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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Il y a 1 heure, Nicks a dit :

Macron est un thatchérien, c'est évident en ce qui me concerne. Sa gestion du conflit social actuel en est un bon exemple. Son obstination à liquider les derniers héritages du CNR également. Le salaire minimal européen variable selon le pays est une blague que comprendrait un minot. Il ne faut pas prendre les gens pour des idiots, merci (c'est la mode dans certains cercles mais tout de même)...Je n'irai pas plus loin dans le hors-sujet.

Quant au Brexit, je ne crois pas qu'il soit bénéfique pour les populations fragiles en Grande-Bretagne, tout simplement parce que si tant est qu'il ait bien lieu, il est géré pour le moment par les libéraux qui n'en avaient pas réellement envie. Mais l'exemple peut être intéressant vis à vis de l'orthodoxie européenne qui prétend que nul ne peut survivre à l'abri des murailles (grandes ouvertes sur le plan économique) de l'Union. C'est principalement ce qui m'intéresse. En tout cas, sur un plan statistique et globalement, l'économie de la GB va plutôt mieux depuis l'activation de l'article 50 (avec toutes les réserves que j'ai pour ce traitement purement quantitatif de l'analyse) :

https://www.lepoint.fr/economie/gb-le-taux-de-chomage-au-plus-bas-depuis-debut-1975-malgre-la-menace-du-brexit-19-03-2019-2302291_28.php

Par ailleurs, je crois que l'Union n'a pas réellement intérêt à un hard Brexit. Comme je l'ai signalé un peu avant, qui peut dire quel impact aurait une sortie brutale sur le système financier international, qui est toujours un ballon de baudruche entouré d'épines ? Il est peu de dire que je ne suis pas en général très amical envers le modèle anglo-saxon, mais j'aimerais bien voir comment se passe une sortie d'un pays économiquement majeur. Ce serait un expérience riche en enseignements pour qui préparerait une sortie sérieuse ou du moins un rapport de force volontaire.

Macron est un ultra liberal qui augmente l'impot. Et qui sur etatise des sujets privés. Cf Schiappa sur les tâches menageres. Decidement en France les mots n'ont aucun sens. Merci LFI. Et le FN aussi par la même occasion. Et pourtant Dieu sait que je suis plus proche d'eux que du Macron.

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6 hours ago, Coriace said:

Macron est un ultra liberal qui augmente l'impot. Et qui sur etatise des sujets privés. Cf Schiappa sur les tâches menageres. Decidement en France les mots n'ont aucun sens. Merci LFI. Et le FN aussi par la même occasion. Et pourtant Dieu sait que je suis plus proche d'eux que du Macron. 

Le libéralisme économique ... impose pour que l'état continue à exister une sur-étatisation de la sphère privée ... celle des prolos essentiellement. Il faut sur-controler les individus dans leur  intimité pour le que sous contrôle du business se poursuive.

Ça s’appelle le libéralisme autoritaire ... c'est théorisé en tant que tel. Le libéralisme économique ne s'est jamais aussi bien portée que sous la dictature ... Pinochet ...

Dans le cas contraire l'état disparaîtrait simplement.

https://en.wikipedia.org/wiki/Nolan_Chart

Mise en perspective du libéralisme autoritaire variante Macron ... https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/idees/le-macronisme-liberalisme-autoritaire

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Il y a 7 heures, Nicks a dit :

C'est un modèle de management moderne, qui dilue la responsabilité et ne permet pas de prise à la contestation. Une décision politique n'est pas populaire ? C'est la faute de l'Union disent les représentants nationaux. Cette décision relève des prérogatives des états répond Bruxelles. J'ai appelé ça la théorie du ping-pong...En attendant, chaque décision fait tourner un engrenage à cliquet qui interdit tout retour. Le brave Valérie l'assumait qui affirmait que grâce à la constitution, le socialisme ne pourrait plus jamais s'installer en Europe.

Eh oui...

Mais d'un autre côté, c'est avant tout la rigidité de l'ensemble qui assure sa solidité. Un peu comme celle du Chêne de la fable.

Et qui proclame et croit sincèrement dans son triomphe que "L'avenir est à moi !" risque fort de recevoir la même réponse que tel autre Français - qui lui certes était corse plutôt qu'auvergnat.

Citation

(...) Quand il eut bien fait voir l'héritier de ses trônes 
Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, 
Éperdu, l'œil fixé sur quiconque était roi, 
Comme un aigle arrivé sur une haute cime, 
Il cria tout joyeux avec un air sublime : 
- L'avenir ! l'avenir ! l'avenir est à moi ! 

Non, l'avenir n'est à personne ! 
Sire, l'avenir est à Dieu ! 
À chaque fois que l'heure sonne, 
Tout ici-bas nous dit adieu. 

(...) Sire, vous pouvez prendre, à votre fantaisie, 
L'Europe à Charlemagne, à Mahomet l'Asie ; 
Mais tu ne prendras pas demain à l’Éternel ! 

 

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Le 23/03/2019 à 10:21, Wallaby a dit :

https://blogs.lse.ac.uk/brexit/2019/03/06/long-read-the-european-union-is-a-liberal-empire-and-it-is-about-to-fall/ (6 mars 2019)

Pour Wolfgang Streeck, ancien directeur du Max-Planck-Institut für Gesellschaftsforschung, l'Union Européenne est un empire libéral allemand, en surextension, menaçant de se décomposer

Une réponse à Wolfgang Streeck est donnée par Peter Ramsay, professeur de droit à la London School of Economics :

https://blogs.lse.ac.uk/brexit/2019/03/14/the-eu-is-a-default-empire-of-nations-in-denial/ (14 mars 2019)

Si l'UE est un empire, il est exceptionnel d'être un empire construit légalement sur la base du volontariat. Quel que soit le nombre de fonctionnaires allemands ou européens qui s'entendent pour punir économiquement et diplomatiquement la Grande-Bretagne pour avoir proposé de partir, le droit de partir de la Grande-Bretagne n'est pas contesté à Berlin ou à Bruxelles. C'est plutôt à Londres que le droit de la Grande-Bretagne à partir est âprement contesté par une classe dirigeante britannique qui se bat pour rester. Si l'Allemagne a acquis la position d'hégémonie impériale, ce n'est pas par conquête ou par un sens exagéré du destin national ou de la supériorité raciale, mais par défaut, en raison de l'affaiblissement des loyautés nationales dans tous les États membres de l'UE.

L'empire libéral de l'UE est un type de gouvernement improvisé par les élites gouvernementales nationales qui sont réticentes ou ne peuvent plus compter sur l'autorité politique fournie par la politique démocratique. Au lieu de la nation intérieure, ces élites au pouvoir se tournent vers l'extérieur vers des arrangements intergouvernementaux supranationaux pour leur autorité.

Si, comme l'affirme Streeck, l'hégémon allemand et son allié la France ont intérêt à faire payer un prix élevé au peuple britannique pour avoir osé défier l'UE, leur allié le plus efficace dans cette entreprise aura été l'élite britannique elle-même.

La classe dirigeante britannique trouve dans l'UE un moyen efficace et attrayant de faire valoir ses intérêts. Et ce, même si l'Allemagne est le principal bénéficiaire de l'arrangement. La répulsion de l'élite britannique à l'égard des revendications de la nation est beaucoup plus forte que les inconvénients qu'elle pourrait subir en jouant le second violon économique de l'Allemagne. L'UE est un empire volontaire composé d'États qui nient leur caractère national, c'est-à-dire le fait que l'autorité de l'État découle de la nation politique.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que les classes dirigeantes des anciens États impériaux de l'UE ont cessé d'essayer de projeter leur influence au niveau national ou international en mobilisant le nationalisme. Au lieu de cela, ils le font en participant à l'empire supranational de la coopération intergouvernementale et en s'opposant au prétendu nationalisme des autres (en particulier de la Russie et de leurs propres populations).

Contre les revendications du cosmopolitisme impérial, nous devons redynamiser l'idée que la nation est le lieu de l'autorité du peuple et de la solidarité avec les autres peuples. Contre la politique identitaire de la droite populiste et de la gauche prétentieuse, nous devons populariser l'idée du peuple en tant que citoyenneté de personnes autodéterminées.

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Le 25/03/2019 à 11:23, Coriace a dit :

Macron est un ultra liberal qui augmente l'impot. Et qui sur etatise des sujets privés. Cf Schiappa sur les tâches menageres. Decidement en France les mots n'ont aucun sens. Merci LFI. Et le FN aussi par la même occasion. Et pourtant Dieu sait que je suis plus proche d'eux que du Macron.

Macron est un néolibéral pur jus qui privatise à tour de bras y compris des entreprises rentables comme ADP ou la Française des jeux, diminue l'impôt des plus aisées, continue à saccager les services publics. Oui les mots un sens et surtout les actes. Mais s'il est bien raccord avec l'essence des traités, ce n'est malgré tout pas le sujet du fil.

Le 25/03/2019 à 12:24, prof.566 a dit :

Non. Macron est un libéral, certes, mais le qualifier d'ultra est assez grotesque.Ca aurait pu être Fillon et LA oui

Fillon n'aurait pas eu la liberté de faire la moitié de ce que fait Macron. C'est simplement une question de posture et d'image. Mais Macron ne cache pas son admiration pour la dame de fer. Il faut peu connaître la politique pour ne pas savoir où est sa filiation idéologique. On rappellera que Blair lui même partageait la même admiration. Les repères se perdent on dirait...Une conséquence de l'européanisation d'ailleurs, en partie.

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il y a 6 minutes, Nicks a dit :

Macron est un néolibéral pur jus qui privatise à tour de bras y compris des entreprises rentables comme ADP ou la Française des jeux, diminue l'impôt des plus aisées, continue à saccager les services publics. Oui les mots un sens et surtout les actes. Mais s'il est bien raccord avec l'essence des traités, ce n'est malgré tout pas le sujet du fil.

Dans un pays avec 57 % du PIB de dépenses publiques, 32 % du PIB en prestations de protection sociale, une augmentation continue du nombre de fonctionnaires depuis des décennies, etc. On peut le dire avec retenue : on nage résolument dans l'ultralibéralisme.

 

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Vous savez bien que ce n'est pas un argument. Je n'ai pas dit que la France était devenu un pays ultra-libéral mais que Macron (et ses devanciers, même si l'accélération est à chaque fois plus nette en changeant de présidence) oeuvrait à le normaliser avec une politique qui elle est parfaitement dans le standard de l'outillage néolibéral produit depuis une quarantaine d'année en commençant par les Etats-Unis. Pensez qu'il y a en face de vous des gens qui sont un peu au fait de l'histoire politique internationale des dernières décennies.

Modifié par Nicks
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il y a 18 minutes, Nicks a dit :

Vous savez bien que ce n'est pas un argument.

Je sais surtout que la politique menée par un dirigeant s'analyse au regard du contexte. Qui plus est, quand on regarde les données concrètes, il est loin d'être sûr - et c'est un euphémisme - que la politique de ses devanciers fut résolument libérale. Il y a certains traits de libéralisme... mais plein d'éléments contraires aux principes du libéralisme.

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Cela change la nature de la politique ? Thatcher n'était donc pas libérale parce que la Grande-Bretagne des années 70 avait été gouvernée longtemps par les travaillistes amollis ? Privatiser une entreprise qui rapporte à l'Etat, ce n'est pas un radicalisme idéologique parce qu'il existe encore quelques restes d'entreprises publiques en France ? Vous me permettrez de douter un peu de ce genre d'analyse contextuelle.

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il y a 6 minutes, Nicks a dit :

Cela change la nature de la politique ?

Vous ne parliez pas de la politique, mais d'identité politique (cf. "néolibéral pur jus"). Il n'est pas dit du tout que Macron ou ses prédécesseurs auraient mené la politique qu'ils ont menée dans d'autres contextes. Mitterrand était devenu un néolibéral pur jus après avoir privatisé dans un deuxième temps - bien plus que ne l'ont fait les présidents/1er ministres suivants d'ailleurs - alors qu'il avait initialement nationalisé ? Bref, pour tout dire, je n'ai pas l'impression que vous montriez beaucoup de pondération dans l'analyse des dirigeants et de leurs politiques.

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il y a 25 minutes, mehari a dit :

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi libéral à l'air d'être une insulte et le libéralisme en général tout juste mieux considéré que le fascisme en France?

Cela nécessiterait une explication longue, sans être sûr d'ailleurs d'avoir tous les éléments en poche. Le plus étonnant est que l'on parvient à faire passer pour libéraux ou ultralibéraux des présidents et gouvernants qui n'arrêtent pas de s'immiscer - et cela ne me gêne d'ailleurs pas forcément/toujours à titre personnel - dans l'organisation de la vie économique et sociale du pays. Autrement dit, en même temps que de rechercher pourquoi libéral serait une insulte, il faut également se demander comment les mouvements interprètent/tirent le concept de libéralisme, y catégorisent les noms et tendances, pour les adapter à leurs vues/besoins/stratégies politiques.

Modifié par Skw
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il y a 15 minutes, Skw a dit :

Vous ne parliez pas de la politique, mais d'identité politique (cf. "néolibéral pur jus"). Il n'est pas dit du tout que Macron ou ses prédécesseurs auraient mené la politique qu'ils ont menée dans d'autres contextes. Mitterrand était devenu un néolibéral pur jus après avoir privatisé dans un deuxième temps - bien plus que ne l'ont fait les présidents/1er ministres suivants d'ailleurs - alors qu'il avait initialement nationalisé ? Bref, pour tout dire, je n'ai pas l'impression que vous montriez beaucoup de pondération dans l'analyse des dirigeants et de leurs politiques.

Je ne cache pas mes sympathies politiques mais a priori je suis encore capable de faire des analyses sur des grilles intellectuellement valides. Vous me citez Mitterand. Certes,  si les gens peuvent changer d'orientation politique, le plus souvent vers plus de libéralisme, leur parcours est souvent riche d'enseignement pour qui veut bien s'y pencher. En ce qui concerne Macron, il y a une adéquation assez nette entre son inclination idéologique, déjà très visible lors de son parcours de ministre de l'économie et son action en tant que président. Si on veut contextualiser à escient, en prenant la France et son histoire politique pour cadre, alors, clairement, il est un président très libéral.

Ensuite qu'est-ce que de la pondération ? Macron n'est pas Hayek ? Non. Faut-il juger seulement sur la complétude des méfaits avant de qualifier une politique ?  Faut-il se dire que si finalement l'extrémité redoutée n'a pas été entièrement atteinte, alors c'est que l'acteur n'était peut-être pas si radical ? Je suppose que certains intérêts s'en verraient confortés. Je ne suis pas très familier de ce genre de pondération vous l'aurez deviné.

il y a 14 minutes, mehari a dit :

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi libéral à l'air d'être une insulte et le libéralisme en général tout juste mieux considéré que le fascisme en France?

Le libéralisme en France est principalement utilisé dans son acception économique, vous ne devez pas l'ignorer. A gauche, il est assez légitime de considérer qu'elle est socialement toxique quand le curseur penche trop vers la rente et le capital, comme c'est largement le cas en ce moment.

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Le 26/03/2019 à 15:00, mehari a dit :

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi libéral à l'air d'être une insulte et le libéralisme en général tout juste mieux considéré que le fascisme en France?

Le libéralisme économique est le prélude du fascisme.

Le libéralisme économique a pour objectif de concentrer les richesses dans un nombre de plus en plus réduit d'hyper-privilégiés, au détriment du reste de la population. Cela provoque le mécontentement de la population (e.g., mouvement des Gilets Jaunes). Pour éviter que ce mécontentement aboutisse à une remise en cause des hyper-privilégiés, on a recours au fascisme qui permet de dresser une partie des pauvres contre une autre partie, comme ça ils ne s'unissent pas pour faire une révolution socialiste.

L'équilibre budgétaire (Schwarze Null) sacralisé par les traités européens correspond à une vieille tradition allemande puisque c'était déjà la politique économique allemande de Heinrich Brüning.  Avec les résultats que l'on sait.

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On 3/27/2019 at 10:00 AM, Nicks said:
Quote

Que Bruxelles pousse à la privatisation du secteur hydro-électrique n’est guère étonnant : elle est dans son rôle d’aiguillon des politiques néolibérales et de héraut des vertus de la concurrence, prétendument libre et non faussée. 

Ce qui pose plutôt question, c’est l’empressement du gouvernement à satisfaire à cette exigence de Bruxelles. Incompréhensible a priori tant elle semble aller contre l’intérêt général… A moins qu’il ne s’agisse d’un énième cadeau sans contrepartie de la communauté aux intérêts privés.

 

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il y a 24 minutes, Kelkin a dit :

Le libéralisme économique est le prélude du fascisme.

Le libéralisme économique a pour objectif de concentrer les richesses dans un nombre de plus en plus réduit d'hyper-privilégiés, au détriment du reste de la population. Cela provoque le mécontentement de la population (e.g., mouvement des Gilets Jaunes). Pour éviter que ce mécontentement aboutisse à une remise en cause des hyper-privilégiés, on a recours au fascisme qui permet de dresser une partie des pauvres contre une autre partie, comme ça ils ne s'unissent pas pour faire une révolution socialiste.

L'équilibre budgétaire (Schwarze Null) sacralisé par les traités européens correspond à une vieille tradition allemande puisque c'était déjà la politique économique allemande de Heinrich Brüning.  Avec les résultats que l'on sait.

sauf si tu y mets des règles .. portant sur la concurrence, un salaire minimum afin que le salarié ne se retrouve nu et cru au bout du compte ;

Mais alors ce n'est plus du libéralisme car pour les libéraux, les règles ils n'aiment pas ça  car elles freinent leur compétitivité ce qui n'est pas faux et comme le salarié est la variable d'ajustement ..... je ne dis pas non plus qu'ils adorent faire ça (encore que) mais c'est inéluctable que c'est le petit qui trinque.

il y a 16 minutes, g4lly a dit :

 

Ni la survenue de catastrophes type Pont de Gène et ni l'arrivée de  gouvernements europhobes ne troublent visiblement Bruxelles et la commission  qui reste droit dans ses bottes. Ayez confiance .....

ça fait penser aux pillards qui lors des catastrophes profitent tant qu'ils peuvent et restent jusqu'à l'ultime seconde pour remplir leur poche avant que les forces de l'ordre n'interviennent. 

Ici les Pillards se sont ceux derriere les Lobbyes,

les forces de l'ordre hélas, les Gouvernement Europhobes et les "Brexiteurs",

les richesses à piller ce sont tout ce qui est géré par le public / la fonction publique

la catastrophe c'est ce qu'est devenue l'UE au fil des années

Modifié par Lezard-vert
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La dérégulation et la baisse des impôts pour les ultrasupermégariches (compensée par une augmentation de l'impôt sur les gueux comme la TVA ou la CSG) sont les chevaux de bataille de libéralisme proto-fasciste.

La dérégulation est vue comme une nécessité idéologique parce que la régulation, c'est la Loi, c'est à dire que c'est l'ensemble des décisions prises par les assemblées législatives représentant la volonté du peuple. Donc la dérégulation, c'est l'abrogation de la volonté du peuple.

Chaque fois qu'un politicien ou think-tanker parle de la lourdeur de la Loi, de tel ou tel Code qui serait trop compliqué ou trop poussiéreux, en fait il dit "il y a des choses que le peuple a trouvé inacceptables, et il vaut les rendre acceptées à nouveau".

Dans la vision libérale, les règles ne sont là que pour contrôler les faibles, pas pour restreindre les forts. Les forts doivent être capables d'imposer leur volonté aux faibles, et les faibles ne doivent pas avoir le moindre recours possible : un libéralisme à sens unique, certains sont libres mais pas les autres. L'état, comme émanation collective de la nation et donc aussi des faibles qui en font partie, est l'ennemi et il faut l'affaiblir. La souveraineté d'un état vient de son peuple, tandis que les libéraux veulent une souveraineté basée sur la volonté divine, leur dieu étant l'Argent. C'est pour ça que les crimes contre l'argent sont un blasphème et donc bien plus graves que les crimes contre l'humanité. Et c'est pour ça que les libéraux choisiront toujours de se ranger du côté des fascistes contre les gauchistes.

On notera que la Constitution Européenne avortée, et les traités qui l'ont remplacée, ont servi à rendre le socialisme impossible, comme leurs auteurs ont fièrement déclaré. Pas à rendre le fascisme impossible. Cette échappatoire contre le retour du peuple au pouvoir doit toujours rester disponible pour le libéral.

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il y a 5 minutes, Kelkin a dit :

La dérégulation est vue comme une nécessité idéologique parce que la régulation, c'est la Loi, c'est à dire que c'est l'ensemble des décisions prises par les assemblées législatives représentant la volonté du peuple. Donc la dérégulation, c'est l'abrogation de la volonté du peuple.

J'attends la dernière parti sur la libéralisation des biens publics, et des avantages sociaux, et je pose un coeur sur l'ensemble :laugh:.

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Il y a 14 heures, Kelkin a dit :

Dans la vision libérale, les règles ne sont là que pour contrôler les faibles, pas pour restreindre les forts. Les forts doivent être capables d'imposer leur volonté aux faibles, et les faibles ne doivent pas avoir le moindre recours possible : un libéralisme à sens unique, certains sont libres mais pas les autres. L'état, comme émanation collective de la nation et donc aussi des faibles qui en font partie, est l'ennemi et il faut l'affaiblir. La souveraineté d'un état vient de son peuple, tandis que les libéraux veulent une souveraineté basée sur la volonté divine, leur dieu étant l'Argent. C'est pour ça que les crimes contre l'argent sont un blasphème et donc bien plus graves que les crimes contre l'humanité. Et c'est pour ça que les libéraux choisiront toujours de se ranger du côté des fascistes contre les gauchistes.

Et si on réservait tout ça pour l'ultra-libéralisme ? Ca aurait du sens, ça permettrait de faire quelques nuances bienvenues...

Ce qui s'oppose au libéralisme en matière économique, c'est le dirigisme. Entre ces deux tendances, il y a tout le centrisme de "l'économie sociale de marché", qui tente de ménager chèvre et chou, liberté d'entreprendre, protection sociale, prise en compte des externalités et interdiction d'un certain nombre de choses néfastes, etc.. On est toujours dans ce modèle-là en Europe, quand même, même si effectivement il y a une lourde tendance à la dérive vers le libéralisme plus dur ces dernières décennies.

Mais, et c'est un sacré mais :

  • cette tendance [edit : à l'affaiblissement du système de régulation, à la corruption du système] est vraie partout, de la Chine à la Russie, aux USA. Pire : elle est mécanique, a toujours existé, existera toujours tant que la vie politique n'est pas dominée par la sagesse et un authentique consensus populaire. Pourquoi ? Parce que partout, toujours, tout le temps, une frange considérable des plus malins entend profiter du système, et que comme ils sont effectivement plus malins que la moyenne, ils le secouent, le corrompent, le font dériver, l'altèrent, pour satisfaire leurs envies de pouvoir et de pognon. Ils jouent sur les différentiels de coûts et de lois entre états, ils achètent l'opinion, ils influencent les élus, etc... Toujours, partout. Jusqu'au prochain choc externe, jusqu'à la prochaine guerre, jusqu'à la révolution possiblement suivie d'une période de reconstruction, jusqu'au chef charismatique dans le meilleur des cas. Et ensuite : c'est r'parti.
    L'heure n'étant
    pas trop à la sagesse, les évolutions technologiques provoquant des ruptures et des opportunités inédites, le mouvement est fort, les sociétés civiles résistent moins, se laissent balader, et donc on dérive durement.
  • Le dirigisme a sacrément fait la preuve répétée de ses côtés pervers. Et il est éminemment corrupteur, avec des résultats super-pourris.
Citation

On notera que la Constitution Européenne avortée, et les traités qui l'ont remplacée, ont servi à rendre le socialisme impossible, comme leurs auteurs ont fièrement déclaré. Pas à rendre le fascisme impossible. Cette échappatoire contre le retour du peuple au pouvoir doit toujours rester disponible pour le libéral.

Le bilan du dirigisme n'est pas réjouissant. Cf. Chine. Cf. Russie. Et on ne parlera pas du Venezuela ou du Zimbabwe, n'est-ce pas ?

Le salut est au centre et à la probité...

Modifié par Boule75
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23 minutes ago, Boule75 said:

On est toujours dans ce modèle-là Europe, quand même, même si effectivement il y a une lourde tendance à la dérive vers le libéralisme plus dur ces dernières décennies.

En même temps quand tu graves dans le marbre que l'objectif est la concurrence totale d'acteur privé s'occupant de tout ... forcément.

Ajoute a ça des gouvernements ... qui vont dans le même sens ... et la tendance lourde et plus qu'une tendance lourde c'est la norme.

23 minutes ago, Boule75 said:

Le bilan du dirigisme n'est pas réjouissant. Cf. Chine. Cf. Russie. Et on ne parlera pas du Venezuela ou du Zimbabwe, n'est-ce pas ?

La France gaullienne ... n'était pas dirigiste? C'était le mal?

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

En même temps quand tu graves dans le marbre que l'objectif est la concurrence totale d'acteur privé s'occupant de tout ... forcément.

Ajoute a ça des gouvernements ... qui vont dans le même sens ... et la tendance lourde et plus qu'une tendance lourde c'est la norme.

Pire que ça : c'est une idéologie, très largement véhiculée par les jeux télévisuels notamment et le "spectacle" du sport : compétition, compétition, compétition ! Battez-vous ! Concurrence ! Et on supprime le 12 !

Elle est aussi favorisée, à rebours, par le spectacle peu ragoutant de certains secteurs hors-concurence  (pas tous !) et de leurs dérives internes. Sans sombrer dans l'ultra-libéralisme à tout crin, il y a eu et il y a probablement encore des délires de feignasses et des gabegies à EDF ou à la SNCF, ou dans certains coins de la fonction publique. Tel audit d'un atelier de maintenance, au moment du passage aux 35 heures, où fut constaté que les salariés travaillaient déjà nettement moins de 35 heures, tel salarié d'EDF chauffant sa piscine découverte à l'électricité en hiver, la Mairie de Paris où les horaires sont trèèès tranquilles dans certains métiers, le tout souvent doublé de résistances phénoménales au changement.

Le statut des dockers et les abus qui allaient avec a ruiné les ports. La gestion étatique de l'atome n'a pas eu que des avantages, et ainsi de suite.

A certains moments, la privatisation apparaît, à tort ou à raison, comme un levier pour lever certaines scléroses lourdes.

 

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

La France gaullienne ... n'était pas dirigiste? C'était le mal?

Pas absolument dirigiste, non : "centriste", avec pas mal de succès, et des échecs aussi.

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