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victoires et défaites coloniales


Gran Capitan
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Voilà je crée ce fil pour parler des différentes victoires et défaites coloniales des principales puissances (de l'époque et d'aujourd'hui). L'importance de ces victoires et défaites tant tactiquement que stratégiquement.

Grande-Bretagne:Isandlwana, Inde et Soudan(connais pas trop),Guerre des Boers

Italie: Adowa

France: Dien Bien Phu

Espagne:Anoual

USA:Vietnam(?)

Russie:Afghanistan(?)

Vos avis?

J'ai mit juste les défaites pour le moment.

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LES DEUX PREMIERS EMPIRES

LE PREMIER EMPIRE COLONIAL FRANÇAIS

Jusqu'au XVIIe siècle, la royauté française n'eut pas de politique d'outre-mer, elle avait suffisamment à faire pour consolider son pouvoir sans cesse battu en brèche dans un pays déjà ingouvernable, dont les fils s'entre-tuaient sous prétexte de religion. Il n'y eut donc pas d'armée coloniale, mais des forces de " milice " qui créèrent, malgré tout, des traditions parfois encore en honneur de nos jours.

Le cardinal de Richelieu eut des visées politiques ambitieuses à propos d'un empire colonial. Il aurait eu besoin, pour mener à bien ses projets un peu chimériques, d'une flotte, de troupes spécialisées, mais les intrigues qui menaçaient l'unité du royaume, l'état pour le moins maladif des finances ne permettaient pas d'envisager un programme d'outre-mer de quelque ampleur. Il institua un système de colonisation par grandes compagnies commerciales interposées. Ces compagnies eurent toute liberté pour lever et entretenir des troupes afin de défendre leurs vaisseaux, leurs comptoirs, leurs affaires et elles allèrent s'ajouter aux milices locales entretenues par les colons. Le système reposait évidemment sur la liberté des mers et sur la confiance : face à certaines carences, le gouvernement royal fut bien forcé d'en revenir à l'administration directe et d'envoyer des contingents prélevés sur la métropole.

En montant sur le trône, Louis XIII n'avait hérité que d'établissements coloniaux peu étendus, mis à part l'Amérique de Champlain. Le reste ne valait pas encore grand-chose : Antilles en proie aux flibustiers, Sénégal aux mains d'une compagnie normande, minces territoires dans l'océan Indien. L'idée du cardinal fut de peupler le Canada. Pour cela, il créa une marine nationale et comme il fallait des capitaux pour l'entretenir, il fonda des " compagnies à charte " qui se répartirent les Antilles, l'Acadie, la côte occidentale d'Afrique. La création la plus importante fut celle de la " Compagnie française des Indes orientales ".

Richelieu a donc ainsi jeté les bases du premier empire colonial français. Il manqua une économie solide, une opinion publique favorable, une paix continentale en Europe durable. Les soldats abandonnés s'installèrent dans ces pays qu'ils avaient découverts et pacifiés et y firent souche : la Nouvelle-France continua.

En 1661, Colbert reprit le flambeau, se découvrit une vocation d'empire, reçut la charge, en 1669, de secrétaire d'Etat à la Marine, aux Colonies et au Commerce : vaste programme. Il la conserva jusqu' a sa mort en 1688. Dans le domaine colonial, le règne de Louis XIV revêtit donc un caractère d'unité. Colbert poursuivit le projet d'acquérir des territoires riches en matières premières et de les peupler. Il reprit le procédé des grandes compagnies, créa, pour l'Atlantique, celle des Indes occidentales : le succès ne répondit pas à ses efforts. Colbert plaça le Canada sous administration directe, car les Iroquois commençaient à bouger sérieusement. Il y nomma un gouverneur en 1663, y envoya 800 hommes du régiment de Carignan-Sellières qui mirent les Iroquois à la raison. Quelques-uns de ces soldats s'installèrent dans le pays en tant que colons et épousèrent des " filles " dont l a métropole se débarrassait. La colonie passa de 2 500 à 10000 âmes, avec l'appoint des familles qui émigraient de l'ouest de la France.

L'aventure continuait. Louis Joliet, le Révérend Père Marquette, Cavelier de La Salle, se lancent à leur tour dans le grand inconnu. Cavelier, anobli par le roi, prend possession, en 1683, des terres du bassin de l'Ohio et du Mississippi auxquelles il donne le nom de " Louisiane ". Puis il passe dans l'Illinois. La fin de cette expédition est sinistre : il est assassiné par ses compagnons... Terre-Neuve est reconnue possession française et, en 1687, un gouverneur administre 650 pêcheurs français.

Au Canada, la guerre contre les Anglais débute dès 1684, elle durera trente ans jusqu'en 1713 Sans renforts, les soldats de France, milices et régiments, conservent cependant l'initiative, Montréal est assiégé, mais les Anglais échouent devant Québec. Si le gouvernement de Paris faisait un petit effort, ils seraient chassés, mais Paris laisse échapper l'occasion. Le héros de cette belle défense est le chevalier d'Iberville qui s'empare du fort Nelson en 1697 et lui donne le nom de fort Bourbon, et qui tient, jusqu'à la fin, toute la baie d'Hudson. En 1701, le Canada est intact malgré les guerres qui durent depuis dix-sept ans. Mais les Anglais sont bien décidés à nous chasser d'Amérique, ils attaquent l'Acadie qui tiendra tête pendant six ans.

En 1710, un millier d'habits rouges ont raison des 300 défenseurs de Port-Royal, qui devient Annapolis et la colonie prend le nom de " Nouvelle-Ecosse ". Puis' 6 000 Anglais remontent le Saint-Laurent tandis que 4 000 autres suivent la vallée de l'Hudson. Ils sont trop. En 1713, la France signe le traité d'Utrecht et cède la baie d'Hudson, Terre-Neuve, l'Acadie à ses ennemis. Le régiment de Carignan-Sellières a rembarqué. Aux Antilles, règne la plus grande confusion. Le traité de Ryswick reconnaît son intégrité après des faits de guerre inouïs. A Saint-Domingue et à la Guadeloupe, les Anglais sont rejetés à la mer. En dépit de l'indifférence de la France, les Antilles survivent aux guerres de Louis XIV. Plus de 50000 Blancs et quelque 200000 Noirs peuplent l'archipel. En 1678, la Guyane est devenue territoire de la couronne.

Par ailleurs, la présence française s'affirme en Afrique l'amiral d'Estrées a enlevé aux Hollandais Gorée et Rufisque, des comptoirs s'installent au Sénégal et en Gambie. De cette époque - 1680- datent les premiers voyages français vers l'intérieur des terres. Médine est atteint en 1690. Si André Brüe, représentant de la Compagnie du Cap-Vert, obtenait les moyens qu'il demande, il pourrait aller jusqu'à Tombouctou et donner toute cette partie de l'Afrique à la France. A la mort de Louis XIV, la ville de Saint-Louis-du-Sénégal compte 1 000 habitants de race blanche, possède une garnison locale au sein de laquelle commencent à servir des Noirs et la communauté française et africaine naît sous l'habit militaire. Dans l'océan Indien, qui appartient à la Hollande, dont la compagnie dispose de forces énormes :15 000 hommes de troupe, 80 000 agents ou marins, qui distribue à ses actionnaires des dividendes de 50 %, où une compagnie anglaise occupe Bourbon, Madras, la côte du Bengale - elle deviendra en 1771 la fameuse " Compagnie des Indes " -même richesse :100 % de dividendes. La France n'offre que des entreprises individuelles isolées. Louis XIV a bien racheté la grande île de Madagascar qui est devenue l'île Dauphine, mais elle sera perdue en 1686.

Malgré ses échecs, la France s'installe aux Indes sur la pointe des pieds. A Pondichèry elle place un contingent de soldats d'origine hindoue, les Cipayes, qui ne seront dissous qu'après la guerre de 1939-1945, lorsque l'Inde nous évacue définitivement. De hardis Malouins ont occupé l'île Maurice qui devient l'Isle-de-France. En 1709, les comptoirs français de Moka expédient vers Paris leurs premiers cafés.

En mourant, Louis XIV n'avait laissé que des dettes : environ pour 3 milliards. Comme il fallait combler le déficit et remplir de nouveau les caisses, le régent fit appel à un gros financier qui avait nom Law. Et celui-ci essaya de gager son crédit sur les colonies. C'est alors que tout s'effondra.

Le domaine colonial du premier empire français comprenait :

1° Les colonies de la couronne (Canada, Antilles, Guyane, Madagascar).

2° Le domaine des compagnies (Sénégal et comptoirs de l'Inde).

La guerre s'installa au Canada et la France dut envoyer des troupes, mais la situation devint vite critique. Une longue période de paix (1713 à 1740) avait peuplé le pays En 1740, il y avait 65 000 habitants, mais 250000 Anglais se trouvaient en Amérique et ils avaient les dents longues. En 1752, Duquesne, qui avait succédé au poste de gouverneur à La Galissonniére, éleva aux sources de l'Ohio le fort qui porta son nom. Les treize colonies britanniques ouvrirent les hostilités. Quatre expéditions visèrent simultanément Fort-Duquesne, Fort-Niagara, Montréal et l'Acadie. Louis XV envoya 3 000 hommes, ce qui porta l'effectif des troupes françaises à 4 000 réguliers et 2 000 auxiliaires qui tinrent tête à 22 000 Anglais. En 1756, le roi donna le commandement de ces troupes au marquis de Montcalm qui, avec ces faibles moyens, s'empara de Fort-Oswego en 1756, de Fort-William-Henry en 1758, faisant 3 000 prisonniers. Mais la marine britannique ne laissait passer aucun renfort. En 1758, les Anglais alignaient 22 000 soldats et 28 000 miliciens qui visaient Louisbourg, les sources de l'Ohio, Québec et Montréal.

Louisbourg succomba après deux mois de siège. Fort-Duquesne résista cinq semaines, puis devint Pittsbourg. Montcalm contre-attaqua avec toutes ses forces et remporta la victoire du Fort-Carillon en juillet 1758, mais le Canada était désormais coupé de la Louisiane. En 1759, il ne restait à Montcalm que 3 000 hommes armés. Il mobilisa tous les colons, tous ceux qui étaient en état de se défendre et obtint 15 000 miliciens. Les Anglais ripostèrent en attaquant avec 50000 hommes par le Saint-Laurent tandis qu'une de leurs escadres, transportant 12 000 soldats, remontait jusqu'à Québec qui défia toutes les entreprises. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, l'inattendu se produisit, un hasard livra à l'ennemi l'une des positions clés du camp retranché dans lequel il s'engouffra. Montcalm encore une fois, contre-attaqua à l'aube du 13, mais fut mortellement blessé. L'âme de la défense disparaissait en pleine gloire. La garnison de Québec capitula le 18. Malgré une victoire remportée par le Duc de Lévis, successeur de Montcalm qui gagne la bataille de Ste Foy le 28 avril 1760 (dernière victoire française en Amérique, le 8 septembre 1760, soit un an après la perte de Québec, le Marquis de Vaudreuil capitule et Montréal tombe à son tour. Le Canada était anglais; il l'est toujours mais les Canadiens français sont les héritiers des principes de la vieille France.

Seule, la Louisiane restait française. Elle avait été sauvegardée aussi bien par le marquis de Vaudreuil dès 1742 que par le gouverneur de Kerzélec plus tard. La Cour de Versailles s'était complètement désintéressée de ces " quelques arpents de neige " qu'était, à ses yeux, le Canada.

LE DEUXIEME EMPIRE COLONIAL FRANÇAIS

La population de la métropole, elle non plus, ne ressentît pas la perte de cet empire si lointain où ne se rendaient que des " aventuriers ". Il faisait meilleur vivre chez soi dans le doux pays de France. la guerre de Sept Ans avait décidé de l'avenir de l'Angleterre qui, désormais, avait les mains libres et ne trouvait plus d'adversaire à sa taille.

Il restait de la France d'outre-mer, au lendemain du traité de Paris, 36 000 kilomètres carrés et 412 000 habitants à Terre-Neuve, Gorée, quelques Antilles, quelques comptoirs de l'Inde. Choiseul résolut de " refaire " une marine et une armée coloniale. Miracle! Le public souscrivit en masse aux emprunts maritimes. En 1769 fut créé le Corps royal de l'infanterie et de l'artillerie de marine. Le gouvernement direct s'installa dans tous les territoires. En 1776, l'Ile-de-france compta 3 400 colons, 1 200 Noirs libres, 25 000 esclaves, avec une garnison de 3 000 hommes. Bourbon édifia sa fortune sur son sucre et son café. Les Mascareignes offraient une escale sur la route d'Extrême-Orient. Les relations commerciales s'intensifiaient. Sainte-Marie, Tamatave, Fort-Dauphin, Foulpointe, Sainte-Lucie se trouvaient entre nos mains.

En 1774, Vergennes succéda à Choiseul et c'est l'époque où s'éveilla le nationalisme américain. Le Congrès de Philadelphie proclama l'indépendance americaine le 4 juillet 1776. La France de Louis XVI secourut le mouvement contre les Anglais. De nombreux Français s'enrôlèrent sous les treize étoiles. Le 6 février 1778, la France reconnut les Etats-Unis.

La guerre fit bientôt rage contre les Britanniques. Nos troupes et notre flotte remportèrent des succès à Saint-Louis et à Minorque de 1779 à 1782. Aux Indes, le bailli de Suffren attaqua, Bussy reprit l'offensive avec ses volontaires, conquit la ville de Pondichéry. Aux Antilles, d'Estaing poursuivit la course, reprit Grenade, et Bouillé s'empara de la Dominique. De Grasse et La Motte-Piquet débarquèrent sur les côtes d'Amérique. Le 19 octobre 1781, 8 000 Anglais capitulaient à Yorktown.

C'est alors que, sans consulter les Français qui venaient de se battre à leur profit, les Américains traitèrent avec les Anglais, reçurent la rive gauche du Mississippi et nous fûmes bien obligés de signer le traité de Versailles le 3 septembre 1783 qui ne nous laissa que peu d'avantages territoriaux. Seules Saint-Pierre et Miquelon redevinrent françaises. Aux Antilles nous abandonnâmes Grenade, Saint-Vincent, Saint-Christophe et la Dominique. Nous récupérions par contre nos possessions de l'Inde. En Afrique, nous rentrions en possession du Sénégal avec Saint-Louis, Podor, Gorée, etc. Mais les Anglais demeuraient en Gambie.

Cependant, vingt ans après la destruction de notre premier empire colonial, les bases d'un nouvel ensemble avaient été jetées.

La Révolution de 1789 survint, ce fut la chute de la royauté et la guerre s'alluma pour de longues années en Europe. Sous les ruines du deuxième empire, en un siècle la France réussira à en édifier un troisième, plus solide. Il durera jusqu'au grand mouvement de décolonisation qui suivit la Deuxième Guerre mondiale.

LES UNITES QUI COMBATTIRENT OUTRE-MER

Le régiment de Carignan-Sellières, au Canada jusqu'en 1668.

Des bataillons des régiments d'Aunis (île Royale 1751), d'Artois (Louisbourg 1755), de Béarn et de Guyenne à Québec, de Berry, de Languedoc, au Canada (1757), de Bourgogne avec le régiment de Toumanis à Louisbourg, de la Sarre et de Royal-Roussillon à Québec (1756), du régiment de la Reine à Québec (1754), de Ponthieu, des chasseurs de Fischer (1766).

Tous ces éléments avaient été détachés de la métropole.

D'autres régiments, étrangers au service de France, ont pris part à ces campagnes coloniales :

Le régiment de Dillon (irlandais), 1775, à La Grenade, Sainte-Lucie, Tobago, Saint-Christophe, Saint-Domingue (1792).

Le régiment de Walsh (irlandais), au Sénégal, aux Antilles, à Savannah, à Tobago. Sous la Révolution, il devint le 92e régiment d'infanterie métropolitaine.

Le régiment de Lally, aux Indes, à Pondichéry.

Le régiment de Berwick, à l'Isle-de-France, puis en Amérique. Devenu 83e régiment d'infanterie en métropole.

Le régiment de La Marck (allemand), à l'Isle-de-France, aux Indes, puis à Saint-Domingue.

En 1752, sur 165 régiments d'infanterie française, 23 comptant 40 bataillons avaient été désignés pour servir outre-mer.

Source :

http://www.troupesdemarine.org/traditions/histoire/hist002.htm

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Ensuite on peut encore parler de la conquête d'Alger, des opérations à Sebeou en 1854 et en Kabylie en 1857, , la campagne de Cochinchine en 1857 avec notamment la bataille de Ky Hoa(d'ailleurs c'est une campagne franco-espagnol), en Chine la prise des forts du Pei Ho ou à Pa-li-kao, la conquête du Tchad avec les combats à l'Ouadi Chok etc ...

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Invité barbaros pacha

Voilà je crée ce fil pour parler des différentes victoires et défaites coloniales des principales puissances (de l'époque et d'aujourd'hui). L'importance de ces victoires et défaites tant tactiquement que stratégiquement.

Grande-Bretagne:Isandlwana, Inde et Soudan(connais pas trop),Guerre des Boers

Italie: Adowa

France: Dien Bien Phu

Espagne:Anoual

USA:Vietnam(?)

Russie:Afghanistan(?)

Vos avis?

J'ai mit juste les défaites pour le moment.

Tu peut aussi rajouter...

Turquie: Arabie et Balkans...

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Je ne sais pas si le Vietnam et L'afghanistan peuvent se classer dans les guerres coloniales, c'est avant tout des conflits par ennemis interposés.

Mais le Vietnam ne faisait-il partie de l'Indochine ?

Puisque le Japon n'a pas hésité à massacré les ressortissants français ainsi que la population indigène.

Hô-Chi-Minh-Ville a été formé par l'armée française et non celle du Vietnam qui n'existait pas ?!  :rolleyes:

Il s'appelait Nguyen ... mais j'ai oublié la suite.

Image IPB

Pardon, je me suis rappellé de son nom "Le Général Võ Nguyên Giáp"

Image IPB

Image IPB

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%B5_Nguy%C3%AAn_Gi%C3%A1p

Ce n'était pas Hô-Chi-Minh-Ville, mille excuses !!!

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oui pour le Vietnam et l'Afghanistan je ne suis pas sur, d'où les (?).

Le Portugal avait subit également une défaite en Angola il me semble, et l'Allemagne je ne suis pas très sûr, mais une défaite en Afrique il me semble.

Sinon les guerre indiennes pour les USA je ne sais pas si elle peuvent être classées ici, de même que la guerre russo-japonaise de 1905.

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De memoire pour le Portugal, il me semble que c'est à la suite du changement de régime en 1974 qu'il a été décide de négocier l'indépendance dans toute les colonies restante portugaise. 

A l'exception de Goa qui a été envahie par les troupes Indienne en 1961 et Macao par ça rétrocession en 1999.

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La réponse espagnole à Anoual, le débarquement d'Alhucemas, premier débarquement aéro-naval de l'histoire. Et qui mit pratiquement fin à la guerre du Rif.

désolé je n'ai trouvé qu'en espagnol.

http://es.wikipedia.org/wiki/Desembarco_de_Alhucemas

J'ai trouvé aussi cette défaite française dans le Rif. Si quelqu'un a plus d'infos dessus...

http://es.wikipedia.org/wiki/Batalla_de_Uarga

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Le vietnam ne faisait pas partie de l'indochine: c'est une partie de l'indochine française. Il regroupe le tonkin, l'anam et le cochinchine.

Saigon a été renommé Ho-Chi-Minh ville en 1975 a l'occasion de sa prise par le vietnam nord.

Donc comme l'a dit Zamoranan: le Vietnam est bien un guerre ou l'URSS et les USA se sont affronté par l'intermédiaire d'autre.

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Gran Capitan

J'ai pas trouvé trace de la bataille que mentionne ton lien wiki; même les deux sources que cette page wiki mentionne n'en parlent pas une fois.

Je n'en ai trouvé mention quasiment nulle part. Fais un google dessus, en espagnol ou en anglais (faut chercher sous plusieurs dénominations).

En fait, cela correspond à une série d'accrochages étalés sur des distances énormes le long de la rivière Ouarga (Uarga, Ouerga....): on parle de milliers d'hommes, mais répartis sur des dizaines de kilomètres de montagnes, avec peu de communication entre eux. 20 000 est un chiffre faux parce que c'est l'effectif total que Lyautey avait pour tenir le Maroc. Lyautey demandait depuis longtemps des renforts pour tenir la frontière très étendu dont il avait la charge; charge pour laquelle il avait peu de troupes et de qualités très diverses. Bref, il a du répartir son dispositif sur de trop grandes distances.

Paris lui refusait des renforts, principalement parce que le Cartel des Gauches attendait un revers pour justifier le renvoi de Lyautey, jugé trop monarchiste. Lyautey ne pouvait empêcher un adversaire concentré (une armée d'environs 6000 hommes) de choisir les lieux et le moment, et ne pouvait concentrer ses propres troupes en temps et en heure. Les accrochages ne pouvaient que mal tourner (3000 morts et blessés, en moyenne des bilans que j'ai lu), mais c'était attendu, tant pour virer Lyautey que pour justifier une intervention totalement disproportionnée. Il y a des chances que ces revers aient été montés en épingle à la Chambre, dans un grand concert mélodramatique et accusateur. Parce qu'en vérité, Abd El Krim n'a pas pu pénétrer dans le protectorat français de plus de quelques kilomètres: Lyautey avait gardé le contrôle et contenu la petite poussée qui n'avait, de toute manière, pas de grande chance de faire quoi que ce soit de très décisif.

En revanche, Pétain, qui remplaça Lyautey, eut droit à tous les moyens qu'il voulait et fit son arrivée en grande pompe avec plus de 200 000 hommes! On rêve. Toute la politique est là.

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Invité barbaros pacha
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victoire du point de vue des puissances coloniales

Ah pardon, j'étais encore avec le titre "victoire et défaite"  :-X

Bon je dirais la bataille de Fuzhou (août 1884)

La marine française, sous le commandement de l'amiral Amédée Courbet, bloqua les ports de Chilung et Tanshui sur l'île de Taiwan, avant de tenter un débarquement contre les troupes impériales (dans lequel Joseph Joffre, futur maréchal de France, participa en tant que capitaine du génie).

En août 1884, la bataille de Fuzhou vit la destruction en une demi-heure de la marine chinoise ancrée dans cette rade et récemment construite sous la supervision d'un Français, Prosper Giquel. D'octobre 1884 à juillet 1885, les forces françaises occupèrent Chilung, et à partir du 29 mars 1885 les Pescadores, chapelet d'îles au large de Taiwan.

Au Tonkin, la mousson mettait fin aux offensives françaises, permettant aux Chinois d'avancer dans le delta. Ils firent le siège de la forteresse de Tuyên Quang, qui fut défendue par un bataillon de la Légion étrangère pendant trente-six jours. Cette bataille est toujours célébrée dans la marche officielle de la Légion.

Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-chinoise

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pour ce qui est de victoires "coloniales" au sens où tout le monde a l'air de l'entendre, il est clair que le XIXème avec ses empires conquis, du moins pour la France, par de simples compagnies ou bataillons, a quelque chose de fascinant:

- Fou Tcheou que mentionne Rochambeau, en 1884

- Tuyen Qang, pendant la même guerre; complètement disproportionnée, mais le petit bataillon composite (Légion-Colo) français met en déroute 20 000 Chinois.

Sinon, rien de cataclysmique: des milliers de petits accrochages.

Pendant la Guerre d'Indo: je citerais quand même les victoires que De Lattre avait remporté avant de mourir (et tout a foutu le camp ma bonne dame).

Mais il faut mentionner aussi le 1er empire colonial français et ses victoires et défaites, souvent impliquées dans des conflits plus larges (contre l'Espagne ou l'Angleterre généralement): Suffren, Dupleix, Montcalm.... Ca vous évoque cet héroïsme et ces victoires géniales emportées avec des moyens dérisoires avant de craquer fous le nombre et l'absence de soutien. Sauf, bien sûr, la Guerre d'Indépendance américaine, où nous aidâmes des tribus indigènes à se défaire de vils colonisateurs britanniques, leur dispensant la liberté qu'ils n'étaient pas capables d'obtenir par eux-mêmes  =).

Sinon, si on prend le sens de guerre coloniale que Barbaros Pacha semble donner au terme, je citerai un petit échantillon de victoires "coloniales" françaises: Austerlitz, Iéna, Auerstedt, Denain, Friedland, Wagram, Ulm, Fontenoy, Somosierra, Marignan, le Garigliano, Saint Gotthard (en participation)....

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