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[Union Européenne] nos projets, son futur


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24 minutes ago, Alexis said:

J'ai mis un "♡" parce que ce serait bien, mais... je n'y crois guère. Combien en UE d'obligés de Washington, ou du moins de pays qui croient l'être puisqu'ils pensent que seuls les Etats-Unis peuvent les protéger contre le Grand Méchant Vladimir - ou le monstre sous leur lit ?

Parfois même les pire laquais ... se rebiffent un peu ... quand on touche trop à leur gagne pain. Il n'est pas improbable que les USA soient déjà allé trop loin sur l'extraterritorialité de certaine sanction administrative. D'autant plus quand les laquais en question prennent conscience que leur capacité de nuisance leur donne de sérieux levier sur leur suzerain.

Je ne parle pas des menace judiciaire sur le dollar notamment ... parce que c'est très différent ... et beaucoup moins clair ... les victimes n'allant jamais au procès et préférant l'arrangement avec le procureur ... c'est menace n'ont pas de matérialité ... et il est même fort possible que l'état perde ses procès incriminant les société usant du dollar tant le fond est fumeux. Même si l'intention est clairement affiché ... imposer sa domination sous couvert de soit disant justice.

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https://www.lci.fr/international/sofagate-la-mise-en-garde-d-ursula-von-der-leyen-a-charles-michel-2183351.html (13 avril 2021)

Ursula von der Leyen a demandé à ses services de contacter leurs homologues au Conseil pour "trouver un 'modus vivendi' afin d'éviter de telles situations à l'avenir", avait expliqué plus tôt dans la journée son porte-parole Éric Mamer. Un memorandum qui expose en cinq points les demandes de la présidente de la Commission sur la base de "l'interprétation des règles en vigueur", a été transmis par email aux collaborateurs de Charles Michel, a-t-il précisé.

Le texte est analysé comme "une série de conditions" imposées par la Commission avec la volonté "d'affaiblir le Conseil européen", a affirmé à l'AFP un représentant du Conseil, l'organe représentant les 27 Etats membres. L'exécutif européen s'est défendu d'avoir une telle intention: "Nous ne revendiquons rien de plus que ce qui est dans les traités", a assuré Éric Mamer.

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Le dumping fiscal en Europe, peut-être résolu par… les Etats-Unis
Les projets de l’administration de Joe Biden en matière de fiscalité pourraient déboucher sur un accord au sein de l’OCDE pour contrer l’optimisation fiscale des multinationales. Cela résoudrait du même coup les pratiques de dumping fiscal au sein même de l’Europe que les Etats-membres de l’Union n’arrivent pas à contrer.
https://www.usinenouvelle.com/editorial/le-dumping-fiscal-en-europe-peut-etre-resolu-par-les-etats-unis.N1081769

Révélation

Les Etats-Unis ouvrent la voie à un accord au sein de l’OCDE pour réduire l’optimisation fiscale des multinationales. Un chantier ouvert depuis des années qui avance par « stop and go ». Car en quête de revenus pour financer la relance américaine, Janet Yellen, la secrétaire au Trésor, entend remonter le taux d’impôt sur les sociétés américaines à 28 %. Et surtout elle propose à l’OCDE d’instaurer un plancher minimum à 21 % partout dans le monde, tout en répartissant l’impôt de manière plus juste dans les pays où les multinationales opèrent.

Ce sujet est clé, en particulier pour taxer les méga bénéfices des entreprises du numériques qui le sont si peu. Ce sont les blocages à l’OCDE qui ont conduit certains Etats européens comme la France, l’Autriche ou le Royaume-Uni à imposer les géants de la Tech (sur leur chiffre d’affaire, faute de mieux).

Une impulsion décisive

L’Europe tente aussi depuis des années de faire entrer dans le rang les Etats-membres qui jouent au dumping fiscal, comme l’Irlande avec son taux d’IS à 12, 5 % ou encore le Luxembourg ou la Pologne. Aujourd’hui, c’est l’impulsion décisive des Etats-Unis qui pourrait parvenir à ce résultat que les Européens n’ont pas réussi à atteindre seuls. Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire le reconnait : « Il y a un paradoxe à ce que l’harmonisation fiscale en Europe arrive via l’OCDE plutôt que par un vote des Etats-membres », a-t-il reconnu lors d’un point avec la presse en avril. Mais tant que ce type de décisions relève d’un vote à l’unanimité et non à la majorité qualifiée, l’Europe reste impuissante.

Pour l’instant les services français et ceux de l’OCDE étudient le projet américain de répartition de l’impôt par pays en tentant de comprendre si tous les géants de la Tech sont bien inclus dans la proposition. La France espère un accord au G20 de juillet prochain. Compliqué, mais lorsque l’Amérique met tout son poids dans la balance, rien ne peut être exclu. « Les Etats-Unis peuvent imposer des choses qu’aucun autre Etat n’est à même de réaliser. Regardez comment ils ont obligé tous les établissements de crédit du monde à des remontées d’informations sur les revenus des particuliers », s’exclame Olivier Mesmin, avocat associé en fiscalité chez Bryan Cave Leighton Paisner.

Les Etats-Unis récupère déjà, pour les sociétés américaines, le différentiel entre l’impôt payés aux Etats dans les différents pays où elles opèrent et celui qu’elles auraient dû régler au fisc américain sur leur résultat consolidé.

Chemin pavé d'embûches

Mais si la fenêtre de tir existe bien, le chemin est aussi pavé d’embûches. « Car au-delà du taux facial de l’IS, ce qui est important c’est l’assiette. Des progrès ont été faits avec la réglementation Beps de l’OCDE, mais cela reste encore partiel. Et il y a la question des paradis fiscaux. La liste noire européenne est très réduite et c’est à chaque pays d’appliquer ses sanctions », complète Olivier Mesmin. Bref le chemin est long, mais un consensus se dessine pour faire augmenter la contribution les entreprises au budget des Etats. Si un accord est trouvé au G20 en juillet, la France - qui va prendre la présidence de l'Union en janvier 2022 - entend proposer une directive pour son application.

Anne-Sophie Bellaiche Cheffe du service Economie et Social

Ça va être intéressant, de voir si l'UE arrivera à la négociation avec une proposition ferme face à celles des USA. Pour celà, il faut l'unanimité des membres, mais je suis d'accord avec l'article, la pression des USA pourrait bien pousser les récalcitrants de l'UE à chercher un compromis, avec la commission. Seule l'Union a une chance de pouvoir négocier - plus ou moins - d'égal à égal avec Washington. Surtout depuis que Londres n'est plus là pour interférer. Je me demande d'ailleurs comment Bojo et Bibi vont prendre les demandes de Biden? :happy:

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il y a une heure, Desty-N a dit :

Le dumping fiscal en Europe, peut-être résolu par… les Etats-Unis
Les projets de l’administration de Joe Biden en matière de fiscalité pourraient déboucher sur un accord au sein de l’OCDE pour contrer l’optimisation fiscale des multinationales. Cela résoudrait du même coup les pratiques de dumping fiscal au sein même de l’Europe que les Etats-membres de l’Union n’arrivent pas à contrer

(...) Je me demande d'ailleurs comment Bojo et Bibi vont prendre les demandes de Biden? :happy:

Comment dit-on en hébreu "Il m'emm..de, celui-là" ?

Et comment dit-on en anglais "Vos désirs sont des ordres, cher Joe" :happy: ?

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C'est de la fiscalité messieurs et en fiscalité, le diable se cache dans les détails.

L'effectivité d'une telle mesure ne sera mesurable qu'à l'aune du texte final et on peut s'interroger sur la volonté des USA de s'attaquer à leurs propres paradis fiscaux (l'Etat du Delaware étant le plus fameux).

Pour le même prix, nous pourrions tout aussi bien nous retrouver avec une mesure unilatérale qui verra les régimes fiscaux favorables des partenaires attaqués sans pour autant porter préjudice au rapatriement de bénéfices défiscalisés par les GAFAM...


bref, à surveiller.

Modifié par Chronos
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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

...qui est, je le rappelle, la circonscription électorale dudit Joe.

Tu crois qu'il vise la réélection ? :tongue:

D'une manière générale, Biden suit une politique de centre-gauche traditionnelle active, assez éloignée des thèmes fétiches des woke-trucs mais en rupture franche avec ses prédécesseurs au même poste.

Il y a 9 heures, Chronos a dit :

C'est de la fiscalité messieurs et en fiscalité, le diable se cache dans les détails.

L'effectivité d'une telle mesure ne sera mesurable qu'à l'aune du texte final et on peut s'interroger sur la volonté des USA de s'attaquer à leurs propres paradis fiscaux (l'Etat du Delaware étant le plus fameux).

Pour le même prix, nous pourrions tout aussi bien nous retrouver avec une mesure unilatérale qui verra les régimes fiscaux favorables des partenaires attaqués sans pour autant porter préjudice au rapatriement de bénéfices défiscalisés par les GAFAM...


bref, à surveiller.

Tout à fait, mais c'est intéressant et très cohérent du point de vue économique : on n'a juste strictement aucune raison de tolérer les parasites fiscaux, zéro, ils ne servent qu'à nuire et à engraisser des mafias.

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3 hours ago, Boule75 said:

Tout à fait, mais c'est intéressant et très cohérent du point de vue économique : on n'a juste strictement aucune raison de tolérer les parasites fiscaux, zéro, ils ne servent qu'à nuire et à engraisser des mafias.

:bloblaugh:

Et donc pourquoi les états les cultivent depuis toujours?! Parce qu'on est gouverné par des imbéciles?

Et bien non ... aussi étonnant que cela puisse paraître ...

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il y a 52 minutes, g4lly a dit :

Et donc pourquoi les états les cultivent depuis toujours?! Parce qu'on est gouverné par des imbéciles?

Et bien non ... aussi étonnant que cela puisse paraître ...

Personnellement, je tendrais à penser qu'il arrive que certains intérêts particuliers l'emportent sur l'intérêt commun. Par exemple quand on baisse les impôts des riches au nom de la théorie du ruissellement. Mais je vais laisser à J. Biden le bénéfice du doute. Il se peut que sa vision de l'intérêt des USA l'emporte sur sur celle des lobbys de sa circonscription. On devrait avoir une vision vers la fin de l'été.

Il y a 13 heures, Chronos a dit :

C'est de la fiscalité messieurs et en fiscalité, le diable se cache dans les détails.

L'effectivité d'une telle mesure ne sera mesurable qu'à l'aune du texte final et on peut s'interroger sur la volonté des USA de s'attaquer à leurs propres paradis fiscaux (l'Etat du Delaware étant le plus fameux).

Pour le même prix, nous pourrions tout aussi bien nous retrouver avec une mesure unilatérale qui verra les régimes fiscaux favorables des partenaires attaqués sans pour autant porter préjudice au rapatriement de bénéfices défiscalisés par les GAFAM...

De manière générale, dans les négociations et les compromis, le diable se cache dans les détails. Plutôt que la difficulté dans l'opportunité, je préfère voir l'opportunité dans la difficulté: si, à cause de la demande américaine, les états membres aboutissent à une forme d'harmonisation ou de convergence fiscale sous l'égide de la Commission Européenne, je considérerais qu'il s'agit d'une avancée positive, même si la négociation avec Washington ne donnent rien.
Je persiste à croire que la diplomatie fonctionne beaucoup en fonction du rapport de force. Les USA peuvent se permettre d'être beaucoup plus insistants avec la GB qu'avec le Japon, par exemple. Vu son poids, si l'UE voit sa fiscalité attaquée, il faudra tenir compte de la manière dont elle peut répliquer. Elle l'a fait dans le cadre de la guerre commerciale initiée par Trump. Seulement, Il faudrait accepter de lui déléguer une partie de nos prérogatives fiscales ...:happy:

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7 minutes ago, Desty-N said:

Personnellement, je tendrais à penser qu'il arrive que certains intérêts particuliers l'emportent sur l'intérêt commun.

Le probleme c'est le mythe de l'universalisme ... ou celui qu'une règle ou qu'une pratique pourrait être "bonne" pour tout le monde.

Si tu te prive de ces niches de souplesse ... tu te prives de tout un tas d'outil indispensable pour répondre aux intérêts/besoin de l'état.

Le monde n'est pas qu'une sorte grosse classe moyenne ... auquel on pourrait appliquer une seul loi bonne pour tous ... et c'est presque heureux qu'il reste encore un peu de diversité réglementaire.

Après ceux qui ne sont pas heureux avec ça peuvent très bien déglobaliser les capitaux ... mais réclamer le beurre l'argent du beurre et le cul de la crémière ... c'est un peu un comportement d'enfant de 3 ans.

14 minutes ago, Desty-N said:

Les USA peuvent se permettre d'être beaucoup plus insistants avec la GB qu'avec le Japon, par exemple. Vu son poids, si l'UE voit sa fiscalité attaquée, il faudra tenir compte de la manière dont elle peut répliquer. Elle l'a fait dans le cadre de la guerre commerciale initiée par Trump. Seulement, Il faudrait accepter de lui déléguer une partie de nos prérogatives fiscales ...:happy:

Ils ont même mis la Suisses à genou ... et je ne suis pas sur laisser les USA faire soit une riche idée ... parce que le but poursuivi n'est autre que les intérêts des USA ... pas le notre.

Aujourd'hui le gouvernement US a besoin de rentrée fiscales ... et de re-drainer des capitaux qui se barrent dans la globalisation vers chez lui.

Les entreprises qui disposent de capitaux "neutralisé" - parce qu'en pratique on ne peut pas en faire grand chose des bénéfices regroupé dans un paradis fiscal, sauf les réinvestir dans des pays pas trop trop regardant - dans les paradis fiscaux, elles attendent une amnistie fiscal pour les rapatrié au USA ...

On verra bien qui aura le dernier mot. La carotte ou le bâton.

Mais ça pu la posture ... comme souvent.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Le probleme c'est le mythe de l'universalisme ... ou celui qu'une règle ou qu'une pratique pourrait être "bonne" pour tout le monde.

Si tu te prive de ces niches de souplesse ... tu te prives de tout un tas d'outil indispensable pour répondre aux intérêts/besoin de l'état.

Le monde n'est pas qu'une sorte grosse classe moyenne ... auquel on pourrait appliquer une seul loi bonne pour tous ... et c'est presque heureux qu'il reste encore un peu de diversité réglementaire.

Ca n'a pas grand chose à voir avec les "classes moyennes" ou l'équité fiscale : ces régimes juridiques et fiscaux sont une plaie pour l'économie réelle et pour l'ordre public de manière générale :

  • parce qu'ils induisent des distorsions de concurrence majeurs et des effets d'opportunité totalement décorrelés de l'économie réelle, et même des mécanismes financiers classiques (qu'on les déteste ou non) ;
  • parce qu'ils sont un ferment de corruption tout à fait spectaculaire.

Les états - démocratiques en tout cas - n'y ont strictement aucun intérêt, et ça concerne aussi bien les très libéraux que les un-peu-plus socialistes.

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https://www.swp-berlin.org/en/publication/satellite-internet/ (3 avril 2021)

Un certain nombre d'entreprises américaines et chinoises prévoient de construire des réseaux de plusieurs milliers de satellites chacun pour permettre l'accès à l'internet depuis n'importe quel point de la Terre. Ces satellites seront stationnés en orbite terrestre basse.

Si ces plans se concrétisent, l'infrastructure mondiale de l'Internet prendra une toute nouvelle dimension. Cela aurait des conséquences considérables pour l'accès à l'internet, la sécurité et la résilience de l'infrastructure de l'internet, et les relations de pouvoir dans la gouvernance mondiale de l'internet.

Les pays d'origine des principales entreprises - avant tout les États-Unis, suivis de la Chine - disposeraient d'un vaste potentiel d'influence politique. Ils seraient en mesure de contrôler, au niveau de l'infrastructure globale de l'internet, les flux d'informations mondiaux.

Ce document de recherche élabore deux scénarios pour illustrer l'éventail des développements possibles et les réponses potentielles correspondantes : l'un décrit le développement d'oligopoles mondiaux, l'autre une forme de concurrence mondiale politiquement régulée.

Les décideurs politiques allemands et européens devraient utiliser les réglementations et les fonds publics pour œuvrer en faveur d'une future infrastructure Internet sûre et fiable. La base en est la redondance et la diversité de la technologie sous-jacente. À cette fin, les nouvelles constellations de satellites peuvent constituer une partie importante d'un mélange approprié de technologies.

Il serait à la fois politiquement et économiquement souhaitable que l'Europe construise sa propre constellation.

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Il y a 8 heures, Boule75 a dit :

Ca n'a pas grand chose à voir avec les "classes moyennes" ou l'équité fiscale : ces régimes juridiques et fiscaux sont une plaie pour l'économie réelle et pour l'ordre public de manière générale :

  • parce qu'ils induisent des distorsions de concurrence majeurs et des effets d'opportunité totalement décorrelés de l'économie réelle, et même des mécanismes financiers classiques (qu'on les déteste ou non) ;
  • parce qu'ils sont un ferment de corruption tout à fait spectaculaire.

Les états - démocratiques en tout cas - n'y ont strictement aucun intérêt, et ça concerne aussi bien les très libéraux que les un-peu-plus socialistes.

Tu iras expliquer ça à la population quand les mesures que tu prônes aboutiront à la fiscalisation sous régime classique des revenus sur valeurs mobilières qui servent à financer les pensions complémentaires de ... tout le monde (soit la seule retraite rentable, au passage) via SICAV et OPCVM...

 

 

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il y a 3 minutes, Chronos a dit :

Tu iras expliquer ça à la population quand les mesures que tu prônes aboutiront à la fiscalisation sous régime classique des revenus sur valeurs mobilières qui servent à financer les pensions complémentaires de ... tout le monde (soit la seule retraite rentable, au passage) via SICAV et OPCVM...

Mais euh ! Il n'est question à ce stade que d'harmonisation de l'impôt sur les sociétés.

Les bénéfices imposés à 0,0x% au Iles Vierge, M. ToutLeMonde n'en voit jamais la couleur.

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il y a 3 minutes, Chronos a dit :

Et tu crois qu'ils finissent où ces bénéfices ?

Soit ils dorment là en attente d'une amnistie fiscale ou des mécanismes d'investissements détaxés, soit ils sont réinvestis.

Soit ils sont réinvestis dans des systèmes doucement obscurs qui viennent alimenter les énormes volants de fonds spéculatifs. Pour réinvestir dans le réel, encore faut-il qu'on sache dans quoi qui rapporte. Or quand, en Occident en général, on bride mécaniquement le pouvoir d'achat des plus nombreux depuis 30 ans, un petit problème survient : le manque de clients. C'est bête, hein ? Pas plus de clients, pas plus de perspectives de ventes, et donc pas vraiment besoin de plus d'investissements. Du coup, que fait-on avec le pognon ? On spécule.

D'où mon couplet récurrent sur le parasitisme de "la finance" (et des très, très riches en général) : je pense que c'est véritablement l'image adéquate, qui explique entre autres le non-retour de l'inflation jusqu'à présent en dépit d'injections massives de liquidités. Le prélèvement continue d'alimentation de la cagnotte des milliardaires agit comme un drain, au profit de la financiarisation, et en défaveur de la circulation des sommes injectées vers l'économie concrète, celle qui produit biens et services. En occident, l'industrie financière ne produit presque rien d'autre qu'un accroissement des inégalités.

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10 hours ago, Boule75 said:

Les états - démocratiques en tout cas - n'y ont strictement aucun intérêt, et ça concerne aussi bien les très libéraux que les un-peu-plus socialistes.

Comment dire ...

... Tu es d'une extrême naïveté ou tu te moques de nous?!

---

Je le répète une dernière fois après je te laisse dans tes histoire pour enfants ... TOUS les états qui le peuvent cultivent depuis toujours ... et volontairement des "paradis fiscaux" - accessoirement c'est un terme qui n'a aucun sens parce qu'il y a autant de réalité différente pour chaque place niveau fiscal réglementaire discrétion bancaire etc. - parce qu'ils sont des outils absolument indispensable à leur fonctionnement ... ce sont les seuls outils qui permettent une souplesse réglementaire et fiscale qui indispensable pour gérer en bonne intelligence les besoins des états, des entreprises et des particuliers dont la situation est incompatible avec le fonctionnement commun, mais qu'on souhaite néanmoins coûte que coûte garder dans notre sphère d'influence.

Alors oui ce n'est pas un monde de Bisounours, oui tout le monde n'est pas traité de la même manière, oui ce n'est pas "équitable" ... mais c'est indispensable ... sauf à pousser les "premiers de cordée" dans les bras de l'ennemi.

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il y a 45 minutes, g4lly a dit :

Comment dire ...

... Tu es d'une extrême naïveté ou tu te moques de nous?!

---

Je le répète une dernière fois après je te laisse dans tes histoire pour enfants ... TOUS les états qui le peuvent cultivent depuis toujours ... et volontairement des "paradis fiscaux" - accessoirement c'est un terme qui n'a aucun sens parce qu'il y a autant de réalité différente pour chaque place niveau fiscal réglementaire discrétion bancaire etc. - parce qu'ils sont des outils absolument indispensable à leur fonctionnement ... ce sont les seuls outils qui permettent une souplesse réglementaire et fiscale qui indispensable pour gérer en bonne intelligence les besoins des états, des entreprises et des particuliers dont la situation est incompatible avec le fonctionnement commun, mais qu'on souhaite néanmoins coûte que coûte garder dans notre sphère d'influence.

Alors oui ce n'est pas un monde de Bisounours, oui tout le monde n'est pas traité de la même manière, oui ce n'est pas "équitable" ... mais c'est indispensable ... sauf à pousser les "premiers de cordée" dans les bras de l'ennemi.

Condescendance charmante, mais peu importe.

Deux points :

  • Qu'il y ait, pour favoriser tels ou tels intérêts ou telle industrie à un instant donnée, ou pour retenir certains, des dispositions attractives mises en place, fiscales ou autres : d'accord. C'est un levier du pouvoir qui peut être intéressant, ou un jeu qu'il subit, ou dont il ne sait plus se débarrasser une fois le dispositif éculé.
    Mais il y a eu bascule : l'électronique, l'avion, l'interconnexion des systèmes juridiques privés ont permis un changement radical d'échelle.
    Ce dont il est question-là, ce ne sont plus quelques dispositions sectorielles relevant de la politique des états : c'est un détournement généralisé à très grande échelle et que les états "développés" subissent désormais sans en tirer le moindre intérêt.
    Prétendre que "ça a toujours existé" est, pour le coup, d'une naïveté touchante : c'est au contraire récent, même pas 50 ans.
     
  • Et ce détournement est profondément nuisible économiquement, parce qu'il induit des distorsions de concurrence majeures, produit des monstres, favorise des mafias à grande échelle et... limite grandement la souveraineté des états qui se font concurrence entre eux.

Bref : je ne vois vraiment pas pourquoi on se priverait de trouver un terrain d'entente avec les USA sur ce sujet. Ca emmerdera l'Irlande, les Pays-Bas, le Lichtenstein, le Luxembourg bien sûr, et tout le chapelets des micro-états bananiers anglophones. C'est possible, et c'est un peu dommage pour ceux-là ; ça soulagera beaucoup plein d'autres.

Ah : et je ne me place pas dans l'optique "lutte des classes", comme tu vois, c'est un peu en marge en fait.

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Il y a 2 heures, Chronos a dit :

Et tu crois qu'ils finissent où ces bénéfices ?

Soit ils dorment là en attente d'une amnistie fiscale ou des mécanismes d'investissements détaxés, soit ils sont réinvestis.

Je vais m'autociter en complément.

On relèvera que cet argent qui "dort" aux îles vierges ne dort pas vraiment. Il est en fait propriété de filiales financières et ce cash pour multinationales sert de trésor de guerre, de réserve stratégique voir même d'outil de frappe en profondeur pour racheter la concurrence au stade critique de son passage en IPO.

Bref, l'ambition des USA de taxation minimale sera à examiner de très près car c'est précisément le genre d'opérations contre lesquelles il est impossible de se prononcer médiatiquement alors qu'en coulisses tu vas prendre comme après 20 ans de réclusion, pour paraphraser un "célèbre" chanteur. :wacko:

 

Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Soit ils sont réinvestis dans des systèmes doucement obscurs qui viennent alimenter les énormes volants de fonds spéculatifs. Pour réinvestir dans le réel, encore faut-il qu'on sache dans quoi qui rapporte. Or quand, en Occident en général, on bride mécaniquement le pouvoir d'achat des plus nombreux depuis 30 ans, un petit problème survient : le manque de clients. C'est bête, hein ? Pas plus de clients, pas plus de perspectives de ventes, et donc pas vraiment besoin de plus d'investissements. Du coup, que fait-on avec le pognon ? On spécule.

D'où mon couplet récurrent sur le parasitisme de "la finance" (et des très, très riches en général) : je pense que c'est véritablement l'image adéquate, qui explique entre autres le non-retour de l'inflation jusqu'à présent en dépit d'injections massives de liquidités. Le prélèvement continue d'alimentation de la cagnotte des milliardaires agit comme un drain, au profit de la financiarisation, et en défaveur de la circulation des sommes injectées vers l'économie concrète, celle qui produit biens et services. En occident, l'industrie financière ne produit presque rien d'autre qu'un accroissement des inégalités.

 

Le pouvoir d'achat est bridé par de très nombreux facteurs dont les plus importants sont la hausse des prix de l'énergie (de manière constante depuis 1973 et principalement du fait de l'action d'un cartel), l'automatisation qui a massacré l'emploi médian d'entreprise et d'administration, l'accroissement de la pression fiscale qui est graduelle, constante et multicanaux, le besoin de financement des papy boomers qui va nous plomber jusqu'en 2040 (que cela soit via le paiement à fonds perdus de la retraite par répartition ou le financement des retraites via les dividendes octroyés aux fonds de pension).... etc....

Faudrait pas oublier que cette fiscalité sur le capital et les valeurs mobilières + actifs immatériels est, grosso modo, la réponse de l'Occident au fait que nous avons perdu la bataille avec l'Asie sur le coût de la main d’œuvre et avec le Moyen-Orient sur celui de l'énergie (avec un impact terrible à venir sur la chimie industrielle...).

Frappe la fiscalité sur la propriété intellectuelle par exemple, les portefeuilles de trademarks, les patents pools etc et tu verras si tu as encore l'ombre d'une industrie pharma en Occident et plus spécialement en Europe...

 

 

il y a 29 minutes, Boule75 a dit :

Condescendance charmante, mais peu importe.

Deux points :

  • Qu'il y ait, pour favoriser tels ou tels intérêts ou telle industrie à un instant donnée, ou pour retenir certains, des dispositions attractives mises en place, fiscales ou autres : d'accord. C'est un levier du pouvoir qui peut être intéressant, ou un jeu qu'il subit, ou dont il ne sait plus se débarrasser une fois le dispositif éculé.
    Mais il y a eu bascule : l'électronique, l'avion, l'interconnexion des systèmes juridiques privés ont permis un changement radical d'échelle.
    Ce dont il est question-là, ce ne sont plus quelques dispositions sectorielles relevant de la politique des états : c'est un détournement généralisé à très grande échelle et que les états "développés" subissent désormais sans en tirer le moindre intérêt.
    Prétendre que "ça a toujours existé" est, pour le coup, d'une naïveté touchante : c'est au contraire récent, même pas 50 ans.
     
  • Et ce détournement est profondément nuisible économiquement, parce qu'il induit des distorsions de concurrence majeures, produit des monstres, favorise des mafias à grande échelle et... limite grandement la souveraineté des états qui se font concurrence entre eux.

Bref : je ne vois vraiment pas pourquoi on se priverait de trouver un terrain d'entente avec les USA sur ce sujet. Ca emmerdera l'Irlande, les Pays-Bas, le Lichtenstein, le Luxembourg bien sûr, et tout le chapelets des micro-états bananiers anglophones. C'est possible, et c'est un peu dommage pour ceux-là ; ça soulagera beaucoup plein d'autres.

Ah : et je ne me place pas dans l'optique "lutte des classes", comme tu vois, c'est un peu en marge en fait.

 

Pour info, le fond de commerce du Luxembourg, ce sont les OPCVM dans lesquelles les retraites des gens sont placées. C'est, en substance, l'épargne allemande, les complémentaires belges et françaises (qui ont vu leur industrie financière se casser car pas de fiscalité adaptée + expérience luxembourgeoise.... via l'emploi de français et de belges expatriés...).

 

 

Modifié par Chronos
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12 minutes ago, Boule75 said:

Bref : je ne vois vraiment pas pourquoi on se priverait de trouver un terrain d'entente avec les USA sur ce sujet. Ca emmerdera l'Irlande, les Pays-Bas, le Lichtenstein, le Luxembourg bien sûr, et tout le chapelets des micro-états bananiers anglophones. C'est possible, et c'est un peu dommage pour ceux-là ; ça soulagera beaucoup plein d'autres.

Ce qui tu as du mal a comprendre ... c'est que dans la vrai vie ... ce qui est permis dans les pays que tu cites est le fait des états qui s'en plaignent médiatiquement ... c'est ne que du théâtre.

Si l'Irlande à un impôt 0 c'est parce que tous collectivement on l'a décidé, le conseil et la commission, donc la France aussi ... Si la TVA au Luxembourg est à 15% c'est parce que collectivement on l'a décidé, les mêmes que pour l'Irlande ... si Monaco est opaque c'est parce que la France le souhaite ... et tout est comme ça ... rien n'est du au hasard.

... le discours du Biden c'est juste de la pommade qu'on passe sur les prolos. Les USA passent leur temps à entretenir et utiliser quantité de paradis fiscaux pour leur propre intérêt, ceux de l'état, de leur entreprises et de leur citoyens! Ça n'a rien d'un hasard ou d'une déviance ... c'est organisé comme ça a dessein pour favoriser les entreprises américaines, les petits arrangements de l'état, et les contribuable dont la situation est assez différente du quidam. Si c'était vraiment nocif ils auraient depuis longtemps organisé un blocus comme sur Cuba :bloblaugh:

Sauf que de temps en temps ... lors des crises il faut agiter un bouc émissaire à la populace ... et donc on agite le temps que la populace se calme et paie sagement l’impôt.

Et demain on reprendra le business comme d'habitude ...

---

L'alternative c'est de faire cesser la libre circulation des capitaux ...

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il y a 35 minutes, g4lly a dit :

Ce qui tu as du mal a comprendre ... c'est que dans la vrai vie ... ce qui est permis dans les pays que tu cites est le fait des états qui s'en plaignent médiatiquement ... c'est ne que du théâtre.

Si l'Irlande à un impôt 0 c'est parce que tous collectivement on l'a décidé, le conseil et la commission, donc la France aussi ... Si la TVA au Luxembourg est à 15% c'est parce que collectivement on l'a décidé, les mêmes que pour l'Irlande ... si Monaco est opaque c'est parce que la France le souhaite ... et tout est comme ça ... rien n'est du au hasard.

C'est beaucoup plus subi que tu ne l'imagines. Initialement, le raisonnement général était "on a les grandes banques, la finance c'est nous, et les coffres sont ici, la liberté de mouvement des capitaux et la reconnaissance de titres de propriété échangés dans telle ou telle île est marginale et est utile à quelques affaires".
Et puis arrivent les mouvements de capitaux instantanés monumentaux, les usines à boîtes-aux-lettres, les avocats, et tout le peuple de la "planète financière" interconnectée et agile, puis la conteneurisation, et le paradigme change, et les (vieux) états se trouvent coincés...

Modifié par Boule75
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Il y a 13 heures, Wallaby a dit :

https://www.swp-berlin.org/en/publication/satellite-internet/ (3 avril 2021)

Un certain nombre d'entreprises américaines et chinoises prévoient de construire des réseaux de plusieurs milliers de satellites chacun pour permettre l'accès à l'internet depuis n'importe quel point de la Terre. Ces satellites seront stationnés en orbite terrestre basse.

 (...) Les décideurs politiques allemands et européens devraient utiliser les réglementations et les fonds publics pour œuvrer en faveur d'une future infrastructure Internet sûre et fiable. La base en est la redondance et la diversité de la technologie sous-jacente. À cette fin, les nouvelles constellations de satellites peuvent constituer une partie importante d'un mélange approprié de technologies.

Il serait à la fois politiquement et économiquement souhaitable que l'Europe construise sa propre constellation.

Il y a un français qui est d'accord avec l'affirmation en gras, et ça tombe bien il est commissaire européen

Citation

L'Europe veut son accès internet haut débit par satellite avec Orange, Airbus, Arianespace... 

C'est l'un des projets phares de Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur : doter le continent européen d'une solution de connectivité haut débit par satellite. Un consortium intégrant Airbus, Orange et Ariaespace, entre autres, va étudier la faisabilité du projet. (...)
https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-europe-veut-son-acces-internet-haut-debit-par-satellite-avec-orange-airbus-arianespace.N1043229 

Comme je ne doute pas un instant que le journaliste connait son sujet :rolleyes:, cet article constitue donc un appel subtil aux politiques allemands, pour qu'ils soutiennent le projet de Thierry Breton...

Il y a 7 heures, g4lly a dit :

Comment dire ...

... Tu es d'une extrême naïveté ou tu te moques de nous?!

Paix sur terre aux gens de bonne volonté :wink: Une des choses que j'apprécie sur ce forum, c'est la possibilité pour ses membres d'échanger en évitant les invectives et les attaques personnelles, alors faisons en sorte que ça continue.
Pour en revenir au sujet, je rappelle que j'avais lancé le débat en m'intéressant non pas aux paradis fiscaux ou à leur éradication, mais à l'opportunité pour l'UE de tirer profit de la proposition de Biden. Personnellement, c'est ça mon premier critère d'appréciation dans cette affaire: si les états membres peuvent parvenir à un minimum de convergence fiscale, pour éviter les trop grosses distorsions de concurrence entre eux, alors je serai satisfait.

Révélation

Les affirmations du style "tout ça c'est magouille et compagnie mon brave monsieur. Les gens de la haute, ils s'arrangent toujours sur le dos des pov'gars comme vous et moi", je vais attendre la réouverture des bistrots pour les utiliser. Vivement le 15 mai.  :bloblaugh:

 

Modifié par Desty-N
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1 hour ago, Desty-N said:

Pour en revenir au sujet, je rappelle que j'avais lancé le débat en m'intéressant non pas aux paradis fiscaux ou à leur éradication, mais à l'opportunité pour l'UE de tirer profit de la proposition de Biden. Personnellement, c'est ça mon premier critère d'appréciation dans cette affaire: si les états membres peuvent parvenir à un minimum de convergence fiscale, pour éviter les trop grosses distorsions de concurrence entre eux, alors je serai satisfait.

Jusqu'à aujourd'hui la concurrence fiscale - et pas seulement fiscale, on pourrait dire tout azimut - entre états et autre collectivité local était soutenu par l'Union ... ou j'ai rêvé?!

Il sont tous devenu soviétique brutalement?!

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