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premier bris de l'omerta: récit d'un membre du JTF2 canadien


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Daphnée Dion-Viens

Le Soleil

Québec

Sarajevo, quelque part au milieu des années 90. Chaque jour, les postes d’observation des Casques bleus canadiens sont la cible d’attaques. Les tireurs sont embusqués dans des bâtiments situés sur l’avenue qui deviendra la tristement célèbre Sniper Alley.

Pour protéger ses soldats, l’armée canadienne dépêche en hâte les membres de son unité spéciale d’intervention. Mission : «Éliminer la menace». En quelques heures, un commando spécial composé de quatre militaires vient à bout d’environ 25 hommes.

Denis Morisset, aujourd’hui âgé de 44 ans, a été l’un des premiers membres de ces troupes d’élite. «J’adorais ce que je faisais, dit-il en entrevue au Soleil. Si on me le demandait, je recommencerais demain matin. On avait des rush d’adrénaline, c’était pas croyable.» Ses collègues et lui se considéraient comme des «médecins». «Il y a un “cancer”qui empêche nos troupes de faire leur travail. Il faut éliminer ce “cancer”», relate-t-il dans le livre Nous étions invincibles.

Lourd dossier

Pour la première fois, un ancien militaire des forces spéciales de l’armée se raconte. Avec détails, Denis Morisset lève le voile sur les années de sa vie au cours desquelles il a fait partie de la Deuxième Force opérationnelle interarmées (FOI2). Cette unité d’intervention tactique a été formée en 1993 par l’armée canadienne pour les missions de haut risque, chargée de s’infiltrer en territoire ennemi et d’«abattre des cibles». Signé par l’auteur Claude Coulombe, l’ouvrage sera publié mardi aux éditions JCL.

Denis Morisset traîne toutefois un lourd dossier criminel depuis qu’il a quitté les Forces, en 2003. Cette année-là, il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles et de possession de matériel pornographique juvénile. Spécialiste des communications, l’ancien militaire affirme qu’il enquêtait à l’époque pour le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) sur l’utilisation d’Internet à des fins pornographiques par des employés du gouvernement fédéral. Il soutient qu’il a été contraint de plaider coupable à ces accusations, mais qu’il n’a rien à se reprocher. L’ancien militaire a purgé 14 mois de prison, de 2003 à 2004. Il souffre de graves problèmes de stress post-traumatique.

Délivrance

La publication de ce livre représente pour lui une délivrance. «J’ai l’impression que j’ai 1000 ton­nes de moins sur les épaules», dit-il.

De 1993 à 2001, Denis Morisset a enchaîné sans répit les missions périlleuses, participant à ces opérations ultrasecrètes au Rwanda, en Bosnie, au Pérou, en Afghanistan… Il a failli y laisser sa vie plus d’une fois. Mais impossible alors d’en parler. Pendant toutes ces années, Denis Morisset a été contraint au silence. Secret militaire.

Lors de sa première mission au sein des forces spéciales, il assure la sécurité du général Roméo Dallaire au Rwanda. Pendant quatre mois, il vivra l’enfer du génocide rwandais, avec son lot quotidien d’atrocités. Pendant ce temps, sa femme le croit en entraînement. Il ne la contredira pas. Au retour, il ne rencontrera ni psychologue, ni médecin.

Avec les 15 autres membres de ce commando d’élite, Denis Morisset a été entraîné pour devenir une véritable machine de guerre. Il a été programmé pour agir, d’abord et avant tout. «On a été des cobayes», dit-il. Facta non verba, les actes avant les mots. Telle est la devise de la FOI2.

Mais au fil des ans, à force de devoir «nettoyer les scènes» et d’être témoin d’atrocités, les sentiments commencent à prendre le dessus. Le massacre d’un village complet découvert en Bosnie — une scène d’une horreur insensée — l’a particulièrement troublé.

En 1998, son unité est envoyée en Afghanistan. L’objectif : recueillir le maximum d’information sur les déplacements des talibans et le trafic d’opium.

Caché dans son poste d’observation, Denis Morisset surveille les allées et venues dans un petit village afghan, au creux d’une vallée. Soudainement, des hom­mes armés font irruption dans le village. Ils prennent en otages plusieurs paysans. L’un deux tranche le cou d’un des villageois, avant de menacer un enfant de lui faire la même chose. Les yeux rivés dans l’objectif, les doigts sur la gâchette, Denis Morisset n’en peut plus. Il pense à son fils. Et tire. L’homme au couteau s’effondre. Mais les tirs fusent de partout. Plusieurs villageois et enfants tomberont sous les balles. «Pour la première fois, je suis incapable de dormir après une mission. Comme une boucle sans fin, je ressasse sans cesse les images de la journée», raconte-t-il dans son livre.

Quelques années plus tard, Denis Morisset est de retour en Bosnie. Alors qu’il était de passage dans un poste de police d’une ville située au sud du pays, le maire téléphone, en panique. Sa maison est attaquée, les tirs fusent de toutes parts. Avec un de ses coéquipiers, il passe rapidement à l’action. Les balles sifflent, mais les deux tireurs d’élite réussissent à sauver le maire et sa femme, les sortant de cette fâcheuse position. Mais au lieu de félicitations, ils reçoivent un blâme pour avoir pris des risques «inutiles».

À son retour, un changement de commandement s’opère au sein de l’unité. Pour Denis Morisset, c’est le début de la fin. «Ils ont eu peur de perdre le contrôle sur nous», dit-il. Après un mandat à Ottawa dans l’unité des communications, il est muté à Valcartier. On lui dit de ne pas s’afficher avec les médailles qu’il a récoltées au fil des ans. Elles sont mal vues ici, lui fait-on comprendre.

Flash-backs

Pendant ce temps, les flash-backs apparaissent. Tout lui revient : les odeurs, les sons, les images. Ses cauchemars sont de plus en plus fréquents. Une nuit, il saisit sa femme à la gorge et commence à l’étouffer.

Denis Morisset entreprend alors des démarches auprès des Anciens combattants pour recevoir sa pension. Le psychologue qui l’évalue n’en revient pas. «Ce que vous avez vécu est pire que tout ce que j’ai entendu depuis que j’exerce ce métier», dit-il. Malgré tout, il sera déclaré invalide à… 15 %. Il touchera l’équivalent, en compensation. «Il y en a qui ont vu des missiles passer au-dessus de leur tête et qui ont leur pleine pension d’invalidité», lance-t-il, écorchant au passage ceux qui ont su «profiter du système».

Mais Denis Morisset ne regrette rien. Même si pendant toutes ces années son équipe et lui n’ont eu aucune reconnaissance ou pres­que pour le travail accompli. Lorsqu’un de ses amis est mort d’une balle dans la tête au Rwanda, en 1996, aucun hommage ne lui a été rendu. Aucune médaille décernée. Ses funérailles ont été célébrées dans l’anonymat le plus total. «C’est simple à expliquer, on n’était pas supposés exister.» À cette époque, l’armée ne reconnaissait pas publiquement l’existence de la FOI2, dit-il.

Aujourd’hui, il peut revivre en partie grâce à ce livre. C’est dans ces pages que sa femme et ses trois enfants ont appris ce qu’il a vécu, dans sa vie parallèle. «J’espère maintenant avoir la sérénité pour vivre avec mon passé», dit-il.

«Je n'ai plus rien à perdre»

En levant le voile sur ses années au sein de la Deuxième Force opérationnelle interarmées, Denis Morisset sait très bien qu’il s’expose à des poursuites judiciaires. Chaque page de son livre correspond à autant de secrets militaires dévoilés. Mais il s’en fout. «Rendu là, je n’ai plus rien à perdre.»

Tous les noms mentionnés dans le livre sont fictifs, exceptés le sien, celui du général Roméo Dallaire et du général Maurice Baril, pour qui il a servi de garde du corps au Rwanda, à deux reprises. «Leur histoire est déjà connue», explique-t-il.

Même s’il en révèle beaucoup, Denis Morisset affirme toutefois qu’il n’a pas tout raconté. Il ne veut pas que l’ouvrage soit perçu comme un acte de vengeance envers l’armée ou comme un règlement de compte.

«C’est pas le ton qu’on a voulu lui donner. On a plutôt voulu ouvrir des horizons parce qu’il y en a encore beaucoup qui ont peur de parler de syndrome de stress post-traumatique» explique-t-il en entrevue au Soleil, accompagné par l’auteur Claude Coulombe, à qui il s’est confié.

«Extrêmement baveux»

Denis Morisset reproche néanmoins aux Forces armées canadiennes de ne pas avoir su tirer profit de cette expertise acquise au fil de nombreuses missions sur le terrain et d’intenses entraînements. «On était arrivé au top, on était parmi les meilleurs au monde. Mais aujourd’hui, il n’y a aucun ancien de la JTF2 (l’acronyme de la Deuxième Force opérationnelle interarmées, en anglais) qui entraîne les nouveaux», déplore-t-il.

Au fil des pages, il écorche aussi les préjugés «antifranco» bien vivants dans les Forces canadiennes, affirme-t-il. «Un francophone a deux fois plus de preuves à faire.»

Denis Morisset reconnaît toutefois qu’il a été «extrêmement baveux», un trait de caractère qui lui a servi, mais qui n’était pas toujours vu d’un bon œil, dans les rangs de l’armée. De ses années au sein des forces spéciales, il garde par ailleurs le souvenir d’un esprit d’équipe plus fort que tout. «C’était ma deuxième famille», dit-il.

Les Forces armées n’ont pas voulu hier commenter la publication de ce livre. Une porte-parole à Ottawa nous a plutôt référé au site Internet de l’armée pour plus d’information sur la Deuxième Force opérationnelle interarmées, toujours en fonction aujourd’hui.

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Premier extrait publié:

Une fois de plus, le répit est de courte durée. À peine revenus des Balkans, nous refaisons nos bagages, direction le Rwanda. Notre mission : protéger le général Maurice Baril.

(…) Cette mission, sous l'égide de l'ONU et baptisée Opération assurance, a pour but de repérer et, si possible, de rapatrier des survivants du génocide rwandais réfugiés au Zaïre, maintenant coincés entre les rebelles et l'armée zaïroise qui se livrent de furieux combats. (…) Nous avons déjà effectué une partie du trajet quelques jours avant l'arrivée du général. Nous avons accompagné un diplomate canadien en mission humanitaire et nous estimons la route sécuritaire. (…)

L'adjudant donne le signal du départ. (…) Nous savons que ce sera une longue journée et que nous devrons être sur nos gardes à chaque instant. (…) Dans le véhicule de tête, en compagnie de Ted que je côtoie depuis maintenant trois ans, je scrute l'horizon, à l'affût de tout mouvement suspect. Nous sommes armés jusqu'aux dents, casqués et sanglés dans des vestes pare-balles. (…) Ted et moi savons néanmoins que nous sommes en première ligne et que, s'il y a embuscade, il nous faudra nous sacrifier pour sauver celui que nous avons pour mission de protéger. (…)

Le convoi roule depuis des heures, et rien ne vient perturber notre progression. Le général Baril effectue sa tournée comme prévu. Au détour d'une route que nous avons déjà empruntée, un minuscule village apparaît. Lors de notre visite précédente, nous avions été très bien accueillis par les villageois. Cette fois-ci, j'immobilise mon véhicule et ordonne au convoi de faire de même. (…)

Cible parfaite

Derrière, l'adjudant donne aussitôt l'ordre d'emprunter un itinéraire de contournement. (…) Je suis inquiet. Nous n'avons emprunté cette route qu'une fois, et j'en ai retenu qu'une portion de plusieurs centaines de mètres est un lieu idéal pour une embuscade. (…) Nous arrivons au tronçon redouté. (…) La route est remblayée, donc surélevée par rapport au terrain environnant, et les camions y offrent une cible parfaite. (…)

— Embuscade! Embuscade! Embuscade! Un homme touché!

Je hurle dans le micro. Dans un fracas de verre pulvérisé, une balle a traversé le pare-brise et arraché la moitié du visage de Ted. Instinctivement, je fais pivoter mon véhicule de 90 degrés pour bloquer la route. Il me servira aussi d'écran. J'ouvre ma portière et plonge au sol. Un véritable déluge de métal s'abat autour de moi. (…) Je ne pense plus, je réagis. Armé d'un fusil d'assaut C-8, d'une MP5 de 9 millimètres et de 4 pistolets 9 millimètres avec environ 500 balles, je dois faire face seul à un ennemi dont le nombre m'est inconnu pour le moment. (…) Je suis au sol depuis deux minutes et je tire sans arrêt. Dans mon écouteur, une nouvelle me redonne espoir :

— Momo, j'ai réussi à rejoindre les Américains. Ils ont des hélicos en manœuvre dans la région. Ils les envoient.

(…) Seule ma C-8 a une portée suffisante pour riposter adéquatement. Le MP5 et mes pistolets sont inutiles au-delà de 100 mètres et ne servent qu'à faire du bruit et à faire croire à l'ennemi que je ne suis pas seul. Ma réserve de munitions s'épuise rapidement. Je dois prendre un risque. Profitant d'une accalmie dans les tirs ennemis, je me lève d'un seul mouvement et plonge à l'intérieur du Suburban par la portière toujours ouverte. Je rafle tous les chargeurs de mon infortuné compagnon aussi vite que mes mains me le permettent. Je ressors aussi rapidement et m'accroupis au sol. Mes assaillants réagissent trop tard. Le camion est arrosé de dizaines de balles, mais en vain. J'ai repris ma position privilégiée derrière la roue avant. (…)

À ma rescousse

La fusillade dure maintenant depuis 15 minutes. (…) Soudain, je perçois un vrombissement lointain. Deux hélicoptères d'attaque Apache et un Blackhawk de l'armée américaine foncent à pleine puissance vers nous. Les Apache volent en parallèle à une altitude qui les met hors de portée des tirs au sol. Ils entreprennent une première reconnaissance, puis ils plongent vers le sol et attaquent en créant devant eux un immense nuage de poussière. (…) Les survivants s'enfuient, effrayés par la puissance de feu de ces engins. Lorsqu'ils sont certains qu'il n'y a plus de riposte, les deux pilotes stabilisent leur appareil, en vol stationnaire au-dessus de la route, à une centaine de mètres devant la carcasse trouée de mon camion. Pendant ce temps, le Blackhawk resté en retrait vient se poser derrière moi. Les membres de mon unité suivent au pas de course et se ruent à ma rescousse.

(…) Lors de la réunion d'après mission avec les enquêteurs américains, ceux-ci ont déclaré avoir recensé une trentaine de cadavres sur le terrain, dont trois seulement ont été tués par le tir des Apache. Ils ont compté plus de 2 000 impacts de balles sur le Suburban. C'est un miracle que je sois en vie.

*Les Éditions JCL, avril 2008

http://images.cyberpresse.ca/apps/pbcsi.dll/bilde?Site=CP&Date=20080426&Category=CPSOLEIL&ArtNo=80425143&Ref=AR&Profile=5910&MaxW=170&Q=85

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Bouleversement: l'auteur est arrêté le matin même de la conférence de presse du lancement du livre par la Sureté du Québec (à la demande de la Gendarmerie Royale du Canada) pour une supposé affaire de pornographie juvénile. Le livre est lui ''interrompus de vente'' pour motif de révision par le ministère de la défense. Des craintes de brèches nuisant à la sécurité nationale ont été invoqué.

ps:

moi je m'en fout lol... le livre ''pour le moment'' a été retiré de la vente, mais ceux l'ayant commandé avant l'injonction l'ont reçu par la poste... Les centres de traitement d'achat en ligne des librairies québécoise n'ont pas reçu la consigne à temps et ont envoyé plusieurs dizaines d'exemplaire (dont le miens) à ceux qui ont commandé en ligne.

Plusieurs nouvelles embarrassante sur les opex apparaissent dans le livre:

-1ere opération du commando en 1992: l'exécution de preneurs d'otage dans une banque à ottawa (ils ont reçu l'ordre de tuer pour tester l'entraînement... le commandant voulait des cadavres, pas une neutralisation).

-Le JTF2 aurait participé à la neutralisation des preneurs d'otages de l'ambassade du Japon au Pérou.

-Lutte contre les Farc en Colombie.

-Un petit tour au Népal et au Sri lanka.

-Un tour en Afghanistan en 1998 (on est loin du 9/11 et l'opération aurait été fais sans informer le premier ministre...)

-Bosnie (contre-sniping dans la sniper alley).

-Rwanda (protection du général Dallaire et du Général Baril)

etc...

Très embarrassant pour le gouvernement, il parle de toute les opération ''grises'' (envoyé par le ministère de la défense) et ''noires'' (envoyé par les services secrets sans accords du gouvernement) auquel il a participé lors de ces 8 ans dans l'unité.À sa s'ajoute aussi les 11 suicides de membres de sont unités lors des 8ans, suite au stress post-traumatique. Les membres ne pouvant recevoir d'aide médicales car officiellement, ils n'existent pas pour l'armée...

L'éditeur décide pour l'instant de retirer le livre de son catalogue pour une durée indéterminé. Il a été en vente seulement une dizaine d'heure avant d'être retiré des tablettes.

Affaire à suivre...

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C'est peut être qu'il n'y en a jamais eu.Je trouve le contenu de ce livre très suspect.Quel a été la réaction des autorités canadiennes?

Le gouvernement à reconnu son parcours professionnel, appartenance au jtf2 et ensuite au csis (Canadian Security Intelligence Service).

Pour l'instant il est en garde à vue (l'auteur), il passe en cour mardi pour sa demande de remise en liberté.

réaction officielle du gouvernement :

«Le livre de M. Morisset est un récit non autorisé» qui peut «potentiellement nuire à la sécurité des membres de l'unité [...] et l'efficacité des opérations», a indiqué Sarah Kavanah, de la Défense nationale.

+ une injonction de non publication du livre temporaire du min. de la défence jusqu'à celui-ci soit analyser.

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Bon, je viens de finir le livre, si vous voulez je peux faire un résumé chapitre par chapitre si sa intéresse quelqu'un et le posté dans le fil... Envoyez moi un mp si il y a un intérêt (si tout le monde s'en fout, je veux pas me taper un résumé des 24 chapitres pour rien).

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Bizarre, y a t il eu d'autres sources pour confirmé ce livre ?

Pour l'ambassade du Japon au Pérou, vu qu'il y a avait déja les SAS et d'autres forces étrangères, quelques Canadiens ont pu participer à l'affaire; pour la Bosnie, les Français aussi ont fait de l'anti sniping mais d'autres actions me semblent suspectes; Des Apache dans le centre de l'Afrique ? les forces spéciales US ont les  OH-6 ''Little Bird'' qui conviennent bien mieux  :rolleyes:

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Bizarre, y a t il eu d'autres sources pour confirmé ce livre ?

Pour l'ambassade du Japon au Pérou, vu qu'il y a avait déja les SAS et d'autres forces étrangères, quelques Canadiens ont pu participer à l'affaire; pour la Bosnie, les Français aussi ont fait de l'anti sniping mais d'autres actions me semblent suspectes; Des Apache dans le centre de l'Afrique ? les forces spéciales US ont les  OH-6 ''Little Bird'' qui conviennent bien mieux  :rolleyes:

pour l'opération au Pérou, il dit que le contingent était uniquement chargé du secteur des cuisines (commando de 8 hommes). Pour la Bosnie, pas de ''contre sniping'' en tant que telle mais plus de l'investigation de bâtiment sur les 600 premiers mètres des postes d'observations canadiens pur éliminer tous ce qui est dans les 1000 mètres de la fob. Il ajoute d'ailleurs un bémol, vu l'installation des snipers et les armes de gros calibres utilisé par eux, il a fortement l'impression que les francs-tireurs n'ont l'ordre que d'effrayer les casques bleus, des tirs efficaces de leurs parts auraient été faciles, si ils voulaient faire un carnage.

Pour la confirmation, sa devrait pas être difficile quand les journalistes vont avoir accès au livre tous va se ''déclencher''... Éthiquement l'auteur abuse, même si il dit avoir utilisé des pseudos pour ses collègues, il les décrits tellement que n'importe quel journaliste faisant une enquête pourrait les retrouver...

En début de semaine, plus d'informations devrait filtrer...

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mais d'autres actions me semblent suspectes; Des Apache dans le centre de l'Afrique ? les forces spéciales US ont les  OH-6 ''Little Bird'' qui conviennent bien mieux

Et pendant ce temps là, la France était accusée de génocide au Rwanda.

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2 articles de plus ce matin:

Did tell-all book on JTF2 make it all up?  TheStar.com - Canada - Did tell-all book on JTF2 make it all up?

Quebec author's stories about covert missions raise eyebrows, doubts

May 05, 2008

Sean Gordon

Quebec Bureau Chief

MONTREAL–It's a tell-all book about an elite military unit the Department of National Defence didn't want published for reasons of national security, and now pointed questions are being raised over whether some of the incidents it chronicles actually happened.

The 261-page book, titled Nous étions invincibles (We Were Invincible), is billed as the first insider's account by a former member of the Joint Task Force 2, a covert anti-terrorism unit stationed near Ottawa.

The unauthorized memoir, penned in French, went on sale in Quebec last Wednesday – a day after its Quebec City-based co-author, Denis Morisset, was arrested on charges he contacted two minors for the purposes of committing a sexual offence.

Some of the exploits Morisset recounts – like the unit's role in taking out 17 Shining Path guerrillas during a Peruvian hostage-taking in 1996 – have been documented elsewhere. But others, such as claims that six of his fellow unit members have committed suicide, the tale of a botched mission in Afghanistan, or the account of a commando raid to "eliminate" hostage-takers during an Ottawa bank heist in 1994, can't be independently verified. A spokesperson for the Ottawa Police Service told the Toronto Star "there was no such incident."

In another passage in the book, Morisset claims he was part of a four-man security detail assigned to protect Lt.-Gen. Roméo Dallaire in Rwanda.

Dallaire, now a senator, said through a spokesperson he never had a bodyguard named Morisset, and that JTF2 commandos only arrived in Rwanda in the waning days of his stint in the country.

A former senior military officer who was intimately involved with the JTF2 around the time of its inception in 1993 raised still other questions about the book.

"I was there around that time, and I don't remember (Morisset). Maybe he was a bigger secret than the rest of them," he said.

Defence officials refuse to confirm or deny Morisset was in the unit – he contends he was one of the original members and served until 2001 before being transferred. He left the army in 2003.

Morisset's co-author, Claude Coulombe, defended the book, saying the very nature of the secret missions Morisset undertook makes them difficult to substantiate. "What advantage would he have in lying? These are his recollections, they have been faithfully reconstructed, and where possible they have been confirmed by independent sources."

Coulombe said it was no surprise Dallaire wouldn't acknowledge knowing Morisset, given the secrecy surrounding his deployment. He also said the Ottawa bank robbery was detailed in an Ottawa Sun article (which had vanished from the paper's archives when he recently tried to find it).

"(Morisset) suffers from post-traumatic stress disorder. Has that affected some of his recollections? I don't think so, but I suppose it's possible in terms of some details," said Coulombe.

The book has created a stir in military circles. The Canadian Forces say it could endanger current or former unit members and reveal operational methods.

Officials from the JTF2 sent a letter to the book's publisher warning against revealing any sensitive information, and pointing out that all former members are bound by confidentiality agreements.

"I asked the JTF2 to please send me a copy of the agreement with Mr. Morisset's signature. I'm still waiting," said Jean-Claude Larouche, president of Editions JCL, the book's publisher.

There are plenty of things in the book to make the military unhappy – accusations of systemic discrimination against francophones, for example, and details on how DND doctors helped the commandos bulk up through a mystery cocktail of supplements and stimulants that made them "smaller replicas of the Hulk."

A long-time military watcher said there are other reasons to want to limit the information that circulates about the JTF2, which is now believed to have about 600 members.

"They want to stop it from becoming a flood," said Scott Taylor, publisher of Esprit de Corps magazine.

"This is a secret army doing secret things, and doing them perfectly, right? It's important from the DND standpoint to keep the mythical image pristine and not talk about screw-ups.

"But there are disgruntled guys and wife-beaters and bad apples. There have been from the beginning."

In the book, Morisset says the traumatic experiences he lived through help explain a 2004 guilty plea to sex crimes and child pornography charges. (He contends he was conducting an investigation on behalf of the Canadian Security Intelligence Service to ferret out pornography in secure federal government networks.)

Morisset is scheduled to appear in a Quebec City court tomorrow for a bail hearing on the latest charges.

Doubts raised about accuracy of controversial book on JTF2 commandos

13 hours ago

MONTREAL — Doubts are being raised about the accuracy of an incendiary first-hand account of Canada's secretive Joint Task Force 2 commando unit, a book whose author was arrested on the eve of its launch last week.

Several presumably top-secret missions are detailed in "Nous etions invincibles" ("We Were Invincible"), which is billed as a memoir of Denis Morisset's time with the unit from 1993 to 2001.

The book's more explosive claims include that JTF2 members took part in the assassination of a suspected war criminal and conducted an unauthorized intelligence operation in Afghanistan years before the Sept. 11 attacks.

Such claims have raised eyebrows among military insiders, observers and at least one of the book's subjects.

Morisset says he was among four JTF2 members who served as bodyguards for Romeo Dallaire during the Rwandan genocide.

"Mr. Denis Morisset never served as a bodyguard to retired lieutenant-general Dallaire while (he was) commanding his mission in Rwanda," said Rafael Guzman, a spokesperson for Dallaire who consulted with the senator on the issue.

According to the book, JTF2 also conducted a series of reconnaissance missions while in Rwanda and witnessed part of the massacre of 10 Belgian soldiers in April 1994.

Dallaire's office questioned the timeline Morisset gives for JTF2's presence in Rwanda, saying there would have been little overlap with Dallaire's assignment.

Morisset's description of a late-1990s JTF2 mission in Afghanistan that was ordered by CSIS but hidden from the federal government is also being met with incredulity.

"It just doesn't make sense that we would have been involved in operations at that stage," said Scott Taylor, editor-in-chief of military affairs magazine Esprit de Corps and co-author of "Tested Mettle: Canada's Peacekeepers at War," which deals partly with JTF2.

"Under what national interest would they have been serving (in Afghanistan) in 1998 when it was a civil war between the Taliban and the Northern Alliance?"

The debate over the accuracy of "Nous etions invincibles" has carried over into several military Internet forums.

Like Taylor, many question the logic behind events described in the book.

Morisset's claim that JTF2 was called to end a hostage-taking at an Ottawa bank in 1994 is met with skepticism on several fronts.

Some point out there seems to be no public record of the event, which Morisset says took place at a bank near Parliament Hill and ended in gunfire.

Ultimately separating fact from fiction, both within the book and among critics, could prove futile given the JTF2's near mythic secrecy, the military's cone of silence and the ravages of mental illness.

"Everything we could check out, we did," said the book's publisher Jean-Claude Larouche. "But there are many details that only he can say, 'This is what happened."'

Complicating matters is Morisset's personal life.

He was arrested last week and charged with contacting two minors with the intent of committing sexual crimes. His co-author has speculated it was an attempt to discredit his book.

Morisset served a 14-month prison sentence after pleading guilty to similar charges in 2003. He says he was ordered to admit the crimes and maintains he did nothing wrong.

His friends also point out that he suffers from a severe case of post-traumatic stress disorder, as does Dallaire.

Despite the uncertainty that hangs over much of the book's content, Taylor believes it will bring some much-needed accountability to JTF2's actions.

"Every little look at this unit... will probably have a good result in that we probably shouldn't have a unit that is able to operate behind a complete cloak of secrecy and silence," he said.

Without a Canadian foreign intelligence service, Taylor says Canadian commandos may operate at the mercy of allies who provide vital information.

"For us to deploy highly trained skilled commandos, either we're doing someone else's dirty work or it's going to be limited to operations at home, because we really don't have the capacity to understand the tribal nuances of Afghanistan," Taylor said.

The few bits of information that do escape about JTF2's activities sometimes come from south of the border.

It was only during Congressional hearings in 2001 that Canadians learned the elite commandos were part of an international force hunting Taliban and al-Qaida suspects in Afghanistan.

But for all its secrecy, JTF2 hasn't exactly been immune from bad publicity.

One commando blew off two fingers and another was badly burned during a 1994 training exercise in British Columbia.

A JTF2 explosives expert went AWOL in 2003, possibly with sensitive information, only to surface several months later in Thailand.

And in 2006, a unit member ducked assault charges because he couldn't be named for security reasons.

"They've had a few black eyes," Taylor said.

+ les ''petits'' problèmes de certains membres soi disant de l'unité:

Article du Sunday Star, 15 juillet 2001

So hush-hust is JTF2, that when would-be and wannabe JTF2 members became involved in a bank-robbing ring, the matter was hushed up. (Two soldiers not in the JTF2, although one had tried out for it, got 12 and seven years respectively for a 1998 CIBC heist in Calgary, where 80 shots were fired. Several JTF2 members associated with the ring, according to testimony, were dealt with in secret, with no publicity, despite confessions)

Former Airborne Capt. Michel Rainville, recently convicted in Quebec of torture, after initially being charged with torture, kidnapping, illegal confinement, extortion with a firearm, assault and death threats relating to an incident in 1992, served as a JTF2 officer.

Rainville led a JTF2 "exercise" against Van Doos in Quebec City, ostensibly testing security of the Citadel's weapons locker. Wearing ski masks and carrying shotguns and UZI machine pistols, the pretend terrorists overpowered two soldiers on guard duty, stripped, beat, tortured, bound them with duct tape and threatened to kill them unless they co-operated. One soldier was sodomized with a baton and then a shotgun.

One terrified solders escaped, climbed down the wall and called the police who arrived in full riot gear. The army tried to hush the matter up, and for years ignored the grievances of one of the victims (Frank Savage) until he brought it to the attention of civilian authorities, who laid the charges of which Rainville was eventually found guilty.

It also turns out the infamous 1993 "turkey shoot" of two "infiltrators" in Somalia (and the close-range execution-style killing of one of them) was a JTF2 "demonstration," led by the same Rainville, to show visiting Canadian and U.S. Special Forces brass their worth.

Trooper Kyle Brown, convicted in the beating death of a Somali prisoner, was always puzzled why American Special Forces were in Canadian uniforms in Somalia. It seems they were secretly training and working with JTF2.

Taylor speculates the reason the Somalia inquiry was suddenly aborted was because the question of American Special Forces wearing Canadian uniforms was about to come out, revealing the involvement of JTF2 commandos.

When the Airborne Regiment was first sent to Somalia, Brig.-Gen Ernie Beno, commander of the Special Service Force at Petawawa, urged that Rainville be sent home immediately as unfit, when his photo ran in a Montreal newspaper showing three commando knives strapped to him. Rainville boasted that he and his men were trained in assassination and he could "kill a man in two seconds".

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Dit donc, on dirait que quoiqu'il en soit ces mecs forment une jolie bande de bras cassé.Il se passe quoi aux Mindef canadien, c'est pas leur boulot de surveiller qui on sélectionne pour les forces spéciales, il y a pas des conditions minimales de moralités?

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En gors, pour l'histoire du Rwanda, les canadiens pensent que c'est une pure invention.Idem pour une pretendu intervention dans une banque à Otawa.

2)Le JTF2 semble avoir de serieux problème de  personnel.L'auteur, Morrisset,a été arrêté pour attouchement sexuelle sur deux mineures, un autre pour torture et meurtre en somalie, le mobile ayant été "impressioner les americains".Un autre, pour meutre.Et on parle pas de troufions de base, il y a un capitaine dans le lot.

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  • 2 years later...

Beaucoup d'invraisemblances grossières semblent avoir été écrites dans le livre.

Par exemple l'assassinat d'un criminel en Bosnie: Le tribunal international de Lahaye a mandaté des unités d'opérations spéciales internationales non pas pour éliminer (totalement inutile dans le contexte) mais pour arrêter des criminels de guerre.

Plusieurs ont été arrêtes lors d'échec de missions interalliées, certains criminels sont décédés. Aucun pays étranger tout puissant soit il et tout impliqué soit il dans la politique internationale n'a aucun intèrret ni droit ni tolérance de la part des états membres de l'ONU ou de l'OTAN de tuer des criminels. Cela constituerait un crime et ce serait s'abaisser à la barbarie des gens que l'on essaye de remettre dans le droit chemin.

Beaucoup de détails grossiers récurrents sur l'équipement, mais aucun sur la nature très spécifique des munitions utilisées dans certaines opération "intra muros".

Les règles d'engagement trop simplistes peu vraisemblables.

Par contre le fait que Mr Morrisset soit mis sous les verrous tendrait à lui donner de la crédibilité.

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Pour la liquidation de personne, c'est pas comme si par exemple Israël n'avait jamais fait supprimer quelqu'un, etc. La suppression de personne est une réalité, maintenant est ce que tout ce que dit ce vétéran est vrai... Mystère et boule de gomme.

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  • 4 months later...

moi ce que je trouve super bizarre c'est dans le résumé posté par Quebec One le mec voit son pote se faire arracher le visage... on a l'impression que bon c'est comme si il avait roulé sur une fourmi aucun effet lorsqu'il va chercher les chargeurs de son pote alors oui c'est pour survivre mais bon... :| par contre la on a l'impression qu'il fabule ses potes qui se barrent sans essayer de le récupérer ou de l'aider et qui en moins de 15 min arrive a faire bouger 2 apache et un Black hawk US.. :O les candiens doivent être rapide sur la piste africaines et très persuasifs :|

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moi je suis persuadé que s'est du bidon ,car le coup du gus avec un FA ,un HK en MP et 4 pistolet automatique sur lui (un dans le slip peut-être  :lol:)s'est pas la configuration typique des FS pour se que j'en sait  ;)...

et le blackhawk qui déboule en si peu de temps ....

se gars a été mis sous les verrous simplement parcequ'il a enfrain le "secret défense" qu'il a du signé ,et à fait un récit mytho ...

http://madeinquebec.wordpress.com/2008/06/01/nous-tions-invincibles-de-morisset-coulombe/

sur le lien que j'ai mis ,il est expliqué son cursus et on y dit qu'il a rejoint une unité anti-terroriste comme spécialiste transmission et en informatique ,"puis aprés une unité d'assaut de la JTF2 "...

moi je crois qu'effectivement il a bien "cotoyé"  la JTF2 mais pas en son sein(il faut bien un soutien transmission ,et on ne demande pas à un gars des transmissions de devenir un opérateur SF ,s'est pas sa mission ) mais simplement dans le domaine de sa spécialité de transmetteur et informaticien donc connaîssant ainsi les opérations ,les pays ou sa s'est déroulé (sans partir du Canada au vu de sa spé transmission /informaticien ).

donc le gouvernement ne peu nié son appartenance à une unité spéciale (qui reste varié dans le domaine de spécialité ,pour assuré les missions des opérateurs "terrain" il y a un paquet de monde derriére en soutien transmission etc... ).

il s'est basé sur des missions pour son récit ,mais en a complétement fait un récit mytho .

donc sa carriére dans l'anti-terrorisme s'est arrété a la spécialité transmission/informatique .

il cite des pays ou auraient eu lieu des missions ... quand on sait que le gouvernement Canadien nié la présence de la JTF2 en Afghanistan en 2001 ...

il a donné des infos vrais (des lieux  ) mais a en plus rajouté du mytho (du faux ),s'est sûr que sa n'allait pas passé cette affaire auprés du gouvernement Canadien .

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Je n'ai pas lu le livre, donc difficile de donner un avis. Cela dit, je partage ton impression à propos du profil d'un gars entré dans l'unité comme expert trans/informatique... même si ca peut arriver, c'est un peu louche et ce genre de profil m'en rappelle d'autres (Ari Ben-Menashe qui était un simple traducteur au Mossad).

Et puis les premiers à dire qu'ils étaient au 1er RPIMa était les serveurs du mess  :happy:

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Je n'ai pas lu le livre, donc difficile de donner un avis. Cela dit, je partage ton impression à propos du profil d'un gars entré dans l'unité comme expert trans/informatique... même si ca peut arriver, c'est un peu louche et ce genre de profil m'en rappelle d'autres (Ari Ben-Menashe qui était un simple traducteur au Mossad).

Et puis les premiers à dire qu'ils étaient au 1er RPIMa était les serveurs du mess  :happy:

+1 :happy:
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