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[Union Européenne] nos projets, son futur


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57 minutes ago, herciv said:

Doctrine, budget, ressources voilà qui constitue le socle d'une armée européenne autonome en supplément des armées nationales mais dont le budget empiètera forcément sur les budgets des armées actuelles d'où peut-être la fameuse augmentation à 2% de tout le monde.

Je sais pas si une armée autonome en supplément des armées nationales est une bonne idée. C'est l'un ou l'autre mais les deux en même temps serait un énorme gâchis de moyens. Le budget militaire commun se tient dans la mesure où il pourra financer les programmes de recherche européens ou peut-être quelques structures communes (centres d'entraînement par exemple). Tous les aspects de doctrine d'action sont par contre plus intéressants car elles renforceront la cohésion européenne.

32 minutes ago, Wallaby said:

Dans le détail il y a des choses pour lesquelles je sens les limites de ma compétence et que je n'ai pas à commenter. Sur l'affaire des modalités du scrutin européen, on en avait déjà débattu plus haut dans ce fil, et je n'y reviens pas. Parmi les choses que je ne connaissais pas et que je découvre, il y a cette  affaire d'harmonisation des lycées : en mathématiques ou en sciences, cela peut se comprendre, mais je ne vois pas comment la littérature française pourrait être équivalente à la littérature allemande, l'histoire de France à l'histoire d'Allemagne, la géographie de la France à la géographie de l'Allemagne. La solution pour y parvenir serait de véritablement détruire la culture traditionnelle et de fabriquer une espèce d'homo soviéticus qui ne sache cultiver que l'idéologie du régime. Une chose assez surprenante est que dans la constitution allemande, l'éducation est la compétence stricte des régions, et que les diverses harmonisations qui existent se font dans le cadre d'une conférence interrégionale, en dehors du gouvernement fédéral, en dehors de Berlin et de Mme Merkel qui n'a pas le droit de s'occuper d'éducation. L'idée de centraliser l'éducation est complètement contraire à l'esprit de la constitution allemande.

Le truc, c'est que pour avoir ce programme d'échange avec les écoles étrangères, il faut un minimum de choses en commun. Ce genre de structures communes existent déjà mais la disparité des programmes n'est pas sans causer problèmes. Dans mon école, un élève avait passé le premier trimestre de sa cinquième année1 en Hongrie. Elle était revenue en Belgique juste à temps pour la session d'examens de Noël. Comme en Belgique, sa classe en Hongrie était une classe de mathématiques fortes. Sauf que le programme hongrois correspondait grosso-modo au premier trimestre de 4e (équations du second degré et fonctions (concepts de base)) alors qu'en Belgique, nous avions vu la trigonométrie avancée, les équations et inéquations associées, le cours avancé de fonctions (réciproques, etc.) et les suites mathématiques. Même chose en sciences, sans parler évidemment de matière plus locales comme le français, le néerlandais ou le latin.

Malgré tout, je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'il est impossible de standardiser les cours de première langue. Ce n'est cependant pas le cas pour le reste. Par exemple, l'enseignement des secondes, troisièmes et quatrièmes langues est tout à fait standardisable et il ne paraît pas farfelu d'imaginer un programme français seconde langue unique dans toute l'union européenne. Pour ce qui est de l'histoire et de la géographie, j'aimerais également relativiser l'impossibilité d'une telle standardisation. En effet, le but des standardisations est d'avoir à la fois des matières aussi similaires que possibles pour les étudiants qui font les échanges et aussi permettre d'avoir un socle relativement uniforme à la sortie des études secondaires. Hors, ce socle n'est déterminé que par les dernières années d'études. De même, les échanges ne se feront réalistiquement qu'au cours de la dernière ou de l'avant dernière année d'études. Il s'agit donc d'uniformiser une partie du programme de géographie et d'histoire de ces année.

Or, ces cours, en ce qui me concerne, ne parlait au final qu'assez peu de la Belgique en elle-même. Ainsi, le cours de géographie de 5e comprenait notamment la globalisation et la mondialisation, le processus de développement économique (associé à l'étude d'un pays en voie de développement, en l’occurrence l'Inde) et les migrations ainsi qu'un peu de géopolitique (Ouïgours, Corée). Le cours de 6e comprenait, entre autres, l'Union Européenne (compétences, formation et institutions), le Printemps Arabe et les conflits engendrés par celui-ci, la "banane bleue", etc. Je crois qu'il devait y avoir une étude approfondie du territoire belge au cours de l'ultime trimestre de cette année (et des secondaires) mais je suis parti en chimio à ce moment là.

En histoire, les choses ne sont pas très différentes. La 5e fut consacrée à l'étude du XIXe siècle, des diverses révolutions qui s'y sont tenues (1830, 1848 entre autres), émergence du mouvement ouvrier, des concepts de socialisme et de libéralisme, du colonialisme, de la Confédération germanique et l'unification de l'Allemagne et de la Première Guerre Mondiale. Pour la 6e, c'était l'entre-deux guerre, 1929, la montée du fascisme, la montée du nazisme, le soviétisme, la Seconde Guerre Mondiale, la Guerre Froide, les guerres de proxy, la révolution iranienne, le totalitarisme, l'autoritarisme, la glasnost et la perestroïka, la chute de l'URSS, les guerres des Balkans. Je ne sais pas ce qui s''est passé au troisième trimestre, j'étais en chimio.

Bref, au final, on parle assez peu de la Belgique là-dedans et il n'est pas difficile d'imaginer comment on pourrait standardiser au moins une partie des programmes de géographie et d'histoire...

 

Pour ce qui est des interlocuteurs d'une éventuelle négociation, ce n'est rien de très compliqué: il suffit que les instances compétentes de chaque pays se mettent autour de la table pour discuter. En Belgique, ce serait les communautés, en Allemagne, les Länder, etc. Si ces entités n'ont pas l'autorité pour signer les traités, elles les négocient et donnent un mandat au chef de l'état pour le faire. Problème résolu. Je ne connais pas la constitution allemande exactement donc il m'est difficile de savoir si c'est une solution satisfaisante mais c'est ce que le bon sens me dicte.

Sinon, ça ne peut pas être la première fois qu'une compétence des Länder est discutée au niveau européen. Que s'est-il passé la dernière fois?

 

27 minutes ago, g4lly said:

Pendant ce temps là les pays étrangers sont très friands de nos doctorants et de nos chercheurs formé par une EN complètement déclassé

Je ne sais pas si "friands" est le bon terme. Vu d'ici, vos étudiants en kiné sont plutôt encombrant...

 

première en France.

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il y a 3 minutes, Tancrède a dit :

Oui et non

 

il y a 25 minutes, g4lly a dit :

L'éducation nationale et le supérieur public, est pourtant LA filière d'excellence ... les meilleurs lycée et de loin ... les meilleures école d'ingés etc.

Oui, je n'ai pas été assez précis dans ma lourde appréciation sur l'EN: c'est du Primaire et du Collège que je voulais parler... Là où il y a un maximum de déchets et le niveau où opère trop la discrimination par le milieu familial au détriment des + "pauvres" ...  Après, parvenus aux niveaux lycée et supérieur: un "tri" s'est opéré "naturellement"  malheureusement, et l'EN a toujours été réticente à s'occuper des à-côtés des filières d'excellence: d'où ses freins au développement de l'apprentissage...    Mais tout cela reste du HS ici ...

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il y a 35 minutes, g4lly a dit :
Il y a 2 heures, herciv a dit :

Et voilà c'est parti. Voici la feuille de route que Macron...

C'est pas strictement la même que celle de Sarkozy?!

C'est pas impossible mais je t'avoue que je n'ai pas été voir. Ce qui m'intéresse c'est qu'il y ait un porteur de projet.

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il y a 38 minutes, g4lly a dit :

Pour le déclassement et les niveau "internationaux" ça me fait bien marrer ... la plupart du temps c'est complètement artificiel et c'est du au fait que les apprentissage sont décalé plus ou moins d'une année.

Tu veux dire que les apprentissages sont décalés entre un pays et un autre. Mais lorsque les tests portent sur un seul pays et suivent l'évolution au cours du temps et que le résultat est que le niveau dégringole, est-ce que cela ne prouve pas... eh bien, que le niveau dégringole ? Et que "c'était mieux avant" ? Ce qui prouverait que ce n'est pas un problème de "mammouth", puisqu'avant c'était tout autant un mammouth qu'aujourd'hui.

Et je ne dis pas cela que pour la France :

Le 13/10/2017 à 12:30, Wallaby a dit :

http://www.spiegel.de/lebenundlernen/schule/deutschland-bildungsniveau-an-grundschulen-bundesweit-gesunken-a-1172601.html (13 octobre 2017)

Le niveau scolaire est en baisse. Le nombre d'élèves de CM2 qui dépassent le "niveau régulier" en lecture et orthographe a baissé respectivement de 5 et de 10 points en pourcentage par rapport à il y a 5 ans. En mathématiques c'est une baisse de 6 points.

Et ce n'est pas un problème de mammouth non plus puisque l'Allemagne n'a pas un mammouth géant mais des éléphanteaux dans chacun des Länder.

 

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HS histoire et géographie

Révélation

En théorie :

L'histoire, comme la géographie (ou plutôt tout ce qu'elle contient), sont des sciences, certes humaines, mais des sciences quand même. Il s'agit toujours de partir d'éléments factuels dont on évalue la fiabilité, qu'on croise entre eux et qui permettent de déduire un certain nombre de connaissances. On repêche des vestiges gallo-romains dans la Saône et le Rhône, et on en apprend plus sur ce qu'il se passait à Lyon il y a 2000 ans. L'existence de ces éléments de preuve n'est pas sujette à opinion, ils sont exposés dans les musées aux yeux de tous.

Vu ainsi, l'histoire et la géographie sont les mêmes pour tout le monde, de même que la physique est la même pour tout le monde.

En pratique :

Le roman national, l'envie au niveau des décideurs de transmettre certaines idées plutôt que d'autres, voire l'identité politique des professeurs affectent l'enseignement de ces matières scolaires - qui ne sont donc pas exactement les disciplines scientifiques correspondantes. Oui, on a tous eu un ou une prof de gauche qui avait sa propre interprétation des années 30, on a tous eu un ou une prof de droite qui était inamovible en ce qui concerne Napoléon, et oui les cours de feu l'éducation civique, dont le nom actuel m'échappe, présentaient l'UE sous un jour relativement optimiste.

Je n'entrerai pas dans le débat de "est-ce qu'il faut un roman national" ; ce n'est pas mon propos. Que l'enseignement scolaire de ces matières ne soit pas toujours "neutre" est une chose ; cela n'empêche pas qu'à la base, avant toute (sur)interprétation, on dispose de connaissances dont on sait évaluer la pertinence et qui sont les mêmes pour tous.

De fait, il n'est pas inimaginable de prendre le programme actuel de lycée, qui vise la compréhension des dynamiques qui régissent les grands ensembles et les régions à l'échelle planétaire, et de le rendre compatible avec les mêmes thèmes abordés de l'autre côté des frontières, quand bien même on y parlerait une langue différente.

Citation

en mathématiques ou en sciences, cela peut se comprendre, mais je ne vois pas comment la littérature française pourrait être équivalente à la littérature allemande, l'histoire de France à l'histoire d'Allemagne, la géographie de la France à la géographie de l'Allemagne. La solution pour y parvenir serait de véritablement détruire la culture traditionnelle et de fabriquer une espèce d'homo soviéticus

J'ai volontairement coupé la référence à l'idéologie du régime, qui me semble moins intéressante à traiter.

Par contre ce morceau là est riche : pourquoi serait-ce plus aisé d'uniformiser les enseignements de sciences "dures" ? Ceux qui ont eu la chance de faire des études supérieures et ont eu la drôle d'idée de les faire dans une fac de sciences ou une école d'ingé savent probablement qu'ailleurs, les maths, la physique, sont enseignés autrement. Les étudiants du maghreb emploient des outils mathématiques inconnus de la plupart des étudiants français, les étudiants non-français en général n'entendent jamais parler de torseurs, les italiens ont souvent des connaissances en physique classique (électromag, mécanique) moins poussées quand ils arrivent en L1 ou L2... Bref tout n'est pas simple.

Si on a dans l'idée que les sciences dures sont plus universelles que els sciences humaines, c'est avant tout parce qu'on a déjà fait l'effort de ne plus les idéologiser ; mais il y a bien eu la deutsche physik, les accusations de science juive, le Lyssenkisme, etc. et ainsi, c'est plutôt le contraire qu'il faudrait exprimer : les sciences dures ont été assez efficacement "neutralisées", et il serait peut-être intéressant que l'enseignement de l'histoire, de la géographie etc. suive le mouvement.

En ce qui concerne la littérature, j'ai du mal à saisir où serait le mal à ne plus se borner à la littérature française, et à oser proposer des coups d'oeil à la littérature du voisin ; d'ailleurs c'est déjà ce qui se fait au lycée, même en filières scientifiques, où on lit sans se faire peur des pièces de Beckett (qui certes a écrit entre autres en français) et autres hérésies venues de la perfide Albion (ou presque, il était irlandais) et d'ailleurs. Idem pour les philosophes dont on traitera des idées sans nécessairement trop se demander où ils sont nés.

Enfin, en ce qui concerne la destruction de la culture traditionnelle, ce ne serait valable que si la tradition était de ne surtout jamais s'intéresser à ce qui se fait à côté. Et dans ce cas, plus la peine de s'en inquiéter car comme je viens de le dire, c'est trop tard, on s'y intéresse déjà un peu. La culture n'est pas, à mon avis en tout cas, une lecture fortement orientée de l'histoire, de la géographie et de la littérature ; et de fait, étendre la diversité des contenus n'est pas un danger pour la culture ou pour les "traditions". Le pire qu'il puisse arriver, c'est que cette culture et ces traditions aient une chance d'évoluer... ce qui a toujours eu lieu au cours de l'histoire, qu'on le veuille ou non, n'en déplaise à ceux qui pensent qu'ils sont gaulois (et qui pourtant ont probablement perdu un gros pan de leurs traditions druidiques).

 

 

Modifié par Brian McNewbie
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51 minutes ago, Brian McNewbie said:

Les étudiants du maghreb emploient des outils mathématiques inconnus de la plupart des étudiants français, les étudiants non-français en général n'entendent jamais parler de torseurs, les italiens ont souvent des connaissances en physique classique (électromag, mécanique) moins poussées quand ils arrivent en L1 ou L2... Bref tout n'est pas simple.

En soi, tant qu'à la fin des études secondaires, tous les élèves soient capable de faire une dérivée, une intégrale, l'inverse d'un matrice, une résolution d'inéquations trigonométriques et une résolution Gaussienne de systèmes d'équations, la manière importe peu.

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il y a 20 minutes, mehari a dit :

En soi, tant qu'à la fin des études secondaires, tous les élèves soient capable de faire une dérivée, une intégrale, l'inverse d'un matrice, une résolution d'inéquations trigonométriques et une résolution Gaussienne de systèmes d'équations, la manière importe peu.

En France typiquement, point de calcul matriciel ou de résolution gaussienne de systèmes d'équation de taille n avant la L1 ou la prépa. Et donc, l'uniformisation des formations, dans une certaine mesure du moins, est intéressante - et éviterait peut-être la réformite aigüe de l'EN qui en ce moment n'a pas le temps de mettre en place une réforme, qu'il faut déjà tout rechanger, et ce sur la base de pas grand chose de fondé quand bien même les sciences de l'éducation existent et ont des résultats intéressants à proposer.

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10 minutes ago, Brian McNewbie said:

En France typiquement, point de calcul matriciel ou de résolution gaussienne de systèmes d'équation de taille n avant la L1 ou la prépa. Et donc, l'uniformisation des formations, dans une certaine mesure du moins, est intéressante - et éviterait peut-être la réformite aigüe de l'EN qui en ce moment n'a pas le temps de mettre en place une réforme, qu'il faut déjà tout rechanger, et ce sur la base de pas grand chose de fondé quand bien même les sciences de l'éducation existent et ont des résultats intéressants à proposer.

Qu'est-ce que tu veux dire par L1 et prépa?

Sinon, j'ai quelques profs qui te regarderaient avec des yeux ronds en entendant ça. Les matrices, c'est un petit rappel de début de Math1 et ensuite largement utilisé en Math1, 2, Méthodes Numériques (coucou MATLAB), Éléments finis, Milieux Continus, etc. (pour les cours que j'ai déjà eu).

D'un autre côté, j'ai appris il y a un temps que mon père (ingénieur industriel informaticien ayant fait des études secondaires en option Latin-Grec + 1 année spéciale en Math pure) n'avait jamais vu les dérivées en secondaires (y compris en spéciale Math) avant son entrée dans le supérieur.

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il y a 8 minutes, mehari a dit :

Qu'est-ce que tu veux dire par L1 et prépa?

Sinon, j'ai quelques profs qui te regarderaient avec des yeux ronds en entendant ça. Les matrices, c'est un petit rappel de début de Math1 et ensuite largement utilisé en Math1, 2, Méthodes Numériques (coucou MATLAB), Éléments finis, Milieux Continus, etc. (pour les cours que j'ai déjà eu).

D'un autre côté, j'ai appris il y a un temps que mon père (ingénieur industriel informaticien ayant fait des études secondaires en option Latin-Grec + 1 année spéciale en Math pure) n'avait jamais vu les dérivées en secondaires (y compris en spéciale Math) avant son entrée dans le supérieur.

Mes excuses, tu es pas censé savoir comment on appelle les trucs en France : L1 = 1e année de licence, donc 1e année d'université, et prépa = cours préparatoire aux grandes écoles, ça se fait hors de l'université, souvent dans des lycées - et après le bac - mais pas forcément, et c'est le cursus pour candidater en école l'ingénieur, de commerce, d'administration ou à Normale Sup' donc recherche.

On utilise aussi les matrices massivement pour les EF, les milieux continus, les solides déformables et grandes déformations etc. t'inquiètes pas, simplement tout arrive en bloc dans le supérieur, pas avant. Les dérivées, intégrales et bases de probabilités sont vues au lycée par contre.

Bref tout ça pour dire qu'un certain degré d'harmonisation n'est pas forcément une mauvaise idée, et ne coule pas de source même en sciences "dures". Pour avoir fait de la mécanique avec des allemands, il y avait à apprendre des deux approches, et pas qu'un peu.

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il y a 11 minutes, prof.566 a dit :

Euh de mon temps le calcul matriciel on le voyait au lycée (un peu) quand même (ok c'était la série C)

Alors ton temps était il y a plus de 15 ans, si c'était en France. Pas de notion de tenseur avant le supérieur, y compris pour les "S" , pendant de la série C. Bien entendu une partie de ce qui est fait avec les systèmes d'équation 2 x 2 et 3 x 3 est un genre de calcul matriciel déguisé, de même que certains aspects du calcul vectoriel vu au lycée, mais on n'aperçoit pas de matrice en tant que telle à ce moment là. Je crois comprendre - mais c'est sujet à caution - que l'idée est de pouvoir proposer une fois en L1 ou en prépa un package espaces vectoriels + tenseurs + calcul matriciel, ce qui peut se défendre en un sens. Mais on s'éloigne de l'Europe :happy:

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Il y a 15 heures, prof.566 a dit :

Euh de mon temps le calcul matriciel on le voyait au lycée (un peu) quand même (ok c'était la série C)

<mode c'était mieux avant ON :tongue:>

Fichtre, j'en ai eu en "devoir" de vacance avant de rentrer au lycée...
Et les transformées de Lorentz + Relativité restreinte en Terminale.

Mais bon, ce n'était pas un lycée "normal" non plus.

EDIT: j'ai précieusement gardé mes interros pour que mon petit sache comment c'était avant :tongue:

Modifié par rogue0
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http://www.t-online.de/nachrichten/ausland/eu/id_83083110/reform-im-asylrecht-warnung-vor-zweiter-zuwanderungswelle.html (20 janvier 2018)

Roland Wöller, ministre de l'Intérieur de Saxe, met en garde contre une "seconde vague d'immigration" face aux projets de réforme de la loi sur l'asile du Parlement européen. La mise en œuvre de ces projets ne conduirait à rien d'autre, "qu'à une inégalité de traitement de l'Allemagne et à une autre grande épreuve pour la population", a déclaré le politicien de la CDU à Dresde.

La toile de fond en est le projet des parlementaires européens de modifier les règles dites de Dublin afin que le pays dans lequel un demandeur d'asile arrive pour la première fois ne soit plus automatiquement responsable du traitement de sa demande d'asile. En novembre, le Parlement de Strasbourg a approuvé un mandat à cet effet, élaboré par la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. Cela autorise à présent les négociations avec le Conseil, qui aurait le dernier mot sur un nouveau règlement.

Selon M. Wöller, les députés prévoient qu'un pays devrait être responsable des procédures d'asile à l'avenir, s'il y a déjà des membres de la famille du réfugié qui y vivent. Cela présenterait à nouveau aux autorités et aux municipalités allemandes "d'énormes défis et mettrait en danger la paix sociale dans notre pays", a-t-il averti. "À mon avis, ni les citoyens allemands, ni les réfugiés et les demandeurs d'asile, qui ont droit à notre protection et à notre aide, ne peuvent se voir imposer une deuxième vague d'immigration comme en 2015 et 2016".

Le gouvernement fédéral partage la préoccupation de Wöller. "Nous pouvons en effet dire que nous craignons que cela ne mette le système actuel sens dessus dessous", a déclaré Annegret Korff, porte-parole du ministère fédéral de l'Intérieur, plus tôt cette semaine, à propos des projets parlementaires.

Dans le même temps, la porte-parole a déclaré : "Il est important de souligner qu'il s'agit de décisions du Parlement européen - que nous considérons en effet avec préoccupation -, mais que nous n'en sommes pas encore là". Elle se concentre principalement sur les propositions qui seront discutées lors du Conseil européen.

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27 minutes ago, Wallaby said:

http://www.t-online.de/nachrichten/ausland/eu/id_83083110/reform-im-asylrecht-warnung-vor-zweiter-zuwanderungswelle.html (20 janvier 2018)

Roland Wöller, ministre de l'Intérieur de Saxe, met en garde contre une "seconde vague d'immigration" face aux projets de réforme de la loi sur l'asile du Parlement européen. La mise en œuvre de ces projets ne conduirait à rien d'autre, "qu'à une inégalité de traitement de l'Allemagne et à une autre grande épreuve pour la population", a déclaré le politicien de la CDU à Dresde.

La toile de fond en est le projet des parlementaires européens de modifier les règles dites de Dublin afin que le pays dans lequel un demandeur d'asile arrive pour la première fois ne soit plus automatiquement responsable du traitement de sa demande d'asile. En novembre, le Parlement de Strasbourg a approuvé un mandat à cet effet, élaboré par la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. Cela autorise à présent les négociations avec le Conseil, qui aurait le dernier mot sur un nouveau règlement.

Selon M. Wöller, les députés prévoient qu'un pays devrait être responsable des procédures d'asile à l'avenir, s'il y a déjà des membres de la famille du réfugié qui y vivent. Cela présenterait à nouveau aux autorités et aux municipalités allemandes "d'énormes défis et mettrait en danger la paix sociale dans notre pays", a-t-il averti. "À mon avis, ni les citoyens allemands, ni les réfugiés et les demandeurs d'asile, qui ont droit à notre protection et à notre aide, ne peuvent se voir imposer une deuxième vague d'immigration comme en 2015 et 2016".

Le gouvernement fédéral partage la préoccupation de Wöller. "Nous pouvons en effet dire que nous craignons que cela ne mette le système actuel sens dessus dessous", a déclaré Annegret Korff, porte-parole du ministère fédéral de l'Intérieur, plus tôt cette semaine, à propos des projets parlementaires.

Dans le même temps, la porte-parole a déclaré : "Il est important de souligner qu'il s'agit de décisions du Parlement européen - que nous considérons en effet avec préoccupation -, mais que nous n'en sommes pas encore là". Elle se concentre principalement sur les propositions qui seront discutées lors du Conseil européen.

Ca les emmerde de voir se profiler une loi qui responsabiliserait un peu l'Allemagne sur ses politiques passées (parce que je doute qu'ils relancent le même appel à la migration que Merkel en 2015) plutôt que de forcer les pays voisins à payer l'addition de ses conneries et à suivre ses choix idéologiques? Shocking! 

 

Modifié par Tancrède
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Le 21/01/2018 à 23:07, zx a dit :

Voilà une question complexe auquel on demande à l'UE de répondre sur un plan politique

Ce serait bien que tu restes sur le sujet, merci.

On en était aux maths. Donc les nombres complexes d'accord, mais la politique complexe de l'UE ce n'est pas le bon fil.

 

Le 17/01/2018 à 11:12, rogue0 a dit :

Mais bon, ce n'était pas un lycée "normal" non plus.

Je le savais ! Et c'était quel genre de lycée anormal :tongue: ?

Rue Saint-Jacques ou rue Clovis ?

 

Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

Ca les emmerde de voir se profiler une loi qui responsabiliserait un peu l'Allemagne sur ses politiques passées (parce que je doute qu'ils relancent le même appel à la migration que Merkel en 2015) plutôt que de forcer les pays voisins à payer l'addition de ses conneries et à suivre ses choix idéologiques? Shocking! 

:dry: Chez Angela, on dit plutôt Schockierend !

Si ça ne te dérange pas...

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Le 17/01/2018 à 14:26, rendbo a dit :

Pas moi, parce qu'il y avait les notes et les commentaires du Professeur :bloblaugh:

Prévoyance : j'ai gardé les sujets et mes copies :tongue:

Le 22/01/2018 à 23:46, Alexis a dit :

Je le savais ! Et c'était quel genre de lycée anormal :tongue: ?

Rue Saint-Jacques ou rue Clovis ?

C'est un peu réducteur comme sélection.
Faut revoir ta copie :tongue:

Tu oublies une palanquée d'autres établissements qui ont de bons résultats...
J'en vois 2 à Lyon, 1 à Toulouse, 1 à Nantes, etc.
Fichtre, en 20 ans, le classement a bien bougé.
Pierre de Fermat s'est ramolli, les écoles catho se sont bien renforcé.

<mode contre-esp esquive de question OFF> :tongue:

Un indice : ce n'était pas le lycée du Président actuel...
C'est le seul (établissement public) qui a demandé les bulletins de salaire des parents à l'inscription.:dry:
Par principe, on est parti s'inscrire ailleurs, sans question indiscrète.

Modifié par rogue0
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Le 24/01/2018 à 02:59, rogue0 a dit :

C'est un peu réducteur comme sélection.
Faut revoir ta copie :tongue:

Tu oublies une palanquée d'autres établissements qui ont de bons résultats...
J'en vois 2 à Lyon, 1 à Toulouse, 1 à Nantes, etc.
Fichtre, en 20 ans, le classement a bien bougé.
Pierre de Fermat s'est ramolli, les écoles catho se sont bien renforcé.

C'est vrai, je me limitais au public. En fait ils sont quatre si on considère aussi le privé. Tous sans exception sont parisiens.

Pour être plus précis, si on regarde les taux de mentions très bien au bac, six lycées ressortent... mais deux d'entre eux sont réservés aux jeunes filles, et comme le taux de féminisation des contributeurs d'AD est très faible, j'ai supposé que ce n'était pas ton cas. :smile:

Et si on regarde le palmarès du concours général, alors ce sont bien ces quatre-là qui se détachent, et encore beaucoup plus nettement que sur le premier critère : Henri IV et Louis-le-Grand dans le public, Stanislas et Franklin dans le privé.

Il y a évidemment davantage de lycées qui ont de très bons résultats au bac. Cependant, pour ce qui est de l'excellence, ces quatre là sont au premier rang.

 

Le 24/01/2018 à 02:59, rogue0 a dit :

Un indice : ce n'était pas le lycée du Président actuel...
C'est le seul (établissement public) qui a demandé les bulletins de salaire des parents à l'inscription.:dry:
Par principe, on est parti s'inscrire ailleurs, sans question indiscrète.

Tu veux dire que Henri IV a demandé les bulletins de salaire des parents :blink: !?

Mais même dans les lycées privés les plus sélectifs, ils ne font pas ça !

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