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[Union Européenne] nos projets, son futur


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3 minutes ago, true_cricket said:

La régulation. Généralement étatique, non?

Les états passent leur temps a vouloir faire des "champions" ... ce qui va dans le sens de la consolidation au moins sectorielle.

A priori les entreprises ne sont jamais assez grosses pour survivre ... je ne vois pas les états aller dans le sens inverse, a supposer qu'il y puisse grand chose d'ailleurs.

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Il y a 8 heures, zx a dit :

eh oui, quand on est, Vergiss mich nicht, ich bin die Bank, verstanden, mein Kleiner, jaja, so ist es nun mal. , avec ca difficile de manoeuvrer

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/interview-de-merkel-la-france-doit-jouer-la-carte-de-l-allemagne-dit-woerth-20190516

Quel surprise, Eric Woerth est un collabo ! Qui l'eût cru ?

 

il y a 8 minutes, true_cricket a dit :

La régulation. Généralement étatique, non?

Ça va faire 40 ans que l'orthodoxie politique est que la dérégulation tout azimuth dans tous les domaines est l'alpha et l'oméga de la saine gestion économique. Il y  a trop de lois, les entreprises sont étouffées, etc. Ce discours n'a pas changé et il n'y a personne de crédible pour dire qu'il faut plus de régulation. (Un particule de gauche qui gagne moins de 5% des votes n'est pas crédible.)

 

il y a 10 minutes, g4lly a dit :

Les états passent leur temps a vouloir faire des "champions" ... ce qui va dans le sens de la consolidation au moins sectorielle.

A priori les entreprises ne sont jamais assez grosses pour survivre ... je ne vois pas les états aller dans le sens inverse, a supposer qu'il y puisse grand chose d'ailleurs.

La taille est un avantage compétitif certain. Partant de là, un état qui limite la taile de ses entreprises est un état qui leur donne un handicap face aux entreprises étrangères qui elles ne sont pas limitées.

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il y a 7 minutes, Kelkin a dit :

Quel surprise, Eric Woerth est un collabo ! Qui l'eût cru ?

Le mot est peut-être un peu excessif, quand même.

Je dirais que c'est un partisan de la hiérarchie dans les relations internationales. Si tu traites avec un Etat que tu estimes situé au-dessus de toi dans l'échelle hiérarchique, tu écoutes poliment et tu fais oui-oui de la tête. Je peux imaginer que Eric Woerth mettrait probablement au moins l'Allemagne et les Etats-Unis dans la liste de ceux à qui on fait oui-oui en dodelinant du chef. Peut-être aussi la Chine.

Enfin c'est vrai que lorsqu'on se rappelle que LR est un descendant - très lointain, abâtardi moult fois certes, habitué de longue date à porter le joug sans doute... mais quand même - du gaullisme... ça reste effarant :wacko: !

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il y a 55 minutes, true_cricket a dit :

Une situation de monopole interne n'a jamais permis d'avoir du matériel performant, pourtant....

Un jour j'avais regardé un documentaire à la télé sur la conquête de la lune, la question étant : pourquoi c'est les Américains et pas les Russes qui ont mis le premier homme sur la lune ?

En fait les Soviétiques avaient mis plusieurs entreprises en concurrence, ne mettant pas tous les oeufs dans le même panier : c'était à quelques nuances près la "concurrence libre et non faussée" de Margrethe Vestager. Les Américains avaient créé un monopole d'État unique, de type "soviétique", avec la nasa, où ils ont mis le paquet.

C'est les Américains qui ont gagné.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_lunaire_habité_soviétique

Le projet lunaire habité échoua donc, d'une part du fait de l'incapacité de l'URSS à fédérer les ressources sur un projet unique, et d'autre part du fait du retard pris sur le développement d'une propulsion faisant appel à l'hydrogène et l'oxygène comme carburant/comburant.

 

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il y a 37 minutes, Wallaby a dit :

Un jour j'avais regardé un documentaire à la télé sur la conquête de la lune, la question étant : pourquoi c'est les Américains et pas les Russes qui ont mis le premier homme sur la lune ?

En fait les Soviétiques avaient mis plusieurs entreprises en concurrence, ne mettant pas tous les oeufs dans le même panier : c'était à quelques nuances près la "concurrence libre et non faussée" de Margrethe Vestager. Les Américains avaient créé un monopole d'État unique, de type "soviétique", avec la nasa, où ils ont mis le paquet.

C'est les Américains qui ont gagné.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_lunaire_habité_soviétique

Le projet lunaire habité échoua donc, d'une part du fait de l'incapacité de l'URSS à fédérer les ressources sur un projet unique, et d'autre part du fait du retard pris sur le développement d'une propulsion faisant appel à l'hydrogène et l'oxygène comme carburant/comburant.

 

C'est plus nuancé que ça.

La NASA était l'institution maîtresse qui coordonnait le programme spatial américain, et à l'époque le programme Apollo. De ce point de vue, elle avait un monopole de la décision.

Mais elle n'a pas hésité à soumettre à une intense concurrence ses sous-traitants.

C'est un cas exemplaire de partenariat publique-privé réussi. Il y aurait beaucoup à dire sur cette époque. 

 

D'une manière générale, la différence essentiel entre soviétiques et américains est que ce qui a fait défaut au 1er est la cohérences. C’est le principal critère qui fait s'échouer ou réussir un programme.

Modifié par Shorr kan
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Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Selon Eric Woerth, semble t il d'accord avec d'autres responsables de LR

On ne saurait être plus clair. "Au contraire", il faut donc laisser de côté ce qui fâche - en langage commun, s'écraser. Ne pas s'opposer lorsqu'on n'est pas d'accord, ou lorsque les intérêts français et allemands sont en conflit. Sinon, "les choses se passeront mal".

Le problème bien sûr, c'est que si l'on "joue la carte de l'Allemagne", comme un certain président à compter de 2013-2014, eh bien on se retrouve avec un deuxième Hollande. Peut-être en pire, car quand on est sur une pente si on ne fait pas d'efforts déterminés la seule direction possible est vers le bas.

"Jouer la carte de l'Allemagne" n'est donc pas dans l'intérêt de la France.

Hollande ne se serait-il pas largement désintéressé de l'Europe, d'où les petits problèmes rencontrés derrière ?

Il ne s'agit pas de "jouer la carte de l'Allemagne" : il s'agit de constater que nos deux économies sont très étroitement imbriquées et dépendantes, nos intérêts de même, que nos mentalités sont finalement très proches, et ensuite, quand différent il y a sur tel ou tel point, différent évidemment exacerbé par ce qui crève les yeux (la langue, la géographie), de bosser pour trouver solutions, compromis, et les deux peuvent être médiocres ou très bons : des discussions comme celles- là interviennent au plan national ou même local, sur une base régulière, avec forcément leurs gagnants et leur perdants, les bonnes et les mauvaises solutions. On n'en fait pas tout le temps tout un fromage !

Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Ce n'est pas non plus dans l'intérêt d'Emmanuel Macron. A quarante-quatre ans, en 2022, il terminerait sa carrière jusqu'ici fulgurante par un échec catastrophique et humiliant, et laissant les commandes du pays à un président qu'il considérerait probablement comme très opposé à lui ?

Je ne pense pas que Macron va cesser d' "insister sur ce qui fâche". La question bien sûr c'est ce qu'il va faire. Tant il est vrai qu'à partir d'un moment, un dirigeant ne peut plus se contenter de paroles pour influer sur une situation, il lui faut des actes.

 

Mais il y a déjà des résultats et des trucs qui avancent, en dépit de la faiblesse insigne de la représentation française à Strasbourg ! On imagine bien que ce ne sera pas jugé significatif, etc, mais Mekel vient - dans le discours déjà - de se rallier aux objectifs climatiques défendus par Paris, les histoires de travailleurs détachés sont en voie de redressement, des dispositions sont prises contre la fraude à la TVA. 

Et pour la faiblesse de la représentation française actuelle, tiens, une illustration, hors charte et donc masquée :

Révélation

C'est le groupe de députés français les plus nombreux au parlement. Efficaces, n'est-ce pas ?

Enfin, se dessine une alliance "progressiste modérée" au prochain Parlement qui pourrait changer pas mal de choses. En Espagne, par exemple, c'est la fois Ciudadanos et les socialistes de Sanchez, pas si loin de 45% à eux deux, qui affirment vouloir s'allier ou même siéger avec la liste Renaissance. Qu'on pense - horreur ! aux LibDem au Ru (en forte hausse) ou aux Grünen en Allemagne (idem) ou à Verhofstadt en Belgique, ou même au SPD en Allemagne, ça pourrait commencer à ressembler à un gros groupe. On verra.

Ce qui sûr, c'est qu'au dernier sommet de Bruxelles, le Président a refusé de masquer les différents sans pour autant partir en quenouille : dont acte. Peut être est-il juste temps de causer assez fort.

Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Emmanuel Macron, s'il le décide, peut détruire l'euro.

Quelle bonne idée !

 

Il y a 10 heures, herciv a dit :

Tu peux aussi voir le côté positif de la chose. La France présente une alternative à Trump et pour ces grands pays politiques ayant eu ou ayant encore des velléités de grandeur c'est éventuellement jouable. Mais celui qui aura le lead politique c'est Macron en ayant tenu cette position seul. Mais j'insiste pourquoi l'Espagne semble se ranger derrière la France ?

Mais parce que c'est raisonnable voire intelligent, purée ! L'Amérique,  l'Italie, la Pologne la Hongrie dérivent, le RU est décérébré et la Russie de Poutine comme la Turquie d'Erdogan attisent tous les feux qu'ils trouvent, la Chine n'est pas notre amie, et je ne parle pas du monde arabe ou d'Israël.

Autant s'entendre entres gens qui, finalement, sont proches !

Il y a 10 heures, zx a dit :

la France n'a pas beaucoup d'alliés parmi les grands pays européens. et elle est en situation de faiblesse 

Tu répètes ça depuis 3 jours, cher zx. Mais où avez-vous lu qu'on était plus alliés dans l'UE ? Sans rire ? Il faut raison garder ! Un peu de distance !

Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

Sauf que c'est un fake news :

https://www.tagesschau.de/ausland/merkel-macron-223.html (16 mai 2019)

La citation de "relation conflictuelle" s'est révélée être une erreur de traduction d'une agence de presse.[...]

Tout à fait : j'ai été vérifié ce matin sur le Südeutsche Zeitung et sur le Spiegel et en passant par Deepl : un discours à mille lieu de ce qui ressortait de la presse française et du Monde, entre autres. Dans le Spiegel, c'était "Angela Merkel soiuligne l'excellente relation avec Paris : oui on discute mais c'est normal, on n'a pas les mêmes systèmes politiques et on n'est pas absolument d'accord sur tout et c'est normal".

Tout ce monde là joue à Facebook : on prend une nouvelle, on vérifie peu ou pas, ou se l'échange sur Tweeter pour être sûr de ne conserver qu'un récit et aucune citation, on choisit l'angle le plus croustillant et hop ! ça fait un bon papier. Et puis "on fait un titre court, hein !". Et hop.

Il y a 5 heures, Shorr kan a dit :

Si il  y a une leçon à en tirer et qu'on extrapole dans le cadre européen et français, le chef de l'état ne de devrait compter et se concentrer que sur les forces vives des siens - et elles existes. Au contraire "miser" systématiquement sur une hypothétique bonne volonté allemande comme s'acharnent à le faire les dirigeants français depuis maintenant une génération, est un mauvais calcul qui ne fait qu'affaiblir la France à long terme.

Ce n'est pas ce qui est fait en ce moment. Et, pour info, c'était exactement le discours de François Bayroux voici 7 et/ou 12 ans.

Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Les états passent leur temps a vouloir faire des "champions" ... ce qui va dans le sens de la consolidation au moins sectorielle.

Ce n'est pas toujours ce qui se passe, non, et notamment sous l'impulsion de l'UE, pas toujours bienvenue, mais, en domaine, assez forte. Et les exemples abondent, réussis ou pas : les opérateurs télécom, etc...

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8 minutes ago, Boule75 said:

Ce n'est pas toujours ce qui se passe, non, et notamment sous l'impulsion de l'UE, pas toujours bienvenue, mais, en domaine, assez forte. Et les exemples abondent, réussis ou pas : les opérateurs télécom, etc... 

Ca tombe bien ... puis qu’eux même ... ces opérateurs ne cessent en France d'appeler à la consolidation du secteur. Seul Free essaie de faire monter les enchères.

Si les exemples abondent citent les nous ...

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

Ca tombe bien ... puis qu’eux même ... ces opérateurs ne cessent en France d'appeler à la consolidation du secteur. Seul Free essaie de faire monter les enchères.

Je veux bien des sources franches. Dire que certain n'y pensent pas, OK, mais de là à prétendre que quelqu'un veut revenir au monopole...

il y a 4 minutes, g4lly a dit :

Si les exemples abondent citent les nous ...

Il faut refaire l'historique nourri des décisions contrariant les fusions au niveau européen au nom des règles anti-concentration décidées par les états et appliquées par les Commissaires européens dédiés depuis des décennies.
On peut partir de .

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5 minutes ago, Boule75 said:

Je veux bien des sources franches. Dire que certain n'y pensent pas, OK, mais de là à prétendre que quelqu'un veut revenir au monopole... 

Quand les trois opérateurs s'entendent sur les prix ca s'appelle comment? Un monopole de fait ... le reste va être dicté par la  course à la fibre et à la 5G ... les petits opérateurs ne pourront tout simplement pas suivre les investissements.

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à l’instant, g4lly a dit :

Quand les trois opérateurs s'entendent sur les prix ca s'appelle comment? Un monopole de fait ...

Et tu n'as pas observé la litanie des condamnations - très lourdes - pour ententes non plus ? Tu crois que ça n'a aucun effet ?

On a 4 opérateurs, et leurs marges ne sont pas extraordinaires.

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4 minutes ago, Boule75 said:

Et tu n'as pas observé la litanie des condamnations - très lourdes - pour ententes non plus ? Tu crois que ça n'a aucun effet ? 

C'est toi qui les paie les amendes en étant client ... donc ils s'en foutent, bien sur qu'ils s'en foutent.

4 minutes ago, Boule75 said:

On a 4 opérateurs, et leurs marges ne sont pas extraordinaires.

Le marché est baissiers depuis plusieurs années ... certains ne margent pas du tout. C'est la raison qui pousse a la consolidation, avant que la valeur des entreprises ne s'effondre.

Et encore on parle ici d'entreprise nationale de fait parce que le marché est segmenté de la sorte ...

... sur les entreprise internationale le phénomène est infiniment plus profond. Quand tu vois une fusion Monsanto Bayer ... tu comprends que la messe est dite.

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il y a 2 minutes, g4lly a dit :

C'est toi qui les paie les amendes en étant client ... donc ils s'en foutent, bien sur qu'ils s'en foutent.

Ah. Leurs dirigeants sont sanctionnés par les actionnaires, parfois, ça nuit à la capacité de développement des entreprises, etc.. Ca métonnerait bien qu'ils s'en foutent tous.

En fait, je suis assez curieux de savoir ce que tu préconises dans le cas d'espèce : concurrence entre entreprises d'état ? Monopole piloté par soviet ? Quoi ?

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6 minutes ago, Boule75 said:

Ah. Leurs dirigeants sont sanctionnés par les actionnaires, parfois, ça nuit à la capacité de développement des entreprises, etc.. Ca métonnerait bien qu'ils s'en foutent tous. 

En fait, je suis assez curieux de savoir ce que tu préconises dans le cas d'espèce : concurrence entre entreprises d'état ? Monopole piloté par soviet ? Quoi ? 

Je constate juste que la soupe libérale ... et les monopole piloté par les soviet ... les deux faces d'une même pièce.

L'une avec quelques acteurs politiques élus qui décident ... l'autre avec quelques riche privilégié qui décident.

Et je prône depuis toujours un voie médiane entre ces deux religions ... avec plus de démocratie dedans et donc beaucoup plus d'état que le n'importe comment actuel vendu comme le paradis par l'Union.

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1 hour ago, Boule75 said:

Enfin, se dessine une alliance "progressiste modérée" au prochain Parlement qui pourrait changer pas mal de choses. En Espagne, par exemple, c'est la fois Ciudadanos et les socialistes de Sanchez, pas si loin de 45% à eux deux, qui affirment vouloir s'allier ou même siéger avec la liste Renaissance. Qu'on pense - horreur ! aux LibDem au Ru (en forte hausse) ou aux Grünen en Allemagne (idem) ou à Verhofstadt en Belgique, ou même au SPD en Allemagne, ça pourrait commencer à ressembler à un gros groupe. On verra.

À voir... Ça fait quand même un sacré mélange. Si LREM/Modem, Open Vld/MR, C's, LibDem ça se mêle relativement bien, j'ai un petit doute sur le PSOE et SPD (on parlait aussi de PD (Italie))  (sociaux-démocrates) et de Grünen (écologistes). On est simplement face à des familles différentes et il sera difficile de les faire converger sur tout.

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

Et je prône depuis toujours un voie médiane entre ces deux religions ... avec plus de démocratie dedans et donc beaucoup plus d'état que le n'importe comment actuel vendu comme le paradis par l'Union.

Ce n'est pas tant l'Union qui vend que le monde qui tourne comme ça, partout où il "tourne" ou presque et en dépit des défauts du système, partout ou presque à l'exception des monopoles publics bien gérés.

Pour ma part, je pense avoir déjà dit ici que j'étais plus que réservé sur les histoires de "démocratie participative" généralisée où il reviendrait aux citoyens de s'intéresser et d'arbitrer à de multiples échelles et en permanence. Le copropriétaire lambda, l'habitant de la commune a déjà souvent bien du mal a dégage les temps nécessaire pour prendre connaissance des questions à trancher et à se former une opinion un peu éclairée quand on les lui met sous les yeux. Idem à toutes les échelles plus grandes. Alors comment imaginer un système efficace où il s'agirait de multiplier la fréquence de recours à ces mécanismes par 10, 1000 ou 100.000 ? Faire ça, c'est courir le très grand risque de donner une pouvoir fort aux gens qui s'organiseront le plus efficacement possible (hors de tout contrôle) pour, de leur position de citoyen de base, se constituer en groupes votant en masse à de multiples élections ou consultations en suivant "les directives des chefs de parti" venus d'on-ne-sait-où pour faire on-se-sait-quoi. FlyRider aux stéroïdes, lobbyistes de tous poils, etc...

Mais développe ton idée, pourquoi pas !

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Il y a 6 heures, mehari a dit :

À voir... Ça fait quand même un sacré mélange. Si LREM/Modem, Open Vld/MR, C's, LibDem ça se mêle relativement bien, j'ai un petit doute sur le PSOE et SPD (on parlait aussi de PD (Italie))  (sociaux-démocrates) et de Grünen (écologistes). On est simplement face à des familles différentes et il sera difficile de les faire converger sur tout.

Il n'y a pas besoin de converger sur "tout" (on a parfois du mal à le faire pour soi-même...), juste de s'entendre assez bien sur les points clés.

Je ne remet pas la main sur ce que j'avais lu à propos de Sanchez et de la réunion publique de Strasbourg.

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Il y a 16 heures, Alexis a dit :

Le mot est peut-être un peu excessif, quand même.

Je dirais que c'est un partisan de la hiérarchie dans les relations internationales. Si tu traites avec un Etat que tu estimes situé au-dessus de toi dans l'échelle hiérarchique, tu écoutes poliment et tu fais oui-oui de la tête. Je peux imaginer que Eric Woerth mettrait probablement au moins l'Allemagne et les Etats-Unis dans la liste de ceux à qui on fait oui-oui en dodelinant du chef. Peut-être aussi la Chine.

Enfin c'est vrai que lorsqu'on se rappelle que LR est un descendant - très lointain, abâtardi moult fois certes, habitué de longue date à porter le joug sans doute... mais quand même - du gaullisme... ça reste effarant :wacko: !

Cela reste effarant aussi de se dire que ce parti fait groupe parlementaire commun avec Mme Kramp-Karrenbauer qui veut supprimer le siège de la France au conseil de sécurité.

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Mike Pompeo se prend une veste à Bruxelles. Les Européens résistent au lobbying US. Jusqu’à quand ?

Citation

La pression américaine très visible sur les Européens ces derniers jours a échoué sur deux sujets clés : l’accord sur le nucléaire iranien et la défense européenne. Les Européens ont refusé de plier. Mike Pompeo est reparti les mains vides. La diplomatie US mise en échec par les Européens. Fait assez rare pour être remarqué.

Citation

Jusqu’à quand les Européens arriveront à rester ainsi unis ? C’est une question qu’on peut se poser. Chacun sait bien que la machine de guerre américaine est implacable, multipliant les alliances à revers, cherchant à diviser le continent européen, montant les États membres les uns contre les autres. De façon étonnante, malgré le Brexit, les divergences et les divisions politiques intenses entre les pays membres, les Européens jouent plus ou moins groupés. C’est un phénomène nouveau qu’il convient de suivre avec attention. La bataille n’est pas terminée.

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Premier dossier : l’Iran

Soyons clairs. C’est une petite humiliation diplomatique que s’est vu infliger le ministre américain des Affaires étrangères Mike Pompeo. Venu de façon impromptue à Bruxelles pour rencontrer ses homologues européens, il espérait en ressortir avec une photo des E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) le saluant de concert. Histoire de pouvoir justifier d’une communauté de vues entre Européens et Américains sur le dossier sensible du nucléaire iranien. Il en a été pour ses frais.

Mike Pompeo a dû rencontrer séparément chacun des ministres. Sans photo à l’appui. Il en a été réduit, après un détour par l’OTAN, à revenir saluer la Haute représentante de l’UE pour obtenir — cette fois photo à l’appui — une poignée de main de la chef de la diplomatie européenne. Une politesse plutôt qu’une reddition.

NB : Même si les deux bords de l’Atlantique partagent une certaine communauté de vues sur le danger iranien au plan régional ou balistique (Paris étant plus proche de Washington sur ce point que Berlin), ils divergent totalement sur la manière d’arriver à leurs fins. Les États-Unis ont rompu l’accord international pour faire pression. Les Européens considèrent que les Iraniens respectent le ‘deal’ et qu’il faut plutôt continuer le dialogue avec eux pour les amener à négocier d’autres points.

Citation

Deuxième dossier : la défense européenne

Dans la suite directe des pressions en tout genre exercées par les Américains tant sur les députés européens que sur les commissaires ou les États membres (lire : Les États-Unis déclenchent une opération de lobbying pour miner le Fonds européen de défense), deux sous-secrétaires (Défense et Affaires étrangères) se sont fendus d’une bafouille comminatoire à la Haute représentante de l’UE Federica Mogherini, avec copie au président du Parlement européen Antonio Tajani et au vice-président de la Commission Jyrki Katainen.

Une lettre en forme d’ultimatum et de menaces en tous genres. Objet de leur courroux : principalement, le Fonds européen de défense (FEDef) accusé de favoriser la base industrielle européenne. Les Américains veulent que leurs entreprises soient traitées d’égal à égal et recevoir, eux aussi, des financements européens. La coopération structurée européenne (PESCO) est également dans le viseur, les Américains estimant que l’ouverture aux pays tiers (entendez les États-Unis ou le Royaume-Uni) est trop ‘exceptionnelle’ et soumise à plusieurs conditions. Les Américains veulent entrer dans la place comme acteur privilégié sans l’épée de Damoclès du droit de veto (lire : Les États-Unis tancent les Européens sur leurs initiatives de défense. La lettre américaine décryptée (V2)).

Un délai jusqu’au 10 juin est ainsi laissé aux Européens pour répondre avec injonction de modifier la législation européenne, sous peine d’entacher gravement le pacte OTAN-UE… On tremble déjà. Plus concrètement, la pression s’exerce sur les entreprises : toute entreprise qui recevrait un financement européen s’exposerait à se voir fermer les marchés américains si elle respectait intégralement les dispositions (notamment sur la propriété intellectuelle). En clair, une menace très concrète de mesures de rétorsion.

Là encore, les Européens ne se sont pas laissés démonter et s’apprêtent à renvoyer une réponse très polie aux Américains… mais très ferme.

 

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Derrière les sourires, une petite humiliation … pour Mike Pompeo.

https://www.bruxelles2.eu/2019/05/15/mike-pompeo-se-prend-une-veste-a-bruxelles-les-europeens-resistent-au-lobbying-us-jusqua-quand/

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il y a 21 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

 

Plus concrètement, la pression s’exerce sur les entreprises : toute entreprise qui recevrait un financement européen s’exposerait à se voir fermer les marchés américains si elle respectait intégralement les dispositions (notamment sur la propriété intellectuelle). En clair, une menace très concrète de mesures de rétorsion.



Derrière les sourires, une petite humiliation … pour Mike Pompeo.

C'est bien que les officiels européens n'aient pas capitulé tout de suite - ce qui aurait d'ailleurs probablement surprise Pompeo et Trump.

La question est celle de la réaction européenne une fois passée cette escarmouche initiale, quand les Américains entreront dans le dur, avec sanctions contre toute entreprise européenne qui bénéficierait de ce programme de recherche européen.

Si les sanctions sont suffisamment fortes, elles pourraient convaincre certaines entreprises de renoncer au programme pour s' épargner les sanctions. Ce qui diminuerait son efficacité, atteignant l'objectif de guerre économique du gouvernement américain.

Je ne vois pas d'autre option de riposte dans ce cas que des contre-sanctions visant les entreprises américaines d'armement. Ou encore des coopérations de défense avec la Russie ou la Chine.

Mouais, et les chances d'arriver à un consensus européen sur de telles rétorsions sont... ? (*)

Je le sens pas trop bien, sur ce coup là...

 

(*) Et pourtant, ça pourrait être une très belle occasion pour quelques pays de réparer leur erreur et de faire des sanctions tiens au hasard contre... Lockheed Martin et son fer à repasser-35 !

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3 hours ago, Alexis said:

 

(*) Et pourtant, ça pourrait être une très belle occasion pour quelques pays de réparer leur erreur et de faire des sanctions tiens au hasard contre... Lockheed Martin et son fer à repasser-35 !

On ne peut pas le comparer à un fer à repasser: si quelqu'un arrivait avec un fer à repasser dans cette gamme de prix et coûts (relativement au marché des fers à repasser :rolleyes:), et qui fonctionne comme celui-là (par rapport à ce qu'il est censé pouvoir faire), personne n'en achèterait. Mais le F-35, y'a quand même plein de pays qui l'achètent.

Comme quoi, le marché des fers à repasser est nettement plus rationnel et fait de meilleurs produits. Le mien marche très bien, merci... Quand je décide de m'en servir. 

Modifié par Tancrède
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https://uk.ambafrance.org/Declarations-d-Amelie-de-Montchalin-sur-le-Brexit (23 avril 2019)

Entretien de Mme Amélie de Montchalin, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargée des affaires européennes, avec « France 2 »

Oui, mais en 2005, il y a eu des « oui » et des « non ». En France le référendum c’était « non ». Quand on a fait le Traité de Lisbonne, qui était une vraie avancée pour l’Europe, et moi j’ai voté pour, donc je n’ai pas d’état d’âme là-dessus, mais le fait qu’on revienne sur le vote des Français a créé, on le voit encore aujourd’hui, une énorme rupture démocratique.

Une « rupture démocratique » ? Eh bien ! Autrement dit, un coup d'État !

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