clans, elders and self-named Warlords keep a limited control over a broken territory. Inter-clan warfare led to the destruction of the agricultures, roads were cut, international supplies thieved to support the apparition of clan and outlaws militias.

The consequence was a terrible starvation, killing almost 300 000 people in the first months of the conflict. International community under the pressure of medias and public opinion, decided to interfere for humanitarian issues. The main objective was on a first hand to stop urgently starvations, and for a second to restore peace in Somalia on a long term view.

The right to interfere in home state affairs : US doctrine

Security Council resolution 751 of April 24th 1992 established the United Nations Operation in Somalia (UNOSOM I) under Mohamed Sahnoun direction. The resolution is based on UN chart chapter VII. The motivation to use such strong measure was UN wanted to assure an embargo on weapons and have the authorization to use peace enforcement and military support troops for securing civil agencies operations. However, the UN engagement kept itself limited because it depended from the good will of Somalis militias and organisations (according to resolution 751), some leader negotiating to avoid more military deployment. Most of the humanitarian help was highjacked.1

Somalia administrations and institutional agency disappeared with Barre’s regime, this make situation very unclear, still Somalia kept sovereignty on his territory ? In a theoric view the country have no longer legitimate force monopoly operating. Even if UN recognized transitional government from Ali Madhi, their were no consensus about the political unity of Somalia. The country was divided between Ali Madhi’s United Somalia Congress with some allied organisations and the Somalia National Alliance from general Aideed. Somaliland and Puntland regions in the north were on the way of secession.

The new secretary general from UN, Boutros Boutros-Ghali decided to make UN taking a more important role in the post cold war area. He think UN have the morality obligation to make the world a safe and peaceful place, even by direct intervention. Boutros Boutros-Ghali conception was in total rupture with former UN leader constraints by United States and Union of Soviets Socialist Republics to keep themselves neutral and not fully involved in world conflict management. The question of sovereignty was no more in this context. The theory of a global collective security and the dilution of sovereignty was the hearth of Boutros-Ghali thinking. Somalia could be an excellent theatre of operation to demonstrate the new paradigm of UN conflict management. 2 3

Bernard Kouchner, foreign minister of France during troubles in Somalia justified the violation of Somalia Sovereignty  by the “Droit d’ingerence”, the right to interfere within a states for humanitarian reason. He supported the position of Boutros-Ghali and a French involvement in the crisis.4

But the question is : why united states decided to involve in such place of no-strategic interest like Somalia ? Even if US hold the former soviet naval base of Berbera before the conflict, they evacuated in 1991. With the end of cold war Somalia had non longer strategic interest. So we should better search motivations in domestic reasons.5 For public opinion in western coutries it was a disinterested operation with no strategical endgames, United states wanted to show they assume the role of post Cold war protectors of peace in the world as the only hyper powerful country.

Peace management in Somalia : a US predominance

If UNOSOM I Mission was only dependant from UN, the increasing involvement of US in Somalia makes gradually things different. US begin fully preoccupied with Somalia at the beginning of December 1992. President Bush, in accord with UN secretary general Boutros Boutros-Ghali decided to provide a huge armed force for a peace enforcement mission. The problem for Boutros-Ghali was UN did not have enough troops to assure a peace enforcement mission. So UN called the first army of the world to rescue. UN Security Council defined this mission objective as the “restoration of a peace environment in Somalia”, this definition will show its weakness later because of its lack of precision.

The Unitaf, largely composed from Marines troops deployed in a few days in Mogadishu and his area declare an overwhelming success. The massive engagement of a technological superior army permitted to secure major roads and supply convoys. Most of militias stopped momentary to fight and hide their weapons. At the same time, UN ambassador L. Kouyate at the peace conference of Addis Ababa was able to begin a reconciliation process between Somalis factions and it seems that the situation was on the point to be stabilized. 6

However, there was a major misunderstanding between Boutros-Ghali and George Bush, later Bill Clinton, and the American military staff. For the UN secretary general, an extended definition of “create a peaceful environment in Somalia” included a massive disarmament and for troops on the field, to take risk to make things better. This was not on US military staff agenda, which priority was to spare his men as much is possible and avoid direct ground confrontation, preferring using aircraft or helicopter in warfare situation to limit losses. In addition, US avoid cooperation with local elements an keep themselves in their bases most of the time, going out only with a full air support, helms and battledress, ready to fight even on routine missions

Somalis hided most of their heavy arsenal before UNITAF thanked about their confiscation. They began to perceive US and by the way, UN, as an invader more than just a neutral and not interested allied. In fact, US ambassador Oakley marginalised the role of UN representative Ismat Kittani by directly negotiating with Somalis leaders and warlords.

After a few months, UNITAF withdrawal began and all American troops went home except a small Task Force of quick reaction assigned to assist remaining UN troops on the ground. UNOSOM II was now in charge. If US troops were massively disengaged, it was not the case for US staff, largely in command inside UNOSOM II and the direction of operation. Admiral Howe is commited to the head of UNOSOM and ambassador Glaspie replaced Kouyate.

In a same movement, things are going to be more and more difficult for international forces. Relations between Aideed and Ali Madhi were deteriorating but worse, trust relations between UNOSOM and Aideed were also deteriorating quickly. UN was unable to avoid the capture of Kismayu in the south by Madhi’s allied ant to impose the cease-fire. And in a lack of diplomacy, Howe and UNOSOM staff begin to accuse Aideed and take, more or less, part from Ali Madhi. Aideed was able to use this to unify different Somalis movement, playing on the nationalism and the capacity to burry old struggles against a foreign enemy. Tension increase the 5th June when Pakistanis soldiers and American officer launched an unilateral inspection from Aideed’s weapon storage. One of the storage was near Radio Mogadishu, a media under the warlord control which UN denunciated as a propaganda organ. Deliberatly or not, Somalis militias assaulted Pakistanis were location was unclear and killed 24 of them.

There begin an unofficial war begin UN-US and Aideed SNA. During the summer UNOSOM tried to capture Aideed and bombarded large portion of Mogadishu, the warlord partisans repulse incursions and killed some UN and US soldiers, some parts of Mogadishu were forbidden access for international organisations. The warfare situation pinnacle finally occurred in October the 3rd. US rangers and Delta force launched a massive operation to capture some SNA leaders in Olympic hostel. This led to a seventeen-hour battle in which eighteen U.S. soldiers were killed and eighty-four were wounded.  Bodies of dead American soldiers were dragged through the streets of Mogadishu, shown on international news reports. Hundreds of Somalis also died, although the official number was impossible to establish.  This was the longest, most bloody battle for U.S troops since the Vietnam War.  On October 7 President Clinton responded by withdrawing U.S. troops from Somalia.  The hunt for Aidid was abandoned, although U.S. representatives were sent to resume negotiations with clan leaders. The traumatism gave end to American ambitions in peacekeeping operations.7

Somalia is still the prey of chaos, successive warlord and provisional assembly face the appearance of Islamic Tribunals, a new threat in Somalia that overthrow classic political forces. To face the rise of this power US supported warlords and support Ethiopia action, acting across another country to avoid direct involvement and casualties.

Conclusion

Intervention in Somalia showed that with very good will you couldn’t make people happy by imposing the peace by force, without a constant political process and wise management. It is clear that US underestimated the problem and demonstrate a lack of vigilance and understanding of the complex structure of Somalia clans and the ability of Somalis to unify against a foreign enemy. The question of the definition of this “wise management” is still complex because it depends of circumstances and natures of the problem. Like in many UN’s operation of the 1990’s Somalia show the difficulty for UN troops meeting with local forces in theory not direct opponent. The US military doctrine was inadequate with peace enforcement and military took the risk to make the situation worse than it was. The right to interfere for humanitarian issues could appear as legitimate but international relations requires prudence and circumspection. That is why new involvements in humanitarian crisis were avoided in the following years, for example in Sudan or Congo.

Notes :

(1)– John Drysdale Whatever happened to Somalia ? A tales of tragic blunders Haan associates

(2)– Mohamed Sahnoun Somalia : the missed opportunities United states Institute of peace press

(3)– Walter Clarke and Jeffrey Harbst The lessons of armed humanitarian intervention – Learning from SomaliaWestview press

(4)- Samuel M. Makind Seeking peace from chaos : humanitarian intervention in Somalia Occasional paper series

(5)- Boutros Boutros-Ghali An Agenda for peace New York : United Nation 1992

(6)- Tim Allen and David Styan Journal of international development Vol. 12 2000 825-842 A right to interfere ? Bernard Kouchner and the new humanitarian

(7)- William J. Durch UN Peacekeeping : American politics and the uncivil wars of the 1990’s St Martin’s press

Je vous ferais un résumé en français plus tard

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moi je pense que côté Français ,on avait très bien analysé la situation et que l'opération Oryx avait permit de remettre de l'ordre au départ .

d'ailleurs ,on peu le constaté du point de vue militaire ,les moyens était là .

un exemple :

les unités sur Djibouti ayant participé à cette opération était en mode light en se qui concerne les véhicules de transport de l'infanterie (monté sur du VLRA non blindé ) , un renfort d'une compagnie sur VAB fut envoyé de métropole .

donc se renfort d'une compagnie sur VAB  est les ERC sagaie déjà stationné sur Djibouti donné un niveau puissance/protection non négligeable ,permettant de s'assurer une boite à outil complète et pouvant s'adapter en fonction du degré de violence rencontré .

mais s'est surtout son sens de la gestion "humaine" (connaissance de la culture somalienne ) qui lui a permit durant la première phase de pouvoir permettre une restauration de l'ordre ,permettant une reprise de la vie en Somalie .

la suite fut une erreur des US et de l'ONU .

si il y a bien une force qui a donné du résultat et qui fut respecté  par les Somaliens ,se fut celle déployé par les Français .

on peu noté sa sur le lien apporté par collectionneur :

Le gouvernement français n’était pas très chaud, à l’époque, pour que nous intervenions directement. Aussi avait-il accepté seulement que nous soyons en couverture pour éviter que des renforts ennemis arrivent par l’ouest. Cette mission ne me posait pas de problème particulier. Je connaissais bien le terrain et nos alliés

on comprend que du point de vue Français ,la manière de géré des US et ONU est parti pour compliquer la situation .

donc hormis des combats (dans la première phase de l'opération Oryx ) qui n'avaient pas atteint un degré de violence tel que se le fut se 17 juin 1993 ,on s'aperçoit bien que les Français se sont retrouvé à géré les erreurs de l'ONUSOM en se retrouvant dans cette bataille .

d'ailleurs les US n'ont même pas pris en compte cette bataille du 17 juin ,rien que auprès des Français qui si était retrouvé avec des moyens conséquents en terme de véhicule "blindé" .

quand on voit que le colonel a géré en évitant le tir du 20 mm du PUMA Pirate ,ainsi que de ne pas employé les canons de 90 mm des ERC (juste l'emploi des 7.62 ) alors qu'il aurait pu le faire mais poussant à un massacre qui aurait fait dégénéré la situation .

À la radio, j’ai senti que dans l’euphorie retrouvée, le pc de l’Onu était prêt à me faire continuer toute la nuit. J’ai pris les devants et annoncé que je ne resterais pas seul dans les quartiers

on peu voir déjà que le pc de l'Onu voulait se lancer plus loin alors qu'on venait d'empêcher une catastrophe ...

effectivement ,les US n'ont pas disséqué cette affaire du 17 juin ...

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Un des problèmes des Américains à l'époque c'est qu'ils avaient des unités légères, mais alors très légères (82nd Airborne par ex), et des unités lourdes, genre ACR équipé d'Abrams et de Bradley, sans vraiment d'intermédiaire entre les deux (il a fallu attendre l'arrivée du Stryker au début des années 2000 pour ca). Du coup, on comprend mieux la réticence d'envoyer des blindés là-bas.

S'ils avaient eu des trucs genre VAB et Sagaie, ils les auraient peut-être déployés. (Je sais qu'ils ont encore des M113 en stock, mais ils semblent éviter de les déployer). Juste pour info, les Humvees utilisés par la Task Force Ranger étaient censés être blindés contre les balles d'AK.

effectivement ,les US n'ont pas disséqué cette affaire du 17 juin ...

Et pourtant il y avait quelques Américains le 17 juin avec les forces de l'ONU : trois équipes de liaison des bérets verts avec les détachements italien, marocain et pakistanais. Ils ont employé des Mk-19 et ont eu un de leurs Humvee DMV mis hors de combat.
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  • Rob1 changed the title to Les combats de l'Armée française à Mogadiscio, le 17 juin 1993

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