Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

[Union Européenne] nos projets, son futur


Messages recommandés

10 minutes ago, Fusilier said:

Ce que l'on sait moins, c'est que à la "norme européenne" (votée par nôtre gouvernement" au niveau européen) nôtre administration en rajoute souvent une couche, voir deux ou trois (en agriculture par exemple)

Ça c'est valable pour les directives mais pas forcément pour les règlements. Ceci dit, dans les deux cas, ils sont votés par des députés européens élus en France et par un gouvernement français supporté par le Parlement français.

À noter bien sûr qu'une directive ou un règlement européen peut être adopté malgré un vote français contre et malgré le désaccord de l'ensemble des députés européens français tout comme une loi française peut être adoptée malgré le désaccord de l'ensemble des députés et sénateur girondins ou une loi allemande malgré le désaccord de l'ensemble des députés et du gouvernement bavarois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, mehari a dit :

À noter bien sûr qu'une directive ou un règlement européen peut être adopté malgré un vote français contre et malgré le désaccord de l'ensemble des députés européens français tout comme une loi française peut être adoptée malgré le désaccord de l'ensemble des députés et sénateur girondins ou une loi allemande malgré le désaccord de l'ensemble des députés et du gouvernement bavarois.

On appelle ça la démocratie ^_^   

  • Upvote (+1) 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

On appelle ça la démocratie ^_^   

Mais il reste à démontrer que le cadre européen peut fonctionner de façon démocratique. La nation est pas forcément dépassable de ce point de vue et si elle l'est c'est peut être à des conditions de solidarités qui me paraissent loin d'être réunit.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous confondez l'UE et l’euro-zone les gars.

 

Il y a 5 heures, rogue0 a dit :

ça c'était la réponse apoplectique des "fourmis" 

C'était en réponse à une proposition Franco-Allemande officialisée lundi 

l'offre de Merkel est confirmée

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/05/18/la-france-et-l-allemagne-proposent-un-plan-de-relance-europeen-de-500-milliards-d-euros_6040040_3234.html

Le Monde: La France et l'Allemagne proposent un plan de relance européen de 500 milliards d'euros, financé par l'Europe (traduction surtout l'Allemagne), avec transfert fiscal vers les pays "pauvres".
Ce n'est pas un prêt du FMI que chaque pays doit rembourser en 100 ans par ses moyens : ça serait remboursé par l'Europe (enfin surtout l'Allemagne).

ça ne se fera peut-être pas (il y a des gros obstacles), mais des gros tabous allemands sont tombés (en à peine 3 mois d'épidémie / négociation ).
Il faudra peut être remercier la Cour suprême allemande d'avoir crevé l'abcès... :wink:

 

 

 

C'est juste énorme ! 

C'est pratiquement l'avant dernière étape avant un budget fédéral..........incroyable ce qu'un truc microscopique qui n'est même pas considéré comme un être vivant peut avoir comme impact : l’impossible est devenu possible !

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 14 heures, Shorr kan a dit :

C'est juste énorme ! 

C'est pratiquement l'avant dernière étape avant un budget fédéral.

Pour un exposé oral :  ce matin  20/5/20 , Bernard GUETTA sur France Inter   7/9 de  8h20  à 8h40 ( en // avec la miss Aubry, autre député-e européen-ne  ) :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-20-mai-2020

Citation

Pour Bernard Guetta, "ça peut être le début d’un troisième acte, d’une troisième étape, aussi importante que le Marché Commun, institué par le traité de Rome au tout début, ou que la monnaie unique. Cette troisième étape, c’est l’union politique. Nous commençons aujourd’hui à envisager des politiques industrielles communes, des investissements communs, une défense commune,  une affirmation commune de l’UE sur la scène internationale. Bien avant cette proposition franco-allemande d’un plan de 500 milliards, il y a eu ces mots extraordinairement importants de la Présidente de la Commission Européenne, qui parlait d’une “commission géopolitique”, qui tienne compte du retrait américain du Monde, de la volonté des États-Unis de combattre férocement l’UE comme un concurrent économique, de la volonté de la Russie d’essayer de réavancer ses pions pour la reconstitution des frontières de l’ancien empire russe, de la volonté de la Chine de s’affirmer en première puissance économique, industrielle, militaire et politique. Face à tous ces défis, nous devons, nous les Européens, nous affirmer. Cela passe par la solidarité à l’intérieur et la souveraineté sur la scène internationale....

Bernard Guetta reprend lui à son compte le terme de "révolution" pour qualifier le ton et l'ambition de ce plan."

suite transcrite sous le lien  ci-dessus

Modifié par Bechar06
  • J'aime (+1) 2
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 53 minutes, nemo a dit :

La nation est pas forcément dépassable de ce point de vue

Tu ne crois pas qu'avec l'émergence des partis "anti-système"  (de quelque bord que ce soi) c'est justement la "démocratie sur la base nationale" qui est remise en cause?  C'est bien les conditions de l"hégémonie nationale" , ou plutôt du "bloc national hégémonique",  qui sont mises en question par ces mouvements. 

Dit autrement,  il ne faut pas faire comme si l'Etat-Nation était une réalité transcendante, alors que c'est une construction historique et même relativement récente, disons fin 18e, 19e, contemporaine de l'émergence du capitalisme / bourgeoisie classe dominante.   Il ne suffit pas d'arborer un drapeau,  anti machin ou anti truc, pour que ta réalité soit transformée.  

NB Je sais bien qu'il faudrait nuancer ici où là,  la France n'a pas commencé à exister, en tant qu'ensemble historique,  avec l'émergence du capitalisme et de l'Etat Nation. Mais avant c'était autre chose... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

14 minutes ago, nemo said:

Mais il reste à démontrer que le cadre européen peut fonctionner de façon démocratique. La nation est pas forcément dépassable de ce point de vue et si elle l'est c'est peut être à des conditions de solidarités qui me paraissent loin d'être réunit.

La nation n'est pas une condition nécessaire à l'établissement d'une démocratie et les exemples sont multiples: Canada, Royaume-Uni, Suisse et Espagne sont des états parfaitement démocratiques mais pourtant ne comporte pas une unique nation en leur sein.

Et même au sein des états-nations, les régionalismes ne sont pas absents: Allemagne et Italie sont ainsi de bons exemples.

 

Enfin, le cas de la France est intéressant. La France en tant qu'entité politique distincte et indépendante existe depuis la création de la Francie occidentale en 843. Cependant, à cette époque la nation française n'existe pas et au fil des ans, on trouvera sur le territoire français toute une série de langues et de cultures et autant de nations qui ont aujourd'hui (partiellement) disparue. La Nation Française émergera autour des langues d'oïl (ou même simplement du francien parlé en Île-de-France et dans l'Orléanais) et s'étendra au reste du territoire. Cette extension s'est cependant faite au dépend de plusieurs autres nations: Occitans, Corses, Basques, Alsaciens, Arpitans et Flamands Occidentaux. D'après le recensement de 1806, seul 60% de la population française (sur les frontières de 2013) parle une langue d'oïl (pas le français, une langue d'oïl soit le français, le picard, le wallon ou autre).

 

22 minutes ago, Shorr kan said:

C'est juste énorme ! 

C'est pratiquement l'avant dernière étape avant un budget fédéral..........incroyable ce qu'un truc microscopique qui n'est même pas considéré comme un être vivant peut avoir comme impact : l’impossible est devenu possible !

Effectivement. Il reste cependant une étape cruciale: la possibilité pour l'Union européenne de lever des taxes par elle-même (pour l'instant ces emprunts sur les marchés sont à rembourser par les États-membres parce que seuls eux ont des ressources)...

Cependant la merveille de la proposition est qu'elle coupe l'herbe sous le pieds de ceux qui ne veulent pas de bonds européens par peur de devoir payer pour le comportement de certains imprudents du Sud: ce n'est plus sous le contrôle du Sud. L'Union décidera d'investir comme elle le fait pour l'instant sans que les gouvernements aient leur mot à dire et on peut difficilement taxer l'UE d'imprudence budgétaire...

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 18 minutes, Fusilier a dit :

Eit autrement,  il ne faut pas faire comme si l'Etat-Nation était une réalité transcendante, alors que c'est une construction historique et même relativement récente, disons fin 18e, 19e, contemporaine de l'émergence du capitalisme / bourgeoisie classe dominante.   Il ne suffit pas d'arborer un drapeau,  anti machin ou anti truc, pour que ta réalité soit transformée.  

NB Je sais bien qu'il faudrait nuancer ici où là,  la France n'a pas commencé à exister, en tant qu'ensemble historique,  avec l'émergence du capitalisme et de l'Etat Nation. Mais avant c'était autre chose... 

Loin de moi un idée comme la nation en tant que "réalité transcendante".  Je parle d'un point de vue très pragmatique sur la façon dont les démocratie se sont constitué et sur les entraves à son fonctionnement qui a été le fait des institutions européenne.

il y a 18 minutes, Fusilier a dit :

Tu ne crois pas qu'avec l'émergence des partis "anti-système"  (de quelque bord que ce soi) c'est justement la "démocratie sur la base nationale" qui est remise en cause?  C'est bien les conditions de l"hégémonie nationale" , ou plutôt du "bloc national hégémonique",  qui sont mises en question par ces mouvements. 

Je vois pas en quoi mais j'ai l'impression de pas comprendre ce que tu entends par "remise en question du bloc national hégémonique". Les partis anti-sytème se référent à la nation parce que le système propose des évolutions au de là de celle-ci ne leur paraissant pas garantir ce que la nation garantit (ou ce qu'il croit qu'elle garantit peu importe ici). Il y a je trouve une bonne critique de l'état actuel du projet européen dans une des vidéos récentes de Jancovici et à mon sens le "repli nationaliste" me parait une réponse des gens aux problèmes qu'il souléve.

 

il y a 15 minutes, mehari a dit :

La nation n'est pas une condition nécessaire à l'établissement d'une démocratie et les exemples sont multiples: Canada, Royaume-Uni, Suisse et Espagne sont des états parfaitement démocratiques mais pourtant ne comporte pas une unique nation en leur sein.

Et même au sein des états-nations, les régionalismes ne sont pas absents: Allemagne et Italie sont ainsi de bons exemples.

 

LE fédéralisme Suisse est un cas très particulier. Pour les autres exemples il y a une nation qui se satellise d'autres nations en général dans un état plus embryonnaire, voire n'aboutissant jamais à une communauté nationale mure (comme le pays de Galles ou le Québec). Je ne suis pas entrain de dire qu'une fédération de nation ne peut pas être démocratique et en fait je suis plus entrain de me questionner sur ce qui est entrain de se passer en Europe que je n'ai de réponse.

Ce dont je suis sur c'est que les nations constitués sont un cadre d'expression démocratique privilégié qu'il me parait impossible d'ignorer.

Modifié par nemo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 11 minutes, nemo a dit :

Les partis anti-sytème se référent à la nation

Pas tous,  et pas tous de la même manière. Par exemple,  un "communiste catalan nationaliste" , n'a probablement pas  la même vision que "libertaire catalan nationaliste" avec qui pourtant il partage un parti (CUP)  Evidemment, les deux ensemble n'ont pas la même idée que le bourgeois qui vote Puigdemont  ou la "gauche" carliste d'ERC. Puis qu'est-ce qu'ils entendent par "nation" , un truc abstrait qui pourrait exister en dehors des conditions matérielles d'un Etat (conception romantique du 19e) Une histoire plus ou moins mythifiée ?  Un Etat qui pourrait exprimer leurs conceptions du monde, en les rendant dominantes / hégémoniques sur le territoire de cet Etat? On voit que c'est   plus compliqué qu'il n'y parait , puisqu'il y a au moins 4 conceptions différentes... sans compter que moitié des catalans ne sont pas nationalistes... 

NN Je prends le mouvement national catalan ,  afin de prendre de la distance par rapport à nôtre propre réalité.  Mais, les questions sont très similaires 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Pas tous,  et pas tous de la même manière. Par exemple,  un "communiste catalan nationaliste" , n'a probablement pas  la même vision que "libertaire catalan nationaliste" avec qui pourtant il partage un parti (CUP)  Evidemment, les deux ensemble n'ont pas la même idée que le bourgeois qui vote Puigdemont  ou la "gauche" carliste d'ERC. Puis qu'est-ce qu'ils entendent par "nation" , un truc abstrait qui pourrait exister en dehors des conditions matérielles d'un Etat (conception romantique du 19e) Une histoire plus ou moins mythifiée ?  Un Etat qui pourrait exprimer leurs conceptions du monde, en les rendant dominantes / hégémoniques sur le territoire de cet Etat? On voit que c'est   plus compliqué qu'il n'y parait , puisqu'il y a au moins 4 conceptions différentes... sans compter que moitié des catalans ne sont pas nationalistes... 

NN Je prends le mouvement national catalan ,  afin de prendre de la distance par rapport à nôtre propre réalité.  Mais, les questions sont très similaires 

Tout ce que cela dit c'est que la nation est une notion complexe et que selon son bord on ne va pas en retenir la même chose. Certes mais et alors? j'ai envie de dire. La nation est une réalité vivante et son caractére polysémique est un des aspects qui en font quelque chose d'opératif.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

10 minutes ago, Fusilier said:

Pas tous,  et pas tous de la même manière. Par exemple,  un "communiste catalan nationaliste" , n'a probablement pas  la même vision que "libertaire catalan nationaliste" avec qui pourtant il partage un parti (CUP)  Evidemment, les deux ensemble n'ont pas la même idée que le bourgeois qui vote Puigdemont  ou la "gauche" carliste d'ERC. Puis qu'est-ce qu'ils entendent par "nation" , un truc abstrait qui pourrait exister en dehors des conditions matérielles d'un Etat (conception romantique du 19e) Une histoire plus ou moins mythifiée ?  Un Etat qui pourrait exprimer leurs conceptions du monde, en les rendant dominantes / hégémoniques sur le territoire de cet Etat? On voit que c'est   plus compliqué qu'il n'y parait , puisqu'il y a au moins 4 conceptions différentes... sans compter que moitié des catalans ne sont pas nationalistes...

Il y a aussi la nation au sens civique du terme, soit l'ensemble des citoyens.

Le terme de nation peut se dissocier de l'aspect ethnique ou linguistique pour désigner simplement ceux qui vivent ensemble selon des lois et principes communs, partageant passé, présent et futur.

Modifié par mehari
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, mehari a dit :

Il y a aussi la nation au sens civique du terme, soit l'ensemble des citoyens.

Le terme de nation peut se dissocier de l'aspect ethnique ou linguistique pour désigner simplement ceux qui vivent ensemble selon des lois et principes communs, partageant passé, présent et futur.

LA notion de se percevoir comme ayant un destin commun me parait importante.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, ARMEN56 a dit :

Armen56 s'exprime de manière très elliptique, mais j'entrevois sur cette page l'article :

https://www.frstrategie.org/publications/notes/souverainete-technologique-europeenne-une-reponse-crise-covid-19-2020 (19 mai 2020)

En 2002, la Commissaire européenne Loyola de Palacio commente le lancement du programme Galileo en insistant sur le fait que ce système permettra à l'Europe de « garder son autonomie, sa souveraineté, sa capacité technologique et la maîtrise de sa connaissance ». Cet élément confirme combien Galileo représente un moment-clef pour l’expression de politiques européennes associant souveraineté et technologie, un aspect qui sera confirmé plus tard par la croissance de l’importance politique du système au fur et à mesure de sa mise en place.

Mais cet article oublie une figure majeure de la souveraineté européenne, à savoir Elżbieta Bieńkowska :

elzbieta-bienkowska-commission-europeenn

Le 09/07/2019 à 11:40, zx a dit :

étrange paradoxe

Défense, espace : Elżbieta Bieńkowska, celle par qui l'Europe va devenir une puissance mondiale

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/elzbieta-bienkowska-celle-par-qui-l-europe-va-devenir-par-hasard-une-puissance-mondiale-821844.html

  • Upvote (+1) 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

A propos des batteries, de leur importance, des investissements conjoints de la France et de l'Allemagne dans le domaine, et du rôle que pourrait tenir la Finlande pour l'approvisionnement en matériaux de base dans ce domaine.
Perspective de long terme, donc, avec des enjeux de souveraineté...

Deepl est mon ami :

Citation

L'ambition de l'Europe de s'accaparer une part importante du marché mondial des batteries, qui représente plusieurs milliards d'euros, est parfaitement illustrée par la Finlande, qui dispose de toutes les matières premières nécessaires pour produire des blocs d'alimentation pour véhicules électriques et des conditions adéquates pour le faire de manière durable.

En raison de la demande croissante en matière de mobilité électronique et d'options de stockage des énergies renouvelables, le potentiel du marché européen des batteries pourrait atteindre 250 milliards d'euros par an d'ici 2025, selon certaines estimations. Les ventes de véhicules électriques (VE) devraient monter en flèche à l'échelle mondiale et faire augmenter la demande.

Cela a incité l'Union européenne à lancer une mini-politique industrielle spécifique - connue sous le nom de "Battery Alliance" - et à modifier la législation existante afin de faciliter l'entrée des entreprises sur le marché et l'accélération de la production.

L'assouplissement des règles relatives aux aides d'État accordées aux "projets importants d'intérêt européen commun" (IPCEI) a permis de débloquer des milliards pour des projets transfrontaliers visant à construire des usines, à recycler les piles usagées, etc.

Mais l'un des facteurs les plus difficiles pour la poussée industrielle européenne est de savoir où s'approvisionner en matières premières comme le cobalt, le lithium et le nickel.

Les pays tiers qui possèdent de grands gisements ne respectent souvent pas le même niveau de droits de l'homme et de normes de durabilité, ce qui compromet l'objectif de l'Europe de produire "les piles les plus vertes du marché".

[...]

Des travaux sont en cours à la Commission européenne pour définir des critères stricts en matière de piles afin que les fabricants sachent où se trouvent les bornes.

Mais à moins que ces exigences n'imposent immédiatement un changement dans des pays comme la Chine et la RDC, les besoins de l'UE en matière d'approvisionnement seront problématiques.

[...]

C'est là que la Finlande entre en jeu, avec ses gisements de matières premières de nickel, cuivre, cobalt, lithium et graphite, ses industries minières et métallurgiques actives et son secteur manufacturier en pleine expansion.

"Il y a dix mines et projets d'exploration actifs, à différents stades de développement, dont trois produisent des concentrés de nickel, de cuivre et de cobalt, qui sont pour la plupart raffinés localement pour approvisionner le marché de l'UE", indique un rapport de la Fédération européenne des géologues.

En tant que membre de l'UE, la Finlande est tenue de respecter les lois communautaires sur les normes environnementales, les règles du marché du travail et la politique de la concurrence, mais elle a également le poids politique et financier nécessaire pour mettre en place des processus industriels plus durables.

Selon l'étude du géologue, une mine déploie "une méthode unique et efficace sur le plan énergétique pour extraire les métaux avec environ 40 % d'émissions de gaz à effet de serre en moins et une consommation d'énergie de 20 % inférieure à la moyenne pour la production de nickel".

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Réflexion de la Commission en ce qui concerne le Cobalt et les terres rares, cette fois-ci impliquant la Pologne ; l'article fournit des indications sur les plans en cours:

Citation

The European Commission is working on a raw materials strategy to lay out plans for sustainable mining and increase recycling to limit the need for new extraction.

It has also proposed a €40 billion Just Transition Fund that could support new mining projects and retrain some of Europe’s 230,000 coal workers.

[...]

Currently, the Democratic Republic of Congo produces more than 60% of the world’s cobalt, while more than 70% of rare earths are sourced from China.

Jorna said a Commission report found Europe will require five times more cobalt by 2030 for uses including electric car batteries, while Europe’s rare earths needs will increase ten-fold within the decade, driven by demand from wind turbines and robots.

Europe cannot rival Congo’s natural resources, although cobalt is mined in Finland and is found in the Polish coal region Silesia.

The European Union also has its own rare earths and lithium, with enough lithium projects underway to meet up to 80% of the bloc’s demand by 2025, the Commission said last month.

-> deepl ->

La Commission européenne travaille à une stratégie sur les matières premières afin d'établir des plans pour une exploitation minière durable et pour augmenter le recyclage afin de limiter le besoin de nouvelles extractions.

Elle a également proposé un fonds de transition équitable de 40 milliards d'euros qui pourrait soutenir de nouveaux projets miniers et recycler une partie des 230 000 travailleurs du charbon en Europe.

[...]

Actuellement, la République démocratique du Congo produit plus de 60 % du cobalt mondial, tandis que plus de 70 % des terres rares proviennent de Chine.

Jorna a déclaré qu'un rapport de la Commission a constaté que l'Europe aura besoin de cinq fois plus de cobalt d'ici 2030 pour des utilisations telles que les batteries de voitures électriques, tandis que les besoins de l'Europe en terres rares seront multipliés par dix au cours de la décennie, en raison de la demande des éoliennes et des robots.

L'Europe ne peut pas rivaliser avec les ressources naturelles du Congo, bien que le cobalt soit extrait en Finlande et se trouve dans la région charbonnière polonaise de Silésie.

L'Union européenne possède également ses propres terres rares et son propre lithium, avec suffisamment de projets en cours pour satisfaire jusqu'à 80 % de la demande du bloc d'ici 2025, a déclaré la Commission le mois dernier.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

Réflexion de la Commission en ce qui concerne le Cobalt et les terres rares, cette fois-ci impliquant la Pologne ; l'article fournit des indications sur les plans en cours:

“La Pologne fait également partie du puzzle mondial associé aux métaux rares. Leur producteur est la société d'État KGHM - l'une des plus grandes sociétés européennes de matières premières.

Elle concerne, entre autres o le rhénium, qui est un sous-produit du processus de production de cuivre, et qui est utilisé pour fabriquer des composants de moteurs à réaction, des turbines à gaz et des essences à indice d'octane élevé. Les ressources mondiales de ce métal sont très faibles - nous parlons ici d'environ 17 000. Ton. Ils se produisent principalement au Chili, aux États-Unis, au Canada, mais aussi en Russie, au Kazakhstan et en Ouzbékistan (le deuxième groupe de pays est étroitement lié à la Chine). Pendant ce temps, KGHM Metraco est l'un des plus grands producteurs mondiaux de rhénium.

La société polonaise acquiert également du molybdène utilisé dans l'industrie de la défense, l'aviation, la pétrochimie, l'électronique et l'énergie. Cet élément est un ajout de la plupart des alliages, il est fait d'aciers à haute résistance et haute température. D'autres produits à base de molybdène sont par exemple des catalyseurs dans l'industrie pétrolière, et l'industrie nucléaire utilise son isotope.

Le producteur de cet élément précieux est, entre autres Mine chilienne de Sierra Gorda. Sumitomo, un leader mondial pour répondre à la demande mondiale de ce métal, est le partenaire de KGHM dans le domaine de l'approvisionnement en molybdène. En dehors du Chili, des ressources stratégiques en molybdène se trouvent aux États-Unis et en Chine.

Bien sûr, la quantité de métaux dans le portefeuille d'une entreprise polonaise n'est pas cruciale d'un point de vue mondial, mais elle ne peut pas être sous-estimée. Son importance peut être démontrée par le fait que KGHM a obtenu un soutien financier du programme clé de l'UE Horizon 2020. Il s'agit du projet BioMore, qui vise à acquérir des métaux à partir de minerais / concentrés extraits dans les mines de KGHM. Ce processus est basé sur des bactéries et des champignons producteurs d'acide qui dissolvent des éléments précieux. Ils peuvent ensuite être rincés et récupérés pour l'industrie.”

https://energia.rp.pl/surowce-i-paliwa/miedz/19095-ue-szuka-dostepu-do-rzadkich-metali-pomoga-polskie-kopalnie

On trouve probablement de grands gisements de titane et de vanadium dans la région de Suwalki. Si proche de la frontière avec la Russie. Il existe une théorie selon laquelle il s'agit d'une cause majeure des tensions militaires et de la présence américaine dans la région. Cependant, les ressources ne sont pas bien reconnues car il s'agit d'une réserve naturelle.

  • Merci (+1) 2
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On 6/30/2020 at 9:11 AM, Boule75 said:

Réflexion de la Commission en ce qui concerne le Cobalt et les terres rares, cette fois-ci impliquant la Pologne ; l'article fournit des indications sur les plans en cours:

 

Je doute qu'on soit capable de produire suffisamment de Cobalt pour subvenir à nos besoins. L'essentiel des réserves et de la production reste au Congo. Le recyclage pourrait aider mais c'est hypothétique et la croissance du marché des batteries est considérée comme exponentielle.

Ceci dit, le Li-Ion est aussi dans un impasse avec une impossibilité d'obtenir des énergies spécifiques supérieures. Cependant, il existe d'autres technologies comme le Li-Sulfure. Celle-ci n'utilise que du Lithium, du Souffre et éventuellement du Graphite tout en ayant une énergie spécifique deux fois supérieure à celle du Li-Ion. Exit donc le nickel, le cobalt ou le manganèse. Du à la réduction d'usage de métaux lourd (il reste encore du cuivre mais en quantités moindres), l'impact environnemental est aussi bien plus faible.

Enfin, le Souffre est un des éléments les plus abondants sur la planète et les risques sur son approvisionnement sont considérés comme mineurs par l'UE. Après, reste la question du Lithium et du graphite. Ce dernier peut être synthétisé mais c'est plus cher donc l'exploitation de graphite naturel est toujours intéressant. Les fabricants Li-Ion mélangent pour l'instant souvent du graphite nature et artificiel. Ce dernier produit de meilleur résultat mais le mixer avec le graphite naturel moins efficace permet de faire baisser les coûts. Le graphite reste cependant un matériaux jugé "critique" par l'UE, tout comme le Cobalt, le premier producteur (et de loin) étant la Chine. Les réserves principales sont elles réparties entre Turquie, Chine et Brésil.

Du côté du Lithium, la production par saumure ou spodumène est très faible en Europe et se concentre au Chili, en Australie, en Chine et en Argentine. Le Chili a de loin les plus grosses réserves. Cependant, de nouvelles pistes d'exploitation sont explorées pour l'instant avec la piste géothermique qui vient de faire l'objet d'un partenariat de l'UE pour un projet en Allemagne.

 

Il reste des problèmes cependant et la durée de vie des batteries Li-S doit être sérieusement améliorée pour être compétitive. Cependant, si ça passe, ça devrait complètement remplacer la Li-Ion.

L'Union Européenne a complété l'année passée le projet ALISE qui visait le TRL 4. Le projet LISA, toujours de l'UE, devrait créer un prototype au TRL 8 ou 9.

  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.eurotopics.net/fr/243835/l-irlandais-paschal-donohoe-elu-chef-de-l-eurogroupe?zitat=243811#zitat243811 (10 juillet 2020)

Fallait-il un dirigeant issu d'un paradis fiscal ?

Si l'on veut vraiment renforcer les intérêts européens, il y a de quoi s'interroger sur la nomination d'un chef de l'Eurogroupe irlandais, déplore El País dans son éditorial :

«Car l'Irlande rejette toute forme d'harmonisation du droit fiscal. Elle s'oppose à une taxe, aussi infime soit elle, sur les multinationales américaines du secteur des nouvelles technologies (la 'taxe Google', à laquelle est favorable une majorité des pays de l'UE) - des groupes qui ont pour la plupart leur siège social européen en Irlande. Elle promeut de surcroît l'adoption d'un impôt minimal sur les sociétés. Il s'agit donc d'un pays où règnent des conditions semblables à celles d'un paradis fiscal - ce qui a pour conséquence de fausser la concurrence.»

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On 7/10/2020 at 2:35 PM, Desty-N said:

'étais le premier à redouter que la Pologne ne remplace le RU dans son rôle de fauteur de trouble au sein de l'UE, mais Varsovie n'a rien pu faire pour bloquer une réglementation qui l'affectera directement. A ce rythme-là, d'ici Noël la commission européenne va proposer un règlement pour rendre coup pour coup aux USA quand ils décideront souverainement de sanctionner nos entreprises (comme l'amende à la BNP pour ses relations avec Cuba , ou encore la pression US liée à leur dénonciation unilatérale de l'accord sur le nucléaire iranien) !!! 

À mon avis, ça vient surtout du fait qu'il s'agit de quelque chose devant être voté à la majorité qualifiée: si les contestataires ne peuvent réunir la minorité de blocage nécessaire, ils sont foutus.

 Ce serait très différent si on se trouvait dans un scénario où l'unanimité est la règle comme les réformes de l'UE, le financement ou la politique étrangère.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 11/07/2020 à 18:29, mehari a dit :

À mon avis, ça vient surtout du fait qu'il s'agit de quelque chose devant être voté à la majorité qualifiée: si les contestataires ne peuvent réunir la minorité de blocage nécessaire, ils sont foutus.

Dans le cadre des votes à majorité qualifiée, les anglais excellaient à réunir autour d'eux suffisamment de pays pour obtenir une minorité de blocage et faire obstruction. Je ne porte pas trop nos voisins d'outre Manche dans mon cœur, mais il faut être honnête et reconnaître à leurs services diplomatiques une habileté bien au dessus de la moyenne.
Dans le cas de la réforme du transport routier, l'affaire ne me paraissait pas gagnée d'avance. La plupart des pays de l'est de l'Europe allaient en pâtir, alors on pouvait craindre qu'ils se liguent pour faire échouer le projet. Visiblement, il leur a manqué un fédérateur. :wink:

Et je n'en démordrai pas: je considère qu'il s'agit d'une bonne chose. Je préfère qu'on ait plus le Foreign Office à l’affût pour bloquer certaines initiatives en profitant de la moindre maladresse des diplomaties françaises ou allemandes. Déjà que même dans ces conditions Paris et Berlin réussissent à  faire capoter certaines de leurs décisions :  

Citation

Si l'on veut vraiment renforcer les intérêts européens, il y a de quoi s'interroger sur la nomination d'un chef de l'Eurogroupe irlandais, déplore El País dans son éditorial :

L'article cité par @Wallaby me fait cependant un peu sourire. D'abord parce que le candidat qui avait l'appui de la France et de l'Allemagne était le ministre espagnol. On peut donc avoir un petit doute sur l'impartialité de l'article d'El Pais... Et ce d'autant plus que la critique du journaliste porte sur la fiscalité ... qui ne dépend pas de l'Eurogroupe! 

Alors même si je pense qu'il faudra un jour aborder la question de l'harmonisation fiscale (et sociale) au sein de l'UE, je crois aussi qu'il faut établir ses priorités et bien choisir ses batailles (comme à la guerre :smile:
En ce qui me concerne, je trouve que le plus urgent consiste à faire adopter le plan de relance, en le liant au respect de l'état de droit

Citation

Lier le versement d’argent aux pays membres de l’Union européenne (UE) au respect par ceux-ci de l’Etat de droit : cette idée, celle de la « conditionnalité », n’est pas totalement nouvelle. Elle est évoquée depuis 2018 par la Commission de Bruxelles, lassée par le manque d’effet concret des nombreuses procédures qu’elle a lancées contre la Hongrie et la Pologne. Jamais, pourtant, ce projet n’avait été endossé par le président du Conseil européen, et certainement pas dans le cadre d’une discussion complexe et houleuse sur le futur budget 2021-2027 de l’Union, couplée à celle, non moins difficile, sur le fonds de relance « post-pandémie ».  (...)
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/11/l-ue-se-divise-sur-le-respect-de-l-etat-de-droit-pour-le-fonds-de-relance_6045932_3210.html 

Comme il s'agit d'un projet budgétaire, les nations l'adopteront à la majorité qualifiée. Est-ce que c'est vraiment le bon moment pour se lancer dans une bataille contre l'Irlande dans la domaine de la fiscalité et risquer de la braquer? J'ai un gros doute.

Personnellement je considère qu'il est plus facile de faire évoluer une démocratie qu'un état autoritaire, même dans des domaines comme la fiscalité, et que le dumping social de l'Est ne vaut guère mieux que le dumping fiscal, mais c'est mon avis de citoyen (que j'hésiterais sûrement à exprimer dans un régime autoritaire :happy: )

Si on doit faire pression sur l'Irlande, je préférerais que ce soit pour qu'elle adhère à Schengen. J'ai déjà expliqué mon raisonnement ailleurs dans ce forum : avec la libre circulation des personnes jusqu'en Irlande - y compris l'Irlande du Nord, de facto - les anglais se retrouveront obligés de coopérer avec l'UE et de surveiller leur frontière dans cette zone, faute de quoi, les passeurs s'adapteront et les clandestins déferleront  en GB (sans doute avec la bénédiction intéressée de l'Ira). Accessoirement, ça permettrait de soulager Calais...

Pour la réforme de la fiscalité, actuellement décidée à l'unanimité, il faudra attendre une éventuelle réforme de l'UE et une généralisation du vote à majorité qualifiée. Mais ça, je pense que ce n'est pas pour demain.

  • J'aime (+1) 2
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...